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Nikolaas & Skyler [Hot]

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Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyDim 18 Aoû - 12:36

Nikolaas et Skyler





Assia accompagne chacune des demoiselles à leurs tables respectives. Certaines sont rouges vives, d'autre plus détendues, d'autre encore impatiences. Elle l'est également. Tout cet univers la stresse mais comble son côté le plus romantique. Aussi regarde t-elle les hommes s'installer devant ces jeunes filles qui rêvent, pour certaines, de trouver le grand amour ce soir. D'autre espèrent simplement se faire des amis en ville. Qui sait ce qu'elles vont trouver ?

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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyDim 18 Aoû - 23:47









Un monde opulent, restaurant qui avait son charme mais qui baignait dans une richesse dans laquelle je ne me retrouvais, moi qui préférait l'ombre et la lune. Mais je n'étais ici pour savourer la beauté de ces jeunes filles sur lesquelles mes prunelles d'un bleu clair ne se posèrent, mais pour cet homme, dont je n'avais quitté l'ombre du regard, celle de ce dealer venu pour des raisons obscures dans un lieu où on ne les retrouvait généralement. Je glissais un doigt dans l'encolure de ma chemise blanche, dont une partie disparaissait sous une veste sombre, posée sur un jean à la coupe masculine. Une main dans la poche de mon veston, j'observais attentivement l'homme s'asseoir sur une chaise en face de … L'oxygène se raréfia alors que mes pupilles se dilataient, frappées par les souvenirs de deux corps entrelacées. Son parfum m'envahit brusquement, lavande mêlée de rose, s'insinuant dans mes veines, désir éveillé, gorge brûlée, esprit enflammé. Une vague brûlante se déversa sur mon être en une douleur inouïe se répercutant sur ma nuque raide et dans chacun de mes muscles tendus. J'en oubliais le dealer, celui qui m'avait pourtant contraint, à la demande de Samuel, à me vêtir ainsi afin de le suivre dans une soirée où je n'avais ma place, mémoire pervertie par une nuit que je ne parvenais à me pardonner. Elle n'avait que dix ans dans ce passé lointain .. une jeune fille que j'avais contribué à élever et à voir grandir avant de disparaître dans le néant. La drogue ne pardonnait rien puisque le désir m'avait consumé dès que mes prunelles dévastées s'étaient déposées sur son visage pâle et soyeux. J'avais été dévasté. Organe retourné et bassin détruit. Un enfant du feu qui s'était brûlé les ailes avant de renaître d'une manière qui lui déplaisait. Je ne voulais la désirer de nouveau. Je ne voulais songer à cette nuit, où je ne l'avais laissé, où je l'avais goûté, où mes lèvres s'étaient attardés sur sa peau douce et odorante. L'arrête de mon nez avait glissé sur la courbe de ses seins, sur cette perle rosée qui attendait d'être goûtée sur l'opale satiné … Je déglutis, détournant les yeux, le visage brûlé par des images qui ne cessaient de couler sur mes paupières. La fierté … l'humilité et la détermination. Trois cartes dont les images furent placées dans mon conscient afin de ne me laisser tenter. Et je reportais mon attention sur le dealer, en oubliant le désir, le plaisir, l'envie de posséder. Il tendait la main vers elle … en un geste que j'aurais du prévoir mais duquel ma libido m'avait tenu éloigné. Et la colère vint me protéger de ma propre souffrance sexuelle, tension malsaine qui se répercutait dans mon être pour me pousser vers elle, tel un aimant, telle la flamme qui ne cessait de m'attirer pour m'entraîner sur les voies de l'enfer. J'inspirai profondément, avant qu'une voix féminine n'attire mon attention. Et je me détournais légèrement vers elle, alors qu'elle me montrait aimablement le chemin de … Le dealer s'était relevé, s'éloignant, et c'était sa chaise vide qu'elle m'indiquait de sa main tendue. Je me crispais violemment, les muscles atrocement contractés. Le purgatoire. La chute. Elle fut violente lorsque je pris place sur la chaise, mes obsidiennes noircies par une colère sauvagement intensifiée par un désir inassouvi. Elle se mua en rage lorsque mes prunelles se posèrent sur elle, lorsque je me penchais, glissant les coudes sur la table. « Je pourrais te faire arrêter pour ce que je viens de voir Grace. Et dieu sait que je pense qu'une nuit à croupir en taule te ferait le plus grand bien. » Ma mâchoire se crispa en une ligne durcie, tandis que ma voix s'aggravait. « Donne le moi maintenant ou je n'hésiterais pas à t'humilier en publique. » La menace avait voilé mon regard … un regard qui descendit malgré moi sur son décolleté sombre. Sa robe d'un bleu nuit moulait sa poitrine, la dessinant … Les battements de mon cœur s'accélèrent, mon oxygène se fit rare, mon sang violent, marquant ma chaire de cet écarlate étouffant. Il bourdonnait … tempêtait. Je me rembrunis soudainement, me faisant violence pour revenir à son minois angélique, à ses prunelles au myosotis chaud, promesses enflammées d'un corps exploré. Mes dents claquèrent sourdement. La douleur m'arracha une grimace éphémère alors que je tendais la main vers elle, dissimulant un trouble trahit par une colère tapie dans un regard félin.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 9:52



Skyler & Nik

« Speed Dating »


« Et bien sûr, tu n’aurais pas pu avoir l’idée d’un autre endroit pour qu’on se retrouve, n’est-ce pas ? », grogna-t-elle à l’encontre de son interlocuteur. Une soirée speed-dating … Mais qu’elle idée totalement … Ridicule ! Oui, voilà, c’était totalement ridicule. Et jamais n’aurait-elle mit les pieds dans un tel endroit, pour une soirée de la sorte, sans ce rendez-vous donné à la hâte, qu’elle n’avait pas pu refuser. Réajustant le haut de sa belle robe bleu marine, elle se redressa dans son siège et croisa les jambes sous la table. Elle avait une furieuse envie de lui jeter son verre au visage pour l’avoir entrainé dans un endroit pareil, surtout qu’elle avait eu le droit à un boulet sans nom, juste avant qu’il ne prenne place en face d’elle. Mais elle avait besoin de lui. Elle en était consciente. Il en était conscient. Et comme d’habitude, il en jouait férocement. Cet homme était une bête féroce, prête à vous arracher le cœur avec les dents. Salopard. « Je sais que ton esprit narcissique a du mal à le concevoir, mais tu n’es pas le nombril du monde. Et tu n’es pas la seule cliente que je dois fournir ce soir … Si tu vois ce que je veux dire », laissa-t-il entendre de sa voix grave et … absolument détestable. Un sourire naquit sur son visage, celui qui disait qu’elle avait férocement envie de le tuer. Mais cela ne sembla l’atteindre puisqu’il se contenta d’un haussement d’épaule en guise de toute réponse. Il tendit alors sa main, qu’il posa sur la table. Et elle haussa un sourcil, avant de comprendre ce qu’il lui voulait. Joignant sa main à la sienne avec un soupir de dégoût, elle sentit un sachet sous ses doigts. Ainsi donc, c’était de cette manière qu’il comptait se couvrir. C’était plutôt intelligent, cela dit. Ses doigts se refermèrent donc sur le sachet qui contenait cette poudre blanche. Elle préférait généralement les injections, mais puisqu’il ne pouvait que lui procurer de la poudre, elle ferait avec … Quitte à la diluer elle-même par la suite. Dieu merci, elle avait déjà payé la marchandise, car elle voyait mal comment elle aurait pu lui passer de l’argent ainsi. Enfin … Un bruit métallique retentit, signe que le temps s’était écoulé et que les hommes devaient changer de table. Elle ne prit la peine de le saluer, ne souhaitant encore une fois subir son sarcasme. Le seul point noir au tableau, était qu’elle devrait encore rencontre d’autres hommes … A moins qu’elle ne simule un malaise. Mais ce n’était pas désagréable pour autant de se dire que des hommes allaient venir la courtiser et tenter de la faire ployer à leurs charmes. Elle vissa donc un sourire sur son visage, prête à recevoir le prochain candidat au titre. Mais l’homme qu’elle vit s’approcher d’elle lui fit perdre toute trace de sourire. Et alors que Nikolaas s’installait en face d’elle, sans même la saluer, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils. « Bonsoir à toi, misérable être humain, je suis ravie de te voir aussi. Mais dis-moi, personne ne t’a jamais appris à saluer les demoiselles, avant de leur rentrer dedans de la sorte ? », ironisa-t-elle, insistant bien sur la fin de la phrase, dans le but de lui refaire penser à une nuit où il lui était effectivement rentré dedans … Mais pas verbalement. « Ainsi donc, tu rêves de me passer les menottes ? Serait-ce l’un de tes fantasmes ? On peut toujours s’arranger pour le réaliser … Si tu es prêt à payer le prix, bien évidemment », répliqua-t-elle avec un sourire. Elle entrait en vérité dans son jeu, lui qui avait sous-entendu qu’elle était une prostituée. Elle en était tellement vexée, qu’elle se jouait de lui de la sorte, pour lui faire payer une insulte qui aurait blessé n’importe qu’elle femme. Mais elle se recula sur son siège, constatant qu’elle avait totalement oublié de ranger le sachet qu’elle tenait toujours dans la main. Et suite à sa remarque, elle fronça les sourcils et portant sa main à son décolleté, rangeant le sachet dans son soutien-gorge. Un sourire sarcastique éclaira soudain son visage. « L’humiliation est ta seule arme ? Si tu le veux, viens le chercher ». Son visage si angélique se peignit d’une expression machiavélique, détestable et pleine d’arrogance. Elle se pencha alors en avant, lui agitant son décolleté sous le nez. Mais elle voulait pousser le vice encore plus loin. Aussi, elle glissa son pied contre sa cheville, le remontant lentement le long de ses jambes, pour venir se perdre contre sa cuisse, prêt d’une virilité qu’elle avait déjà mise à mal précédemment. Il ne pouvait pas déjà l’avoir oublié, n’est-ce pas ? « Allons Nikolaas, je sais que tu en meurs d’envie », susurra-t-elle d’une voix pleine de sensualité.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 12:40









Son sourire s'était évanouit, telle une bulle crevée sur un visage nacré. Je n'en espérais moins de sa part, puisque telle était la preuve que ma présence ne lui était indifférente. Elle n'aurait mieux réagit avec un frère aîné venu la réprimander et c'était cette relation que je tenais à tisser entre nous de nouveau. Celle de ce mâle venu veiller l'enfant qu'il avait vu grandir, sans être victime de ces images rougeâtre et sanglante qui m'assassinaient. Notre dernière confrontation, rencontre, s'était soldé par des mots dur, crachés à son visage pour qu'elle s'éloigne. Mon seul véritable soucis était que je ne parvenais à assumer mon attirance envers elle. Elle était malsaine, interdite. Je me l'interdisais, de songer à elle de cette manière, telle une femme que je pouvais posséder. Je ne voulais subir ce flot de photographie incessant sur des caresses, des baisers échangés, contraint et forcé par une substance qu'elle m'avait faite avaler. Et je m'habillais, malgré moi, d'agressivité à son encontre, colère éveillé par ce mélange contradictoires de sentiments, d'émotions, par cette image d'une drogue tendue, disparue dans une main posée sur la table. Ses doigts fins étaient repliés sur sa paume, tenant cette merde qu'elle considérait comme un trésor. Sa répartie fut cinglante et ironique, et je m'assombris davantage en songeant à cette nuit que nous avions partagé … malgré moi. « Quand on drogue un homme pour obtenir ce que l'on désire, on évite de s'en vanter Grace. En particulier lorsqu'on s'en prend aux membres de sa propre famille. » Des mots d'une froideur hivernale, glace qui contrastait avec mon regard noirâtre, pupilles dans lesquelles coulaient cette lave, cette inflammation née de souvenirs qui ne me laissaient en paix, sommeil interdit et conscience malmenée. Le mot famille résonna dans mon esprit, insistance produite par une langue, à son intention comme à la mienne. Car je la considérais comme telle même si elle ne s'y était greffée que tardivement. J'avais plus tenu à elle qu'à ma propre aînée décédée. Davantage veillée. Écoutée à défaut de réellement lui parler. Puis je blêmis, couleurs fuyantes sur des traits d'une pâleur mortelle. Un noir terni dans mes iris rétrécies, en une obscurité dessinée par une mâchoire violemment contractée. Mes doigts rencontrèrent mes paumes, muscles tendus, et je contins à peine la violence inspirée par des mots qui s'étaient logés dans mon esprit corrompu par des fantasmes que je restreignais. « Merde pour qui me prends tu ?! Je ne suis ni ton amant ni ton pote et encore moins un de tes méprisables clients. Tu changes de ton avec moi Grace et tu me donnes cette foutue drogue ! » Elle souriait à présent, s'amusant visiblement d'une situation dont le comique m'échappait. Ses prunelles glissèrent sur son sachet de poudre, blancheur immaculée dans son poignet nacrée. Mais ce ne fut vers moi qu'elle dirigea sa main, mais vers son décolleté, sachet qui disparut dans un soutien-gorge, celui qui retenait prisonnier ses seins galbés. Mes sourcils bruns se froncèrent légèrement sur mon visage, mon regard se durcissant face à une énième provocation physique. Mes paupières se fermèrent, une demi seconde, regard arraché à ce buste que j'avais parcourut et dont la drogue n'avait effacé le souvenir. Des réminiscences qui ne cessaient de me hanter, de me tenter, fruit qui faisait rêver mais auquel on savait ne pouvoir goûter. Mon regard s'ancra dans le sien, alors que j'ignorais délibérément les tentations qu'elle agitait sous mon nez. Ses mots, suivit de cette expression … Je ne la reconnaissais pas. Je ne reconnaissais l'enfant angélique qui courait dans cette maison de banlieue où nous avions atterrit peu de temps avant son arrivée. « Je suis habilité à faire des fouilles au corps. Et si tu étais n'importe quelle fille complètement paumée, je n'hésiterais pas à le faire. Mais j'ose croire que tu as un peu plus de respect de toi même pour ne pas me forcer à me cantonner au rôle du flic. C'est la dernière fois que je te le demande.» Je ne comptais jouer avec elle ce jeu plus longtemps. Et contrairement à ce qu'elle semblait croire, je n'étais faible au point de ne pas songer mettre mes menaces à exécution. Quoiqu'il m'en coûterait, je n'hésiterais à plonger la main pour prendre cette petite chose qu'elle pensait pouvoir protéger simplement parce que mon désir pour elle me déstabilisait. Mais elle voulait en jouer … Et je me tendis lorsque son pied effleura ma cheville, remontant lentement le long de mon pantalon pour se presser contre une cuisse contracté. Je serrais les dents, conscient d'une érection traîtresse tandis que mon cœur s'emballait et que ma respiration devenait sifflante. Je me raidis, avant de glisser mes doigts autour de sa cheville et de presser sa peau pour l'éloigner fermement. « Tu souhaites sincèrement que j'ai cette image de toi ? De la fille prête à se donner à n'importe qui simplement par esprit de domination ? Même envers un homme qu'elle considérait autrefois comme un frère de substitution ? Tu tomberais aussi bas ? » Ma voix était maintenue, ferme et glaciale. Elle était tendue. Quelques notes tremblèrent sous l'intensité d'une colère que je maîtrisais à grand peine, de la même manière qu'un désir difficilement contenu bien que lisible dans mes prunelles dévastées.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 15:43



Skyler & Nik

« Speed Dating »


