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SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyLun 22 Avr - 14:35




Quelle conne … Je glissais mes doigts fins dans une chevelure qui n'était la mienne, alors que mes prunelles émeraudes se perdaient dans un goudron sombre et humide, route qui courait sous mes yeux flamboyants de haine. Et je songeais à des mots qui avaient dépassé mes pensées, alors que je lui avais craché à la figure, pour toute réponse, qu'il ne devrait s'étonner puisque je m'étais laissé aller à m'enticher de lui … Amer, sarcastique paroles qui avaient percuté son visage en même temps qu'une bague qui ne lui appartenait pas. Je devais cesser de voir Ayden dans les traits d'un homme qui ne se souvenait de rien. Je devais cesser de me raccrocher désespérément à un fantôme. J’avais un fiancé, une vie, pouvais-je vraiment me laisser détruire par une chimère qui n'avait plus aucune réalité tangible ? Ma peau me brûlait, incandescente, marquée par un manque due à un geste que je regrettais. Le remord m'étouffait, et je levais les yeux au ciel face à cette éternelle faiblesse qu'il représentait. Et, bien que me maudissant, je fis aussitôt demi-tour. Je ne savais si c'était de l'orgueil, ou bien un étrange sadomasochisme, mais j'avais besoin de récupérer un bien qui n'avait plus aucun lien avec lui. Je me hissais sur la pointe des pieds, car, malgré mes talons, je ne parvenais à le retrouver dans une foule de plus en plus dense. Je le vis, prunelles claires-obscures qui s'attachèrent à un visage qui avait si longtemps hanté mes rêves avant de se parer d'une noirceur cauchemardesque. Je me frayais un chemin, avant de tendre la main devant lui, doigts serrés. « Je veux ma bague. » Mes sourcils bruns s'étaient légèrement plissés sous l'effet d'une rage tangible, une fureur à laquelle je me raccrochais pour ne pas sombrer de nouveau devant deux flaques d'eau turquoises dont le pouvoir était toujours aussi vivace que dans le passé. « Maintenant. » Il m'était plus facile de lui donner un ordre que de révéler mon côté le plus adorable. Je fronçais légèrement le nez devant l'odeur d'alcool, alors que le serveur posait devant lui un grand verre de whisky. Je m'en saisis avant que sa main ne vienne effleurer un verre subitement convoité, avant de le boire cul sec, sans me préoccuper d'un regard qui ne manquerait de juger cette femme dont la folie menaçait de s'éveiller. Le verre tinta lorsque je le reposais, avec une certaine brutalité mêlée de douceur, sur ce comptoir de bois, avant que je n'écroue mon regard dans le sien. Et je me penchais, pressant ma main sur ce bar auquel il était adossé, avant de lui faire part de ce qui menaçait de me submerger. « Tu sais quoi ? Tu n'es qu'un lâche. » L'insulte s'échappa de mes lèvres rougies par un alcool puissant, dont la chaleur envahissait ma tête compressée. « Tu as raison », sifflai-je « tu n'as plus rien à voir avec lui. Car il avait un cran sans pareil pour affronter des démons qu'il était bien trop fier pour contourner. » Ma voix était dure, froide, photographie parfaite de l'état dans lequel je me plongeais sciemment. « Alors rends la moi et je me ferais un plaisir de faire mon deuil puisque tu es la preuve vivante qu'il est bien mort. »
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyLun 22 Avr - 15:15


Citation :

Alors ça ne sera pas facile, ce sera même très dur. Il va falloir faire des efforts chaque jour mais je suis prêts à le faire parce que je suis amoureux de toi ! Et je te veux chaque jour, près de moi. Toi et moi pour toujours. Tu veux faire quelque chose pour moi ? Imagine, essaie d'imaginer ce que sera ta vie dans 30 ans, dans 40 ans. À quoi ressemblera-t-elle ? (The Notebook)

I
l avait pris un temps plutôt considérable pour enfiler son costume. Une bonne demi-heure de travail et la fermeture éclair c'était même bloqué au milieu du processus ce qui lut avait fait perdre encore plus de temps. Galaad devait néanmoins s'avouer qu'il avait cruellement manqué de jugement durant la soirée, la ponctualité n'était définitivement pas son meilleur atout. Il avait par ailleurs souffert pour trouver un costume plus tôt dans la matinée, toute la ville avait ainsi donc décidé de se rendre à la même soirée que lui ? Quoi qu'il en soit il pénétra dans la boutique des étoiles pleins les yeux. La nuit était déjà bien entamé et avec un peu d'imagination il était d'entendre un loup chanter au loin. La lune abordait son éternel forme de croissant, diffusant une lumière blafarde dans les rues. L'ambiance semblait bien différente dans l'établissement ce qui n'était pas pour lui déplaire. La musique battait fort dans ses tympans tandis que ses prunelles étaient irrémédiablement attirées par une structure en bois au milieu du vestibule. L'imagination dont les autres invités avaient fait preuve le laissez sans voix, des personnages de jeux-vidéo en passant par la science fiction ou les personnages de conte, tout semblait avoir été préparé avec soins et passion. Cette effervescence de couleurs lui montait rapidement à la tête. Lorsqu'il voulu attraper un coupe sur un plateau que transporté une jeune femme déguisé en lapine de playboy, l'écume du bleu de ses yeux fut attiré par un tissu de la même teinte. Galaad aurait reconnu cette délicieuse silhouette parmi milles, il avait grandi avec elle. « Dweny chérie, quelle surprise, je ne pensais pas avoir le plaisir de te croiser. La dernière fois que nous avons parlé tu me racontais à quel point tes entraînements t'épuisais... » Entonnait-il alors qu'il fendait en deux pour venir à la rencontre de sa cadette. Depuis quelques semaines ils étaient moins proches qu'avant. Il fallait bien dire qu'avec son départ Galaad avait mis sa vie privée de côté, allant jusqu'à négliger les membres de sa propre famille. Il le regrettait amèrement à présent. Toutefois, autre chose semblait préoccupé la jeune femme, une chose qu'elle n'était visiblement pas encore prête à lui révéler. En deux enjambé il se retrouvait à ses côtés. Ce ne fut pourtant qu'après avoir déposé un baiser sonore sur sa joue droite, et cela malgré l'inconfort de son costume de Captain Planet. C'était une tâche ardu que de se déplacer avec autant de faux muscle. Que le français remarqua qu'elle conversait avec une autre personne. Un simple coup d’œil lui permit de le reconnaître. « Hudlow ?! » Murmurât-il incrédule avant que ses dents ne grincent. « Je ne serai donc jamais débarrassé de toi. Je peux tout de même remarquer que ton costume de sied particulièrement bien. J'avais bien dit que tu finirais proxénète d'une manière ou d'une autre... » Il se pivota rapidement sa tête vers sa jeune soeur tout en déposant une main protectrice autour de ses épaules. « Est-il en train de t'importuner ? Tu sais que tu peux absolument tout me dire. » Affirmait déjà l'ancien danseur sans pourtant avoir la plus petite idée de l'importance de ses propos. Il pesait ses mots avec parcimonie. Thomas et lui, c'était une histoire aussi veille que le monde.


