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to die will be an awfully big adventure.

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one more night


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MessageSujet: to die will be an awfully big adventure. to die will be an awfully big adventure. EmptyVen 22 Fév - 19:50



Abraham-Itièl Rhys Falzè
Mon unique amour a jailli de mon unique haine, je l’ai connu trop tard et vu trop tôt sans le connaître vraiment, prodigieux amour auquel je viens de naître qui m’impose d’aimer un ennemi détesté.




ÂGE ◮ écrire ici. NATIONALITÉ ◮ écrire ici. LIEU DE NAISSANCE ◮ écrire ici. SEXE ◮ écrire ici STATUT CIVIL ◮ écrire ici. OCCUPATION ◮] écrire ici. ORIENTATION SEXUEL ◮ écrire ici. GROUPE ◮ écrire ici. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ◮ écrire ici. TYPE PERSONNAGE ◮ Scénario ou Inventé.






△ dancing in the dark ~
to die will be an awfully big adventure. Tumblr_mcyhfmktxG1qiz4tho1_r1_500
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ écrire ici.
ÂGE ◮ c'est facultatif
SEXE ◮ c'est facultatif
Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ écrire ici.
QU'EN PENSES-TU ? ◮ écrire ici.
FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ ?/7.
MOT DE LA FIN ◮ écrire ici.


Code:
<taken>nom de la célébrité</taken> ◮<pseudo>pseudo.</pseudo>

one more night © acid burn


Dernière édition par A-I. Rhys Falzè le Dim 24 Fév - 2:56, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: to die will be an awfully big adventure. to die will be an awfully big adventure. EmptyVen 22 Fév - 19:50




VOTRE SECRET ◮ Une description de votre secret en dix lignes minimum. (si votre personnage n'a pas de secret, écrivez ses sentiments faces au mensonge ou/et sa réaction s'il découvrait qu'une personne aimée lui dissimule des informations.)

✎ anecdote amusante, tic ou manie, quelque chose qu'il aime ou déteste/ note une petite chose à savoir sur ton personnage ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir.




△ The sun is gone, but I have a light. ~



Pointure ◮ écrire ici.
Couleur des yeux ◮écrire ici.
Couleur des cheveux ◮ écrire ici.
Taille en centimètres ◮ écrire ici.
Corpulence ◮ écrire ici.

couleur préférée ◮ écrire ici.
film favoris ◮écrire ici.
mensonge ou vérité ◮écrire ici.
ville ou campagne ◮écrire ici.
Jour ou nuit ◮ écrire ici.



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Dernière édition par A-I. Rhys Falzè le Dim 24 Fév - 2:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: to die will be an awfully big adventure. to die will be an awfully big adventure. EmptyVen 22 Fév - 19:50


toutes les guerres sont sacrées, fit-il d'un ton sous lequel perçait une note d'agacement. elles sont toutes sacrées pour ceux qui doivent se battre.


to die will be an awfully big adventure. Tumblr_m1o356gFmN1r2pqz0o2_250
Le soleil. Ses chauds rayons contrastaient singulièrement avec la brise matinale. Est-il possible de ressentir deux sensations cutanées différentes en même temps ? Peut-être. L'air que nous respirons est généré par les plis du temps. Ouais, le temps. Le temps s'échappe. Le temps mute. Le temps transforme les choses. Il te transforme toi aussi. Un sourire amer sur une peau d'albâtre. « Depuis quand as-tu tellement changé ? » Je ne sais pas maman. Peut-être, depuis, que ma vie c'est brisé en milles morceaux. La saveur du café inonde peu à peu son palais, glissant languissante le long de son œsophage. Son souffle s'arrête un moment dans sa gorge, le submerge. Il regarde dans ses poches à la recherche d'une cigarette. « Depuis quand as-tu recommencé à fumer ? » Je ne sais pas maman. Peut-être, depuis, que ma vie c'est brisé en milles morceaux. Rien, le paquet est vide. Une grimace sur un visage d'albâtre. Un café sans cigarette c'est comme un orgasme laissé en suspens, âpre. Il reste alors là, manquant de souffle. Je déteste l'air généré par les plis du temps.