Son cœur tambourinait avec force dans sa poitrine, rage et rancœur qui se mêlaient dans son esprit échauffé. Elle le haïssait. Et pour elle, ça n’avait plus la moindre importance qu’il ait un jour été son grand frère de substitution. Il n’en avait plus rien aujourd’hui, il n’était plus ce jeune homme qu’il avait été. En réalité, c’était ses propos qui l’avaient blessé, plus que ses actes. Qu’il l’ait jeté après avoir couché avec elle était un fait. Qu’il ne la traite de prostituée en était un autre. Et elle le haïssait de la juger, sans même chercher à comprendre les raisons qui avaient fait qu’elle c’était retrouvée dans cette spirale infernale. Pour lui, tout semblait si facile. Mais il avait disparu de sa vie pendant quatorze longues années et elle ne lui permettait pas de la juger, pas plus qu’elle ne lui permettait de s’en prendre ainsi à elle. Il arrivait sept ans trop tard, pour s’occuper de son cas. Elle se fichait donc totalement de ce qu’il pouvait bien penser d’elle. Qu’il aille au diable, il ne méritait pas mieux. Ses jambes se croisèrent sous la table, alors qu’elle le dévisageait en silence. L’envie de lui jeter son verre au visage la prit, mais elle se retint, avec la plus grande des difficultés. « Quel prétentieux ! Je n’ai jamais voulu de toi, je te rappel que c’est toi qui t’es jeté sur moi. Quand on drogue un homme ? J’espère que tu te fou de ma gueule, Nikolaas. Personne ne t’a obligé à me sauter dessus, tout comme je ne t’ai pas obligé à rentrer dans ce foutu club de striptease. Si t’avais pas voulu me sauter, tu l’aurais pas fait, mais t’en crevais d’envie. Garde ta putain de mauvaise foi pour ceux qui en ont quelque chose à foutre et ne m’emmerde pas. Oh et aux dernières nouvelles, je ne suis pas ta famille ! », lui cracha-t-elle à la figure avec méchanceté. Elle était en colère et cela se ressentait. Chacun de ses muscles tremblaient et elle contracta ses doigts qu’elle enfonça dans ses paumes pour tenter de garder son calme. Elle ne devait pas s’emporter, ils étaient dans un lieu public après tout. Alors elle inspira profondément, tentant de retrouver son calme du mieux qu’elle le pouvait. Et c’était très loin d’être évident, tant elle devait lutter pour ne pas lui jeter son verre de champagne à la figure. Elle avait envie de le frapper. Elle avait envie de lui sauter dessus. Elle avait envie de lui arracher ses les yeux avec les dents. Et bon sang, elle avait envie de sentir ses lèvres contre sa peau, ses mains contre son corps, son bassin contre le sien. Bordel. Connard. Tout ça, c’était sa faute. Ses joues se tintèrent de rouge, s’enflammèrent, face à un ordre répété. Qu’il aille au diable. « Va te faire foutre, Nikolaas ! Je ne changerais pas de ton avec toi, tu ne mérites pas mieux. Et estime-toi heureux que je ne te crache pas à la gueule. Tu n’es ni mon amant, ni mon pote, tu n’es rien d’autre qu’un connard qui m’est passé dessus. Un parmi tant d’autres n’est-ce pas. Si je devais tous les écouter, je ne te dis même pas dans quelle merde je serais ! ». La colère et la rage se mêlaient au fond de ses yeux d’un bleu turquoise, au fond desquelles une flamme brillait, chavirait. La folie se lisait sur son visage, la fureur aussi. Elle voulait le tuer. Le massacrer. L’étriper. Lui faire mal. Lui broyer les couilles pour ce qu’il avait osé dire, faire. Elle n’avait jamais ressentis une telle haine envers quelqu’un. Jamais avant lui. Dire qu’un jour, elle l’avait profondément aimé. C’était il y a bien longtemps. Car rien n’aurait pu lui faire oublier la haine qu’elle ressentait à cet instant. Pour qui la prenait-il exactement ? « Tu me prends pour une idiote ? Tu crois que je suis assez stupide pour gober ça ? Je sais que seule une femme policière peut fouiller une femme et tu n’en a aucunement le droit. Et si tu ne veux pas t’en tenir à ton rôle de flic, lève-toi, tire-toi et mêle-toi de ce qui te regarde. Mais si tu tiens à me fouiller, vas-y je t’en prie. Ca ne ferait que prouver ce que je sais déjà, à savoir que je te fais un effet monstre et que tu me veux. Tu n’as pas à te trouver d’excuses. Si tu me veux … Prends-moi », susurra-t-elle, se penchant en avant. Et sa jambe longea la sienne, s’arrêtant près d’une virilité qu’elle aurait flattée, si elle ne portait pas des talons. Mais elle se contenterait de ça, parfaitement sûre que l’effet serait le même. Il était sur la défensive. Et ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose … Il était incapable de supporter sa présence, pas plus qu’il ne pouvait supporter l’effet qu’elle lui faisait. Un fait qu’il confirma, dès que ses doigts se refermèrent sur sa cheville pour la forcer à reposer son pied. Un sourire satisfait illumina son visage, tandis qu’elle croisait les jambes sous la table. « Je m’en tape de l’image que tu as de moi », grogna-t-elle à son égard. « Tu es parti Nikolaas. Tu nous as laissé, sans un mot. Tu nous as laissé nous débrouiller. Ca fait quatorze ans que tu n’es plus un grand frère pour moi. Quant à l’idée de me sauver, je suis désolée de te l’apprendre mais tu as sept ans de retard. N’essaye pas de jouer les bons samaritains. Je ne veux pas de ton aide, tu m’entends, je n’en veux pas. Fiche moi la paix. Retourne à tes occupations qui t’ont tenu loin de nous pendant quatorze ans, mais ne viens pas me dire ce que j’ai à faire ». Elle perdait ses moyens, ses dernières barrières s’effondrant. Elle était hors d’elle. Et soudain, elle explosa. « D’ailleurs, puisqu’à tes yeux je ne suis qu’une pute, tu n’oublieras pas de me payer chéri, c’est pas gratuit ! ». Elle marqua une pause, consciente que les gens les plus proches d’elle ne manquaient pas un mot de leur conversation. Mais elle en voulait plus. Il avait parlé d’humiliation ? Aucun problème, elle allait l’humilier. « Tu joues les chevaliers, tu prétends que tout cela n’est arrivé que par ma faute, parce que je t’ai drogué, mais tu chope une érection chaque fois que je te touche, avoue que c’est troublant », hurla-t-elle avec un sourire, insistant sur l’érection qu’elle supposait lui avoir déclenché, parfaitement consciente qu’elle avait attiré le regard des gens sur eux. Fière. Oh oui … Elle était fière.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 17:02









Ce fut à son tour de blêmir, d'embrasser la rage, une colère qui embrasa ses traits et illumina le bleu assombrit de son regard. Et sa tirade me coupa le souffle, avant qu'un rire glacial ne m'échappe malgré moi, visage relevé légèrement, pupilles noirâtres illuminées par un regain d'hilarité moqueuse. « Je n'ai aucune envie que tu t'intéresses à moi et ce n'était absolument pas mon propos. Les camées dans ton genre Grace, celle qui manque de drogue au point de jouer ces numéros improbables sont prêtes à tout pour échapper à leur geôlier, quel qu'il soit, de la famille, de l'entourage, flic. Tu m'as drogué pour fuir. Tu n'en avais probablement envie mais tu m'as baisé en beauté pour pouvoir déjouer mon attention et prendre la porte, là voilà ta vérité ! » Et c'était l'une des choses que mon orgueil ne parvenait à digérer, celle que j'eusse flancher pour une femme qui s'en moquait, une femme, une fillette dans mon esprit que j'avais prise quand elle ne songeait qu'à endormir ma vigilance afin de reprendre une liberté volée par la drogue. « Alors ne soutiens pas mon regard en m'accusant de toutes les perversions quand tu t'es empressée de me donner une drogue dont tu connaissais parfaitement les conséquences ! Ne me prends pas pour un con en me crachant à la gueule que je suis l'irresponsable de cette histoire quand tu t'es fait un malin plaisir de me faire boire cette merde ! Ne me traite pas comme le dernier des derniers quand tu es venue à cette soirée pour acheter ta merde à un salopard de dealer dont tu ignores le CV ! Et ne viens surtout pas me faire la morale quand on voit ce à quoi tu en es réduite pour fuir cette misérable réalité dans laquelle tu t'es embourbée, seule ! » Le silence s'était fait dans la salle, du moins au niveau des tables qui jouxtaient la nôtre. Je blêmis légèrement quand l'insulte me frappa au visage, veine qui battait ma tempe, marque d'une rage qui s'éveillait et qui effaçait le bleu turquoise d'un regard froid. « Un connard qui t'ait passé dessus ? Parce que tu penses une demi seconde que mon fantasme est d'avoir une gamine dans mon lit ? Capricieuse et camée de surcroît ? Une gamine qui est tombée si bas qu'elle se shoote devant son club merdique au point de ne pas reconnaître ses vieux amis qu'elle n'a aucun scrupule à humilier simplement parce qu'elle ne pense qu'à sa gueule ! » Les paroles m'échappaient, marques d'une outre tombe dans laquelle je n'avais l'habitude de m'engouffrer. J'étais toujours parvenu à garder mon calme dans ces altercations qui marquaient la vie policière en particulier face à ceux qui s'étaient perdu dans les méandres des vices nocturnes, mais l'impulsivité avait une manière bien à elle de me rattraper et de me bousculer. Elle me déchirait. Et mes pensées s'échappaient de mon esprit foutu en l'air par ce désir intolérable et pernicieux. Un désir sur lequel elle surjouait, qu'elle se plaisait à câliner dès qu'elle en avait l'occasion. « Tu ne me fais aucun effet Grace. Du moins aucun effet particulier. Tu n'es qu'une femme parmi les autres, avec pour seul talent l'art de savoir manipuler et attiser le désir de la gente masculine. Mais ce n'est qu'une belle hypocrisie. Faudrait-il encore que les promesses que tu ne cesses de cracher de la langue et de formuler avec ton corps soient tenus par la suite. » Je savais pertinemment me comporter comme le dernier des connards en cette seconde, mais elle avait éveillée l'animal que je ne savais plus bâillonner, animal qui grondait suite à cette humiliation esquissée. Elle hurlait. Elle criait. Elle attirait l'attention sur son hystérie quand mon regard se durcissait. « Oh j'ai payé. Tu as obtenu ce que tu désirais suite à cette petite partie de jambes en l'air arrachée puisque tu as pris la porte. La dette est payée n'est-ce pas ? » achevai-je avec un cynisme glacial. Mais elle n'en avait terminé, appuyant sur une fierté qui était la sienne. Qui allait de paire avec la voie choisie. Elle avait raison. Pour une raison qui m'était incompréhensible, je désirais cette femme, intensément, follement, diaboliquement. Un désir que je ne suivrais jamais, qui m'insupportait et me dégoûtait. Et dieu sait que je préférais crever que de la mirer une nouvelle fois comme on admire une femme. « Être une Strip-teaseuse t'a t-il donné l'illusion que toutes les érections étaient provoquées par ta simple présence ? Es tu prétentieuse au point de croire que je n'ai personne dans ma vie ? Aucun coup du soir ? Aucune ex que j'eusse réellement envie de sauter ? Je sais que ton métier t'a habituée à avoir tous les hommes à tes pieds et que tu supportes très mal le fait que je t'ai jeté, mais il va falloir t'en remettre. Je ne te veux pas. Tu n'es qu'une gamine à mes yeux, doublée d'une pleurnicharde, que je vais me faire un plaisir de mettre dans un centre de désintoxication. Car je vais t'aider, simplement parce que j'ai quelques valeurs et que je tiens toujours à toi malgré ces quatorze ans d'absence. Et quand je t'aurais ramené au poste de police, crois moi que je me ferais un plaisir de rejoindre une femme qui sait baiser un homme autrement qu'en prenant de la drogue ! » Denier coup bas avant que je ne me lève, indifférent aux regards suscités. Assia voulut m'interrompre, mais je lui fis signe d'un regard de se taire. Quand à Grace, mes doigts s'enroulèrent autour de son poignet avant qu'elle ne puisse esquisser un geste. Et je glissais la main, en une impulsion franche et soudaine, dans son décolleté. Mes doigts effleurèrent son sein nacré, puis cette perle frôlée par ce sachet que je lui arrachais. Que je jetais sur la table avec dédain, en un endroit où chacun pouvait le voir. Puis, je me penchais, avant de la faire basculer sur mon épaule, la tenant fermement par les cuisses en retenant sa robe. « Excusez nous pour cette agitation. » laissai-je tomber en montrant ma plaque, avant de m'éloigner d'un pas souple et vif vers les ascenseurs. Un ascenseur appelé alors que je l'ignorais, dans lequel je montais, avant que mon doigt ne pousse le bouton. Puis, sans un mot, une fois les portes refermées, je posais la jeune femme sur le sol sans daigner lui jeter un regard.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 18:38



Skyler & Nik

« Speed Dating »


Ses prunelles des bleus clair, semblaient s’être teintées d’une certaine dose de folie. Car oui, c’était la folie qui menaçait de prendre possession d’elle, tandis qu’elle s’était déjà transformée en hystérique, elle qui rêvait de lui faire payer les saloperies qu’il lui avait balancé à la tête. Il n’avait plus rien que Nikolaas protecteur qu’elle avait connu et elle n’aimait pas cette version de ce qu’il était devenu. Elle n’arrivait à apprécier cet homme à la mauvaise foi apparente, lui qui pensait apparemment que le simple fait qu’elle ne soit qu’une droguée justifiait de l’humilier ainsi en public. Car s’il avait été malin, s’il avait été intelligent, il l’aurait entrainée ailleurs, au lieu de la menacer de faire un scandale devant tout le monde. Mais merde, pour qui se prenait-il ? Il avait disparu de sa vie pendant plus de quatorze ans et revenait maintenant en s’attendant à ce qu’elle l’accueil les bras ouverts et qu’elle accepte une aide qu’elle n’estimait pas avoir besoin, du moins pas de sa part. Car elle avait longtemps espéré que quelqu’un viendrait la sortir de la misère, qu’on viendrait la délivrer, bien qu’elle n’ait aucune volonté pour ce qui était d’arrêter la drogue. Mais elle estimait qu’il n’avait aucune raison de se mêler de sa vie, qu’il avait perdu ce droit quand il était parti. A la limite, elle aurait plus disposée à écouter son frère qu’à l’écouter lui, simplement parce qu’elle l’avait abandonné à son tour, mise à la rue par un père dégouté par les obstacles qui s’étaient dressés sur la route de sa fille, simplement parce qu’elle n’avait pas su se protéger correctement d’un acte sexuel qui était arrivé bien trop jeune. « Mais j’en ai rien à battre de ton avis, rien à battre de tes vérités. Tu n’es qu’un connard, la voilà la vérité et je ne veux rien te devoir. Fiche-moi la paix, laisse-moi vivre. Tu ne t’es pas préoccupé de mon existence pendant quatorze ans, j’aimerais qu’il en soit ainsi pour les quatorze prochaines années aussi ! », brailla-t-elle, agressive. Elle ne voulait pas de lui, elle ne voulait pas qu’il l’aide, elle ne voulait pas même le garder près d’elle, renouer avec un passé qu’elle avait tenté d’enterrer. Car il n’était plus personne, n’avait plus d’importance. Elle avait pris cette décision quand il l’avait jetée comme une malpropre chez son amie, suite à une nuit chaude, pendant laquelle il s’était montré entreprenant, pendant laquelle également il n’avait pas semblé aussi … froid et cruel qu’il ne l’était aujourd’hui. Et si quelque part au fond d’elle, elle avait effectivement envie d’être une petite fille, de se rouler en boule ou de pleurer, le peu de fierté qu’il lui restait malgré un métier dégradant, la poussait à garder le contrôle de ses larmes, à défaut de pouvoir garder le contrôle de sa colère. « C’était censé t’endormir ! Ne cros pas un seul instant que … Oh non, pense ce que tu veux, ton avis m’indiffère. Tu n’es qu’un pauvre type Nikolaas, le genre de mec qui au lieu d’assumer ses conneries, balance sa conquête chez une amie cinglée pour s’en débarrasser. Tu es un hypocrite Nikolaas, doublé d’un lâche et tu me donne envie de vomir ! », lui cracha-t-elle au visage, avec un regard méprisant. « Je ne suis peut-être qu’une stripteaseuse doublée d’une camée, mais moi au moins, je ne fuit, je ne mens pas et je ne me cache pas derrière l’excuse de la drogue concernant cette nuit ». Voilà ce qu’il était à ses yeux. Il était lâche, fourbe, mesquin et manipulateur. Et surtout, il était incapable de gérer un désir qui devait le foudroyer. Car malgré la colère, elle n’en oubliait pas leur chaude nuit passée, ce plaisir qu’il lui avait procuré de ses doigts, de ses lèvres … Et elle le sentait bruler ce désir dans son estomac et ce malgré la colère. Il était tout bonnement impossible qu’il ne ressente plus rien. Il était impossible qu’il ait si facilement oublié. A moins … Qu’il ne soit réellement le connard qu’elle croyait qu’il était. « La gamine n’était pas si jeune et capricieuse, quand il s’agissait de te faire jouir », hurla-t-elle, en proie à l’hystérie et ignorant totalement les gens qui se trouvaient autour d’elle. Qu’il puisse seulement la considérer comme une sale gosse capricieuse après ce qu’ils avaient fait tous les deux la mettait dans une rage folle. Car elle avait conscience de ce plaisir qu’elle lui avait offert. Et il n’aurait pu lui être offert par la gamine pour laquelle il la faisait passer. Mais il remettait en question cette performance, affirmant qu’elle ne faisait que des promesses qu’elle n’était apte à tenir. Et elle en trembla d’une rage incompréhensible. « Espèce de connard ! », grogna-t-elle à son encontre. « Ta dette est loin d’être payée. Crois-moi, tu vas le payer très cher », menaça-t-elle. Pourtant, elle n’avait aucune envie de lui faire du mal. Elle aurait pu, aurait pu s’approcher de ces gens qui auraient été capables de lui rendre ce service, mais à quoi bon ? Que gagnerait-elle à le faire tabasser par un inconnu ? Ce n’était certainement pas ainsi que sa fierté lui serait rendue. Pas plus qu’avec le monologue qui suivit. Et elle blêmit sous les insultes, se saisissant de son verre dont elle avala une gorgée pour retenir le flot d’insultes qui envahissait sa bouche. Elle se cachait dans son verre, pour ne pas lui offrir la vue de ces joues rougies par la colère, de ces yeux dans lesquelles naquirent des larmes qu’elle ravala, guidée par l’orgueil et la fierté. « Je ne veux pas de ton aide, je ne veux plus te voir. Va te faire foutre Nikolaas, je n’irais pas en désintox et si tu veux me faire croupir en prison, fait, mais ne me touche pas. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Je te hais Nikolaas, tu m’entends, je te déteste ! », hurla-t-elle comme une hystérique alors qu’il se levait en sa direction. L’idée de s’enfuir lui effleura l’esprit, mais il fut trop rapide pour elle. Et il attrapa son poignet, la forçant à se relever, avant de glisser ses doigts dans son décolleté, effleurant son sein, pour retirer le sachet qu’il jeta sur la table. Il fut bien trop rapide encore quand il la fit basculer sur son épaule, sa longue tresse brune lui couvrant les yeux. Et elle se débattit, hurla même, son verre toujours dans la main. « Lâche moi ! Tu n’as pas le droit ! », hurla-t-elle telle une hystérique, au bord des larmes et de la crise de nerf. Son seul reflexe pour se débarrasser de lui fut d’ailleurs de planter ses dents dans son épaule qu’elle mordit férocement. Mais il ne l’écouta pas malgré les cris hystériques, la conduisant vers un ascenseur qu’il appela et dans lequel il s’engouffra, avant de la poser. Les portes se refermèrent et elle fut prise au piège. Son premier réflexe fut de lui jeter le reste du contenu de son verre à la figure. « Tu ne m’emmènera pas contre ma volonté ! Je ne te laisserais pas faire ! ». Elle se retourna, appuyant simultanément sur tous les boutons de l’ascenseur pour le forcer à s’ouvrir. Un bruit sourd retentit et la cabine trembla, avant de se stopper. Et les lumières principales s’éteignirent, ne laissant que celles du plafond allumée, laissant une ambiance sombre et tamisée dans cet endroit étroit qui la rendait claustrophobe. « Tout ça c’est de ta faute ! », hurla-t-elle avant de le gifler. Et elle réitéra le geste une seconde fois, avant de frapper contre son torse, enfonçant ses poings avec violence. Elle finit par se lasser, par s’essouffler. Et elle recula, comme si sa présence lui était insupportable. Parce que sa présence lui était insupportable. Ils étaient coincés dans un ascenseur. Un fait qui lui faisait déjà peur, en soi. Mais elle n’avait aucune envie d’y être coincé avec lui. « Ne t’approche surtout pas de moi », hurla-t-elle, en se collant au fond de la cage d’ascenseur pour mettre le maximum de distance entre eux. Elle ramena sa tresse sur son épaule et percuta le métal froid de son front. Une fois. Deux fois. Trois fois. Elle pétait littéralement les plombs, s’infligeant une douleur atroce à la tête. Mais c’était toujours mieux que de devoir le supporter. Elle serra les poings. Serra encore et encore. Jusqu’à ce que le verre se brise sous sa poigne, des éclats se fichant dans sa peau. Et un hurlement de douleur déchira le silence, tandis qu’elle s’époumonait, le maudissant de l’avoir mis dans une telle situation.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 19:24









