AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

un adversaire de taille (edlys)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité

Invité





one more night


un adversaire de taille (edlys) Empty
MessageSujet: un adversaire de taille (edlys) un adversaire de taille (edlys) EmptyVen 11 Oct - 18:33



Il termina de s'occuper d'une enfant. La petite avait peur de prendre l'autobus seule. Il avait dû employer des mots justes, dans un langage qu'appréciait les « enfants ». La façon de s'occuper d'un homme, à un enfant est totalement « différentes ». L'enfant a beaucoup de mal à parler, et même à communiquer avec des étrangers. On leur a toujours dit ça. Et du coup c'est compliqué, en plus qu'ils ont peur de s'éloigner du paternel. Perry avait dû lui donner un bonbon, en essayant de parler d'abord de ce qu'elle aimait, ou appréciait à son école, comme à la maison d'ailleurs pour qu'elle soit à son aise pour parler de son problème « psychologique ». Ce qui est touchant c'est qu'il demandait toujours la définition. Cela lui faisait penser à quelqu'un, bien différent du comportement, mais qui pour lui était évident qu'il avait pourtant bien les « attitudes » d'un enfant. Le fait d'avoir peur des personnes. Ou même de ne pas voir la réalité. Et de vivre dans un autre monde. Le portrait typique des enfants malheureux. Ils se réfugient dans un autre monde pour se protéger des personnes, et du malheur. Le pire c'est qu'il savait la vérité, et qu'il devrait un moment ou un autre mettrait tout ça à plat. Et qu'il le veuille ou non, il devra bien être confronter à la réalité un moment ou un autre. Il ne pourra pas toujours vivre, en se faisant passer pour une autre personne. Le psychologue se rendit à l'accueil pour demander les nouveaux rendez-vous, et également qui sera son prochain patient. Oh c'est pratique quand une femme s'occupe de votre emploi du temps. « Alors Irene, qui est le prochain ou la prochaine ? » Il s’apprêtait à entendre le nom du grand enfant, qui ne veut pas entendre raison, et qui se bute à devenir quelqu'un d'autre. Il ne comprenait pas à quoi cela lui servait, mise à part à cacher son passé qu'il a pu découvrir bien rapidement. Il ne comptait pas le juger par son passé, ce n'est pas son problème, Cependant, il aimerait réussir à percer cette carapace qu'il protège de tout son âme à qui voudra la réduire en cendre. La jeune femme regarda donc le bouquin pour savoir qui sera son prochain patient. Quant à lui, il mit ses mains dans ses proches, en souriant à une enfant qui attendait un autre psychologue. La trouvant absolument adorable, il aurait pu avoir un enfant comme ça. Il en n'avait pas le temps cependant, donc il devait vivre plutôt à les aider ce qui le rendait heureux.

Il reporta son attention sur la jeune femme, qui commençait à lui annoncer le programme. « Aujourd'hui vous avez Edlys Nordtveit, Et ensuite vous avez Laura Makenzy. » Il hocha la tête, se doutant qu'il aurait après. Combien de temps allait-il tenir ? Il mentait tout le temps, et il était censé noter ce qu'il disait. Mise à part quand il se met à hurler, comme d'habitude parce qu'il voulait simplement l'aider. Si vraiment il avait aucun « problème »., Alors pourquoi se mettait-il toujours dans un tel état ? Il doit toujours attendre le bon moment, cependant il mourrait d'envie de lui expliquer à quoi consister le mensonge. Il serait comme Pinochio, il aurait déjà eu le nez long comme pas possible. Le mensonge ne se détecte pas aussi facilement. Et même quand on peut le voir par le comportement. Certain avait du mal à le cacher, ou même qu'ils ont du mal à le découvrir les psychologues. « Merci beaucoup, Irene ! » Il se mit à repartir dans son bureau pour revoir le dossier de son prochain patient. Il récupéra une sucette pour l'enfant, qui donna par amabilité, cela aidera son collègue à mieux l'aider. Il revint, en notant la date, et en regardant ce que le patient avait dit récemment. Quand allait-il réussir à le percer ? Il aurait aimé le percer et pouvoir l'aider. Il ne lâchera pas prise cependant, et compte bel et bien tout mettre en œuvre pour qu'il se décide à parler de lui-même. Quoique c'est déjà perdu d'avance ! Il s'assoit sur un fauteuil, attendant son entrée dont il remarquera son comportement « craintif ». A-t-il tellement peur de luI ? Il entendit le grincement de la porte doucement s'ouvrir, et vit apparaître Edlys. « Je suis ravis de te revoir, Edlys. Assis-toi, je t'en prie ! » Quoi la politesse est sacré. Il en faisait bon usage tout simplement. Il observait attentivement son comportement, pour pouvoir agir en fonction de son tempérament du moment. Quelle histoire allait-il encore inventé ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