Il était vieux, froid, mesquin, n'avait aucune considération pour son fils et avait brisé les dernières lignes de confiance que ce dernier portait en son sein (…)

Le paysage était identique, jour après jour, exactement comme une photographie. Le bruit similaire, désagréable, grinçant, du train qui traversait les railles en fer. Toujours à la même heure. Écouter le même bourdonnement incessant des chuchotements lointains des personnes qui passaient en continu, d'avant en arrière, sans jamais s'arrêter. Sa vie était maintenant comme écrite sur une unique feuille blanche, simple, qui se répétait et se répétait à l'infini. Rhys ouvra les yeux, sa bouche était amère: il sentait sur sa peau cette sensation, la peur, qui lui entravait l'âme et qui la lui secouait tellement fort qui lui donnait envie de vomir. Il se levait en un bond et couru jusqu'à la salle de bain, le lavabo devint durant les cinq minutes les plus douloureuses de sa vie son meilleur ami. Et après les nausées vint les larmes, tellement puissamment qu'il ne réussit pas à les arrêter. Elles glissèrent sur son visage en grosses gouttes, pleines. Elles s'écrasèrent ensuite sur ses mains, les brouillant de douleurs. D'une saleté invisible à l'oeil nu mais, pourtant d'une couleur tellement intense qu'elle rendait l'âme aveugle. Rhys se releva du sol et ce qu'il vit dans son miroir lui fit rater quelques battements. Ses traits étaient bouleversés, comme s'il venait de se faire battre, deux auréoles rouges entouraient ses yeux tandis que ses vêtements étaient tâchés d'alcool. Hier soir, il avait vraiment bu pour la première fois. Il avait bu pour chercher d'oublier, la haine, la fatigue, la peine. Rhys pensait vraiment que quelques verres auraient pu laver toute cette douleur qui lui brûlait la peau. Il se dégoûtait et la pire chose dans toute cette aversion, c'était lui-même. Sous la douche, il avait réussi à laver un peu de cette noirceur qu'il avait sur le corps. L'eau coulait lentement le long de son être, traversant chacun de ses angles. Caressant son âme. Pourtant, son mal-être était toujours là, plus présent que jamais. Il se vêtu sommairement et sortait. Il sortait sans penser à où il allait. Il sortait sans écouter les plaintes aiguës de sa grand-mère désespéré. Sans savoir s’il reviendrait un jour. La radio incontinente de sa voiture passait mélodies sur mélodies, les enchaînant sans ordre précis, sans accord. Rhys se laissait crouler sous les poids des notes et improvisa un concert dans sa tête. Ce soir, il ne voulait pas de silence, il le détestait, le haïssait profondément. La musique coloriait sa soirée, lui libérait l'esprit des mauvaises pensées. Le Brésilien aurait aimé être une note musicale, pas une en particulier, mais plutôt une différente chaque matin. Il aurait voulu pouvoir courir librement dans le vent et s'arrêter uniquement pour faire écouter sa symphonie aux autres. Un nouveau spasme traversa Rhys. Il pensait en avoir fini mais, le voilà en train de vomir au bord d'une route, déserte. Il relevait le regard en souriant pour la première fois depuis un moment. Le vent soufflait légèrement contre ses joues jusqu'à ses cheveux. Soulevant malicieusement quelques mèches rebelles. Le jeune homme se trouvait devant l'un des nombreux parcs qui entourait la ville. Les arbres baignant dans le halo de la lune prenaient des reflets nacrés et les caresses du vent emplissaient l'air d'un voile invisible et mystérieux. Il marchait silencieusement, appréciant la beauté nocturne du parc. A son arrivé, il fut surpris de voir la magie qui animait cette clairière la nuit. Le rocher plat sur lequel ses amis s’étendaient pour bronzer pendant la belle saison était noyée par les eaux sombres du lagon. Tout se mouvait avec lenteur et délicatesse. Rhys s'assit au bout du ponton de bois et enlevai ses chaussures pour toucher l'eau. Elle était agréable, à peine fraîche. Il était toujours à l'abri ici, pour ce soir. Son coeur pesait lourd. C'était la soirée idéal, sans l'ombre d'un doute. On venait d'ouvrir la boite de Pandore où tous les maux du monde étaient retenus. Il se sentait mal. Tellement. Trop. L'air embaumait un parfum d'herbe humide et les grains laissés séchés au soleil. Une odeur floral, des pétales de roses, de la lavande, transporté par le vent vint jusqu'à lui alors que le monde s'écroulait autour de lui. Rhys avait si peur maintenant, qu'il sentait chaque parcelle de son âme se faner. En glissant les yeux vers le cadran noir autour de son poignet où clignotait quatre chiffres il se rendait compte que cela faisait maintenant six heures que son père avait disparut. Le jeune homme arrivait encore à sentir l'odeur désagréable des antiseptiques dans les couloirs de l'établissement hospitalier. Les hoquètements irréguliers de la femme qui l’avait élevé mieux que ça propre mère, qui avait préféré fuir des années plus tôt vers une nouvelle famille, qui en été morte d’ailleurs, avait broyer son âme de chagrin. Elle se balançait d'avant en arrière sur la chaise en plastique blanc tandis que la plus jeune de ses tantes continuait d'allumer cigarette sur cigarette malgré les panneaux qui en interdisaient l'utilisation. Une fraction de seconde, rien que cela avait suffit et tout avait cessé d'exister. Ce n'était plus son père, il était parti et il ne restait de lui qu'une enveloppe de chair. C'était un homme dur souvent froid et mesquin mais, c’était tout ce qui subsistait de l’éclatement de sa famille. La dernière chose qui le liait à la réalité. Le monde du jeune Falzè avait, avec la disparition de son monarque, perdu de sa valeur. Il s'était évaporé en sa compagnie et maintenant que lui restait-il mise à part le goût amer de la tristesse sur le palais et sensation d'être égaré dans l'immensité qu'offrait l'univers... La chaleur affluait dans ses membres. Il étouffait. Chaque parcelle de son corps lui fait mal, il brûlait de l'intérieur, se consumait. Il voudrait crier, hurler son chagrin, sa frustration mais, le son se perdait dans sa gorge. C'est une douleur volante, intérieure, qui s'échappait de son cœur endolories.

