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◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart]

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MessageSujet: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyMer 29 Mai - 20:13

What the hell are you doing here ?!


« Il est sept heures dix chers auditeurs, je vous laisse vous réveiller avec la voix du sexy Justin Bieber. » une chanson commence à jouer, mais ne continue pas bien longtemps. « Ferme-la le nain ! » grognais-je avant que ma main ne s’écrase sur mon radioréveil. Le sexy Justin, quelle connerie ! C’est même pas un homme ! Je me retournais dans mes draps, fixant à présent le plafond blanc de ma pièce. Mes yeux avaient bien du mal à rester ouvert. Je ne suis pas du tout du matin, et je ne le serais jamais c’est une certitude. Sept heures, c’est bien trop tôt, comment voulez-vous être de bonne humeur en vous levant avant le soleil ? Je passai une main lasse sur mon visage endormi et roulai sur le côté avant de m’extirper du lit. J’attrapai un tee-shirt que j’enfilai rapidement avant de sortir de la pièce. J’avais bien du mal à quitter mon lit, qui était très certainement la meilleure chose qui me soit arrivé dans cette vie. Je refermai le plus doucement possible la porte derrière moi, afin de ne pas agresser mon ouïe dès le matin. Je m’arrêtai dans le couloir et fronçai les sourcils. Bizarrement, il n’y avait aucuns bruits. Oui, c’était bizarre, car en temps normal, le trou du cul qui me sert de colocataire est aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je restai quelques instants à l’affût du moindre bruit… mais rien. Je haussai les épaules avant de repartir en direction de la cuisine. Je me servis un café – il était bien hors de question de louper mon rituel. J’appréciais la chaleur du liquide noir, et le sentais couler jusque dans mon estomac. Accoudais sur le comptoir de la cuisine, j’appréciais le calme qui régnait dans la maison, chose qui était bien rare. Je prenais le temps de vérifier mon téléphone, et je faisais bien. Un message d’un collègue me disait qu’il m’avait glissé sous la porte le dossier d’une affaire, et que je devais partir en planque pour les heures à venir. Je soupirai bruyamment avant de me diriger vers l’entrée. Effectivement, un dossier jaune pâle m’attendait sagement sur le sol. Je me penchai pour l’attraper avant de repartir vers la cuisine en le feuilletant. C’était une vielle affaire qui ressortait : L’un des plus gros trafiquant de drogue de Chicago qui avait refait surface la nuit dernière, et mes hommes avaient trouvé une adresse, et c’était là bas qu’il fallait que je me rende.

J’avalai rapidement le reste de mon café, prenait une gauffre que je mangeais en deux bouchées et je me rendais dans la salle de bain afin de prendre une douche rapide et de m’habiller. C’était une mission de base, j’ai l’habitude de rester en planque. Bon, généralement je me fais profondément chier surtout quand on reste cinq heures dans une voiture pour rien, mais ça fait partie des joies du métier. J’enfilai un pantalon noir et un tee-shirt de la même teinte, afin de passer le plus inaperçu possible. Je passai ma ceinture équipée sur laquelle était accroché mon arme avant de partir vers l’entrée. J’attrapai le dossier, un veste et mes clés de… Putain, pas moyen de mettre la main sur ces foutues clés. J’avais prêté ma voiture à Matthew la veille, mais normalement les clés sont toujours au même endroit. Sûrement que cet abrutit à garder les clés avec lui. Ce n’est pas tous les jours facile avec Matthew, car nous sommes totalement à l’opposé l’un de l’autre, et il me tape très souvent sur le système. Bon, malgré tout c’est un trou du cul plein de bonne volonté, mais qui m’agace profondément parfois, comme à ce moment-là. D’un pas rapide je me dirigeai vers la chambre de ce dernier et je tambourinai à la porte « Lockhart mes clés de voiture ! Rien à battre si t’es à poil, je viens les chercher. ». La porte s’ouvrit, mais il n’y avait pas l’ombre d’un chat. La pièce était vide et il n’y avait aucunes clés. Je grommelais avant de retourner dans l’entrée. Je pris le dossier sous le bras, ainsi que les clés de la maison avant de sortir. Je descendais rapidement dans l’allée quand j’aperçus ma voiture parfaitement garée à sa place d’origine. Je haussais un sourcil alors que je m’approchai. La porte était ouvert et les clés étaient sur le contact. Mais qu’il était con celui-là ! Il y a des voles de voitures à la pelle à Chicago, et lui, tout ce qu’il trouve à faire c’est de laisser la voiture ouverte avec les clés sur le contact. Il ne manquait plus qu’un panneau lumineux avec écrit « Ici voiture à braquée ! ». Il allait entendre parler du pays l’ami !

~ ~ ~


Même tôt le matin, il y a une circulation dense à Chicago, et ce matin-là n’y échappait pas. En plus Matt avait dû jouer avec l’autoradio, et il avait perdu la fréquence de la police, décidément. J’arrivai rapidement à l’adresse indiquait par mon collègue. Je me garais face à un immense hangar qui laissait présager toutes les choses illégales qui se passaient entre ces murs. Je repassai rapidement toutes les pages du dossier, puis je le lançai sur le siège passager. Soudain, je jetai un coup d’œil dans le rétroviseur intérieur une silhouette se dessiner derrière moi. D’un mouvement vif j’attrapai mon flingue et me retourner en pointant l’arme vers l’intrus. « Plus un geste ! » lançai-je d’un ton agressif. C’est alors que je reconnu Matthew. Que diable foutait-il à l’arrière de ma voiture ? « Matt ? Ca va pas la tête ? Putain, mais qu’est-ce tu fous là ? Je suis en planque espèce d’abruti ! ». Je ne bougeais pas et pointais toujours mon arme vers lui « Je te préviens, une connerie et je t’explose ta pompe à pisse ! » dis-je d’un air menaçant. On pouvait s’attendre à tout avec lui. Si il faisait foirer mon enquête, je le jetais dans une rivière pieds et poings liés. Je sais très bien comment faire disparaître un corps. En plus il m’avait foutu la trouille, je pensais que c’était un homme de main de Dixon, et finalement ce n’était que cette espèce d’énergumène de Lockhart. Il m’aura tout fait celui-là, mais alors là, c’était le pompon ! Qu’est-ce qui lui était encore passé par la tête ? J’attendais des explications, et j’espérais qu’il ait de bonnes raisons de ce trouver là – même si j’en doutais sérieusement.
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptySam 1 Juin - 15:21

△ calm down man, i was just sleepin'


