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Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3

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Tu es la Richesse de Demain
Colin Dornam

Colin Dornam




ﮦ ÂGE : Quarante deux ans
ﮦ ACTIVITÉ : Maire de la ville voyons
ﮦ CÔTÉ COEUR : Je suis marié à la femme de ma vie, ma ville.
ﮦ MENSONGES : 55
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 29/01/2013

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MessageSujet: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyLun 6 Mai - 18:30













seconde intrigue - un angoissant gala de charité

Le bureau des autorités a été assaillit par les coups de téléphones de ces journalistes papiers ou télévision qui tentent de s'emparer d'un événement surprenant. Une prise d'otage qui enflamment les nerfs de ces policiers, ces agents, ces Marshall menés sur le terrain. L'hôtel a été cerné et les différents services tentent de s'imposer en prenant des décisions qui se contredisent. Et pourtant, les ordres sont clairs. L'attente. Car, personne ne sait ce qui se passe réellement à l'intérieur, car seul un coup de fil a été passé au commandant de la Police de Chicago, une demande grave, un relâchement d'un prisonnier maintenu en haute sécurité contre la restitution d'otage dont la vie ne dépend que d'une réponse positive. Car un meurtre sera commis toute les demi-heures jusqu'à ce que ce qu'ils aient obtenu gain de cause. Mais les secondes s'égrènent sans qu'aucun plan ne se dessine face à une situation diablement maîtrisés par ces hommes aux desseins sombres qui semblent avoir préparé et étudié soigneusement leurs coups. Cependant, la patience est-elle réellement une vertu possédée par les agents, journalistes et autre personnalités en présence ? Qu'en penses Hestia Matthews et Nikolaas Hudlow, deux partenaires à la vie comme au boulot, deux Marshalls qui s'opposent par leurs points de vue, se déchirant face à des décisions qui ne cessent de contrarier leur histoire ? Un piment que peut intensifier Rhys Falzè, bien que l'attention de celui-ci peut se laisser capturer par un bâtiment où est retenue en otage l'une des seules personnes à véritablement compter pour lui, à savoir Héloïse ? Quand aux journalistes qui s'agglutinent, Joshua Gallagher peut voir en son voisin la possibilité d'approcher des lieux du drame, et d'avoir son exclusivité sans se douter que son collègue est sur une meilleure voie. Et si, à ce joyeux groupe déjà explosif, s'ajoutait un ancien militaire aux desseins inconnus du nom de Mordred a. Valandry?




les règles du jeux:

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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyMar 7 Mai - 21:22


Citation :

Dans la plupart des grandes villes, les gens ont l’art de ne pas se mêler des affaires des autres. On recommande aux femmes, si jamais elles se font agresser, de ne jamais appeler au secours, il faut crier au feu. Si vous criez au secours, personne ne vient. (Seven)

L
e délicat tintement des verres en cristal fut rapidement remplacé par l'odeur âcre de l'angoisse. Une anxiété nerveuse exhalait de toute sa personne alors qu'il ne pouvait pas dégager son regard de jais d'une des fenêtres qui entourait la pièce. Quelques secondes uniquement avait suffi pour que cette soirée tourne au désastre, de terrible et pénibles minutes. Rien ne présageait pourtant cette débâcle, bien au contraire. Le gala de charité avait merveilleusement bien débuté, les robes affriolantes dont était fièrement parés les demoiselles étaient aussi charmantes que cocasses tandis que Rhys avait revêtu son costume trois pièces le plus seyant. Tout de noir vêtu, seul sa redingote d'un tissu plus clair apportait un peu de lumière à son allure sévère. Le voyous était quasiment méconnaissable ainsi déguisé, car c'était ce qu'il portait selon lui, une seconde peau, un autre visage qu'il userait et abuserait à son bon vouloir pour l'espace d'une nuit. Courte apparemment, si les choses tournaient mal. Le brésilien n'était pas de ces hommes qui paniquent facilement. Bien au contraire, il aimait se vanter de sa fabuleuse et très précieuse capacité à trouver des solutions lorsqu'un problème qu'importe son origine, se présentait à lui. Cependant, il n'était pas habitué à subir l'influence de ce mal endémique que l'on appelait sentiment. Héloïse, encore et toujours elle, tel un écho qui résonnait que trop longuement en lui. " Nikolaas je sais que pour le moment tes capacités sont quelques peu diminués mais, je pense que le moment est idéal pour s'hasarder à expérimenter une nouvelle théorie " Soufflait-il très bas en direction de l'homme près de lui. Un veinard, voilà ce qu'il si l'on voyait les choses d'un autre angle que le sien. Se retrouver encerclé par une douzaine d'hommes qui empestaient morbidement le péril n'était pas la sensation la plus plaisante au monde. Même si, d'une certaine manière, cela n'avait rien de particulièrement inédit pour Rhys, ainsi le désagrément était bien moindre. Ceci-dit, le danger restait tout de même important alors savoir qu'il pourrait s'appuyer sur une personne qu'il identifiait relativement bien le mettait plus à son aise. " J'ai lu que les situations les plus troublantes émotionnellement accroissaient les chances de retrouver ne serait-ce qu'une infime partie de ses souvenirs. C'est de circonstance, non ? Car, j'ai réellement besoins du Nikolaas que je connaissais pour nous sortir d'ici." Indélicat, Rhys n'avait jeté qu'un coup d'oeil distrait à la jeune femme qui l'accompagnait. Il s'était furtivement dirigé vers eux peu de temps après que les individus armés étaient arrivés, ou plutôt que leur maître ai lâche la meute de chiens sur les invités. Le brésilien avait longé les murs pour se glisser finalement derrière son ancien ami, son unique atout actuellement. Quelle ironie. Ses lèvres avaient formulées le voeux silencieux de ne pas faire preuve d'une trop grande témérité alors qu'il savait déjà qu'il en était incapable. Le bruit du coup de feu battait toujours dans ses temps, l'odeur acidulé, doucereuse, du sang gorgeait la pièce d'un voile opaque d'émotion. Acclimaté au bourdonnement de la mort il avait fait abstraction de ses sensations et s'était attelé à trouver une solution. Ses pensées n'étaient à présent dirigé que vers un seul objet, Héloïse, prisonnière de l'autre pièce.

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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyMer 8 Mai - 18:51





«Les sirènes hurlent, musique sanglante qui dépeigne une scène qui échappe à ton contrôle, alors que tu es prisonnier d'un extérieur, d'une attente qui t'éloigne de tes proches et d'un job que tu tiens à faire autrement. Et tu songes à ces visages, à cette peur qui dévore les entrailles de ces assiégés … et tu songes à la seule chose que tu désires véritablement … agir..»