un adversaire de taille (edlys) Empty
MessageSujet: Re: un adversaire de taille (edlys) un adversaire de taille (edlys) EmptyVen 11 Oct - 19:44


C'est non sans élégance que l'éducateur glisse sur le bord de son canapé. Il manque de tomber à terre, d'abandonner le peu de confort qu'il peut trouver dans son appartement après cette nuit, et même matinée agitée. Son travail lui prend certainement tout son temps, peut-être un peu de sa santé aussi, bien que celle-ci soit endommagée à l'avance par la nicotine qui coule sans cesse dans ses veines lorsqu'il prend sa dose. D'ailleurs, en parlant de ça, sa main gauche tâte le sol alors que ses yeux fixent le plafond sombre, certainement jaunit lui aussi comme le reste de son appartement, il trouve un paquet à moitié vide de cigarettes, il en prend une qu'il glisse entre ses lèvres et qu'il allume à l'aide du briquet qu'il garde toujours dans sa poche. Edlys doit certainement être l'unique fumeur au monde qui a toujours un briquet sur lui et ça, dans toutes les situations possibles. Il ne compte sur personne pour l'aider, même avec ça. Un soupire s'échappe de ses lèvres, sa respiration est profonde, lente tandis que son cœur se met à battre plus rapidement à cause de ce qu'il ingère en fumant, tapant nonchalamment sa cendre dans le cendrier sur la table basse qu'il est capable d'atteindre en tendant le bras.

Le problème pour Edlys c'est qu'il vient de rentrer et qu'il va devoir repartir, trouver avant la force de prendre une douche, de se changer et d'essayer d'avoir l'air normal, d'être un homme équilibré, ce qu'il n'est définitivement pas. Ce qu'il ne sera sans doute jamais d'ailleurs. Soufflant la fumée de sa cigarette par ses narines, il serre le bord du canapé entre ses mains pour se redresser et se mettre assit, dans une position convenablement, presque ordinaire.  Ses mains glissent sur son visage endoloris, endormi et ses yeux qui brûlent de cette nuit passées dehors à chasser les démons d'autrui. Être éducateur pour enfants en difficulté n'est définitivement pas un métier du bureaucrate. Ils peuvent bien se vanter de se torturer les neurones, d'avoir une importance cruciale, des enjeux importants, Edlys n'en démord pas, c'est aussi son cas.  Il a couru cette nuit après un jeune homme qui est persuadé d'être seul au monde et qui, dans sa solitude s'est allié avec des drogues qui font de lui quelqu'un qu'il n'est pas. Non, Edlys ne connaît personne comme ça. Il l'a aidé, passé du temps avec, discuté et surtout, empêché de faire des conneries, ce qui lui a valu de se prendre quelques coups et ça, sans pouvoir faire autrement. Bien évidemment qu'il s'est défendu. Il le fait toujours, que ce soit avec les mots ou avec les mains. C'est pourquoi il a cet air si fatigué, enfin, il l'a toujours eu, donc c'est limite si on ne le remarque pas. Quoi qu'il en soit, abandonnant sa cigarette dans le cendrier, il va dans sa cuisine mettre une cafetière en route avant de s'enfoncer sous l'eau chaude durant de longues minutes. Celle-ci reste plutôt courte, sa montre lui indique que si il traîne trop, il sera en retard et il va se retrouver avec un questionnaire digne d'un examen universitaire.  Non pas qu'il refuse le questionnaire, mais il le refuse. S'habillant avec ce qu'Edlys trouve sous la main, c'est à dire une chemise bleue et un pantalon marron, il se dépêche de se servir un café, de remplir ses poches de choses utiles pour la suite, l'après rendez-vous, ce moment dont il a horreur. Quoi que le rendez-vous en lui-même est problématique.