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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyMar 23 Avr - 17:32

~ Sujet commun ~


Tout ce passait presque bien avec sa petite amie. Enfin non, son ex plutôt. Il avait du mal à se le figurer, il voyait tant de sentiments dans ses yeux et en ressentait tant que la rupture semblait irréelle. Comme une blague, un défi lancé à la va vite. Bientôt elle lui sauterait dans les bras et ils s'embrasseraient là, cachés derrières les fêtards sans cesse en mouvements. Joli scénario qui ne se ferait pas. En effet la jeune femme commençait déjà à lui rejeter ses erreurs à la figure. Et elle osait lui dire qu'il était puéril ? C'était une blague de mauvais gout qu'il avalait difficilement. « Puéril ? Tu te fiches de moi ? J'ai l'impression que tu ne comprends pas les enjeux de tout ça. Je risque ma tête avec toi, tu le sais ça ? Et tu voudrais que je me balade devant mes collègues avec un t-shirt imprimé "je suis fou de mon élève" ? Il y a trop de risques pour que je fasse ça à ta manière. » Il avait parlé durement, bien trop à son gout, mais ça lui semblait inévitable au vu de la situation. Elle ne voulait pas lâché ni l'affaire ni l'école. Et à Thomas de choisir entre sa carrière et sa petite amie. Choix qu'il ne pouvait faire. Cependant les dernières paroles de la jeune femme le rendirent curieux. Pas d'importance ? Il la regarda croiser les bras, signe de repli, alors qu'elle abdiquait au nom d'une raison qui lui paraissait étrange, étrange et stupide. « Quoi ? Pas les capacités ? tu es la meilleure danseuse du cours, tu es destinée à une grande carrière Dwen. Et moi je ne fais que gâcher tout ça, j'en suis... » Coupé dans son élan il regarda le brun embrasser la jeune femme, sentant une pointe d'amertume et de jalousie pointer son nez. Et l'individu se tourna vers lui, visiblement sous le choc alors que le plus jeune des Hudlow ne pouvaient que maudire ce foutu destin. Et voilà, il fallait que le grand frère se ramène. Il n'avait aucune envie de se prendre la tête maintenant, ni même aucune envie de voir cet énergumène l'empêcher de parler à son Eledwen. Il l'agaçait, tout simplement. Et même si son commentaire était blessant, surtout devant Dwen, il n'en était pas moins puéril et faiblard, ce qui fit plus sourire le danseur qu'autre chose. « Très intelligent ça. Dis moi les faux muscles sont présents pour combler ton manque d'assurance ou ton manque de virilité Balzac ? Oui c'est ça, ton petit complexe du danseur. Je t'ai déjà dit de ne pas paniquer mon grand, un jour tu deviendras un vrai homme, avec le poil au menton et tout le reste. » Exaspéré, il s'écarta, bien conscient que la situation était plus que risquée. Mais le ton de l'autre idiot était vexant. « Décoinces toi Galaad, je n'embête pas ta petite soeur chérie, elle et moi parlons juste. Et le reste ne te regardes pas » Son ton semblait amusé. Ses mots étaient fermes mais son regard était ailleurs, sur le visage de celle qu'il aimait et qu'il ne voulait pas perdre pour de sombres histoires.

crédit: woodspoon
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyMer 24 Avr - 23:22


Citation :

I hang my coat up in the first bar, there is no peace that I've found so far. The laughter penetrates my silence, as drunken men find flaws in science. Their words mostly noises, ghosts with just voices. Your words in my memory are like music to me. (snow patrol)

U
n jour quelqu'un a écrit qu'une soeur c'est une amie que le ciel vous offre comme cadeau. L'imposante main masculine lové contre l'épaule féminine ne faisait qu'appuyer ce cliché, mais ça ne le gênait pas. Eledwen était de presque dix ans sa cadette, un écart si grand qui, durant la jeunesse de cette dernière, avait empêché Galaad d'être présent comme il aurait voulu pour elle. Toujours coincé entre deux représentations, prisonnier silencieux de sentiments qu'il n'avait pas la force nécessaire pour assumer, il avait simplement délaissé sa cadette. Aujourd'hui, alors qu'il tentait, parfois maladroitement il ne pouvait pas se le cacher, d'apprendre à la connaître les efforts qu'il faisait ne trouvaient pas d'échos. Néanmoins, il ne s'avouait jamais vaincu et lorsqu'un obstacle se dressait entre-eux, tout les moyens, et cela peut-importait à quel point ils étaient déraisonnables, étaient bons pour surmonter les épreuves. Galaad l'avait regardé grandir, impuissant, captif d'une cage d'or qu'il avait lui-même dresser autour de sa personne. Elle ne devait pas faire les mêmes efforts, il y veillerait, il sera là pour la rattraper si elle tombait comme il le faisait lorsqu'elle n'était qu'une minuscule petite chose gigotante. Parfois, l'homme avait de grandes difficultés à voir la femme derrière les traits raffinés de son visage méridional. Le bleu de ses yeux parcoururent la silhouette gracile de cette jeune danseuse avec une fierté mal contenue. Ainsi, nonobstant le talent qu'il savait que son concurrent possédait, il avait toujours de grandes difficultés à le voir approcher si familièrement sa princesse. Vous connaissez l'histoire de la blanche colombe que la bave de crapaud n'atteint jamais ? Et bien cette situation était similaire aux yeux du français. Les années de rancoeurs obscurcissaient son jugement et même s'il savait son comportement immature, c'était une puissance beaucoup plus forte que lui qui le poussait à parler. « Tu peux continuer de furtivement te cacher derrière le cynisme qui te caractérise si bien depuis le temps Hudlow or, toi et moi savons pertinemment que la réalité est tout autre. » Dit-il ses intonations graves particulièrement bilieuse. Depuis toujours Thomas avait cette étrange capacité de faire ressortir chez l'aîné de la fratrie tout ce qui était vil et féroce. La situation en elle-même n'était jamais propice, ils n'avaient pas besoin d'une atmosphère distinctive, leurs seuls présences suffisant à faire resurgir les querelles du passer. « Tu n'es qu'un simple professeur de danse classique parmi tant d'autre et cela malgré tout le talent que l'on t'accordait à l'époque tandis que je monte, dirige et met en scène des ballets pour lesquels, à nos débuts, nous aurions pût tuer dans le simple espoir d'y participer. Qui a réellement besoin de se remettre en question ? » Perdu dans ses ressentiments, Galaad n'a même pas le temps d'avoir honte de son comportement. Ne pense pas à l'image qu'il projette à sa cadette. A cette perle d'innocent qu'il voudrait, s'il le pouvait, protéger du monde extérieur. Il se sait idiot mais, toutes ses émotions sont trop puissantes pour se battre contre elles. « Sache tout de même que lorsque l'on parle de ma famille et de son bien-être absolument tout me regarde. Ce n'est certainement pas un abrutis dans ton genre qui va me dire le contraire... » Finit-il, un air de défis au fond des prunelles. La gorge sèche il scrute les alentours. Ô Dieu, son royaume pour un verre, peut-importe la boisson.

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyJeu 25 Avr - 0:39


L'amour est synonyme de patience, de bienveillance. Il n'est jamais jalousie. L'amour n'est jamais violence, ni grossier. Il n'est jamais vantardise, ni égoïsme. Il ne prend jamais offense, n'a aucun ressentiment. L'amour ne prend nul plaisir dans le péché d'autrui, mais se réjouit de la vérité. Il est toujours prêt à pardonner, à croire, à espérer, et à endurer, quelque soit l'épreuve