Si elle continua ses longues tirades hystériques, ce n'était mon cas. J'avais déclamé ce que j'avais à lui dire, ce que j'avais à lui faire parvenir, je n'avais pas l'intention d'enfoncer doublement le poignard dans sa chaire, d'autant plus que j'étais parfaitement conscient d'être allé trop loin, même si la rage palpitait dans chacun de mes vaisseaux sanguins. Je ne rebondis d'autant plus qu'une partie de ce qu'elle hurlait n'était exempt de vérité. Je n'arrivais pas à assumer. Je ne parvenais à accepter le fait d'avoir coucher avec elle, d'autant plus de vouloir réitérer l'expérience. La drogue n'effaçait les souvenirs, et chacun de ses gestes ou de ses soupirs marquaient ma mémoire au fer rouge. Mais je n'avais pas le choix. Assumer signifierait capituler, hors je voulais nier ce que je ressentais pour elle physiquement, au point d'avoir déjà perdu la tête une fois, même si j'y avais été honteusement poussé par une substance illicite. Je parvins à ne pas desserrer les lèvres, lignes blanches, jusqu'à ce que la situation ne me pousse à me lever et à y mettre un terme de la manière la plus machiste qui puisse être. Elle était dans un état tel qu'elle tremblait comme une feuille, vibrant d'une rage qui altérait chacun des traits de son minois pâle. Elle rejoignit mon épaule, dans laquelle elle tenta de planter ses dents en une morsure qui fut atténuée par mes vêtements. Je ne la reposais qu'une fois dans l’ascenseur, lorsque les portes fermées nous protégèrent des regards curieux d'une foule qui avait préféré suivre notre combat plutôt que de s'intéresser à leurs partenaires respectifs. Son premier geste fut de me lancer le contenu de sa flûte de champagne. Je fermais instinctivement les yeux, avant de m'essuyer de la paume tandis qu'elle s'incriminait sur les boutons de l’ascenseur. « Je ne te demande pas ton avis. Et cesse de ... » Mais les mots moururent sur mes lèvres lorsque la cabine s'immobilisa soudainement et que les lumières s'éteignirent. Quelques lampes de secours éclairaient faiblement nos visages dans la pénombre tandis que je contractais la mâchoire. « Tu es fière de toi ! » Mais visiblement, une nouvelle fois, elle estimait que la faute n'incombait qu'à moi seul. Et sa paume s'écrasa abruptement, violemment sur ma peau, en un coup qui fit naître une brûlure intense dans un visage qui échappait, légèrement, au ras de marée brûlant qui m'inondait. J'eus à peine le temps de bouger qu'elle s'y écrasa une nouvelle fois violemment. Mes dents s'embrassèrent, mais je me contraignis au calme, victime d'un bouleversement sentimental et d'un désir accru en raison duquel je me tendis subitement. Ses poings s'écrasèrent sur mon torse. La douleur était minime, inexistante, mais l'envie était en revanche, foudroyante. La flamme luisait dans mes pupilles noires, dangereuse, malsaine. Je ne repris mon souffle que lorsqu'elle s'éloigna mais le mal était fait. Elle roulait, flamme incandescente, dans mon esprit, dans mes veines, mes muscles, mon bassin ravagé. Un voile tendu et écarlate s'était déposé sur mes prunelles. Mes doigts s'enfoncèrent dans mes paumes, mes muscles se contractèrent, se dessinèrent sous ma veste sombre. J'inspirais profondément, levant les yeux, tentant de juguler mes propres émotions quand ses mouvements attirèrent mon regard. Et mon sourcil s'arqua tandis que j'en oubliais ses mots et ses paroles. Elle se frappait la tête … prise d'une folie ou d'une angoisse qui m'échappait. Se pouvait-il qu'elle soit … Le verre se brisa subitement, et un hurlement lui échappa, si bien que je laissais ma rancœur et mon désir de côté pour la rejoindre aussitôt. Mes doigts s'enroulèrent autour de ses bras, alors que je l'amenais, d'autorité, contre mon torse afin de la presser dans mes bras. « Grace écoute moi. Je suis désolé. Désolé de t'avoir blessé et entraîné ici. » Ma main glissa dans sa chevelure, tandis que je parlais calmement, d'une voix veloutée, afin de percer des défenses que j'avais fait naître par mon comportement agressif. Instinctivement, devant sa détresse, je plongeais de nouveau dans un rôle emprunté, la protégeant malgré moi … de moi et de la situation. « Tu vas inspirer profondément et tu vas me laisser regarder ta main. Ensuite je te sortirais d'ici mais je ne pourrais rien faire si tu ne te calmes pas en premier lieu. » Et j'éviterais de m'approcher d'elle. J'étais incapable de la regarder comme une enfant. Je tentais de m'en persuader, mais elle était devenue une femme qui avait le pouvoir de me rendre dingue. Et plutôt que de le gérer dans la colère en sa présence, je préférais nettement la faire sortie de nouveau de ma vie. Comme elle le disait, elle pouvait parfaitement se passer de ma présence. Il suffirait simplement que j'informe les bonnes personnes de sa déchéance, à commencer par mon père. Mon étreinte se resserra subtilement, afin de l'empêcher de repartir si elle avait dans l'idée de me frapper ou de se faire du mal avant de se résoudre à se calmer. Mon cœur battait violemment. Son odeur m’enivrait, veines enflammées et inondés. Il faisait chaud. J'avais la sensation que la sueur perlerait pour répondre à cette agression ambiante. La fièvre … le désir. Ils se mêlaient. Et mon étreinte se fit plus froide, plus tendue, plus contractée. Mais je ne la relâchais, la faisant passer avant ce mal être qui m'inondait, cette difficulté de la tenir dans mes bras quand j'étais agressé par un désir violent.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 21:56



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Elle pétait littéralement les plombs, incapable de faire autrement dans cette situation. Il l’avait blessée, c’était un fait, mais il avait fait plus que cela. Il prétendait encore la considérer comme sa petite sœur et pourtant il l’insultait, la considérait comme une personne de la pire espèce. Et ses propos avaient été durs, si durs qu’elle n’estimait pas les mériter. Elle n’avait jamais voulu tout cela. Après tout, quand elle l’avait drogué, elle n’avait pas pensé que les choses iraient aussi loin. Tout ce qu’elle avait souhaité, c’était qu’il ne s’endorme, raison pour laquelle elle avait versé un somnifère dans son verre. Certes, le comprimé blanc c’était révélé ne pas en être un, mais … Ce n’était pas de sa faute. La drogue faisait perdre toutes traces d’inhibition, elle ne provoquait en aucun cas le désir. Il la désirait déjà, quand elle l’avait drogué et ce n’était que les barrières qui étaient tombées, qui l’avaient fait craqué. Elle n’aurait jamais dû avoir à lui expliquer une chose pareille. Il était flic bon sang. Mais tout ceci n’était pas prévu au programme et elle commençait à avoir du mal à gérer la situation. Et au départ, l’idée de coucher avec lui ne lui aurait même pas traversé l’esprit. Pourtant, elle y avait pris plaisir, c’était laissée porter par un acte charnel qui l’avait fait trembler de désir, avant d’être abandonnée au saut du lit par un homme qui était bien décidé à se montrer le plus distant possible avec elle. Et elle lui en voulait à un point qui n’était pas permis, de l’avoir rejeté dès son réveil. Il n’était pas mieux que tous les autres, c’était contenté de la sauter avant de la foutre dehors. Et après, il osait la traiter de pute. Lui n’était qu’un salop sans cœur. Alors, la seule solution qu’elle eut trouvée fut de se frapper la tête contre les parois, comme une démente. Et en réalité, elle n’était pas bien loin de la démence puisqu’elle perdait totalement les pédales. Et le verre éclata dans sa main, les fragments brisés s’écrasant sur le sol. Elle secoua sa main qu’elle observa grâce aux lumières de secours. Du sang s’écoulait de plusieurs coupures, mais ce n’était pas si grave. Le seul point douloureux, était ce morceau de verre, fiché dans sa paume, quand retira rapidement, faisant saigner le point d’impact. Elle sursauta quand il referma ses bras autour d’elle, ne s’y attendant pas. Et il l’attira contre lui, la maintenant fermement contre son torse. Mais elle ne voulait pas de câlins. Et grogna, se débattit. Mais il la maintenant fermement et tentait de l’apaiser. « Grace est morte il y a bien longtemps. Regarde-moi, tu crois vraiment que j’ai l’air d’être-elle ? ». Un discours qui aurait pu la faire passer pour une schizophrène mais qui était simplement destiné à lui faire comprendre qu’elle n’était plus cette petite fille qu’il avait connu. Elle avait évolué, elle avait fait des erreurs certes, mais elle n’était plus cette petite fille qu’il avait tenue dans ses bras. Lilwenn, TJ et même Persephone le savaient, eux qui avaient passé sept ans avec elle de plus que lui. Il était parti trop tôt, ne l’avait vu devenir une jeune femme. Et aujourd’hui, c’était bel et bien une vraie femme qu’il avait sous les yeux, chose qu’il semblait avoir du mal à accepter. « Je ne veux pas de tes excuses. Je veux que tu me laisses m’en aller ». Les excuses ne changeraient en effet pas ce qu’il lui avait dit. Le mal était fait et effectivement, il lui avait fait beaucoup de mal. Il avait lacéré son cœur de ses lèvres qui avaient prononcés des mots atroces et ça, elle ne lui pardonnerait. Surtout pas maintenant, alors que la colère menaçait de lui faire perdre les pédales. C’était bien trop facile. Elle voulait qu’il souffre. Qu’il souffre atrocement oui, comme il l’avait fait souffrir elle-même. Et bien qu’il la pressait de plus en plus dans ses bras, l’amenant contre lui, elle ne referma ses bras autour de lui, les nouant même dans son dos, malgré sa main affreusement douloureuse. Une étreinte non-rendue, de laquelle elle tenait de se défaire. « Laisse-moi partir Nik, je ne veux pas de ton aide ! Laisse-moi ! ». Elle ne hurlait plus, mais n’était toujours pas disposée à l’écouter pour autant. Elle ne voulait être câlinée, bichonnée et soignée. Pas après ce qu’il avait fait, pas après toutes ces choses qu’il avait dites. « Je ne veux pas te montrer ma main, je ne veux pas que tu me soigne. Je veux rentrer chez moi. Bon sang lâche moi ! Tu ne me dois rien. Je ne suis pas ta petite sœur, ne l’ai jamais été. Et tu m’as clairement fait comprendre que nous n’étions amis, pas plus qu’amants. Alors laisse-moi. Tu ne me dois rien. Je ne veux rien de toi ». Mais il resserrait son étreinte, plutôt que de la lâcher, pour la maintenir captive, pour l’empêcher de fuir. Une position qui l’obligea à décroiser les bras, en raison de la pression douloureuse contre ses omoplates. Mais elle ne le touchait pas, le fuyait toujours. Mais son visage été attiré par sa gorge. Et une idée fourbe lui vint en tête. S’approchant de son oreille, son souffle s’échoua contre la peau fine, à laquelle elle murmura. « Tu arrives sept ans trop tard ». Un fait qu’elle ne cessait de lui rappeler depuis le début de la soirée. Mais c’était une tactique de diversion. Il la maintenait de sorte qu’elle ne pouvait la frapper. Mais elle trouverait autre chose. Et c’est ainsi que, le plus naturellement du monde, elle planta ses dents dans sa gorge, le mordant sans aucune délicatesse pour le forcer à la lâcher.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 2:33









Elle avait sursauté, tressaillit dans mes bras refermés. Des mots lui avaient échappé, sur une jeune fille qui n'existait plus. Grace. J'étais le seul à l'avoir jamais prénommé ainsi, en une exception qu'elle foulait du pied à présent, assurant que cette enfant côtoyée n'existait plus. J'en doutais. Elle était femme, un fait confirmé par la pression de sa poitrine contre mon buste, mais j'avais parfois réussit à lire dans son regard une fragilité infantile, de celle dont la naïveté était décédée subitement, enfant qui n'avait eu le temps de s'épanouir avant d'affronter l'existence. Un regard que je connaissais pour l'avoir dessiné dans mes prunelles avant que l'armée ne m'aide à affronter la mort de la mère avec plus de courage que je n'en avais fait preuve. Avec plus de maturité. Je ne rebondis, ne me lançais dans une discussion qui n'avait aucun intérêt. Quand à sa demande de la laisser partir … nous étions coincés et elle était visiblement claustrophobe. Et malgré tout ce qui nous opposait, je ne parvenais à juguler l'intérêt et l'inquiétude que faisait naître un état que je ne pouvais contrôler autrement qu'en la pressant. Ce n'était tendre, ce n'était une étreinte douce. C'était une prison de chaire pour la protéger d'elle même et de ses pulsions violentes et agressives. Une nouvelle demande, une conjuration coléreuse. Je n'obéis, tendu, les pensées focalisées sur la situation plus que sur ses mouvements qu'elle ne cessait d'esquisser. Plus que sur sa poitrine qui ne cessait de s'imprimer dans ma veste, bassin qui effleurait le mien dans ses vaines tentatives de se libérer. Et mon esprit ne cessait de décrocher, incendié par des idées qui n'étaient pragmatiques ou sages. Et la température ne cessait de grimper, de m'envahir, telle une eau bouillante dans laquelle je serais plongé, rédemption qu'elle incarnait. Je tentais de rester de marbre face à ses répliques, ses attaques, ses demandes. Jusqu'à ce qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, afin de souffler à mon oreille un nombre d'années qui ne correspondait à la réalité. Puis ses dents se plantèrent soudainement dans ma gorge, en une morsure qui me fit réagir violemment. Le désir se déversa violemment dans mes veines, et je ne fus long à me détacher d'elle et à m'éloigner de plusieurs pas. Ma paume se plaqua contre une gorge marquée au fer rouge, tandis que mes muscles se contractaient. L'ombre. Elle avait envahit les prunelles, percées d'une multitudes de flammes rougeâtres qui voilaient le regard d'un homme qui se faisait violence pour conserver une humanité déclinante. «Tu as gagné ... » laissai-je tomber au bord de l'implosion. « Et puis merde que veux tu que je te dise ? Tu tiens à ce que je te fasse l'honneur de t'avouer que tu avais raison ? Que je fantasme sur une femme que j'ai vu grandir et qui était haute comme trois pommes quand je me suis barrée ! Que je crève d'envie de te faire l'amour depuis cette fameuse nuit ? Tu veux m'entendre dévoiler que je n'assume pas avoir abusé de toi, drogue ou non ? Que je t'ai éloigné parce que je ne me faisais pas confiance ? » Mon regard s'était terni, en un lapis-lazuli voilé par des émotions désordonnées. «Tu étais la meilleure amie de ma propre sœur. Tu venais te réfugier dans mon lit quand tu étais terrifiée ou attristée. Tu te suspendais à mes jambes pour me faire chier. Cette nuit était une connerie monstrueuse. Et que je me sois barré et que je t'eusse perdu de vue quatorze ans ne signifient pas que ces années n'ont aucune importances pour moi ! » J'inspirai profondément, m'éloignant d'elle, agité par des paroles qui contrastaient avec ce besoin physique de la frôler et de l'effleurer. « La vérité est que j'ai bien trop de respect pour toi pour me permettre de vouloir te posséder de cette manière ! Alors fais moi le plaisir de cesser de me provoquer physiquement, car tout honorable que je ne sois, je ne suis qu'un mâle ! De fait, fais l'effort de te calmer pour nous deux avant que la situation ne dégénère de nouveau ! » Mon cœur battait violemment, à contre coup, frappant ma cage thoracique de mille manière tandis que ma respiration se perdait dans l'habitable étroit. La vérité était ma dernière arme pour ne pas céder. « La vérité est-elle plus facile à gérer ? » ironisai-je les prunelles déchirées. Peut-être aurais-je du la quitter des yeux. Détourner le regard. Seule la fierté m'en empêchait, ainsi que cet insidieux besoin de la mirer. Sa franche retombait en désordre sur son front nacrée, son épaisse tresse moulant son épaule pour rejoindre la tendre vallée qui séparait ses seins. Mes lèvres s'écartèrent et j'inspirais profondément, nourrissant mes poumons oppressés. Mes doigts retrouvèrent ma gorge, en une marque laissée par des dents sauvages avant que mes yeux ne se posent de nouveau sur sa main. « Quelle tête de mule .. » grognai-je, me retenant à grand peine de lui faire remarquer qu'aucun changement n'avait opéré de ce côté. Oubliant mes résolutions de me tenir éloigné, à moins qu'il ne s'agisse d'une envie impérieuse et inconsciente, je me rapprochais d'elle, embrassant son poignet des doigts afin de ramener sa paume à hauteur de mon buste. « Tiens toi tranquille cinq minutes. » lui intimais-je, entre hiver et été, froideur et flamme. J'effleurais sa paume de mes doigts, baignant dans son sang afin d'extraire un premier morceau.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 9:29



