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i will always find you.

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one more night


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MessageSujet: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 18:25



Sullivan, Ayden Chev Azur
Everytime a child says 'I don't believe in fairies,' there's a a little fairy somewhere that falls down dead.


ÂGE ◮ Depuis son accident cette information fut l'un des nombreux mystère qui enveloppait sa nébuleuse existence. Pourtant avec l'aide primordiale de la science, en particulier une nouvelle méthode qui grâce à un infime échantillon de sang vous permet, par traitement de l'ADN, de déterminer l'âge d'un individu, Ayden à ainsi pu y répondre à quelque mois près. Vingt-huis ans. Sa fiancée a décidé qu'il serait dommage de ne pas célébrer cet évènement et pris l'initiative de remplacer la fatidique journée de son accident en quelque chose de positif, le treize décembre est devenu le jour de son anniversaire. Lorsqu'il le jeune homme retrouvera sa mémoire il pourra se rendre compte qu'il n'a jamais été aussi loin de la vérité étant en réalité né le vingt-quatre juillet. NATIONALITÉ ◮ Américain, n'ayant jamais connu et encore moins eu des informations sur ses parents biologiques, il n'a pas eu la prétention de s'attribuer de sombre origine. Quoi que, lorsqu'il était encore qu'un jeune garçon perdu dans l'immensité du monde, il aimait raconter à qui bon le souhaitait qu'il était le fils caché d'une héritière de la noblesse allemande avec un malfrat et qu'ils avaient, par obligation, dû l’abandonner pour sa propre sécurité. Parfois, il espérait ardemment que cette histoire soit vrai. LIEU DE NAISSANCE ◮ Cette information lui est à ce jour totalement inconnu. Il imagine à Chicago, lieu où il a subit son accident. Bien qu'en réalité, il est né à l’hôpital publique de Joliet, dans l'Illinois, à quarante-cinq minutes de voiture de Chicago. SEXE ◮ C'est certainement le seul détail de son histoire sur lequel personne n'a jamais eu de doute. C'est un homme dans toute sa splendeur. STATUT CIVIL ◮ Il est fiancé à une jeune femme qu'il a rencontré durant sa convalescence sans pourtant savoir qu'il l'était déjà à un autre femme. OCCUPATION ◮ Depuis maintenant trois ans il est pompier. Son souvenir le plus vivant étant les flammes aux couleurs chatoyantes, menaçantes, qui l’avaient accompagnés, pourléchant ses membres lors de son accident. ORIENTATION SEXUEL Guenièsexuelle. Hetérosexuel, les femmes ont toujours étaient les seuls individus qui réussissent à le stimuler. GROUPE ◮ I want happiness. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ◮ Josh Dallas. TYPE PERSONNAGE ◮ Le plus parfait des scénario, fait par la plus exceptionnelle des personnes que je ne comble pas de compliments uniquement pour qu'elle réussisse à me supporter plus facilement. Arrow C'est vrai, que quelqu'un ose dire qu'elle n'est pas parfaite ma Guenièvre. :13: Ne vous approchez pas trop près non plus, conseil d'ami. :sifflotte:




VOTRE SECRET ◮ Chaque soir depuis maintenant plus de sept ans il la retrouve, cette femme dont il ne sait pourtant rien. Elle vient à lui, la nuit, au creux de son lit alors que sa fiancée se trouve juste à ses côtés. Durant ses courts instants d'éternité plus rien d'autre ne compte que la douceur de sa peau contre son propre épiderme en feu. Son corps brûle, il se consume. Il brûle de son envie d'elle. Elle a l'odeur du blé laissé chauffé au soleil et le goût de la pluie, elle est fraîche et joyeuse. Elle fait chavirer son coeur pourtant son âme pleure et au fond de ses grandes prunelles, deux bijoux teinté de vert qui brille plus que n'importe quel astre, il arrive à y lire un abîme de tristesse qui le trouble. Sa gorge se serre, ses membres se bloquent et l'air lui manque. Un dernier baiser, parfois uniquement le premier, au coin de ses lèvres sucré rouge d'envie et la figure amoureuse qui dansent lascivement dans ce lit de satin disparaît. Il se réveille, elle n'est plus là. Sept ans qu'elle lui apparaît en rêve alors qu'il ne la connait pas. Sept ans qu'il est amoureux d'une chimère.

✎ Ses parents l'ont abandonné alors qu'il n'était qu'un nourrisson, il ne les a jamais rencontrés et a vécu une grande partie de son enfance et son adolescent dans les foyer d'accueils avant que la mère de Guinièvre ne s'attache à lui. Malgré cela, à ce jour, il en garde des séquelles inguérissables et même si ses souvenirs ont disparus cette angoisse de se retrouver seul l'envahis encore par moment. C'est l'une des principales raisons de ses fiançailles. ✎ Ayden danse particulièrement mal, il ne possède aucun sens du rythme au grand damne de ses partenaires. Ce qui ne l'empêche cependant pas de s'éclater comme un gamin sur n'importe quelle piste ou dans toute les soirées où il est invités, le ridicule étant une question qui ne le préoccupe que relativement. Ses amis pompier aiment le charrier sur ce trait de sa personnalité. ✎ Il est passionné par la mécanique plus particulièrement les motos. C'est en passant devant un magasin, un après-midi comme un autre, qu'une réminiscence de son passé c'est imposé à lui, un flash passager, aveuglant, de lui-même en train de travailler dans un garage sur une veille motocyclette. Il s'est acheté une Harley Sportster 48 depuis. Il adore passer ses week-end à la retaper. ✎ Peu de temps après être sortis de l'hôpital il a commencé la boxe pour pouvoir expulser toute sa rage au lieu de la canalisé, souvent frustré par son esprit qui ne cessait de le trahir. Maintenant, même s'il s'est fait à l'idée qu'il ne pourrait certainement plus jamais retrouver les fragments de son passé, il continue de pratiquer cette activité qui lui est devenue quasiment vitale. ✎ C'est un grand fan de la musique anglophone des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Il connait par exemple tout le répertoire du groupe oasis. ✎Il est l'heureux propriétaire d'un adorable beagle de deux ans qu'il a décidé d'adopter sur un coup de tête. Ce dernier a un visage aussi adorable que malicieux et s'il n'est pas toujours d'une grande habilité pour écouter les ordres d'autrui, il n'est pas en reste lorsque l'on parle de faire des bêtises. ✎ Il sait compter deux par deux et lacer ses chaussures. Et par-dessus tout c'est toujours, malgré ses airs durs et cyniques, un grand enfant un peu immature. Lorsqu'il sait être seul et que personne ne risque de le déranger il n'est pas contre l'idée de se placer devant un film d'animation, un gros bol de glace à la main. Cela lui rappelle parfois une activité qu'il pratiquait par le passé en compagnie d'une autre personne mais, il n'arrive pas à se souvenir des détails. ✎ Il ne supporte pas l'odeur de l’essence, l'une des familles d’accueil chez qui il séjourné habitant près d'une station. ✎ Bien que fiancé et amoureux de la jeune femme, il a l'étrange sensation de faire une erreur. Ou non, plutôt de ne pas se trouver à sa place. Parfois lorsqu'il parle avec elle des préparatifs tous lui semble si étrangement familier qu'il perd pied. ✎ Les fêtes foraines sont l'un de ses lieux favoris, tous est si nouveau et pourtant déjà marqué en lui.




△ The sun is gone, but I have a light. ~



Pointure ◮ 45 cm.
Couleur des yeux ◮ Limpide. Elle fluctue tout au long de la journée, du bleu au vert, influencé par les variations de lumière.
Couleur des cheveux ◮ Châtain clair, ils peuvent pourtant paraître presque blond à l'arrivé des saisons les plus chaudes.
Taille en centimètres ◮ Du haut de son 1 mètre 87 il dépasse la majorité des personnes qu'il rencontre et ce depuis toujours.
Corpulence ◮ Élancé, plutôt musclé à vrai dire, il entretient sa forme en pratiquant une activité sportive régulière.

couleur préférée ◮ Le même turquoise que les iris d'une femme qu'il ne cesse de voir en songe.
film favoris ◮ Il apprécie particulièrement la mondialement connu série de films sur James Bond, Sean Connery étant son favoris. Même si, et il ne l’avouera jamais, ressent toujours un pincement au coeur lorsqu'il regarde Merlin l'enchanteur, le long-métrage d’animation des studios Disney.
mensonge ou vérité ◮ Vérité. Sa vie est assez embrouillé dans son esprit confus pour devoir ajouter de nouvelles complications telle que la dissimulation.
ville ou campagne ◮ Définitivement campagne. Secrètement sensible et romantique, il n'y a rien qu'il apprécie d'avantage que se promener dans quiétude d'un journée d'été le long d'un rivière.
Jour ou nuit ◮ Jour, ses nuits étant bercés par la pesanteur de ses rêves où le délicat visage d'une créature qu'il semble douloureusement connaitre sans réussir à se souvenir, l’obsédant jusqu'au lendemain.


△ dancing in the dark ~
 i will always find you.  Tumblr_mgfsuzFV6p1qdup4bo1_250
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ maîtresse absolue de l'univers... ou la grosse là-bas, c'est selon votre préférence. Arrow ÂGE ◮ j'ai trois ans, je suis juste un peu précoce. SEXE ◮ uniquement avec guenièvre un très étrange mélange entre un panda et un pingouin. c'est original, gros, poilu mais court sur pattes avec les pieds palmés. OU AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ c'est lui qui est venu à moi comme un grand. QU'EN PENSES-TU ? ◮ il craint du boudin, au moins les membres sont fantastiques pour rattraper un peu le niveau. :sifflotte: FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ j'suis une rebelle, je fais c'que je veux. MOT DE LA FIN ◮ il faut que je remercie une personne, qui se reconnaîtra, que j'harcèle en permanence par mp et qui m'a permis de prendre le scénario. tu es absolument fabuleuse. :13: :18: et je vous aimes tous aussi mes abricots.  i will always find you.  3510096238 également, je souhaites prévenir les malheureux qui vont lire ma fiche pour le langage peu châtié qu'ils trouveront, ce n'est pas réaliste un petit trafiquant de drogue, adolescent qui plus est, trop courtois. Rolling Eyes


Code:
<taken>josh dallas</taken> ◮ <pseudo>pryce "ayden" doe.</pseudo>

one more night © acid burn


Dernière édition par Pryce "Ayden" Doe le Lun 11 Mar - 22:30, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 18:25



△ ACIDE AMER BRÛLANT LE COEUR.



Ce printemps s'annonçait radieux, la nature commençait à s'éveiller, le chant des oiseaux embaumait l'air en une mélodie harmonieuse, les rares fleurs qui ornaient le jardin de la piteuse baraque fleurissait la rendant moins misérable et le vent, taquin, faisait frémir les arbres et caressait l'herbe. Pourtant, ce matin, alors que l'odeur des biscuits à la cannelle à peine sortie du four se rependaient dans la cuisine, des agents des services sociaux vinrent chercher le bambin de la maison Sullivan. Anthony Burgess a dit "La mort. L' horreur absolue de la non-existence. La mort ne fait partie d'aucun schéma. Elle entre, vous arrête au milieu d' une phrase: "Non, c' est fini" et claque la porte. " Cette petite famille de l'Illinois ne réchappaient pas à cette règle. Un malheureux accident celons les autorités du comté, une réelle tragédie d'après les habitants du quartier des défunts et le monde qui s'écroule sous les pieds d'un jeune nourrisson sans qu'il en ait conscience. C'était leur voisine, et à ses heures perdues baby-sitter, qui l'avait remis aux autorités, les joues inondés de larmes, chaudes, traîtresses. Quelques instants plus tard le marmot fut amené au centre le plus proche. « Qu'est-ce qui est pire, n'avoir plus aucune famille ou en avoir une qui agit comme si l'on n' existait pas ? » Avait murmuré le conducteur de la voiture à son voisin. La route défilait doucement sous ses yeux innocents, tout était comme au ralentit et sa position dans le véhicule était inconfortable. Il n'émettait pourtant aucun mouvement, sa léthargie se trouvant être, elle, bien trop agréable. Le paysage l'obnubilait. Pourtant, il ne pouvait ignorer la main fluette qui serrait la sienne, qui la tenait au creux de sa paume. Parfois, des murmures inaudibles provenait de sa position comme des sifflements, des plaintes silencieuses et, il pouvait parfois se le rappeler, une image fugace crée par la force de son imagination, nonobstant le temps qui c'était écoulé depuis, son coeur c'était serré. Cela ne faisait que quelque mois qu'il était venu au monde et pourtant, il se retrouvait déjà seul.