J
e vidais mon premier verre aussi rapidement que j'avais réussi à ingurgité les trois flûtes de champagnes avant lui. Ce soir je ne voyais aucune raison d'être raisonnable, entre l'affligeant costume que je portais et mes espoirs qui s'échouaient contre les rochers avec le même vacarme que le faisait les vagues. Je n'étais pas aigri pour autant, à quoi cela m'aurait-il servis ? Simplement tellement las de lutter contre le courant qui me poussait vers le font, n'est-ce pas finalement pas plus simple que de se laisser couler ? Se noyer dans cet océan de secret. Oublier, aussi étrange que cela pouvait paraître, j'avais cette irrésistible envie de pouvoir me vautrer sans vergogne dans la paisibilité qu'offrait le néant. Douloureuse, cette sensation je la connaissais au moins. Je la côtoyait depuis plus de sept ans, elle faisait partie de moi. Cette débâcle de sentiments dans lequel j'étais piégé me mettais particulièrement mal à l'aise car, il m'était inconnu. Et pourtant. Seigneur, je ne pouvais pas faire cesser le picotement désagréable qui parcourait mon aine lorsque je la voyais, elle, celle qui hantait mes songes, rendait mes nuits embrumé de mystère. Cette ambiguïté qui nous liait, qui embaumait l'air lorsqu'elle se trouvait près de moi, que je pouvais sentir tout contre ma peau, aurait pu faire de moi un aliéner si je ne la combattais pas avec autant de ferveur. Alors je lâchais prise, je m'accordais cette faiblesse. S'il m'était interdis d'en avoir d'autre, je saurais tiré profits de celle-ci. Cette nuit je pouvais m'offrir l'illusion que mon existence ne se brisait pas une seconde fois sous mes pieds, au moins ça. Cependant, de plus grandes instances ne semblèrent pas de cet avis car dès la seconde où je commandais une seconde fois du spiritueux mordoré, les intonations féminines qui s'était ancré en moi, telle une mélodie que l'on sait connaître même si l'on est incapable de la chanter correctement, claqua en fendant l'air tel la plus dangereuse des armes. « Vous ne sembliez pas lui accorder autant d'importance, il y a de cela à peine une dizaine de minute, lorsque vous me l'avez jeté au visage. » Murmurais-je, mauvais, alors que sortait le bijoux de ma poche pour le glisser à l'un de mes doigts. La petitesse de l'anneau me permis de l'enfoncer qu'à moitié sur mon indexe. Je fis fasciner un cour instant par le jeu de lumière qui s'opérait entre la pierre cristalline et les rayons artificiel que propageait le lustre au-dessus de nos têtes. Le tintement distinct des glaçons qui heurte des parois en verres m'arracha à ma rêverie mais, j'eus à peine le temps d'apercevoir le dit liquide que la jeune femme à mes côtés s'occupait déjà de son sort. Je fus assez impressionné par son geste, pas une grimace, aucun grincement. « Pourquoi vous en être séparé si elle est finalement si précieuse à vos yeux ? Non, plutôt éclairez moi sur les raisons de cette importance... après tout, ce n'est qu'une bague, elle ne semble pas avoir une valeur financière particulière. » Et je me rendis compte que j'étais en réalité en train de lui demander comment faisait-elle pour aimer de manière si complète, entière ? J'avais cherché à savoir qui j'avais été par le passé, je m'étais habitué à celui que j'étais devenue et j'avais vécu toutes les expériences qui m'avaient été nécessaire pour continuer à avancer. Ceci-dit, j'étais incapable d'une telle passion. D'un dévouement si absolument. Pryce était fiancé, Pryce était heureux, ou en tout cas pensait l'être ce qui lui suffisait mais, l'avait-il été plus encore, par le passé ? Un supplice d'interrogations qui se bousculaient sans interruption dans mon crâne et le tambourinement de l'alcool qui battait dans mes veines, ne m'aidais en rien. « Vous êtes impossible mademoiselle Morrigane, vous êt-... pourquoi me faire cela à moi ? » Explosais-je soudainement, réellement excédé. « Tu ne cesse pas de rejeter la faute sur moi, certainement pour exorciser tes propres frustrations mais, penses-tu une seule seconde à ce que je ressens ? As-tu uniquement fait la démarche de te remettre en doute ? Tu me demandes de ne pas faire preuve de couardise, de me battre or, je ne comprends pas contre quoi exactement. » Ma main passe dans mes cheveux, elle se crispe, un pénible engourdissement taraude mon crâne. « Que veux-tu de moi à la fin ? Que dois-je faire ? » Gémis-je sous l'influence de ma propre consternation. Mes cellules nerveuses troublées par l'alcool mes inhibitions tombaient et je me laissais aller à mes sentiments.



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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyJeu 25 Avr - 1:37




Il avait atrocement changé, se métamorphosant en un homme distant, qui me semblait apeuré face à une vérité qui pouvait briser une vie qu'il avait péniblement reconstruite. Mais il faisait toujours naître le pire en moi, cette part presque sauvage qui me poussait à lui sauter à la gorge comme du temps d'une jeunesse que nous avions cru éternel. Et même si je me sentais coupable, en cette conscience ô combien lointaine en cette seconde, je ne parvenais à maîtriser ces emportements qui semblaient me motiver à un assassinat qui n'allait tarder. Son ton me fit frémir et ce tendre duvet qui parcourait mon épiderme pâle se hérissa aussitôt. « Je suis impulsive, en particulier avec toi. » sifflai-je en pinçant mes lèvres, sans pour autant baisser ces doigts qui effleuraient son bras. Les siens se glissèrent dans une poche étroite pour en sortir mon bijou, qui pendait toujours à cette chaîne qui s'était brisé dans ma main fébrile. Et je pâlis imperceptiblement quand il la glissa à son doigt. Des couleurs qui quittèrent aussitôt mes joues alors qu'il jouait avec mon cœur, ne cessant de le briser dès qu'il le pouvait. Des clignements, paupières qui s'abaissèrent pour chasser un mal-être qui menaçait de me submerger. Un alcool avalé, rapidement, sans autres effets secondaires inexplicables que cette insupportable chaleur. Et je tiquais de nouveau sur un vouvoiement qui ne cessait d'aller et venir, éternel entre nous. Des mots qui me poignardèrent un à un … mais je ne pouvais le blesser moi même qu'avec une vérité que je déclamais, en noyant mes prunelles assombries dans les siennes. « C'est un cadeau sentimental. Tu sais, celui donné par un homme pour demander en mariage la femme aimée. Je ne sais rien de sa valeur pécuniaire car tu es celui qui l'a acheté. Comme ton amnésie providentielle t'en a fait oublier le montant, j'imagine que ta question ne trouvera jamais de réponse. » J'enroulais mes doigts autour de son poignet, tandis que j'attirais sa main, glissant mon index et mon pouce autour de son index afin de récupérer ma bague. Mais elle ne voulait bouger d'un millimètre. « Quel idiot! Tu l'as coincé ! » gémis-je en m'acharnant sur son doigt. Sa peau me brûlait, et mon cœur battait tel un forcené dans ma poitrine, face à un toucher dont je rêvais depuis sept ans. Je le relâchai aussitôt, subitement frappée d'une rougeur qui nimbait mes joues face à des pensées qu'il me fallait retenir. Mais mon regard était furibond. « Tu es fier de toi ? » Si j'avais pu le tuer de mes iris obscurcis par des sentiments déchirants, je n'aurais hésité … quoique … il me fallait éviter pour cela deux flaques d'eau qui n'étaient emmerdé par cet inlassable amour qui me rendait … si conne. Mais mes prunelles s'agrandirent subitement face à une explosion de colère injustifiée, la sienne. « Rejeter la faute sur toi ? » balbutiai-je de rage. « Me remettre en question ? Contrairement à toi, je le fais depuis sept ans ! Je t'ai laissé partir ce soir là, en sachant pertinemment combien tu étais épuisé par un travail que tu ne cessais d'effectuer ! Tu me dis frustrée ? Tu dois avoir raison. Je pleure depuis sept ans sur ta tombe, me rendant atrocement coupable de ce qui s'est déroulée cette fameuse nuit, où j'ai perdu ce que nous avions de plus cher! » Mes prunelles luisaient d'une flamme que je ne pensais même à effacer. Je ne voulais que le blesser. Lui faire ressentir cette souffrance avec laquelle je vivais chaque jour. « Je me suis maudite pour ma faiblesse, faiblesse qui m'a fait perdre tout ce qu'il me restait de toi. » Un enfant que je ne parvenais à évoquer concrètement, dans ce lieu enfumé et alcoolisé. Un sujet que je n'allais pas tarder à lui cracher au visage s'il m'en donnait l'occasion de nouveau. « Et qu'est-ce que tu fais ? Tu réapparais dans ma vie, en t'amusant à me vouvoyer un instant avant de me tutoyer, en étant de glace, avec un cœur de pierre ! » Je n'allais pas pleurer, pas ce soir, pas devant lui. « J'aurais voulut que tu te battes pour retrouver la mémoire, et pour te souvenir, une seconde seulement, d'une histoire dont tu n'as plus rien à foutre ! » Je respirais profondément, relevant la tête pour échapper à un regard que je ne pouvais plus soutenir. « Je te veux toi ! » L'alcool parlait pour moi, ou plutôt faisait taire une raison qui revint pourtant au galop. Je me mordis à sang la lèvre, mortifiée, avant de respirer profondément un oxygène qui échappait à mes poumons. « Mais contente toi de me rendre ma bague. Car tu as intérêt à la retirer sinon je le fais moi même, et je doute que mes méthodes te plaisent.»
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyJeu 25 Avr - 20:15