Un contraste fulgurant entre l'ombre et la lumière, entre son sourire puis l'alarme donnée, entre un regard puis le ton d'une voix percée par l'angoisse et l'inquiétude. Des prunelles qui s'agrandirent devant une nouvelle soudaine, puis une action salvatrice qui ne me permit de réfléchir que lorsque nous posâmes le pied, tous deux, sur le parvis qui menait à l'hôtel de luxe, qui s'élevait dans le ciel, rouge sang, illustration vivante de ce qui se déroulait à l'intérieur. Les ordres, plutôt claires, ne me convenaient guère, d'autant plus que je savais quelques unes de mes connaissances à l'intérieur … dont mon frère. J'avais quelques liens avec lui, tissés lentement depuis son éruption dans mon appartement, et je ne pouvais empêcher l'inquiétude de m'envahir. Je me tournais vers la jeune femme, dont les prunelles étincelaient, miroir vivant de ce que je ressentais moi-même. « Je ne suis pas certain d'avoir la patience d'attendre que la bureaucratie se décide à agir. Qu'espèrent t-ils ? Négocier avec un terroriste ? » grognai-je, sidéré de voir qu'une telle demande puisse être prise en considération. D'autant plus que la personnalité en question, personnalité qu'ils voulaient visiblement faire relâcher à tout prix, quitte à montrer un visage à la une des journaux télévisées, n'étaient de celle que l'on désirait voir dans la nature. Je n'osais appeler Thomas, afin d'avoir de plus amples informations, d'autant plus que je n'avais aucune idée du lieu où il pouvait être. L'idée qu'il puisse être pris pour cible me donnait la nausée … et j'éprouvais une fois de plus la fâcheuse sensation d'être inutile. D'autant plus entravé à ce point par des ordres stupides. Je glissais la main dans notre voiture, avant d'en sortir un plan de l'hôtel, arraché à mon patron avant que nous ne quittions les bureaux en toute précipitation. Qu'ils aillent tous au diable. Les portes claquèrent tandis que nous nous approchions de l'entrée, sans que je ne quitte le papier des yeux. Peut-être aurais-je du le voir venir, même sentir sa présence, mais j'étais préoccupé par des idées folles qui s'agitaient, écarlates, sous mes paupières qui battaient. Sa voix, grave et rauque, s'éleva, glissant dans mes oreilles pourtant concentrées. Je le reconnus sans même relever la tête, bien que ce mouvement suivit, instinctif. Mes prunelles myosotis croisèrent les siennes, plus sombres et j'eus le loisir de percevoir ce que je n'avais osé entrevoir dans cette boutique de fleurs. Une profonde … angoisse. Une faiblesse qui pulsait dans ses pupilles dilatées et concentrées sur cet immeuble qui nous faisait face. Je levais un sourcil devant une réalité … inhabituelle et ne m'appesantis donc sur cette manière bien à lui d'engager la conversation. Je ne pris donc la parole, l'écoutant déclamer une théorie qui ne m'avait effleuré l'esprit. Mais la suite m'étonna d'autant plus qu'il affirma avoir un besoin qu'il assumait avec une franchise déconcertante … et relativement éloignée de ce que j'avais pu percevoir chez lui, du moins, lorsque cette dernière se plaisait à dessiner ses faiblesses. «Si tu désires m'entendre que je ne vais pas rester les bras croisés, je te l'affirme. » Je le regardais longuement avant de me redresser. « J'imagine que, pour que tu en viennes à me demander mon aide, tu as également une personne chère coincée dans cet hôtel ? » Une part plus humaine, que j'avais cru percevoir lors de notre dernière rencontre, s'éveillait chez lui. Il ne m'était pas difficile de comprendre que seule une femme pouvait inspirer un tel sentiment chez un homme. Une femme telle que celle qui se tenait à mes côtés. Cette dernière fut bousculée, propulsée dans mon bras par une silhouette, un visage que je reconnus immédiatement comme étant celle de mon voisin. « Joshua ? Qui t'a laissé passer ... » Mes prunelles s'attardèrent sur son badge, attestant de sa position journalistique. Et je me rembrunis. Je n'avais aucune compassion pour ces derniers, toujours prêt à arracher des informations pour les cracher à la télé le plus rapidement possible. « Si tu viens pour une déclaration, tu peux retourner sur tes pas. » fis-je avant de me tourner vers Rhys et le plan que j'étalais devant nous.

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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyMer 8 Mai - 21:36



Gala de charité

6 mai 2013, dans la soirée” Longue soirée en perspective, le genre de soirée qu'il abhorrait. Pourtant, tout en enfilant sa veste il ne pu s'empêcher de sourire, le cœur léger et l'esprit ailleurs. Il n'avait fallut que quelques messages échangés entre deux dossiers pour convaincre Emil de l'accompagner. Rien de bien méchant, simplement deux amis qui iraient ensemble à une soirée des plus pompeuses. Deux amis qui avaient déjà échangés leur premier baiser et qui n'attendaient qu'à en apprendre un peu plus l'un de l'autre. Il s'était donc dépêché, prenant au passage son badge de presse et de quoi prendre des notes. Il était impatient de retrouver le jeune homme et ne s'en cachait plus. Lui qui un moment avait été la proie des doutes ne se dérangeait plus avec des questions inutiles. Qu'Emil soit un homme, une femme, ou une plante verte il s'en foutait. Il allait passer une bonne soirée, la première depuis un moment. Il boiterait peu être, il bosserait surement, mais pour rien au monde il ne souhaitait changer ses plans. Plans qui se déroulèrent à merveille alors qu'il retrouvait l'autre homme parmi les convives. Ils passèrent un moment ensemble avant que Joshua ne se rende compte d'un oubli important dans la voiture. Son porte-feuilles, avec à l’intérieur son calepin ou il lui fallait récolter le plus d'informations possible. « Excuses moi un moment, je reviens vite. » Souriant à l'étudiant il se dirigea vers la porte et sorti, courant presque récupérer ses affaires et ne pas laisser son cavalier trop longtemps. Malheureusement lorsqu'il se retrouva devant la porte de la salle, le porte-feuilles en main, il se trouva confronté à un passage verrouillé. IL tenta de faire le tour, mais aucunes serrures ne cédèrent et il redescendit, plus inquiet qu'il ne l'aurait cru. Si inquiet qu'il n'en remarqua pas les trois personnes face à lui, personnes qu'il se prit sans même véritablement le sentir. Bredouillant il alla pour s'excuser mais la voix de Nikolaas le coupa dans son élan alors que l'autre homme l'agressait à moitié. « Je.. Comment ça me laisser passer ? J'étais dans la salle avec les autres, je suis descendu récupérer de quoi noter les informations et en revenant la porte était fermé. » Jaugeant les deux autres qui semblaient plus féroce encore que son pauvre voisin, l'inquiétude se renforça. C'est alors seulement qu'il vit la horde d'agents à l'extérieur. « Bordel mais de quoi tu me parles ? Qu'est ce qu'il se passe la dedans hein ? » Là dedans, là où ses collègues étaient, là où ses proches se pavanaient, là où Emil l'attendait. ”

© charney

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Sarah H-A. Ainsworth

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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyJeu 9 Mai - 8:17