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Elle n’avait jamais été ce genre de filles, qui paniquaient pour un oui ou pour un non. Mais il la poussait dans ses retranchements, la poussait à franchir des barrières, des limites, qu’il n’était pas sain de la faire passer. Elle n’était qu’une droguée, qu’une prostituée à ses yeux et il n’avait eu aucune peine à annoncer ce fait, pas plus qu’il n’avait de scrupules à la pousser à la fureur. Et l’étroitesse de l’habitacle, dans lequel ils tenaient sans mal tous les deux mais dans lequel elle n’avait aucun réel moyen de le fuir la mettait dans un état de rage qui menaçait de la faire disjoncter à n’importe quel moment. Trop de sentiments se bousculaient dans sa tête, trop de colère, trop de … tout. Il y avait la fureur, née de mots blessants. Il y avait le désir, né de cette oppression, de cette colère, de cette étroitesse. Il y avait la rancœur. Il y avait le manque. Le manque de drogue qui l’avait poussée à se retrouver dans un endroit pareille, un manque qu’elle n’était prête de combler tant que cet ascenseur ne se remettait en route, tant qu’elle ne trouverait un autre dealeur pour lui fournir un autre de ces sachets à la poudre blanche qu’il avait balancé sur la table, sans même se rendre compte de la fortune qu’elle avait déboursé pour l’acquérir. Mais la morsure le fit enfin réagir et il la libérait de cette barrière de chair dans laquelle il l’avait enfermé. Elle fronçait les sourcils, le toisant d’un air mauvais. Et tandis qu’il frottait son cou douloureux, elle soutenait son regard noir. Un regard voilé de haine. A moins que cela était tout autre chose, dont elle ne parvenait à saisir le sens. Mais les paroles déclamées lui échappèrent. Elle avait gagné ? Mais qu’avait-elle gagné, exactement ? L’espace d’un instant, elle se surprit à espérer. L’espoir. L’espoir qu’enfin il n’abandonne, qu’il abandonne cette idée de l’enfermer dans un quelconque centre de désintoxication ou détention. Mais la seule partie d’elle qui avait encore une trace de bon sens s’alarma et la peur l’étouffa. Elle ne voulait pas de son aide non. Elle en avait besoin. Un besoin vital pour sa survie, avant qu’elle ne sombre en plus dans le gouffre dans lequel elle s’était enfoncée, sans le vouloir, sans jamais en sortir. Mais le discours qui suivit acheva de la mettre hors d’elle, pour une tout autre raison. La croyait-il faible à ce point ? Quel connard était-il pour penser qu’elle l’avait laissé la guider dans un lit sans le vouloir ? Mais il se foutait réellement de sa gueule ! « Ça suffit ! », hurla-t-elle en tapant du pied, comme une sale gosse capricieuse qui faisait une grosse colère. Il la posait en victime. Un fait qu’elle ne supportait pas. Elle était certes dans la merde jusqu’au cou, mais tout ceci n’était que de sa faute. Sa faute à elle. Elle n’avait jamais été une victime, elle avait été son propre bourreau. « D’avoir abusé de moi ? Pour qui te prends-tu, Saint Nikolaas ? Crois-tu un seul instant que tu as été le seul à décider ? Crois-tu que je n’ai pas voulu me perdre dans tes bras ? C’était ma décision, pas la tienne. Les gens décident de pas mal de choses à ma place, mais certainement pas des personnes avec qui je m’envoie en l’air. Et je t’interdis de me poser en victime ! Tu n’as pas abusé de moi, je te voulais ». La rage agitait ses prunelles, son souffle saccadé en témoignait. Elle basculait dans une forme de folie noire, dans une rage pourtant différente. Elle ne lui en voulait plus pour les propos tenus, elle lui en voulait de sa stupidité. Oui, voilà, ce n’était qu’un sale con qui pensait avoir le droit de décider de la vie des autres, en particulier de la sienne, puisqu’il était le flic et elle la droguée. Un fait qui était fortement pour lui déplaire. « Si tu ne veux pas que l’on remette ça, si tu as honte, bien soit. C’est ton choix. Mais ne viens pas me parler d’abus. Je te rappel que j’étais bien moins droguée que toi. Alors si on part la dedans, c’est moi qui ai abusé de toi et non l’inverse. Ça a été un bon moment pour moi. Que tu veuilles l’oublier est un fait, mais je ne te permets pas de retourner ça en viol ! », grogna-t-elle. Elle était blessée. Elle se sentait salie, à l’idée qu’il puisse imaginer une chose pareille. Car qu’importe qui il était, cette nuit avait eu de l’importance pour elle et elle ne tolérait pas qu’il la dénature ainsi. « Bon sang Nikolaas, j’avais dix ans ! Crois-le ou non, mais quand je suis partie, à dix-sept ans, je n’avais déjà plus grand-chose de la petite fille que tu as connu. J’ai évolué, j’ai changé. Croyais-tu sincèrement que je resterais à jamais cette petite fille naïve et rêveuse ? Ce n’est pas parce que tu as tout manqué que je n’ai pas grandis. Et le fait que tu n’aies pas été là pour le voir ne signifie pas que ce n’est pas vrai. Alors cesse de me voir comme celle que j’étais et commence à me voir comme celle que je suis, même si cette personne te déplait ». Elle croisa soudain les bras sous sa poitrine, dépitée. Elle avait une furieuse envie de le gifler de nouveau, pour le forcer à se réveiller. Il était désespérant, à force de se planquer. Et même s’il reculait, elle sentait cette tension physique qui la poussait irrémédiablement vers lui. Tension qu’elle ignora, sur la défensive, ne souhaitant être la première à flancher après toutes les saloperies qu’il lui avait balancées à la gueule. « Et si moi je veux que ça dégénère de nouveau ? Ce n’est pas à moi de cesser, c’est à toi de prendre une décision. Tu me veux ? Prends-moi. Et si tel n’est pas le cas, va-t’en. Mais n’attends pas de moi que je prenne la décision pour toi. C’est à toi d’arrêter de te planquer derrière des excuses. Car entre nous, les souvenirs que tu déclames, je possède peut-être les même, mais tu as du te rendre compte par toi-même qu’ils n’avaient plus de sens à mes yeux. Alors ne t’en serre pas d’excuses ». Une vérité qui pouvait se trouver être blessante, mais qu’elle était forcée de lui avouer. Oui, elle partageait ses souvenirs, mais la drogue anesthésiait ses neurones, son cerveau, si bien qu’émotionnellement, elle ne faisait toujours pas de lien entre les souvenirs et les sentiments. Ils demeuraient dans sa tête, voilà tout. Oui, elle se souvenait de lui. Mais le considérait-elle encore comme un grand frère pour autant, ça, jamais. Et sa question lui fit hausser les épaules, une question à laquelle elle ne prit la peine de répondre. Il était assez grand pour comprendre que non, la vérité n’était pas forcément plus facile à gérer mais que la renier ne changeait en aucun cas les faits. Même elle, dans son état de semi conscience permanent était capable de s’en rendre compte. Et elle le toisait en silence, ses bras toujours croisés. Sa main lui faisait un mal de chien, mais il était hors de question pour elle de l’avouer à haute voix, consciente qu’il s’en servirait forcément contre elle. Mais il en avait décidé autrement, alors qu’il se rapprochait à nouveau pour saisir son poignet, ramenant sa paume près de son buste, non sans avoir au préalable insisté sur son côté têtu, fait qui la fit grogner. Et il effleura sa main, la parcourant de ses doigts, afin d’y retirer un morceau de verre fichait dans sa peau. Un geste qui la fit gémir de douleur. « Rha putain ! Tu te venges ? Ça te fait plaisir de me torturer ? Occupe-toi de l’ascenseur et lâche-moi, si c’est pour me faire mal ! », grogna-t-elle en redevant une nouvelle fois agressive.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 11:59









Son cri résonna dans l'ascenseur, en un hurlement qui se répercuta légèrement tandis que son pied écrasait le sol. Et je ne sus que lever le sourcil, décontenancé par son hystérie aussi vocale que physique. « Calme toi merde ! » grognai-je aussitôt, exténué de devoir composé avec chacune de ses crises, à cran moralement et physiquement. Mais elle n'en avait l'intention, se lançant dans une longue tirade sur une volonté, une envie partagée. Mes prunelles s'assombrirent, ma mâchoire craqua légèrement lorsqu'elle se contracta, à l'image de mes lèvres qui se pressèrent l'une contre l'autre, en un fin trait neigeux. « Ce n'est pas le problème ! » implosai-je soudainement, victime de sa rage communicative qui se mêlait à un désir qui me poussait dans mes retranchements. Colère qui flamboyait, avec une intensité dangereuse et enflammée dans un esprit surchauffé. « Bon sang Grace, tu me fatigues à extrapoler la moindre de mes paroles ! Je ne parle pas de viol, je parle de circonstances et elles sont toutes contre nous et contre cette foutue nuit qui n'aurait jamais dû exister ! Je n'avais pas à coucher avec toi, ce n'était pas mon rôle ! » Rembrunis, je me raccrochais à mes idéaux, aux quelques valeurs qu'il me restait, au peu d'orgueil que je n'avais effiloché en faisant preuve d'une telle faiblesse, poussé ou non. « Je ne crois rien. La seule chose que je sais, c'est que je ne pourrais jamais te voir autrement que comme cette enfant que je considérais comme une sœur, que tu le tolères, le comprennes ou le veuilles ! Quand au fait que tu me déplaises … malheureusement, mon problème se situerait à l'extrême. » grommelai-je, tandis que mes prunelles suivaient, inconscientes, le mouvement de ses bras, bras qui se croisèrent sous sa poitrine, mont légèrement soulevé par son mouvement sensuel. Mais sa voix s'éleva ainsi que mon regard, qui rejoignit les deux amandes miroitantes qui illuminaient son visage assombrit par cette fureur qui se distillait dans ses pupilles obsidiennes. Et je me figeais, me tendis horriblement alors qu'elle proclamait qu'elle en avait envie. Mais qu'était l'envie pour elle ? Je représentais, qu'elle le désire ou non, un souvenir, une valeur qui fut sûre, rassurante, ce qui devait manquer à son existence présente. Le souffle me manqua, mes pupilles se dilatèrent. Je présentai également les signes du manque, même si seule la sexualité était responsable de cette faiblesse intense qui m'écrouait et me maintenait sous l'égide d'une envie brûlante. « Je l'ai déjà prise ma décision ! Je n'ai pas besoin de toi pour savoir ce que je dois faire, et je ne ferais pas la connerie de coucher avec toi. Il y a trop de choses merde ! Trop de choses dans le passé, dans le présent. On ne peut pas simplement s'envoyer en l'air sans songer aux conséquences que ça va entraîner dans nos vies respectives ! Qu'est-ce qu'il se passera si je joue les égoïstes et si je ne suis pas un minimum responsable ? Qu'est-ce qui se passera entre nous si nous flanchons ? On va coucher ensembles, une, deux fois ? Puis, l'un plaquera l'autre, la haine, le ressentiment et le mépris s'ajouteront à nos relations déjà tendues ? Ouvre les yeux ! Que tu le veuilles ou non, on a beaucoup trop de liens pour les gâcher simplement avec du sexe ! On ne se jette pas à corps perdu avec une personne à laquelle on tient simplement pour assouvir une envie ! » Même si j'avais parfaitement conscience que cette tension qui ne cessait de m’assujettir détruisait déjà nos relations passées. Avais-je un moyen d’aplanir les choses entre nous, de l'oublier sur ce plan ? Si chacune de ses inspirations, chacun de ses mouvements, chacun de ses regards me marquaient à ce point …. Je finis par lâcher prise, m'approchant d'elle pour m'occuper d'une main qui faisait naître la douleur dans ses yeux éteint et pourtant enflammés. Un premier morceau retiré, un gémissement, une plainte. Je me retins de ne pas l'envoyer chier avant de répondre avec un calme apparent. « Tu continueras à avoir mal tant qu'on ne t'enlèvera pas ces morceaux alors cesse de gesticuler et de faire l'enfant. » grognai-je aussitôt en resserrant mes doigts autour de sa main. Mais le sang dissimulait certaines plaies, certaines coupures. Je glissai le pouce sur ma langue avant de frotter sa peau mais j'avais la sensation de faire plus de mal que de bien … alors je retins mon souffle. Et je plongeais, sans plus réfléchir, sans plus penser. Ma langue caressa sa paume, salive qui vint nettoyer le sang qui la maculait. Sang qui se mêlait à sa flagrance, à la saveur de son épiderme. Je me contraignis à oublier les aiguillons de désir qui frappaient mon bassin, retirant chaque morceau mis à nu par ma langue sans plus me soucier d'elle. Mes yeux s'assombrirent, une tension qui monta crescendo. Mes doigts se resserrèrent sur son poignet. J'aurais du la relâcher, reculer. Mais j'avais plongé. Je l'avais caressé même si cela partait d'une intention noble. Goûtée. Je compris qu'il était trop tard lorsque mes prunelles remontèrent sur ses lèvres pulpeuses. Qu'il était trop tard quand ma bouche s'assécha, goût métallique qui l'envahissait, soif qui me brûlait. Qu'il était trop tard quand son souffle rebondit sur ma peau, sur une bouche maculée de sang. Mon geste m'échappa, ma raison s'endormit. Mes arguments s'évanouirent alors que j'écrasais ma bouche sur la sienne, à cran, vaincu, poignardé. Et ma langue savoura une faille, rejoignant la sienne avant de l'entraîner dans une passion déchirante.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 15:28