~ Sujet commun ~


La main de Guenièvre sur sa poitrine le fit sortir de sa torpeur. Les yeux rivés au fond de ceux de son ami, il attendait. La réaction qu'aurait Reaver, son comportement, rendait un peu nerveux le journaliste. Il savait à quel point la relation entre les cousins était étrange, et tout compte fait cette énième provocation n'était pas vraiment du meilleur gout. Mais ce qui était fait était fait, et désormais il attendait que tombe le poing, se demandant quel endroit de son anatomie en serait victime. Certainement son visage, ce qui ferait bien rire son patron. Mais c'est un autre poing qui risqua de tomber alors que la jeune femme le menaçait sans aucune peur. Il ne chercha même pas à se défendre et détourna le regard comme un enfant prit en faute, alors que ses lèvres se pinçaient. Pourquoi avait-il fallut qu'il aille à cette stupide fête ? C'était une vrai catastrophe. Seul espoir, la silhouette lointaine d'Emil qu'il s'empresserait de rejoindre si la situation tournait au vinaigre, ce qui ne tarderait surement plus. Puis d'un coup la brune disparut, se ruant sur un Mario Bros plus vrai que nature. Où peu être était-ce Luigi. Joshua n'en avait pas la moindre idée à et dire vrai il s'en fichait. Se trouvait à l'intérieur du dit costume un pompier agaçant qui avait bien faillit le faire renvoyer. Seulement il n'eu pas le temps de ressasser le souvenir de cette rencontre que son ancien meilleur ami le prenait à parti, visiblement furieux. La menace avait beau être démesuré elle le fit tout de même frissonner. Pour son honneur, l'autre homme était capable de tout. Ils s'étaient rarement battu, mais à chaque fois Reaver avait mené et remporté le combat. La main qui l'empoigna par la nuque lui lacéra la peau et il suivit l'autre homme, non sans tenter de se libérer de cette insupportable emprise. Il vira la main alors que Reaver se permettait un humour douteux sur sa tenue. « Je n'avais aucune envie de venir figures toi, on m'y a forcé. Non mais bon sang tu crois encore que tu me fais peur ? Nous ne sommes plus des gamins et je fais ce que je veux, d'accord ? » Lançant un regard noir à l'autre garçon, il vit celui-ci se mettre à regarder ailleurs. Tournant la tête dans le même sens, il attendit, remarquant la blonde de dos. Et alors que Reaver commandait un verre la blonde se retourna, dévoilant le visage de Sarah. Et toute la joie restante de Joshua s'évapora en u battement de coeur. Sarah était là, et si elle venait les rejoindre et engageait la conversation il ne donnerait pas cher de sa peau. Se tournant un peu trop vite pour paraître détendu, il se commanda lui aussi un verre, se mordant la lèvre. « Bon.. On oubli ok ? Je ne toucherais pas à ta cousine, j'ai d'autres personnes à aller voir moi. » Il espérait bien pouvoir fuir pour éviter la confrontation. Il ne voulait pas voir Sarah, mais plus encore il ne voulait pas voir sa propre erreur.


crédit: woodspoon
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 15:38


Have you ever walk into a situation where you know exactly what’s going to happen… and then you go into it anyway? And then when what you’re afraid of happens… you kick yourself, because you should have known better. But that’s just who you are - so you keep punishing yourself.


B
lesser l'autre avant d'être soi-même totalement détruit. Peut-être, uniquement, le déstabiliser l'espace d'une courte seconde pour reprendre son souffle. Offrir à son coeur le repos qu'il réclamait temps. J'étais dans l'incapacité physique de croire que la superbe femme qui me faisait face, celle dont la frêle représentation onirique n'avait de cesse de me tourmenter de la plus adorable des manières, pouvait être aussi mesquine. Et dans le fond de ses prunelles émeraudes, au-delà de la douleur je percevais très distinctement ce reflet innocent qui ne faisait que confirmer ce que je savais, elle se cachait autant que moi de ses sentiments. Le procédé était différent, le résultat se voulait similaire. Là où moi je fuyais lâchement mes responsabilités, sans pourtant jamais réussir à rester loin, elle préférait affronter la réalité. Aussi dur était-elle. Peut-être avait-elle désir secret d'obtenir le repos tant désiré, me haïr serait plus simple que de ne pas savoir. Néanmoins, une nouvelle fois, je pensais le contraire et si seulement j'avais eu la présence d'esprit d'obéir à ce que ma raison me dictait, je me serais évadé de ce cauchemar pour ne plus y revenir. Avant que les ultimes barrières ne tombent, avant qu'elle ne réussisse à dévasté mon univers de manière irrémédiable.
« Fiancés ? Nous étions fiancés ? » Murmurais-je entre mes dents tandis que mes yeux sortaient de mes orbites. Je me passais inlassablement la main à l'arrière de la nuque en une rassurante cajolerie. D'un signe de la tête je fis comprendre au serveur que je désirais un troisième verre, plus chargé encore que les autres. « Ne nous précipitons pas dans des conclusions bien trop hâtive, ce serait extrêmement... gênant. Pour nous deux d'ailleurs. » Mon regard azuré avait plongé dans le siens sans aucune vergogne. Une tempête d'émotions combattaient dans le reflet de ces derniers, les yeux ne sont-ils pas le miroir de l'âme ? Je savais ne faire qu'ajouter plus de tourment au châtiment cosmique dont elle était l'innocente victime or, je ne pouvais pas en faire autrement. Ma propre santé morale était en jeu, ma frustration guidait mes mots. « Tu n'as de cesse de t'adresser à moi avec cette certitude dans la voix qui me fait moi-même douter de la réalité. C'est particulièrement perturbant. Soyons sincères l'un envers l'autre, combien de chances existent-ils pour que je sois l'homme de ton passé ? Pour que vous ayez inhumé un imposteur ? » Malgré les innombrables efforts que je peinais de faire, les trémolos au fond de ma gorge trahissais ma propre inquiétude. Quant à la tangibilité de ces instantes, j'avais décidé de ne plus y accorder de l'importance. Survivre, n'était-ce pas tout ce qu'il me restait ? La morsure de sa peau contre la mienne fit vibrer tout mon être. Une caresse en rêve était une chose bien à l'opposer de la réalité or, une sensation des plus troublantes s'infiltrait déjà dans mes veines. Une chaleur que je connaissais sans pouvoirs, encore et toujours, accéder aux souvenirs qui auraient pût m'éclairer. « Seigneur Dieu, ne tire pas si fort, tu veux me l'arracher ? » M'écriais-je sans avoir le temps de retenir mes mots. Un soupir de soulagement traversa mes lèvres lorsqu'elle me relâcha de sa bestiale étreinte tandis qu'à mon tour j'essayais de retirer l'objet encastré. « Quelle femme têtu tu peux être. Plus je te côtoie et plus l'idée même d'avoir réussi à t'oublier me parait tellement improbable. » Pensais-je à haute voix. « Ton arrogance est écrasante Guenièvre. » Continuais-je sans me rendre que pour la première fois depuis notre rencontre, j'utilisais son prénom. Où encore l'avais-je appris ? « Comment peux-tu affirmer avec autant de conviction que je ne me suis pas battu ? As-tu la moindre idée de ce que l'on éprouve lorsque l'on n'est même plus capable à son réveil de savoir qui nous sommes ? De ce que j'ai pu ressentir, meurtrie et seul, sans l'ombre d'un souvenir ? Je suis resté des mois à l'hôpital avec l'absurde espoir qu'une personne viendrait à mon aide, il n'en fut rien. Qu'imagines-tu donc, que depuis le jour de cet incident ma vie n'est qu'une suite infinie d'agréables distractions que j'agrémente à mon humeur ? » Mon souffle se perdit dans ma gorge alors que je recueillais dans la paume de ma main un glaçon qui flottait à la surface du liquide mordoré de ma boisson. Vigoureusement, et avec une certaine rage qui faisait battre mes temps, je le frottais contre mes doigts. Des frissons parcoururent ma colonne vertébrale. Cette saleté aller sortir de mon indexe, je m'en étais fait la promesse. « Ce que tu peux être immature. » Fis-je dans un élan de pure méchanceté.