(…) mais comme c'était son père, il n'a rien dit. Fin de l'histoire.






to die will be an awfully big adventure. Tumblr_m4umq8bBnQ1roj2dso1_250 Les souvenirs sont imprimés dans notre esprit, certaine fois il est impossible de les faire émerger, d'autre, par contre, ils se présentent d'eux-mêmes à nous lorsqu'on s'y attend le moins. Ce sont des formes inconstantes qui nous ait impossible de revoir, de ressentir, comme au premier instant, lorsque nous avons vécu ces déterminées situations. C'est frustrant, cela nous fait sentir imperceptiblement impuissant et nous cherchons alors, par tous les moyens de les faire nôtres, de maladroitement les contrôler et les rendre accessibles à notre bon vouloir. Plus spécialement encore lorsqu'on fait face à des réminiscences difficiles que nous aurions préférées oublier. Tandis que Rhys frôlait négligent les pavés de la modeste maison de pierre blanche, ce fut exactement cela qu'il ressentait. L'impuissance. Il n'arrivait pas à arrêter le flot constant de ses souvenirs de parvenir jusqu'à lui, de sortir, mutins, du plus profond de son être et titiller les cordes sensibles de ses sentiments. Par la force des choses, certain d'entre eux, revinrent même l'envahir comme s'il les avait vécus la veille. Il n'avait pas eu que des moments heureux dans cette demeure. Rhys atteignit promptement et sans qu'il puisse avoir de faux espoirs la véranda de son enfance. Il était maintenant bien trop tard pour qu'il puisse retourner sur ses pas, et si cela lui avait été encore possible, il ne l'aurait certainement pas fait. D'un certain point de vue, la tristesse de ces évènements, fut l'une des meilleures choses qui lui étaient arrivées. Et même si revenir voulait dire cohabiter une nouvelle fois avec cette affliction, il le ferait. Parce que c'était ça; mûrir, même si à l'époque il ne s'en était pas encore rendu compte. Ce printemps s'annonçait néanmoins radieux ! La nature commençait à s'éveiller, le chant des oiseaux embaumaient l'air en une mélodie harmonieuse, les centaines de fleurs qui ornaient la piteuse baraque fleurissaient, la rendant moins misérable et le vent, taquin, faisait frémir les arbres et caressait l'herbe. Rhys, impassible, apparut dans l'embrasure de la porte, les cheveux en batailles. «’ham, ‘ham, ça faisait si longtemps. » Annonçait une petite fille dont la crinière blonde flamboyait dans les airs malgré le peu de lumière qu'offrait cette journée avant de se blottir dans ses bras masculin. Esther, l'une de ses jeunes cousines, inspira à plein poumon l'odeur familière alors que l'étreinte entre les deux corps se faisait plus ferme. Depuis qu'il s’était engagé dans les marines elle le voyait bien moins que ce qu'elle désirait. Une à deux fois par an, si elle avait de la chance. « Sweetie, comment vas-tu ? » Demanda-t-il en lui lançant un regard un peu froid malgré lui. « Sais-tu où se trouve grand-mère ? » enchaîna Rhys sans laisser le temps à sa cadette de l'informer sur son état, qu'il devinait excellent. Elle s'éloigna bougonne de lui et l'accusa de ne jamais s'intéresser à elle, voir même de venir uniquement pour attiser de tension qui existait déjà entre eux. L'histoire de sa vie. L’aîné nia ses allégations en pinçant l'arrête de son nez. Il répliqua qu'en revanche si elle ne répondait pas à sa question d’autres tensions pourraient probablement faire leur apparition. Rhys lui promis cependant qu'il comptait rester dîner et qu'elle aurait absolument tout le temps qu'elle désirerait pour lui parler des péripéties certainement fascinantes qui s'était déroulé dernièrement dans son existence. Esther lui indiqua de mauvaise foi la pièce au fond du couloir du hall d'entrée, le petit salon.