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La panique ce faisait sentir, beaucoup d'inquiétude et de frustration. Ne pas savoir ce qui allait se passer, ne pas comprendre et surtout ne pouvoir réagir. Agir. Quelques personne inquiètes jouaient tant bien que mal des coudes pour tenter de passer le barrage de fortune placé par la police du quartier en attendant que les renforts n'arrivent enfin. Je sentais mon partenaire nerveux, il avait du mal à tenir en place, ce qui ne m'aidait pas à rester calme, bien que je comprenais son angoisse, avoir une personne importante à l'intérieur ne l'aidait pas à ce calmer. « Je sais que ton frère est à l'intérieur Nik, mais ne joue pas au héros. » Je posais doucement ma main sur son avant bras, tentant tant bien que mal de le calmer. J'étais à peu près dans le même état que lui. Les ordres étaient clairs, nous devions attendre. Mais malheureusement, nous n'étions pas du genre a écouté les ordres, un besoin de foncer dans le tas, d'être au coeur de l'action, seulement là, il n'était pas question que de nous et d'un criminel, ça allait beaucoup plus loin que ça, une salle entière de personne était en jeu. Un homme d'une petite trentaine arriva près de mon partenaire et entama une conversation qui ne me laissa pas indifférente. Je ne le connaissais pas physiquement et pourtant, Nikolaas m'en avait déjà parlé, Rhys, ça ne pouvait être que lui. Le militaire. Je me sentais d'un coup totalement invisible, ce qui m'énervait légèrement. Je ne m'imposais pourtant pas dans cette conversation qui avait l'air très intéressante, jusqu'à ce que quelqu'un me bouscule. J'allais me retourner, passant mes nerfs sur la personne qui avait osé juste me toucher alors, que Nikolaas me coupa l'herbe sous le pied, prenant la parole avant que je n'ai eu le temps de le faire. Et maintenant les journalistes, si en plus nous devions les gérer, la soirée serait vraiment longue. Je me plaçais instantanément entre le journaliste et mon partenaire, le regard noir de ce dernier n'aiderait surement pas à faire avancer les choses et de toute évidence j'étais la plus conciliante de nous deux. « Joshua c'est ça ? Vous ne savez pas à tout hasard combien il y a de portes de sortie à l’intérieur de la salle ou même de fenêtres ? » La moindre information était bonne pour nous, mais surtout ne pas en dire de trop, parce que pour le coup, le journaliste avait un sujet en or et en exclusivité.


Dernière édition par Hestia C-J. Matthews le Lun 20 Mai - 20:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyVen 10 Mai - 1:40

David Thornburg a écrit:




Une implacable détermination paraît le visage de cet homme dont les prunelles ne quittaient la foule. Il lisait la peur sur des traits qui ne se figeaient, une terreur si aisément décelable qu'elle trahissait une maniabilité séduisante. La certitude pulsait dans ses veines écarlates, celle d'une famille réunie et d'un frère arraché aux fédéraux assez naïfs pour penser écrouer un homme tel que Lawton. Une capture, une arrestation qui n'avait été due qu'à une chance qui les délaissaient, à présent que ces pauvres crédules Chicagoans se tenaient dans le creux d'une paume dont les doigts n'hésiteraient à se refermer sur leurs pauvres âmes apeurées. Et il aimait cette sensation de pouvoir qui se disséminait dans ses veines, cette sensation de dominer et de faire ressentir cette terreur qui le nourrissait. Une angoisse décuplée par ce coup de feu tiré sur une cible consciemment choisie. Car David avait dessiné un plan infaillible dans son esprit et envisagé tous les cas de figures possibles. Il n'avait hésité, pour montrer sa détermination, à assassiner de sang froid, d'une balle logée dans son crâne ridé, cette pauvre femme dont l'idée généreuse venait de la conduire à la mort. Un sourire. Sadique et Lent. L'image d'une scène à venir, froideur glacial qui dévorait chacun de ses membres face à des circonstances forcément alarmantes ... pour d'autres. Un téléphone lui fut tendu, suite aux quelques mots prononcés à l'égard des invités, une menace dont ils ne se rendaient probablement compte de la portée. Car il lui suffirait d'un geste, d'un regard, pour choisir des victimes qui viendraient donner l'exemple sur une estrade habilement et délicieusement montée. Il porta le portable à son oreille, puis communiqua avec celui destiné à écouter une demande … si simple en vérité. La libération immédiate de son frère et la coquette somme de quelques milliers de dollars. Et bien qu'il n'eut aucun doute qu' une telle … abondance d'otage soit une motivation alarmante et vitale à leurs yeux, il se permit, avec délectation, d'ajouter qu'un meurtre serait commis toutes les demi-heures jusqu'à ce que ses désirs soient réalisés. Et il avait raccroché, simplement, naturellement, avec le léger sourire aux lèvres de celui qui sait avoir gagné sans que le doute ne s'infiltre dans son esprit. Et les minutes s'écoulèrent. Une demi-heure si rapide … et il se réjouissait presque de presser la détente, afin de déchirer un ennui qu'il ressentait malgré la tension insidieuse et certaine qui régnait dans la pièce. Et son regard erra … sur plusieurs couples qui lui plaisait de pouvoir déchirer. Un choix entre deux femmes … l'une à la coupe brune sophistiquée, et une jeune fille drapée dans une robe d'un bleu sombre … un bouton de fleur fraîchement sortit de l'adolescence. « Ramène la moi. » fit David en pointant son menton sur sa cible, tandis que l'homme, qui attendait près de lui telle une ombre, descendait brusquement l'estrade, accompagné d'un second, décidé à ramener celle que « le boss » avait désigné. David pressa les touches, une à une. Une respiration sifflante au bout du fil, angoissée. « Qu'en est-il de notre petit marché ? » Des hurlements lointains qui ne lui parvinrent, avant que la brune soit amenée sur l'estrade face à lui. « Peut-être ne me suis-je pas montré assez clair, n'est-ce pas ? » ajouta t-il sans attendre la réponse, avant de pointer le canon de son arme sur la tête de la brune à la coiffure relevée, et aux pendants dorés. Il ignorait tout d'elle. Il ne savait qu'elle était enceinte, qu'elle avait deux frères, une vie, une passion qui la liait à la danse. Pour lui, elle n'était qu'un objet qu'il comptait utiliser pour parvenir à ses fins. Son doigt commença à presser la détente, lorsqu'un cri hystérique retentit dans son dos, celui d'une femme qui perdait le contrôle d'elle même, apeurée, alors que des larmes coulaient, étranglées, sur ses deux joues. Une femme qui avait été délaissée par son partenaire, partit rejoindre cette brune sensuelle moulée dans son drapé noir et doré. Un soupir lui échappa face à cette théâtralité. Il tira et la balle se nicha dans le front de cette beauté aux cheveux bonds, à la silhouette étriquée par sa robe bleu nuit. Et il murmura à l'intention de son correspondant. « Un second otage vient d'être abattu … je vous conseille d'accélérer. » Il raccrocha de nouveau, en se retenant de rire face à cette situation qui le faisait jubiler. Et son regard se porta de nouveau sur ses hommes et cette délicieuse fleur qu'il avait choisit au préalable .. sans qu'elle ne perde la vie cette fois. « Porte un toast à ta chance. » lui susurra t-il avant d'écrouer son regard dans ceux de ses compagnons. « Ramenez la parmi les autres, je n'en ai plus besoin. » s'amusa t-il à prononcer sans plus se soucier de l'existence de cette future maman qui n'avait échappé à la mort que par miracle … et au profit d'une autre. Puis il y eut un signe, une demande silencieuse de contrôler les invités et les étages … histoire d'éviter les incartades et les erreurs. Histoire de contrôler.