« Bonne soirée quand même » disais-je en adressant un doigt d’honneur au barman qui venait de me jeter dehors. Je le voyais froncer les sourcils et faire un pas en ma direction ce qui eut pour effet de me faire partir en courant plus loin pour éviter de prendre encore des coups. Après avoir jeté un coup d’œil derrière moi, je plongeais ma main dans la poche de ma veste en cuir et en sortais mon paquet de cigarettes. Je secouais la tête et en attraper une que je me dépêchais d’allumer. Si l’on m’avait viré de ce bar c’est parce que j’avais tenté une approche avec une jeune femme, mais apparemment je ne lui avais pas tapé dans l’œil. Je riais doucement et ironiquement alors que la fumée s’échappait de ma bouche. Elle avait donc demandé au barman de me faire sortir parce que soit disant j’étais trop collant. De toute façon, je n’ai jamais eu de chance avec les femmes. A croire que je les fais fuir. J’avais compris que le barman avait également des vues sur elle et donc me virer l’arranger, ça faisait de la concurrence en moins. Je n’en revenais pas, je n’avais même pas eu le temps de finir ma bière. Après avoir fait quelques pas, je montais dans ma voiture, mettais le contact avec l’idée de rouler en direction de mon appartement. Enfin, l’appartement que je partage avec Elijah, un flic. C’est assez ironique quand on sait toutes les conneries que je peux faire, mais je n’avais pas le choix : partager un loyer, ça me permet d’avoir un toit. Ah, et cette voiture n’est pas la mienne en fait, c’est celle d’Eli, il a acceptait de me la prêter après que je me sois mis à genoux pour le supplier. Je me garais juste devant le bâtiment puis me détachais. Je m’arrêtais net à la pensée de l’appartement. Mes mains tapotaient toutes les poches que je pouvais. Un « merde » traversait mes lèvres alors que je prenais mon visage entre mes mains. J’ai dû perdre mes clés quand cet abruti de barman m’a viré. J’étais à la rue, il ne manquait plus que ça. Ma montre affichait une heure trente-cinq du matin. Soit je monte et risque de me faire engueuler comme du poisson pourri par Eli, soit je dors dans la voiture. Je me retournais et inspecter la banquette arrière. Sans aucune hésitation, je choisissais la deuxième solution. Je terminais ma cigarette et la jetais par la fenêtre. Je passais à l’arrière –non sans difficulté, puisque je me suis cogné la tête en me levant- et quittais ma veste pour m’en servir d’oreiller. Après m’être installé le plus confortablement possible, mes yeux se posèrent sur le plafond. Un silence profond régnait, on entendait juste quelques voitures rouler un peu plus loin. Mes yeux se fermaient lentement et la fatigue me rattrapait sans que je m’en rende compte.

Je grognais et fronçais les sourcils en me réinstallant correctement. Puis lentement, j’ouvrais les yeux et tournais la tête vers l’avant de la voiture. Sans mentir, je pensais m’être pissé dessus en voyant cette arme à feu braqué sur moi. Un cri de peur m’avait même échappé. J’ai horreur de ces objets, un instant d’inattention et vous vous blessez ou pire vous vous tuez –ou dans le cas présent, on me tue. Mes yeux se levaient vers celui qui pointait le canon sur moi et reconnaissais immédiatement Eli. « Plus un geste ! » me criait-il. Je faisais un bond en arrière et me retrouvais assis, le dos collé au siège. « Baisse ton arme, c'est bon, c'est moi. » lui demandais-je en me décalant pour ne plus être visé. « Matt ? Ca va pas la tête ? Putain, mais qu’est-ce tu fous là ? Je suis en planque espèce d’abruti ! » Mes sourcils se fronçaient alors que je tournais la tête vers l’extérieur de la voiture. Je me rapprochais de la vitre et apercevais un hangar, un peu plus loin. Je secouais mes cheveux avec ma main en comprenant qu’Eli avait dû prendre sa voiture pour aller bosser sans se rendre compte que j’étais endormi à l’arrière. Quel naze quand même. Si j’étais un malfaiteur qui voulait sa peau, je l’aurais descendu comme je voulais rien qu’en me cachant à l’arrière. Tu parles d’un flic toi. Ma bouche se tordait légèrement sur le côté alors que je secouais la tête, d’un air désespéré. Puis je me rendais compte qu’il pointait encore son arme sur moi. « Baisse ton arme, bordel ! Je vais faire une crise d’angoisse à cause de toi. » C’est peut-être ridicule, mais j’ai une peur bleue des armes à feu. Je le fixais attendant impatiemment qu’il baisse sa putain d’arme. « Je te préviens, une connerie et je t’explose ta pompe à pisse ! » Je prenais un air offusqué. Toujours aussi agréable le matin, dis donc. Il doit avoir un problème hormonal, ce n’est pas normal d’être à cran comme ça tout le temps. Après avoir hoché la tête et mis la capuche de mon sweat, je crachais dans ma main et la levais vers le plafond. « Juré craché, pas de connerie. » J’aurais pu tendre la main pour qu’il la serre, mais bizarrement j’étais convaincu que je me serais senti très seul. Une grimace se dessinait sur mon visage alors que j’essuyais ma main sur mon jean. Je décidais alors de passer à l’avant, aux côtés d’Eli. Une fois assis je le regardais un air fier sur le visage. Je pointais du doigt la capuche sur ma tête avant de lui chuchoter « Mode camouflage, tu dois connaître. » L’idée d’aider Eli pendant une de ses planques me plaisait bien. Un peu d’adrénaline, ça fait du bien de temps en temps. Je jetais des coups d’œil autour de nous, puis mon regard se posait finalement sur le hangar. « Et tu fais quoi en planque ? » lui demandais-je en haussant légèrement les sourcils. Je ne me rendais compte qu’après que ma question est conne, mais je n’ajoutais rien. A force, j’ai l’habitude qu’on me traite d’abruti ou de débile parce que je pose des questions sans intérêt. Je passais ma langue sur ma lèvre inférieure avant d’attraper une cigarette. Je fume tout le temps et beaucoup trop. Quand je m’ennuie, avant de dormir, avant et après manger, quand je réfléchis, quand je suis stressé. Bref, tout le temps. Je mettais la cigarette dans ma bouche avant de tendre le paquet vers le vrai flic. « Une clope ? » Je crois bien qu’il ne fume pas, mais bon, dans l’incertitude.

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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptySam 1 Juin - 17:05

What the hell are you doing here ?!


Vivre avec Matthew Lockhart, ce n’était pas de tout repos. Un colocataire comme lui, je vous assure que vous en avez jamais vu de vôtre vie. Le duo Dashawn/Lockhart est des plus atypique. Rien qu’au niveau du caractère on est à l’opposé. Et puis un flic avec… lui, je dois avouer que c’est bizarre. Il n’a pas l’air de quelqu’un qui respecte les lois, mais après tout, je n’en ai aucunes certitudes. Vous vous demandez sûrement pourquoi je l’ai pris comme colocataire alors ? Moi-même je me pose la question parfois. C’était pire qu’être baby-sitter parfois. Mais à force on s’y faisait. Je suis souvent sur les nerfs, car il trouve toujours une nouvelle conneries à faire. Dans le fond bien sûr, ce n’est pas quelqu’un de méchant, au contraire, mais il peut être très collant, et très chiant également. Et il me tape énormément sur le système quand il s’y met. Si je l’ai pris finalement, c’est parce que j’avais besoin d’un colocataire, et que tout les autres m’avaient traité de con après la deuxième question. C’est sûrement le seul qui arrive malgré tout à me supporter et comme je suis plus grand et plus musclé que lui, il ne peut pas me frapper.

