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when the past collides with the present ✝ cialeigh

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when the past collides with the present ✝ cialeigh Empty
MessageSujet: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyVen 4 Oct - 16:55



tout l'monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas...



Son père, Ciarán y repensait souvent, très et même trop souvent, parfois il ne pouvait pas le chasser de son esprit de la journée, voir de la nuit, alors il ne dormait pas. Même sept ans après, il lui gâchait encore la vie. Dans ces cas d'insomnie, il avait même l'impression que ses cicatrices se remettaient à le picoter, et il ne pouvait demeurer allongé, quand bien même son déplacement risque de réveiller Evy. En regardant sa fille, il se demandait encore plus comment. Comment son père avait-il pu ne jamais s'intéresser à lui ? Comment avait-il pu carrément ne pas l'aimer ? le blesser à ce point ? ... Il ne savait pas, en regardant Jazz il ne ressentait qu'un amour infini, de la fierté et le besoin de la savoir toujours en sécurité et heureuse. Comment pouvait-il en être autrement ? Au fond, peu importait, c'était de l'histoire ancienne, le passé. Il avait beau ne pas pouvoir oublier, il pouvait ne pas se laisser détruire: il avait tout désormais. Compagne, bébé, sa grande maison, sa maman, son chien,.... Il ne lui manquait rien, ou presque. Parce que oui, il y avait encore son fameux projet de mariage, projet secret et extrêmement difficile à garder pour lui car Everleigh, bien qu'elle n'en parle pas, laissait deviner sa déception qu'il lui ait dit non, sa mère lui faisait comprendre à demi-mots qu'il devait y penser, son beau-père en parlait également. Seule Ana, la seule au courant, ne disait rien. Ou plutôt si, elle disait beaucoup et c'est avec elle qu'il planifiait tout depuis leur première rencontre un peu désastreuse. Justement, aujourd'hui, il était enfin allé acheter la bague, priant très fort pour qu'Evy ne décida pas d'aller ranger dans son bureau et ne la découvre. Après sa demi-journée de cours, le jeune homme était passé par la bijouterie, avait acheté cette fameuse bague et était vite rentré prétextant qu'il devait se changer avant d'aller retrouver a compagne et sa fille au Millenium Park. Le Millenium Park, quelques temps après son altercation avec Jay, Ciarán y avait entraîné Evy, et ils étaient tombés sous la pluie, du coup retour case départ à l’appartement où, pour la rassurer face à l'orage, il l'avait prise dans ses bras, dans son lit. Première fois qu'ils dormaient ensemble, premier câlin au réveil. Loin d'être les derniers. Après une rapide douche, nouveaux vêtements et direction le parc avec Caem en laisse, parce que le petit husky lui avait jeté un regard suppliant, comme pour dire que Jazz et Everleigh l'avaient oublié là, tout seul. Alors c'est bien accompagné de Came qu'il quitta la maison, la bague bien cachée derrière un livre jamais ouvert dans la bibliothèque de son bureau.
Parvenus tous les deux au parc, le jeune homme détacha la laisse de Caem, qui sautilla un moment sur place, fit des allés retours vers son maître avant de revenir à ses côtés pour ne plus le quitter d'une semelle. Jusqu'à ce que tous deux puissent apercevoir Evy et Jazz, là il se précipita vers elle, accueillit par les babillages de la petite fille et les caresse de sa maîtresse. Il y avait un homme avec elles, que Ciarán ne reconnaissait pas. Sans doute encore quelqu'un qui s’extasiait devant leur fille, rien de bien important. Pourtant, dès qu'il aperçu clairement l'homme avec qui Evy conversait, il faillit mourir sur place. Impossible. Pas lui, pas à Chicago, pas maintenant, pas là, pas avec elle. Elles, plutôt, car la jeune femme tenait leur fille dans ses bras. Il arriva à leur hauteur plus rapidement qu'il en s'en serait cru capable, ses jambes ne le soutenant plus vraiment, son genoux tressautant, cette fois pas de stress mais de bien de colère. Inouïe, extrême, incontrôlable, indescriptible, inégalable,... Plus que de la colère, il était animé par une haine pure et incroyablement virulente. Une haine envers son père, accumulée durant des années: onze ans. « Toi. » parvint-il à lâcher, la bouche pâteuse, l'impression que lâcher ne serais qu'un seul mot relevait du défi. Face à son père, il était figé. Et très très en colère, c'est clair. Placé devant sa compagne et sa fille comme pour les protéger, ne leur accordant pas un regard, trop stupéfait et énervé, il soutint le regard de son paternel, des souvenirs douloureux et enfouis lui revenant à chaque micro-seconde, chaque battement de cils, chaque souffle. « Moi. » Serrant les dents au son de sa voix, il serra également les poings, à s'en blanchir les phalanges. « Joue pas comme ça avec moi, dégage. »grogna-t-il alors que Caem, remarquant clairement qu'il y avait un problème, aboyait. N’accordant pas la moindre attention au chien, Ayling père eu un sourire indescriptible, et écoeurant de fausseté. « Je ne crois pas t’avoir élevé comme ça Damen, tu ne dis pas bonjour à ton vieux père ? » Il faillit s'étrangler, sérieusement ? L'élever, il considérait qu'il l'avait élevé alors qu'il n'avait fait que le regarder se débrouiller ? Il était nul comme père. Ou plutôt, avait été nul, car le jeune homme ne se considérait pas comme son fils. « Je ne crois pas que tu m'ai élevé tout court. Tu veux peut-être que je te demande des nouvelles de ton fils ? Pas moi bien sûr, l'autre, ton merveilleux fils... Je ne te demanderais rien parce que j'en ai rien à faire, je veux que tu t'en ailles. » Son frère, ou plutôt demi-frère, et il aimait appuyer sur le demi, parce que ce gamin lui avait pris sa place - place qu'il n'avait jamais vraiment eue en fait -, pire, il avait été aimé beaucoup plus que lui, comme si lui n'avait été que l'ébauche de la petite merveille. Alors oui, il était peut-être jaloux, mais il avait plutôt de quoi. « J'ai une petite fille que je ne connais pas, laisses-moi me racheter. » A nouveau, il dû se retenir de le frapper. Jazz n'était pas sa petit-fille, Everleigh n'était pas sa belle-fille. Il n'était rien pour la famille de Ciarán, et encore moins pour Ciarán lui-même. « Tu n'es rien pour elle, ni pour moi. Tu n'es pas mon père, tu n'es rien, alors sors de ma vie. » Alors qu'il esquissait un pas vers eux, Dwayne Ayling se prit un premier coup, beaucoup moins violent qu'il n'aurait pu l'être. Dû l'être. Comme il n'avait pas l'air de comprendre, ou bien car le jeune papa y avait pris goût, il le frappa à nouveau. Trois, quatre, cinq, six fois. Ensuite il ne compta plus, et il ne prit jamais aucun coup, parce que son père en se défendait pas, mais cela il n'y fit pas attention. Est-ce que lui avait eu sa chance quand il le frappait, tous les jours, pour passer sa colère ? Non. Il n'y avait eu personne pour le retenir, et là il y avait Everlaigh, ainsi que les pleurs de leur fille et les aboiements de Caem, mais il n'écoutait pas, il n'entendait qu'une chose: son propre cœur battre, et le bruit des coups qu'il portait. La vengeance est un plat qui se mange froid, sept ans avaient passé, la rancune était toujours bien présente. Vengeance.