« Je parts pour le Moyen-Orient , demain.» Avait était la seule chose qu'il eût dit lorsqu’il pénétra dans la pièce. Cela faisait à présent quelque semaine que l'idée lui trottait dans la tête, le harcelant jour après jour. Ses supérieurs lui avaient déjà proposé plusieurs destinations, il avait jusqu'à lors refusé. Maintenant, sa décision prise, n'importe quelle manœuvre de marche arrière était impensable. Pourtant, il envisageait avec beaucoup de mal la séparation car, malgré toutes ses allégations le jeune homme aimait sa famille, ne la comprenait pas certes mais l'aimait, de manière absolu, intemporel. C'était au fond ce qui l'avait majoritairement aidé à prendre cette décision. Avec le temps et la rancœur, il se sentait étouffer avec tous les souvenirs que cette vie renfermait. Tous ce qu'il souhaitait oublier. Aujourd'hui, sous la brise printanière d'avril il allait disparaître. Une délicate silhouette se dessinât en ligne flou sur le mur. Il y reconnut immédiatement les traits de la femme qui l’avait grandit, aidée, lorsque la femme biologiquement programmé pour l’aimer avait préféré le laisser derrière elle aussi fragile et jeune pouvait-il être. Ses yeux, aussi clair que les siens, se mirent à briller partagés entre tristesse et soulagement. Tous les moments complices qu'ils avaient partagés s'imposèrent alors à lui. Son cœur se déchira en miles morceau quand une larme orpheline glissa sur la joue blanchâtre de sa génitrice. Elle glissa ses mains de chaque côté du visage viril. « Vingt-six ans déjà... quand t'ai-je permis de grandir autant... » Murmura-t-elle en une ultime caresse.