Matt se releva en sursaut, fixant mon arme d’un air inquiet. Il me demandait une première fois de baisser mon pistolet, m’assurant que ce n’était que lui. Je le voyais ce décaler afin de ne plus être dans ma ligne de mire – chose idiote puisque je le suivais du bout de l’arme. Je lui appris alors que j’étais en planque, ce qui semblait l’étonner. Par moment, je me demande si il sait réellement ce que signifie être Shérif. Je continuais de le fixer à l’aide de mon arme. Sa mine désemparé à la vue de l’endroit où nous trouvions, montrait qu’il n’avait aucune idée de l’endroit où nous nous trouvions. Il s’énerva une nouvelle fois en me demandant de baisser mon arme sinon il risquait de faire une crise d’angoisse. Il est terrifié par les armes à feu, je l’avais donc à ma merci. La première fois où il avait trouvé mon arme de service, il avait quasiment faire une crise spasmophilie. Je ne sais pas d’où lui vient cette peur des flingues, mais s’en était presque comique parfois. Je le menaçai une dernière fois, histoire qu’il évite de faire une boulette monumentale. Il hocha alors la tête avant de mettre sa capuche. Il cracha alors dans sa main et la leva vers le ciel. Il jura qu’il ne ferait pas de connerie. Je le regardais d’un air dégoutté « T’es dégueulasse mon pauvre... En plus tu chlingues. ». Je soupirai, puis me décidai à baisser mon arme. « C’est bon destresses, je la range ! » le pauvre, si il savait le nombre d’armes qui se trouvaient à Chicago, il ferait une syncope . J’enclenchai le cran de sécurité avant d'accrocher de nouveau mon arme à ma ceinture. Je me rasseyais dans le sens de la marche, ignorant mon passager clandestin, et je tentais de me reconcentrer sur mon objectif. Je n’eus pas le temps d’y arriver puisque que l’idiot qui me sert de colocataire décida de passer à l’avant de la voiture. « Non mais qu’est-ce que tu… » je ne pus terminer ma phrase. Je soupirais bruyamment alors qu’il terminait de s’installer. Je penchais la tête, desespéré, dans sa direction. Et lui, il me regardait, arborant un air benêt. Je levai les yeux au ciel exaspéré. Il pointa alors sa capuche « Mode camouflage, tu dois connaître. ». Je passais une main lasse sur mon visage. « Enlève-moi ça Lockhart, tu fais suspect. T’as l’air complètement stupide comme ça en plus. » dis-je en détournant mon regard vers le hangar. J’essayais de faire abstraction de sa présence, et je tentais de me remettre pleinement à mon enquête. Il eut à peine une demi minute de seconde que Matthew reprit – encore – la parole. Il me demanda ce que je faisais en planque. Je cognais l’arrière de mon crâne contre l’appuis-tête et fermai les yeux. Mais quelle tâche celui-là ! « A ton avis ? J’enfile des perles ! » déclarais-je exaspéré. Je lui lançais un regard noir afin de lui faire comprendre que ça question était complètement stupide.

« Une clope ? ». Il ne s’arrête jamais de parler, c’est pas possible. Je détournais mon regard vers ce dernier d’un air réprobateur. « On ne fume pas dans la voiture Matthew, je te l’ai assez répété. ». Je lui enlevai sa cigarette d’un mouvement vif avant de lui relancer en pleine tête. « Range ça maintenant. ». Il n’avait pas dû respecter les règles que je lui avais dicté la veille. La voiture empesté la cigarette froide, l’autoradio avait été trafiqué, une vraie mémoire de poisson rouge. « Je peux savoir pourquoi est-ce que tu dormais dans la voiture ? Si tu payes la moitié du loyer, ce n’est pas pour dormir dans la voiture. ». Je ne savais pas quelle excuse bidon il avait pour ne pas être rentrer dormir. Je pensais qu’il avait juste découché, mais finalement ce trou du cul c’était endormi dans ma voiture. Ca m’apprendra à être trop gentil tiens ! Je lui prête ma voiture et il s’en servait comme d’une caravane. Si il continue ses conneries, j’achèterais une niche et il dormira dehors. « Si tu fais pas plus gaffe à ma voiture, tu pourras toujours te brosser pour que je te la prête à nouveau. » d’un ton désinvolte. Ma voiture, c’était mon outil de travail. En tant que shérif je ne pouvais pas m’en passer. Si cet abruti jouer le kéké avec mon outil de travail, il allait entendre parler du pays !


Dernière édition par Elijah J. Dashawn le Dim 2 Juin - 15:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyDim 2 Juin - 15:03

△ calm down man, i was just sleepin'


Je vis dans le même appartement qu’Eli depuis un certain moment maintenant. Dison qu’être son colocataire n’est pas une mince affaire. Personnellement, je le trouve grincheux et vraiment pas marrant parfois. On est vraiment opposé : j’aime faire le con et me marrer pour un rien alors que lui préfère déjeuner en silence et ne pas entendre le son de ma voix. Un vrai coincé du cul par moment. Putain, s’il m’entendait dire ça, je me ferais lamentablement casser la gueule. Bref, du coup, la colocation est parfois très mouvementée. Puis on n’a vraiment pas la même façon de voir les choses. Eli adore ramener des femmes à l’appartement, pour « s’amuser » toute la nuit. J’ai horreur des hommes qui considèrent les femmes comme des objets sexuels qu’on prend quand on a besoin et qu’on jette quand on en veut plus. Cela me désespère de voir à quel point les femmes peuvent tomber bas à se laisser faire de la sorte. Je suis plus vieille école, plus romantique et je considère que les femmes méritent du respect et pas de se faire sauter par n’importe qui n’importe où juste parce qu’après tout ce n’est pas la mort, tout le monde le fait. Mais même si Eli et moi avons pleins de différences –comme le fait qu’il fasse régner l’ordre et que moi je fasse des conneries-, nous nous entendons bien malgré tout et si un jour, Eli a besoin de moi, je ferais tout pour lui venir en aide. J’espère que c’est réciproque d’ailleurs. Je sais bien qu’il me trouve chiant, collant, idiot et vraiment trop maladroit, mais il m’arrive parfois de lui rendre de grands services. Il ne l’avouera jamais, mais sans moi, il s’ennuierait ferme. Même si parfois je l’emmerde un peu, comme je le fais ce soir en m’incrustant alors qu’il est en planque.

Alors que j’essuyais ma main sur mon jean, il disait me trouver dégueulasse et qu’en plus je sentais mauvais. Enfin, il a dit que je « chlinguais », mais je trouve ce verbe tellement immature et stupide que je ne relevais pas. Je reniflais alors mes dessous de bras et haussais les sourcils en direction d’Eli. Avant de me lever pour passer à l’avant de la voiture, je lui disais en riant doucement « Ça doit être toi qui ''chlingue" monsieur le shérif » Je mimais des guillemets avec mes doigts en réutilisant le verbe chlinguer. Il est toujours désagréable avec moi, ça en devient usant parfois, mais on prend l’habitude. Puis cette fois-ci, je ne suis pas coupable, je ne sens pas mauvais. Il doit avoir le nez trop près de la bouche. Je pouffais de rire à cette pensée. Je me sentais rassuré maintenant qu’il avait rangé son arme et que je connaissais tout de la situation. Se réveiller avec une arme braquée sur vous, ça fout les boules. Maintenant, j’étais plongé dans le feu de l’action. Il fallait être sérieux et concentré pour ne pas foutre en l’air la planque d’Eli. J’avais mis ma capuche comme les gars dans les films pour ne pas qu’on voit leur visage. Eli tournait la tête vers moi, arborant un air désemparé. Je lui montrais du doigt l’initiative que j’avais prise. Après avoir posé son regard sur ma capuche, il levait les yeux au ciel et m’ordonnait de l’enlever car elle me donnait un air suspect. Je haussais les sourcils en l’entendant dire qu’en plus j’avais l’air stupide comme ça. D’un geste vif, je retirais ma capuche et passais rapidement une main dans mes cheveux mal coiffés. « C’est toi qui a l’air suspect avec ta bagnole garée devant un hangar sans intérêt. Tu vois une autre voiture là ? Non, parce que personne ne vient se garer devant un hangar comme celui-là à huit heures du mat. » lui répondis-je, vexé. Je lui demandais alors en quoi consistait sa planque et ironiquement, il me répondait qu’il enfilait des perles. Je riais ironiquement alors que je sortais mon paquet de cigarettes de ma poche. J’en mettais une dans ma bouche avant de lui répondre. « Plus sérieusement, tu vas attendre ici toute la journée comme un con ou tu vas agir à un moment ou à un autre ? Parce que ça casse l’image du flic que j’avais. C’est chiant à mourir autant enfiler des perles en fait. » Mes questions sont stupides, je sais, mais je m’attendais quand même à ce qu’il me dise ce qu’on allait faire en planque. Si l’on allait réellement attendre toute la journée, ça craint. Je soupirais doucement en passant une main lasse sur mon visage.