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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptySam 11 Mai - 1:37





«Les sirènes hurlent, musique sanglante qui dépeigne une scène qui échappe à ton contrôle, alors que tu es prisonnier d'un extérieur, d'une attente qui t'éloigne de tes proches et d'un job que tu tiens à faire autrement. Et tu songes à ces visages, à cette peur qui dévore les entrailles de ces assiégés … et tu songes à la seule chose que tu désires véritablement … agir..»



« Agir n'est pas être un héros, c'est éviter d'être un lâche. » constatai-je sombrement. Ses doigts glissèrent sur mon bras, en un apaisement certain, bien que mes prunelles ne cessaient de s'assombrir, écroué par une angoisse que je n'espérais plus ressentir pour un autre être que cette jeune femme blonde qui partageait mon existence, bien que d'une façon unique et originale, liée à cette amnésie que Rhys, un ami et ennemi de longue date, venait d'appuyer. Une aide … une aide demandée de la part d'un être qui avait oscillé entre la haine et l'espoir, la méfiance et l'amitié, ne cessant de me déconcerter jusqu'à ce que je ne puisse que comprendre. Je n'étais pas le seul à avoir un être cher à l'intérieur de ses murs. Une conversation qui fut interrompue par un nouvel arrivant, par un journaliste, un voisin que j'avais connu en d'étranges circonstances. Un homme avec lequel je m'étais bien entendu, mais son statut me poussait dans des retranchements impulsifs, et mon ton suivit le tumultueux fleuve de mes pensées. Et Joshua posa des questions redoutées, qui me hérissèrent, avant qu'Hestia ne s'interpose entre nous, me jugeant trop instable pour gérer la situation. Cependant, je vis au regard de ce dernier qu'il était sincèrement déboussolé. Hestia prit la parole, lui demandant des détails techniques qui se révélaient être une brillante idée. Je coulais un regard sur le plan, puis sur Rhys. En vérité, si Hes' représentait la voix de la sagesse en cette seconde, j'étais persuadé que Rhys n'hésiterait pas à me suivre dans des délires de rébellion qui allaient finir par me coûter mon job. Je me redressais, avant de me joindre à la conversation avec une franchise surprenante et ironique. « Un homme s'amuse à terroriser les invités du gala et nous cherchons un moyen d'entrer dans la salle sans nous faire trop remarquer, et des autorités présentes, et des fou furieux à l'intérieur. Une idée ? » Je plantais mes prunelles d'un bleu assombrit par la nuit et les ennuis qui se profilaient, dans celles d'un voisin, qui, je l'espérais, n'était pas simple journaliste. Peut-être, s'il avait été convié à la soirée, avait-il également un être à l'intérieur qui le pousserait à un courage soudain et impulsif. Je me tournais imperceptiblement vers la blonde, certain qu'une de ses célèbres réactions allaient suivre. Mais au fond, je savais qu'elle ne me retenait que par devoir, que ses désirs et son instinct lui déclamait ce que j'assumais clairement. Elle avait envie, autant que moi même, de se ruer à l'intérieur de ce bâtiment et de prendre les choses en main, plutôt que d'être ce duo de pantin que l'on attendait de nous. Nous ne faisions jamais les choses comme les autres. Un point dont je me souvenais, une certitude qui vrillait mon esprit. Et alors que je cherchais l'étincelle dans ces jades qui illuminaient son visage, je lui lançais le défi de me contredire et de m'éloigner davantage d'une évidence qui pulsait dans nos deux cœurs battants. On nous avait mis ensembles pour nous freiner mutuellement mais … nous foncions encore davantage, sans nous perdre de vue pour autant. Je revins vers Joshua, après cet échange intense, et avant de l'entendre réagir à une pensée déclamée et dessinée. « Si nous ne réagissons pas vite, ils vont tuer n'importe qui. Comment est configurée la salle ? Donne t-elle accès aux étages ?  » Un minimum sur lequel travailler, des questions que je posais tout en lui montrant le plan de l'hôtel. Une conversation interrompue par un coup de feu soudain qui résonna et transparut à travers les fenêtres entrouvertes. Le bruit cessa d'être quelques instants, tandis que nous étions tous conscient d'une vérité éclatée. Un second mort … une seconde vie prise et des secondes qui ne cessaient de condamner des êtres simplement parce que personne n'était foutu de réagir. Mes traits se durcirent et une détermination implacable nimba mes traits.

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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyJeu 16 Mai - 10:03


Citation :

Il existe une image de Patrick Bateman. Une sorte d’abstraction. Mais je n’existe pas vraiment. Ce n’est qu’une entité, quelque chose d’illusoire. Et bien que je puisse cacher mon regard froid, que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chaire s’agripper à la vôtre, vous pourriez vous dire que nos vies sont comparables. Mais je ne suis tout simplement pas là. (American Psycho)