Dévalant les escaliers, à son rythme, il jette un dernier coup d’œil sur le cadran de son montre celui-ci lui indiquant le peu de temps restant pour rejoindre le bureau de son psychologue. Si Edlys avait eu le choix, bien évidement que jamais il ne se serait rendu dans ce bureau, mais c'est pour son travail, pour son employeur, malgré son excellent travail, cela ne lui suffit pas, son patron a des comptes à rendre etc... Il s'est expliqué il y a de ça quelques mois.  Enfin, ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles, une nouvelle cigarette au coin de ses lèvres, il marche dans la rue, le col de sa veste remonté pour se protéger de ce vent qui n'est pas si chaud que cela. Les escaliers de l'immeuble suivent rapidement, sa cigarette quant à elle a terminé sa route par terre, il a loupé le cendrier en la jetant. Tant pis. Edlys grimpe les escaliers, oubliant l'existence de l’ascenseur pour se retrouver à l'étage, une certaine boule au ventre. Les mains dans les poche,s il va s'annoncer à la secrétaire avant de s'installer sur une chaise froide dans la salle d'attente. Les mains sur ses genoux, nerveusement il tapote ses doigts sur ceux-là avant que quelques minutes plus tard, la secrétaire vienne lui annoncer qu'il peut se rendre dans le bureau. Une bizarrerie qu'il ne vienne pas le chercher. Edlys secoue légèrement la tête en se redressant, il marque l’arrêt devant le bureau avant de toquer poliment et de faire son entrée avec ce même sourire qui fait de lui son personnage, son menteur, qui fait de lui un mur que jamais personne n'a réussit à ébranler jusqu'à présent. Il glisse automatiquement ses mains dans ses poches, elles sont moites, comme toujours. Edlys garde son sourire, même crispé, il fait des efforts de comportement avant de se glisser sur un fauteuil après avoir lancé un bonjour définitivement moins gracieux que celui de son psychologue. L'éducateur hausse les épaules, revoir Perry n'est pas exactement ce qu'il préfère faire, enfin, il aurait aimé le rencontrer dans d'autres circonstances, comme ne pas être son patient etc...  Votre imagination comprendra. Il est mal assit, il le cherche, comme toujours, il le provoque tout en restant sur ses gardes, comme si on entrant ici, dans ce bureau, il entre dans un terrain inconnu et piéger. Perry n'a pas encore réussit à instaurer une relation de confiance, il aura toujours cette bestiole craintive en face de lui. « Qu'est-ce que l'on fait aujourd'hui ? » Demande-t-il avant d’observer les tableaux présents dans le bureau, comme il le fait toujours, il est fidèle à ses habitudes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


un adversaire de taille (edlys) Empty
MessageSujet: Re: un adversaire de taille (edlys) un adversaire de taille (edlys) EmptyVen 11 Oct - 21:50