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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 16:39




Deux prunelles étincelantes, deux iris qui s'élevèrent pour venir caresser ces paupières relevées, une vision qui oscilla entre son visage et un plafond momentanément embrassé. Durant une petite seconde, je songeais à la possibilité que l'accident ne lui avait seulement arraché la mémoire, mais également cette réflexion vive qui ne semblait être d'actualité. Il percutait difficilement, et j'aurais pu m'en moquer si je n'avais été moi même dans un état tel que l'étrangler était mon seul fantasme, perturbé par des images plus chaudes, plus anciennes dont mon esprit était le seul honteux témoin. Mais cette rage avait l'audace, avait le mérite de chasser ce chagrin et ces larmes que j'eusse verser un jour pour lui. Mais je n'en avais pas terminé, agissant avec lui comme j'aurais pu le faire par le passé. Et je me réjouissais de son mal-être, en un fou et éphémère plaisir de le voir perdre ses moyens, lui qui semblait bâti dans la glace la plus solide. Cependant, et intérieurement, il ne cessait de m'empoisonner de ces quelques syllabes que sa bouche, autrefois tant embrassée, chantait à mon encontre. Je ne savais rien de ce qu'il était devenu ni de la personnalité qu'il avait développé, bien que j'en ai un terrible aperçut, et je ne parvenais donc à savoir si je devais mal le prendre ou si son étonnement n'était du qu'à lui-même. Mes cils papillonnèrent sur mon visage devant cette hâte de se dédouaner une nouvelle fois. Des pupilles rétrécies colorèrent de vert deux amantes furieuses alors qu'il mettait, de nouveau, en avant qu'il n'était, peut-être, cet homme qui avait tant compté. « C'est pas vrai …. tu es pire encore que je ne pouvais le croire. Penses tu sincèrement qu'un accident survenu le même jour, pour un même physique en plus d'une histoire balayée puissent être de simples coïncidences ? Mais à quel point as tu peur de moi ? » Ma voix n'était qu'un filet, un murmure qui ne cessait d'enfler jusqu'à ce point finale durcit par une langue claquée contre mes dents. Il y eut cette envie de fuir, soudainement, cette envie de courir pour échapper à un regard azur qui manipulait mon cœur avec trop d'aisance. Mais pouvais-je réellement tourner les talons sans ce bijoux qui, avec les années, étaient devenu un objet dont je ne pouvais me défaire ? Une bague coincée, prisonnière à un doigt que toucher m'était insupportable. « Alors enlève là ! » Je me mordis légèrement les lèvres, avant que mes traits ne soient de nouveau frappés par les ténèbres. « Têtue ? C'est l'hôpital qui se fou de la charité … Peux tu me dire ce qu'est un homme qui s'obstine à croire qu'il n'a rien à voir avec cette ô combien déplaisante histoire que je représente ? Mais tu vas probablement m'annoncer que tu n'es qu'une victime face à ce qui te dépasse, te surprend, te prend au dépourvu ? Il t'a toujours été difficile de ne pas tout maîtriser, visiblement, c'est une des uniques choses que tu n'as pas perdu. » persiflai-je en redressant légèrement le menton, les yeux plissés et fier. Mais je dissimulais également. Par arrogance mes propres fiertés. Un orgueil qu'il parvenait à voir. Un délicieux sourire se dessina sur ma bouche, d'un sarcasme sans nom qui s'alliait avec cette colère dont je me nourrissais. « C'est le plus beau compliment que tu ne sois jamais parvenu à me faire. » Mon comportement, à ses côtés, avait tendance à me faire honte, pauvre brunette dépassée qui sortait les griffes pour ne pas couler. Mais en plus de m'écorcher vive, il fallait qu'il éveille en moi un remord et une culpabilité qui noyèrent mes douces prunelles prises au dépourvu. Je m'étais posé la question, durant les journées qui avaient suivit, dévorée par ces remords de ne pas avoir été là pour lui à son réveil, pour ne pas lui avoir apporté ce qui lui manquait pour s'épanouir de nouveau. J'avais imaginé sa peur face à des événements qu'il ne comprenait pas, face à ce trou béant qu'était à présent sa vie. Il faillit m'arracher un « je suis désolée » qui embrassait ma langue au moment où l'insulte fusa, me heurtant en état de faiblesse. Je pâlis, battue de plein fouet alors qu'il tentait d'enlever ma bague. Alors, dans un élan qui me rappelait une jeunesse que je voulais déchirer de mes doigts, je me saisis de son verre avant de le lui renverser sur la tête. Liquide mordoré qui glissa sur ses traits, telle des larmes qu'il ne verserait plus à mon encontre. Mes doigts le lâchèrent. Le verre explosa, comme mon cœur, en mille morceau sur le parquet. Alors, je me penchais vers lui. « Merci d'avoir donné à mon immaturité une occasion de s'exprimer. » Je me redressais, les tempes battues, les lèvres blanches. « Je ne vois pas pourquoi je m'accrocherais à toi. Tu n'es qu'un salop. Tu n'as qu'à la détruire, la casser, la broyer pour te la retirer, je m'en moque. Je ne verserais plus une seule larme pour ce monstre que tu es devenu. Tu ne les mérites plus. » J'avais laissé tomber ces mots, sans plus émotions aucune. J'avais la sensation d'être détruite, mais je ne restais debout que par orgueil …. arrogance habilement soulignée. Et je tournais les talons pour la dernière fois de la soirée.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 17:17