to die will be an awfully big adventure. Tumblr_mf5jez4iR71s0c2l5o1_500 Les yeux fermé, il inspira profondément et retint son souffle un instant avant de le libérer dans une râle bienfaitrice. Durant une courte minute ce fut comme si tout ce qui se trouvait autour de lui avait disparu. Il n'entendait plus rien. Ni les fracas des tirs, ni les rugissements des moteurs, ni les hurlements d'agonisassions des blessés. À l'intérieur de lui comme à ses alentours il n'y avait que la paisible sensation du vide. Tout était arrivé si vite qu'aucunes personnes de son unité d'intervention avaient pu s'organiser correctement. Une embuscade, à nouveau, tactique qui les jihadistes semblaient affectionner. Les cas les plus difficilement repérables étaient évidemment les hommes qui se cachaient au sein même de la population civile. Le terrain jouant également en la défaveur des troupes. Ainsi, Rhys s'était donc rapidement retrouvé seul au milieu des tirs. Avant même de partir à l'aventure il savait que ça ne serait pas facile. Qu'est-ce qui l'était de nos jours ? Pourtant, rien, pas même ses cauchemars les plus terribles n'auraient put le préparer à l'horreur des corps carbonisés et des membres irrémédiablement endommagés par les grenades. Ni même à l'expression paniquée des jeunes qui savaient qu'ils ne s'en sortiront pas vivants, leurs cris, leurs délires. Des années de silence n'auraient jamais effacé de son esprit le fracas assourdissant de la mort. Rhys c'était réfugié contre une paroi en ruine. Accolé ainsi au mur, il espérait pouvoir se fondre en lui. Les mains tremblantes, il tenait son M16 serré contre son coeur, l'horreur des événements l'empêchait de faire le moindre mouvement. « Abra (...) tu vas bi (...) Abraham merd (...) bouge toi un pe (...) » Le grondement des moteurs couvrait le son de la voix masculine mais, le jeune soldat ne chercha pas à comprendre. Il accourut vers la Jeep qui s'était, il ne savait pas par quel miracle, approché de sa cachette et grimpa côté passage. Le conducteur du véhicule se trouvait être un allié, Nikolass. C'était son sergent et cela faisait quelques années qu'il se trouvait dans sa division maintenant et ils s'étaient battu coté à coté, cela pouvait souder une amitié plus que tout autre expérience. Rhys était de quatre ans son aîné, ce qui ne les empêchèrent pas de sympathiser, même si la situation ne le présageait pas. Les roues de l'engin grincèrent furieusement contre le tapis de poussière au sol alors qu'elle partait à vive allure. « Aller, vieille grincheuse. Ce n'est pas maintenant que tu vas nous lâcher. » Marmonna le plus âgé à la voiture. Quand le bruit des machines et des explosions avaient cessés, leurs battements cardiaques reprirent un rythme normal. Cependant, ceux-ci furent remplacés par les plaintes déchirantes des autres rescapés. Alors qu'ils s'enfonçaient dans la savane africaine pour échapper à l'éclatement de violence les maux de tête, quasi-quotidien, de Rhys refirent apparitions. Cela faisait un moment déjà qu'il en avait, toujours plus douloureux, toujours plus long. Il ferma les yeux essayant de reprendre son souffle, somnolant. « Hey gamin, ça va ? T'es tout pâle... » Incapable de parler, le soldat fit signe à son compagnon d'arrêter le véhicule et avant même que celui-ci fut immobile il en descendit et rependis toutes ses tripes sur le sol aride. « Je me putréfie, je suis en train de dépérir... je vais crever, merde. » Gémis douloureusement Rhys alors qu'il enveloppait instinctivement ses côtes de ses bras, comme si ce simple geste pourrait faire disparaître la douleur. « Évite soldat ! Je t'emmène immédiatement à l'hôpital. » Indiqua son supérieur hiérarchique. « Facile à dire sergent... » Fit remarquer le malade entre deux plaintes alors que son regard était tourné vers les flamboiements douloureux de l'horizon.