✣✣✣
Hystérie. Tu es en train de considérablement baisser les doses. Pourquoi ? Oh, simplement, car tu es un très bon garçon. Mensonge. Tu n'es pas raisonnable, tu ne l'as jamais été, et tu as uniquement ralentit ta consommation puisque quelque temps plus tôt tu as dû choisir entre manger et sombrer dans la coke. Ta nouvelle famille était encore plus hypocrite que l'ancienne pourtant la concurrence était difficile cette fois. Tu es partis, comme tu l'as souvent fait auparavant et personne n'est venue te chercher. Ça n'a pas d'importance, tu es toujours seul de toute manière. C'est tellement simple d'acquérir une arme de nos jours. Un type louche dans une ruelle qui l'est tout autant. Un jolie paquet de billets qui changent de mains et un pistolet qui suit le trajet inverse. Tu ne ferais jamais fait cependant. Tu as déjà tiré pourtant, un soir, avec des amis, dans un terrain vague. Tu te souviens du bruit sourd qui déchire les tympans. Du recule de l'objet qui avait faillit emmener avec lui ton épaule. Tu n'étais encore qu'un gamin. La douleur t'avait submergé mais, elle n'était pas que physique, cette douleur. Tu as depuis abandonné l'idée, c'était trop morbide, même pour toi. Tu es incapable de faire du mal à quelqu'un. Donc tu ne manges pas, tu préfères la coke. Jusqu'à ce que ton corps ne suit plus le rythme. Maintenant, tu dois vendre, tes produits d'une perversité méphistophélique. Tes os craques. Tu broies tes doigts entre tes mains. C'est de ta faute après tout, si tu avais un peu plus de courage tu serais allé dans l'obscurité de cette cavité malsaine et tu aurais acheté cet outil du diable. Une épicerie, cela aurait suffi et tu aurais eu de la nourriture. Après tout, tu n'as jamais eu d'âme, pourquoi avoir peur ? Pourtant, il t'est impensable d'user d'un tel degré de violence. Ta bouche est amère de dégoûts. Ta crane est douloureux. On est en train d'écarteler ton âme. Tu as si mal, depuis trop de temps. Tu es seul, tellement seul, toujours seul. Tu manges maintenant mais, au moins la coke te faisait oublier. La souffrance.
La lumière des lampadaires illuminait la ruelle sans qu'il n'ait besoin d'une lampe de torche, comme à plusieurs reprises par le passé, pour s'éclairait. Il avait arrêté de compter les journées, les heures se succédaient mollement, d'une pesante ressemblance et le temps était une variante que l'on apprenait à ne pas apprécier. Il se fatiguait très vite, et les jours s'écoulaient. Il se donnait aux mains de son propre destin, si seulement il en avait un. Le jeune homme avait pourtant toujours pensé que les gens l'écrivaient eux-mêmes, leurs actions déterminants leurs futurs. C'était pourtant tellement plus simple de baiser les bras. « Sois tu les prends, sois toi et ta bande d'attardé vous vous barrez, tu piges ? » Dit-il tout en présentant un petit sachet qui contenait des pastilles colorés aux yeux d'un groupe de garçons à peine plus âgés que lui. Vous n'avez pas besoin de savoir où Ayden a grandi, ce qu'il a fait de son existence, cela n'a aucune sorte d'importance. Depuis toujours son passé fut un grand point d'interrogation, une forme confuse qu'il avait appris à ne pas regarder en face. Il ne réfléchissait jamais, il se contentait de survivre, au détriment de la morale, du bon sens. Ayden n'avait pas peur de faire d'erreurs, c'était la seule chose qu'il réussissait à engendrer, ce qui le rendait encore plus impulsif que la grande majorité. « Putain tu rigoles, soixante-dix billets tes friandises ? Et puis quoi encore, tu veux que j'te baise les pieds en partant. Quarante c'est tout ce que je t'offre. » Fit le plus petit des adolescent tout en laissant échapper de sa bouche d'une manière particulièrement vulgaire un mollards. Ce dernier, dans sa chute, manqua de justesse d'atterrir sur les vieilles basket blanche de l'Orphelin, ce qui l'agaçant d'autant plus. «Bordel, tu sais quoi, si t'en veux tu te barre d'accord. J'ai pas le temps pour jouer au con avec toi et j'aim- » Le rugissement familier d'une voiture qui s'engageait dans la rue et s'approchait d'eux fit déguerpir la plupart des pré-délinquants présents. Reconnaissant le break bleu de prusse, pour avoir eu l'occasion de le côtoyer fréquemment, Ayden ne fit aucun mouvement, le regardant approcher les lèvres pincées. Sa bouche ne semblait plus qu'être un long trait lui donnant un air contrarié qui pourtant ne faisait même pas illusion avec la douceur de ses traits. « Ayden n'en as-tu pas assez de faire des bêtises ? » A la fenêtre conducteur du véhicule se trouvait une femme qui, tout en étant d'un âge certain, n'avait pas perdus le charme de sa jeunesse. Ils s'étaient rencontrés quelques mois plus tôt dans l'un de ces foyers de l'enfance. Par la suite, elle n'avait cessé de venir s'enquérir de sa santé ou son bien-être dès qu'elle savait où le trouver. « M'dame Morrigane, qu'est-ce qui vous emmène dans les parages ? Vous avez besoin de quelque chose en particulier ? » Dit-il insolent. Toutefois, la remarque ne semblait pas au goût de la respectable mère de famille qui, dans un regard particulièrement cinglant, lui fit comprendre qu'il devait lui montrer plus de respect sinon, fils ou pas, elle n'hésiterait pas à décentre du véhicule et le traîner de force dans la voiture s'il le fallait. « Tu ne voudrais pas faire quelque chose de constructif de ta vie ? » Finit-elle par dire tandis qu'il s’asseyait du côté passager. Un moment. Le temps qu'un frisson d'espoir fasse tressaillir ses muscles alors qu'elle venait de formuler une proposition silencieuse. Deux portes dont le contenu déciderait de son sort, se présentait à lui, survivre ou vivre.

✣✣✣
Un jeune adolescent aux cheveux miel, doux comme des caresses et des yeux couleur océan qui brillaient tel deux saphir dans la nuit. Très jeune déjà il avait un contact difficile avec les adultes mais, trop aisément, ses fines lèvres rosé pouvait laisser échapper ses pensées. Beaucoup trop intelligent pour son âge, toujours immergé dans un monde fantastique liée à son incommensurable collection de bandes dessinés, qu'il arrive à gagner dans après une partie de billes ou vole, il était étranger à tous ses entourages qui ne cessaient de muter de changer et rester pourtant perceptiblement les mêmes. À leurs mauvaises langues, à leurs désintérêts, à leurs doucereux mépris. Il plonge avec les autres, un à un, dans l'abîme insignifiant qu'est sa vie. Il ne donne plus de sens à celle-ci, il ne cherche plus de réponse, il se contente juste de survivre. You only live once. Et lui il regarde la descente aux enfers de cette génération désenchanté devant laquelle il se sent impuissant, celle dont il fait partie. Ayden est étranger à tout ce qui est de l'art. Il ne se définissait pas travers le précieux, l'humain, le sacré, au contraire, vit à travers l'interdit. C'était un adolescent étrange, il en convient. Pas encore toxicomanes, pourtant pas aussi ingénue qu'il peut parfois le laisser paraître, il fait ce qui lui semble juste pour survivre. Il adore, à toutes les occasions, porter l'attention sur lui. Mais maintenant, il y avait Guenièvre. Elle était comme une poupée de porcelaine, délicate, élégante et parfaite. La peau pâle, les yeux clairs comme de l'eau de pluie après un orage et les cheveux d'une obscurité saisissante qui contrastait singulièrement avec son aura délicat. Son corps enfermé dans une robe corset immaculé la rendait encore plus angélique. Mais, ne vous y fiez pas. Derrière ce sourire plein de complaisance se cachait bien plus. Le jour où ses yeux se posèrent sur elle pour la première fois Ayden réussi à voir les minuscules fissures qui recouvraient sa peau lisse et sans défaut. Ces crevasses qu'elle continuait à vouloir cacher et pourtant qu'il voyait très distinctement. Parfois il pouvait même voir à travers elle. Ayden arrivait à sentir son âme appeler la sienne. Tout comme la sienne appelait son âme. Les deux jeunes gens étaient amarrés à une date qu'ils ne pouvaient oublier. Tous les deux enfants d'une même femme, n'ayant cependant pas le même sang. La coïncidence d'une vie. Et pour lui, jeune homme incapable de s'adapter qu'il était, elle avait toujours été sa lumière. Son tout. Aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir, Guenièvre avait tenu le rôle de sa meilleure amie, sans qu'il ne lui dise. Pendant longtemps la seule qui soit réelle. Et l'Américain c'était accroché à elle de toutes ses forces, désespéré, sans pourtant jamais avoir réussi à lui montrer combien elle était importante à ses yeux. Ils avaient grandi côtes à côtes, cultivant leurs différences, les rendant même plus fort. Indivisible. Tandis qu'il pensait que leur idylle serait éternel
Ce dernier avait seulement seize ans lorsqu'il réussit à donner un nom à son besoin constant de Guenièvre. Amour. C'était un mot qui avait remplis sa bouche d'une dévorante onctuosité, risquant de l'étouffer, et qui avait fait sursauter son coeur en quelques battements chancelants. Il avait lu quelques romans sur ce thème. Tellement qu'il avait toujours pensé qu'il aurait pu le reconnaître avant même que celui-ci ne passe le bas de sa porte pour prendre son corps d'assaut. Pourtant, personne ne sait comment décrire vraiment ce sentiment. Tout n'est pas rose, sortie d'un conte de fée, entouré de coeur fait de paillettes. Ça fait mal. Ça fait peur. Ayden l'aimait parce que son âme avait toujours appelé la sienne. Il aurait voulu pouvoir la tenir près de lui, sentir son parfum floral contre ses vêtements, fondre son visage dans sa dense chevelure. Il l'aimait plus qu'il ne s'était jamais aimé lui-même et c'était pour cette raison qu'il avait emprisonné au plus profond de son être torturé l'idée d'un tel sentiment. Sullivan aimait aussi sa nouvelle famille... malgré lui parfois. Et il savait qu'un seul faux pas de sa part aurait pût tout gâcher, ce qu'il ne souhaitait pas. Alors, ce jour-là il freina ses sentiments au fond de son coeur. Et son amour secret fut enterré au centre d'un océan de silence.