R
hys avait peur, une frayeur vibrante. C'était maintenant plus qu'un état de son âme passager éphémère la peur lui semblait être devenu une compagne de vie, presque une confidente. Ils cohabitaient ensemble depuis tellement de temps qu'ils avaient appris à se connaitre. L'obscurité l'enlaçait tout d'abord, puis elle le serrait, lui enlevait le souffle, lui donnait l'impression d'être tel un naufragé près de la noyade. Maintenant plus que jamais, dans la fraîcheur de cette brise, immergé dans le drapé bleu de saphir de la nuit, il avait la désagréable sensation que l'aube ne viendrait jamais. Rhys avait peur, comme un enfant sans défense. Dans cette obscurité, où les confins ne pouvaient pas être recueillis, il n'était plus qu'une âme fatiguée, incertaine, piétiné, battus, incertaine. Dévasté par l'anxiété. Une chaleur incommodante qui appuyait contre son diaphragme. Qui le compressait. La chaleur engourdissait ses membres contrastant avec l'air glacial qui les embaumaient. " Les raisons qui me poussent à vouloir rentrer dans ces maudis locaux ne regardent que moi. Douterais-tu encore de mon humanité Nikolaas ? Il te faut te convaincre que je suis capable de sentiments aussi charitables et bienveillants que l'amour pour me faire confiance ? " Fit-il alors que les jointures de ses lèvres se tordaient en un grinçant sourire. Une faiblesse, voilà ce qui le guidait vers l'intérieur. Sa Kryptonite d'un émeraude saisissant, son talon d'Achille, ce qui le mènera indéniablement à sa perte. De nature méfiante, Rhys préférait ne pas s'étaler davantage sur un sujet d'une telle délicatesse. Cette situation le mettait mal à l'aise, la fragilité de ses émotions, tellement insolites, était une torture qui semblait ne pas vouloir prendre fin. C'était cette douleur qui lui entravait l'âme, qui la lui tâchait. Il passa les jointures de ses doigts dans ses mèches rebelles alors qu'il jugeait la battisse, critique. Si rentrer leur semblait actuellement être un dilemme il n'osait pas imaginer ce qu'ils allaient bien pouvoir traverser pour pouvoir sortir avec les otages sans encombre du bâtiment. Après un dernier coup d'oeil Rhys se demanda combien de personnes il serait prêt à sacrifier pour arriver à ses fins. " Une femme et un journaliste de seconde zone, les conditions deviennent à chaque minutes plus absurdes. Une vraie épopée." Ricanait-il, mauvais, tandis qu'il piétinait l'herbe humide sous ses pieds. " T'as quel âge gamin ? Douze ? Quatorze ans ? " Tourné vers le dernier venu, que tout le monde semblait solliciter puisqu'il était l'unique atout que le groupe possédait maintenant, les traits délicats de son visage juvénile ne lui inspirait pas un grand respect. Il semblait plus délicat qu'autre chose, emprisonné dans son élégant costume. " Sérieusement Nikolaas, j'ai l'exécrable impression d'être dans une mauvaise rediffusion de l'agence tout risque." Son humeur se dégradait avec le temps bien qu'il tentait, maladroitement, de se contrôler au mieux. Téméraire, Rhys n'était pas tellement accoutumé au travail de groupe et encore moins à toutes ses préparations qu'il jugeait superflus. Après tout, ça se savait, les plans ne sont jamais respectés à quoi bon perdre ainsi de la si précieuse énergie. Le bruit assourdissant de la mort. Un grondement distinct, nonobstant l'épaisse couche de béton qui l'étouffait en son sein, parvint jusqu'à eu. Cela n'avait duré rien qu'une seconde et pourtant, avait été suffisant pour vous glacer le sang. Un sourd bourdonnement, certainement causé par les cris apeurés des convives, caressait le parc tout en le plongeant dans une morbide quiétude. Sans grand mal Rhys pouvait imaginer le corps inerte s'affaler sur le sol maintenant privé de vie, les prunelles vitreuses, fixé sur le vide. Il faudrait attendre encore trente minutes avant que la chair ne perd toute sa chaleur et que débute ainsi la rigidité cadavérique. Trente douloureuses et difficiles minutes où le sang continuerait de s'épancher de la plaie diffusant dans la salle l'odeur si sucré du trépas. L'âpreté de ma conviction dévora mes traits tandis que je me baissais pour retirer mon arme de ma cheville, où elle était si bien attachée. Un Beretta noir de 9mm, semi-automatique. La crosse brilla face aux dernières lueurs du jour alors que je retirais le chargeur pour vérifier son contenue. " J'espère que vous êtes correctement équipés." Fut tout ce que Rhys murmura, la voix râpeuse. L'idée qu'Héloise, vu son tempérament de feu, ce soit déjà faite éliminé lui traversa l'esprit même s'il ne souhaitait pas le croire. La conflictualité de ses sentiments pouvait le rendre fou mais, le brésilien était certain d'une chose. Si en entrant dans cette réception il trouverait la jeune femme parmi les dépouilles, ce sera une vendetta personnelle qu'il mènera contre les terroristes et cela peut lui importait le sang versé et les conséquences qui en résulteraient.

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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptySam 18 Mai - 16:49



Gala de charité

6 mai 2013, dans la soirée” Dehors le bruit des sirènes et des agents perdu semblait irréel. Un brouhaha silencieux dans cette panique générale respirait le calme, un calme suffoquant. À l'intérieur un silence religieux faisait froid dans le dos. Et entre deux, ces quatre personnes qui ne comprenaient pas vraiment, et qui devaient agir. Et lui, pauvre journaliste boiteux, était perdu au milieu de ce bordel. Les trois personnes qui lui faisaient face étaient inconnus, sauf bien sur Nikolaas, son voisin de pallier. Il ne le connaissait pas vraiment mais l'homme lui avait été d'un grand secours quand il s'était blessé le lendemain du bal costumé. Quand aux deux autres, ils ne lui disaient rien du tout. L'une était certainement jolie mais bien loin de femmes qui avaient fait battre son coeur auparavant, quant à l'homme à l'allure patibulaire il ne lui inspirait aucune confiance. Mais si il était obligé d'en passer par cette étrange bande pour revoir son cavalier alors il les suivrait. Hors de question qu'il abandonne Emil, pas tant qu'il ne savait pas ce qu'il se tramait et qu'il n'était pas sur que l'étudiant était en sécurité. Parce que toutes ces troupes d'agents de l'ordre ne présageaient qu'une chose: un grave danger. Un problème assez conséquent pour faire bouger tout les policiers du coin. Toute la ville semblait là, à parler dans des micros, à donner des ordres, mais lui n'entendait rien. Un grand vide, une sourde absence frustrante qui l’incitait à s'inquiéter encore plus, inquiétude qui pourtant renforçait l'idée qu'il avait concernant sa relation avec l'autre homme resté à l'intérieur. Heureusement pour lui la femme vint s'adresser à lui, le sortant de cette inquiétude menaçante. Elle lui posa des questions, avant que Nikolaas lâcha la bombe qu'il attendait depuis la rencontre avec le trio. Lui demandaient-ils vraiment de l'aide ? Étaient-ils sérieux ? C'était bien la première fois que les forces de l'ordre ne dénigraient pas la presse, même si en cet instant il se considérait plus comme un citoyen lambda qu'autre chose. Réfléchissant, il regarda la carte. « Je euh.. Je ne connais pas vraiment le bâtiment. Mais tout ce pan de mur qui donne sur la rue est plein de grandes fenêtres. À gauche de ce mur il y a une grande porte, mais je ne suis pas sur de l'avoir vu s'ouvrir une fois. Face aux fenêtres, derrière l'estrade, il y a la porte vers les cuisines. Et à droite des fenêtres les deux grandes portes par laquelle nous sommes entrés. Ça donne sur un couloir, avec peu être trois, quatre couloirs adjacents. Et au bous un grand escalier, mais après je ne sais pas... » Tentant vainement de se rappeler, il fut cependant coupé dans son élan par la remarque acerbe de l'homme à la tête de tueur. Il semblait assez peu aimable, et très agressif. Enfin, en l'instant il semblait surtout être un parfait abruti. Se plaindre d'un agent qui pouvait le couvrir, c'était stupide. Il ne nota même pas la remarque le concernant. Il était de toute façon habitué à ce genre de remarques. Mais l'autre ne s'arrêta pas là, et Joshua se contenta de le regarder droit dans les yeux, calme malgré la peur qui lui vrillait l'estomac. « Calmes toi Terminator, j'ai rien fait, je vous aide c'est tout. » Puis il soupira alors que l'homme continuait son cirque tel une véritable diva. Jusqu'à ce qu'un nouveau coup de feu se fasse entendre, coup qui le fit se redresser d'un bon alors que son coeur battait à cent à l'heure. Fermant les yeux pour retrouver son calme, il se lança dans une longue réflexion qui pourtant ne lui prit que quelques secondes. Ils tueraient les riches en premier, ceux qui ont du poids. Ils s'en prendraient aux grandes dames, aux gens en groupes et aux notables parce qu'il s'agissait du meilleur moyen de faire pression. Qui sauve-t-on plus vite, le roi ou le mendiant ? Et Emil était assez raisonné pour ne pas se faire remarquer et rester silencieux. Il n'y avait pas à s'inquiéter. Peu être était-il déjà parti après tout, peu être déambulait-il dans les couloirs à sa recherche. Une sensation étrange dans sa poche le fit rouvrir les yeux alors que son portable se mit à vibrer. Un sms, de la part d'Emil. Qui alignait quelques mots, rapidement. Un contact à l'intérieur oui, mais plus encore. Un message rassurant de la part d'un homme qui vivait encore, et ne se trouvait pas troué de partout, du moins pas encore. Ne reviens surtout pas, tiens trop à toi pourr ça. Joshua regarda un long moment le message alors que les autres s'armaient. Il le relut, réfléchissant à toute allure. De un, le message le rassurait. Emil allait bien. Et Emil tenait à lui. Et il s'inquiétait pour lui. Et Joshua se demanda que faire. Envoyer un message à Emil pour avoir des précisions sur le drame et risquer de le faire prendre ? Il préféra remettre l'outil dans sa poche et remarqua que le plus froid des petits soldats commençait à avancer. Sortant un sang froid d'il ne savait trop où, il attrapa le bras de Nikolaas. « Eh, laissez moi venir avec vous. Je vous emmène jusqu'à la salle ok ? Je ferais pas de bruits promis, mais c'est grand là dedans et plus vite vous serez dans la salle plus vite ils seront tous sauvés, pas vrai ? » Lançant un regard à cette troupe, il arrêta ses yeux sur celui qui s'était moqué de lui quelques minutes avant, le jaugeant d'un regard calme et posé. Il faisait semblant, meilleur moyen de convaincre cette montagne de muscle que lui aussi pouvait servir à quelque chose. Seulement le poids du téléphone contre sa cuisse lui semblait de plus en plus lourd et avant de s'en rendre compte il plongea la main dans sa poche, récupérant l'appareil. Rapidement il sélectionna le numéro de son cavalier, et rédigea rapidement un message, sans même se soucier des trois zigotos qui s'organisaient près de lui. Mets toi à l'abri, fais pas de vagues. On arrive. Ils sont combien ? Fais attention, j't'en supplie. Appuyant sur envoyer, il se figura que c'était une très mauvaise idée. Si quelqu'un le voyait répondre, Emil pourrait bien avoir de graves problèmes.”