Généreux comme je suis, je lui proposais une cigarette en lui tendant mon paquet. A ma plus grande surprise, il attrapait la cigarette que j’avais dans la bouche. Je levais les yeux au ciel lorsqu’il me répétait pour la centième fois qu’on ne doit pas fumer dans sa voiture. Je le savais, mais à chaque fois, j’oubliais. Puis je préférais fumer dans la voiture plutôt que de me les geler à une heure du matin passée juste à l’extérieur. Il m’ordonnait de ranger cette cigarette et je sursautais légèrement lorsqu’il me la lançait en pleine figure. « T’as tes règles ou quoi ? » Je le trouvais particulièrement grincheux ce matin. D’habitude, il m’ignore, mais là, il prend un malin plaisir à m’en foutre plein la gueule. Ce n’est qu’une cigarette, pas besoin de s’énerver comme ça. Je ramassais cette dernière tombée à mes pieds. Après avoir toussoté, je tournais la tête vers Eli qui fixait le hangar. « Si j’ouvre la vitre, je peux fumer ? Tu sais que je suis encore plus chiant que d’habitude quand je n’ai pas ma cigarette du matin. » Je montrais la vitre à ma droite avec mon pouce en attendant sa réponse. Je jetais des coups d’œil sur ce qui se trouvait autour de la voiture. Eli me demandait alors pourquoi je dormais dans la voiture alors que je payais la moitié du loyer de notre appartement. Une légère grimace déformait mon visage alors que j’appréhendais sa réaction à mon excuse. « Bah en fait, j’avais décidé de passer la soirée dans un bar, mais je me suis fait virer –pour une raison débile- et j’ai… perdu les clés de l’appartement. J’avais bu et j’avais peur que tu me tapes si je te réveillais à deux heures du mat. Du coup, j’ai choisis l’option ''banquette arrière''. » J’avais peur de me prendre une tape alors je m’éloignais de lui en me rapprochant de la portière. Après tout, ce n’était pas ma faute, mais celle du barman qui m’a jeté dehors. Mais bon, tout le monde sait qu’Eli n’est pas très compréhensif alors je restais tout de même sur mes gardes. Il ajoutait que si je continuais à ne pas faire attention à sa voiture, il arrêterait de me la prêter. Je fronçais les sourcils et fixais Eli du coin de l’œil. « Ça va, je n’ai fait que fumer et dormir dans ta voiture, je ne l’ai pas non plus encastrée dans un mur. Tu t’es levé du pied gauche ce matin ou quoi ? » Je m’accoudais à la portière, posant ma main sur ma joue mal rasée et ne lâchant plus le hangar du regard. Si on se fait griller, c’est parce qu’on aura pas mis de capuche, j’en suis certain.


Dernière édition par A. Matthew Lockhart le Lun 3 Juin - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyDim 2 Juin - 17:42

What the hell are you doing here ?!


Le voilà qu’il se sentait les dessous de bras. Il avait l’air d’un toutou de grand-mère à se renifler. Il s’amusa alors à me répondre que c’était peut-être moi qui « chlinguais ». Je pointais un peu plus mon arme dans sa direction, d’un air réprobateur « Monsieur le Shérif il va te mettre une balle dans l’arrière train si tu continues ! ». Je baissai finalement mon arme avant de la ranger. Oui, je le maltraite un peu parfois, mais il est vraiment chiant parfois. Je ne le déteste pas, loin de moi cette idée, mais je ne suis pas du genre à garder ce que je pense pour moi. Je l’aime bien au fond, mais des fois moins que d’autre. J’aurais pu tomber sur pire, c’est sûr. Je sais très bien qu’il ne cautionne pas que je ramène des filles à l’appartement, surtout que se sont rarement les mêmes. Lui il prône le romantisme, le grand amour, et tout un tas de conneries du genre. Comment peut-il croire à tout cela ? Il vit dans un autre monde, je ne vois que ça. L’amour c’est tellement n’importe quoi. Je sais très bien ce qu’il pense de mon mode de vie, mais j’en ai rien à taper. Non je ne crois pas au grand amour. Non je ne crois pas qu’il ait une femme qui soit « la bonne ». Non je ne crois pas que quelqu’un qui puisse réellement m’aimer sans me broyer le cœur par la suite. Matt est bien trop idéaliste, moi je suis réaliste : l’amour ce n’est qu’une connerie.

Je faisais remarqué à mon abruti de colocataire, qui était à présent assit à mes côtés, qu’il avait l’air stupide et suspect avec sa capuche. Voilà que monsieur était vexé. Il me rétorqua que c’était moi qui avait l’air suspect dans ma voiture garé devant un hangar où j’étais le seul de stationné. En plus il voulait m’apprendre mon métier maintenant. « Tu me les casses sévère ! Tu vas pas m’apprendre à faire mon métier, okay ? Je sais ce que je fais, et mettre une capuche ça ne fait pas de toi un caméléon, ça fait de toi un gars louche ! » lui rétorquais-je sèchement. « Maintenant si tu continues à me faire chier avec ton histoire de camouflage, je t’étouffe avec ta capuche. ». Je déteste qu’on me prenne la tête sur ce que je fais, sur mes actes, et principalement sur mon métier. C’est peut-être la seule chose que j’ai réussis dans ma vie, et je n’ai aucuns conseils à recevoir d’un trou du cul qui regarde trop les experts. Mais comme il ne semblait pas pouvoir se taire, il me demanda alors ce que je faisais en planque. Après m’être tapé la tête de désespoir et lui avoir répondu ironiquement que j’enfilais des perles il me demanda « plus sérieusement » si j’allais attendre toute la journée devant le hangar ou si j’allais agir. Je me penchais alors vers lui vers lui « Ecoute-moi le génie. » je lui mettais une légère tape sur la joue, afin de l’inciter à me regarder. « Tu sais ce qu’il y a dans ce hangar ? » je n’attendis pas sa réponse et je continuai « C’est le repère d’un des plus grands trafiquants de drogue de la région. Et tu sais quoi ? Bizarrement, les dealers, se ne sont pas des enfants de cœur. » je fixai ses yeux bruns un instant avant de reprendre « Il y a tellement d’armes dans ce hangar que tu te pisserais dessus en n’en voyant seulement la moitié. ». Je me redressai et me remettai dans ma position initiale, fixant le pare brise « Maintenant, si tu te fais si chier que ça, tu peux partir, je ne te retiens pas. Par contre, il y a des mecs armés partout par ici, alors j’espère pour toi que tu rentreras vivant.».