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when the past collides with the present ✝ cialeigh Empty
MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyVen 4 Oct - 22:36


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

when the past collides with the present



Un rapide baiser volé l’extirpant légèrement du sommeil, les quelques gazouillis de la petite Jazz profitant de son dernier moment câlin avec son papa avant de devoir le quitter pour le retrouver l’après-midi, entendus à travers les murs de sa chambre de petite princesse, tels étaient les matins qu’Everleigh vivait tous les jours. Chaque réveil était encore meilleur que le précédent bien que la séparation avec Ciaràn soit toujours aussi douloureuse. Cependant, le jeune papa avait enfin obtenu son mi-temps et ne tarderait pas à se voir accorder son congé de paternité. Terminant de donner ses cours d’ici quelques semaines pour ce semestre, le jeune homme aurait enfin droit au repos tant attendu, profitant probablement au maximum de sa compagne et de leur petit trésor, âgée de quelques semaines maintenant. Entendant la porte de la chambre de Jazz se refermer doucement, Evy s’extirpa aussitôt du lit pour bénéficier d’un dernier câlin avant le départ du jeune homme. Attrapant sa main juste avant qu’il n’atteigne la porte d’entrée de leur maison, Evy le tira vivement vers elle, glissant ses bras dans le cou du jeune homme pour lui offrir un baiser long et passionné. La jeune femme n’avait rien oublié de la nuit qu’ils venaient de partager. Pour la toute première fois depuis son arrivée chez elle, la petite Jazz avait passé sa nuit entière sans se réveiller une seule fois, laissant alors l’opportunité à ses parents de se retrouver dignement dans un câlin torride. Sans doute le jeune homme serait-il fatigué pour dispenser ses cours, mais la nuit qu’ils avaient passé en valait la peine. Les yeux fermés, Evy frotta doucement ses lèvres à celles de Ciaràn. « Mmh.. Tu me manques déjà.. » murmura elle en caressant doucement sa nuque avant de glisser sur sa joue. Reposant légèrement ses lèvres sur les siennes, la jeune femme finit par le lâcher pour le laisser s’enfuir. « Je t’aime Ciaràn. Sois prudent, surtout. » lui dit elle en le regardant partir. Souriant devant la porte d’entrée pour le saluer une dernière fois, Everleigh fut rappelée par les pleurs de la petite princesse qui s’était déjà vue rejoindre par Caëm qui n’attendait qu’une chose : La câliner pour entendre ses rires remplacer ses larmes. La petite fille semblait s’être habituée à la présence du poilu dans la maison familiale. Les quelques léchouilles qui l’effrayaient encore quelques jours auparavant, la faisait mourir de rire. Caëm était aussi merveilleux avec la petite fille. Protecteur comme Ciaràn, il savait exactement quand ce qu’il pouvait, ou pas faire. Ciaràn et Everleigh s’étaient d’ailleurs extasié devant un portrait jamais vu de leur chien et de leur fille. A peine rentrés d’un diner en famille chez les parents de la jeune femme, Evy avait posé le maxy cosy de Jazz sur le sol le temps de se dévêtir. A son retour dans le salon, le Jazz était endormie, la main posée sur la tête de Caëm qui l’entourait et avait posé son visage doucement contre ses petites jambes. Une photo plus tard immortalisait le moment à jamais avant que Ciaràn n’emporte la petite pour la mettre au lit à la grande déception de Caëm qui avait rapidement retrouvé le sourire sous les caresses de sa maitresse. « Tu sais que je t’aime toi ?! Mon gros bébé, va ! Mon amour de petit chien. » lui avait elle dit en le grattant derrière l’oreille comme il l’adorait.