to die will be an awfully big adventure. Tumblr_m3tadgop7g1qm4zswo4_250 to die will be an awfully big adventure. Tumblr_m3tadgop7g1qm4zswo5_r1_250 Tic Toc Tic Toc, la montre suspendue au mur, un temps blanc aseptique comme tout le reste de l'hôpital et maintenant sali de choses que vous n'auriez pas voulu toucher, battait les secondes en un rythme exaspérant: Tic Toc Tic Toc. C'était le seul son qui se propageait dans la misérable salle de l'hôpital de Bangui. Un claquement fit sortir le jeune homme de son état de torpeur. Rhys se détacha alors du mur contre lequel il s'était appuyé et marcha le long de la pièce déserte. On lui avait dit de patienter une dizaine de minutes jusqu'à ce que le médecin puisse le recevoir. Il s'était assis sur une chaise en plastique gris lorsque la porte s'ouvrit. « Monsieur Falzè, il semblerait que nous ayons enfin vos résultats. » Le dénommé regarda la femme qui venait de faire interruption, les yeux ronds, l'air ahuris. Un 'j'espère bien que vous les ayez sinon, expliquez-moi la raison de ma présence ici ?' lui brûla les lèvres mais, il se ravisa. L'air solennel de la doctoresse le dissuada de le faire. « De ce que vous m'avez dit la dernière fois, il semblerait qu'il ne soit pas rare que vous éprouviez de la fatigue, des nausées, une perte d'appétit et des maux de tête, n'est-ce pas ? » Comme seule réponse, il acquiesça. Ses symptômes ne le troublaient pas outre mesure. Vu les conditions extrême dans lequel il vivait à présent, il aurait été étonnant que le contraire se produise et qu'il se porte comme un charme. Il fallait laisser le temps à son corps pour s'acclimater à sa nouvelle vie. « Ce sont les symptôme typique d'une hépatite. D'après les analyses que j'ai faites faire il semblerait que vous ayez également un début d'anémie. Vous voyez votre taux d'hémoglobine est inférieur à 13 g/dL.» Fit-elle tout en lui montrant la feuille qu'elle avait dans les mains. « Et votre taux de céruléoplasmine sanguine c'est effondré. » Elle lui présenta une nouvelle feuille tout en s'approchant de lui. « Puis-je ? » Demanda-t-elle tout en lui présentant une minuscule lampe. Sans même attendre sa réponse elle se pencha vers lui et alluma l'objet en examinant ses yeux. Quelque seconde plus tard elle reprit sa place initiale, plutôt satisfaite. « Je pense également que vous avez un anneau de Kayser-Fleischer mais, comme je n'ai auparavant jamais eu l'occ- » Rhys leva sa main en l'air, totalement perdu. « Un anneau Kayser-quoi ? Pardonnez-moi madame mais, pourriez-vous être plus concrète et en venir au fait. Je ne saisi pas le problème. Qu'ai-je exactement ? » La doctoresse ôta ses lourdes lunettes blanches un sourire penaud. « Les anneaux de Kayser-Fleischer sont deux formations arrondies de couleur jaune verdâtre, présentes à la périphérie de l'iris des yeux. Ils sont dû à l'accumulation de sels de cuivre dans le sang. C'est normalement une manifestation retrouvée le plus souvent au cours de la maladie de Wilson. » La pièce fut plongée dans un silence morbide. Les yeux exorbités, le journaliste regarda la femme devant lui comme si elle venait tout droit d'une autre galaxie. Il leva un sourcil perplexe alors que d'une voix douce et contrôlée le médecin essayai de le détendre. « Je ne souhaite aucunement vous effrayer. C'est une maladie extrêmement rare, et il faudrait un équipement plus performant pour être certain du diagnostic. Je vous conseillerai donc de retourner en Amérique ou en Europe pour subir des examens plus approfondis. Je connais des instituts spécialisés dans les maladies du système nerveux d'une très grande efficacité. » Avant qu'elle ne puisse continuer, Rhys la coupa à nouveau. « Avec tout le respect que je vous dois, madame, je fais partie des marines des états-unis. Je suis dans l'incapacité de faire des voyages, d'autant plus inutile donc, dois-je réellement subir ces examens au plus vite ou cela peut-il attendre encore quelques mois ? » Entonnât-il, malgré les chevrotements de sa voix rauque. La doctoresse lia ses mains entre elles tout en inspirant bruyamment. C'était la première fois qu'elle se trouvait face à un tel cas. C'était d'une rareté inconcevable en général alors imaginez si celui-ci allait se promener gaiement en pleine République centrafricaine. Malgré donc ses années d'expériences, elle n'avait absolument aucune idée de comment réagir. « Monsieur Falzè, je comprends parfaitement vos craintes mais, il est impératif que vous alliez voir un professionnel avant que la maladie se développe. » Deux semaines plus tard il était de retour dans sa douce patrie et presque deux mois après, il avait un traitement contre sa maladie avec un diagnostic encourageant pour l'avenir.