Je le réprimandais quant à son comportement, une nouvelle fois il ne respectait pas les règles dans la voiture. Je lui enlevais alors la cigarette qu’il tenait fièrement dans sa bouche et lui relançai dans la tête. « T’as tes règles ou quoi ? » me demanda-t-il. Je le foudroyais du regard. Une réaction bien à lui ça. « Et toi, t’es con ou t’es con ? » lui lançais-je. Je ne pouvais pas me concentrer sur mon boulot, et ça m’agaçait au plus haut point. Autant des fois, sa connerie est distrayante, autant là, elle était agaçante. Je le regardais du coin de l’œil ramasser sa cigarette, puis quand il tourna la tête vers moi, je fis mine de toujours fixer le hangar. Il me demanda alors si il pouvait fumer si il ouvrait la fenêtre, prétextant ensuite être des plus chiant quand il n’avait pas sa cigarette du matin. « Que quand t’as pas ta cigarette du matin ? » lui demandais-je sarcastiquement. Je haussais un sourcil pour appuyer ma question, puis je reprenais « C’est non. La fumé pourrait attirer les malfaiteurs, donc tu t’abstiendras de fumer pour une fois mon coco. ». Je lui demandais finalement ce qu’il faisait dans la voiture, et sa réponse ne m’étonna guère : viré d’un bar et il a perdu ses clés. Je soupirais une nouvelle fois en secouant la tête. « Comme ça m’étonne. Je vais laisser une clé sous la paillasson, pour la prochaine fois. » dis-je sereinement alors qu’il s’écartait vers la porte – il devait craindre que je le frappe. Je lui fis tout de même remarquer que si il continuait ses conneries, il pourrait toujours se brosser pour que je lui prête de nouveau ma voiture. Il me regardait collait à la portière – il avait l’air fin tiens – et il me répondit qu’il n’avait fait que fumer et que dormir dans ma voiture. « Donc tu as bien fumer dans la voiture ! » déclarai-je en me retournant vers lui. Je m’approchais rapidement et lui collait une légère tape derrière le crâne. Un mouvement à l’extérieur attira mon attention. J’aperçut alors en me relevant un homme vêtu de noir sortir du hangar. Je mis un doigt sur mes lèvres et je plantai mon regard dans celui de Matthew « Maintenant, tu te tais, et tu évites les grands gestes. C’est plus de la rigolade. ». Je m’enfonçais dans le fond de mon siège en jetant un coup d’œil à Matt. Je claquai doucement des doigts afin d’attirer l’attention de mon colocataire. « Lockhart, file moi les menottes. » chuchotais-je en montrant les anneaux d’acier qui traînaient à ses pieds.
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyDim 2 Juin - 20:14

△ calm down man, i was just sleepin'


Et voilà qu’il me menace de me mettre une balle dans l’arrière train. Je secouais la tête d’agacement alors qu’il rangeait enfin son arme. Il faudrait qu’il se mette au yoga pour se détendre un peu. Quoi qu’il aurait certainement comme idée pour se détendre de se taper la prof. Je riais intérieurement me trouvant particulièrement drôle et inspiré. Jamais je n’aurais l’idée de me taper ma prof de yoga moi. Déjà, je suis plus romantique et contrairement à Eli, je crois que l’on peut aimer la même personne toute sa vie. Lorsqu’il rencontrera cette personne, il comprendra que j’ai toujours eu raison de croire ça. En attendant, il ne me croit pas vraiment. De plus, mon incapacité à charme les femmes ne tournent pas les choses en ma faveur. Eli n’a jamais dû tomber amoureux, c’est pour ça qu’il ne comprend pas. Au lycée, j’étais fou amoureux du genre de fille qui vous fait tourner la tête, mais qui vous ai totalement inaccessible. Eli me sortait de mes pensées en me faisant une remarque sur ma capuche. Je l’enlevais, l’air vexé et déçu. J’aurais aimé garder ma capuche, ça rendait la planque plus réelle. Il m’avouait alors que je lui cassais les couilles et que je n’allais pas lui apprendre à faire son métier. Je fronçais les sourcils lorsqu’il disait que ma capuche ne faisait pas de moi un caméléon, mais un gars louche. Il semblait vraiment agacé, mais je haussais les épaules n’étant pas certain de l’inutilité de ma capuche. « Quelle vulgarité … » Je secouais la tête arborant un air désinvolte. C’est reparti, Eli se prend pour un agent du FBI. Maintenant si je ne ferme pas ma bouche, il m’étouffe avec ma capuche. Je me grattais l’arrière du crâne ne souhaitant même pas répondre à cette remarque. Si j’ajoutais un truc, j’allais m’en prendre une. Si tu ne sais pas quoi dire de mieux que le silence, tais-toi. Dans la situation présente, ce serait plus si tu ne veux pas t’en prendre une, tais-toi, mais bon, l’autre sonne plus philosophique. Je lui faisais remarquer que s’il était prévu que l’on attende toute la journée devant ce hangar, on allait bien se faire chier. Mes sourcils se haussaient instantanément lorsqu’il se penchait vers moi. Il me demandait de l’écouter en m’appelant « génie ». Je suis flatté. Je comprenais rapidement que ceux qui se trouvaient dans ce hangar n’étaient pas des gars avec qui j’aimerais boire une bière. Nos regards ne se lâchaient plus, puis il ajoutait qu’il y a tellement d’armes dans ce bâtiment que rien que la moitié d’entre elles me feraient me pisser dessus. Il reculait et se réinstallait correctement dans son siège. Je faisais de même avant de quitter ma veste en cuir et de la jeter à l’arrière de la voiture. Mon regard se posait ensuite sur Eli qui me disait que si je me faisais trop chier, rien ne m’empêchait de partir. J’ai réfléchis à la possibilité de rentrer à l’appartement pour dormir jusqu’à ce qu’il précise qu’il y a pleins de gars armés dans le coin. Je ne suis pas stupide au point de risquer ma vie, alors je vais rester les fesses bien au chaud dans la voiture. « Non, je reste avec toi même si j’ai plein de trucs à faire. Je sais que t’as envie que je reste, alors bon. » Je suis courageux quand il s’agit de faire la moral à un gars dont les mains sont un peu trop baladeuses quitte à me faire casser la gueule, mais face à des dealers de drogue qui peuvent t’exploser la caboche, c’est différent. Je tiens tout de même à la vie. Je grattais ma joue mal rasée avant de laisser tomber ma tête en arrière.

Tout naturellement, je lui demandais s’il avait ses règles à la vue de son comportement agressif. Il me répondait en me demandant si j’étais con ou si j’étais con. Je riais un court instant avant de faire mine de réfléchir. Pour lui répondre, je haussais les épaules innocemment. Il me pique ma clope et me traite de con. Mais contrairement à lui, je sais garder mon calme –selon les situations en fait- et ne pas devenir vulgaire et blessant. Je suis d’un tempérament gentil, on me la toujours dit. Je tournais la tête vers lui et souriais ironiquement lorsqu’il me demandait si je n’étais chiant que quand je n’ai pas ma clope du matin. Je croisais les bras et affichais une mine boudeuse lorsqu’il m’interdisait d’ouvrir la vitre pour fumer. Si je n’ai pas ma cigarette du matin, je vais être chiant et nerveux. Il l’aura cherché, il ne pourra pas dire que je ne l’avais pas prévenu. La fumée pourrait attirer les malfaiteurs mes fesses, il n’a qu’à me laisser fumer dans le voiture alors. Je détournais le regard vers l’extérieur, agacé par l’ordre de ne pas fumer d’Eli. Mais j’oubliais vite ça, il me demandait ensuite pourquoi j’avais dormi dans la voiture. Je devais à présent essayer de ne pas m’en prendre une. Je lui expliquais que j’avais perdu les clés hier soir et il me répondait ironiquement que cela l’étonnait. Un léger sourire étirait mes lèvres lorsqu’il me disait qu’il mettrait une clé sous le paillasson la prochaine fois. « Merci, tu es trop aimable. » Pour une fois qu’il ne se foutait pas de ma gueule et qu’il n’y avait pas d’insultes dans sa phrase, je me devais de le remercier. Entre temps, je m’étais écarté et collé à la portière pour éviter de prendre un coup à cause de ma maladresse. Je trouvais sa réaction un peu excessive. Certes, j’avais fumé dans sa voiture, mais à part ça je n’ai fait que m’assoupir. Je comprendrais qu’il m’engueule si j’avais foutu sa voiture dans un lac, mais là, il abuse quand même. Je fermais les yeux et me tapais le front en comprenant que je venais d’avouer que j’avais fumé dans sa voiture alors qu’il me l’avait interdit. Il se tournait vivement vers moi et s’approchait pour me mettre une tape derrière la tête. J’avais essayé de me protéger avec mes bras et mes mains en me couchant littéralement sur le siège, mais je l’avais prise quand même. On pouvait voir une grimace de douleur sur mon visage, alors que je m’installais correctement en me frottant l’arrière de la tête. « C’est pas parce que tu es plus grand et plus musclé que moi que tu as le droit de me taper comme ça, tout le temps. Fais gaffe, un jour je me défendrais. » disais-je en le pointant du doigt, sans grande conviction. Je n’ai jamais su me battre et je n’apprendrais surement jamais, mais j’essayais tout de même de faire comprendre à Eli que je ne suis pas son pantin. A croire que j’aime prendre des coups. C’est assez ironique quand on sait que mon père me battait …