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De là a dire qu’Eledwen était énervé, non c’était faux, mais elle était en rogne. Elle savait très bien qu’elle se comportait comme une petite fille capricieuse et exigeante, mais elle voulait voir ce qui ne pouvait pas l’être, jusqu’où Thomas était prêt à aller pour elle. La dureté de ses mots la dérangèrent, elle n’était pas habituée à cela avec lui, mais elle n’allait pas se faire marcher sur les pieds non plus, et puis puisqu’elle était enceinte, il fallait bien qu’elle explique à son entourage d’où cela venait, et elle n’allait pas se trouver de faux petit ami de rechange pour sauver sa peau. « Je te ferais dire que je ne suis pas idiote, que je sais très bien ce que tu risques, mais les choses ont changé Thomas. Tu crois que je ne risque rien moi ? Accusée de se faire promouvoir par son professeur en échange de mes faveurs ? Mais je suis… je suis prête à prendre ce genre de risque pour toi. » La jeune fille s’était approchée de lui, agrippant un peu la veste de Thomas de sa main fragile, se rapprochant de lui subitement, et plongeant son regard dans le sien. Elle n’eu pas le temps de rétorquer quoique ce soit, ni de s’expliquer quand a l’ambigüité de sa phrase, et c’est bien vite qu’elle se recula et lâcha sa prise lorsqu’elle sentit le baiser de son grand frère sur sa joue. « Galaad ! Mais… qu’est-ce que tu fais là ? Enfin, peu importe je suis contente de te voir, on m’a dit que je ferais mieux de connaitre un peu plus de monde vis-à-vis de l’opinion publique, alors me voilà en Alice aux cheveux bruns ! » Elle se mit à sourire tout à coup, « Mais dis moi, charmant comme costume où est-ce que t’as dégotté un truc pareil ? » La suite de la conversation tourna au vinaigre, bien sur Galaad et Thomas ne purent s’empêcher de se balancer des insanités à la figure, un bon millième à la seconde, en effet, « Non, Gal il ne m’importune pas, nous discutions de choses par rapport à l’école, je pense en changer. » Elle soutint alors le regard de Thomas, c'était sure que tout était beaucoup plus compliqué en présence de Gal mais elle ne voulait pourtant pas que les choses s'enveniment. Dwen était habituée à ce genre de situation, elle les avaient vu faire plus d’une fois. Après les avoir regardé, tour à tour, elle croisa les bras, « Et lorsque vous aurez finit de vous balancer votre tableau d’honneur à la figure vous me ferez signe, vous excellez chacun dans votre domaine alors arrêtez de vous comporter comme des enfants de cinq ans, vous allez alerter tout le monde ! » On aurait dit une grande sœur qui disputait ses enfants, alors que la jeune fille était de presque 10 ans plus jeune qu’eux. Mais la rivalité entre Tom et Gal était telle qu’ils ne pourraient jamais se dépêtrer de ce cinéma, et que Gal finirait par péter un plomb si il apprenait la vérité.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 17:45

La soirée était un véritable succès, il fallait bien l'avouer. En peu de temps, la salle s'était remplie et, malgré les minutes qui défilaient, elle ne désemplissait pas, bien au contraire. Des groupes s'étaient formés de ci de là, constitués de quelques âmes qui savaient se reconnaître derrière les accessoires et les costumes plus ou moins farfelus, laissant à peine suffisamment de place pour les originaux qui souhaitaient danser ou, du moins, voyager un peu à travers la salle. L'espace était quelque peu confiné, les corps compressés et, au milieu de cet apanage de personnages tout droit sortis de l'imaginaire sans limites d'un enfant, Emil était perdu. Perdu parce que son cerveau s'était comme anesthésié en voyant le début des aventures du chapelier, perdu parce qu'il ne comprenait pas, perdu parce que, au fond, il n'avait aucune raison de réagir comme une pucelle face aux désillusions de son premier amour. Aussi, l'alcool s'était de lui-même affiché comme étant la seule solution possible à ce problème qui n'en était pas réellement un et, lorsqu'Héloïse avait osé énoncer le mot "jalousie" dans ses oreilles, il n'avait pu s'empêcher de tourner la tête vers elle, d'un air mi-surpris mi-outré, comme si elle avait exprimé en une phrase la plus grosse bêtise du monde. « ... Il n'y aucun malheur à raconter. Ni aucune jalousie à l'ordre du jour. » Jalousie... Un mot lourd de sens, qui avait pourtant refusé de s'inscrire dans son cerveau, alors même que ses pas les avaient tous deux menés jusqu'au bar, non sans bousculer au passage les quelques personnes qui n'avaient pas eu le temps ni l'envie de les éviter. La commande passée, les verres avaient claqué sur le comptoir, les bouteilles volé, l'alcool coulé, et sa coupe s'était de nouveau remplie, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. L'envie d'oublier ? Celle d'apaiser les quelques pensées saugrenues qui volaient dans son esprit ? Il n'en savait rien à vrai dire, l'alcool aidant quelque peu à calmer le sang qui battait contre ses tempes, même s'il n'aidait pas à calmer son appréhension. Accoudé au bar, il n'avait plus osé jeter un regard en arrière, sûrement de peur de croiser d'autres scènes dont il ne serait pas maître. A quoi s'attendait-il ? Les paroles du journaliste lui revenaient encore en mémoire, alors que cela faisait des semaines qu'il ne l'avait plus vu, pas même dans les rues de Chicago. Avait-il vraiment suffi d'un seul être pour que son univers en soit dépeuplé ? Ce n'avait été qu'en l'apercevant dans cette salle qu'il s'était rendu compte à quel point sa silhouette avait manqué à son regard - et à quel point il était idiot de vouloir s'attacher à cet homme qu'il connaissait à peine. Ravalant son soupir, il tourna la tête vers Héloïse, alors que l'alcool commençait à faire effet, doucement dans ses veines, ce qui était loin de réellement l'embêter. « Je te vois déjà venir. Il n'y a rien à dire, rien à penser, j'avais juste envie d'un verre, voilà. » Sourcils levés comme pour la convaincre de ce qu'il racontait, il finit tout de même par secouer la tête, faisant tourner le fond d'alcool dans son verre. « Je sais même pas pourquoi je fais ça, pourquoi j't'ai amenée là, c'est juste que... je suis crétin, je connais quasiment rien à part son nom, et je trouve le moyen d'être choqué rien qu'en voyant ça. Je suis qu'un crétin, avoue-le. Je suis prêt à l'entendre, maintenant. » L'alcool, ou le seul liquide capable de délier sa langue, à lui qui était d'ordinaire si timide et si distant avec les autres. Du reste, ses paroles prêtaient à confusion, sans qu'il ne s'en rende compte. Parlait-il du chapelier, ou de la charmante brune qui l'avait embrassé ? Au fond, cela n'avait plus vraiment d'importance. Il n'était qu'un artiste esseulé, perd dans le grand monde. Et c'était bien connu, les artistes trouvaient souvent leur inspiration et noyaient leur malheur dans l'alcool, quel qu'il soit.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 21:42

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« N'y pense même pas...» Et voilà que je refusais la troisième invitation à danser d'un pauvre type un peu trop imbibé d'alcool, ce qui soit dit en passant était aussi mon cas, seulement je devais sans doute mieux le gérer que certain. L'alcool brulait chaque partie de mon corps et commençait doucement à obscurcir ma vision et très certainement mon jugement, mais en même temps que pouvais-je faire seule dans une soirée où l'alcool coulait à flot ? Ne pas boire aurait certainement été un sacrilège. J'entamais ce que je pensais être mon quatrième ou peut-être même bien mon cinquième verres tout en souriant au barman qui ne savait plus vraiment ou donner de la tête, pour le coup j'avais presque de la peine pour lui et je serais bien passé de l'autre côté histoire de pouvoir l'aider et aussi pourquoi enfin m'amuser un peu, mais je n'étais pas sûre que son patron appreci vraiment l'initiative. Je tournais mon verre doucement et assez habilement entre mes doigts avant de glisser d'un geste vif la tête sur ma droite et d’apercevoir les deux seuls personnes que je n'aurais pas voulus voir ensemble ce soir, ni même jamais d'ailleurs. Seulement il fallait croire que la confrontation était inévitable. Et ce qui me paraissait très peu attrayant il y avait encore quelques secondes, me fit d'un coup sourire, l'envie de pimenter un peu la soirée me vint d'un coup, je me retournais donc vers les deux hommes que j'avais pris grand soin d'éviter jusque là, avec un grand sourire sur les lèvres et d'un geste simple et habile je parcourais les quelques centimètres qui nous séparaient et me posait sur le rebord du bar, sans aucune gêne, près de Joshua. Quitte à prendre mes aises autant bien le faire. « Josh, mon dieu, ça fait un bail que nous ne nous étions pas vu, enfaite je crois que la dernière fois c'était cette soirée là...tu m'évite depuis ou je rêve ? » L'alcool devait sans doute parler pour moi et ça ne devait pas être très beau à voir, mais je m'en fichais éperdument, d'ailleurs j'en oubliais totalement la présence à quelques millimètres de mon ex.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyVen 26 Avr - 22:36