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« Je me calmerais quand tu arrêteras de n’être qu’un sale con ! », hurla-t-elle, au bord de la crise de nerfs. Elle ignorait ce qu’elle devait faire pour qu’il comprenne, elle ignorait ce qu’elle devait dire pour qu’enfin, il arrête de n’en faire qu’à sa tête. Parce qu’il était en train de la rendre tout doucement dingue, en train de lui faire perdre les pédales. Il était d’une mauvaise foi qui la mettait hors d’elle, qui lui donnait envie de sortir les crocs et de mordre très fort. Ce qu’elle avait fait … Mais bon, ce n’était qu’un détail. « Non, on est d’accord, c’est pas ça le problème, c’est toi le problème ! ». Lui et sa manie de rendre les choses tellement compliquées. En réalité, tout aurait pu être simple. Il aurait suffi qu’il accepte cette nuit passée en arrêtant de la regretter et qu’il ne passe à autre chose. Car plus il s’obstinait, plus il lui faisait de la peine. Et plus il lui faisait de la peine, plus elle était décidée à se venger sur lui, quel que soit le moyen utilisé. Et son monologue la fit grimacer, la fit grogner même. « Je ne suis pas ta sœur ! Rentre toi ça bien dans ton crâne, Nikolaas. Pas ta sœur ! Alors cesse de m’emmerder avec tes conneries ! ». A bout de patience … Elle commençait vraiment à être à bout de patience. Si elle avait été un personnage de science-fiction, elle n’aurait pas hésité à traverser les murs avec ses supers pouvoirs pour fuir. Malheureusement, elle n’était qu’elle-même et elle était bien obligé de se le coltiner … Jusqu’à ce que cet ascenseur ne se remette en marche en tout cas. Il la fatiguait, il l’ennuyait, à toujours en revenir au même point. Si bien qu’elle envisageait de s’installer dans un coin et d’attendre que le temps passe. Sinon eh bien … Il y avait des chances qu’elle finisse par le gifler à nouveau, tant il était agaçant. « On pourrait pourtant. Nous avons été séparés pendant quatorze ans, Nikolaas, ce n’est pas comme si nous avions encore beaucoup de choses en commun ! ». Elle était dure, elle le savait. Mais il n’en méritait pas moins. Et alors qu’il s’afférait à soigner sa main, elle ne put s’empêcher de râler. S’il s’occupait de l’ascenseur, d’appeler les secours, on lui soignerait sa main sans le moindre problème. Mais non, monsieur était têtu et il avait besoin de s’en occuper lui-même, malgré son injonction de ne pas le faire. Son côté têtu n’était pas sans lui rappeler le sien. Mais bien évidemment, le fait d’être têtue ne la dérangeait pas, par contre, le sien l’emmerdait profondément. « Cesse de me traiter comme une gamine, tu m’emmerde à la fin ! ». S’il continuait ainsi, elle allait réellement lui mettre sa main dans la figure. Car elle en avait réellement assez qu’il ne la considère que comme une petite fille. D’ailleurs, si elle entendait encore une fois le mot gamine ou petite fille, elle allait réellement finir par le tuer. Mais elle ne râla pas d’avantage, consciente que cela ne servirait de toute façon à rien. Il resserra son étreinte autour de sa main, lui arrachant un grognement de douleur et de mécontentement. C’était un bourrin. Et elle lui ferait payer … Plus tard. Un jour. Quand elle en aurait l’occasion. Pour l’heure, il frottait son doigt humide sur ses plaies, pour enlever le sang. Un geste qui lui arracha un grognement de douleur, puisqu’en pressant dessus, les éclats de verres pénétraient un peu plus dans sa chaire. Mais ce qu’il fit ensuite la surprit. Ses lèvres se posèrent sur sa main et sa langue vint chasser le liquide au goût métallique qui s’écoulait de ses blessures. Un sursaut de surprise qu’elle ne put retenir, avant qu’elle ne tente de récupérer sa main. Peine perdue, il la maintenait bien trop fermement. « A quoi tu … ? ». Mais sa phrase mourut sur ses lèvres, sans qu’elle ne la finisse. Son corps s’enflamma soudain, étouffant toute parcelle de raison dans son esprit. A quoi jouait-il ? Il déclamait vouloir la fuir et pourtant, il la provoquait délibérément. Son cœur s’emballa et curieusement, la douleur provoquée par les morceaux de verre qu’il retirait était devenue totalement inexistante. Elle n’était concentrée que sur ses lèvres qui parcouraient sa peau. Et elle retenait son souffle, tandis qu’il semblait avoir achevé sa tâche et qu’il se redressait quelque peu, posant son regard sur elle. Elle le dévisagea en silence, son sang échauffant ses veines à vif. Ses lèvres avaient pris une délicate couleur rouge avec ce sang, un sang qu’elle serait bien allée lécher pour le faire disparaître. Mais elle n’esquissa le moindre geste, pétrifiée à l’idée qu’il ne se remette à lui gueuler dessus. Son cœur battait cependant la chamade. Et ce fut implosion. Ses lèvres se posèrent sur les siennes, avec une brutalité qui lui coupa le souffle. Sa langue rechercha sa jumelle et s’y mêla, dans une parade délicieusement humide. Elle étouffa un gémissement contre ses lèvres, portée par une passion qui faisait tambouriner son cœur avec intensité. Les doigts de sa main valide vinrent rejoindre ses cheveux, dont elle tira les mèches d’ébènes. Ses dents se fichèrent soudainement dans sa lèvre inférieure, qu’elle captura et tira doucement. Il la considérait comme une petite fille ? Eh bien il allait se rendre compte à quel point la petite fille avait changé. La langue se glissa contre ses lèvres, dont elle retraça le contour, pour effacer les traces de sang qu’elle y avait vu. Lentement, ses mains rejoignirent ses épaules. Elle attrapa la veste de son costard, qu’elle fit glisser le long de ses bras. Le tissu chuta sur le sol où elle l’oublia. Elle avait plus important à penser. Encore que non, elle ne pensait plus. Son cerveau avait cessé de fonctionner et elle n’agissait plus qu’à l’instinct, portée par un désir brûlant. D’un mouvement souple, elle posa ses mains sur son ventre et le força à reculer, jusqu’à ce qu’il heurte le mur derrière lui. Telle une sauvage, elle glissa ses mains sur le col de sa chemise, pour l’embrasser avec une passion nouvelle. Sa langue taquinait la sienne, joueuse. Et dans l’empressement, elle tenta de faire sauter les boutons avec douceur … en vain. A bout de patience, elle tira dessus d’un geste sec, certains boutons furent arrachés, mais la chemise s’ouvrit enfin. Avec tout le naturel du monde, ses doigts caressèrent la peau mise à nue de son torse, de son ventre. Et ses lèvres quittèrent les siennes, les trompant avec la ligne de sa mâchoire, puis avec son cou, dans lequel elle déposa des baisers brûlants. Et finalement, ses lèvres furent remplacées par sa langue, par ses dents, tandis qu’elle recouvrait sa peau d’une multitude de marques rouges.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 17:39









Elle ne comprenait aucun de mes mots, de mes termes, aucune des choses que je tentais énergiquement d'imprimer dans son esprit buté. Elle ne saisissait que je ne voulais en aucun cas avoir une relation avec elle, d'autant plus sexuelle. C'était .. malsain, d'autant plus avec le métier qui était le sien. De plus, au delà de ses pupilles déchaînés, se lisait ce manque qui pouvait altérer geste et lucidité. Elle était jeune, avait besoin d'aide, et certainement pas d'un homme incapable de se tenir correctement en sa présence. Puis, je n'arrivais à occulter le passé qu'elle avait si décemment oublié. Je n'arrivais, malgré leurs différences, à oublier l'enfant qui sommeillait sous son minois sensuel et féminin. Je demeurais de marbre lorsqu'elle souleva une période, où je n'étais le seul à avoir disparut. En vérité, je ne les avais que peu vu durant huit ans, avant de revenir dans la vie de chacun, existence qu'elle avait déserté suite à un secret que Lil n'avait jamais trahit. Peut-être l'aurait-elle fait si je l'en avais pressé, mais connaissant mon pouvoir sur elle, je ne m'étais pas permis de chercher à en savoir plus, et ce malgré ma curiosité. Une durée qu'elle me cracha de nouveau à la gueule. Je serrais les dents, avant de tiquer sur ce qu'elle sous-entendait. Elle s'intéressait donc à un semblant de relation, à quelques joyeuses parties de jambes en l'air sans songer un minimum à ce qui allait en naître. Aucun mot ne quitta plus l'étreinte de mes lèvres. J'avais parfaitement conscience qu'il ne s'agissait que d'une dialogue de sourd, que nous analysions la chose différemment. Mais plus qu'une question de respect, c'était une question d'honneur. Et qu'elle soit consentante, heureuse ou non, toujours est-il qu'elle était prisonnière de la drogue et que ses points de repère s'en retrouvaient bouleversés, assez pour souhaiter la nuit quand elle désirait le jour. Je me détachais d'elle, de ses insultes, de ses cris et de ses remontrances. Mes prunelles s'accrochèrent à sa main, celle qu'elle avait mutilé dans son excès de rage. Elle avait raison. Elle n'avait plus rien d'une enfant, si ce n'est dans certain traits de caractère. Celle de râler et de plisser la bouche lorsqu'elle n'était d'accord avec ce que j'affirmais, à savoir chacune de mes idées. Nous nous ne comprenions pas. Mais nous n'étions pas du même monde. J'étais un flic, de huit ans son aîné, qui l'avait connu quand elle n'était qu'une gamine fascinée par les papillons et la simplicité. Quand à elle … elle avait brusquement grandit avant de se noyer dans une obscurité que j'étais sensé combattre, du moins, dans le passé. Un passé rejoint ce soir, qui m'avait ramené vers elle, suite à une dispute qui s'était violemment éveillée lorsque nous avions été l'un en face de l'autre. Et lui ne me lâchait pas. N'abandonnait. Il luisait, flambait. Ravageait mon bassin tendu. Je la voulais, éperdument. Je la désirais. Je désirais son souffle, ses lèvres, ses mains fines. Je désirais poser mes lèvres sur sa gorge palpitante, planter mes dents dans sa veine. Je brûlais de caresser sa poitrine, de suivre les lignes courbes de sa silhouette sensuelle, de sentir son corps brûlant contre le mien contracté. Mais ma seule idée fixe était de la fuir, elle, la tentation, et tout ce qui nous réunissait étrangement suite à un passé qui me hantait. Je n'oubliais rien, ni même qu'elle puisse être la meilleure amie d'une sœur dont elle avait l'âge. Une gamine. Mais son regard était félin, volutes saphirs dans ses iris profonds. Je me noyais, souffle éteint, tandis que son sang s'imprimait sur ma langue. Son sang récupéré sur une paume blessée, embrassée malgré moi. Et ma volonté cessa d'être, vaincu par un désir qui le transperçait. L'exterminait. Ma bouche s'écrasa contre la sienne, contre ses lèvres pulpeuses dont la saveur poignarda aussitôt celle de ce sang qui maculait ma langue. Je frémis au son étouffé, produite par sa voix chaude tandis qu'elle répondait aussitôt à mon impatience, passion trahie par une main qui vint se nicher dans ma chevelure obscure. Des mèches qui coulèrent entre ses doigts, qui furent tirées tandis que nos langues s'embrasaient. Une langue qui me fut soustraite lorsque ses dents se plantèrent dans ma lèvre, m'arrachant un gémissement rauque. L'ivoire se mua en muscle humide, qui se glissa sur ma bouche afin de les maquiller de sa salive. Mes lèvres s'entrouvrirent et ma langue suivit le chemin brûlant tracé, afin de mêlé ma salive à la sienne.Et ses paumes chutèrent, embrassèrent mes épaules qu'elles dégagèrent d'une veste qui se perdit à nos pieds. Mes doigts effleurèrent sa hanche, avant que sa main ne s'enfonce dans mon ventre. Un mouvement, une impulsion inattendue qui me fit reculer. Mon dos heurta la paroi de l’ascenseur, tandis que mon ventre s'embrasait sous la caresse brusque de ses doigts. Mon regard effleura le sien avant qu'il ne disparaisse, que sa bouche ne retrouve de nouveau la mienne. Ma main vint embrasser sa nuque, mon pouce se perdant dans sa tresse claire tandis que je dévorais sa bouche, toute retenue égarée, tout argument envolé, toute conscience effacée. Quand à ma main libre, elle se perdait contre le tissu léger qui recouvrait ses liens, un tissu trompeur, un vêtement en trop. Mes doigts s'y pressèrent, le capturèrent, le plissèrent. Ses doigts jouaient avec des boutons qui cédèrent sous la pression sauvage de ses mains. Mon muscle accéléra les décharges de plaisir, mon sang circula violemment, mon souffle s'échauffa, pour venir rebondir sur une langue qui se déroba. Elle me trompa. S'égara sur la ligne dur d'une mâchoire recouverte d'une fine toison obscure. Une voile écarlate s'était déposé sur mes prunelles tandis que ses lèvres se perdaient dans une gorge dévorée, marquée, explorée. Un grognement grave m'échappa, intensifié par les caresses de ses mains. Mon épiderme était brûlant. Il se consumait. Il la réclamait. J'empoignais sa jupe à pleine main, sans chercher à comprendre comment son vêtement fonctionnait, puis le tirai afin de faire glisser sa robe par dessus sa tête. Sa tresse s'envola puis retomba, souplement, sur son épiderme nacré et dévoilé. Je lâchai sa tenue, celle qui rejoignit un veston oublié, avant de la dévorer des yeux. Son ensemble moulait sa poitrine dont les pointes étaient tendus, en une demande silencieuse. Mon bras se referma instinctivement dans son dos, pressant ses reins pour la ramener contre mon torse avant que je ne cueille de nouveau sa bouche, non sans égarer ma paume contre sa poitrine. Pouce qui en flatta le bourgeon, la perle brune sous le tissu bleuté. Et mes dents capturèrent sa lèvre, la lâchèrent, l'oublièrent pour les quelques secondes à venir. Je la fis pivoter, afin de pouvoir flatter de mes mains une poitrine fuyante, surprotégée. L'une d'elle glissa sur son ventre dénudé, pouce qui vint se loger dans son nombril tandis que je la poussais, la pressais contre mon torse embrasé. Il épousa son dos, mon bassin se pressant contre la courbe délicieuse de ses fesses. Et je plongeais. Ma bouche se perdit à son tour dans sa gorge nacrée alors que mes doigts quittaient son sein pour enjoindre son visage à se pencher, sa tête à s'incliner sur mon épaule afin d'en libérer cette gorge goûtée et dévorée. Mes lèvres volèrent, s'attardèrent, dents qui vinrent flatter la veine battante, rythme soutenu d'un cœur qui se joignait au mien pour imploser. De la même manière qu'un désir qui ne cessait de croître.  
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 20:29



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Son cœur était au bord de l’implosion. C’était un doux mélange entre la colère, celle qui était née entre eux depuis qu’ils s’étaient retrouvés et qui ne cessait de prendre possession d’eux. Car il n’y avait un seul instant où ils ne s’emportaient pas, pas un seul instant sans qu’ils ne se chamaillent. Et finalement, c’était bien ce qui démontrait qu’il y avait quelque chose de très fort entre eux. Après tout, si elle s’en foutait autant qu’elle le prétendait, il y avait fort à croire qu’elle ne se serait emportée de la sorte à son égard. Cette colère et cette rancœur étaient bien le signe d’un attachement, le signe également qu’elle n’était en mesure de se défaire totalement de sa présence. Et … plus dure serait la chute. Mais pour l’heure, elle n’avait à se préoccuper d’un abandon, puisqu’enfin, il cédait. Et il lui démontrait qu’elle avait raison depuis le début, sur un attachement qu’il voulait refouler mais contre lequel il ne pouvait luter. C’était à elle de faire tomber ces barrières, à elle de lui démontrer que le fait qu’elle ait grandit à ses côtés ne changeait rien. Car c’était du passé. Son propre frère n’avait eu aucun mal à oublier ce statut de pseudo petite sœur pour sortir avec elle et la mettre enceinte. Fait qu’elle n’était obligée de préciser, bien évidemment, par crainte de le pousser entre plus dans ses retranchements. Mais si elle était parvenue à en faire changer un d’avis, alors … Peut-être y parviendrait-elle avec l’autre. Car elle ne voulait le voir partir, souhaitait sincèrement le garder à ses côtés. Il avait raison sur un point … Point auquel elle ne réfléchissait pas, à savoir que la relation qu’ils entretenaient aurait des conséquences. Mais elle le voulait, ne souhaitait en aucun cas qu’il la rejette. Alors peu importait les conséquences, du moment qu’elle pouvait l’avoir dans ses bras. Elle était même prête à s’offrir corps et âme pour obtenir ce qu’elle voulait. Certes, elle ne lui offrirait pas son cœur, elle qui était persuadée de ne plus jamais être capable de retomber amoureuse, persuadée également que plus jamais personne ne l’aimerait comme son petit ami décédé l’avait aimé. Elle ne voulait pas d’une grande histoire d’amour, jamais n’aurait elle même osé l’espérer. Mais quelque chose la poussait vers cet homme, quelque chose contre quoi elle ne pouvait en aucun cas lutter. Elle n’avait pas envie de lutter. Elle voulait simplement profiter de l’instant présent. Un instant auquel elle s’accrocha, dès l’instant où il pressa ses lèvres sur les siennes. Ce n’était doux, même plutôt bestial. Une étreinte dont elle prit bien rapidement les commandes, le défaisant de sa veste, arrachant quelques boutons à la chemise de cet homme qu’elle maintenait captif contre ce mur contre lequel elle le pressait. Une position qui lui offrit le loisir d’explorer sa gorge tendue, dans laquelle elle planta ses crocs, appétit qui la gagnait pour cette chaire dont elle désirait se repaitre … Pour quelques heures. C’était un jeu dangereux auquel elle jouait et elle risquait d’y laisser quelques plumes. Car si elle en devenait accroc et qu’il continuait à la repousser … Mais il n’allait pas la repousser, n’est-ce pas ? Et puis, elle n’allait pas devenir accroc, ce n’était que physique, que sexuel, il n’y avait aucune attache, hum ? Oui, moi aussi, j’avais bien du mal à y croire. Mais ce n’était le genre de détails auxquels elle pensait pour l’heure. Car tout ce qu’elle arrivait à penser pour l’instant, c’était aux marques qu’elle laissait sur son passage. Et sans s’en rendre compte, elle faisait preuve de possessivité, laissant sa marque sur son cou pour qu’on sache qu’elle était passée par là. Un fait qui aurait déjà dû lui faire comprendre qu’elle s’emportait de trop. Mais elle n’y prêtait attention, explorant le corps de son amant de ses doigts aventureux, les enfonçant dans la peau de son ventre à la chair tendre. Et elle avait une furieuse envie d’y planter ses crocs et d’y goûter. Mais il ne lui en laissa guère l’occasion. Ses mains s’égarèrent contre ses fesses, pour empoigner un tissu qui fut remonté, le long de ses hanches, de son dos, pour finir par lui être retiré. Une robe passée par-dessus sa tête qui l’obligea à rompre un baiser passionné, la faisant grogner d’un manque soudain. Son bras se referma soudain dans son dos, la forçant à venir se presser tout contre son torse, contre sa peau brûlante. Il l’incendiait, toute entière, elle brulait de lui, brulait de désir, brulait d’envie de le posséder et d’être possédée. Car en cet instant, il n’y avait de convention, il n’y avait qu’eux, elle lui appartenait et surtout, malgré ses dires, il lui appartenait aussi. Une possessivité exprimée dans un baiser, alors qu’il cueillait ses lèvres, baiser qu’elle lui rendit, étouffant un gémissement au contact de ces doigts qui se perdaient sur son sein offert. Ses doigts s’enfoncèrent dans sa nuque et elle le maintenait ainsi captif de son étreinte. Et ses dents vinrent emprisonner sa lèvre, lui arrachant un grognement de douleur et de plaisir mêlé, dans cet échange pour le moins bestial. Un baiser rompu aussi vite qu’il avait commencé, alors qu’il la fit pivoter avec un entrain inattendu. Elle gémit et sursauta de surprise, se laissant entrainer contre son torse à la peau bouillante, son dos l’épousant à la perfection. Son souffle était fièvre, court et elle avait cette impression qu’elle ne survivrait à cet échange. C’était inhumain, un cœur qui battait de la sorte, un souffle qui se faisait si rare que respirer en était douloureux. Ses paumes vinrent épouser ses seins, s’y pressant avec entrain, juste avant que l’une de ses mains ne vint à s’égarer sur son ventre dénudé pour la presser d’avantage contre son torse brûlant. Alors, elle glissa ses doigts contre les siens, les nouant sur son ventre musclés, pour les y retenir. Elle frissonna, trembla de plaisir lorsque ses lèvres se perdirent sur sa gorge nacrée. Et sa main libre, celle qu’elle n’emprisonnait pas, l’obligea à pencher son visage en arrière, à basculer sur son épaule, pour lui offrir une gorge sur laquelle il perdit ses lèvres. Ses cils vinrent caresser ses joues, ses paupières se fermant, pour empêcher la vue d’être un parasite au toucher. Elle semblait planée, flotter, perdue dans des sensations et des émotions qu’il ne cessait de faire grandir en elle. Alors, sa main libre se glissa dans son dos, entre ses fesses et son bassin, et elle flatta une masculinité gonflée de sa paume au travers du tissu dérangeant. Elle attrapa la boucle de sa ceinture qu’elle défit, avant de s’attaquer au bouton qui maintenait son pantalon, puis à sa braguette, geste qui l’obligea à frôler cette parcelle de chair, geste qu’elle dut répéter à plusieurs reprises, n’arrivant à y parvenir à la perfection d’une seule main. Et finalement n’y tenant plus, elle relâcha la main qu’elle tenait, se libérant de son emprise pour se tourner et lui faire face à nouveau. Elle s’approcha, se colla, son bassin heurtant le sien, contre lequel elle vint se frotter. Et ses deux mains se posèrent à plat contre son torse, glissant jusqu’à son ventre, sur lequel elles se figèrent. Elle se redressa alors, plantant ses prunelles dans les siennes, océanique, haussant un sourcil, le visage éclairé par une lueur … étrange. C’était un gamine, hum ? Son regard toujours vissé au sien, pour le déconcentrer, elle glissa ses doigts dans son caleçon, flattant un membre gonflé et dressé fièrement, offert à elle. Une parcelle de chair qu’elle caressa, flatta, sans jamais le quitter des yeux. Car c’était le plaisir, qu’elle souhait lire sur son visage, un plaisir démontré, qui suffirait à la venger.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMer 21 Aoû - 1:02