Apathie. Ces moments dans lesquels tu reçois seulement ta voix intérieure, celle qui te pousse à ne pas t'activer, celle-là qui cependant, contraste avec ta volonté d'action morale. La morale. Qu'est-ce qu'est la morale durant ces périodes ? Rien. Rien était sa réponse préférée. Et c'était ce qu'il avait bien choisi de faire aujourd'hui. Le cuir de son blouson, uni à l'argent qui ressortait sur l'obscurité de la couleur accolée, détachait sur l'immaculée de sa chemise. Le long mois de septembre allait bientôt disparaître comme ces prédécesseurs l'avait fait avant lui et il semblait enclins à laisser aux étudiants du Walter Payton High School l'habituel brise d'automne qui procuraient au moindre espace de peau découverte un ruisseau de frissons. Voilà, le climat était l'une des rares choses qui ne l'importunaient pas. Après, presque dix-sept années d'existences, il s'était finalement habitué aux températures instables de la région et aux crépitements fréquents de la pluie qui rafraîchissaient l'air. Cet après-midi, peu d'heures avant le coucher du soleil, alors que le gardien n'empêchait pas encore aux étudiants de rentrer ou sortir des murs de l'établissement, Ayden, debout et appuyé de son épaule à la porte d'entrée, observait le ciel orangé, parsemé d'autant de cirrus qu'ils en troublaient la couleur. L'astre solaire était invisible, caché entre les branches des arbres qui occupaient la plus grande partie du parc de l'école mais le rouge poudreux de son couché occupait l'essentiel du spectacle naturel. Peu était les étudiants qui étaient restés dehors, à cette heure, pour jouir jusqu'au dernier rayon bienfaiteur et nombreux étaient ceux qui continuaient à lui passer à côté pour entrer dans l'école et peut-être aller se détendre à la bibliothèque, pour les plus chanceux ou suivre le dernier cours de chimie, comme lui. D'un coup de reins, Ayden se hissa sur ses jambes, droit et en descendant les marches qui lui faisaient face, s'approcha de la fontaine qui occupait le centre de la cour. Il passa une main sur la structure face à lui et suivi les lignes d'une des statues qui la surplombait. Elle était froide. Il s'éclaircit la voix que la brise avait fait sécher, humidifia ses lèvres et se mit à examiner les alentours comme pour apercevoir quelqu'un de familier. La journée avait été bien trop calme à son goût. Il se regarda les mains et commença à jouer avec la bague d'argent qu'il portait au pouce, comme s'il venait à peine de se rappeler son existence. Il le faisait toujours. C'était presque devenu un vice. « A-Ayden S-Su-Sullivan, C'est bi-bientôt- » Son visage glissa lentement vers la porte principale. « Kenny, c'est toujours un plaisir de te voir » Soufflât-il, mauvais. « Je remarque que ton bégaiement s'améliore nettement. Tu arrives en-en-enfin à prononcer mon nom de famille avant que la cloche du matin ne sonne. » Le jeune américain se fit bousculer par une série de quatre étudiants alors qu'il levait vers Ayden un doigt bien choisis de son anatomie. Quel bon garçon ce Kenny, pensa le brun. Pas très grand, mince, les joues roses et tellement myope qu'il fleurerait avec la cécité, c'était le martyre idéal. Sa valeur était d'autant plus grande qu'avant qu'il puisse articuler chaque syllabe d'une insulte, vous aviez le temps de vous moquer de lui encore une bonne dizaine de fois. Aujourd'hui Ayden ne pût entendre qu'un « v-va t'faire, c-c-connard ! » amorti par les quinze centimètres de bois de la porte qui se ferma derrière lui. « Alors, mec, on t'a cherché durant toute la pause... » L'adolescent demanda une cigarette au garçon à sa droite, ignorant intentionnellement ce que les autres racontaient. « Ce n'est pas ce qui m'a semblé Kyle, lorsque je t'ai vu en train d'essayer de manger le visage de la petite nouvelle. » Les deux adolescent se jetèrent un regard complice avant que le prénommé Kyle ne s'esclaffe en un rire sincère. Il n'y avait qu'Ayden pour pouvoir lui parler ainsi, après tout, ils se connaissaient depuis toujours. Le frère qu'il n'avait jamais eu. Le plus jeune prit une grande inspiration sur sa clope. Ces papilles gustatives émettaient un long gémissement de joie et se laissaient glisser en un long orgasme qui atteint le précipice avec les ultimes notes du précieux objet. Il faut bien jouir de chaque particule de goudron qui finit dans nos poumons, non ? Un nuage de fumée translucide enveloppait maintenant le groupe. « C'est bientôt l'heure du cour de biologie. » Fit-il remarquer. « Cela dérange l'un d'entre vous d'enfreindre le règlement ? » Question rhétorique, il connaissait déjà la réponse naturellement.

✣✣✣

« J'te conseille de te calmer, Blanche Neige. » Lança un garçon plus âgé qu'eux d'au moins trois ans. L'alcool ayant déjà bien entamé ses facultés cognitives et ses inhibitions, Aydan lança un regard septique au groupe et éclata d'un rire gras. « Vraiment ? Sinon quoi ? Simplet va aller se plaindre chez Grincheux ? » C'était la remarque de trop. Le jeune homme de haute stature se rua vers l'adolescent et lui asséna un coup de poing violent en plein dans la mâchoire. Qui aurait pu penser que cette soirée aller finir ainsi ? Quelques heures plus tôt seulement, la jolie troupe dansait, inoffensive, sur la piste. Comme à son habitude Ayden avait convaincu, sans trop de mal il fallait tout de même l'avouer, ses camarades de passer une soirée agréable. Après tout, c'était lundi et quelle meilleure manière de commencer la semaine qu'avec un peu d'alcool et des filles ? Pourtant, les ennuis ne traînaient jamais loin de l'américain. Il avait surtout des bien piètres manières pour s'exprimer auprès des autochtones européen ou alors une malchance qui n'avait pas d'égale.
Les jeunes présents dans la pièce c'étaient amassés autour du couple qui se battait. Apparemment les Romains n'ont jamais vu aussi juste que lorsqu'ils ont construit le Colisée. La violence, l'odeur âpre et acide du sang et de la sueur, ça plaît beaucoup à l'espèce humaine. Chaque groupe restait en retrait sans oublier néanmoins de surveiller leur australopithèque sur-le-champ de bataille. Un sourire satisfait tordait le visage de l'un d'eux lorsque Ayden enfonça son genou dans le ventre de son adversaire, le faisant tomber à la renverse. Celui-ci ne durant pas longtemps puisque le jeune homme se reprit très vite (trop vite ?) et bondis pour se jeter sur l'étudiant. C'était pour mieux abattre son poing contre la tempe du reporter, qui une nouvelle fois n'arriva pas à l'éviter et fut frappé de pleins fouets par le membre lourd. « Ne me dis pas que t'a déjà ton compte, tu ne vaux pas mieux qu'une gonzesse. » Étonné par ce soudain geste, Rhett resta penché vers l'arrière, en retrait, tout en scrutant minutieusement l'individu qui lui fait toujours face. De la sueur perlait le long de son front blanc et il se léchait inlassablement les lèvres, le regard fou. « A ce propos, peut-être que j'pourrais prendre la tienne. » Fit-il tout en indiquant de la tête une jeune fille à la longue chevelure corbeau qui regardait la danse dangereuse des adolescents sont visage décomposé par l'anxiété. « Ça devrait lui plaire d'avoir un vrai homme à ta salope. » Lentement il repliait le membre sur lui-même provoquant un craquement sec alors qu'un hoquet de douleur échappe de la bouche de l'idiot. Par contre, la tête de Rhett, sous l'élancement, commençait à devenir lourde et le temps ne l'aidait pas se sentir mieux. Alors qu'il allait relâcher l'homme sous son emprise, sa colère calmée et fatigué par ce jeu malsain, on le frappait dans le genou qui le fit basculer en arrière, manquant de tombant de pleins fouets contre le sol froid. Un coup, puis un autre, un pied frôla une oreille tandis qu'un nouveau poing s'abattait sur une tempe. Son compagnon de jeu ne semblait pas en meilleure forme, apparemment, son nez était cassé. Les mouvements fluides des opposants rendaient le combat particulièrement ardu à suivre, surtout pour les amis du plus jeune qui, tout en se bousculant entre-eux, ne savaient s'ils devaient intervenir ou non. Ayden se ruât à son tour sur son adversaire et passa son bras sur le côté pour toucher son épaule. Contrairement à ce qu'il escomptait, celui-ci ne perdit pas connaissance. Mais il était tombé à genou. « Tu vas me payer ça, enfoiré !» Une douleur lancinante parcourait l'espace supérieur du crâne de l'orphelin et un liquide pourpre commençait déjà à brouillé sa vue. Le plus sage aurait été, sans l'ombre d'un doute de prendre Guenièvre par la main, cette merveilleuse, douce et délicate main qui ne demandait qu'un peu d'attention et de partir. Mais sous le claquement de l'insulte, Ayden n'était alors qu'une boule de nerfs prête à implosé aux moindres frottements. De la paume il fit reculer subtilement sa ravissante nymphe derrière lui, la dominant de tout son long et ne lui offrit que la vue de son dos tendu sous la douleur. « Petite leçon qui devrait t'être utile dans le futur, abruti. On ne provoque pas quelqu'un de plus fort que sois et on ne manque pas de respect à une femme. » D'un geste vif il se saisit du bras du plus âgé, le tordant vers l'arrière d'un mouvement brusque, sans ciller et ajouta. « Particulièrement quand il s'agit d'une personne que j'apprécie. » Le sourire qu'il lui adressa à ce moment-la lui retourna l'estomac, lui faisant monter la bile à la gorge et un cran d'arrêt apparu soudainement dans sa main droite. Un brouhaha incompréhensible prit alors la pièce à la gorge. « Ayden » Cria une voix féminine trop près à son goût. « Fait attention ! » Le jeune homme évita de justesse la lame aiguisé qui frôla son blouson en cuir. Certains se ruaient vers la sortie, tandis que d'autres venaient en aide à leurs amis. Un assaillant fut jeté contre un mur, le front en sang, tandis que deux autres réussirent à arracher un tuyau de canalisations et commencèrent à l'utiliser pour frapper leurs victime. A l'improviste, une voix immense et caverneuse domina toute la pièce. « Quelqu'un a appelé les flics ! Cassez-vous ! » Ayden fit un effort monstre pour se redresser. Sa jambe n'était peut-être pas cassée mais, sa cuisse commençait à prendre des teintes dangereusement violine et son volume avait pratiquement doublé. Impossible de prendre la fuite dans ces conditions. « Appuie toi sur moi, je vais te sortir d'ici. » Le haut de ses cuisses le pliais au martyr tandis qu'il fléchait les genoux pour se retourner. De hautes instances ne semblèrent pas touché par sa douleur puisque, à peine eût-il fini la manoeuvre que le bas de son corps lâcha sous la tension. Heureusement un bras gracile se faufila dans le bas de son dos pour le soutenir. Directive, la voix s'éleva dans les airs une seconde fois. « Ne te gêne pas, je suis plus solide que j'en ai l'air. » Cette remarque arracha un sourire au jeune homme alors qu'il jetait un coup d'oeil vers la porte d'entrée, espérant qu'aucun policier ne rapplique pour le moment. Guenièvre, la jeune fille de la femme qui l'avait accueillit dans son foyer, il y avait de cela deux ans maintenant, l'aidait précautionneusement à se diriger vers sa voiture qui se trouvait dans une ruelle accolé à la rue principale. Arrivé alors qu'il disparaissait de l'établissement scolaire elle avait finalement décidé de suivre le joyeux groupe dans leur expédition clandestine faisant fi des réprobations de ses amis voulant être certaine que le nouveau venu n'allait pas faire une nouvelle fois preuve de témérité. Elle avait clairement eu raison, décidément, il ne changerait jamais. Debout au milieu de la route désert, leur corps pressé l'un contre l'autre, Ayden la remercia intérieurement de s'être élevé contre l'avis des autres et les avoir suivis. Il tut cependant cette pensée, hors de question qu'elle le sache. « Tu n'aurais pas dû venir, Guini. » Soufflât-il étrangement doucement, comme s'il souhaitait n'être entendu par personne d'autre. « Tu vas prendre du retards dans tes cours de biologie, c'est intolérable pour toi... » Le rire cristallin de la demoiselle s'éleva dans les air en une harmonieuse mélodie alors qu'ils approchaient d'un petit véhicule. « C'est ainsi que tu remercies la 'jeune personne que tu apprécies' et qui vient de te sauver la vie. » Répondit-elle simplement, en un souffle avant d'ajouter malicieusement. « Aurais-je dû te laisser là-bas pour te regarder ramper vers l'extérieur ? » La pluie battait fort contre le front de l'homme étendu sur le sol. Les lourdes cordes d'eau le réprimander pour sa conduite dès plus déplacé alors qu'un nouveau gémissement traversa ses lèvres rosâtre. La douleur était cinglante. Son front, ouvert à vif, le brûlait atrocement malgré la traînée fraîche qui glissait le long de ses formes sculptural, nettoyant dans son passage la plaie du sang qui s'épanchait. Les gouttes perlaient mutines et lourdes contres les corps présents et offerts. Il était si rare pour elles de trouver par ce temps des individus qui voulaient encore jouer avec elles et ses lubies glaciales. Le vent aussi, jaloux de ne pas avoir été invité à la fête, commençait à les rejoindre en souffle discret. « Le sarcasme ne te sied pas Guini. » Soufflât-il entre deux gémissements avant que son regard ne se glisse vers la droite, une anatomie précise de l'adolescente mise en avant. « Au moins la vue n'est pas désagréable à défaut d'obtenir un peu sympathie. » Intrigué, Guenièvre suivi l'axe que ses iris fixaient pour remarquer que c'était son décolleté. Dépité, elle hésita un instant, peut-être devait-elle le lâcher et le laisser là, il ne méritait pas mieux. Heureusement, il avait ce sourire qui faisait tout oublier, le voyou. « Ton comportement est déplorable Ayden » Comme toujours, il ignora sa remarque. Leurs doigts se mêlèrent étroitement alors qu'il permettait à son coeur de retrouver sa cadence normal, délicieusement rêveur. Un dernier coup d'oeil à sa droite; une chevelure brune qui flamboyait comme la terre au soleil, une peau si laiteuse qu'elle en paraissait transparente et un regard émeraude où en ruisselait la mélancolie. Guenièvre était vraiment mignonne en réalité, il ne l'avait jamais remarqué jusqu'à aujourd'hui.