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Tu es la Richesse de Demain
Colin Dornam

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ﮦ ÂGE : Quarante deux ans
ﮦ ACTIVITÉ : Maire de la ville voyons
ﮦ CÔTÉ COEUR : Je suis marié à la femme de ma vie, ma ville.
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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyDim 19 Mai - 19:32

David Thornburg a écrit:




Il ressentait leur pathétique angoisse, cette crainte d'être le prochain sur une liste qui ne cesserait de s'allonger. La jeune fille, qui venait d'entrevoir sa propre existence défiler sans ses paupières sans pour autant la perdre, grâce à une pauvre créature qui n'avait su tenir sa langue, s'était évanouie, aussitôt entourée d'un attroupement qui le divertissait autant qu'il pouvait l'ennuyer. Il ne tenait pas à ce que l'attention d'autrui ne soit portée sur lui, qui tenait pourtant chacune de leurs misérables vies dans le creux de sa main. Le temps s'écoulait, et ses pensées se concentraient désormais sur une vengeance différente, un plaisir qu'il pourrait s'octroyer, une vie qu'il se plairait à arracher avec une jouissance qui n'égalait celle d'avoir vu ce sang féminin gicler sur ses vêtements. Un homme responsable de la situation présente, un homme qu'il acculerait en se servant de ceux qui se pensaient meilleur que lui. Chacun le maudissait, de ces regards noirs ou apeurés, définissant par une langue silencieuse son identité comme monstrueuse. Mais la vie, le passé, avait démontré que chaque homme devenait une pourriture dès que sa vie était menacée. Il fit signe à l'un de ses hommes de le rejoindre, tandis que ses yeux balayaient la salle. Un homme traînait un cadavre de ses mains, le même homme qui s'était détourné pour prendre soin de cette enfant si fragile, tombée dans les pommes. Son homme descendit de l'estrade, décidé à lui ramener sa première victime potentielle. Puis, avec les prunelles froides de celui qui gère et sait où il désire en venir, son choix se porta sur une superbe blonde au chignon rebelle et à la robe turquoise et moulante. Une femme qu'il aurait pris plaisir à mettre dans son lit si les circonstances avaient été différentes. Son second homme de main se dirigea vers cette créature de rêve, alors qu'il s'approchait du micro qu'il tapota de son doigt. «Les autorités se plaisent à jouer avec vos vies, en me refusant ce que je leur ai demandé. Cependant … même si les meurtres vont continuer, je suis prêt à faire preuve de clémence si vous y mettez du vôtre. » Son regard balaya l'assemblée, suspendue à ses lèvres. « Un seul homme est responsable de cette mascarade et de votre situation. Un homme qui a travaillé à me contrarier et qui m'a conduit à menacer vos vies et celles de vos familles … Ainsi, j'offrirais la liberté à celui ou celle qui me ramènera ce traître. Sa liberté ainsi que celle de sa famille présente. » Ses mains se pressèrent contre le pupitre alors que deux êtres montaient sur l'estrade, une femme et un homme obligés de se mettre à genoux. Des flingues caressèrent leurs tempes, maintenus par ses hommes qui lui avaient voué une fidélité sans faille. « Je vous donne dix minutes pour me le retrouver , afin d'obtenir votre prix et avant que je n’exécute mes deux prochaines victimes, dont vous pouvez voir le visage à présent. Je vous suggère d'y travailler rapidement, à moins qu'il ne décide de se rendre lui même. » Un mouvement de poignet, un sourire sadique qui se mit à luire sur ses lèvres avant qu'il n'enchaîne. « Mais pour faciliter cette course au trésor, je me dois de vous transmettre quelques indices. » Il s'approcha du projecteur, installé durant la soirée pour présenter des associations qui n'étaient plus, oubliées par les invités au profit de leurs vies misérables. Une lumière fut projetée sur les murs, puis la photo de l'homme recherché. Chacun pouvait à présent voir son visage, ses traits si particuliers qu'il prendrait plaisir à défigurer. « Ton temps est à présent compté, agent Halloran. Ainsi, si tu m'entends, je te suggère de me rejoindre avant qu'un massacre ne soit commis que dans le seul but de garder ta misérable vie. » Son ton s'était durcit sur ces dernières paroles échappées, tandis qu'il reculait afin de rejoindre un homme et une femme au bord du précipice. Le micro leur fut apporté, effleurant tour à tour leur lèvre. « Avez vous peur de mourir tous deux ? » chuchota t-il d'une voix doucereuse en les mirant.