L'inquiétude aurait du percer ce brouillard grenat qui s'étendait sur mes prunelles explosées. Je me déchaînais, échappais à ma conscience, à ma raison, à mon honneur, à cette fierté qui m'avait tenu éloigné de ce que je n'aurais dû désirer. Ce que je n'aurais du prendre et effleurer. La franchise m'avait étreint sur ces interrogations qui n'avaient cessé de me percer depuis cette fameuse nuit où tout contrôle avait disparut pour ne laisser qu'un animal avide de conquérir une femelle épanouie. J'aurais du m'inquiéter d'avoir déclamer ce que je ressentais, mes certitudes, mon furieux désir de ne plus l'approcher, mais d'avoir tout de même succomber à ses attraits, à cette bouche, à cette peau que je butinais. Sa gorge s'étirait sous ma langue, celle qui, brûlante, dessinait une veine qui ne cessait de battre sous mes dents neigeuses. Il résonnait sous ma langue ardente, sous mes doigts qui s'enfonçaient dans la chaire tendre de son cou pour inciter sa tête à succomber et à embrasser mon épaule. Et je sentis les siens. Ils glissèrent sur ma main, l'embrassèrent, se mêlant à mes doigts en une étreinte silencieuse. Une prière. Un léger creux sous ma paume, un nombril qui venait flatter ma peau à chacune de ses respirations. Lui cognait. Il était un écho à mon propre muscle, mon propre souffle, celui qui ne cessait de rebondir sur sa peau pâle. Bulles d'oxygènes qui se mêlaient à son effluve, cette flagrance qui se déposait sur ma langue aventureuse, celle qui courait sur ce diamant blanc incandescent. Et sous mon regard noirâtre, rougit par le désir, dansaient deux monts bleutés, dentelles qui recouvraient ces deux boules de vanilles qui, saupoudrés d'auréoles chocolatés, appelaient mes lèvres à la dégustation. Mon souffle cessa d'être quand ces dernières se refermèrent sur sa veine palpitante, puis sur l'os de sa clavicule. Alors je sentis l'intrusion de son bras entre nos deux corps pressés, entre mon bassin et la délicieuse courbe de son postérieur, celle qui me fut dérobée par ses doigts taquins. Je me tendis aussitôt qu'ils se posèrent sur ma masculinité douloureusement éveillée, retenant un grognement qui vint cependant rebondir contre son épiderme chaud. Il embaumait. Me fascinait. M'ensorcelait. Mes dents se firent plus audacieuses sous le plaisir ressentit et l'écarlate souilla sa peau laiteuse. Baisers vampiriques disséminés tandis que mes doigts s'enfonçaient dans sa mâchoire, que les autres pressaient son ventre sous la caresse tentatrice des siens, étreinte qui ne cessait de distiller ces flammes qui allaient et venaient sous ma peau consumée. Quand à la seconde … elle n'abandonnait ses allées et venues, frôlant le traître qui ne cessait de dévoiler mes tourments, mon envie, ma bestialité. Je plantais plus fermement mes dents, retenant un grondement rauque et grave face à cette agression permanente, cet appel à l'abandon total, à la sauvagerie. C'est alors qu'elle s'arracha, d'un pas souple et dansant, pivotant sur elle même. Sa tresse, d'où s'échappait de multiples mèches rebelles, embrassa son épaule puis sa rivale, coulant sur son buste pour frôler ce chocolat inaccessible. Alors, je plongeais dans son regard tandis qu'elle s'approchait, dans une âme dissimulée mais dévoilée. Ses doigts embrassèrent mon torse, son bassin embrasa le mien. Une danse sensuelle débutée en une pression exercée. Des poignards sanglants, deux mains qui vinrent s'enfoncer dans ses bras, l'une allant courir dans son dos, rejoindre ses reins, s'y pressant, s'y enfonçant, l'amenant à s'appuyer contre mon être calciné. Elle marquait ma chaire, l'imprégnait. Une drogue qui s'insinuait lentement dans mes veines, tandis qu'elle capturait mon regard. Elle me fascinait. Elle m'envoûtait. Me maintenait prisonnier de ses amandes topazes dans lesquelles je me noyais. Je m'enfonçais. Je me perdais délicieusement, volutes qui m'asphyxiaient pour m'inciter à y demeurer afin de pouvoir me nourrir. Un air qui ne revint, tandis que m'échappait soudainement un feulement rauque lorsque le plaisir s'intensifia brusquement. Mes lèvres, entrouvertes, se rejoignirent, mes dents se pressant les unes contre les autres tandis que sa main se refermait sur une virilité torturée. C'était une sensation aussi exquise que violente. Elle me tenait. Elle m'enchaînait. Hors mon orgueil m'incitait à prendre la main sur des chaînes imposées mais assumées … cette fois. Car ma raison était lointaine et endormit. Ne subsistait plus que l'animal qui brûlait d'envie pour une femme aux yeux félins. Ma main descendit vers la sienne, insistante dans mon pantalon, embrassant ses doigts fins. Mais je ne la retirais. Au contraire, je la pressais plus fermement, non sans veiller à mes limites au niveau d'une patience effritée. Et si le plaisir tailladait mes prunelles à la tanzanite assombrie, je refermais mes doigts sur sa paume. Et tandis qu'elle tentait de me rendre fou, savamment, mon pouce s'enfonçait dans son poignet, mon ongle court mordant sa chaire. Et de ma main libre, je fis glisser mon pouce dans ma bouche, l'imprégnant de ma propre salive avant de le libérer, de le diriger vers sa bouche, d'en maquiller son inférieure. Puis, je plongeais. Mes lèvres capturèrent la sienne, avant que ma langue ne s'y insinue, ne rejoigne sa bouche brûlante, n'asservisse la sienne. La passion se muait en animalité enflammée. Destructrice. Volcanique. Ma patience se désintégrait, alors que je l'embrassais à pleine bouche, guidé par mes instincts les plus primaires. Et je finis par dominer cette main tentatrice et sorcière, l'incitant à rejoindre mes hanches, l'aidant à baisser un tissu encombrant pour libérer l'objet de son plaisir futur. Un caleçon qui chuta sur mes cuisses musclées, avant que je ne recule subitement la tête, et que je ne serre sa main dans la mienne. Et je la fis pivoter brusquement, l'incitant à me laisser la dominance, assassinant les préliminaires, pressé par une impatience que je ne pouvais plus juguler. Sa colonne vertébrale se dessinait sous mes prunelles incendiées, tandis que je la dévorais des yeux, admirant la moindre de ses courbes. Elle m'obsédait depuis des nuits, ces dernières s'étirant, blanches, victime de fantasmes qui m'assourdissaient et m'aveuglaient. Une limite atteinte, embrassée, violée. Ma paume s'enfonça de nouveau dans son ventre, une caresse sensuelle jusqu'à son bassin, jusqu'à ce carré de tissu que je fis glisser sur ses jambes fines et longues. Une pression sur son nombril pour l'inciter à se pencher tandis que ma bouche rejoignait sa nuque nacrée. Et si l'une de mes mains finit sa course sur un sein enveloppé et habillée, dénudé par un pouce affamé, la seconde trouva une jumelle qui était sienne. Nos doigts se mêlèrent, naviguèrent au dessus de sa tête décoiffée. Et mon bassin se pressa de nouveau à la courbe ferme de son postérieur, ma masculinité se glissant entre ses jambes, effleurant le cœur brûlant d'une féminité battante. Ce fut un baiser. Et alors que ma bouche se refermait sur sa gorge, mes lèvres s'entrouvrant pour étouffer ces signes d'un plaisir effleuré, je m'enfonçais dans sa chaire, goûtant l'interdit, effleurant l’Élysée. Je la possédais. Mais plus que tout .. je me surpris à éprouver des sentiments d'une violence rare qui n'était seulement du à ce plaisir qui battait férocement et inhumainement mes veines, plaisir intensifié, eden revisité à chaque pression embrasée d'un bassin qui ne cessait de fuir puis de l'aimer.   
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMer 21 Aoû - 11:59



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Son cœur, sa raison, s’affolaient. Et si elle avait été en état de penser, elle aurait dût se méfier. Il avait changé d’avis si brusquement qu’il y avait de quoi se poser des questions sur ses pensées véritables. Et n’importe qui se serait sans doute méfié de l’après. Mais pas elle. Elle n’y pensait à aucun moment, ravie de l’avoir fait céder une nouvelle fois, ravie de l’entrainer dans la luxure, le plaisir et la débauche. Et il était bien obligé désormais de se rendre compte qu’elle n’avait plus rien d’une petite fille, petite poupée de porcelaine devenue une femme, une sirène. Une femme qui perdait la tête sous l’assaut de ses lèvres contre sa gorge, faisant palpiter sa veine avec force, au rythme d’un muscle cardiaque qui ne cessait de s’accélérer et de se compresser violemment. Un désir et une excitation qui en devenaient presque douloureux. Et elle l’exprimait, au travers de cette paume pressée contre une virilité tendue, volonté de lui faire perdre la tête aussi sûrement qu’il était en train de le faire sombre dans la folie. Désirer quelqu’un à ce point ne devait être permis. Un désir brûlant qui enflammait ses veines et la faisait chavirer. Un grondement sourd lui échappa, réponse à une douleur diaboliquement excitante provoquée par des dents marquant profondément sa chaire. Il répondait à cette diabolique qu’elle lui infligeait, aux vues de la lenteur qu’elle prenait à défaire un pantalon bien maintenu. Une réaction qui la poussa à prendre d’avantage son temps, lui imposant une torture qui n’était rien d’autre que sa vengeance à des paroles blessantes déclamées. Mais elle perdit patience, n’ayant une grande possibilité de mouvements ainsi. Faisant volte-face, elle vissa son regard au sien, lui offrant une attention toute particulière. Et elle se pressa tout contre tendu, mains qui épousèrent son torse et son ventre embrasé. Et il l’invita à poursuivre, de sa main qui s’enfonçait dans son bras, de la seconde glissée sur ses reins. Alors un sourire fourbe illumina son visage, tandis que ses doigts se glissaient dans son caleçon, sa main libre glissée contre sa hanche, dans laquelle elle enfonça délicatement ses doigts. Son corps réagit à cette intrusion, secoué par un plaisir qu’elle put lire au fond de ses yeux. Un feulement lui échappa, l’incitant à poursuivre ces caresses intimes, avec une langueur toute travaillée. Elle voulait lui faire perdre la tête. Elle voulait le droguer. Le droguer à elle. Elle voulait qu’il oublie sa culpabilité, qu’il oublie qu’il avait un jour connu cette petite fille. Car aujourd’hui elle était femme, femme qui n’avait d’autre intérêt que de lui offrir un plaisir qu’elle lui donnait du bout de ses doigts aventuriers. Elle se jouait sirène, dans le but de l’envouter, de le garder sous sa poigne pour qu’il ne l’abandonne pas à la sortie de cet ascenseur, comme l’une de ses coups d’un soir, qu’il pouvait si facilement oublier. Elle voulait le marquer, le garder, s’infiltrer dans chacune de ses pensées. Elle voulait hanter ses nuits, hanter ses jours, pour qu’il ne l’abandonne plus au saut du lit, comme il l’avait déjà fait. Alors elle s’afférait à lui offrir ce plaisir de ses doigts. Et elle haussa un sourcil, perplexe, quand ses doigts vinrent rejoindre les siens pressés sur une virilité torturée. Elle crut un instant qu’il allait lui échapper, lui refuser ce fruit mûr qui s’épanouissait sous ses doigts. Mais il n’en fit rien, augmenta même la pression qu’elle lui infligeait, se torturant lui-même et lui permettant à elle de le rendre fou. Son ongle s’enfonça dans son poignet, lui arrachant un feulement de douleur. Et sous la pression, elle s’activa avec une intensité nouvelle sur cette verge offerte. Il glissa alors son pouce libre dans sa touche, avant de le passer tout contre ses lèvres carmines, dont le rouge à lèvre n’était plus qu’un lointain souvenir. Et elle attrapa son pouce entre ses lèvres, y plantant ses dents avant d’en apaiser la brûlure de sa langue, lui rendant alors sa liberté. Et il en profita pour venir capturer ses lèvres, d’une passion qui lui coupa le souffle. Sa langue rejoignit sa jumelle et dans cet élan de passion, elle glissa sa main libre dans ses cheveux, griffant sa nuque au passage. A bout de patience, elle étouffait un gémissement contre ses lèvres, quémandant une union passionnée dans une supplication silencieuse … ou presque. Et il arracha sa main à sa virilité, la forçant à se poser sur sa hanche. Elle accrocha le vêtement qui le couvrait de ses doigts, le laissant glisser contre ses cuisses. Et sa main captura la sienne, la forçant à pivoter une nouvelle fois, son dos s’écrasant contre torse chaud. Son souffle était court, son ventre se soulevant à chacune de ses inspirations saccadées. Son cœur allait exploser. Jamais n’arriverait-elle à survivre, jamais n’arriverait-elle surtout à le laisser repartir. Sa paume s’enfonça dans la chair tendre de son ventre, glissant avec sensualité et langueur sur son ventre plat. Et c’est un gémissement d’impatience qui accueillit cette caresse, carré de tissu qui fut écarté, pour lui offrir l’accès au jardin d’Eden. Elle épousa son torse, avant qu’une pression contre son nombril ne la force à se courber, se cambrer. Ses lèvres se perdaient, gourmandes, sur une nuque offerte. Et elle en tremblait d’un désir violent, qui ne souffrirait plus bien longtemps de rester inassouvi. Elle brûlait, se consumait de désir pour cet homme qui lui faisait perdre la tête. Ses doigts se lièrent aux siens, seconde main égarée contre son sein et c’est d’une pression de son bassin qu’il scella l’union de leurs corps qui se cherchaient et qui enfin se retrouvaient. Et ils s’épousaient, se fuyaient, pour mieux se rejoindre, encore et encore. Ses cils vinrent caresser ses joues, empêchant la vue d’être un parasite au toucher. Et son visage était sublimé de ces expressions d’un plaisir intense qui se peignait sur chacune de ses parcelles. Un plaisir intense, lui arrachant des gémissements bruyants, qu’elle ne faisait aucun effort pour taire. Ses lèvres rejoignirent sa gorge et elle se laissait aller dans ses bras, sa tête reposant sur son épaule. La main qu’il retenait fut guidée jusqu’à son ventre, pour qu’il la serre fort, qu’il accentue une proximité brûlante. Ses doigts s’enfoncèrent dans ses fesses ferment, plus violement qu’elle ne l’aurait souhaité. Puis ce fut l’implosion, en une jouissance qui la fit chanceler. Elle demeurait appuyée tout contre lui, incapable de bouger, tant la violence des émotions et des ressentit l’avait envahie. Et il lui fallut un moment pour retrouver un souffle court. Elle leurs mains liées à ses lèvres, embrassant la sienne avec douceur, la seconde quittant ses fesses pour se glisser sur sa nuque. Elle tourna son visage, cherchant ses lèvres qu’elle captura avec douceur. Une douleur s’éveillant dans sa nuque, elle se tourna pour lui faire face, enroulant ses bras autour de son cou. Ses doigts s’égarèrent dans ses cheveux, mèches qu’elle fit glisser entre ses doigts sans les tirer. Sa langue se glissa entre ses lèvres, cherchant sa jumelle à laquelle elle vint s’enrouler. Et désir la foudroyait à nouveau, appelée par ce corps qui l’appelait tel un aimant. Ses bras quittèrent son cou pour s’enrouler dans son dos qu’elle griffa sensuellement. Ses dents vinrent mordiller sa lèvre inférieure, avant de les quitter pour mordre son menton. Elle suivit la ligne de sa mâchoire, la mordillant, jusqu’à arriver à son oreille, dont elle accrocha le lobe de ses lèvres. « Encore », souffla-t-elle, seul mot qui parvint à passer sa barrière de chair aux vues de son souffle cours.