Il n'était pas venu le chercher. Pourquoi ? Il voulait voir sa réaction. Le changement a quelques peu des avantages. Il allait certainement trouver ça étrange. Qu'est-ce qui n'est pas étrange ? Quand on vit dans le mensonge. Il nota quelques mots un moment, avant d'entendre un bruit de porte qui retentit dans son bureau. L'effort était fait. Il avait frappé quand même, on aurait pu s'attendre à tout venant de quelqu'un comme Edlys. Il reporta son attention sur la porte, avec un sourire au lèvre de s'attaquer à son plus dur patient. L'éducateur qui portait le nom de Edlys. « Entrer. » Comment allait-il le retrouver aujourd'hui ? Il fallait se dire que ça risquait d'être mouvementé. Et comme il s'en douté son visage était « endolori ». Bien entendu qu'il s'inquiétait, il était quand même humain. Cependant, il ne lui montrera pas son inquiétude. Il n'était pas venu pour parler d'un enfant qui avait mal tourné mais pour parler de lui uniquement. Il se doutait que s'il avait eu ça, il avait également jouer au même jeu que l'adolescent. Il aurait pu le raisonner, mais il ne croit pas que ça soit dans son vocabulaire. Ou avait-il vraiment du mal de s'en occuper ? Qu'importe. Il commençait déjà à le provoquer. Il jouait « l'enfant » comme on dit. Le vieil homme roula des yeux en voyant son comportement. On aurait pu se demander quel âge il avait vraiment. Il s'amusait vraiment, ce qu'il trouvait désespérant. Perry ne jouait pas, il cherchait seulement à l'aider. Et voilà comment on vous remercie. On vous prend pour un idiot, en vous provocant publiquement. Le voilà déjà qu'il entame déjà la conversation : « Qu'est-ce que l'on fait aujourd'hui ? » La même chose que d'habitude. Et il le sait parfaitement. Qu'est-ce qu'on fait dans un bureau d'un psychologue? On parle du patient simplement. Ce qui va être dur, dotant plus qu'il va avoir à faire aux « mensonges ». Ou comment me faire prendre pour un idiot. Il pourrait bien l'appeler le « mythomane » en quoi c'est mal surtout que c'est simplement la « vérité ». Il répondit calmement à ce qu'il lui demandait : « Si tu pouvais t'asseoir correctement. Tu n'as plus cinq ans pour t'asseoir comme ça, Edlys. » Il faut être direct à quoi ca sert de le chouchouter. Il va se sentir déjà « l'arnaque » comme on dit. Il jouait la carte de la sincérité comme ça il verrait qu'il ne ment pas. Le contraire de lui justement. Il parlerait même de son passé. Il n'y a aucun problème, comme ça on verrait bien son comportement. Va-t-il se défiler ? Ou simplement mentir ? Il aurait bien la réponse au moment voulu.