Ayden l'avait pour la première fois vu aussi belle quelques jours plus tard, lors du bal de fin d'étude qu'organisait le lycée chaque année. Guenièvre, tout à fait consciente des répercutions que leurs anciennes discutions avaient engendrés, savait pertinemment que son aîné participerait à cette soirée. Même s'il pensait toujours que ce n'était qu'une immense mascarade. Mais il ne pouvait pas se permettre de laisser sa jeune soeur seule avec ce démon qui lui servait de compagnon, peut-importait les risques que cela comportait. Dans la lettre de Jaques, versé 3, il est dit: « Car là où règnent jalousie et esprit de rivalité, il y a aussi le désordre et toute espèce de mal. » Cela lui paraissait parfois difficile de l'admettre mais, plus le temps passait et plus Ayden se voyait contraint de cohabiter avec ce monstre tout vêtu de vert. Le péché, tapis dans l'ombre, qui s'infiltrait dans ses veines comme la plus malsaines des drogues. La jalousie. Cette année là, Guenièvre était plus éblouissante que jamais, elle avait relevé ses cheveux en laissant quelques boucles brunes s'échapper et opté pour une robe de velours noir dont le décolleté dévoilait le creux de ses reins, révélant l'éclat de sa peau cuivrée. Sa paire d'escarpins argentés s'accordaient parfaitement avec le collier d'or blanc dont pendait un diamant solitaire, certainement offert par Wren pour l'occasion. Quant à Ayden, il avait invité une dénommée Gween, qu'il avait sommairement rencontré lors d'une fête où certains camarades de sa cadette c'était eux-mêmes invités. Vous en conviendrez il faisait uniquement se servir pour pouvoir pénétrer dans la salle de bal, mais, il avait préféré ne pas l'éclairer plus que nécessaire sur ce point. Lorsqu'ils descendirent le grand escalier en pierre, le temps lui-même sembla s'être arrêté. Tous se retournèrent pour admirer le merveilleux couple qu'ils formaient. Le cavalier riait tout en glissant quelques murmures à l'oreille de sa partenaire. Physiquement tous les opposés, de la pointe des cheveux obscure pour l'un et clair pour l'autre, au saphir et émeraude de leur yeux. Pourtant, entre eux, régnait une bien belle étrange harmonie. Wren était un peu plus grand que Guenièvre et se tenait fièrement à ses côtés. Tandis que cette dernière, plus en retrait, balaya la salle du regard. Lorsqu'elle aperçut Ayden, qui s'apprêtait à filer en douce afin d'échapper à ce qui allait être la soirée la plus ennuyeuse de sa vie. Depuis qu'il avait essayé de l'embrasser, quelque mois plus tard, tout était devenu étrangement tendu entre-eux. Son regard resta un instant rivé au sien, puis elle lui sourit. « Tu es resplendissante ce soir. » La complimenta-t-il alors que son index caressait son avant bras. Ses prunelles brillèrent sous l'emploi de l'adjectif alors que ses joues prenaient une teinte dangereusement coloré. « Tu n'es pas trop mal non plus. » Sourit-elle obligeamment, touché plus que nécessaire par le compliment. « C'est étonnant vu la robe que tu portes. Vraiment très rétro, il faut se l'avouer. » L'éclat de ses petites dents blanches parvint jusqu'à elle tandis qu'il s'éloignait. L'entrée de la salle était illuminée de deux halos et un tapis rouge avait été déroulé afin d'accueillir les importantes personnalités invitées. Tout ce faste ressemblait trait pour trait à Shelby, délégué des élèves ascendant petite peste superficiel et chargé de la décoration de la plupart des évènements de la promotion 1994. Ayden restait quelques secondes sans réaction, ce qui laissa le temps à sa cavalière de l'informer que la première danse allait débuter dans peu de temps et qu'elle aurait apprécié qu'ils y participent. Et c'est ce qu'ils firent. En soit, la jeune fille n'était ni repoussante, ni de mauvaises compagnies, tout le contraire. Le jeune adolescent avait seulement envie de passer la soirée avec une autre personne qui, dans les bras d'un autre homme, lui semblait à des années lumières. Il ne pouvait s'empêcher d'y repenser, ainsi il ne se rendit pas immédiatement compte que la danse venait de prendre fin. Gween l'emmena près de la fontaine de champagne et lui offrit une coupe. Toute cette soirée était aux antipodes d'une relation normal, pensât-il en souriant. Ayden fut tout de même surpris en retrouvant son Wren en pleine conversation avec Shelby, si nous pouvons appeler le fait de couvrir une personne de compliments tout en lorgnant ses jambes dénudés une conversation. Faussement navré, l'Américain tenta de s'esquiver auprès de sa compagne. « Pardonne-moi, je pense que j'ai besoin d'un peu d'air. Tous ces spots lumineux me donnent la nausée. ». Elle acquiesça en signe de compréhension et lui proposa alors de me raccompagner, offre qu'il déclina poliment. « Ne te dérange pas pour moi. Profite plutôt de la soirée qui t'aie offerte et jolie comme tu es, un autre garçon n'hésitera pas à t'inviter à danser dès que j'aurais disparu. » Sa remarque, quoi que tout à fait innocente, n'en fut pas moi véridique puisque dès qu'il disparut derrière les battant de la porte en fer arrière plusieurs jeunes hommes invitèrent la jeune femme. Désireux de mettre fin à la soirée, il avait à peine fait deux pas dans le jardin qu'il vit la silhouette d'une personne familière. Par chance de hautes instances semblèrent fatiguées des plaintes incessantes du jeune homme puisque qu'elle se trouvait seule. Son bras fut saisi et son sang se glaça, craignant de se retourner et faire face à son cavalier. « Je vois que tu as réussi à t'extirper saine et sauve des griffes de l'autre abruti. » Dit Ayden tout en plantant ses prunelles azurés dans celle de la jeune femme. Il ne cessait de ce tester mutuellement, en permanence. Celle-ci se détendit instantanément à cette remarque tout en affichant un sourire pincé, légèrement boudeuse. « Ne sois pas si désobligeant Ayden. Penses-tu réellement que tu sois mieux que lui... » Murmura-t-elle en lui donnant un coup de poing dans l'épaule. Ils firent quelques pas dans l'herbe humide, appréciant l'air vivifiant de la nuit. C'était leur élément. Le soir ils se sentaient plus libre, plus enclins à être qui ils étaient vraiment. A être ensemble. « Absolument, tu en doutes toi ? » Dit l'adolescent tout bombants le torse confusément la porte qu'il avait passé quelques minutes plus tôt à peine. « C'est vraiment un bonnet, mise à part son physique, il n'a rien pour lui. » Ajouta-t-il tout en tordant entre ses doigts une brindille qu'il venait de ramasser. L'astre lunaire berçait le couple de sa bienveillante lumière, l'accompagnant dans ses allés et venues sur la pelouse de l'étroit jardin. « Tu es vraiment impossible. Il suffirait que tu prennes un peu de temps pour apprendre à connaître les autres. Tu sais, te socialiser... » Répondit-elle, l'air badin voir railleur. Parfois, la jolie Britannique donnait l'impression de connaître les deux frères plus qu'elle-même. Après tout, dans un sens, elle appartenait à sa manière à chacun d'eux. Suffisait juste de savoir lequel des deux la rendait la plus heureuse. « Tient, pourquoi es-tu sortie ? Ta greluche ne t’intéressais plus ? » Sa phrase se perdit dans son souffle alors qu'un silence pesant s'abattit sur le jeune couple. « Et c'est toi qui parle de sociabilité. » C'était très difficile de parler de leur sentiment, ça l'avait toujours été. Même si parfois, c'était inutile, ils pouvaient lire l'un dans l'autre avec une aisance cuisante. « Et si nous allions faire un tour ? » Lui proposa-t-il finalement. Elle acceptait un peu mal à l'aise pourtant de laisser son cavalier seul, même si avant de sortir elle l'avait vu en charmante compagnie. Ayden l'emmena dans le parc qui entourait le somptueux domaine du lycée. Les arbres baignant dans le halo de la lune prenaient des reflets nacrés et les caresses du vent emplissaient l'air d'un voile invisible et mystérieux. Ils marchaient silencieusement côte à côte, appréciant la beauté nocturne du parc. Il lui prit la main, ce qui la fit frémir. A leur arrivé, ils furent surpris de voir la magie qui animait cette clairière la nuit. Le rocher plat sur lequel elle s'étendait avec ses amies pour bronzer pendant la belle saison était noyée par les eaux sombres du lagon. Tout se mouvait avec lenteur et délicatesse. Guenièvre s'assit au bout du ponton de bois et enlevai ses chaussures pour toucher l'eau. Elle était agréable, à peine fraîche. « Veux-tu te baigner ? » Lui demanda-t-il soudainement. Son amie rit à cette demande mais, se tut lorsqu'elle vit qu'il était sérieux. « Je ne pense pas que cela soit ni le moment, ni l'endroit approprié pour une baignade. » Lui fit-elle comprendre gentiment. « Que penserons les autres lorsque nous rentrerons ? Et ma maman, que dira-t-elle, si- » Guenièvre fut coupé dans sa tirade par le bruit caractéristique d'un corps qui tombe à l'eau, ou plonge dans ce cas présent. Médusé par son geste, elle s'inquiétait de ne pas le voir refaire surface. Enfin il remonta en affichant un sourire radieux. « Tu rates vraiment quelque chose ma chère, elle est délicieuse. » Fit-il un sourire encadrant son sourire angélique alors qu'il lui tendit la main pour qu'elle l'aide à remonter. Mais au dernier moment il l'attira contre lui, ce qui le fit basculer et tomber à l'eau à son tour. « Tu es fou ! » Criât-elle mécontent face à ses enfantillages. « J'aurai pu me noyer ! » Ce qui était absolument faux, elle était tout comme lui une excellente nageuse et connaissait ce lac par coeur. « Que vas-t-on faire maintenant ? Ma robe est fichue ! Ceci n'est absolument pas une situation convenable... » Son ton dramatique fit esclaffer l'américain près d'elle qui, en quelque brasse, s'approcha d'elle le regard éperdument doux. « Bordel Guenièvre, tu es toujours fidèle à toi-même. Tu sais mieux que personne, combien l’état de ta robe peut te laisser parfaitement indifférente. » Dit Ayden ses prunelles plongés dans celle de sa fausse soeur. Leurs corps flottait difficilement à la surface de l'eau, dû au poids de leurs habits imbibés d'eau et la fameuse tenue féminin de la jeune fille s'éparpillait autour de sa taille fluette comme une auréole, dévoilant ses longues jambes bronzés à l'éclat de la lune argenté dans l'eau limpide. « Mais, si tu le souhaites tu peux l'ôter, pour éviter de l'abîmer davantage. » Avait-il soufflé, presque solennellement, le visage inexpressif alors que son coeur battait à rompre dans sa poitrine. Ils pouvaient sentir le souffle de l'autre sur leur peau tandis que les clapotis de l'eau qui s'écrasait contre leurs membres tièdes était la seule mélodie qui les enveloppaient. « Ou préférerais-tu que je le fasse moi-même. » Proche, très proche, peu-être même trop. Ayden sentait son être s'éveiller auprès de celui de la demoiselle. Longtemps auparavant il avait compris que ce qu'il ressentait allait bien au-delà de la simple complicité. Mais jamais encore une telle intimité ne s'était fait ressentir dans le couple. Jamais avaient-ils seulement pensé en être un. Ayden approchait son visage tout proche du sien. Il sentait l'odeur mentholé de sa peau cuivré et il ferma les yeux tandis que ses mains se glissèrent sur ses hanches, la collant à son corps d'adolescent. Guenièvre, les bras autour de son cou, le regardait s'approcher doucement d'elle. Jusqu'à ce que leurs lèvres finirent par se toucher. Sa bouche s'écrasait sur la sienne avec avidité. Ce fut un baiser infiniment lent et doux. Quand le garçon relâchât les lèvres de sa compagne, les siennes s'étirèrent dans un nouveau sourire. « Je te propose une course. » Annonça cette dernière, à sa grande surprise tout en se mordant la lèvre. Elle fit quelque brasse pour s'éloigner de lui. « Si tu me bats, j'enlève ma robe mais, par contre, si c'est moi qui gagne, tu devras retourner dans la salle de bal dans l'état dans lequel tu te trouves. » Le défiât-elle, taquine. Ayden fronça les sourcils face à la proposition, la rejoignant près du ponton, qui semblait être selon ses règles le départ de la course. « Tu n'es pas sérieuse ? » Demanda-t-il toujours bouleversé par leur échange. « Serais-tu enfin en train de comprendre ce que signifie être jeune ? Prête à payer ton dû si tu perds ? » La jeune Britannique se contenta de hausser négligemment les épaules tout en affirmant qu'il avait uniquement peur de perdre et qu'il retardait le jeu parce qu'il savait qu'il ne faisait pas le poids face à ses performances. Puis, voyant que cette tactique ne fonctionnait guère avec lui elle ajouta: « Cesse donc de parler et faire le beau, prépare toi pour la course.. » En place, Guenièvre donnait le départ et lorsqu'il partait, elle se retournait et escaladait le ponton à toute vitesse. Hâtivement, en un geste habile, elle récupéra ses escarpins et s'enfuit en courant. Arrivé à la hauteur de la maison, encore haletante, elle en fis le tour et gravi la palissade qui accédait à la fenêtre de sa chambre. Comme à son habitude. Elle s'introduisit silencieusement dans la pièce puis se dirigeait vers la salle de bain pour entourer ses cheveux ruisselants d'une serviette. Quand elle sortait de la pièce elle le trouva adossé au mur face au miroir, il la regardait un sourire légèrement pincé. Il y avait une chose en elle qui l'ensorcelait et rien ne semblait pouvoir rompre ce charme. Alors comment Ayden pouvait-il lui en vouloir ? Guenièvre fut cependant stupéfaite de voir avec quelle désinvolture il prenait les évènements. Il était encore trempé mais, il ne paraissait guère s'en soucier. Tout comme elle. Leurs êtres semblaient engorgé d'eau et coulait le long de leurs membres, s'écrasant sur le plancher de bois rare. La situation était quelque peu embarrassante et elle sentait ses joues prendre la couleur de la serviette dans ses cheveux. Ils voulaient qu'il n'y ait aucune ambiguïté dans leur relation, trouvant malsain de se trahir même uniquement en pensé. Pourtant, c'était une tâche bien difficile à accomplir. « Je ne l’aurai jamais pensé Guenièvre mais, tu es folle. Finalement je dois me rendre à l'évidence, je le suis certainement moi aussi. »

