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Enfin une pause ! [Pryce]

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MessageSujet: Enfin une pause ! [Pryce] Enfin une pause ! [Pryce] EmptyMer 20 Mar - 2:15



ENFIN UNE PAUSE !
FEAT PRYCE AND MADDISON

Debout de bonne heure, Maddison avait pris le temps de se préparer tranquillement pour affronter cette nouvelle journée qui se présentait à elle et écrire un petit mot à son fiancé pour lui souhaiter une bonne journée. Non sans pour autant omettre de lui rappeler leur déjeuner en tête à tête à la cafétéria de l'hôpital. Bon d'accord, un repas à la cafétéria ça ne faisait pas vraiment déjeuner romantique mais passons. Le principal c'est qu'elle puisse profiter de sa pause déjeuner pour être avec lui, le reste elle s'en moquait pas mal. Une fois prête, la belle avait quitté le domicile conjugal et s'était rendu sur son lieu de travail, prête à affronter une fois de plus des patients en colère, à cause de la douleur ou de l'enfermement, mais aussi prête à affronter plusieurs heures sans voir l'homme de sa vie. Attention détrompez-vous, Maddie adorait son travail, c'était même là-bas qu'elle avait rencontré Pryce c'est pour dire, mais il est vrai que parfois les journées pouvaient être plus éprouvantes que d'autres et dans ces moments-là, la jeune femme devait se coller un coup de pied au fesse pour se bouger. Premier patient de la journée ? Une vieille dame qui avait été amenée aux urgences, inconsciente, suite à une chute dans son appartement. Apparemment c'était l'une de ses voisines qui s'inquiétait de ne pas l'avoir vu depuis deux jours, qui avait appelé les secours. Pauvre femme, comment pouvait-on laisser quelqu'un de cet âge là, seule dans un appartement sans prendre plus de nouvelles que cela ? Heureusement elle était sortie d'affaire et dès qu'elle avait un peu de temps libre, Maddie allait lui rendre visite pour discuter avec elle et lui tenir un peu compagnie. Après avoir vu son quinzième patient de la matinée, la jeune femme avait filé rapidement aux vestiaires et s'était changée rapidement avant de se rendre à l'accueil de l'hôpital pour aller rejoindre son fiancé, qui l'attendait déjà. A la vue du jeune homme, un grand sourire s'était dessiné sur les lèvres de la blondinette et c'est sans se préoccuper des patients qui attendaient leur tour aux urgences ou de ses collègues de travail, que la belle avait sauté au cou de son petit ami et l'avait embrassé tendrement, pendant de longues secondes, avant de prendre enfin la parole.

« Tu vas bien ? Tu as vu je t'avais préparé ton petit déjeuner avant de partir ce matin. J'ai pensé que ça te ferait plaisir. Dis, ça te dirais pas qu'on aille manger ailleurs qu'à la cafétéria de l'hôpital à midi ? »



Dernière édition par Maddison E. Hopkins le Mar 2 Avr - 5:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Enfin une pause ! [Pryce] Enfin une pause ! [Pryce] EmptyMer 20 Mar - 19:12


Maddison & Pryce
l'amour est un grand menteur, un grand dissimulateur. il vous force à tout donner puis s'en va, repu, ennuyé, à la recherche d'autres cœurs à dévaliser. alors on se raccroche à des bouts de bois qui flottent. on se construit une bulle, on prend la paille qu'on vous tend et on réapprend à respirer. tout doucement. avec ces petits riens justement. ces petits bonheurs de rien du tout, quand le grand bonheur, le bonheur effrayant, le bonheur plus grand que tous les autres vous a déserté. j'ai connu ce bonheur effrayant. je n'en veux plus. je ne veux plus rien de grand, d'immense. ou je le veux à ma taille. que je puisse passer mes bras autour de son cou, de ses épaules, de ses rêves et le tenir, le tenir...

L
a journée s'annonçait définitivement difficile. En me levant ce matin, le mal qui me rongeait depuis des jours ne s'était pas dissipé, au contraire, il n'avait eu de cesse de s’accroître. Je me sentais terriblement perdu et peu importait mon trouble, les évènements ne semblaient pas enclins à vouloir stopper leur victorieuse avancé vers la conquête de chaque parcelle de bien-être qui semblait me rester. Ils bousculaient sans vergognes l'ordre que j'avais péniblement réussi à construire. La boite de Pandore venait d'être ouverte et tous les maux du monde se déchaînaient créant un chaos sans précédent. Pourtant, je m'efforçais à ne rien laisser paraître et menais ma vie comme à mon habitude avec le plus grand flegme, plongeant bien volontiers la moiteur de la routine, cédant face à la sécurité que cela signifiait. C'est ainsi que je me retrouvais au Cook County pour rejoindre ma fiancée que j'avais pris l'habitude de déjeuner ensemble lorsque mon emplois du temps me le permettait. « Pardonnez-moi, pourriez-vous dire à mademoiselle Hopkins que son fiancé l'attend à l'accueil ? » Fis-je à la jeune secrétaire de son service qui me semblait nouvelle au premier coup d'œil. Elle secoua vivement la tête positiviement pour accepter ma requête alors qu'elle prenait le téléphone à sa droite. L'univers avait un humour très particulier, tellement cynique. J'étais incapable de me remémorer ma vie passée, celle avant l'accident, mais cependant, j'avais une mémoire photographique merveilleuse et la capacité de retenir un visage avec une facilité déconcertent. Cette pensée m'arracha un sourire. Il y avait un visage que je ne pouvais plus oublier, aujourd'hui encore plus que jamais, celui d'une femme qui venait de bouleverser tout ce que je croyais avoir pour acquis. Je préférais ne pas y penser, pas maintenant, pas encore.

