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Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin.

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Tu es la Richesse de Demain
A. Jayden Pharrel

A. Jayden Pharrel




ﮦ ÂGE : Vingt-huit ans
ﮦ ACTIVITÉ : Je m'occupe d'apprendre à lire à vos gosses
ﮦ CÔTÉ COEUR : Célibataire pourquoi ?
ﮦ MENSONGES : 3
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 12/02/2014
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I'd catch a grenade for ya Throw my hand on a blade for ya I'd jump in front of a train for ya You know I'd do anything for ya.
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MessageSujet: Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. EmptyMer 12 Fév - 22:36



   
Aalyah Jayden Pharrel

" Et une citation qui roxx. "

   

Mon histoire a débuté le date de naissance, dans une lointaine contrée prénommée lieu de naissance, ce qui fait de moi un(e) nationalité. Également d'origine vos origines, du coup si tu sais compter j'ai âge. Si vous écoutez mon entourage il vous dira que je suis plutôt qualité, qualité, qualité, qualité, mais malheureusement aussi défaut, défaut, défaut, défaut. Je sais bien que je suis canon, d'ailleurs quelqu'un m'a encore dit que je ressemblait terriblement à célébrité. Effectivement je suis un(e) sexe. Ma vie amoureuse ? Et bien je m’intéresse beaucoup aux femmes/hommes/les deux et je suis (en) couple/célibataire/amoureux, depuis quelques temps à savoir x jours/mois/ans. Pour ce qui est de ma magnifique vie professionnelle je suis en effet métier/autre. En conclusion, et après ce petit retour sur moi-même, je pense être groupe.



   

   
Let Me Guess Your Dark Secrets
   

   
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qualité - défaut - qualité - défaut - qualité - défaut

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→ Est-ce que la température dérange votre mode de vie ou vous déguerpissez lors-qu'arrive les 30 jours de nuit ?
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   → Qu'est-ce qui vous a poussé à vous installer à Windfall Lane/Que pensez-vous des petits nouveaux ?
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   → Raconte-nous un peu, c'est quoi ton petit secret ? Celui que tu caches si bien...
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   → Sinon c'est quoi ta plus grande honte/peur ?
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Dernière édition par A. Jayden Pharrel le Ven 14 Fév - 23:28, édité 2 fois
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A. Jayden Pharrel

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MessageSujet: Re: Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. EmptyMer 12 Fév - 22:36



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△ S'excuser ne signifie pas forcément que tu as tord, cela signifie juste que tu tiens plus à ta relation qu'à ton ego.


« Mais tu vas la fermer oui, qu'est-ce que tu veux que je t'envoie à l'hôpital une fois de plus ?» La Nouvelle Orléans, berceau de la musique jazz et des diseuses de bonne aventure, ville super dynamique jeune et fraiche, mais personne d'assez fou pour passer par ce quartier d'où provenait les éclats de voix. Une soirée de plus. Les voisins entendaient, mais avec le temps ils avaient appris à ce taire et se faire tout petits. Un manque de courage, une peur des représailles ? Sans doute, mais il devait surtout y avoir le fait qu'ils en avaient marre de voir la police débarder dans l'immeuble à chaque heure de la journée comme de la nuit. Je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir et puis avec le temps je trouvais que j'encaissais plutôt bien les coups. On pourrait presque dire que ça m'avait endurcie. Au bout de quinze ans, ça devenait presque une routine, chaque soir c'était la même chose, alors oui l'habitude avait pris le pas sur le reste. Malheureusement entre temps une certaine assurance avait pris possession de tout mon être et ce qui était à la base un jeu de punchingball devenait une vraie démonstration de force, c'était à celui qui frapperait le plus fort, celui qui resterait le dernier debout, seulement, je n'étais pas encore assez forte à ce jeu-là et je finissais toujours à terre. Une fois de plus, j'avais voulu le provoquer et comme la têtue que j'étais j'avais tout bonnement perdue. Le sang coulait de ma lèvre et de mon front, un hématome ferait sans doute son apparition d'ici quelques heures au niveau de mon épaule et pourtant je souriais, quel spectacle pathétique je lui offrais là. Sa main dégoulinante de mon sang vint se poser derrière ma nuque pour me relever. Le con il ne m'avait pas loupé cette fois. Il me mettait de force sur mes jambes qui avaient bien du mal à me tenir debout, je levais tout de même le regard, le regardant droit dans les yeux. « Tu me touches encore une fois et je te jure que ce sera le dernier geste que tu feras.» Cette fois j'étais déterminé à partir, déterminé à vivre autre chose que cette vie misérable qu'il m'offrait. Il m'assena pourtant une dernière gifle, celle de trop, celle qu'il n'aurait pas dû donner. Alors, que je tombais à terre comme une poupée de chiffon, il quittait la cuisine, sans un regard en arrière. Je plaquais mes paumes contre le sol froid et me relevais tant bien que mal, reprenant le chemin de ma chambre. J'aurais dû passer par la salle de bain et prendre le temps de nettoyer tout ce sang qui avait giclé un peu partout sur moi. Mais je ne m'en souciais pas. Je lançais un sac vide sur mon lit, attrapant le plus d'affaires possible, autant qu'il pouvait en contenir et le remplissait à ras bord. Dans la précipitation je ne fis pas attention au petit bout de papier blanc qui tomba à terre. Et pourtant mon attention se porta dessus lorsque dix secondes après avoir fini de remplir mon sac, je me laissais tomber par terre d'épuisement. Ma main attrapa le petit bout de papier où était écrit quelques phrases, d'une écriture que je ne connaissais pas.

Aalyah, mon ange, ma fille,
Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai eu la lâcheté de partir et de t'abandonner. Si tu savais comme je suis désolé, je m'en veux chaque jour pour ce que je te fais subir, mais je me doute que tu dois encore plus m'en vouloir, ton père est un homme unique, apprends à le comprendre et il te donnera la vie dont tu rêves. Je vous fais confiance. Il faut que tu apprennes la raison de mon départ, alors, que tu n'étais qu'un bébé, que tu avais besoin de moi. C'est une raison stupide, surement impardonnable, mais ma liberté me manquait, mon envie de voyage et de voir le monde était plus fort que mon envie d'être mère. J'espère que tu me pardonneras un jour. Pour que la rancoeur ne s'empare pas de ton coeur. Tu as le droit de vivre une belle vie, de voir le monde sans haine ni colère. Prends soin de toi. Je t'aime. Maman.