Là il va entamer la conversation de la journée. A quoi cela peut servir ? A voir le changement de la personne dans la journée, son adaptation, etc... On apprend plus en observant quelqu'un, qu'en lui parlant. Le corps ne ment pas. En quoi ça va le déranger de parler de son travail ? Ou même de ses journées ? Rien qu'à l'odeur on voit qu'il a « fumé ». Et vu son visage que la journée n'a pas été aussi facile qu'il va pouvoir le laisser paraître aujourd'hui, S'il compte mentir, il ne pourra pas réussir. Il sait ou il travaille, et également ou il vit. Le piège est donc là, voyons voir comment il va répondre. « On va parler de ta journée, Edlys. » Un léger sourire, en croisant les bras pour l'écouter attentivement. Oh, il notera uniquement ce qui lui semblera important. C'est comme ça qu'il fonctionne le psychologue. « Je t'écoute, qu'as-tu fais aujourd'hui ? » Ca peut sembler idiot, mais chaque information peut dire « une autre ». Et ça sans même qu'on le remarque. Il pourra commencer à parler du cauchemar. Il entamera de parler s'il a cauchemardé sur son frère, donc il ouvrira la conversation. Là est l’intérêt. Dans une seule journée, on peut introduire plusieurs éléments. Comme d'habitude, il va être très méfiant, et va peut-être se douter de quelque chose. Cependant, il ne trouvera pas de faille, car il ne parle pas au début de ce qui le dérange mais uniquement de la journée. Qu'est-ce qu'il peut comprendre ? Rien. A moins qu'il soit dans le cerveau du psychologue pour comprendre pourquoi il veut parler d'une chose complètement banale. Et il aimerait bien que son problème disparaît, et qu'il commence à voir la vie du bon côté. Il rate tellement de chose banale, mais qui plait beaucoup aux personnes normales. Il devait attendre avant de jouer la carte, pour ne pas le brusquer maintenant. Il faut qu'au bout d'un moment, qu'il communique par rapport à cet « événement ». Ca va être dur surtout de parler de tout ça. Et il le savait parfaitement, cependant il ne pourra pas se défiler éternellement. Beaucoup de monde appellera ça « être lâche ». De ne pas affronter le monde, et de se défiler sous une autre identité. Le médecin, ou psychologue voyait autrement. Il avait connu quelqu'un pas comme lui, mais qui souffrait beaucoup de problème. Et aujourd'hui, il est mort tout simplement. Il a préféré se comporter comme un lâche, et se suicidait pour ne plus souffrir alors qu'il pouvait se soulager. Il ne veut pas que ça revient encore, même s'il sait qu'il n'est pas ce genre d'homme. Il est plutôt à se cacher du monde pour se protéger. A quoi bon se cacher ? Il n'a rien de si effrayant. Les hommes sont bons comme mauvais, mais c'est en se trompant qu'on apprend à les « reconnaître ».
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


un adversaire de taille (edlys) Empty
MessageSujet: Re: un adversaire de taille (edlys) un adversaire de taille (edlys) EmptyVen 18 Oct - 18:32


Pendant une seconde, il se mord la langue, redressant ses jambes ainsi que son dos. Il s'assoit comme il le veut, il n'a pas à recevoir d'ordres de quelqu'un qui patauge sur son cas depuis aussi longtemps. Edlys fronce les sourcils et se crispe sur sa chaise prenant une posture qui ne lui rappelle pas que de bons souvenirs. Il n'est pas pour autant sauvage au point de s'en aller après avoir gentiment insulté son psychologue, non. Même s'il pense que cela ne va jamais l'aider, il a cet infime espoir d'une compréhension, ne serait-ce qu’infime de sa personne, sur son problème, ses échecs et ce qu'il peut éventuellement faire pour s'en sortir, bien évidement qu'il garde cela pour lui. Edlys ne va jamais ouvrir la bouche, si ce n'est pour dire des mensonges dont il est tout particulièrement le roi. Le regarde perdu dans le vide de la pièce, toujours long du regard de son psychologue attitré, il ne dit toujours pas un seul mot, croisant ses bras sur son torse pendant quelques secondes avant de poser ses mans sur ses genoux, comme s'il était dans le bureau d'un médecin, l'air sérieux, perdu, comme si une sentence allait tomber. L'impression là est constante chez l'éducateur. S'attendre à souffrir, encore et toujours et ça, sans jamais avoir une solution, même compliquée, comme si la douleur allait être une constance dans sa vie. Edlys se racle la gorge, attendant une suite, des mots, étant donné qu'il n'est jamais le premier à discuter, il refuse de le faire, il a besoin d'un minimum d'appui pour commencer à discuter, à mentir, à jouer avec les mots, appelez ça comme vous le voulez, mais ce n'est définitivement pas la vérité. Il ravale une réplique cinglante au sujet de sa posture ce qui le fait étrangement sourire en coin et baisser la tête. Il est temps de redevenir sérieux, ne serait-ce que pour l'heure de leur rendez-vous, après ça, ils se reverront plus tard et Edlys aura une nouvelle fois le temps de se préparer psychologiquement à ce prochain rendez-vous. D'ailleurs, en parlant de préparation, c'est ce qu'il fait en attente de sa question, celle qu'il pose de temps en temps, il échange entre le « comment ça va en ce moment ? » et le « Comment était ta journée ? » c'est toujours les mêmes attaques, ce n'est pas original et il a toujours de quoi y répondre, en ayant plus ou moins un air sincère, ça dépend de sa forme du jour, de son envie de coopérer. Aujourd'hui, pas de quoi mentir, il n'a rien à cacher de sa journée, rien de grave est arrivé.