« Bonjour ma belle, comment s'est déroulé ta matinée ? » Dis-je lorsque, je la vis s'approcher de moi particulièrement joyeuse. Elle déposa un baiser sur le bout de mes lèvres, comme à son habitude. Il était lent, délicat, une caresse atone. Ma main se posait possessivement à la base de son cou gracile alors que je profitais un instant de la fraîcheur de sa peau. Sa bouche avait le délicieux goût du miel. « Je vais bien mieux maintenant que tu es là. » Je caressais sa nuque avec une infinie douceur. « C'était adorable de ta part pour ce matin, sans toi, j'aurai été en retards au travail. Tu connais mieux que personne ma fâcheuse tendance à me lever tard. Merci chérie. » Je déposais un second baiser ses le carmin de ses lèvres avant de lui prendre la main. Ma paume englobait la sienne. « Il y a un petit restaurant Italien, un peu plus bas dans la rue, si tu en as envie... » Mes yeux glissaient maintenant librement sur sa tenue, l'absence du moindre artifice médicale devait clairement indiquer que cette option allait lui plaire. Après tout, je ne pouvais qu'approuver son initiative, la cuisine de la cafétéria n'était pas foncièrement mauvaise mais quelque peu répétitif. Nous avions besoins de nous retrouver seuls, maintenant plus que jamais, nonobstant nos métiers respectifs qui nous éloignaient l'un de l'autre, il nous fallait une peu plus d'intimité qu'une salle bondé de monde. Des collègues, pour la plupart. Nous devions profiter de l'autre en toute simplicité.



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MessageSujet: Re: Enfin une pause ! [Pryce] Enfin une pause ! [Pryce] EmptyMar 2 Avr - 6:12



ENFIN UNE PAUSE !
FEAT PRYCE AND MADDISON

Ce n'est pas que Maddison n'aimait pas son travail, loin de là, mais à choisir entre passer sa journée à l'hôpital et un déjeuner en tête-à-tête avec son fiancé, le choix était vite fait. Ainsi, alors même qu'elle venait de proposer à son homme d'aller manger ailleurs qu'à la cafétéria, qu'elle ne fut pas sa surprise en entendant le jeune homme lui dire qu'il y avait un restaurant italien, pas très loin de l'hôpital. Un restaurant italien, c'était dans l'un d'eux que le jeune couple avait dîner en amoureux pour la première fois. Que de souvenirs. Souriant en entendant son futur mari la remercier pour le petit déjeuner, Maddison avait ensuite pris de nouveau la parole, après avoir secoué la tête de gauche à droite « Oh tu n'as pas à me remercier mon amour. Ça m'a fait plaisir de le faire. » Puis venant ensuite déposer un doux baiser sur les lèvres de son cher et tendre, la jeune femme ajouta « Tu sais quoi ? J'ai bien envie de prendre mon après-midi, pour qu'on se retrouve que tous les deux et qu'on profite l'un de l'autre au maximum. Qu'est-ce que tu en dis ? » Après tout ça ne pourrait leur faire que du bien, étant donné qu'en ce moment ils n'avaient que très peu de moment à eux seuls. Entre leurs travail respectifs et les préparatifs du mariage, autant dire qu'ils étaient souvent pas mal occupés chacun de leur côté la plupart du temps. « En attendant, allons déjeuner en tête à tête dans ce petit restaurant italien, loin de cet hôpital et des préparatifs du mariage. » Bien sûr, elle était pressée de devenir Madame Doe, mais aujourd'hui, elle n'avait envie et besoin que d'une seule chose, se retrouver seule en compagnie de l'homme de sa vie. Comme au début de leur relation amoureuse.

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MessageSujet: Re: Enfin une pause ! [Pryce] Enfin une pause ! [Pryce] EmptyMar 2 Avr - 23:44


Maddison & Pryce
En fait je pense que les hommes sont beaucoup plus romantiques que les femmes, moi. Quand on épouse une fille, on épouse la bonne, parce que le mariage ça nous fait peur. Jusqu'à ce qu'on rencontre une fille, et qu'on se dise : « Je serais trop bête de ne pas épouser cette fille, elle est fantastique ! »... Et on dirait qu'à un moment donné, les filles choisissent un gars parce qu'elles recherchent la sécurité. Je connais des filles qui ont épousé des gars juste parce qu'ils avaient de bons boulot. Elles passent leur vie à essayer de trouver le prince charmant et au final... Elles se marient avec le gars qui à un bon emploi et qui restera avec elles.


