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Peyton ‡ « La vie est soeur du hasard. »

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one more night


Peyton ‡ « La vie est soeur du hasard. » Empty
MessageSujet: Peyton ‡ « La vie est soeur du hasard. » Peyton ‡ « La vie est soeur du hasard. » EmptySam 6 Avr - 22:00




Peyton & Reaver


« Deedee, tu me gonfles. » grognai-je en posant un livre sur mon visage, tandis qu'elle ne cessait de s'activer dans mon appartement. Elle s'affairait, sans mot dire, le visage sombre et les traits tirés. Et de ne rien pouvoir faire pour aider cette accablante tristesse à disparaître me mettait dans un état de nerf incontrôlé. Je pressais mes doigts contre mon nez, les enfonçant légèrement dans mes paupières avant d'exploser. « Merde, si tu veux que j'aille le défoncer, dis le une fois pour toute mais cesse de bouger dans tous les sens ! » Elle releva la tête, observant mon visage de ses prunelles émeraudes soudainement assombries. Quand aux objets qu'elle tenait dans mes mains, elle les lâcha subitement, avant de tourner le dos et de claquer la porte. Un profond soupir quitta mes lèvres entrouvertes, alors que je glissais mon bras sur mon front, en roulant des yeux lentement. Les femmes … J'hésitais à la poursuivre mais … je jetais un coup d’œil par la vitre, observant ce soleil, encore haut dans les ciel. Elle ne risquait rien à rentrer chez elle à cette heure … J'inspirai profondément, avant de me redresser, m'arrachant à ce canapé où je m'étais allongé en désespoir de cause. Je glissai ma veste sur mes épaules, une paire de lunette sur mon nez, puis claquai la porte à mon tour avant de dévaler les escaliers. Je ne l'entrevoyais nulle part. Je tournai la tête de droite à gauche, une fois que j'eusse atterrit dans la rue, animée, mais aucune poupée à la courte chevelure brune n'était visible. Je grognais avant de frapper de mon poing valide sur la surface plane de mon immeuble, puis m'y adossais, y collant la tête en me mordant la lèvre légèrement. J'avais perdu l'habitude d'être diplomate avec le monde qui m'entourait, et me retrouver brusquement dans une vie sociale que j'avais fuit depuis trop longtemps, me mettait face à cette évidence. Je ne savais plus vraiment communiquer avec autrui, d'autant plus que je m'étais toujours montré rude. Je rouvris lentement les yeux, observant ce monde que je ne côtoyai plus depuis longtemps. Une seule personne en était responsable … moi même, et ce pour des raisons que je ne préférais visualiser dans cet esprit fatigué. J'inspirai profondément, me détachant de cette surface lisse que je venais d'épouser quelques secondes auparavant, puis m'élançais dans la rue, une main glissée dans la poche d'une veste de cuir, prunelles brunes qui erraient sur ces visages assombris par les lunettes qui pendaient sur mon nez. Je finis par m'asseoir sur les marches d'un de ces immeubles rougeâtre, puis allumai une cigarette afin de me repaître de cette fumée grise qui flottait dans l'air. « Hey mec ! » Je levai un sourcil, agacé d'être ainsi tiré d'un apaisement éphémère, puis reportai mon attention sur l'homme qui me fixait avec un couteau à la main. Ruelle déserte que j'avais choisit, inconsciemment, afin de trouver une paix bafouée par un être désespéré … ou mauvais. « Je ne suis pas d'humeur. » répondis-je en tirant sur ma cigarette, soufflant dans l'air sans plus faire attention à ce dernier. Comportement nonchalant qui le surpris tandis qu'il se mettait à hurler des conneries sur de l'argent à donner. Je serrais les dents, mouvement qui entraîna ma mâchoire à se contracter, avant de m'adresser à lui d'une voix froide. « Si tu ne tiens pas à te retrouver face contre le béton, je te suggère de dégager. » grognai-je « rapidement ». Ne pas prendre en compte une simple demande … Il préféra jouer les casses cou que d'obéir à l'urgence que je transmettais par mon ton. Il allongea le bras, cherchant à me poignarder, ou simplement à m'effrayer. Je n'attendis pas pour avoir la simple réponse à une question qui ne m'intéressait. Mes doigts s'enroulèrent autour de son poignet, que je ramenais rapidement derrière son dos, lui tordant sadiquement le bras. « Je t'avais prévenu. » grondai-je glacial. Ne pouvait me servir de ma main, je le forçais à lâcher le couteau, qui retomba à terre, avant de le pousser de mon pied avec une violence mal maîtrisée. Il se cassa la gueule, sans élégance aucune, alors que je ramassai le couteau que je fis valser entre mes doigts C'est alors que je la remarquai, silhouette d'un flic visiblement mal lunée. « Pose ce couteau ! » Je le lâchai, alors qu'un air arrogant se peignait sur mon visage face à ce petit jeune qui ne savait faire son boulot. Mais ce ne fut pas vers l'homme qui rampait presque au sol qu'il se dirigea, mais vers moi, tandis qu'il me demandait de bien vouloir mettre mes bras dans le dos. « Vous menottez les victimes maintenant ? » constatai-je sarcastique. « J'ai du mal à vous considérer comme une victime. » Je levais légèrement les yeux au ciel, tandis qu'un sourire ironique se déployait sur mes lèvres. « Il faut croire que savoir se défendre contre des abrutit est un crime désormais. » Mais, au vu de ma situation, et hormis tabassé l'agent de police, je n'avais d'autre choix que de le suivre. Je restai silencieux pendant le voyage jusqu'au commissariat, jusqu'à ce que l'on m'asseye, en réalité, sur la chaise en face d'un bureau de bois brut. Je laissais mes prunelles errer sur le mur, face à cette situation hilarante dont il me serait difficile de me dépêtrer. « Bien … agression avec arme blanche ... » Je baissais la tête, faisant face au flic qui commençait à taper sur son clavier des informations erronées. « En réalité, je me suis fait agressé. » commençai-je d'une voix neutre, « et, étant donné que votre collègue était trop occupé à flâner, j'ai du prendre les choses en main pour retrouver ma tranquillité. » Une explication sensée, presque calme. « Vous tenez à me faire croire que l'agresseur est celui qui a, actuellement, plusieurs contusions après s'être fait envoyer à terre ? » Une image cocasse … « Je suis agent de la CIA » révélai-je, fatigué d'expliquer un geste humain. « Donc si vous ne tenez pas à avoir d'emmerdes, vous allez devoir me laisser partir. » Le ton montait, trahissant une colère qui s'éveillait. « Et je suis la reine d'Angleterre. » s’esclaffa l'homme en face de moi. Je levai les yeux au ciel, devant tant de conneries. « Peu étonnant que des criminels traînent encore dans la rue avec une telle bande d'incompétent . » le provoquai-je à voix haute, sans émotions particulière si ce n'est cette rage tapie. « Pardon ! » Une voix féminine résonna alors dans mon dos, si familière … Je tournai légèrement la tête, avant de croiser un regard limpide et turquoise. Une véritable chance. « Tiens... Peyton, peux tu venir couronner l'imbécile qui me fait face ? » ironisai-je en lui reprenant sa propre moquerie à son encontre.
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Peyton ‡ « La vie est soeur du hasard. »

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