Ma mère ? Non, je ne voulais pas croire qu'elle est pu écrire cette lettre. Je ne voulais pas. Mon poing se referma sur le papier, le chiffonnant sans ménagement. Je l'envoyais valser un peu plus loin en détournant le regard. Comment pouvait elle croire une chose pareille, que je lui pardonnes un jour, elle m'avait abandonné de son plein grès pour vivre une vie facile et libre, me laissant avec un homme qui ne pouvait supporter de me regarder. Non, jamais je ne lui pardonnerais, pour rien au monde. Mon sac à la main je sortais du petit appartement que je partageais avec mon père. Il ne le remarquait même pas, ne faisant pas vraiment attention à mes va et viens, et franchement c'était tant mieux. Je le laissais, seul avec sa colère, espérant simplement ne jamais le revoir un jour. Je marchais dans les rues, trainant mon sac derrière moi, sans but précis simplement bercer par la douceur d'une chaleur que m'apportais cette nuit de juillet. Mes pensées étaient perdues entre le geste que je venais enfin d'avoir en quittant enfin mon tyran de père et la lettre écrite par ma mère que je venais de découvrir. Je ne comprenais pas comment je n'avais pas pu tomber dessus plus tôt. Ses mots résonnaient dans ma tête, comment pouvait elle croire que je lui pardonnerais et surtout que mon père me donnerait la vie dont je pouvais rêver ? Tout ça me paressait tellement aberrant, que j'aurais pu en rire. Dire que j'avais été lâche en partant était un euphémisme, seulement aurais-je dû continuer à vivre de cette façon, continuer la peur au ventre à rentrer chez moi chaque soir ? Personne n'avais le droit de vivre comme ça. J'aurais pu comprendre sa position s'il me l'avait expliqué, je n'étais plus une enfant depuis bien longtemps. Alors, s'il avait pris le temps de parler avec moi, j'aurais pu faire en sorte de me mettre à sa place, de simplement compatir à ses malheurs, mais il ne l'avait pas fait, choisissant la facilité en se plongeant dans l'alcool et la violence, plutôt que de dire à sa fille à quel point il pouvait souffrir du départ de sa femme ou encore des atrocités qu'il avait vécus durant les années où il avait été dans l'armée. Sa déception d'avoir une fille et non un fils. Tout ça j'aurais pu le comprendre, mais de toute évidence il ne m'en jugeait pas capable.


△ ▲ △ ▲ △ ▲ △ ▲ △ ▲

« Bon sang Aly, tu es douée. » Je me tournais vers la voix masculine juste derrière moi, un sourcil septique levé, bras croisé sous la poitrine et mine dubitative sur le visage, qu'est-ce qu'il allait encore m'inventer cette fois ? « C'est une évidence et ce n'est pas nouveau, mais tu peux développer ta pensée s'il te plait ? » Voilà maintenant une année complète que je partageais l'appartement de Jason, je le remerciais intérieurement chaque jour de m'avoir ramassé sur ce trottoirs, alors que j'errais sans savoir où aller, d'ailleurs je me demandais encore où je serais s'il n'avait pas croisé ma route. Nous formions une sorte de couple atypique, il était mon pilier, la seule personne sur laquelle je pouvais me reposer sans jamais rien lui demander en retour. C'était le côté pratique de notre relation, qui restait complétement platonique. Il était à la fois le grand-frère que je n'avais jamais eu et le meilleur ami surprotecteur. Je n'avais jamais cru qu'une amitié fille/garçon était possible et pourtant, comme je me trompais ! Je savais au plus profond de moi que jamais je n'aurais pu avancer sans lui. Nous avions besoin l'un de l'autre à notre façon. « Tu as réussi à me faire fantasmer alors que tu n'es même pas nue. » Je levais les yeux au ciel d'un air amuser et lui balançait la première chose qui me tomba sous la main, j'aurais dû y réfléchir à deux fois avant d'envoyer mon téléphone portable, mais bizarrement ça ne faisait ni chaud ni froid. Surtout que Jason l'évita avec une adresse incomparable, le laissant s'exploser contre le mur ce trouvant juste derrière lui. Je connaissais le pouvoir de mon sex-appeal, je savais bien que je n'avais plus à faire mes preuves à ce niveau-là, mais quand même. « Dommage que tu n'es pas le droit de toucher » Je lui fis un petit clin d'oeil provocateur avant de retourner à la lecture de mon journal. C'était la première fois que je sentais un peu de stabilité dans ma vie, la première fois que je me sentais bien. Et j'aurais pu y prendre gout si tout n'était pas un immense bordel dans ma vie.

« Je t'aime tu le sais ça ? » Le ciel noircissait la pièce, un orage se préparait et la pluie battait fortement contre la fenêtre. Je n'aimais pas ce temps, j'avais cette impression qu'il était là pour annoncer un malheur, pour me prévenir de quelque chose et le son de la voix de Jason ne me rassurait pas. Il semblait tellement résigné, tellement perdu dans son malheur, un mal être que je ne comprennais pas, que je ne voyais pas. « Qu'est-ce qui se passe Jason ? » Le jeune homme m'attrapa le bras et me colla à son torse, me serrant d'une force telle que j'en perdais le pouvoir de respirer. Il me faisait peur, sa réaction m'effrayait, mais pourtant je me devais d'être forte, de ne surtout pas lui montrer qu'il me fichait une trouille bleue avec son étrange comportement. « Rentre directement après tes cours d'accord ? » J’acquiesçais en silence à sa requête. Bizarrement, je n'avais plus tellement envie de me rendre au lycée, après tout, je pouvais bien louper quelques heures pour rester chez nous, mais Jason avait sans doute deviné mon idée et m'en dissuada d'un regard. Un soupir lassé s'échappa de mes lèvres avant que je ne m'échappe de ses bras pour attraper mon sac. Il m'embrassa le haut de la tête avant que je ne franchisse le seuil de l'appartement et que je ne parte sous cette pluie qui décidément ne m'annonçait rien de bon.