✣✣✣
Sans prévenir, ses lèvres s'abattirent sur celles rosé de la jeune femme. Elle aurait dû vouloir protester, le repousser mais, il n'en était rien. A la place, ses mains agiles se posèrent sur son torse si parfaitement musclé et elle défaillit. Toutes ses volontés l'avaient quitté. Son corps bascula et elle comprit que Ayden venait de l'allonger sur le lit. Il prit son visage entre ses mains, sa langue caressant ses lèvres dans une demande qu'elle ne pouvait évidemment pas refuser... Leurs bouches s'enlaçaient délicieusement tandis que ses doigts formaient des arabesques imaginaires le long de son torse. Lorsque le baiser fut rompu, par manque de souffle, elle plongeait ses yeux dans les siens. Elle ne put s'empêcher de remarquer cette lueur dans son regard vert-bleuté, une lueur... sauvage ? Les lèvres masculine plongeaient à nouveau sur les siennes, ne laissant pas le temps à son Aphrodite de protester... Sa bouche se fit plus aimante, plus douce, mais surtout insatiable. Alors qu'elle perdait pieds peu à peu, Guenièvre sentait la douce caresse de ses mains sur sa peau. Ayden avait relevé sa robe et caressait tendrement ses hanches du bout des doigts. Des frissons lui traversaient l'échine à chaque geste. La tentation fut bien trop grande, elle glissait lentement ses bras autour de son cou et, pour la première fois, enfoui ses mains dans ses cheveux blonds vénitiens. Elle les caressait doucement, enroulant quelques mèches à mes indexes. « Guiny, j'ai l'impression que je pourrais passer le reste de mes jours dans tes bras à t'embrasser. » Fit l'orphelin tout contre sa peau alors que son souffle se perdait dans sa gorge. « Ne te gène pas pour moi... » Lui répondit-elle moulant son corps au sien. Peut-être que je brûlerai dans les flammes de l'Enfer pour ça, pensa Ayden. tandis que ses mains remontaient doucement sur son corps. Frôlant son soutien-gorge, elles glissèrent derrière son dos pour le détacher. Il embrassa la commissure de ses lèvres alors que Guinièvre plongeait sa tête dans le creux de son cou, ses mains agrippant son dos, et respirai son odeur à plein poumon, la gravant dans son esprit en même temps que ce moment idyllique. Un éventail de sensation tourbillonnait en eux quand soudain la félicité les frappa de pleins fouets. Ils se sentaient heureux et anxieux à la fois. La culpabilité prenait petit à petit possession d'eux sans pourtant qu'ils éprouvent le moindre remord.

✣✣✣
Les traits délicats de son visage dévoilaient une beauté simple et naturelle, sans la moindre ligne artificielle et marquée, si ce n'est une trace de mascara sur les cils sombres et incurvée. Ayden ne savait pas comment il avait pu passer à coter d'autant de charme. Oh, comme n'importe quel homme, il avait remarqué que la jeune femme avait un corps des plus exquis. Mais au-delà cela, de ces courbes fluettes et tentatrices, ses traits épurée et subtils, se dégageaient, en outre sa forte personnalité dont il avait déjà eu le loisir de goûter, de la tendresse. Dans la moiteur de la chambre il laissa ses lèvres glisser sur son épaule en une caresse atone. Les longues boucles obscures, éparpillé telle une cascade de nuits sur un dos de porcelaine, chatouillèrent le bout de son nez. Sa main se porta avec une lenteur délibérée sur chaque détail de son corps comme pour en savourer plus longtemps les indicibles délicatesses qu'il renfermait. L'onde vibrante de la passion les avaient submergés quelques minutes plus tôt les laissant dériver, heureux et léger.


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Dernière édition par Pryce "Ayden" Doe le Dim 10 Mar - 16:59, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 18:25


△ i lost my heart i lost my mind without you.



« Je sors une petite heure, ne m’attends pas pour dîner. » Les intonations masculines raisonnèrent dans le couloir alors qu’un homme de haute stature sortait faussement nonchalamment d’un bureau. Elles vinrent jusqu’aux oreilles de sa petite-amie, confortablement assise dans l’un des fauteuils capitonnés qui ornaient la pièce principale du modeste appartement, le salon. Depuis quelque temps la vie d’Ayden tendait à la félicité, perdue dans la douceur de l’empyrée. Pourtant il leur avait fallu beaucoup de temps pour réussir à assumer la réciprocité de leurs sentiments. Après l’onctueuse nuit qu’ils avaient passée, le soir même du bal de fin d’année de la jeune femme, des mois étaient passés sans qu’ils puissent, ni l’un ni l’autre, se regarder en face. Ils avaient peur de tout perdre, de s’aheurter à un mur. Tout s’était déroulé de manière tellement rapide qu’ils pensaient naïvement qu’il s’agissait uniquement d'une réaction naturelle causée par leurs hormones et la consommation d’alcool dont ils avaient tous les deux fait les frais au petit matin. Pourtant cette nuit avait ouvert une fenêtre jusqu'alors condamnée permettant ainsi un nouvel envol à leurs relations. Ce qui, au final les avaient ravis, tous deux. Ils avaient enfin la force d’afficher leur idylle au grand jour, s’envoyant avant tout à eux-mêmes la force de leurs émotions. Ayden était inéluctablement attiré par Guenièvre et ce depuis le premier instant que l’océan de ses prunelles c’était posé sur son délicat visage de porcelaine, bien des années auparavant. « Mhm. » Lui répondit-elle, bien trop subjugué par l’article qu’elle était en train de lire sur une revue spécialisé dans les mariages pour formuler une phrase complète. Cela faisait moins d’un an qu’ils avaient décidés d’emménager ensemble, bien que la maison familiale leur soit toujours aussi agréable. Trop étouffant pourtant de vivre ensemble, avec leur mère, avec sa mère, tout en mêlant la complexité de leur relation naissante. Ils étaient frères sans l’être, ils étaient amants à l’abri des regards. Progressivement la situation c’était aplanie, tout était devenue bien plus proche de la plus banale des normalités ce qui ne freina en rien leur besoin d’indépendance. Et maintenant, ils se sentaient bien ensemble, dans ce qui leurs servaient de refuges. Une vie à bâtir, de millions de possibilités qui se présentait à eux et de l’amour, tellement d’amour. « Il serrait préférable que tu te repose Ayden, tu as l’air exténué. » Réprimanda son Aphrodite alors qu’elle levait son regard de Jade vers lui. Elle fit courir son indexe sur sa joue un peu creuse, il n’avait pas mangé de la journée bien trop occupé à étudier. Qui aurait pu penser que le jeune garçon bagarreur, riche en problème et mauvaise fréquentation, pouvait maintenant prétendre au titre d’étudiant en droit international et social. Les choses avaient définitivement changé, pour son plus grand plaisir. « Ne t’en fais donc pas autant. » Répondit-il en déposant ses lèvres sur les bouts de ses doigts, dans une caresse atone. Il attrapa d’un geste vif son blouson déposé sur le dossier d’un siège. « Évite de manger toute la glace à la vanille en mon absence. » Guenièvre ignora sa remarque aussi malicieuse était-elle, déjà replonger sur un nouvel article. C’était bien fatiguant de discuter avec lui et même si, pour les choses qu’elle considérait comme importante elle arrivait à avoir le dessus, comme la décoration de leur lieu de vie, en archétype parfait du phallocrate, il avait une idée de l’ornementation qui lui était propre, pour ce qu’elle évaluer de secondaire, il pouvait faire comme bon lui semblait. Après tout, aux dernières nouvelles, c’était un grand garçon. « N’oubli pas d’acheter du lait dans ce cas. » Fit-elle entre ses dents tandis qu’elle ne reçu qu’un grognement en réponse. Où diable allait-il trouver un magasin alimentaire ouvert à neuf-heures du soir ?