L
es bruits des machines m'étaient devenues familières, l'hôpital. Combien de temps avais-je passé, avec des souvenirs qui me semblaient chaque jour un peu plus brouillé, enfermé dans une des chambres de cet établissement. Elle avait été une prison physique mais, je n'avais jamais réussi à haïr ce lieu comme je l'aurai dû, la geôle de ma psyché, le néants dans lequel je m'étais trouvé le jour de mon réveil, fut la plus grande des souffrances. Au fil du temps, ces murs avaient commencé à prendre une importance considérable, me rendant moins chancelant. Il représentait à mes yeux l'endroit que je connaissais le mieux, où je me sentais le plus à mon aise. Une sorte de foyer, à sa propre manière. Agité, en perpétuel mouvement, froid, mais, également très rassurant. Je m'y sentais en sécurité. J'avais appris à reconnaître les couloirs des salles d'attentes, comme certains se rappelle le verger de leur enfance. Celle des urgences, par exemple, avait une minuscule fissure sur le carrelage, près de l'accueil, au contraire de celle de la partie pédiatrie qui avait toujours bénéficié d'une attention toute particulière et très soigné. Les murs étaient entièrement recouverts de décorations d'enfants, des dessins en priorité. J'adorais passer du temps dans cette partie de l'établissement, la joie qui y régnait m'étais salvatrice et lorsque je m'étais senti perdu, plus qu'à l'accoutumé, j'avais pris l'habitude d'aller passer la nuit roulée en boule sur l'une des chaises de plastique coloré. Des positions affreusement inconfortables qui ne me laissait que des courbatures comme souvenirs mais, pendant de bref instant, mon âme était en paix.

« C'est une merveilleuse idée ma douce ! » Fis-je, revêtant le même masque d'indolence qui, depuis mon retour à Chicago il y avait presque deux ans de cela, était devenu une seconde qui ne muait pas. Le temps s'écoulait et elle restait collé à mon épiderme tentant par tous les moyens de se fondre dans ce dernier alors que je ne prenais pas la peine de me débattre. L'idée même me semblait absurde, la sérénité m'était plus chère que n'importe quelle identité, de surcroît lorsqu'il s'agissait de la mienne. Pourtant, savez-vous seulement à quel point cela peut être éreintant de feindre être une personne que l'on sait ne pas être ? Mais que faire d'autre, lorsque nous sommes nous-mêmes incertains de notre propre personne... l'on s'accommode. « D'autant plus que le temps est absolument charmant, nous pourrions aller faire une balade dans le parc après déjeuner si le coeur t'en dit ? Comme nous avions l'habitude de le faire, avant. » La saison devenait enfin clémente et les premiers bourgeons commençaient à poindre le bout de leur nez, si vous me permettez l'expression. Rien n'était plus enchanteur que le printemps, lorsque la nature s'éveillait et explosait en millier de couleurs, sons et senteurs. Cela ravissait l'âme, vous vous sentiez immédiatement plus léger. J'aurais voulu me laisser plonger dans cette poésie jusqu'à l'asphyxie. Le soleil tapait fort à l'extérieur malgré la brise délicate qui caressait la ville en une douce cajolerie. Sa main dans la mienne, je me dirigeais d'un pas assuré vers l'extérieur, non sans au préalable saluer d'un geste rapide de la tête la jeune femme à l'accueil qui n'avait pas cessé de nous fixer, certainement intrigué par notre échange amoureux. « Les préparatifs pour le mariage nous prennent beaucoup de temps. » Fis-je remarquer alors que nous flânions dans la rue, en direction du restaurant. Tout était délicieusement calme, ce qui n'était pas très étonnant, la majorité des habitants de cette ville étaient ponctuels et devaient déjà être en train de se restaurer. Je profitais de la sensation du vent contre mon visage, j'espérais vainement que la fraîcheur anesthésiait la douleur dans mon coeur. Malgré tous mes efforts pour paraitre le plus nonchalant possible, les coins de mes lèvres s'étaient crispées en une mauvaise grimace. Qu'importait l'heure, le moment, la situation, j'avais l'impression que l'univers entier me guidait vers Guenièvre, inlassablement. Et je devenais encore plus fou que je l'étais déjà. « Mais c'est normal, cette journée se doit d'être parfaite. Après tout, se sera le plus beau jour de notre vie... » Ma voix n'avait pas l'enthousiasme nécessaire, pire encore la phrase sonna fausse à mes oreilles, presque sarcastique alors que l'idée même de cette journée me tétanisait. Je passais ma main libre sur l'arrière de ma nuque en une caresse nerveuse, ce geste m'était devenu aussi vitale que respirait depuis quelques semaines.


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