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Dernière édition par A-I. Rhys Falzè le Jeu 28 Fév - 16:51, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: to die will be an awfully big adventure. to die will be an awfully big adventure. EmptyVen 22 Fév - 19:50


QUELLE EXISTENCE SERA LA MIENNE QUAND... OH! DIEU. AURIEZ-VOUS ENVIE DE VIVRE AVEC VOTRE ÂME DANS LA TOMBE ?

to die will be an awfully big adventure. Tumblr_m00dtrhEE41r1yskao4_250Rhys ne connaissait pas la peur. Si l'homme n'était pas aussi extravagant, timbré, improbable, abracadabrant, l'on pourrait logiquement se demander comment cela pouvait-il être possible ? La frontière entre la connaissance et l'existence d'une chose est dans le fond plutôt bien définie. Ce n'est pas parce que tu ne sais pas qu'une chose existe que celle-ci n'est pas déjà en train de se moquer de toi, ou qu'elle parcoure sereinement son existence au-delà des fausses croyances derrière lesquels tu te protèges, te croyant naïvement à l'abri. Malgré les apparences, Rhys n'était pas aussi placide que ce qu'il laissait paraître. Au contraire, il était profondément agité. Pourtant, cette nervosité n'était rien d'autre qu'une réaction défensive de son inconscient pour protéger la partie plus autoritaire, sérieuse, fonctionnelle et peut-même dépourvu de raison, qui vivait en lui aux dépends du jeune homme, en consument chacune de ses aspirations positives. Mais c'était beaucoup plus facile pour cette dernière de se voir facilement irritable ou bouleversé dans le sens négatif, par les évènements où elle apportait sa contribution, plutôt que de réaliser que, oui, il était un être si fragile qu'il lui était possible comme tous les autres d'éprouver ce sentiment si honteux qu'était la peur. En définitive, plus que de ne pas la connaitre, Rhys ignorait la peur le plus impertinemment possible. Mais oui, elle existait en lui, solide, durable, rapide, porté par les veines, dans son sang, de bas en haut de son organisme, le coeur, les poumons. Il envahissait même son crane qui s'efforçait de faire semblant de ne pas comprendre. Trois secondes de mort silencieuse. Qu'est-ce que la peur ? Allons, c'est une demande facile. La peur c'est une émotion qui implique le corps dans son ensemble et qui vient activer par un stimulus particulier. Ainsi, tout le monde peut le dire. Mais essayez de donner une définition de la peur. C'est un monstre différent qui vit reclus en chacun de nous. Chacun à son histoire, chacun porte sa croix et tout le monde trébuche sur le chemin. Ce sont nos expériences qui déterminent la peur. Il n'existe pas de crainte juste ou erroné, stupide ou justifié. La peur, c'est la peur. Elle est menaçante. C 'est une femme vêtue de noir qui marche avec nous, délicieusement bien habillé, mais anonyme, un peu comme la vie. Nous faisons semblent qu'elle n'existe pas pour quelque temps, nous élevons nos yeux vers les étoiles pour ne pas voir qu'elle marche près de nous, mais finalement nous devons regarder vers le bas devant une intersection à traverser. Nous devons vivre avec elle, mais sans y penser. Réfléchissez-y. Si nous vivons, nous le faisons sans nous en rendre compte et le moment où l'on s'arrête pour y méditer, nous cessons d'une certaine manière de vivre. C'est ainsi pour la peur. Elle doit être vécue, sans cligner des yeux et sans sommeil. Et si nous tremblons vraiment, il suffit de se rappeler d'allumer la lumière.

~
Il y avait en lui quelque chose d'étrange, une indéniable capacité de résistance qui avait certainement un lien avec sa nature différente, une mutation génétique qui le rendait la plupart du temps physiquement insensible et inébranlable face à la douleur. Il la supportait depuis qu'il été né. Il supportait l'affliction ou la peine, Il savait la nier. Il supportait l'absence d'un quelconque point de référence qui le guidait. Comme réaction Il se laissait être la victime de n'importe quelle tempête qui voulait l'écraser contre des rochers, comme un jouet brisé. Et dans le fond sa tendance à vivre en se consumant petit à petit ce n'était pas une destruction mais, plutôt un vaccin. Rien d'autre sinon la forme blindée, inoffensive, plus faible, d'une maladie violente. Ainsi Rhys s'infectait, il s'empoisonnait le sang, les yeux et les pensées, pour ne pas imploser. Pour ne pas arriver à ce point sans retour, qu'il voyait s'approcher de lui chaque jour un peu plus, lumineux et brûlant, quasiment capable de l'effleurer à présent. Le rejet.






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