L'éducateur hausse les épaules. « Rien d'intéressant. » C'est évident que les deux hommes n'ont pas la même définition du mot intéressant, pour Edlys se faire frapper est récurant, surtout dans son métier et pour les cas qu'il a à ses côtés. Lentement, il glisse sa main gauche sur son visage, appuyant sur la trace qui traîne sur son visage, qui fait même tâche sur la pâleur de sa peau. « En réalité, j'ai passé ma journée à dormir, j'ai du me déplacer dans la nuit pour m'occuper d'un jeune homme qui est sous ma garde, du moins, dans mon groupe, il a eu besoin de mon aide, ça a duré plus que ça ne devait, j'ai passé ma nuit dehors, je me suis battu contre des connards et je suis rentré chez moi pour dormir. » Pour lui, tout cela est tout à fait normal, Perry doit en avoir l'habitude parce que c'est toujours la même chose, il sait que ce que fait Edlys en s'occupant d'adolescents avec des vies très compliquées, ce n'est jamais réellement rose et puis, c'est un sang chaud, il n'hésite pas à se battre, user de ses mains, frapper, fort, faire mal autant qu'il souffre, bien que jamais personne ne va pouvoir partager cette douleur lancinante, d'ailleurs, rien que d'y songer, son estomac se retourne, douloureusement, il grimace légèrement, si Perry demande, c'est le café, comme toujours. « Et vous, votre journée ? » Demande-t-il avec un air faussement intéressé, il essaye toujours de retourner les choses dans l'autre sens, ça l'amuse de voir le regarde de Perry, de le voir un peu surprit, puis de le voir rouler ses yeux et lui demander d'en revenir à lui, c'est toujours comme ça. Edlys soupire une nouvelle fois avant de croiser ses jambes, puis de les changer de place quelque secondes plus tard, il n'arrive pas réellement à reste calme, ce n'est pas parce qu'il est stressé, il est juste nerveux, il n'a presque pas dormit. Évidemment qu'il a cauchemardé, mais il n'y fait même plus attention, Edlys ne s'en rend plus compte, il croit dormir, mais il ne dort pas, il reste gisant sur son canapé à fixer le plafond, ou un objet. C'est comme lorsque l'on prend de la drogue, qu'on se tape des fixes pendant de longues minutes qui peuvent finir par devenir pas des heures etc... Une drogue, voilà ce qu'il aurait bien aimé prendre avant de venir ici, la pilule serait certainement mieux passée.

Ce qui est bien quand il entre dans ce bureau, c'est qu'il sait qu'il va en ressortir, que jamais il ne va resté enfermé dans cette salle, cet endroit qui peut lui donner la nausée. Bien que quelque chose émane de Perry, jamais Edlys ne va lui avouer cette vérité douloureuse, jamais il ne va s'ouvrir, à quoi bon ? Personne ne peut le comprendre puisqu'il ne connaît personne qui a vécu ça et jusqu'à preuve de l'existence de quelqu'un comme lui, jamais il ne va s'ouvrir. Le voilà qui attend à nouveau dans le silence après, pour une fois, dit la vérifié, même vague, ça en reste une, à Perry de s'en contenter.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





one more night


un adversaire de taille (edlys) Empty
MessageSujet: Re: un adversaire de taille (edlys) un adversaire de taille (edlys) Empty

Revenir en haut Aller en bas

un adversaire de taille (edlys)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Goodbye Daylight :: RUNNING ON SUNSHINE :: at the end. :: Rp-