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Life is a fucking joke (myself and myself)

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AuteurMessage
Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


one more night


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MessageSujet: Life is a fucking joke (myself and myself) Life is a fucking joke (myself and myself) EmptyMar 10 Sep - 16:13









Le soleil laissait doucement place à un ciel moins clair, moins heureux, plus cauchemardesque. Je n'avais jamais été une fan de la nuit, une phobie que je tenais depuis des années, sans savoir ni pourquoi, ni comment. Surtout dans un métier comme le mien où la peur n'avait pas tellement sa place. Malgré tout je ne pouvais pas m'en empêcher. Je tenais ça sans doute de mon enfance en orphelinat. Jay m'avais laiss& l'opportunité de partir un peu plus tôt aujourd'hui, je n'avais repris le travail que depuis quelques jours et je m'arrêtais déjà pour l'après-midi. Il fallait aussi dire que depuis quelques temps, je me sentais oppressé au travail, de savoir que Nikolaas pouvait arriver à tout moment, me faisait plus de mal que je ne voulais bien l'avouer. Mettre un nom sur ce que je pouvais ressentir m'était encore impossible, je n'arrivais simplement pas encore à me faire à l'idée qu'il n'était plus près de moi, qu'il ne partageait plus ma vie à temps plein. Je marchais donc plus rapidement qu'à l'accoutumer pour me rendre jusqu'à l'hôpital. Une chose que je ne comprenais pas, quelle idée avait eu cette idiote d'infirmière de me donner un rendez-vous à une heure aussi tardive ?! Il ne restait que peu de personnes dans les rues à cette heure, mais je ne m'en formalisais pas. Je passais les portes en plexiglas qui avaient eu la gentille intention de s'ouvrir devant moi. Je laissais les couloirs défiler sous mes pieds, faisant claquer mes talons sur le sol, avant d'arriver devant la porte qui signerait enfin mon futur. D'un geste fébrile je toquais trois petits coups à la porte avant qu'une voix ne parvienne jusqu'à mes oreilles m'intimant d'entrée, ce que je fis sans me faire prier. Un homme d'une cinquantaine d'années à l'air strict avait pris possession d'un fauteuil se trouvant derrière un petit bureau. Il dégageait un charisme et en même temps quelque chose de froid et distant, comme si son métier lui plaisait mais, que ça le faisait royalement chier d'être présent dans cet hôpital. Il ne voulait pas voir ces gens qu'ils appelaient "ses patients" et ça se sentait, il était antipathique au possible. Mon coeur battait la chamade, je sentais le stress s'insinuer doucement dans mon corps. « Mademoiselle Matthews, je ne vous attendais pas si tôt. » Sans attendre qu'il me le propose, je contournais la petite chaise pour pouvoir m'asseoir dessus. J'enlevais ma veste la posant négligemment sur le dossier. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ni par deux d'ailleurs, mais par un seul. » Voilà que monsieur l'antipathique faisait de l'humour, je n'y aurais jamais pensé. Je le fixais, incrédule, attendant la suite. « Vous êtes atteintes d'une maladie auto immunes, assez rare, qui vous empêchera d'avoir des enfants. » Je laissais les informations monter jusqu'à mon cerveau, je ne comprenais pas tout ou ne voulais pas comprendre. "Maladie auto immune", "enfant", "rare". Bien sûr je n'avais jamais vraiment pensé à avoir des enfants, mais là. Je n'avais pas dit un mot depuis le début de la conversation, jusqu'au moment où quelque chose me percuta. Un souvenir trop lointain pour que je n'ose m'en rappeler. « Mais, je suis déjà tombée enceinte. » C'était maintenant au tour du médecin de me regarder avec incrédulité, comme si ce que je venais de dire relevais de l'impossibilité pure et simple, il serait tombé sur des extras-terrestres dansant un tango en tutu qu'il n'aurait pas fait de pire tête. Il glissa sa main droite jusqu'à son menton grattant sa barbe tout en réfléchissant. Et d'un geste brusque il se leva s'approchant de moi d'un pas décidé. « Amenez-moi l'enfant il faut que je l'examine. » Je relevais un regard perdu vers l'homme et haussais les épaules avant de détourner le regard. « Il n'y a pas d'enfant, j'ai eu recours à une IVG. » Son regard s'illumina comme si d'un coup tout s'expliquait. Alors, c'était donc ça, mon avortement était la cause de tout ce bazar. Je fermais les yeux un cours instant avant de penser à ce qu'aurait pu être ma vie si j'avais eu le cran de garder cet enfant. Est-ce que j'aurais pu être une bonne mère, est-ce que je l'aurais aimé ? Être mère célibataire n'avais jamais été une option pour moi, je n'arrivais pas à le concevoir. Et puis comment j'aurais réagi le jour où il m'aurait demandé qui était son papa et où il se trouvait ? Non je n'avais pas eu le courage de vivre tout ça. Apprendre la mort de Liam avait été trop dur pour moi, assez dur pour que je n'accepte de voir grandir ce petit être qui me rappellerait chaque jour qu'il ne serait plus là. Et après cette histoire sordide j'avais mis mes rêves d'enfants de côtés, ne pensant plus pouvoir être mère un jour. Mais maintenant que la vie m'avait enlevé ça, je me rendais compte tout bêtement que j'en voulais. Je désirais être maman, je voulais trouver un homme qui me donnerait cette chance. Seulement aujourd'hui c'était fini, ce n'était plus qu'un rêve inaccessible. « Je euh, je ne pourrais jamais avoir d'enfants ? » Le fait de le dire me propulsa dans une réalité que je ne voulais pas atteindre. Mon coeur se serra, d'un geste lent et sans vraiment m'en rendre compte j'attrapais ma veste et sortait du petit bureau carré. Tout était noir autour de moi, j'avançais sans savoir où mes pas me menaient, je ne voyais plus rien, le cerveau complétement brouiller par une tristesse sans nom. Des larmes de rage et de désespoirs roulaient le long de mes joues sans que je ne puisse et ne veuille, les arrêter. Aujourd'hui il ne me restait plus rien, j'étais seule. Seule avec ma culpabilité, seule avec ma tristesse, simplement seule.
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