Sujet: We can't be friends, you know ? ✝ Eledwen Mer 5 Juin - 18:59
Can't be friends
beigbeder ▽ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Un aboiement. Un seul. Bref. Princess se jeta sur son maître qui sourit sincèrement pour la première fois de la journée. Sourire à la caméra, il ne considérait pas cela comme sincère. Cela ne l'était pas, d'ailleurs. Il n'en avait absolument rien à faire de leur caméra. Il n'en avait rien à faire d'eux. Se penchant vers son chien, Jeremy lui proposa une promenade. Le mot sembla trouver écho dans son esprit canin, car elle se rua vers la porte d'entrée, laissée ouverte, et sortit dans le vaste jardin à la pelouse impeccablement tondue. Par Jeremy lui-même, qui n'était pas peu fier de son travail. Un léger rire lui échappa face à l’enthousiasme de l'animal, et il la suivit, refermant la porte derrière lui avec un sourire qu'on lui avait rarement vu. Très rarement depuis le onze septembre deux-mille un. Il n'y songea pas, oubliant un moment ses soucis, de santé comme dans la vie en général, se contentant d'apprécier ce moment de solitude et de calme, en tête à tête avec sa Princess, courant loin devant lui. Il piqua un sprint pour la rejoindre et trottina à côté d'elle un long moment sans ressentir la moindre fatigue. Il était bien, là, comme ça. Il se sentait libre, comme dans ce rêve qui lui revenait souvent, entre deux cauchemars, ce rêve où il courait, longtemps, très longtemps, jusqu'à l'épuisement, avant de s'envoler, survolant New York. Un New York comme il ne l'avait jamais vu. Une ville totalement dévastée, et qu'il quittait, en volant. Libre. Arrivé dans le centre ville, Jeremy siffla brièvement et Princess calqua son allure sur la sienne, alors qu'il s'était remis à marcher tranquillement. En cette fin d'après-midi, le soleil était revenu, et il sortit ses habituelles lunettes de soleil. Il ne fit pas attention aux quelques regards de personnes qui le reconnurent, leur regard faisant la navette entre lui, là, en chair et en os, et lui sur une affiche de l'autre côté de la rue. Une publicité pour un produit dont il ne se souvenait même pas. Du gel, peut-être... Il ne se retourna pas pour vérifier, poursuivant son chemin. La célébrité monte à la tête de certains, pour d'autres, c'est un enfer. Pour lui, ce n'était ni plus ni moins que l'une des innombrables façons qu'il y a de vivre. Il passa devant le Wildberry puis s'arrêta, revint sur ses pas. Il pénétra dans le café. « Merci. » Attrapant son café, Jeremy continua de caresser distraitement Princess de sa main libre. Il lisait un magazine sur un sujet totalement inintéressant - de son point de vue - et faisait mine d'être captivé, pour éviter d'avoir à parler à qui que ce soit. Asocial, oui, en quelques sortes. Mais il y avait aussi le fait que tout le monde lui tapait sur le système, que la plupart des gens ne faisaient que raconter leur petite vie totalement ridicule ou encore celui qu'il y avait certaines personnes avec lesquelles il ne pouvait parler sans que ses tendances psychopathes ne refassent surface, et qu'il ait de soudaines envies de meurtres. Incontrôlables.
(c) AMIANTE
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one more night
Sujet: Re: We can't be friends, you know ? ✝ Eledwen Sam 15 Juin - 11:25
We can't be friends. Ft. Jeremy & Eledwen
La fenêtre filtrait les minces rayons du soleil qui éclairaient le visage à demi éveillé d’une certaine brune, qui avait l’air de ne pas avoir beaucoup dormit. Eledwen se réveilla et regarda sa montre posée sur sa table nuit, 13:20 , elle poussa un soupir en se levant avec difficulté et s’étira de tout son long se laissant tomber sur son lit. N’allez pas croire qu’elle était le genre de fille à dormir toute la journée, elle était même l’une des rares filles de son âge qui avait pour habitude de se lever tôt. Non, en réalité la jeune fille avait voulu rattraper son sommeil de la veille, Cela avait été une nuit assez tumultueuse. Et encore une fois, non ce n’est pas ce que l’on pouvait croire, Eledwen n’avait quasiment pas dormit du tout. Elle avait passé de la moitié de la nuit à s’entrainer et l’autre moitié à se sentir mal. Depuis quelques temps, elle se sentait fatiguée, c’était le mot. Elle se leva en grimaçant pour s’habiller ou plutôt enfiler une tenue décente pour sortir en ville. Des habits ? Elle en avait des tonnes. Son style vestimentaire avait changé du jour au lendemain, depuis qu’elle était enceinte. Cela avait été comme un électrochoc, bien sur elle n’avait toujours été du genre. La brune chercha des habits dans le fond de son dressing et dénicha un débardeur et un gilet blanc trop large ainsi qu‘un pantalon noir. se regarda dans le miroir de son immense salle de bain, elle en fut presque désolée. C’était fou à quel point les choses changeaient lorsqu’on prenait conscience de quelque chose. C’était en ce moment qu’elle n’arrêtait pas de se remettre en question. La jeune fille s’habilla rapidement, se brossa les dents, brossa rapidement ses cheveux et descendit les escaliers qui menaient à l’entrée. Elle commença à tourner en rond, cherchant une veste pour sortir, elle avait réellement besoin de prendre l’air, de se ressourcer, et puis il faisait plutôt beau. Justement, elle alla saisir sa veste en jean et l’essaya tout en n’oubliant pas de mettre son portable et ses clés dans sa poche. Elle avait besoin de prendre l’air, justement l’animation de la ville lui ferait du bien. L’appartement , de la jeune fille se trouvait directement en ville rien de tel pour sortir. Eledwen commença à marcher pour au final atterir dans l’un de ses cafés préférés. Elle se dirigea alors vers le comptoir, « Bonjour, un café noisette s’il vous plait. » Elle tourna alors la tête, reconnaissant ce garçon, comment s’appellait-il déjà ? Ah, oui Jeremy. Il était vraiment étrange, mais quelque chose lui donnait envie d’en savoir plus, curieuse qu’elle était. Elle paya son café et remercia la serveuse avant de s’asseoir sur la chaise libre à côté du garçon, « Salut, ca fait un moment qu’on ne se soit pas croisé toi et moi. », lui dit-elle avant de boire une gorgée de son café.