△ ▲ △ ▲ △ ▲ △ ▲ △ ▲

Quelques coups donner sur la porte d'entrée, un grincement, un bruit sourd et plus rien, le vide, le silence. Tout a été très vite, bien trop vite que je n'aurais même pas eu le temps de réagir si j'avais été là. J'entrais dans le petit appartement qui me servait de refuge depuis plus d'un an maintenant, après une journée de cours qui n'en finissait pas, je passais le pas de la porte sans me soucier du fait que la dite porte d'entrée n'était pas fermé. Pourtant, ça aurait dû me sauter aux yeux, me prévenir, me choquer même, sachant très bien que Jason aurait dû se trouver au boulot, mais non, j'avançais dans l'obscurité de notre petit appartement cherchant à tâtons la lumière du gout des doigts. J’eus l'étrange impression qu'un liquide visqueux se trouvait sur l’interrupteur, mais je ne m'en formalisais pas sur le coup, du moins jusqu'à ce qu'enfin la lumière jaillisse, laissant l'obscurité de côté. La scène qui s'offrait à moi me fit suffoquer. Du sang s'étalait sur une bonne partie du parquet avec en son centre l'homme qui au fil du temps était devenu plus que mon ami, plus qu'un frère, celui qui m'avait tout simplement sauvé d'une vie minable, d'un avenir incertain, durant une petite année du moins. « Jason. » Je me précipitais sur le corps inerte de mon ami, le secouant, tentant en vain de le réveiller, ne faisant même pas attention au fait que le sang imbibait déjà de mes vêtements. Les larmes coulaient le long de mes joues, ne me laissant pas la chance d'être indifférente, froide ou même insensible, je savais que je n'aurais pas dû m'attacher à lui, que tout ce que je pouvais toucher ce transformais tout simplement en merde monumentale. J'aurais dû voir ou du moins comprendre que c'était fini, qu'il était déjà parti. Mais je ne le voulais pas. Les larmes continuaient de rouler sur mes joues rougies, sans que je ne puisse rien y faire. Qui aurait pu faire ça, tuer un homme chez lui sans raison ? C'était tellement illogique et incompréhensible. Je venais de perdre mon pilier, comment pouvoir avancer après ça ? Quelque chose attira mon attention, un petit papier qui jusque là n'avais pas eu un grand intérêt pour moi, je l'attrapais et lu les quelques mots qui finirent de m'achever. J'aurais dû le savoir, me douter que jamais il ne me laisserait en paix, jamais il n'accepterait mon bonheur. "Tu n'aurais pas dû partir." était les seuls mots écrient sur ce papier couvert du sang de mon ami. Je ne pouvais pas croire qu'il soit venu jusqu'ici et qu'il l'ai tuer lui. Il aurait pu attendre que je rentre du lycée et s'en prendre à moi, mais non, mon père était bien plus tordu que ça, il voulait que je souffre, il voulait me voir au plus bas. On pouvait dire qu'il avait diablement bien réussit son coup. Il n'aurait pas pu me faire plus de mal. Et la conversation que j'avais eu avec Jason avant de partir le matin même me frappa de plein fouet, me faisant tomber pour de bon, il savait, il se doutait de ce qui allait se passer et moi je n'avais rien fait, j'étais resté là sans bouger. Au final, c'était surement mon aveuglement qui l'avait tué. Je laissais tomber ma tête sur le corps mort du jeune homme, laissant ma peine et ma colère m'envahir.

Je ne savais pas depuis exactement combien de temps j'étais resté là sans bouger, mais le sommeil avait été plus fort que moi. J'ouvrais les yeux difficilement, des murs blancs et le soleil brillant dehors me donnaient une migraine incroyable. Un hôpital. Qu'est-ce que je pouvais bien faire ici ? La porte s'ouvrit laissant passer une jeune femme tenant un plateau rempli de nourriture. « Vous êtes réveillée, je vais appeler le docteur. » Je tentais de me lever, ne comprenant vraiment pas ce que je pouvais faire ici, mais quelque chose me retenais, je tournais la tête pour trouver une perfusion accrochée à mon bras. D'un geste vif et violent, j'arrachais la petite aiguille et sortait enfin du lit, avant d'être rattrapé par la jeune femme. « Je suis désolé, vous ne pouvez pas sortir. » Je fronçais les sourcils et tentais de passer malgré son désaccord, seulement mon corps n'était pas encore près à subir ce genre d'attaque et mes jambes vacillèrent légèrement. Je posais délicatement ma main sur le mur immaculée avant de regarder l'infirmière. « Depuis combien de temps je suis ici ? » Ma voix était froide, mauvaise et je devais la mettre mal à l'aise. La petite blonde gesticulait et se tortillait les doigts ce qui m'agaça fortement. « Combien de temps ? » Ma voix était devenue forte et violente, ma main c'était abattu sur le mur raisonnant dans toute la chambre. « six jours. » Mes yeux s’ouvrirent en grand, laissant place à la stupéfaction, je ne pouvais pas avoir dormi durant six jours. Je n'y croyais tout simplement pas. Soudain tout me revint en mémoire, l'appartement, Jason, le sang. Et comme-ci je n'avais pas assez pleuré, mes larmes me rappelèrent à quel point je pouvais souffrir. « Où est il ? » Le visage gêné de l'infirmière se fit d'un coup effrayé. Elle baissa les yeux avant de s'éloigner de moi, mais ma rapidité lui fit peur, je lui attrapais le bras et la ramenait près de moi d'un air menaçant. « Il...Il est en bas à la morgue. » Ma main se détacha de son bras et mon visage déjà blanc, était devenu livide. En une seconde j'avais attrapée une veste et des chaussures avant de passer la porte et de me diriger vers la dite morgue. Je devais le voir une dernière fois avant qu'ils ne me l'enlèvent à tout jamais et que je ne me retrouve encore une fois seule.

Il faisait froid, tout était trop blanc, trop propre. Je ne supportais pas cette ambiance sinistre. Un homme m'accompagna jusqu'au corps de mon ami et mon coeur loupa un battement. Il était si blanc, glacé. Délicatement, comme-ci il pouvait le sentir, je posais ma main sur sa joue. « Je suis tellement désolée Jason, si tu n'avais pas croisé mon chemin tu serais toujours là, à rire, sortir des bêtises plus grosses que toi, vivre ta vie et aimer. Je voudrais tellement que tu sois là avec moi, que tout ceci ne soit qu'une blague de plus. » Je déposais mes lèvres sur son front avant de me reculer. « Pardonne-moi. »






Dernière édition par A. Jayden Pharrel le Ven 14 Fév - 23:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. Aliyah ♛ L'erreur est humaine, le pardon divin. EmptyMer 12 Fév - 22:36



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△ Pourquoi cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes...  