Une annonce passée, des noms d'otages déclamés à l'intention de ces forces de l'ordre qui attendaient sans rien faire. Une pression donnée avant qu'ils ne s'intéressent à ses deux cibles à genoux. Des mots qui glissèrent, nés de cette détermination implacable qui luisaient dans leur prunelle. Et, étonnamment, il ne ressentit qu'une détermination malsaine face à deux prisonniers qui relevaient la tête, affrontant le danger qu'il représentait avec une passion amusante. Et c'était une situation qui lui plaisait, le distrayait étonnamment durant une soirée où il avait cru devoir souffrir ces gémissement et plaintes de ces gens dont la richesse rimait le plus souvent avec lâcheté. « Le courage » commença t-il doucereux, « est une qualité que j'admire réellement lorsqu'elle ne rime avec folie. Lorsqu'elle ne dure pas qu'une infime seconde avant de s'écrouler, d'exploser face à la réalité. Et je serais curieux de savoir si ces mots seront toujours vôtres si je jouais avec vos nerfs ... » Il prit l'arme plantée sur la tempe de la blonde, en vida le chargeur pour ne laisser qu'une seule et unique balle dont la position était inconnue. Puis, il enfonça dans le front de la blonde pulpeuse … et appuya sur la détente. Un sourire sadique illumina son visage, avant qu'il n'effleure la tempe de l'homme, réitérant son geste. Un cliquetis, mais aucune balle ne sortit. « La chance ne sourit pas toujours … et est parfois plus douloureuse que son opposé. » Il n'eut cependant le loisir de s'y appesantir davantage, soudainement interpellé par l'un de ces sous-fifres qui tenaient entre ses doigts une jeune blonde au regard profond. « Elle prétend être la gonzesse d'Halloran. » expliqua ce dernier tout en poussant légèrement la demoiselle en avant. Il la regarda, la jaugeant du regard avant de saisir son menton entre ses doigts, la forçant à plonger dans un regard meurtrier. « Si tel est la vérité … est-ce le mensonge qui te motive ou un héroïsme aussi soudain qu'inutile ? Bien qu'intéressant. » Un pouvoir qui résidait dans sa paume, une solution, un plan de rechange si ce dernier se révélait plus lâche qu'il ne l'escomptait. Mais il ne l'était guère, apparaissant quelques secondes plus tard, réclamant son attention en jouant d'un sarcasme qui glissa sur lui sans l'atteindre. « Intéressant comme démarche … assez prévisible en réalité. » Il retourna la jeune femme, de manière à ce qu'elle puisse regarder et voir celui qu'elle revendiquait comme étant son amant. « Et cette donzelle t'est-elle vraiment indifférente ? Et ces gens ? » fit-il en balayant l'assemblée de son arme, tenue au poing. Une arme dont la balle unique ne lui servirait, une arme qu'un de ses hommes remplaça aussitôt, glissant dans sa paume une chargée. « Je n'ai pas l'intention de libérer les otages, pas plus que tu ne prendras le risque de tirer alors que cette femme est menacée au même titre que cette assemblée. Mais vérifions le, veux tu» Il tendit le bras, puis tira au hasard dans la foule. La balle atteignit un jeune étudiant à la chevelure brune, un Emil dont l'identité lui était indifférente, pénétrant son torse, s'écrouant probablement dans son poumon. Il s'en désintéressa, reportant son attention sur la cible désirée. « Le prochain est cette femme. » susurra t-il en plaquant l'arme contre la tempe de Sarah. « Et je tirerais à moins que tu ne le fasses, et ne tue chacun de mes hommes avant qu'ils ne mitrailles tes chers protégés. » Il connaissait cet homme et n'avait aucun doute concernant sa reddition. Et il attendait patiemment qu'il ne baisse son arme, afin que la silhouette sombre près de l'escalier puisse lui ramener cet homme qui serait le prochain à mourir pour illustrer cette nouvelle demi-heure sans nouvelle … du moins quand il en aurait finit avec lui.






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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyLun 20 Mai - 17:22





«Les sirènes hurlent, musique sanglante qui dépeigne une scène qui échappe à ton contrôle, alors que tu es prisonnier d'un extérieur, d'une attente qui t'éloigne de tes proches et d'un job que tu tiens à faire autrement. Et tu songes à ces visages, à cette peur qui dévore les entrailles de ces assiégés … et tu songes à la seule chose que tu désires véritablement … agir..»



Un enfant paniqué se dessinait sous mes yeux, le masque de l'homme endurcit étant balayé par cette remarque qu'il jugeait probablement assassine. « Je ne pensais rien donc j'imagine que tu me fais part de tes propres doutes à ton sujet n'est-ce pas ? » Je fus insensible à son sourire, à cette vaine tentative de m'impressionner quand mon esprit était guidé vers un événement plus important que sa perte de sang froid. Une attention reportée sur Joshua, dont les prunelles claires laissaient également transparaître une angoisse qui luisait en chacun d'entre nous. Ce dernier m'indiqua ce qui pourrait nous être utile, rassemblant ses souvenirs quand à cette soirée qui s'était vu entachée par une prise d'otage qui dépassait l'entendement. J'écoutais attentivement, esquissant dans mon esprit un plan assez fou pour nous faire entrer, comme nous fûmes couper par Rhys dont la remarque, si elle n'avait effleuré ma partenaire, m'aurait laissé de marbre. Simplement, elle était concernée par ce dédain méprisable qu'il affichait sur ses traits taillés au burin. J'allais entrouvrir les lèvres, le regard durcit par cet instinct de protection qui ne me faisait jamais défaut, quand le journaliste en question prit lui même la parole pour le remettre à sa place. Je haussais les sourcil, laissant filtrer cette flamme qui témoignait de mon amusement dans les abysses noirâtres qu'étaient mes pupilles. « Sérieusement Rhys », repris-je sur le même ton, « tu es le seul d'entre nous à te comporter comme un gamin.Personne ne te force à rester si tu es incapable de souffrir le choc. » Mon ton s'était raffermit, endurcit alors que je tentais de le secouer de mes mots tout en le dissuadant de recommencer et d'effleurer de sa langue une femme que ses instincts de misogynes avaient rabaissé … à tort. Et j'en venais presque à souhaiter que cette dernière lui donne une leçon dont son orgueil souffrirait. Mais nous n'avions ni le temps, ni le véritable désir de continuer cette conversation. Je repliais la carte, avant de lever la tête vers l'hôtel, prêt à intervenir. Joshua jouait de son téléphone portable, nous communiquant les derniers renseignements nécessaires. Je me penchais vers Hestia, lui faisant part d'un retour rapide avant de m'éloigner, rejoignant une équipe qui stagnait à quelques mètres de nous. Mais le turquoise de mes prunelles s'assombrit quand ils me firent part que les ordres demeuraient inchangés, nous liant pieds et poings face à un événement qui devait nous laisser de marbre. Je retins les insultes qui me montaient aux lèvres, avant de rejoindre le groupe. « Ils nous somment de ne pas bouger, mais il est ... » Des mots qui moururent sur mes lèvres, oubliées par un esprit subitement interpellé par une voix qui résonna à l'extérieur, porté par un interphone ou appareil équivalent. Les noms des premières victimes résonnèrent dans l'obscurité de la nuit, dont celui de la riche veuve à l'origine de cette soirée. Chacun retenait son souffle, jusqu'à ce que son prénom ne coule dans mes oreilles. La vie de mon propre frère ne tenait plus à un fil, alors qu'il attendait à genoux sur une estrade, sous l'égide d'un fou furieux qui n'attendait qu'une seule bonne raison de lui faire exploser la tête. En avait-il seulement une ? Je pâlis, porté par l'angoisse et une impulsivité qui envahit et écroua mes veines. « J'ai une idée. » murmurai-je en baissant la tête vers la jeune femme que je regardais dans les yeux. « Je vais me présenter à la porte de derrière avec Rhys. Tu as la même corpulence, du moins approximativement, mais je doute qu'un sous-fifre sache faire la différence. Je plante un flingue sur son front, arguant que je ne le livrerais qu'au grand patron lui même. On fait le ménage une fois rentré dans la première pièce, et vous nous rejoignez. Ensuite, on se mêle à la foule et on trouve un moyen de faire sortir tout le monde avant d'être repéré. » Mon plan sonnait bizarrement à mes propres oreilles, coloré d'une folie suicidaire. Mais je préférais mettre ma vie en danger que de rester ici les bras croisés. Et ce n'était ni Joshua, que j'avais implicitement impliqué, ni même Rhys, mon acolyte et aminemie que je fixais, mais bien une partenaire que je reconnaissais en tant que tel. Une partenaire dont j'attendais l'avis, aussi folle fusse cette idée.