Je haussais les sourcils en voyant Eli se tournait rapidement vers l’extérieur. Il ne bougeait plus et semblait fixer quelque chose dehors. Je me penchais vers le pare-brise et essayait de parvenir à voir ce qu’Eli avait aperçu. « Quoi ? T’as vu un truc ? » Eli posait ses doigts sur mes lèvres. J’affichais alors un air surpris et perdu. Me taire, ne pas faire de grands gestes, ce n’est plus de la rigolade. Je hochais la tête pour faire comprendre à Eli que j’avais bien saisi les ordres. Il s’enfonçait alors dans son siège, ce qui me poussait à faire de même. Je me laisser glisser entre l’avant de la voiture et mon siège de sorte à ce que ma tête ne dépasse pas du pare-brise. J’enlaçais mes jambes avec mes bras après avoir mis ma capuche. Je fixais le levier de vitesse alors qu’un silence de mort régnait dans la voiture. Mes yeux se levaient vers Eli qui semblait cent fois plus serein que moi. « J’ai pas envie de me faire buter, Eli » lui lançais-je en chuchotant, paniqué. Mon regard se perdait à nouveau dans le vide. J’entendais mon cœur qui battait la chamade au point de m’en faire mal à la poitrine. Après tout, j’avais peut-être pris cette planque à la légère. « Putain de merde, on va se faire descendre. » Je flippe vraiment là et je ne sais pas quoi faire tout en sachant qu’on est grillé puisqu’on est les seuls à être stationné devant le hangar. Puis ces gars ne font pas dans la dentelle, flic ou pas, ils vous butent. Putain, on est dans la merde. Eli attirait mon attention en claquant des doigts. Les menottes à mes pieds, je cherchais nerveusement en tâtant le sol. Je les attrapais rapidement et les lançais à Eli. Ce que je n’avais pas prévu c’est que ma manche s’accroche à côté du volant. Les feux avant de la voiture s’allumaient sans que j’aie le temps de dire « merde ». Putain, Lockhart t’es une vraie plaie et ça va te coûter la vie. Même si on s’en sort, Eli te tuera pour avoir fait cette gaffe. L’envie de me cogner la tête contre quelque chose était forte, mais je restais là, à fixer Eli sans savoir quoi faire, mais au moins j'avais ma capuche.
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyLun 3 Juin - 19:13

What the hell are you doing here ?!


Bizarrement, comme je m’y attendais, il resta dans la voiture. Certainement la peur de se faire tirer dessus quelques secondes après avoir mit les pieds à l’extérieur du véhicule avait dû réfréner son envie de partir. En plus, il ne devait très certainement pas se douter que nous nous trouvions à plusieurs kilomètres de l’appartement. Mais il n’avoua pas qu’il avait trop peur de sortir, il préféra m’utiliser comme excuse. « Ouais, bien sûr, c’est vrai que tu m’es indispensable ! » dis-je ironiquement. Brave, mais pas téméraire celui-là ! Notre conversation était des plus intéressante. Il me demandait si j’avais mes règles, je lui demandais si il était con, je lui balançai sa clope dans la tête, et maintenant, il boudait dans son coin, pauvre chou. C’est vrai que comme ça, je passais pour le méchant. Toujours en train de le rabaisser, de lui dire qu’il était con et pas doué, de lui dire que je n’avais en aucuns cas besoin de lui. Des fois je pensais ces choses, mais ce n’était pas tout le temps non plus. Sa connerie me divertissait souvent. Qui ne rigolerait pas en voyant son colocataire courir après un chien qui lui a piqué ses chaussettes ? Non franchement, j’adore mon chien ! Matthew aussi, parfois. Mais je ne lui laisserais pas sous-entendre, après il va prendre la grosse tête et il deviendra encore plus collant. Non, je préfère continuer d’agir comme cela, et faire un bon geste envers lui de temps en temps, comme la clé sous le paillasson par exemple. Il me remercia, et je ne fis qu’acquiescer, on allait pas rentrer dans des effusions d’amour sans queue, ni tête, j’ai une dignité tout de même, et puis je suis en planque accessoirement. J’avais raison puisque quelques secondes plus tard, cet idiot se trahit lui même, et je lui mis par conséquent une légère tape bien mérité à l’arrière du crâne. La situation m’arrachait un sourire. Il se faisait toujours avoir, j’étais un shérif, et lui il se trahissait toujours sur tous ses faits et gestes. Ce qui était d’autant plus comique, c’était la façon dont il essayait de se protéger. Un bras au-dessus de la tête, tout recroquevillé. Il se frotta alors l’arrière de la tête en me disant que ce n’était pas parce que j’étais grand et musclé que j’avais le droit de le frapper tout le temps. Il continua en me menaçant ensuite, déclarant qu’un jour il se défendrait. Il me pointait du doigts me montrant que je devrais être effrayé. Je ne pus me retenir de rire. Matt ? Je n’avais pas du tout peur de lui ! Il ne savait pas se battre, même une fille pouvait avoir le dessus sur lui. Je le regardais, amusé « Toi ? Tu me ferais presque peur ! » je pouffai une nouvelle fois de rire. Je tapotais doucement son épaule « T’en fais pas, un jour je t’apprendrais mon petit. ». J’aimais bien l’appeler ainsi, puisque c’était la vérité. Du haut de son mètre soixante quatorze, il ne faisait pas le poids fasse à mon mètre quatre vingt cinq et ma masse de muscle. Sérieusement, je devrais lui donner des cours de self-defence, ça ne serait pas du luxe ! Ca éviterait de le retrouver avec des coquards sans arrêts.

La conversation se stoppa nette lorsque j’aperçut un homme sortir du hangar. Certainement un des hommes de main de Dixon. Je sentais l’autre abruti s’évertuer à savoir ce que je voyais à côté de moi. Il se dandinait comme une autruche et si il continuait ainsi, notre couverture serait vite grillé. Je le stoppais net en attrapant fermement son épaule. Je savais qu’il ne pourrait s’en dégager. Je posai ensuite un doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de se taire. Je le sommai de ne pas faire de grands gestes, ce qui voulait dire en clair « fais pas le con, c’est pas le moment. ». Mon regard planté dans le sien, je sentais à quel point il semblait perdu et combien il commençait à stresser. Il hocha la tête. Je fis de même avant de m’enfoncer dans mon siège. Je vis Matt se glisser entre son siège et la boite à gants – et remettre sa foutue capuche, quel tête de mule celui-là ! Il était recroquevillé sur lui même, et il semblait complètement paniqué. Pour ma part, je faisais comme d’habitude : j’analysais la situation, je prenais le temps de réfléchir, et je me faisais le plus discret possible. « J’ai pas envie de me faire buter, Eli ». Mon regard se posait sur Matt qui flippait totalement. Je me laissais glisser légèrement de façon à me retrouver le plus proche de lui possible. Ce n’était pas prudent, mais un homme qui flippe, il peut faire n’importe quoi et devenir plus dangereux pour lui et pour les autres, que n’importe quel dealer. Ma main vînt se poser sur son épaule « Tu ne vas pas te faire buter Matt, je te le promet. » voilà pourquoi j’avais refusé de l’emmener auparavant, même si il me suppliait à genoux. Il n’était pas préparé psychologiquement. « Putain de merde, on va se faire descendre. » ajouta-t-il. Je le secouai doucement, l’amenant ainsi à me regarder « Lockhart, ça suffit maintenant ! Tu prends une grande inspiration, tu te calmes, et tu me montres que tu es un homme et que tu as ce qu’il faut, ou il faut ! » chuchotais-je, sans pour autant manquer de conviction. C’est dans ces cas là qu’il faut se montrer ferme.