✣✣✣

L'américain était statique, un écrin en velours dans les mains. La raison principale, la seule à vrai dire, qui l'avait conduit à quitter la maison quelques heures auparavant seulement était le minuscule petit anneau d'or blanc qu'elle renfermait. C'était un bijoux discret, éthéré, tout aussi délicat que sa future propriétaire, dieu qu'il espérait que ce soit vrai. Ayden était jeune, trop jeune d'après les dires de ses amis, pour se plonger aussi librement dans une relation qui n'était qu'aux prémices. Toutefois ses sensations étaient tout autre et la seule évocation du prénom de sa petite-amie provoquait en lui un déversement d'enchantement. L'amour n'était pas l'une de ses choses que l'on pouvait commander à notre guise, façonner au bon vouloir de certain. Il ne se formatait pas. C'était une force énigmatique, surnaturel, qui vous tombait d'un coup d'un seul sur les épaules, ne vous laissant qu'un instant d'ahurissement pour vous remettre du choc. Il n'avait ni limite, ni borne. L'amour ne se quantifie pas, on ne peut pas le comparer. Il est ce qu'il est et chacun avance et cohabite avec lui à son rythme. Pour Ayden c'était le moment idéal, un aveux muet pour prouver à Guenièvre l'importance qu'elle avait à ses yeux. L'avoir à ses côtés, maintenant, le mois prochain ou encore dans dix ans, tout ce qu'il souhaitait. Alors, il avait acheté un bague et allait la demander en fiançailles, ce soir, en rentrant, il ne pouvait plus attendre, il fallait qu'elle accepte, qu'elle soit sien. « Tu vas l'abîmer si tu ne cesses pas de la fixer. » Fit, rieur, son vieil ami Kyle au volant de sa Volvo. « Tout de même, penses-tu réellement que ce soit une bonne idée ? Votre vie est géniale, pourquoi vouloir tout gâcher ? » La voiture glissait à toute vitesse sur le bitume tandis que les phares éclairaient chaque silhouette informes qui croisaient leur chemin. La route était libre de tout encombre. L'homme pressaient une nouvelle fois son pied sur accélérateur sans retenue, sans penser à leurs sorts. Ayden avait demandé à son meilleur ami de bien vouloir l'accompagner, il ne se sentait ni l'envie, ni le courage de conduire et il trouvait l'idée de devoir passer un capte aussi important de son existence seul désolant. Pourtant, maintenant, il se demandait si sa décision était judicieuse. Un instant abasourdi, il leva un de ses sourcils perplexe. « Comment pourrais-je porter préjudice au bon écoulement de mon existence si j'épouse la femme de mes rêves ? L'unique personne qui me comble littéralement de bonheur, rendant une destinée qui aurait pu être sombre et triste, à l'apogée du ravissement. Je ne détériore rien Kyle, au contraire. » Ses yeux brillaient autant que les étoiles dans le ciel noir de suie. Il avait pesé chacun de ses mots, les approuvé tous, il venait du fin fond de son coeur. La plus merveilleuse des vies se tissaient dans son esprit rêveur, faite de désaccords, de cris parfois mais, de tendresse, d'honnêteté et de Guenièvre. Sans elle, aujourd'hui, absolument plus rien n'avait de sens. Néanmoins, cette sensation ne lui déplaisait pas. Il ne faut qu'une seconde pour remettre en cause une vie. L'allure vive de la voiture ne permis pas à Kyle de freiner lorsqu'ils rencontrèrent sur leur chemin un panneau de stop. Ayden ne pût pas entendre ce que son partenaire allait lui répondre puisqu'un second véhicule, plus gros, plus massif, rentrait soudainement en collision avec eux. Le crissement strident des pneus sur l'asphalte envahis ses cavités auditives, résonnant dans son crane. L'impact fut brutal, les véhicules se heurtaient de plein fouets. Un fracas indescriptible. La tête de son ami heurta de tableau de bords, tandis que sous le choc, le pare-brise se brisait, des milliers de minuscules particules de verre venant se loger dans la chair humaine. La force centrifuge fit dévier le véhicule vers un point plus à l'est de la route et une seconde voiture les percuta, cette fois, par l'arrière. Sous la violence de celui-ci Ayden fut éjecté hors de la voiture, a une dizaine de mettre. Le sang commençait déjà à s'épancher par les blessures que le premier incident avait provoqué. Ses muscles le brûlait alors que, sous lui, il pouvait sentir le bitume gelé et légèrement humide. Son corps avait glissé sur le sol rugueux quelques secondes seulement avant de l'immobiliser mais, cela avait été largement suffisant pour que tout le côté droit de son anatomie soit dénudé, quelques lambeaux de tissus peinaient encore à tenir en place, et sa peau s'était déjà tenté d'une couleur vive. Ses membres l'élançaient affreusement, tout était particulièrement pénible et, incapable de faire le moindre mouvement, seul un feulement déchirants s'échappait de ses lèvres gonflées. Les larmes lui brouillaient déjà les yeux alors qu'il avait de plus en plus de mal à respirer, il pouvait sentir le goût d'acier du sang dans sa bouche. Les effluves caractéristiques de la fumée venaient chatouiller ses narines alors que l'atmosphère se faisait de plus en plus lourds. Dos à l'accident, Ayden ne pût voir deux des véhicules prendre feux. Deux minutes étaient passées depuis que l'impact avait eu lieu. « Oh mon Dieu, monsieur, allez-vous bien ? Vous m'entendez ? » S'écriât une femme près de lui, ou ce qu'il soupçonnait en être une, étant parfaitement incapable de relever la tête ou se retourner. Le visage contre le goudron, le sang battant dans ses tempes, tout était enveloppé d'un étrange nuages opaque dans son crane. Tout devenait de plus en plus flou. « J'ai appelé une ambulance, ne vous inquiétez pas les secours arrivent. Je reste avec vous, faites-en de même. Monsieur ? Monsieur ? » L'écho de la déflagration, puis le néant. Des nuages gris s'élevaient dans les airs disparaissant dans un ciel bien plus sombre.

✣✣✣

Bip, bip, bip. Le bruit régulier des machines. Un rayon de soleil lui fait ouvrir, quoi que difficilement, les yeux. Ses lèvres laissaient échapper un grondement sourd alors qu'il essayait de se relever. Le battement cardiaque augmentait légèrement. Il était bien réveillé maintenant, à son plus grand damne. Il rêvait qu'il était devenu un oiseau, qu'il volait au-dessus des landes écossaises. Ses songes de libertés étaient bien loin maintenant que son corps était entravé par des dizaines de fils. Une perfusion à son bras droit qui le démangeait et deux autres attaches au gauche. Ils y en avaient un bon nombre qui se perdaient sous le vêtement vert clair, s'entremêlements, jusqu'à son torse, il pouvait le sentir mais n'avait aucunement la force d'élever son bras dans les airs pour vérifier. Où se était-il ? Ce n'était pas ses vêtements, il en était certain. Une porte claquait. « Vous êtes enfin réveillé. » Chantonnait une jeune femme aux boucles blondes. Elle s'approchait de lui et le plus naturellement du monde, comme si cela était pour elle une habitude, commençait à soulever sa blouse. Il aurait voulu protester mais, sa gorge était trop sèche, aucun mot de sortait. « Je n'aurai pas voulu perdre un patient si séduisant. » Lui disait-elle, un sourire en coin au bord des lèvres. Trois pansements et un bandage recouvrait la partie supérieure du corps masculin, le reste étant caché par la couverture. « Je vois que tout va bien. Vous souvenez vous de ce qu'il s'est passé ? » Demandait-elle alors que son esprit vagabondait déjà ailleurs, une feuille à la main elle notait ses constatations. Ne recevant aucune réponse elle tournait vers lui un visage curieux mais, tout ce que le patient réussi à articuler, dans un souffle et le mot eau. Une seconde à peine et elle revenait avec une grande carafe du produit tant désiré. Sa soif apaisée il lui indiquait qu'il n'avait aucune idée de la raison de sa présence dans ce qu'il imaginait être un hôpital. « Actuellement vous vous trouvez dans l'enceinte de l'hôpital de Hammond, dans l'Illinois. Vous avez eu un accident de voiture. » Lui indiquait-elle posément, lui laissant le temps de se familiariser à l'idée. « Vous dormez depuis presque dix-huit heures, vous avez du subir une opération. Votre mobilité sera réduite pour un moment, les dégâts engendrés par cette mésaventure sont plutôt lourds. Pourtant, vos chances de récupérations sont optimal, avec un peu de rigueur et beaucoup de travail vous pourrez une vie normal. » Les prunelles perdues dans le vide le jeune homme tentait d'assimiler les nombreuses informations et les conséquences de celle-ci sur son existence. Le brouillards avait élu domicile dans son esprit, tout était flou, il ne distinguait que des formes flous, onirique pour la plupart. Devant son air perdu, le jeune infirmière posa délicatement sa main fraîche contre son bras dans l'espoir de le rassurer, inconsciente du vrai trouble qui se déroulait dans l'esprit confus du blessé. Il tentait de se concentrer mais, la tâche demeurait vaine, il se cramponnait pathétiquement aux morceaux de lui-même qui s'effritait sous ses doigts. « Pouvez-vous me donner votre nom s'il vous plaît ? » Fit-elle finalement pour briser le silence. « Je pourrais ainsi contacter votre famille. » Il posa sur elle l'écume du bleu de ses yeux, perdu dans l'incompréhension. Un mauvais cauchemar, était-ce cela ? Avec un effort qui lui semblait surhumain, il porta sa main à son crane, tressaillant au passage lorsque ses doigts heurtèrent l'une de ses bosses. Son visage était un peu enflé mais, toujours reconnaissable. Une écorchure sur la lèvre inférieur, il s'était mordu, il s'en souvenait. Mais il ne pourrait jamais dire quand. « Tout va bien ? » Insistât-elle devant son manque flagrant de réaction. Prête à la moindre opportunité, peut-être faisait-il un accident vasculaire cérébral ? Un pas sur le côté, elle allait vérifier que les machines fonctionnaient correctement lorsqu'il répondit d'une toute petite voix, comme un enfant qui aurait commis une bêtise. « Je ne sais pas. » Stoïque, elle n'esquissa plus un mouvement, bloqué dans son action. « Pardon ? » Ses longues journées de travail devaient la surmener plus qu'elle l'imaginait, elle commençait à ne pas comprendre ce que les patients lui racontait. « Je ne sais pas qui je suis. » Dit-il alors que les mots prenaient doucement du sens à ses yeux, sa respiration s'accéléra. « Je ne sais plus... j'ai oublié, j'ai- » Finit-il par dire essayant de ne pas céder à la panique. Les séquelles s'avéraient être plus importantes que les médecins l'avaient envisagés.






Pryce laissa pour la première fois libre cour à ses envies libidineuses lisant les mêmes dans yeux de sa partenaire. Le monde auraient pu s'écrouler autour d'eux, à cet instant, rien ne comptait plus. Ils lui survivraient. En un éclair, plus de mille fantasmes refirent surface dans l'esprit marqué par la perversion et de l'amour pour les femmes, cette femme, l'aveuglant complètement. Pryce atteignait l'étoffe maintenant trop présente sur les monts charnels de sa Venus à son goût, puis en tirant d'un coup sec dessus, la déchira, un sourire insaisissable encadrant son visage démoniaque. Il dévoila le galbe parfait de ses seins, encore emprisonné dans un soutien gorge de dentelle. Dans la pièce regnait un silence bercé de gémissement. Tout en appréciant à nouveau depuis ce qui lui semblait une éternité la joliesse de ses hanches féminines et la saveur de sa peau douce. Avant que son adorée n'ait pu protester face à son acte, qu'il qualifierait de passionné et elle de rustre, il lui prit la tête d'une main tandis que ses lèvres étaient allées voler un baiser gourmand marqué par l'excitation qui grandissait en lui. L'autre de ses mains glissait le long de son corps voluptueux vers des parties qu'il voulait maintenant plus que toutes autres choses. Pryce avait essayé de s'arrêter, sachant pourtant que cette envie de mettre fin au ballet charnel alimentait seulement l'excitation maintenant plus que présente dans l'air. Elle pesait comme un poids, oppressante, lourde, sur la figure sexuel qui se jouait sur le lit. L’américain, ou quoi qu'il soit, relâcha la jouvencelle non sans un léger grognement, pour mieux la pousser contre le lit prenant ainsi une position dominante. Coincé entre ses cuisses toniques, exquises. Il caressa l'une de ses charmantes formes qui l'emprisonnaient contre son Mont aux merveilleux savourant le contact velouté sous sa paume un peu rugueuse. La couleur, rose dragée, lui donnait envie de mordre dedans à pleine dent. Un nouveau courant de sensation le parcourut alors qu'il se pressait un peu plus contre sa Venus, creusa un creux au milieu du lit matrimonial. C'était toujours le même ouragan qui continuait de le dévaster de l'intérieur. « Chérie. » C'était comme la plus sacré des promesses, le velours de ce qualificatif emplissant sa bouche. « Oh ma belle déesse. » Ronronnait-il derechef tout contre ses lèvres entrouvertes. Le souffle cour, la peau chaude, le coeur battant à se rompre dans sa poitrine, il inspira profondément sa chevelure de nuit qui tombait en cascade sur le drap soyeux. Son front collé contre le siens tandis qu'une goutte de sueur coulait le long de son cou d'albâtre pour disparaître dans le creux de sa clavicule il avait l'impression de devenir fou.