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyJeu 22 Aoû - 0:06









Mon esprit ne me revenait. Mes pensées m'étaient soufflées, elles étaient inaccessibles. Ma raison ne combattait parce qu'elle n'existait plus, prisonnière d'une spirale dans laquelle j'étais entré de mon plein grès, sans m'en rendre compte cependant. L'avenir était incertain mais j'entrevoyais péniblement que notre relation avait explosée. L'enfant souriante, jadis côtoyée, venait d'être brisé dans un cœur refermé. Des liens qui s'étaient noyés dans un plaisir recherché, souvenirs évaporés et tâchés. Mais l’inquiétude et les questions ne me vrillaient, tant mon regard se focalisait sur chacun des mouvements de cette sirène à la voix veloutée, qui ne cessait de chanter ses soupirs, sons qui me fascinaient. Elle me torturait. Par ses regards, par le mouvement sensuels de sa bouche, par ceux d'une main qui ne cessait de se refermer sur l'objet de son désir, en ces caresses affolantes qui me mettaient à rude épreuve. Mais je tins bon, glissant mon pouce entre ses lèvres, bientôt prisonnier de dents qui s'y enfoncèrent légèrement pour marquer une possession éphémère. Mes pupilles se dilatèrent, mes prunelles s'agrandirent, alors que je la regardais avec une intensité troublante et inédite. Des mèches auburn retombaient souplement sur son visage pâle, filaments qui effleuraient ses longs cils bruns, qui soulignaient son regard au topaze assombrit. Sa langue effleura mon pouce, sans timidité, avant qu'il ne soit relâché, avant que je ne rejoigne ses lèvres dessinées des miennes. Un baiser qui fit naître un gémissement sourd, alors qu'elle inclinait la tête, sa main vagabondant dans ma chevelure, puis sur une nuque qu'elle griffa soudainement. Mes lèvres s'entrouvrirent et un râle m'échappa sous la douleur vive, mais excitante. Et je basculais, succombais, la conduisant à se retourner, à s'abandonner. Et je la pris. Je cédais à ce que je ne voulais, je cédais à l'égoïsme, à mes envies, mes fantasmes. Je rejoignis son être brûlant, m'y enfonçant, m'immergeant dans la chaleur d'un corps épousé d'un bassin fuyant. Mes veines étaient frappées par un sang emballé, battements d'un cœur qui ne parvenait plus à pulser suffisamment, souffle qui s'échappait, qui ne rejoignait mes poumons oppressés. Je me perdais. Ma tête enflait sous une brûlure qui l'anéantissait. Mes paupières se fermèrent tandis que mes lèvres s'enfonçaient dans sa nuque, que mes grondements la percutaient, étouffés. Alors je sentis sa bouche effleurer ma propre veine, tandis que son crâne, sa chevelure sombre, rejoignaient mon épaule en une pression savoureuse. Une bouche qui ne cessait de gémir, d'emplir l'habitacle étroit d'un plaisir qui se déversait dans mon être à cran. Ses doigts serrèrent les miens, de nos mains mariées, qu'elle guida jusqu'à son ventre, bras qui en épousa la paume tandis que nos paumes effleuraient la ligne de ses fesses. Comme les miennes furent violemment empoignées par une main avide, en un geste qui fit naître un feulement rauque. Des mouvements qui se précipitèrent, accélérés sous le son incessant d'un sang qui s'acharnait contre mes tempes. Puis ce fut l'explosion, le paroxysme atteint, trahit par ce rugissement qui brûla ma gorge pour venir embrasser la sienne. Et le silence fut si soudain, si violent que j'eus la sensation d'être atteint de surdité dans cet espace étouffant. J'étouffais .. mais le bien être m'avait envahit, suite à une … pouvais-je qualifier la scène d'erreur ? En étais-je réellement apte, alors que je sentais son souffle sur ma peau, que je ressentais sa respiration se dessiner sous cette paume qui recouvrait toujours son sein soyeux ? De contradictoires sensations m'envahirent et mes sourcils se froncèrent légèrement, sans que je ne délaisse sa peau odorante. Alors je la sentis, telle un voile, un vent éphémère, un baiser sur ma peau bouillante. Mes paupières libérèrent mon regard obscurcit par le plaisir, qui se posa sur cette main qu'elle avait mené à ses lèvres. Et je ne sus m'empêcher de mirer son profil, avant qu'elle ne m'offre son minois. Elle se leva légèrement, s'aidant d'une main qui quitta mon muscle pour rejoindre ma nuque marquée. Et elle glissa ses lèvres sur les miennes, langue qui vint, avec douceur se mêler à la mienne. Un baume sur les blessures d'un cerveau perturbé. Et elle se retourna, de ce pas qui était sien, nouant les bras autour de ma nuque, mêlant ses doigts à ma chevelure courte, sa langue à la mienne. Et je savourais ses lèvres, le renflement de ces dernières, la chaleur exquise de ce gouffre décoré de ce muscle humide à la saveur addictive. Puis, ses bras chutèrent, quand ses mains se déposaient sur mes bras, emprisonnèrent mon dos, et ses ongles pénétrèrent ma peau, traçant des lignes écarlates dans ma peau blanche. Je gémis gravement contre sa bouche, pris par surprise, une bouche qui se déroba, dents qui se plantèrent dans ma lèvre, mon menton avant de s'égarer sur le lobe de mon oreille. Il y eut un mot. Une demande formulée, rauque. Quelques lettres entrelacées qui se perdirent dans mon oreille, dans mon cerveau enflammé. Et je fus incapable d'y résister, bien que j'aurais mieux fait de fuir le violent désir qu'elle m'inspirait, de fuir ces émotions qui m'envahissaient, de fuir l'envie d'abandonner. Je reculais légèrement la tête, mes prunelles s'assombrissant lentement avant que je glisse les mains sous sa poitrine, la forçant à reculer jusqu'à ce qu'elle puisse s'adosser au mur. « Tiens moi. » l'incitai-je d'une voix grave tout en caressant ses seins de mes doigts. Alors, ces derniers voyagèrent jusqu'à la barrière de tissu que j'abaissais. Ses seins s'en libérèrent, tel deux fruits mûrs. Alors, j'en pris un en coupe entre mes doigts, avant de me pencher et de refermer mes lèvres sur cette perle qui s'y accrochait. Une torture exquise prodiguée par ma langue, tandis que ma main libre caressait sensuellement le second délaissé, dans le but d'éveiller son désir, de la faire succomber de nouveau au désir. Que les flammes l'embrasent. Je la dessinais, de mon muscle humide, la crayonnais, savourais le délice d'un corps que je ne connaissais réellement. Mes dents s'attardèrent sur la perle rosée, s'y refermèrent, s'y enfoncèrent avant qu'elles ne trace sur la peau laiteuse de son sein ces marques écarlates qui ne disparaîtraient. Mes doigts descendirent, caressant lentement sa peau chaude, traçant des cercles sur son épiderme nacrée. Des vagues jusqu'à ce nombril embrassé par mon pouce, puis sur son bassin dans lequel ils s'enfoncèrent légèrement. Alors ils rejoignirent les lèvres de sa féminité, qui s'entrouvrirent sous la caresse sensuelle d'une main qui en caressa les pétales, ainsi que cette larme de plaisir qui y trônait.Mon pouce s'y attarda, le flattant lentement, mon index le rejoignant pour le pincer, le torturer. Et ma bouche entama sa lente ascension jusqu'à sa gorge, sa veine battante. Mais ma main ne quittait l'incandescence, allant et venant contre cette fleur si particulière, unique. J'en adulais les pétales humides que je ne cessais de courtiser. Et contre mon torse, elle se tendit, le plaisir l'envahissant. Elle trembla. Alors je rejoignis sa bouche, l'embrassant avec une lenteur sensuelle. Ma langue taquinait la sienne, mes lèvres se refermaient sur sa bouche charnue. Et quand elle s'arqua, mon majeur pénétra l'éden, s'enfonçant dans son être humide où le miel ne cessait de rouler, merles transparentes qui trahissaient un plaisir éveillé. Puis, ce fut mon index qui épousa le cœur incandescent de sa féminité. Ils dansèrent, allant et venant dans son être, sans que je ne cesse de l'embrasser, de la torturer de ma langue et de mes dents.
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyMer 28 Aoû - 9:23



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Son souffle ne semblait vouloir lui revenir, tandis que son cœur continuait de s’emballer, foudroyé par un plaisir qui la laisser muette. Son sang battait dans ses tempes, ses prunelles s’étaient parées d’un voile écarlate et elle ne distinguait plus rien d’autre que son visage, sculpté à la perfection, tandis qu’elle le regardait avec les yeux de l’amour sans s’en rendre compte. De l’amour … Jamais de la vie n’aurait-elle pensé à une chose pareille. Car si elle n’arrivait à le considérer comme un frère contrairement à lui – sûrement parce qu’étant sortie avec son frère cadet, elle avait un peu de mal à les voir comme une famille – elle n’arrivait à s’imaginer amoureuse. L’amour n’était pour elle qu’une utopie et elle n’y songeait plus depuis déjà longtemps. Mais alors, qu’était-ce exactement ? Elle n’en avait pas la moindre idée, point sur lequel il avait raison : elle aurait dû y réfléchir. Qu’adviendrait-il d’eux par la suite ? La situation deviendrait probablement étrange. Et pourtant, au fond d’elle, une petite voix hurlait qu’elle ne voulait pas qu’il la laisse encore une fois. Inconsciemment, elle s’accrochait, à l’image de cette petite fille qui s’accrochait à ses jambes pour réclamer son attention. La petite fille avait bien grandis, mais elle n’en avait pas moins perdu cette volonté d’attirer l’attention. Et elle ne souhaitait que cet instant ne s’arrête, parfaitement consciente qu’il risquait de la rejeter encore une fois, si elle n’était capable de le satisfaire pleinement. Oui, elle se mettait la pression, parfaitement consciente d’une chose : elle ne voulait être considérée comme une enfant, pas plus qu’elle ne voulait le voir partir. Et son appétit sexuel était tel qu’elle n’avait aucune envie de le relâcher de son emprise maintenant. Il était sien, pour quelques instants encore, un fait qui la poussait à en profiter. Après tout, qui pouvait savoir combien de temps encore cela allait durer. Et elle quémanda, réclama encore de l’attention, d’un mot chuchoté à son oreille. Elle se mordilla la lèvre inférieure, un certain malaise s’emparant d’elle, peu sûre de sa réaction. Après tout, quelques minutes auparavant, n’était-il pas encore en train de lui gueuler dessus, insistant sur le fait qu’elle n’était qu’une gamine sur laquelle il ne fantasmait pas le moins du monde ? Mais son invitation fut bien prise, tandis qu’il posait ses mains sous ses seins, la forçant à reculer en même temps qu’il avançait. Son dos heurta le mur où elle s’adossait, tandis que ses mains enlaçaient ses hanches et qu’elle lui souriait. Ses mots résonnèrent dans l’habitacle, un appel, une invitation dont elle se saisit, tandis qu’il caressait ses seins de ses doigts. Ses mains glissèrent sur ses poignets et elle suivit le chemin jusqu’à ses épaules, avant d’enrouler ses bras autour de son cou. Et son cœur s’emballa, tandis que le feu se répandait dans ses veines, un feu qui la consumait toute entière. Le tissu qui recouvrait sa poitrine fut abaissé par ses doigts aventuriers, lui arrachant un frisson. Sa poitrine se dévoila, s’offrant à son regard et à son toucher, tendus et l’appelant à la débauche. Ses doigts se refermèrent sur son sein, avant qu’il ne se penche pour y déposer ses lèvres. Un gémissement rauque passa la barrière de ses lèvres, tandis que ses lèvres et sa langue s’attardaient sur le bouton de rose qui disparaissait dans sa bouche gourmande. Et ses doigts se plaisaient à s’égarer sur le second, dans le but évident de la torturer … à raison. Car elle brûlait de désir, brûlait de plaisir. Alors elle plaqua ses omoplates contre le panneau froid, se cambrant pour lui offrir son buste avec plus de faciliter. Et elle glissait ses mains dans ses cheveux, ses doigts jouant avec ses mèches tandis qu’elle gémissait sous l’assaut de sa langue gourmande. Et la morsure se fit sentir, les dents s’enfonçant dans son sein, marquant son épiderme nacré. Un grondement s’échappa de sa gorge, l’intégralité de ses membres se contractant sous la morsure. Et ses doigts défilèrent sur sa peau chaude, faisant naitre en son être des frissons violents. Le contact était doux, telle de la soie sur son épiderme offert. Et son pouce accrocha son nombril tandis que son ventre dansait sous chacune de ces exquises agressions que ses doigts lui imposaient. Et elle se tendit soudain, lorsque ses doigts voltigèrent de son bassin à cette intimité offerte. Ses doigts effleurèrent ce deuxième cœur bouillant, qui s’ouvrait, qui s’offrait sous la caresse sensuelle de ses doigts. Son pouce effleura cette perle de plaisir, son index s’y joignant pour le torturer. Et un grondement échappa à sa gorge tandis qu’elle tirait quelques mèches de ses cheveux entre ses doigts sous cette torture diabolique et exquise. Elle brûlait, tremblait de désir, ondulant sous les doigts de cet homme qui faisait naitre de multiples frissons dans son être tendu. Ses lèvres remontèrent vers sa gorge, dans une ascension lente et sensuelle. Elle se tendit, se crispa sous ce plaisir intense qui l’envahissait lentement. Ses doigts continuaient d’aller et venir contre cette fleur brûlante la faisant gémir de ce plaisir exquis qu’il faisait naître en elle. Elle tremblait, frémissait sous l’assaut de ses doigts. Ses lèvres quittèrent alors sa gorge pour venir rejoindre ses lèvres, lèvres qu’elle captura comme si elle ne les avait pas caressées depuis trop longtemps. Car elle était droguée, en manque de son être dont elle ne parviendrait jamais à se repaitre. Sa langue se mêla à sa jumelle, qu’elle caressa avec une sensualité et un besoin évidents. Elle se cambra soudain lorsque son majeur se perdit dans son être, s’enfonçant dans la chair tendre et étouffa un gémissement contre ses lèvres. Ses doigts se refermèrent contre le col de sa chemise, ses doigts libres se jouant de sa chevelure sombre. Et son index vint rejoindre son majeur. Ses dents se refermèrent avec un peu plus de force qu’elle ne l’avait prévu sur sa lèvre inférieure, tandis qu’elle retenait un gémissement de plaisir. Sa langue vint alors apaiser la morsure et l’oxygène se faisait rare dans ses poumons comprimés. Ses doigts allaient et venaient, dansant dans son être brûlant, tandis que ses doigts caressaient sa nuque avec une tendresse mal contrôlée, en raison d’un plaisir grandissant. Elle quitta alors ses lèvres, l’attirant toute contre elle. Sa joue épousa la sienne et ses lèvres vinrent flirter avec son oreille. Ses gémissements envahirent l’habitacle. Et elle enfouie son visage sublimé par le plaisir dans sa gorge, son souffle s’écrasant contre sa peau chaude. Puis ce fut la jouissance, plaisir envahissant son être tout entier, tandis qu’elle tremblait, gémissait, étouffait. Ses ongles se fichèrent dans sa nuque jusqu’à ce qu’elle ne se redresse. Ses deux mains capturèrent les siennes, les amenant dans son dos. Ses lèvres se déposèrent sur sa joue qu’elle embrassa à plusieurs reprises. Et elle se pressa contre lui, l’enlaçant avec douceur, son souffle rebondissant contre sa joue. Elle tentait de reprendre ses esprits avec difficulté, son cœur ralentissant progressivement. Puis ses lèvres quittèrent sa joue, répétant la même scène contre ses lèvres où elle déposa plusieurs baisers successifs. Son regard chercha alors le sien et elle se noya dans ses yeux d’un bleu clair. Les siens brillaient, s’illuminaient et ils exprimaient … un sentiment qui ne lui plaisait pas. Dans d’autres circonstances, elle aurait tenté de le masquer, mais n’ayant repris ses esprits, elle ne parvenait à contrôler ses sentiments. Pourtant, c’était bien le bonheur qui brillait dans ses yeux. Celui d’être satisfaite ? Probablement. Mais pas seulement. Il y avait plus. Un sentiment qu’elle ne pourrait d’écrire, un sentiment qui pourtant s’apparentait à de l’amour. Et s’il était clair dans son esprit qu’elle n’était amoureuse de lui, il y avait pourtant quelque chose. Quelque chose qui faisait qu’elle désirait plus que tout le garder dans ses bras, ne pas le voir s’en aller. Quelque chose qui lui faisait peur. Et pourtant elle lui sourit, une question lui brûlant les lèvres. « Alors, tu me considères toujours comme une petite fille ? », questionna-t-elle. Elle ne voulait le faire redémarrer au quart de tour, pas plus qu’elle ne voulait l’énerver ou le vexer. Mais la question n’avait pu s’empêcher de passer la barrière de ses lèvres charnues. Une question qu’elle ne regrettait pourtant pas, tant la réponse l’intriguait …