Il fallait que j’agisse, je n’étais pas seul dans cette voiture. Je ne pouvais pas l’attirer par ici, c’était trop dangereux pour mon colocataire et coéquipier d’un jour. Je pouvais toujours sortir, me faire passer pour un gars en manque, et je reviendrais plus tard m’occuper de son cas. Cela éviterait qu’il trouve notre comportement louche – enfin le miens du moins. Sortir, c’était ce que je devais faire. Je claquais alors des doigts afin d’attirer l’attention du brun. Je devais prendre mes précautions au cas où les choses tourneraient mal. Mon regard vaguait entre Matt qui cherchait ces satanées menottes, et l’homme vêtu de noir qui stagnait devant la porte du hangar. Finalement, il les trouva enfin et me les lança. J’étais soulagé, je commençais à les attacher à ma ceinture quand… C’était impossible, il n’avait pas fait ça. Mon regard se posa sur mon colocataire, la manche prise dans manettes des feux, qu’il actionna plusieurs fois en voulant se détacher – en vain. Il resta ainsi, me fixant d’un air inquiet. J’avoue que j’avais une furieuse envie de le tuer. « Putain, mais tu es trop… » . C’était nos deux vies qui étaient en jeu bordel ! Pourquoi diable fallait-il qu’il ait toujours des manches dix fois trop longues ? Mon regard ne resta pas sur Matthew, il se déporta aussitôt vers l’homme qui tournait à présent la tête vers nous. Bon, je devais garder mon plan, c’était mon dernier recours. Voilà qu’il commençait à venir dans notre direction, en sortant une arme en plus. Je jetais un coup d’œil à Matt, je regardais dehors. Je n’avais plus le choix. Je cachai mon arme et mes menottes à l’aide de ma veste, je détachai la manche de l’autre abruti et j’ouvris la porte avant de sortir. Je m’avançais rapidement, feintant un manque quelconque. C’était ce que j’avais appris à l’école de flic, le jeu d’acteur. Je baissai les épaules, la tête, me frottait nerveusement le nez et vérifiai sans cesse derrière moi : le cliché du camer. Je m’approchai du gars qui était à présent à ma hauteur, me menaçant avec son pistolet. Je levais les mains en l’air, innocemment. « J’ai juste besoin de came s’te plaît. Je te paierais, promis, demain, je peux plus attendre là. » dis-je faiblement. L’homme ne répondit pas, il hocha juste la tête. Il baissa son arme. Je scrutais chacun de ses faits et gestes. J’avais raison quant aux armes que ce réseaux possédé, c’était de la grande qualité. Il regarda autour de lui, puis se mit à fouiller ses poches. Il en sorti un peu sachet qu’il me tendit que j’attrapai. Avant de le lâcher, l’homme me regarda dans les yeux « Demain. » voilà le seul mot qu’il prononça. Je ne pouvais en être persuadé, mais il me semble qu’il avait un accent. Il regarda à nouveau à droite et gauche, avant de disparaître derrière la porte du hangar. Je fis le chemin inverse jusqu’à la voiture. Je m’arrêtai devant la voiture avant de m’appuyer sur le pare-chocs. Je prenais une grand inspiration. Je passai nerveusement une main derrière ma nuque, tentant calmer mes nerfs. Décidément il n’en loupait pas une cet espèce de trou du cul ! Faire tomber le bouchon du dentifrice dans le tuyau du lavabo, ça n’avait pas de grosses conséquences, mais là ! On l’avait échappé belle ! Je préférais attendre quelques minutes, car si je retournais dans la voiture maintenant, je risquais de butter Matt pour m’avoir fait une telle frayeur et avoir mit nos vies en danger.

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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyMer 19 Juin - 13:59

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Je lui suis indispensable, tout le monde le sait. Qui ramènerait les pizzas le soir si je n’étais pas là ? Qui achèterait le programme télé ? Il ne se rendait même pas compte à quel point j’étais important pour lui. Puis si je n’étais pas là, il n’aurait personne à martyriser. Il ne l’avouerait jamais, mais sans moi il crèverait d’ennui. Puis sans lui, je ne serais pas grand-chose non plus. Il était l’un des rares à me supporter que je pouvais considérer comme un ami. Je sais que je peux être vraiment chiant et que cela ne donne pas envie de passer du temps avec moi. Différent, voilà ce que je suis et que les autres n’ont pas l’air d’apprécier. Eli me supporte lui, à certains degrés bien sûr, mais il nous arrive de passer des soirées ensemble. Je me frottais l’arrière de la tête alors qu’Eli venait me mettre une tape parce que j’avais fumé dans sa voiture. Il s’énerve vraiment pour rien. Je lui lançais alors qu’un jour je saurais me battre et que je défendrais. Je levais les yeux au ciel en l’entendant rire. A vrai dire, je n’ai jamais su me battre, et étant plutôt grand gueule, je me suis fait des déculottés plusieurs fois. Apparemment, je n’ai pas appris la leçon, puisque je recommence. Il disait alors que je lui faisais presque peur. Je secouais la tête, agacé d’être toujours pris pour un pigeon. Je m’empressais de pousser sa main qui tapotait mon épaule. Mes sourcils se fronçaient lorsqu’il utiliser l’adjectif « petit » pour me désigner. Que voulez-vous que je dise face à un homme qui fait une tête de plus que moi ? Ne parlons pas de sa carrure, je ne m’en sentirais que plus ridicule. J’ai toujours déteste qu’on me rappelle que je ne suis pas très grand. Je posais mon regard sur le hangar, ignorant ce que venait de dire Mr. Muscles.