La Nouvelle Orléans, c'est une population de 343 829 milles habitants, ça laisse seulement 12 milles chances d'avoir une relation sexuelle dans la journée. Seulement si on enlève les hommes mariés, bien que ça reste toujours possible, surtout lorsqu'il paye le prix, les mineurs, même si ça ne m'arrête pas tellement et les gays, il ne doit plus rester grand-chose, quoi que, toujours assez pour être sûre de ne pas finir seule avant la tombée de la nuit. Les hommes ont cette incroyable capacité d'être pour moi, comme une belle paire de chaussures, nécessaire en cas de besoin, mais pas indispensable, surtout lorsqu'on connait le panel d'exemplaire que l'on peut trouver dans la rue. Ne jamais s'arrêter à un seul lorsque les autres vous font les yeux doux. Assise depuis deux minutes dans mon petit appartement je n'avais pas le temps de me reposer que quelqu'un frappa déjà à ma porte. Je m'approchais de la dite porte, ne prenant pas le temps de regarder qui pouvait bien se trouver derrière. « C'est toi LA fille ? » Mon regard glissa sur l'homme qui se trouvait face à moi, que voulait-il dire par "la fille" ? Si jamais il voulait savoir si c'était moi la prostituée de l’immeuble alors, je pouvais répondre positivement à sa demande, sinon, je ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir. Je haussais les épaules et glissa mon doigt sur sa joue juvénile. Il ne devait pas avoir plus de dix-huit ans, pourquoi venir voir une professionnelle pour ce genre de choses ? Il ne devait pas être le dernier dans le lit des filles. « Je suppose que c'est moi en effet. Tu m'as l'air bien jeune pour venir jusqu'à moi, qu'est-ce qui t'amène ici ? La curiosité, un pari ou alors, tu es un petit timide qui ne sait pas aborder les filles ? » Je devais avoir touché un point sensible, il baissa les yeux gêné, je lui fis un sourire charmeur et le laissait pénétrer mon appartement. Voilà une chose inédite pour moi. J'allais devoir apprendre la vie à un puceau, que c'était blasant et sans intérêt et d'un côté ça restait flatteur. Même si j'aurais vraiment voulu voir la réaction de sa prochaine copine lorsqu'il lui apprendrait que sa première fois était avec une prostituée. Il baragouina dans sa barbe comme quoi il voulait que sa première fois ce passe bien, de peur de faire les choses mal, c'est pour ça qu'il était venu jusqu'à moi. Qu'un de ses potes lui avait donné mon adresse et blabla...Je le fit taire d'un geste de la main avant de me poser sur mon canapé en cuir, pas vraiment ma meilleure acquisition entre nous, ça colle, c'est très désagréable, du coup je devais éviter de pratiquer mes petits ébats dessus. Trop injuste, vu le prix qu'il m'avait couté. « Okay, il y a juste quelques règles. D'abord, on fait ça à ma manière, je ne fais rien de glauque, j'embrasse pas, je ne veux pas savoir comment tu t'appelles et sincèrement je ne suis pas psy donc garde tes petits états d'âme pour tes potes. » Il me regarda hébété, il ne pensait tout de même pas que je resterais avec lui pour écouter ses petits problèmes en plus de lui offrir la chance d'être un homme. « Et bien, tu n'es pas commode. » Je me relevais le contournais et plaquais allégrement ma poitrine contre son dos, rapprochant ma bouche pour la coller à son oreille. « C'est pour ça que je suis la meilleure, chéri. » Il frissonna et je souris, je lui faisais de l'effet, c'était donc un bon début, il se retourna me faisant face, une certaine assurance ayant pris possession de son corps et de son esprit.  « Comment tu en es arrivé là ? Pourquoi finir comme ça ? » Je secouais la tête en signe de négation tout en enlevant la ceinture de son pantalon. « Pas de discussion, nous ne sommes pas là pour ça. » Je finissais sans doute comme j'aurais dû depuis le début. Il regarda autour de lui scrutant mon appartement à la recherche de quelque chose, mais quoi ? A vrai dire vu ce qu'il était venu faire ici, je ne m'en formalisais pas tant que ça. J'allais abaisser le dernier bout de tissu qui se dressait entre nous lorsqu'il attrapa mes poignets avec une force telle que je ne bougeais plus. Son regard de m'indiquait rien de bon.  « Il n'est pas content tu sais, des mois qu'il te cherche et c'est comme ça qu'on te retrouve, franchement Ali, tu lui fais de la peine. » Son ton faussement désolé me donna la nausée, je voulais lui cracher à la gueule, j'avais beau me débattre ça ne changeait rien, il me retenait bien trop fort. Ma porte d'entrée claqua et des pas résonnèrent près de moi. Je n'avais pas besoin de me retourner pour voir qui avait osé rentrer chez moi, sans autorisation. « Une chienne comme toi, la dresser ne serait que perte de temps, tu resteras toujours une pute, une paumée sans avenir cherchant la merde partout juste par plaisir. » Sa main se resserra autour de mon cou sans que je ne puisse réagir et il me plaqua contre le mur froid se trouvant derrière moi. « Je pourrais te tuer Ali, tu n'avais pas à me quitter. Mais quel plaisir j'en retirerais ? » Je commençais doucement à suffoquer et je sentais la vie me lâcher, il devait sans doute le sentir aussi, car il desserra sa prise. « Seulement je préfère te voir souffrir, dépérir. Nous allons jouer à un jeu tous les deux, le dernier qui reste en vie à gagner. Je vais faire de ta misérable vie un enfer sans nom. Ton petit ami, euh Jason c'est ça ? Ce n'était que la première étape d'une partie qui risque d'être très longue mon ange. » Il me relâchait, me laissant tomber à terre avant d'attraper son acolyte et de sortir. Je mis quelques minutes avant d'arrêter de tousser et de retrouver une respiration normale. La peur me tiraillait les entrailles et le fait qu'il est parlé de Jason...Les larmes coulaient le long de mes joues sans que je ne les retiennes, il voulait que je souffre, c'était bien joué.