Le réveil fut aussi surréaliste que l'assoupissement. Les palmes du ventilateur tournoyant au-dessus de sa tête lui donnait la nausée. Encore le même rêve, même s'il mutait toujours en autre chose, lorsque son esprit malade c'était lassé il mettait en scène de nouvelles situations. Pourtant le dénominateur commun était sans l'ombre d'un doute la jeune femme qu'il y retrouvait. Jamais de la même manière, cela pouvait être des scènes de vies d'une simplicité affligeante, comme aller à la boulangerie, dîner devant la télé et parfois, par contre, il se retrouvait dans des situations plus troublantes, plus... embarrassantes. Elle était inlassablement là, plus présente que jamais. Depuis son accident, il avait définitivement perdu la mémoire. Au départ le pronostique n'était pas si négatif pourtant, après de longues séances de rééducation, il avait réussi à reprendre le contrôle de ses membres. L'on pourrait presque croire que rien ne lui était jamais arrivé, si l'on oubliait le raidissement inopiné que subissait sa jambe droite lorsque le temps devenait trop humide ou la cicatrises qui parcourait son échine. Pourtant, des barrières s'étaient érigées dans son esprit, muette, invisible mais infranchissable. Le murant dans une ignorance qui dans les premiers mois l'avait rendu fou. Comment pouvait-il avoir perdu tout ce qui le définissait comme individu ? Comment pouvait-il vivre maintenant qu'il n'avait plus rien ? Durant longtemps Pryce c'était senti perdu et de nombreuses fois il avait pensé tout laisser tomber accusant les épreuves avec un courage toujours plus déclinant. Si votre propre corps vous trahis pour quelles raisons continuer à se battre ? Elle lui était apparue peu de temps après sa chute aux enfers alors qu'il pensait que plus rien pourrait lui venir en aide. Une nymphe aux yeux de jade et à la chevelure corbeau qui contrastait avec la pâleur de son teint. Tout en elle lui était agréablement familier, une femme de son passé ? Indubitablement. Ou plutôt était-ce ce qu'il avait naïvement crus jusqu'au jour où le psychologue qui le suivait depuis le début de sa convalescence et qui devait l'aider vers le chemin de la guérison lui avait indiqué que cette vision pouvait être uniquement la représentation de sa vie passée et non pas une personne en particulier. Qu'il fallait qu'il se concentre sur les détails que ses rêves lui dépeignaient pour en saisir la signification. Cinq ans plus tard, il avait laissé tomber. Il était même parti, non pas pour découvrir qui il était mais pour devenir qui il souhaitait être. Il vivait en fonction de ses envies ou de son état de psyché et essayé d'oublier les médiocres illusion qu'il n'avait eu de cesse de se projeter. Cependant, elle ne semblait pas décidé à le laisser en paix et chaque soir, dans ses songes, elle le retrouvait. La fresque de son esthétisme naturel le délectait tellement qu'il pensait irrémédiablement qu'elle ne pouvait être vrai. Alors, il vivait avec elle, avec ses images d'une netteté saisissantes dans le brouillas de son esprit et il souffrait pour elle. Ces visions oniriques, qui s'essoufflaient une minute pour revenir étrangement réanimé l'instant d'après, faisaient partie intégrante de lui-même.





Le plus beau jour dans la vie d'une femme, comme la coutume aime de le dire, avançait à grands pas. Tous dans la maison s’activaient aux préparatifs. Meredith, la soeur de la fiancée, qui possédait une écriture fabuleuse, rédigeait chaque faire-part à la main. Sa mère avait accompagné le futur fiancée pour l’essayage de sa robe. Elle en avait fait créer une sur mesure par l’un des plus grands couturiers du pays. A cet instant, seul son père ne prenait pas part à l’organisation de cet évènement et lisait tranquillement son journal. Pryce décida donc d'aller s’asseoir à ses côtés et alors qu'ils discutaient paisiblement, ils entendirent la porte s’ouvrir en fracas. Le plue jeune se retournai et vis sa dulcinée en larmes, hurlant sur sa pauvre mère qui ne savait comment gérer la situation. Chaque parole qu’elle osait prononcer semblait rendre le jeune fille folle de rage. Il la regardait courir en haut des escaliers et claquer sa porte violemment. Il s'approchait de la femme d'un âge assez mure et s’enquis sur le drame qui s’était apparemment produit. Elle lui expliqua alors que lorsqu'elle avait enfilé la robe, celle-ci s’était déchirée sur l’un des côtés. L’accroc était selon le couturier irrécupérable, et la confection d’une nouvelle robe obligerait le couple à repousser la date prévue. Ce qu’elle avait catégoriquement refusé. Malgré tout, c’était apparemment la seule solution. Étrangement cela le ravit intimement, en son fort intérieur, alors qu'affichait un regard navré et compréhensif.
Les jours défilèrent et tout se déroulait comme si l’incident de la robe n’avait jamais eu lieu et que le mariage serait célébré le jour initialement prévu. La jeune fiancée feignait de ne pas s’inquiéter de la situation mais refusait toutes les propositions de robes faites par sa mère. Pourtant tout y était passé, de la robe Chanel sobre à la Dolce extravagante. Plus que persuadé qu'elle ne se marierait pas sans robe et qu’elle ne ferait aucunes concessions, il savait alors qu’elle serait obligé d’admettre qu’elle ne pourrait pas l'épouser. Pas dans si peu de temps en tout cas.
Alors que Pryce se délectait d'un bain amplement mérité savourant un repris amplement mérité dans la course effréné qu'était devenue sa vie, sa fiancée fit interruption dans la pièce et, en quelque mouvement habile se dévêtit pour pénétrer dans la chaleur de l'eau avec lui. Les pointes dorée de sa chevelure de blé eurent le temps de se mouiller avant qu'elle ne fasse un chignon lâche où quelques mèches rebelles s'échappaient. Cela faisait un an et demi qu'ils se fréquentaient et seulement quatre mois qu'ils étaient fiancé. Depuis qu'il était revenu à Chicago, après avoir visité pendant près de trois ans les principales villes des état-unis d'Amérique, ils s'étaient de nombreuses fois croisés à l'hôpital où il se rendait toujours pour son suivis psychologique. Un café à la cafétéria qui avait conduit à un dîner et une sortie au cinéma et enfin, le résultat, un diamant sur la main féminine, un futur anneaux en or pour celle masculine. Quoi que l'on puisse en dire, il n'était pas particulièrement mécontent de la situation, après tout, il en était aussi responsable. Pourtant, il y avait toujours cette insidieuse sensation de faire une erreur qui lui tailladait les entrailles. Avec le temps, il avait appris à vivre avec. « J'ai engagé quelqu'un. » Dit-elle tout en attrapant le shampoing bio à la pomme qu'elle avait achetée la semaine dernière et dont l'odeur était insupportable celons les dires de Pryce. A peine eut-elle ouvert le bouchon qu'il faisait déjà une grimace. « Pour le mariage. Une organisatrice, il parait qu'elle est sensationnelle. Je n'arrivais plus à m'en sortir de toute manière. » N'ayant toujours aucune robe, le jeune homme avait candidement pensé que la cérémonie serait certainement annulée malgré le refus impérieux de la future mariée. Même lorsqu'il contrôlait son esprit celui-ci lui jouait des tours en le laissant choir dans un doucereux nuage d'espoir. Il n'était pas près, tout le rendait nerveux, pourtant, que pouvait-il faire ? Annuler était absolument hors de question. Alors il se plierait à ses lubies. Après tout, rien ne pouvait arriver de pire, non ?


one more night © acid burn


Dernière édition par Pryce "Ayden" Doe le Lun 11 Mar - 22:13, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 18:36

Oh non, encore toi !!! Mais tu ne nous lâchera donc jamais ? Arrow
Ne fais pas cette tête je sais que tu m'aime :tuveu: :sekssi:
Enfin...Re-bienvenue sale faible  i will always find you.  2645610321 Éclate toi à nous faire une super fiche comme seule toi c'est les faire I love you  i will always find you.  639795459 :08:
:09: Love U :09:

si tu as besoin le staff est là pour abuser de ton corps...
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 18:44

Wow mon Ayden!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :13:  i will always find you.  3510096238 :13:  i will always find you.  3510096238 je ne te remercierais jamais assez  i will always find you.  3510096238 :18:

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
Guenièsexuelle

 i will always find you.  3986590975 :13:

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
◮ Josh Dallas. TYPE PERSONNAGE ◮ Le plus parfait des scénario, fait par la plus exceptionnelle des personnes que je ne comble pas de compliments uniquement pour qu'elle réussisse à me supporter plus facilement. Arrow C'est vrai, que quelqu'un ose dire qu'elle n'est pas parfaite ma Guenièvre. :13: Ne vous approchez pas trop près non plus, conseil d'ami.

C'est moi qui t'aime à la folie. En plus, tu es trop sexy avec Josh :13: et j'adore cette petite jalousie qui commence Arrow

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
Chaque soir depuis maintenant plus de sept ans il la retrouve, cette femme dont il ne sait pourtant rien. Elle vient à lui, la nuit, au creux de son lit alors que sa fiancée se trouve juste à ses côtés. Durant ses courts instants d'éternité plus rien d'autre ne compte que la douceur de sa peau contre son propre épiderme en feu. Son corps brûle, il se consume. Il brûle de son envie d'elle. Elle a l'odeur du blé laissé chauffé au soleil et le goût de la pluie, elle est fraîche et joyeuse. Elle fait chavirer son coeur pourtant son âme pleure et au fond de ses grandes prunelles, deux bijoux teinté de vert qui brille plus que n'importe quel astre, il arrive à y lire un abîme de tristesse qui le trouble. Sa gorge se serre, ses membres se bloquent et l'air lui manque. Un dernier baiser, parfois uniquement le premier, au coin de ses lèvres sucré rouge d'envie et la figure amoureuse qui dansent lascivement dans ce lit de satin disparaît. Il se réveille, elle n'est plus là. Sept ans qu'elle lui apparaît en rêve alors qu'il ne la connait pas. Sept ans qu'il est amoureux d'une chimère.

han  i will always find you.  3510096238 c'est juste trop wow  i will always find you.  3510096238

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
et je vous aimes tous aussi mes abricots. également, je souhaites prévenir les malheureux qui vont lire ma fiche pour le langage peu châtié qu'ils trouveront, ce n'est pas réaliste un petit trafiquant de drogue, adolescent qui plus est, trop courtois.

 i will always find you.  3986590975

t'ais-je déjà mentionné combien j'étais fan de toi? :sifflotte: ton début de fiche est juste orgasmique :29:

et ton gif + la phrase :jojolepabo: snowing forever  i will always find you.  3510096238 :13:
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 19:38

L’accueil de malade les filles, merci. :13:  i will always find you.  639795459

ever - Tu dis ça mais je sais bien que tu ne peux plus vivre sans moi. :tuveu: Arrow Et tu es presque aussi faible que moi, pas besoin de le nier. :sifflotte: Je vais faire de mon mieux pour la fiche, même si tu viens de me mettre un peu la pression. (comme si j'en avais besoin, il ne manquerait plus que je déçoive Guebelle. Arrow ) Je t'aime aussi ma belle et je pourrais presque te laisser abuser de moi, si je n'en connaissais pas une avec des tendance prononcé pour la jalousie. :sifflotte:

guenamour - C'EST UN MESSAGE FROM HELL ÇA !  i will always find you.  462619507 :18: :13: T'es mon amour, j'ai déjà hâte de pouvoir exploiter notre lien dans le rp.  i will always find you.  639795459 J'adore le fait que tu as réussi à trouver toute mes références.  i will always find you.  3986590975 Snowing c'est la vie. I love you :13: Quoi qu'il en soit j'espère ardemment que la suite de la présentation va te plaire.  i will always find you.  3510096238 Et c'est moi la plus fan de nous deux, pas de négociation possible. :sifflotte: Et habitue toi à la jalousie puisque lorsque ton fiancé va débarquer sur le forum, ça va être bien pire.  i will always find you.  2331406428
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 20:01