Je me tournais alors vers Eli, me rendant compte que quelque chose avait attiré son attention à l’extérieur. Alors que je lui demandais ce qu’il avait vu, il posait ses doigts sur mes lèvres pour que je me taise. Il me demandait alors de ne pas faire de conneries et de me taire. Je hochais la tête comprenant que les choses devenaient sérieuses. Il s’enfonçait dans son siège et je décidais alors de me glisser entre la boite à gants et mon siège. Je me recroquevillais en prenant soin de mettre ma capuche. La situation me rappelle les films qu’on peut voir à la télévision et dans ces derniers les dealers sont armés jusqu’aux dents. Mon cœur battait la chamade alors que ma respiration s’accélérait. Je lançais à Eli que je n’avais pas envie de me faire buter. A vrai dire, je suis stressé et contrairement à lui, je ne sais pas gérer ce genre de situation critique. Il se rapprochait de moi et me promettait que je n’allais pas me prendre de balle. Après avoir posé ses deux mains sur mes épaules, il me secouait pour que je reprenne mes esprits et que j’arrête de paniquer. Je prenais une grande bouffée d’air en suivant ses conseils et tentais tant bien que mal de me calmer. Je levais mon pouce en l’air pour lui montrer que ça allait. Mon regard se posait alors sur le levier de vitesse que je fixais ne sachant pas quoi faire d’autre. Je préférais ne rien faire, plutôt que faire une connerie qui nous coûterait la vie. Les claquements de doigts d’Eli attiraient alors mon attention. Les menottes. Je les cherchais pendant un long moment avant de les lui lancer. Jusqu’ici tout allait bien, mais c’était sans compter sur ma maladresse légendaire. Ma manche –beaucoup trop longue comme j’aime les avoir- s’accrochait à la manette des feux. En voulant me dégager, je l’activais plusieurs et  je pouvais lire dans le regard d’Eli que j’avais vraiment merdé. Je devinais ce qu’il voulait me dire alors que je le fixais d’un air inquiet. Il détachait ma manche avant de sortir de la voiture alors que je croisais les bras et posais ma tête sur ces derniers en fermant les yeux. Je plissais les yeux puis, la curiosité étant la plus forte, je me redressais doucement dans l’espoir d’apercevoir Eli. Mes yeux le suivaient se diriger vers l’homme armé. Il semblait lui dire quelque chose, puis l’homme lui tendait quelque chose avant de faire demi-tour. Eli revenait vers la voiture et s’arrêtait juste devant cette dernière, l’air nerveux. Je soupirais, j’allais m’en prendre une autre, je la méritais après tout. Après m’être rassis sur le siège, je me décidais à sortir pour rejoindre Eli. « Je suis désolé. Je te jure, j'en ai marre de faire des gaffes pareilles. » soufflais-je en m’arrêtant à quelques pas de lui. Je me rendais compte que l’on aurait pu y rester tous les deux. Mon regard se posait sur le sachet qu’il tenait dans la main et je ne pus m’empêcher de faire une remarque. « N’empêche que grâce à moi, tu as une preuve du réseau. » lui disais-je en pointant le sachet du doigt. J’enlevais ma capuche qui me donnait chaud avant de passer une main dans mes cheveux décoiffés en lui demandant « Et maintenant ? On fait quoi ? » Je grattais ma joue mal rasée en attendant sa réponse. Je sentais mon pouls revenir à la normale. Il allait sûrement vouloir aller les arrêter ou juste les observer dans le hangar, mais après ce petit coup de flippe, j’aimerais bien rentrer au chaud boire une bière et fumer une cigarette.
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MessageSujet: Re: ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] ◮ Dude, you scared me to death ! [ft A. Matthew Lockhart] EmptyMar 25 Juin - 20:43


What the hell are you doing here ?!


Il avait bien failli nous faire tuer cet abrutit. J’ai tendance à beaucoup l’engueuler – c’est pour son bien après tout – mais là, il méritait que je l’attache à un poteau sur un toit et que je le laisse se faire manger par les pigeons. Il m’aura tout fait, absolument tout. Il avait déjà perdu les clés de l’appartement la veille, et là, c’était la vie qu’il avait failli perdre. Je sais très bien que sa maladresse n’est pas volontaire – encore heureux – mais parfois, c’était vraiment agaçant, et dans ce cas, ça en devenait dangereux. Adossé au capot de la voiture, j’essayais de reprendre mes esprits. J’avais eu peur, très peur. Non pas pour moi, j’avais déjà vu bien pire, mais pour Matt – même si c’est dur à croire. Lui, il ne connaissait rien de ce milieu, il pourrait se faire tuer rien quand respirant dans ce milieu. Sauf que si il avait été tué, ça aurait été de ma faute. Je l’avais vu dans son regard avant de sortir, et bien même avant de faire sa connerie : il était terrorisé. Déjà qu’il stresse d’un rien, mais là, je ne l’avais jamais comme cela auparavant. C’est d’ailleurs ce qui a dû me convaincre de faire ce que j’ai fait. Il n’avait rien à faire en planque avec moi, j’aurais très bien pu être interdit d’exercer. Et puis, malgré tout je dois bien l’avouer, je tiens un minimum à lui. Si il avait été tuer, même si c’était entièrement de sa faute, je m’en serais toujours voulu. Et oui, malgré les apparences, j’ai un cœur ! Incroyable non ? Monsieur muscles n’est pas un robot sans cœur qui régner la lois sur Chicago. Bref. Il m’en devait une. Même si il ne s’en rendait pas compte, je venais de lui épargner une mort certaine. 

Je passai nerveusement une main dans ma nuque, essuyant les quelques sueurs froides causées par mon très cher colocataire. Je faisais passer entre mes doigts le petit sachet que j’avais récupéré en me faisant passer pour un camer. Je ne savais même pas ce que je pouvais tirer de ce truc. On en avait déjà des dizaines de ce genre. Au mieux, on pouvait coffrer ce gars pour trafic de drogue à petite échelle, et encore, si il n’avait pas disparu d’ici là. J’entendis la porte claquer, ce qui me tira de mes pensées. Je tournai légèrement la tête avant d’apercevoir Matt. Je fis mine de ne pas l’avoir vu, et fixai de nouveau le hangar. Il s’approcha, mais je ne daignais le regarder. Il s’excusa, disant également qu’il en avait marre de faire des gaffes pareilles. Je croisai les bras sur mon torse, ne feignant aucunes émotions. Oui, je lui en voulais, et j’avais de quoi. Merde à la fin, à cette heure-ci nous pourrions déjà être mort ! Je fixais toujours un point invisible, au loin, comme si Matt n’était pas là. Il ajouta que malgré tout, grâce à lui on avait une preuve du réseau. Alors lui, il ne se démonte jamais. Je tournai la tête dans sa direction et le fusillai du regard. « Grâce à toi ? » demandais-je agaçé « Grâce à toi ? » je rigolai ironiquement « Ta connerie a failli nous coûter la vie ! Et toi, tout ce que tu trouves à dire c’est « grâce à moi t’as une preuve » ? Tu te fous pas de moi par hasard ? ». Je me redressai pour lui faire face. J’étais franchement énervé. Matthew ne m’avait très certainement jamais vu comme cela auparavant. J’agitai alors le petit sachet devant son nez « Des trucs comme ça, on en a déjà des dizaines. La vie, on en a qu’une seule, pas de deuxième chance. ». J’enfonçai la « preuve » au fond de ma poche. « Cet homme était armé jusqu’au dent. Tu imagines si ça avait mal tourné ? Je serais très certainement étendu là-bas. » Je pointai du doigt l’endroit où j’avais rencontré l’hypothétique membre du réseau. « Et toi, tu serais comme un con. ». Je le regardais retirer sa capuche. Ce n’est pas parce que môsieur a une capuche qu’il est invincible, ce n’est pas Harry Potter et sa cape d’invisibilité, quand est-ce qu’il le comprendrait ?

Je tentais de retrouver tant bien que mal mon calme. Cette histoire commençait sérieusement à me porter sur le système. Je m’éclipsai une seconde vers la porte du côté conducteur. J’ouvris cette dernière et attrapai un paquet de cigarette à peine entamé qui traînait dans le vide-poches. Je claquai la porte avant de retourner devant la voiture. Je pris une cigarette, puis je lançai le paquet vers Matt sans le regarder. J’espérais qu’il ait enfin compris la leçon. Je fouillai mes poches à la recherche d’un briquet. Finalement, j’en trouvai et j’allumai donc ma cigarette. Je ne suis pas un fumeur. Je fume de temps à autre. En soirée, avec mes collègues quand on a résolu une enquête, ou dans des moments de stress comme celui-ci. Cette clope m’empêcherait peut-être de tuer Matthew. Il me demanda alors ce qu’on allait faire. Je soupirai bruyamment avant de tirer sur ma cigarette. J’aspirai lentement la fumée avant de la recracher. « Pour le moment, tu me laisses finir ma clope en paix, à moins que tu ne sois suicidaire, et après on rentre. Je pense que tu as fait assez de connerie pour aujourd’hui. ». Je m’appuyai de nouveau contre la voiture, massant légèrement l’arrête de mon nez. Il était grand temps de rentrer avant que Matt ne fasse une autre catastrophe qui risquerait cette fois de mettre fin à nos jours pour de bon. Un jour, mon colocataire me tuerait, au propre comme au figuré.

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