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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptySam 31 Aoû - 14:21









Sa langue s'arquait contre la mienne, en une caresse sensuelle, en un baiser passionné et brûlant. Elle gémissait contre ma bouche, s'arquait contre mon corps, se consumait sous un plaisir offert par des doigts qui ne cessaient d'aller et venir dans son être incandescent. Une bouche qu'elle finit par quitter, lorsque la sienne se plaqua contre mon oreille pour y étouffer des gémissements rauques. Je frémis violemment, attentif à chacun de ses mouvements, de ses souffles, de ses tremblements. Ses ongles se plantèrent dans ma nuque, s'enfonçant dans mon épiderme, torture exquise qui fit naître un grondement de plaisir et de désir dans mon être déchaîné. Car il renaissant dans mes veines, mon sang s'échauffant alors qu'elle se pressait dans mes bras, en extase. Elle dériva, s'enfonçant dans ma gorge, et mon bras se referma autour de ses reins afin de la maintenir contre mon être tandis qu'elle tremblait, en proie à un orgasme fulgurant. Alors, lentement, je retirais mes doigts, effleurant ses cuisses nues. Mais elle fut capturée, de même que sa jumelle par celles de la jeune femme qui s'empressa de le glisser dans son dos. Mes paumes épousèrent ses reins, remontant sur sa colonne vertébrale tandis que je plongeais dans son regard éprouvé. Mais il me quitta, me délaissa, tandis que son minois disparaissait et que ses lèvres se déposaient sur ma joue râpeuse et brune. Ses bras se refermèrent autour de ma nuque, sans que ses lèvres ne cessent de danser sur mon épiderme, avec une tendresse perturbante qui réussissait à atteindre mon cœur ébranlé. Mon souffle ralentit légèrement, et je savourais, savourais le voile soyeux de cette bouche qui s'attardait, de son corps menu mais sensuelle pressé contre mon torse à demi nu, de son souffle qui ne cessait de rebondir, chaud et envoûtant, sur ma gorge découverte. Les secondes s'égrainèrent, sans qu'elle ne bouge, sans que je n'esquisse un mouvement. Je la gardais. La pressais. Et ce simple comportement ne me ressemblait … et 'était ce que je ne comprenais dans une relation qui n'en était réellement une. A moins que cette tension sexuelle qui nous unissait n'atténuait la tendresse qu'elle avait naître en mon être autrefois. Elle dessina. Ses lèvres se murent, puis glissèrent sur les miennes, s'y pressant de nombreuses fois, caresses éphémères mais réitérées. Un soupire de plaisir m'échappa, puis de frustration devant ces baisers que je ne parvenais à capturer. Je la désirais de nouveau … douloureusement. Je la désirais avec une puissance qui m'effrayait et me déplaisait. Ainsi ne bougeais-je, la laissant faire, jusqu'à ce qu'elle ne recule et ne me présente un regard sublimé. Des volutes turquoises y dansaient, mêlées d'ébènes et d'écarlates. Se perdre dans de tels yeux étaient aisés, et je sentis mon bouclier se fissurer de plus belle, tandis qu'un étrange sentiment m'étreignaient, m'écrouait. Incapable de détourner mes prunelles incendiées, je fis le choix de me noyer et de m'imbiber de cette beauté dessinée par un minois que je n'avais jamais réellement regardé, autrement qu'au travers de mes souvenirs. Je cessais de respirer, puis glissais la main, lentement, sur sa joue tendre, caressant son épiderme du dos de mes doigts guidés par une émotion que je ne cherchais à analyser. Une émotion qui semblait trouver écho dans ses iris offertes, voilées d'un plaisir et d'un bonheur reconnu … mais incompris. Et soudain, un sourire fut dessinée par cette bouche pulpeuse que je rêvais d’emprisonner, avant qu'elle ne s'entrouvre et ne laisse échapper des mots qui brisèrent, en un instant, cette courte seconde où les doutes ne m'envahissaient plus. Ma main retomba tandis que je la regardais avec intensité, tandis que ce terme résonnait dans ma mémoire. La réponse, lumineuse, m'échappa simplement, ma voix sensuelle et grave envahissant la pièce étroite où nous étions enfermés depuis de longues minutes transformés en brasier. « J'ai cessé de te considérer comme une enfant dès la première nuit. » avouai-je simplement en m'écartant, me baissant pour ramasser sa robe, celle qui avait fuit sous nos pas et nos mouvements empressés. Le tissu coula entre mes doigts, tandis que je relevais légèrement ma tête, écartant les pans du tissu simplement pour le glisser par dessus son visage. Son visage disparut quelques secondes, avant de réapparaître. Et nos yeux se rencontrèrent, nos regards se nouèrent, avant que, de franchise, je ne me pare pour révéler une vérité enfin assumée. « Simplement. » commençai-je d'une voix rauque, « il était plus facile pour moi de me contenir en me persuadant que tu en étais une … même si ce fut un échec lamentable. » Telle avait été ma manière de lui résister, de contrer ce désir qui semblait ne vouloir s'éteindre, flamme qui ne cessait de luire dans mes pupilles sombres et dépourvus, en cette seconde, de froideur à son égard. En vérité, elle m’obsédait depuis nos retrouvailles enflammées, basées sur l'inconscience et la pénombre sur des identités inimaginées. Et en cet instant … je ne savais plus comment m'y prendre avec elle. Briser une fois les règles, en raison d'une parenté adoptée et d'une drogue ingérée, était une chose, mais lui bondir dessus tel un prédateur affamé en était une autre. J'avais franchit les limites, consciemment, incapable de me battre contre l'incandescence d'une attirance magnétique. Et je ne pouvais plus reculer, n'étais pas même certain d'en avoir envie. Mais … quelque chose ne cessait de me retenir, tel les filets d'une araignée qui se tissait autour d'une conscience qui ne cessait de me hurler que je faisais une énorme connerie. Elle était perdue, dans une drogue et une vie épouvantable, et je l'étais également, depuis que ma sœur avait trouvé la mort et que six mois de ma vie s'était effacés. De fait, je me méfiais de cette attirance, je me méfiais de cette éclosion d'une relation instable qui détruisait tout ce en quoi j'avais cru autrefois. Et je ne parvenais à me débarrasser de cette sensation d’abuser de sa faiblesse et de ne pas valoir mieux que ces hommes qui ne cessaient de lui tourner autour. La quittant du regard, une demi seconde, j'entrepris de me rhabiller tout en constatant les dégâts sur des vêtements déchirés. Heureusement, ma ceinture bouclée me permit de faire tenir un pantalon desserré, tandis que ma chemise baillait, ne dissimulant rien des frasques qui nous avaient lié. Alors, la laissant entrouverte, incapable de la refermer, je revins sur elle, non sans avoir effleurer les cadavres de ces boutons de neige sur le sol. Et je songeais à ce qui nous attendait maintenant. Étions nous des amants, des amis ? Des connaissances, un souvenir nostalgique ? Son regard m'attira, avant qu'une étincelle de méfiance ne luise dans mes pupilles sombres. Mais la question qui naquit dans mon esprit ne fut posé, simplement parce que j'étais parfaitement conscient que mon désir était mutuel. Cependant … cette sexualité exacerbée n'était le véritable problème. Il l'était à mes yeux, à mon instinct débridé, à ma libido qui ne cessait de me pousser vers elle. Mais je savais que cette volonté de la faire mienne était d'un égoïsme qui m'éloignait du véritable problème. « Plutôt que de te soucier de mon opinion à ton égard, tu devrais te soucier de la tienne. Il va falloir te sortir de là Grace. J'ai parfaitement compris que tu ne voulais pas de mon aide dans cette histoire mais tu vas avoir du mal à m'empêcher d'intervenir. » Commençai-je en glissant les mains sur la barre de métal qui embrassait les parois de l'ascenseur, non sans plonger dans son regard velouté. « Et je ne veux pas te laisser rentrer dans ton appartement insalubre. »
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MessageSujet: Re: Nikolaas & Skyler [Hot] Nikolaas & Skyler [Hot] EmptyDim 15 Sep - 20:12



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« Speed Dating »


Son souffle lui revenait lentement, bien que difficilement, tandis qu’elle reprenait lentement ses esprits, qu’elle retrouvait ses moyens, qu’elle parvenait à calmer ses ardeurs. Son regard clair se perdait dans le sien, sublime, alors même qu’elle l’observait, l’admirait de ses prunelles dans lesquelles brillait une flamme … incompréhensible. Elle ne comprenait pas, ne voulait même comprendre ces sentiments qui l’habitaient. Mais elle tentait de se raisonner en se souvent qu’un jour, elle l’avait aimé, aimé comme un frère, comme un proche. Il avait été ce jeune homme aux bras tendres qui l’avaient emprisonnée quand elle avait peur, quand elle était triste, quand elle ne savait plus comment s’en sortir toute seule. Ca ne pouvait être que cela. Elle ne pouvait s’expliquer ces sentiments irrationnels autrement. Car si l’amour était une chose qu’elle n’accepterait jamais, elle voulait bien s’avouer faible au point de reconnaître qu’elle voulait qu’il reste à ses côtés et qu’il ne l’abandonne pas encore une fois. Ce n’était pas juste pour le sexe, quoi qu’elle affirme. Il y avait plus, elle en était consciente. Elle était attirée par lui comme un aimant et ne souhaitait en aucun cas être abandonnée, craignant même qu’il se détourne au point de le repousser simplement pour conserver sa fierté. Ses prunelles embrassaient les siennes, ses millions de tourments s’y reflétant. Elle s’était montrée douce, tendre, fait qui ne lui ressemblait aucunement, surtout quand elle ne désirait s’attacher. Il lui rendait cette tendresse de ces doigts qui effleurent sa joue. Elle inclina la tête, sa joue recherchant d’avantage sa chaleur et son contact. Mais elle ne put l’empêcher de se libérer, cette question qui l’obsédait, qui la perturbait, qui l’intriguait. Le contact fut immédiatement rompu, chose à laquelle elle s’était pourtant attendue. Mais elle ne pouvait vivre plus longtemps dans l’angoisse, plus longtemps dans le questionnement. Elle devait savoir. Une question qui ne resta sans réponse bien longtemps, tandis qu’un sourire se dessinait face à cet aveu qu’elle n’avait pas attendu. Il avait mentit, si elle l’écoutait. Il ne la considérait comme une gamine, ne la considérait plus ainsi depuis un moment d’ailleurs et ce fait suffisait à lui arracher un sourire satisfait et suffisant. Et tandis qu’elle souriait, parfaitement satisfaite, elle l’observait attentivement. Il se pencha pour ramasser sa robe au tissu bleu sombre pour la passer par-dessus sa tête. Elle ne commenta guère, ne souhaitant pas le vexer, bien que l’envie de lui avouer qu’elle était suffisamment grande pour s’habiller toute seule fût forte. Elle passa les bras dans les manches qui vinrent épouser ses épaules qu’elle haussa, lissant sa robe sur son ventre, la réajustant avant de passer les doigts sur sa tresse pour vérifier qu’elle tenait toujours. Elle observa alors sa main, grimaçant en voyant toutes ces coupures qui ne saignaient plus mais qui tranchaient avec la pâleur de sa peau. Elle reporta alors son attention à son visage, haussant ses délicats sourcils. « Un échec, c’est le cas de le dire », commença-t-elle d’un ton neutre, ne souhaitant en aucun cas commencer une nouvelle dispute. « C’était totalement con, en plus. Mais tant que tu ne te serres plus de cette excuse dorénavant, disons que c’est oublié », acheva-t-elle, toute trace de sourire ayant cependant déserté son si joli visage, désormais figé en une expression indéchiffrable. La vérité était qu’il lui avait fait bien trop de mal pour qu’elle ne puisse réellement affirmer que c’était oublié. Mais disons qu’elle était capable de passer au-dessus, sans pourtant se défaire de l’idée que non seulement il l’avait jeté comme une vieille chaussette mais qu’en plus, il lui avait fait une scène et l’avait humiliée devant tout le monde, juste parce qu’il ne voulait avouer en public qu’il était attiré par elle. Du moins, c’était ainsi qu’elle voyait les choses, créature fragile à l’égo un brin surdimensionné qui en avait pris un coup. Il se détourna un instant et elle en profita pour achever de se rhabiller, chacun de ses vêtements retrouvant sa place initiale. Si sa robe n’avait subi aucun dégât notable, ses vêtements à lui en revanche … Avaient perdu de leur superbe. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres, sans qu’elle ne commente, parfaitement ravie cependant à l’idée de savoir que quand ils sortiraient d’ici, personne ne pourrait avoir de doute quant à ce qu’il c’était passé dans cet ascenseur, simplement parce qu’elle avait mis à mal chaque pièce de tissu qui le recouvrait. Son pantalon ne tenait en place que grâce à sa ceinture, quant à sa chemise, sa blancheur n’était qu’un souvenir, tout comme ces boutons qui avaient sautés pour la plupart. Elle croisa les bras sur sa poitrine, le dévisageait en silence, incapable de lancer la conversation. Son culot l’avait visiblement déserté, elle qui pourtant avait fait preuve d’audace jusqu’à maintenant dans cette relation qui renaissait soudainement, sous un jour nouveau. Mais pour ce qui était de parler sérieusement, elle n’était cela dit pas la première. Et la façon dont il engagea la conversation, glissant sur une pente savonneuse sans demi-mesure la fit grimacer un court instant avant qu’elle ne se reprenne. « Qui te dis que l’opinion que j’ai de moi est mauvaise ? Tu ne t’es jamais dit que ma situation actuelle me convenait ? », questionna-t-elle, un sourcil haussé. Mensonge, criait sa conscience. Mais il n’était obligé de le savoir car elle ne supportait tout simplement qu’il puisse imaginer qu’elle ne s’aimait comme elle était. C’était bien évidemment un mensonge, puisqu’elle n’aimait se voir ainsi, mais il n’était obligé de le savoir. Pas pour l’instant, pas tant qu’il était décidé à lui faire la morale. Apaisée cependant, elle était d’humeur bien plus conciliatrice qu’elle ne l’avait été depuis qu’ils s’étaient tous deux retrouvés. Aussi poursuivit-elle, après un court instant de réflexion. « Je t’ai mentis », avoua-t-elle, dans un murmure. « La vérité ce n’est pas que je ne veux pas de ton aide. Tu ne me l’as pas proposée, Nikolaas, tu me l’as imposée. Je n’ai simplement pas supporté de ne pas avoir le choix », avoua-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure, avouant en même temps qu’elle n’était pas totalement contre l’idée qu’il ne lui vienne en aide. Pourtant l’idée même de s’imaginer qu’on puisse lui faire renoncer à la drogue suffit à son cœur pour s’emballer, d’une panique qu’elle tenta tant bien que mal de dissimuler. « Mon appartement … C’est pas si terrible en réalité, quand c’est rangé. Tu sais, je conçois que ça doit être difficile à comprendre pour quelqu’un comme toi, mais j’ai vécu dans la rue pendant près d’un an, avoir un toit au-dessus de ma tête est un luxe dont je m’estime heureuse. Alors si, je vais retourner dans mon appartement, que cela te plaise ou non ». Elle n’était agressive, n’exposait que des faits, d’une voix ferme et assurée. Elle l’aimait, finalement, son appartement, bien qu’il n’ait absolument rien de particulier, au contraire. Mais quand il ne disparaissait pas sous des montagnes de vêtements et de déchets, sous la peinture et sous les toiles, son appartement lui plaisait. Et puis surtout, quoi qu’il en dise, c’était chez elle et ça, ça n’avait pas de prix. Tentant cependant de changer de conversation, elle chercha bien vite à faire diversion. « Regarde-toi … On dirait un sauvage », annonça-t-elle en secouant la tête, un sourire satisfait se dessinant pourtant sur ses lèvres, sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. Elle se pencha alors pour ramasser sa veste oubliée parterre et la lui tendit. « Tu devrais mettre ça, histoire de cacher ce désastre, pour quand on viendra nous chercher. Enfin … Si on vient nous chercher un jour ».


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