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
L’accueil de malade les filles, merci. :13:  i will always find you.  639795459

guenamour - C'EST UN MESSAGE FROM HELL ÇA !  i will always find you.  462619507 :18: :13: T'es mon amour, j'ai déjà hâte de pouvoir exploiter notre lien dans le rp.  i will always find you.  639795459 J'adore le fait que tu as réussi à trouver toute mes références.  i will always find you.  3986590975 Snowing c'est la vie. I love you :13: Quoi qu'il en soit j'espère ardemment que la suite de la présentation va te plaire.  i will always find you.  3510096238 Et c'est moi la plus fan de nous deux, pas de négociation possible. :sifflotte: Et habitue toi à la jalousie puisque lorsque ton fiancé va débarquer sur le forum, ça va être bien pire.  i will always find you.  2331406428

 i will always find you.  3510096238 et moi je me liquéfie d'impatience  i will always find you.  3510096238 Ayant déjà dévoré ce début plusieurs fois, il m'aurait fallut une paire de lunette pour tout manquer  i will always find you.  3510096238 oh ouiii c'est la vie :13: :08: Je suis certaine que la suite va aller bien au delà de mes espérances.  i will always find you.  3510096238 Tss, sois gentleman, et laisse moi être la plus fan Arrow :40: j'ai hâte de te voir lui casser la figure tiens et je me chargerais des cheveux de ton infirmière :40:
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptySam 9 Mar - 20:43

Oh non encore toi :sifflotte:
Je rigooooole ! C'est bon de te voir avec un nouveau sexy guy puis quel bon choix de scénario :13: Josh et Ginnifer c'est juste the couple :09: je risque de lire vos RP moi je vous le dis.  i will always find you.  3510096238
En tout cas, bonne chance pour ta fichette sweety  i will always find you.  639795459
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 19:41

Gueny - C'est la dernière ligne droite dans ma fiche, plus que deux anecdotes. :13: Arrow Je vais paraître rustre maintenant, vu comment tu as présenté les choses, je dois obligatoirement abdiquer. Ce qui ne change cependant pas les faits, c'moi qui t'aime le plus. Arrow On va se battre comme des chiffonnier ton fiancé et moi. Ça ne vas pas être jolie à voir. :sifflotte: Et je te soutiendrais lorsque tu mettras ma prétendu fiancée en pièce, mais, il ne faut pas le dire.  i will always find you.  2331406428

Jojo le gâteau :18: - Je suis partout moi. :sifflotte: Arrow
Je suis ravie que tu aimes ce couple autant que nous. :13: On va se lire mutuellement alors, puisque je ne cesse pas de regarder ton rp avec Nathou.  i will always find you.  3510096238 En tout cas merci pour ton adorable message et les avatars, t'es la meilleure pour ce genre de chose.  i will always find you.  639795459 I love you

Tellement de belles femmes dans ma fiche de présentation, je suis gâté.  i will always find you.  69393422  i will always find you.  3897503218
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 20:52

Pryce "Ayden" Doe a écrit:
Pryce laissa pour la première fois libre cour à ses envies libidineuses lisant les mêmes dans ceux de sa partenaire. Le monde auraient pu s'écrouler autour d'eux, à cet instant, rien ne comptait plus. Ils lui survivraient. En un éclair, plus de mille fantasmes refirent surface dans l'esprit marqué par la perversion et de l'amour pour les femmes, cette femme, l'aveuglant complètement. Pryce atteignait l'étoffe maintenant trop présente sur les monts charnels de sa Venus à son goût, puis en tirant d'un coup sec dessus, la déchira, un sourire insaisissable encadrant son visage démoniaque. Il dévoila le galbe parfait de ses seins, encore emprisonné dans un soutien gorge de dentelle. Dans la pièce regnait un silence bercé de gémissement. Tout en appréciant à nouveau depuis ce qui lui semblait une éternité la joliesse de ses hanches féminines et la saveur de sa peau douce. Avant que son adorée n'ait pu protester face à son acte, qu'il qualifierait de passionné et elle de rustre, il lui prit la tête d'une main tandis que ses lèvres étaient allées voler un baiser gourmand marqué par l'excitation qui grandissait en lui. L'autre de ses mains glissait le long de son corps voluptueux vers des parties qu'il voulait maintenant plus que toutes autres choses. Pryce avait essayé de s'arrêter, sachant pourtant que cette envie de mettre fin au ballet charnel alimentait seulement l'excitation maintenant plus que présente dans l'air. Elle pesait comme un poids, oppressante, lourde, sur la figure sexuel qui se jouait sur le lit. L’américain, ou quoi qu'il soit, relâcha la jouvencelle non sans un léger grognement, pour mieux la pousser contre le lit prenant ainsi une position dominante. Coincé entre ses cuisses toniques, exquises. Il caressa l'une de ses charmantes formes qui l'emprisonnaient contre son Mont aux merveilleux savourant le contact velouté sous sa paume un peu rugueuse. La couleur, rose dragée, lui donnait envie de mordre dedans à pleine dent. Un nouveau courant de sensation le parcourut alors qu'il se pressait un peu plus contre sa Venus, creusa un creux au milieu du lit matrimonial. C'était toujours le même ouragan qui continuait de le dévaster de l'intérieur. « Chérie. » C'était comme la plus sacré des promesses, le velours de ce qualificatif emplissant sa bouche. « Oh ma belle déesse. » Ronronnait-il derechef tout contre ses lèvres entrouvertes. Le souffle cour, la peau chaude, le coeur battant à se rompre dans sa poitrine, il inspira profondément sa chevelure de nuit qui tombait en cascade sur le drap soyeux. Son front collé contre le siens tandis qu'une goutte de sueur coulait le long de son cou d'albâtre pour disparaître dans le creux de sa clavicule il avait l'impression de devenir fou.


Le réveil fut aussi surréaliste que l'assoupissement. Les palmes du ventilateur tournoyant au-dessus de sa tête lui donnait la nausée. Encore le même rêve, même s'il mutait toujours en autre chose, lorsque son esprit malade c'était lassé il mettait en scène de nouvelles situations. Pourtant le dénominateur commun était sans l'ombre d'un doute la jeune femme qu'il y retrouvait. Jamais de la même manière, cela pouvait être des scènes de vies d'une simplicité affligeante, comme aller à la boulangerie, dîner devant la télé et parfois, par contre, il se retrouvait dans des situations plus troublantes, plus... embarrassantes. Elle était inlassablement là, plus présente que jamais. Depuis son accident, il avait définitivement perdu la mémoire. Au départ le pronostique n'était pas si négatif pourtant, après de longues séances de rééducation, il avait réussi à reprendre le contrôle de ses membres. L'on pourrait presque croire que rien ne lui était jamais arrivé, si l'on oubliait le raidissement inopiné que subissait sa jambe droite lorsque le temps devenait trop humide ou la cicatrises qui parcourait son échine. Pourtant, des barrières s'étaient érigées dans son esprit, muette, invisible mais infranchissable. Le murant dans une ignorance qui dans les premiers mois l'avait rendu fou. Comment pouvait-il avoir perdu tout ce qui le définissait comme individu ? Comment pouvait-il vivre maintenant qu'il n'avait plus rien ? Durant longtemps Pryce c'était senti perdu et de nombreuses fois il avait pensé tout laisser tomber accusant les épreuves avec un courage toujours plus déclinant. Si votre propre corps vous trahis pour quelles raisons continuer à se battre ? Elle lui était apparue peu de temps après sa chute aux enfers alors qu'il pensait que plus rien pourrait lui venir en aide. Une nymphe aux yeux de jade et à la chevelure corbeau qui contrastait avec la pâleur de son teint. Tout en elle lui était agréablement familier, une femme de son passé ? Indubitablement. Ou plutôt était-ce ce qu'il avait naïvement crus jusqu'au jour où le psychologue qui le suivait depuis le début de sa convalescence et qui devait l'aider vers le chemin de la guérison lui avait indiqué que cette vision pouvait être uniquement la représentation de sa vie passée et non pas une personne en particulier. Qu'il fallait qu'il se concentre sur les détails que ses rêves lui dépeignaient pour en saisir la signification. Cinq ans plus tard, il avait laissé tomber. Il était même parti, non pas pour découvrir qui il était mais pour devenir qui il souhaitait être. Il vivait en fonction de ses envies ou de son état de psyché et essayé d'oublier les médiocres illusion qu'il n'avait eu de cesse de se projeter. Cependant, elle ne semblait pas décidé à le laisser en paix et chaque soir, dans ses songes, elle le retrouvait. La fresque de son esthétisme naturel le délectait tellement qu'il pensait irrémédiablement qu'elle ne pouvait être vrai. Alors, il vivait avec elle, avec ses images d'une netteté saisissantes dans le brouillas de son esprit et il souffrait pour elle. Ces visions oniriques, qui s'essoufflaient une minute pour revenir étrangement réanimé l'instant d'après, faisaient partie intégrante de lui-même.

ouah ....................  i will always find you.  3510096238 :18:  i will always find you.  3510096238 :29:

:40:
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:15

OHOUICITEMESTEXTESMIAMOR. :18: Arrow
Je penses que je vais arrêter là, sinon, je ne pourrais jamais finir cette fiche. :preetypleas: J'espère que ça te conviens. :46:
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:18

Ne m'incite pas, sinon je cite toute la présentation :18:

Me convenir n'est pas un mot qui convient. :29: Je suis totalement subjuguée, amoureuse, passionnée, admiratrice, adoratrice, sensible, à cette incroyable merveilleuse fiche :29: :18:
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Sarah H-A. Ainsworth

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ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
 i will always find you.  Tumblr_ni8r6sSsSz1sbd8oto5_250
Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
 i will always find you.  Tumblr_mzb1j3u1G61qattblo3_r3_250
I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:27

Mouais pas mal comme fiche, j'ai vu mieux, mais je pense que ça fera l'affaire pour le forum, même si le niveau est quand même très élever...Arrow

Ahalala tu nous a fait une merveille comme d'hab...Enfin, tu connais les règles hein et puis t'es un peu chez toi quand même...So welcome home ! :tuveu:  i will always find you.  1331503557  i will always find you.  946602603  i will always find you.  2645610321
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:35

amour - Tellement de beaux qualificatifs pour une simple fiche. :jojolepabo: :08: Tu sais que tu es mon petit miracle à moi ? I love you  i will always find you.  3510096238 J'espère que tu es prêtes à me supporter pendant longtemps, je comptes donner beaucoup de bébés à ce forum, avec ta participation. :tuveu: :18:

hestia I love you - Je n'aurai jamais pensé que tu prennes réellement le temps de venir me valider.  i will always find you.  3986590975 Tu dois m'aimer encore plus que je ne le pensais. :sifflotte: Grosse flemmarde que je suis, je te laisses faire tout le boulot, c'est une honte. Arrow Merci beaucoup en tout cas. :13: Au moins, j'ai fini une de mes fiches, je trouves que c'est proche du prodige. :sifflotte:
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:39

J'avais envie de dire des méchancetés c'est pour ça :tuveu:
Mais j'en serais presque -j'ai dit presque- incapable avec toi alors pffiouw.
C'est vrai tu aurais pu t'autovalider (j'aime bien ce mot il est drôle Arrow)
Ton petit miracle ? Pff je vois où ce trouve les préférences...  i will always find you.  3473093298 Je te dévalide AH !
Va y jme tire...xD
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MessageSujet: Re: i will always find you.  i will always find you.  EmptyLun 11 Mar - 22:52

Le presque est important, tu arrives toujours à en dire, j'ajouterai même très très bien. :pasdacc: Mais bon, tu es tellement douée pour le faire que l'on te pardonne avec une facilitée déconcertante.  i will always find you.  2331406428 J'aurais pu oui, m'autovalider, mais, comme tu le sais déjà, j'aime beaucoup t’embêter. :sifflotte: Et bon, que serait ma vie sans ton approbation ? Rolling Eyes
Ecoutez là qui fait sa jalouse alors qu'elle sait très bien qu'elle est la femme de ma vie. (Je crois que je commence à en avoir beaucoup. Arrow ) C'toi aussi, qui m'a remplacé avec un autre Colin.  i will always find you.  482804763
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