Je venais tout juste de rentrer de chez ma soeur et, comme à mon habitude, j'avais décidé d'aller passer un peu de temps chez Ezra. Ezra ? C'est mon meilleur ami, mon ancien voisin, mon colocataire, mon sex friends, mon animal de compagnie, mon compagnon de jeu. A peine eut-il ouvert la porte que je m'engouffrais déjà dans l'appartement. Après lui avoir embrassé la joue, je me dirigeai vers sa chambre. « J'ai une surprise pour toi, mon petit Ezra. », lui dis-je juste avant de passer la porte. Rapidement, j'enlevai ma petite robe et mes chaussures, me retrouvant en sous-vêtements. je m'allongeai sur son lit, attendant qu'il arrive. Ezraël et moi avions une relation assez particulière, une sorte d'amitié malsaine mêlée à de la baise. Ce comportement de ma part n'était pas étonnant mais j'avoue que de la sienne.. Je m'attendais chaque fois à me ramasser un vent dans la gueule par ce bel italien à la fois ténébreux et extrêmement timide. Mais au final, il me baise sans doute parce que c'est facile. Il ne doit pas se casser la tête à essayer d'apprendre à draguer ou à trouver des jolies paroles à prononcer. Non. Il doit juste se contenter de me sauter. Je souris et me redressai légèrement lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. « Bird', rhabille-toi, s'il te plaît.. » Il recommençait son petit jeu. Non mais je vous jure. « T'en as pas marre de jouer au chat et à la souris à chaque fois que je viens ? » Je me dirigeai alors vers lui tel un lion guettant sa proie, je m'arrêtai à quelques millimètres de lui, ma peau effleurant le tissu de sa chemise et de son jean. « Bird', arrête, s'il te plaît.. » « Tu vas essayer de me faire croire que tu n'as pas envie de moi peut-être.. » « Bien sûr que si mais.. » « Mais ? » Baladant mes doigts dans mon cou, je le vis soupirer avant de passer nerveusement sa main dans ses cheveux. « Alors ? » « Bon d'accord.. Je te fais l'amour. Aujourd'hui. Mais c'est la dernière fois. » Je souris alors, fière de moi, sachant très bien que ce ne serait pas la dernière fois. Le pauvre n'avait aucune chance, il est bien trop fragile, encore. Doucement, il vint effleurer mes lèvres avant que je m'agrippe aux siennes, sautant sur lui en entourant son bassin de mes jambes. Me soulevant, il m'allongea délicatement sur le lit avant que je ne l'attire violemment à moi en tirant sur sa chemise. « Et, au fait, tu ne me fais pas l'amour, tu me baises. »

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