Je le lâchais, obéissant calmement à un geste qui tentait de me repousser, et mes prunelles s'éclaircirent légèrement. Je ne fus pas celui dont la fureur se libéra, alors que Josh me répondait avec une acidité qui illustrait un complexe dont je n'avais pas conscience. Pas vraiment. Mais ce ne fut pas ma compassion qui fut titillée par de telles paroles, mais bien un machiavélisme qui avait assombrit ma personnalité au fil de ces années aussi courtes qu'interminables. Je me penchais légèrement vers lui alors qu'un sourire lent se dessinait sur mes lèvres, avant que je ne lui susurre, d'une voix grave. « Mais Ty … te faire peur n'était pas mon intention... tu tiens à ce que j’essaie ? » Son regard noir me fit très peu d'effet, alors que le mien luisait d'une étrange flamme, intensifié par un défi que je lui lançais de provoquer un félin tapie dans l'ombre. Une humeur atypique, presque lunatique soudainement, tandis que je me redressais légèrement pour prendre ce verre commandé. L'alcool coula dans ma gorge, suivant ma trachée pour venir échauffé un estomac qui venait embrasser la cause d'un cerveau en ébullition. Puis, le comportement de Josh attira mon attention aiguisée, alors que mon sourcil s'arquait légèrement au dessus de cette amande brune entraînée. Un verre hâtivement demandé avant d'être saisit d'une main trop rapide, alors qu'il prétextait devoir rencontrer d'autre personnes. « Pourquoi ? Ma compagnie t'effraie finalement ? » le provoquais-je en reposant ce verre transparent sur un bar en bois massif. « Ou bien crains tu que ta remarque ne m'ait plongé dans un état qui me pousserait à me venger sur ton visage d'ange ? Si tel est le cas, tu n'as rien à craindre. » Je n'étais pas d'humeur à me laisser aller à une violence qui s'était enfumée, balayée d'un revers de main par une silhouette qui se matérialisa quelques secondes plus tard. Une blonde moulée, qui avait enflammé mes sens avant que je ne puisse voir son visage familier. Mais ses prunelles ne vinrent se poser sur mon visage, attachées à un ami qui m'avait assuré ne pas l'avoir vu depuis un moment. Elle vint se plaquer contre le rebord, le regard alangui, écroué à un homme tandis que je n'avais droit à l'ignorance. Étrangement, le constater avait tendance à me heurter plus que cet inceste souligné dans le seul but de me voir avaler par ce sentiment sombre qui m'embrassait en cette seconde tremblotante. Sa pose me semblait aguicheuse, alors que sa poitrine compressée était mise en valeur par une respiration et une attitude qui m'interpellait. Je penchais légèrement la tête, remarquant ses pupilles noires dilatées. Et l'analyse aurait pu être poussée dans l'érotisme avant qu'une remarque ne glisse entre mes lèvres, sarcastiques. Mais elle me rendit muet. Les sons moururent sur mes lèvres tandis que mon visage s'assombrissait subitement. Moi qui était si perspicace, je peinais soudainement à comprendre ce qui se dessinait sous mes yeux. Je m'approchais d'elle, me positionnant face à ces deux visages qui avaient plus compté que d'autre dans mon existence. « Dites moi … je ne doute pas que vous vous amusez férocement mais … je suis curieux d'en savoir plus sur cette fameuse soirée qui aurait conduit Joshua à t'éviter ? » Mon ton était froid, malgré ce sourire ironique qui orné ma bouche au replis dur. Un calme factice face à un comportement qui, après la nuit passée, m'échappait. Quand à cette information qui m'effleurait sans se délivrer, je n'allais les laisser partir sans l'avoir obtenu.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyLun 29 Avr - 8:00

~ Sujet commun ~


L'arrivée soudaine de la jeune blonde dans l'équation risquait de faire de nombreux dégâts. Elle était encore loin lorsque Reaver commença ses menaces. Mais elle viendrait tel un ouragan cette amitié qu'il avait tenté de retrouver en vain. En attendant Reaver avait réussi à l'agacer, ce qui en soit était un exploit vu le calme habituel du garçon. « Reaver quand cesseras-tu de jouer au dur pour vouloir m'impressionner ? On dirait un paon faisant la roue pour impressionner la femelle. Je suis désolé de te dire que chez moi ça ne marche plus, je te connais trop bien pour ça. » Il laissa pointer un sourire sur son visage alors qu'il enserrait entre ses doigts le verre d'alcool tout juste récupéré. Il en aurait surement besoin bien plus vite qu'il ne le pensait. Regardant la foule danse il repéra à nouveau Emil, non loin de Sarah. Son envie de sourire mélanger à celui de fuir laissait en lui un sentiment étrange. Il y avait là d'un coté une fin de soirée agréable et de l'autre la promesse d'une troisième guerre mondiale qui certes serait bien moins meurtrière mais dont il risquait de ne pas se relever. Il avait envie de quitter son ami mais celui-ci semblait accrocher à ses baskets et il n'aurait pas moins de le faire lâcher. Et quand bien même il réussirait à fuir, cette fuite éveillerait les soupçons chez Halloran. « Je n'ai pas prévu de passer la soirée avec toi tout comme je n'ai pas prévu de passer ma vie avec toi Reav', j'espère que tu n'es pas trop déçu. Mon visage d'ange ne t'appartient pas. » Un regard entendu à son ami alors qu'il allait pour partir. Il se retrouva cependant nez à nez avec une Sarah bien trop belle et langoureuse à son gout. Que cherchait-elle à faire bon dieu ? Sa remarque eu assez de force pour faire rougir le journaliste qui resta à la regarder, fuyant par la même occasion le regard intrigué de celui qui avait été son meilleur ami et qu'il avait trahit par pure bêtise. Et lui qui aurait voulu repousser la belle ivrogne, il fut confronté à Reaver et ses questions acides. Joshua souffla un bon coup, il fallait qu'il la joue fine pour le coup. Il en allait de sa vie, apparemment. Aussi il se tourna vers son ami, le regard sombre. « Je ne sais pas, surement une autre nuit ou j'ai du m'occuper d'elle, en pleurs, après que tu l'ai laissé tombé. Je me trompe ? » Il avait fini sa phrase par un regard vers Sarah, un regard sombre et sans appel. Il ne fallait pas qu'elle parle, il ne le fallait surtout pas. Parce que même si il n'avait aucune raison de s'en vouloir pour ses actes tout à fait justifié, il avait conscience du fatigue Reaver lui ne verrait jamais les choses de la même façon. C'est à ce moment là qu'il se décida enfin à boire avant de se retirer un peu. « Ravi de vous avoir revu tout les deux, mais j'ai du monde à voir. Figurez vous qu'il y en a qui travail. » Et tentant de sourire, il s'éloigna sans plus regarder derrière lui. La vérité se saurait très vite et il préférait être le plus loin possible à ce moment la. Peu être à un système solaire ou deux de distance. Son regard fut à nouveau attiré vers les cheveux bruns qu'il n'avait cessé de chercher et il alla rejoindre l'étudiant en art et la jeune femme qui semblait l'accompagner. Joshua s'appuya contre le bar, étonnement à l'aise. « Bonsoir, je suis content de vous revoir même si je ne m'attendais pas vraiment à vous voir en cadavre. C'est un peu morbide pour une fête non ? »



crédit: woodspoon
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyLun 29 Avr - 21:21