L'odeur acre de la cigarette et de l'alcool me chatouillait les narines. Des mains aux doigts plus que douteux se posant sans aucune gêne sur mon postérieur sans que je ne puisse réagir. Voilà maintenant quelques heures que le soleil avait pris congé, laissant place à une lune ronde et pleine, des femmes en petites tenues prenaient places dans les rues, commençant comme à leurs habitudes, leur "journée." Ce soir je me déhancherais autour de cette barre si familière, avant de finir certainement ma nuit dans les bras d'un type dont la femme attendait surement sagement à la maison. Je me fichais éperdument de leur passé, de leur présent, qu'ils soient mariés, pères de famille, taulards ou encore simple passant. Ce qui m’intéressait était ce qui se trouvait dans leur portefeuille, qu'ils me payent, point final. Le reste n'était qu’accessoire. « Dit chérie, tu m’emmènes dans le carré VIP ? » L'homme, costard cravate, une cinquantaine d'année, les cheveux poivre et sel, je lui trouve même un petit côté Richard Gere, surement un homme d'affaire de passage en ville, ne sachant quoi faire de mieux que de se trouver une distraction féminine pour la nuit. Je lui souris, charmeuse et glisses doucement mes mains le long de ses épaules. « Si tu as les moyens de passer un moment avec moi, je t’emmène où tu veux chéri. » Je ne doutais pas vraiment de ses moyens, sa façon de s'habiller était bien trop classe pour qu'il ne soit qu'un petit employé, non, je le voyais bien directeur d'une belle entreprise qu'il aurait surement monté lui-même. C'était une chose que je faisais lorsque le temps me le permettait, j'inventais une vie aux gens, essayant de découvrir qui ils pouvaient être. Pathétique, mais il fallait bien occuper un peu cette vie que je n'avais choisi. Jason hantait encore mes pensées et j'étais pratiquement sûr qu'il serait terriblement déçu de voir ce que j'étais devenu, de voir que je n'étais pas capable de donner tord à mon père lorsque celui-ci me disait que je finirais sur le trottoir. Mais sans diplôme, ni expérience professionnelle, je ne pouvais rien faire d'autre que de vendre mon corps pour quelques billets.

« Mais, enfaite tu n'es qu'une pute. » L'envie de rire me bloquais la gorge, était-il entrain de me faire une blague, je n'arrivais pas vraiment à le savoir, bien qu'il avait vraiment l'air sérieux. Je le regardais, d'un air outré et pourtant terriblement ironique. « Oh non, ça c'est pas gentil et c'est moche de dire ça, pourquoi me mettre une étiquette tout de suite. Je suis une femme qui donne du plaisir aux hommes pour de l'argent. » Je refermais d'un geste presque mécanique, ma jupe, bien trop courte pour être légale. « Attends, tu as raison, je suis une pute. Donne-moi mon fric maintenant, c'est pas gratuit chéri. » J'attrapais les quelques billets qu'il me tendait les enfournant dans la poche arrière de mon short en jean et sortait de sa chambre sans plus de cérémonie. Il ne pensait tout de même pas que j'allais le laisser jouer avec moi sans rien en retour, surtout que pour le plaisir on repassera...Je descendais les escaliers de ce petit immeuble où j'étais déjà venu une fois. J'avais cette impression étrange de connaitre chaque endroit de cette ville, chaque chambre, il n'y avait plus de plaisir, plus de surprise. J'aurais voulu être étonnée, apprécier, aimer, mais je n'étais qu'un corps qu'ils payaient pour une heure de bon temps. J'aurai pu me sentir sali ou encore me dégouter, mais ce n'était pas le cas, au moins j'étais sûre d'avoir de l'argent chaque jours. Parce qu'au-delà du loyer que je payais pour un appartement plus que minable, cet argent me servait à survivre depuis plus de six mois maintenant. J'aurais très bien pu ne pas tomber dans toute cette merde, être une "pute" était déjà bien assez dégradant, fallait il que je rajoute la consommation de drogue en plus pour alourdir un dossier au passé déjà bien encombré ? J'aurais pu passer entre les mailles du filet et ne pas finir comme toutes les autres, mais je n'étais de toute évidence pas assez forte pour ça.

Le manque cette sensation horrible qui vous prend les entrailles, vous bouffant de l'intérieur, , cette sensation qui vous fait complétement perdre pieds, vous poussant parfois au pire. J'aurais pu tuer pour une dose ou même la moitié de ma dose habituelle. J’arpentais les rues de la ville à la recherche de la personne qui me sauverait de mon manque, ça devenait compliqué à gérer et pourtant j'arrivais encore à marcher, ce qui n'était déjà pas mal. Des gens couraient dans les rues se tenant la main, marchant en amoureux, profitant de la soirée à deux. Tomber amoureuse je n'y avais jamais pensé. Ce n'était pas une option pour moi, je savais que j'en étais pas capable, m'attacher à quelqu'un aurait été vraiment cruel au vu de ma vie minable. Je trébuchais sur un trottoir me rattrapant de peu à ce qui semblait être une voiture. Je portais une main fraiche jusqu'à ma nuque et massa douloureusement cette partie qui aurait pu m'aider à me réveiller à me reconnecter avec la réalité. Je savais que j'aurais dû réduire cette consommation, histoire que le manque soit moins douloureux, mais il m'en fallait toujours plus. Je sortais de la poche intérieure de ma petite veste en cuire un paquet de cigarette et portait délicatement le petit bâtonnet de nicotine jusqu'à mes lèvres, l’allumais d'un geste mécanique et tirais cette bouffé d'air nocif qui me ferait du bien le temps de quelques secondes. Je marchais un peu plus sûre de moi, avant de tourner à l'angle d'une petite rue sombre que je connaissais que trop bien. Je jetais le petit mégot un peu plus loin et m'approchais, perché sur mes talons de seize centimètres, d'un homme qui devait certainement m'attendre. Je ne voulais pas le regarder, je me fichais de son apparence, de son regard froid et dur, de ce qu'il pouvait bien penser de moi et de mon apparence ou même de mon addiction, tout ce que je voulais c'était ce qui se trouvais dans sa poche, le reste ne m'importait peu et pourtant quelque chose m'attirais en lui. Il n'était pas comme les dealers que je fréquentais habituellement, je n'arrivais à définir ce que c'était, mais il était différent. Il me tendait le petit sachet et je lui donnais son argent avant de m'éloigner sans plus de cérémonie, j'avais enfin entre les doigts mon laisser passer pour quelques heures d'évasion, une petite nuit durant laquelle je serais seule dans mon trip, tranquille, ailleurs.

