PRÉNOM OU PSEUDO ◮ gottabeyou (julie).
ÂGE ◮ seize ans
SEXE ◮ féminin
Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ une demande de partenariat.
QU'EN PENSES-TU ? ◮ beautiful.
FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ 5/7, mais je serais absente cette semaine, je suis en vacances
MOT DE LA FIN ◮ mot.

Encore une nuit plutôt mouvementée qui s'est écoulée. Et pourtant, t'es assis sur cette chaise, dans cet amphithéâtre devant ce prof, la trentaine, qui débite des mots que tu ne comprends déjà plus. Plutôt adepte des grasses matinées, tu n'as pas pu en profiter ce matin. C'est elle. Cette fille, ta colocataire. Malgré ta forte attirance pour les garçons, elle est l'exception. Elle a débarqué dans ta chambre à sept heures et demi. « Célio, tu déconnes bordel, t'es de nouveau rentré à l'aube. J'en ai rien à foutre que tu veuilles dormir, tu te bouges et tu vas en cours. » Sa voix te paraît lointaine, alors que la jolie blonde se trouve dans la même pièce que toi. Tu te redresses, les yeux toujours clos, et enfouis ton visage contre ton coussin. « Mhhh.. Dégage ! » Un petit rire s'échappe d'entre ses lèvres. Son rire, une douce mélodie à tes oreilles. Elle ne se gêne pas, s'approche du lit, tire la couverture. Tu es en boxer, à moitié dénudé mais elle s'en contrefiche, contrairement à toi. Elle te bouscule pour te faire réagir, t'empêchait de te rendormir. T'ouvres un oeil et observe la jeune femme qui s'est maintenant assise sur le bord du lit. Elle est très peu vêtue, elle aussi, un petit shorty accompagné d'un débardeur. Soudain, tu comprends. La gêne qui existait entre vous il y a encore quelques semaines, a disparu. Et ça risque d'être le plus dur pour toi, de contrôler ton attirance pour la jeune femme. Tu te redresses enfin, prenant soin d'entraîner la couverture avec toi, pour t'enrouler dedans et te dirige vers la cuisine. Tu l'as laisse là, sur ton lit, seule. Tu n'aimes pas qu'on te réveille le matin donc tu es un peu boudeur. C'est mignon. Tu te sers un café et elle sort finalement de la chambre, comprenant qu'il ne faut plus t'adresser la parole. Elle se dirige alors vers la salle de bain. Tu peux admirer ses formes parfaites, ses cheveux blonds magnifiques qui entourent son visage. Tu secoues la tête, tu as plutôt l'impression de devenir fou, en ce moment. Tu es passé du mec qui draguait n'importe quel garçon en boîte à celui qui se sent serré dans son jean, boxer en ce moment, dès qu'il voit cette fille passer. Bordel ! D'un pas rapide, et sans passer par la case douche, tu files t'habiller. T'attrapes ton sac de cours, du moins ce qui y ressemble, et tu sors, afin de rejoindre ton université.

T'es donc assis sur ta chaise, dans ce putain d'amphithéâtre et tu peux voir les jeunes gens autour de toi, visiblement passionnés par le cours. Tant qu'à être passionné par quelque chose ici, autant que ce soit le prof. Ton regard se pose sur lui. Des cheveux bruns un peu longs, mais pas trop, un peu en bataille, un sourire qui s'affiche sur son visage à chaque phrase qu'il prononce, et des fesses qu'on distingue parfaitement dans ce jean serré. T'as jamais compris son délire d'être prof, il a un corps à se dénuder dans des boîtes de nuits, pas à enseigner des trucs inutiles à des pauvres cons qui ne réussiront pas leur vie, de toute manière. Tu lâches donc l'affaire et appuie ta tête contre la table, repartant très vite dans les bras de Morphée. Mais la fin du cours arrive. Et tu sais que, pour tes futurs examens, c'est peut-être mieux d'y comprendre quelque chose. T'attends que la salle se vide et t'attrapes tes affaires avant d'aller interpeller le prof. Tu n'as pas besoin de prononcer mot, il sait que tu n'as rien suivit à son cours et te propose donc de le rejoindre dans cette même salle, à 15h pour qu'il te ré explique. Tu passes donc le reste de la matinée tranquillement et retournes dans cette même salle, à 15h pétantes. Il est déjà là, assis à son bureau, plongé dans ses papiers. Tu t'approches doucement, pour ne pas le déranger et attends qu'il ait finit. Il finit par remarquer ta présence et relève la tête. Très vite, passons le passage le moins intéressant, il t'explique les choses. A la fin de l'explication, tu veux lui demander un renseignement, tu te penches donc au-dessus de lui, sur son bureau, pour lui indiquer un mot que tu n'as pas compris. Ton souffle se dépose contre son cou et tu peux remarquer qu'il est prit d'un frisson. Il relève le visage vers toi, et l'impensable se produit. Vos lèvres se rencontrent et la suite, on la connait. Plus les jours passent, plus vos "relations" s'accentuent. A vous voir ensemble, on pourrait croire que des sentiments se sont développés, mais pas du tout. Toi et lui, c'est juste sexuel. Et il vaudrait mieux, sa femme ignore qu'il lui faudrait dépenser beaucoup d'argent pour continuer de plaire à son mari. C'est bête pour elle, mais ça n'est que mieux pour toi.

Ce jour-là, t'avais une envie de jouer de la guitare, en pleine air. Le soleil brillait et donc, après l'avoir mise dans son étui, tu avais pris le chemin du parc. Tu t'installais sur un banc et commençais à jouer doucement, les yeux fermés, bercé par la mélodie que tu produisais. Tellement concentré, que tu n'avais pas remarqué qu'un jeune homme avait prit place à tes côtés. Ce qui te ramena sur Terre, ce fut le fait de l'entendre chanter les paroles qui accompagnait la mélodie que tu jouais. Tu ouvrais doucement les yeux et apercevais un jeune homme brun, concentré sur ses paroles. Sa voix était envoûtante et le sourire sur son visage te donnait envie de craquer. Il s'appelait Timéo. Et il se trouvait qu'il était dans la même université que toi. Et, au fil du temps, vos rendez-vous sur ce banc se firent de plus en plus réguliers. Ce que tu ignorais, c'était que l'attirance, voir les sentiments, que tu avais pour lui, envers lui, étaient plutôt réciproque. Bien que ce jeune soit, pour le moment, ton meilleur ami, tu ressens l'envie, le besoin, de développer votre relation. Tu ne sais pas ce que ça va donner, puisque tu n'as jamais été du genre sérieux et que niveau relation en ce moment, t'en gères plutôt plusieurs à la fois, mais tu sais que tu le veux, lui.