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Mon verre presque vide me fit tourner la tête en direction du barman, je ne pouvais pas me laisser assoiffer, ça aurait été vraiment cruel. Il le compris et s'approcha de moi pour remplir mon verre instinctivement. « Oui, Josh est un vrai chevalier il a passé toute une nuit à très bien s'occuper de moi. » Je prenais cet air naïf et à la fois ironique qui n'appartenait qu'à moi. De toute évidence Joshua devait avoir peur de la réaction de son ami si celui-ci apprenait la "grande" nouvelle, ce qui me fit lever les yeux au ciel. Il s'échappait le lâche. Mais je n'avais pas vraiment l'intention de laisser les choses finir comme ça, ce serait trop facile. « Tu nous quittes déjà ? Quel dommage, n'hésite surtout pas à revenir me voir Josh, c'est toujours un plaisir. » Je lui fis un petit clin d'oeil provocateur tout en cachant mon envie d'éclater de rire et bu la dernière gorgée du liquide écru qui dansait dans mon verre avant de me retourner enfin vers Reaver et de lui sourire comme une enfant le ferait après avoir appris une bonne nouvelle. Je tendais délicatement ma jambe dans sa direction, caressant du bout de mon pied le haut de sa cuisse. « Tu veux que je te dise un petit secret Reaver ? » Je ne lui laissais pas le temps de répondre, n'étant pas sûre de me souvenir ce dont je voulais lui parler d'ici deux minutes, encore un des méfaits de l'alcool, une mémoire d'une minute chrono, que les poissons rouges m'enviaient. « Ton grand copain Joshua, et bien c'est un vrai petit polisson. » C'était définitif, l'alcool n'était vraiment pas bon pour moi. Je penserais à arrêter un de ses jours, pour moi comme pour les autres, car il fallait me supporter dans ses moments. « S'il m'évite, ce n'est que pour une raison. Il a honte d'avoir couché avec moi. » Je le regardais devenant d'un coup très sérieuse, perdant toute trace de plaisanterie ou autre folie qui me caractérisait si bien jusque là. Je savais que je venais de lâcher une bombe, un paver dans la marre. Reaver n'était pas le genre d'homme que ma révélation ferait sourire ou ne toucherait pas, loin de là, je le connaissais assez pour savoir qu'il péterait certainement un câble et certainement qu’inconsciemment c'était ce que je recherchais, j'avais voulu ça. « Oups, alors, dit-moi, à quel point ça fait mal ? » J'attrapais une bouteille derrière le bar faisant par la même occasion un clin d'oeil au barman, avant de sauter du bar et de m'éloigner sans ne rien ajouter de plus. Je venais sans doute de faire beaucoup de mal, mais étrangement j'y étais indifférente.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes. SUJET COMMUN - magasin de farces et attrapes.  - Page 2 EmptyLun 29 Avr - 22:47




« Tu devrais avoir honte de me faire autant de peine … et moi qui comptais te demander au mariage, à la vie comme à la mort vieux frère. » fis-je en levant mon verre, avec une ironie mordante qui nous séparait définitivement en cette soirée où la dispute prenait le pas, une nouvelle fois, sur notre amitié pourtant solide et ville comme le monde. Je n'ajoutai rien, probablement parce que j'avais manqué de temps avant l'arrivée de la seule femme qui savait blessé mieux que quiconque cette carapace de fer. Et pourtant, j'en aurais eu des choses à dire à Josh, qui une fois avoir mis les pieds dans le plat avait la lâcheté de se placer comme étant la victime. Un éternel recommencement qui me portait sur les nerfs, même si le rôle du méchant loup me sied mieux que celui de la brebis dans laquelle il aimait à se glisser. Et il le fit une fois de plus, suite à une question qui me frappait, tandis que le sang se retirait de mon visage, me laissant blême face à une évidence que je me refusais à voir. Pourtant l'évidence me narguait, face à ces deux êtres qui avaient tout été, face à une trahison que je n'osais entrevoir. Et si elle, j'avais pu lui passer beaucoup de choses en cette nuit qui nous avait réunit, lui … c'était une toute autre histoire. Mais ce ne pouvait être. Ce gamin que j'avais rencontré à l'âge de neuf ans, le seul qui n'ait jamais su à quel point Sarah était une faiblesse, le seul conscient de mes sentiments pour elle … Il se justifia, d'une manière si pathétique que le doute n'était plus que difficilement permis, signant son écœurante lâcheté par une fuite soudaine et un départ précipité. La nausée. Un état qui chavirait. Une inhumanité retrouvée. Trois ans qui me sautaient au yeux, me lacérant de toutes part tandis que je tournais les yeux vers cette femme complètement éméchée, qui s'enfonçait dans ce rôle destiné à me faire devenir un monstre. Elle souligna un plaisir, d'un sourire qui m'était destiné. Ce jeu m'était destiné. Je ne concevais ses raisons pas plus que je ne les cherchais.J'étais aphone, livide, dans un état proche de celui dans lequel je m'étais retrouvé lorsque je me droguais, à une époque lointaine mais subitement proche. Puis, elle l'a balança sa vérité devinée, autant de poignards qui se fichèrent en plein cœur tandis que mes prunelles se cerclaient d'ombre. Une amitié brisée, un effort fracassé. Soudainement, j'avais envie de les rayer d'une vie , de nouveau mais de manière différente. La colère me bouffa, me rendant ivre d'une rage incontrôlable. Une blessure évoquée. Une tentative assumée de blesser au delà des mots. Un cœur sanguinolent arraché face à la trahison des deux seuls êtres que j'étais réellement parvenu à aimer. Un gars que je considérais comme un frère malgré nos retrouvailles tendus, une femme qui avait tout représenté et que j'avais délaissé par nécessité. Une femme qui s'éloigna après avoir lâché sa bombe. Mais je n'étais plus apte à réfléchir, pas même à penser à mes actes Je m'élançais derrière elle, avant de la saisir par la taille et de la balancer sur mon épaule de mon bras valide, tel un fétu de paille. Je pensais à elle, mais je n'oubliais pas la trahison la plus douloureuse d'un ami qui venait de perdre son statut. Un ami que je ne voyais pas, dissimulé dans une foule qui lui sauvait la vie. Et je ne lui souhaitais franchement pas de me retrouver un jour. Je la lâchais sur le trottoir, sans la moindre délicatesse, attrapant sa bouteille en la jetant contre le mur avec une fureur palpable. Un poignet capturé alors que je la tirais légèrement. « Tu as cherché à faire mal ? Tu as perdu. C'était la dernière fois que je te laissais m'atteindre, tu as compris ! » Ma voix n'était qu'un filet de glace, mais dont les notes graves tremblaient de rage. « Tu veux savoir pourquoi je suis partit ? Tu veux comprendre ce que tu es en train de me faire payer ! » Je la ramenais en face, à quelques centimètres, plongeant mes yeux noirâtres dans les siens, tandis que je lâchais une vérité par sadisme. « Je suis un homme qui sait trop de choses. Je me suis fait prendre en pleine mission parce que je n'avais été assez froid pour laisser un gamin crever. Me retrouver a été une facilité pour eux. Et tu sais quoi ? Tu étais mon seul point faible. » Je fichais mon regard dans le sien. « Si je n'étais pas partit, c'est ton minois angélique qu'ils auraient mutilé pour m'atteindre après t'avoir violée et violentée, photos et vidéos à l'appui pour me faire comprendre que les approcher eusse été la plus grosse erreur de ma vie ! » explosai-je avant de la relâcher violemment. Un hurlement que chacun avait du entendre par la porte laissée entrouverte. « Tu la voulais, tu l'as. Assume tes conneries seule maintenant ! » Et je me détournais, conscient que je pouvais déraper. Que je pouvais en tuer un de mes mains. Et je savais que je venais de tout perdre de nouveau, sans avoir de regret dette fois.
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