Putain, j’vois ici les hommes les plus forts et les plus intelligents que j’aie jamais vu. J’vois tout ce potentiel, et j’le vois gâché. J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c’est FAUX. Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment, plein le cul.

Assise sur un coin de la table de comptait encore et encore ces petits billets verres qui se trouvaient entre mes mains, je ne pouvais pas le croire, l'argent me manquait et je commençais à perdre patience, une fois de plus je reprenais tout depuis le début devant les yeux ahuris des filles autour de moi. Aucune d'entre elles n'auraient eu le courage de venir jusqu'à moi pour me proposer leur aide, j'étais partie dans une folie qu'une seule chose pouvait calmer, malheureusement ce n'était pas pour ce soir. Je frappais de ma paume sur cette table qui ne tenais déjà par je ne sais quel miracle, faisait renverser un verre par la même occasion. J'aurais surement pu hurler ou même pleurer à cet instant précis, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je plaquais mes mains sur le haut de ma tête, complétement perdu, anéanti et surtout désespérée. Je devais trouver une solution pour ce soir, juste pour avoir cette dose qu'il me manquait pour tenir une nuit. Je descendais de cette table qui m'avait servi de siège durant quelques minutes et me dirigeait vers le bar avant d'attraper une bouteille de vodka et de boire directement au goulot. Je possédais, s'il ont pouvait dire ça, la chance de finir la tête à l'envers seulement si je buvais autre chose que de la vodka ou de la bière, je devais certainement remercier ma mère et ses origines russes pour ce petit plus dans ma vie. Malgré ça, le manque plus la vodka, ne faisait pas vraiment bon ménage, mais ça avait au moins le don de me donner des idées, je me vendais jours après jours pour un peu d'argent, pour payer cette petite poudre blanche qui me ferait tenir jusqu'au lendemain, je pouvais donc trouver la personne qui accepterait d'en profiter un peu et je savais exactement où aller...Je sortais sans ménagement du bar où j'avais trouver refuge pour la soirée et parcourais les petites rues de Dublin. J'entrais dans cet immeuble, montant les quelques marches qui me séparaient du moment tant attendus, venir jusqu'à chez lui n'était surement pas la meilleure des idées, mais je n'avais pas d'autre choix, je devais y arriver et il devait me céder, je ne m'en relèverais surement pas sinon. Heureusement que les dealers n'était pas le genre de mec à avoir une morale et qu'un certain Mark m'avait très gentiment donné son adresse, sinon je serais très certainement encore entrain de m’arracher les cheveux dans ce petit club maudit qui me servait de lieu de travail. Une fois devant la porte de dit appartement je ne mis pas longtemps avant de frapper de cette main tremblante. Quelques minutes et il se matérialisait devant moi, torse nu, avec ce qui semblait être une serviette sur l'épaule, je supposais donc qu'il sortait de la douche. C'est que je pouvais être perspicace lorsque je m'y mettais. « Qu'est-ce que tu fou ici ? » Je le jaugeais du regard quelques secondes avant de reprendre contenance, je ne devais pas lui laisser voir la moindre faiblesses. La première approche n'était pas des plus agréables, mais je pouvais comprendre sa réticence à me voir chez lui. « Écoute Aeddan, toi et moi on pourrait vraiment faire de belles choses ensemble. » Ma voix était charmeuse, elle se voulait sensuelle et sûre. Il avait ce dont j'avais besoin et moi je pouvais lui donner beaucoup en retour, je n'étais ni dupe ni naïve, ses regards qui se voulaient "professionnel" et détaché lorsque je venais à lui pour récupérer mon bien, ne faisait que accroitre ma certitude que je ne le laissais pas tellement indifférent. Je me demandais combien de nanas paumés en manque de leur petit plaisir quotidien avaient foulé le seuil de cet appartement. Combien d'entre elles lui avait proposé ce que je lui demandais en ce moment ? Elles étaient combien à avoir pleuré supplier jusqu'à partir sans jamais obtenir le fameux sésame si précieux à nos yeux, nous autres camés. Il n'était surement pas ce "genre" de personne, il n'était pas de ceux qui se prostituaient pour quoi que ce soit. Mais au final pouvait-il prétendre être mieux que la personne que j'étais devenu ? Je ne lui laissais pas la chance de me mettre à la porte, me jetant presque sur lui, plaquant mes lèvres sur les siennes dans un baiser qui avait plus l'air d'un appel à l'aide, d'un moment de folie furieuse, mais dont je ne voulais pas m'échapper. Mon corps brulant coller contre le sien, dans une étreinte qui n'avait rien de douce, me donnait terriblement envie d'aller plus loin. « Tu vas juste profiter de ce moment et je te promet qu'après ça, tu ne voudra plus jamais me laisser partir. » Il se laissait aller, lâchant prise quelques secondes et il n'en fallu pas plus pour que j'en profite, j'avais gagné il le savait et s'en mordrait très certainement les doigts plus tard, mais pour l'instant, je ne m'en souciais guère, profitant de ce plaisir charnelle qui s'offrait à nous sans contraintes.