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Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyLun 20 Mai - 20:34

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Les informations ne nous parvenaient pas assez vite et ça devenait vraiment frustrant de rester là, sans savoir ce qu'il pouvait bien se passer à l'intérieur. Même si les coups de feu nous donnait un début d'idée sur l’ampleur des dégâts. J'écoutais la conversation d'une oreille plus ou moins attentive, ne prenant pas vraiment part pour autant. Le fait que Joshua veuille tant nous aider était une bonne chose, il devait sans doute avoir une envie folle d'être à l'intérieur, mais en dehors de nous faire passer ses informations, il ne pouvait pas nous aider à grand-chose. Surtout sachant que pour le moment nous étions "bloqué" dehors, sans moyen d'entrée. Je croisais le regard de Rhys, « Sympathique ton ami. » Je me retournais vers mon partenaire serrant les points et la mâchoire, tout en essayant de calmer ma soudaine envie de meurtre. Je faisais pourtant abstraction du commentaire désobligent de Rhys, que j'aurais certainement remis à sa place dans d'autres circonstances. Seulement je me devais de passer outre, ne tombant pas dans ce petit jeu. Et à vrai dire Joshua me coupa l'herbe sous le pied. J'acquiesçais lentement lorsque Nikolaas me fit part de son absence soudaine, le laissant s'échapper quelques instants pour revenir avec des nouvelles qui n'étaient pas forcement bonnes. Il m'exposa une idée qui ne me plaisait pas forcement. « Tu attends que je te donne mon feu vert là ? » Je ne le lâchais pas du regard, me mordant nerveusement la lèvre et me moquant éperdument de ce qui pouvait bien se passer autour de nous. « C'est de la folie Nik et tu le sais. » Il m'était facile de refuser son nouveau coup de folie, cependant personne n'avait eu de meilleures idées et si nous devions attendre que quelqu'un agisse, il n'y aurait plus aucun otages vivants d'ici deux heures et je tremblais légèrement à cette hypothèse. J'avais aujourd'hui, moi aussi quelque chose à perdre. Je soupirais en pensant à Guenièvre qui devait être à l'intérieur de la salle et je réalisais que je n'avais pas encore pris le temps d'apprendre à la connaitre et savoir que je n'en aurais peut-être jamais l'occasion me bouffait de l'intérieur. Je soupirais devant la folie de son idée et pourtant je me devais de lui donner mon accord, parce que ma soeur se trouvait dans ce bâtiment et qu'aujourd'hui j'avais un semblant de famille qui comptait sur moi. « Bien. Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée de l'embarquer avec nous. » Je désignais le jeune journaliste qui se trouvait à nos côtés. « Sans vouloir te vexer. Seulement, ce sont des hommes qui ne plaisantent pas et je ne pense pas que te mettre en danger soit une si bonne idée que ça. » Un nom arriva tout de même jusqu'à nous, alors ils recherchaient un homme. Toute cette mascarade tournait donc autour d'un règlement de compte ? Pourquoi déployer autant de moyen pour une seule et unique personne ? Je me tournais vers Nikolaas et je fronçais les sourcils cherchant silencieusement des réponses. « C'est qui ce type ? » Cette prise d'otage prenait une tournure assez étrange.
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MessageSujet: Re: Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 Seconde intrigue ~ un angoissant gala de charité ~ situation 3 EmptyMar 21 Mai - 9:17



Gala de charité.

Elena avait toujours dit qu’il y avait toujours plus mal lotit que soit, et qu’il fallait toujours faire tout ce qui était en leur pouvoir pour aider les autres. Ce pourquoi il avait été délibérement forcé de se rendre au gala de charité de la ville, pour faire quelques dons au nom de sa chère Sawyer. Qui aurait cru qu’une si charmante soirée allait tourner au cauchemar ? En réalité Mordred s’était rendu au gala en retard, il n’avait jamais su comment nouer une cravate, et il lui avait fallut une bonne demi-heure pour régler toute cette pagaille. Néammoins quand il arriva il vit un attroupement devant la porte, et il était resté là à écouter la discussion des autres en silence. Sa nature et son métier l’obligeaient à ne pas s’enfuir, il allait les aider, ce n’était pas des braqueurs de pacotille qui allaient lui apprendre son métier. Certes, il s’était blessé volontairement au combat, mais il n’avait aujourd’hui que trop peur de séquelle pour se laisser intimider. Ce qui le navrait le plus, c’était d’avoir laissé Elena seule à la maison, mais fort heureusement pour elle, elle avait une infirmière à ses côtés et il préférait la savoir saine et sauve bien au chaud dans son lit. Toujours était il que le jeune russe continuait d’observer en silence ces gens qui se disputaient sur la manière d’entrer à l’intérieur et de régler la situation. Mais dans les traits de l’un des meneurs du petit groupe, il reconnu un visage familier. Il acquiesca en attendant la remarque de la jeune femme blonde et sortant de l’ombre, Mordred se plaça au milieu du petit groupe de justiciers, « Nikolaas, je pense que je suis assez qualifié dans ce genre de choses pour vous accompagner, c’est inutile de risquer la vie de gens qui ne… connaissent pas cet « univers » . Et puis, tu sais ce que je vaux n’est-ce pas ? », annonça-t-il les regardant tour à tour. Certes, tout le monde voulait jouer au héro dans des situations pareilles, mais aujourd’hui ils n’avaient pas le droit à deux coups d’essai, surtout que des coups de feu avaient déjà retentit dans la salle.

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