Allonger sur son lit, j'ouvrais difficilement les yeux, je regardais autour de moi essayant d'analyser où je me trouvais. Et doucement les souvenirs de la veille me revint en mémoire, deux corps s'offrant l'un à l'autre, bien plus facilement que je ne l'aurais cru, un plaisir que je n'avais pas ressenti depuis bien longtemps, tout mon être en demandait encore, cherchant irrémédiablement le contacte de l'autre. Je tournais la tête pour m’apercevoir que j'étais seule, plus de Logan dans les parages. Devais-je m'en soucier ? J'attrapais mes affaires, me glissant dans cette robe qui mettait certain de mes atouts en valeur, ne cachant que trop peu de mon corps encore engourdie par une nuit dont il se souviendrait. Mes talons claquaient sur le sol et ce n'était donc pas très discrète que j'arrivais dans le salon. « Tu es là, j'ai cru que tu avais déserté de peur de me croiser ce matin. » Je m'approchais du jeune homme et me posais sur ce qui semblait être sa table de cuisine. « J'ai des chaises. » Je tournais un regard perplexe vers lui et descendais de la fameuse table pour poser mes fesses sur une des dites chaises. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder, quelque chose de sauvage et lointains ce dessinait sur ses traits, je me demandais quelle pouvait être son histoire, qu'est-ce qui l'avait conduit à vivre comme ça ? Devenir dealer, n'était surement pas un rêve de gosse. Tout comme jamais je n'aurais pensé devenir prostitué. Mais quelque chose de plus fort que nous, nous avais poussé dans cette direction. J'attrapais une pomme et jouais avec sans pourtant le lâcher du regard. « Ouais, bon c'était sympa, mais j'ai du boulot moi, alors à la prochaine. » Je me relevais attrapant ma veste et pris la direction de la sortie avant que sa main ne se referme sur mon bras me poussant à me retourner. Je fronçais les sourcils, glissant mon regard de sa main à ses yeux. « J'ai un marché à te proposer. » Voilà qu'il attisait ma curiosité, je ne pris pas la peine de parler, le laissant continuer sur sa lancer. « Je veux du régulier, toi et moi, en échange je te donne ta came, mais tu ne vas pas voir ailleurs. » Je me mordis la lèvre, réfléchissant à ce marché plus qu'intéressant, mais en même temps où était ma liberté ? Je lui fis un petit sourire et me détacha de lui pour jeter ma veste sur le canapé. « Deal. »

I can't tell you what it really is I can only tell you what it feels like And right now there's a steel knife in my windpipe I can't breathe but I still fight while I can fight As long as the wrong feels right it's like I'm in flight High off of love, drunk from my hate It's like I'm huffing paint And I love it the more that I suffer, I suffocate And right before I'm about to drown she resuscitates me "Il sera le prochain." Je tenais le petit bout de papier entre mes doigts où ces quelques mots étaient grossièrement écrits. Ce n'était pas le premier que je recevais et ce n'étaient surement pas le dernier, j'aurais pu reconnaitre cette écriture entre mille, elle me pétrifiait tellement, il avait ce don de me mettre sans dessus dessous simplement avec quelque mot, c'est qu'il était doué, il fallait dire les choses comme elles étaient. Je me relevais du canapé et m'approchais de la chambre, doucement je retirais une petite boite du haut de l’armoire dans laquelle se trouvait les autres messages. Je ne savais pas tellement pourquoi je les avais gardé, les avoir près de moi était une belle connerie, je n'aurais jamais dû, mais ils me rappelaient à chaque fois, combien ce type pouvait être malade et cinglé. Je déposais la boite sur le lit, l'oubliant complétement. J'avais cette horrible impression de n'être qu'un lion en cage, dans une cage doré certes, mais dans laquelle j'étouffais. Il arrivait à me détruire à distance. Il savait comment s'y prendre. Le problème qu'il se posait à moi maintenant c'était comment quitté Logan, sans qu'il ne me demande d'explications, sans qu'il ne cherche à me retenir. Faire mes affaires et simplement partir n'était pas la solution, je le savais assez tenace et têtu pour me chercher à travers le pays. Je devais jouer sur un tableau qui je savais ne nous donnerait aucune chance de retour. Sa jalousie maladive. J’attrapais ma veste et quitta le petit appartement, non sans un dernier regard pour cet endroit qui avait abrités, un amour qui allait simplement mourir. C'est perché sur mes Louboutin que j'arpentais les rues de la ville à la recherche de LA personne qui m'aiderait à son insu. « Hey les mecs regarder un peu ce que le vent nous porte, la pute de Daimhín. Si je m'attendais à ça. » Le voilà, mon pigeon. Je serrais les dents, m'empêchant de lui péter les deux jambes, s'il y avait bien quelque chose que j'avais appris à vivre quinze ans sous les coups de mon père c'était de faire très mal, donc me chercher n'était surement pas la meilleure des choses que ce pauvre idiot pouvait faire ce soir. Surtout que l'alcool coulait à flot dans son sang, ça serait presque trop facile, je ne retirerais aucun plaisir à le faire souffrir. Mais heureusement pour lui, j'avais besoin de ses services. « Alors, ma jolie tu t'es perdu ou ton cher et tendre t'a laissé sortir ? » Je me retournais et m'approchais dangereusement du petit rigolo, le regard plus noir que jamais. « C'est quoi ton problème ? Tu veux perdre l'usage de tes jambes ? Ou alors, laisse-moi deviner, tu es juste déçu d'être le seul mec de la ville à ne pas m'être passé dessus ? Désolé, trouve les moyens et on en reparlera. » Je m'éloignais le plus vite possible avant de ralentir, le sentant sur mes pas. Je bifurquais dans une ruelle sombre attendant gentiment qu'il me rejoigne. « Tu te prends pour qui sérieusement ? Ce n'est pas parce que tu es sa meuf que je ne peux pas te sauter là tout de suite. » Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres alors, qu'il s'approchait de moi. Son corps imbibé d'alcool me bloqua contre le mur, il glissa sa main sous mon haut et le contact de sa peau contre la mienne me fit frissonner d'horreur. J'aurais pu aisément dire qu'il me foutait la trouille si j'en avais pas vu de pire durant toutes ses années. « Alors, quoi ? Tu vas me violer ? Pauvre imbécile, tu ne sais vraiment pas dans quoi tu t'embarques. » Il savait très bien que je parlais de Logan, de sa folie meurtrière s'il l’apprenait. Il souleva mon haut, parcourant mon ventre de son regard avide et rempli d’envie. « Tu es diablement sexy, tu le sais ça ? » Et sans que je ne puisse me retenir, le coup parti, le couchant au sol. Un bon coup de genou dans l'estomac, le laisserait plié en deux durant quelques minutes, juste le temps pour moi de m'éloigner et de le laisser réfléchir à sa petite vengeance.

Un bruit de porte me fit sursauter et pourtant, j'étais sûre que la porte d'entrée était fermé à clef, surement mon imagination. J'étais allongé dans un lit qui n'étais pas le mien, un lit dans lequel je n'aurais pas dû me trouver, mais je n'avais pas réussi à résister, à juste passer outre cette peur qui me bouffait de l'intérieur et refuser les avances de ce type trop insistant. Non, au lieu de ça, je lui avais souri, accepter son verre et de le suivre chez lui par la même occasion. Je savais que dehors ma petite altercation dans la ruelle de la veille avait déjà fait son chemin et Logan devait sans doute déjà avoir eu vent de toute ça. Mon esprit ne pensait à rien d'autre et pourtant j'étais allongé là dans cette chambre miteuse avec au-dessus de moi un type qui pouvait facilement me donner envie de vomir. Mon comportement me donnait envie de vomir. Je soupirais de désespoir, la culpabilité ce bloqua dans ma gorge sans que je ne puisse rien faire. Cet acte était le dernier point de mon super plan bien imaginé. L'homme au-dessus de moi dû prendre mon soupire de désespoir pour du plaisir, ce qui le poussa à accélérer le mouvement, ce qui me fit lever les yeux au ciel, malgré moi. Et une voix arriva jusqu'à mes oreilles, me poussant à fermer les yeux quelques secondes, le morse qui se trouvait sur moi trouva assez intelligent de se dégager. « Aeddan comment...» La peur me brulait les entrailles et tout ce passa très vite, sans que je ne puisse vraiment réagir l'homme à mes côtés tomba lourdement sur le matelas, mort. Je n'avais pas crier, pleurer ou même réagit. Je me trouvais dans un état léthargique, dont je n'arrivais pas à sortir. Il venait juste de tuer un homme, à cause de moi et ça je savais que jamais je n'arriverais à le supporter. Je n'aurais su dire combien de temps était passé jusqu'à ce que de sois enfin reconnecté avec le monde réel. Je croisais le regard d'un homme en uniforme qui me parlait, mais dont je ne comprenais pas un traitre mot. J'avais l'horrible impression de me réveiller après vingt-quatre heures de sommeil.

« Il en a pour au moins quatre ans Aly. » Je relevais la tête vers la voix féminine qui me faisait face et posait mon journal sur la petite table basse. Je haussais les épaules et m'enfonçait un peu plus dans le canapé en cuir noir qui trônait au milieu du salon qui me servait de domicile depuis quelques jours. « Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Ce n'est pas comme-ci j'allais l'attendre. Je connais assez Aeddan pour savoir qu'il me haït plus qu'il ne pourra jamais haïr. Je vais juste...partir. » Je m'approchais de la fenêtre et fermait les yeux, happé par un vent frais qui me fit beaucoup de bien. C'était décidé, je ne pouvais plus vivre ici. Il fallait juste que je fasse ma vie ailleurs, loin de son souvenir.

Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. « Jayden Pharrel sera votre nouveau nom mademoiselle. » Je levais des yeux incertains vers le couple de Marshall. Ils n'avaient pas touché à mes origines irlandaises au moins. Qu'est-ce qui m'avait poussé à faire appel à eux ? Je n'en avais pas la moindre idée. Maintenant que Aeddan était en prison et que je savais mon père à Dublin, je voulais simplement vivre une autre vie. Une vie meilleure, une vie durant laquelle je pourrais enfin faire mes propres choix, une vie où je n'aurais pas à avoir peur pour mon fils. Un petit sourire étira mes lèvres alors, que je les remerciais d'un signe de tête. Ils étaient les seuls personnes que je connaissais dans cette ville et je sentais que cela allait être compliqué. Changer de nom ? Pas convainquant, mais pourquoi pas. « Nous vous avons trouvé un boulot de remplacement dans une maternelle du centre-ville, il y a toujours beaucoup de monde dans ce coin et les gens sont des personnes respectables, donc vous n'avez rien à craindre. » Je regardais la jeune femme qui me parlait tout en attrapant mon nouveau permis de conduire, "Jayden". C'était moi maintenant « Maitresse d'école ? Et bien, c'est intéressant, mais je prends, merci. » Je serrais la main des deux Marshall avant de leur sourire doucement. Je savais que je les reverrais bientôt, j'en étais intimement persuadé.

« Maitresse c'est quoi un arbre génanogique ?» Un sourire tendre étira mes lèvres, je posais doucement le stylo qui se trouvait entre mes doigts tout en me levant et je contournais le petit bureau pour faire face au petit blond qui venait de parler. « Tu veux sans doute dire "généalogique" n'est-ce pas ? » Il secoua sa petite tête en signe d'acquiescement, je me baissais me mettant par la même occasion à sa hauteur et plongea mon regard dans le sien, ce regard rempli de questions qui ne trouvaient pas de réponses. « Et bien, un arbre généalogique, c'est un dessin retraçant tous les membres de ta famille et ça peut aussi concerner tes ancêtres, sur beaucoup, beaucoup d'années. » Je le voyais réfléchir et froncer ses petits sourcils, comme-ci il cherchait une chose logique à tout ce que je venais de dire. Il haussa les épaules et retourna à son dessin. Comprenant que ma réponse lui avait suffi je m'éloignais retournant jusqu'à ma chaise. Distraitement je tournais la tête vers la fenêtre, le temps n'était pas au soleil, un orage se préparait, je n'aimais pas ça. Trop de mauvais souvenirs me frappaient à chaque orage. Une boule d'angoisse se forma dans mon estomac jusqu'à ce qu'une petite main se pose sur mon avant bras, me sortant de ma torpeur. « Maitresse, elle est où ta famille ? » Un petit sourire triste se dessina sur mes lèvres alors que je tournais mon visage vers le petit garçon. Comment dire à un petit bonhomme de quatre ans que je ne possédais tout bonnement aucune famille, aucune attache, aucun point de repère, en dehors d'un fils que je cachais aux yeux de tous ? Cet enfant qui ressemblait trop à son père, qui avait le second prénom de son père. Dáibhídh. Il ne pourrait pas comprendre et de toute façon je ne pouvais pas lui dire de telles choses, il n'était ni en âge ni en droit de le savoir. « Elle est très loin. Quelqu'un t'a déjà dit à quel point tu étais un petit garçon curieux Tyler ? » Le petit garçon me fit un sourire tellement grand que je pus voir toutes ses dents et leva les yeux au ciel amusé. « Tout le temps. »

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