Attrapant la petite fille qui gigotait déjà dans son berceau, Evy la couvrit de baiser pour sécher ses larmes et lui donna son biberon avant d’accorder une léchouille à Caëm qui tira un petit rire strident à la petite princesse. Son biberon terminé, elle lui fit faire son rot avant de la mettre dans son parc, surveillée par Caëm qui n’hésiterait pas à hurler au moindre problème. Le ménage était à faire. Il était largement temps d’ailleurs. Commencant par la cuisine et le salon, la jeune femme atteignit rapidement le bureau de Ciaràn. Dépoussiérant les livres de sa bibliothèque, la jeune femme  remarqua rapidement qu’un bouquin avait été mal rangé. Un peu perfectionniste sur les bords, Evy attrapa le livre pour le replacer avant d’entendre le bruit d’une boite tombant au sol. Attrapant la petite boite bordeaux, la curiosité de la jeune femme l’emporta sur sa raison. Ouvrant l’étuit, elle aperçut une magnifique bague qui lui était probablement réservée. Quel petit cachotier ce Ciaràn. Peut-être allait-il-lui demander sa main au fond. Souriant bêtement, toute heureuse, sur son petit nuage, la jeune femme replaça la boite comme si de rien n’était et repartit le sourire aux lèvres pour préparer son dîner de midi. Partageant ensuite un moment privilégié avec sa petite fille, la jeune femme mangea rapidement avant de donner son bain à Jazz et de l’habiller assez chaudement pour aller se promener dans le Millenum Park où les rejoindraient Ciaràn dans l’après midi. La poussette prête, la petite grenouille bien couverte, Evy enfila sa veste avant de sortir avec la poussette, laissant Caëm seul dans la maison. « Ne me regarde pas comme ça mon loulou.. Je ne sais pas te prendre avec la poussette. Papa te prendra, j’en suis sure. » lui dit elle avant de lui caresser le haut du crane. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre le parc. Installée sur un banc, Evy continua de s’extasier sur la petite fille avant qu’un homme n’attire son attention, complimentant la petite fille sur sa beauté. « Quelle magnifique petite fille. Comment s’appelle t’elle ? » souriant, Evy répondit aussitôt « Jazz. Elle ressemble à son papa, surtout ses yeux.» Attrapant la petite fille, Evy la découvrit un peu pour laisser l’homme la regarder ou plutôt l’admirer. « Elle est vraiment adorable.. Une vraie petite bouille à croquer. Quel âge a-t-elle au juste ? » comptant rapidement, Evy finit par répondre «  Six semaines » Plongeant dans une discussion dont le centre d’intérêt n’était autre que Jazz, Evy donnait énormément d’information sur la vie de sa fille  avant que Ciaràn ne s’interpose brutalement. « Oh, chéri. Mais.. Qu’est-ce .. ? » lâcha t’elle assistant péniblement à la scène, comprenant rapidement qu’il s’agissait de son beau-père méconnu. Reculant d’un pas lorsque le jeune homme frappa son père, Evy tenta de l’arrêter en vain. Assistant péniblement à la scène en tendant désespérément de calmer Jazz qui désormais hurlait, attirant l’attention des passants, Evy finit par hurler pour stopper Ciaràn. Le vieil homme allongé au sol, se remettait peu à peu des coups que Ciaràn venait de lui donner. Déçue par son comportement, blessée, anéantie de l’avoir vu dans un tel état, hors d’elle qu’il se soit donné en spectacle de la sorte, la jeune femme le tira vivement par le bras, hurlant à nouveau pour que Caëm les rejoignent. Déjà un homme portait secours au vieil homme au sol. « Mais tu es devenu complètement fou ? Qu’est-ce qui t’a pris ? Mais qu’est-ce qui t’a pris ? Tu te rends comptes que tu viens de passer ton père à tabac sous les yeux de ta fille ! Sous MES yeux ! Tu es complètement inconscient ! Tu vas finir en prison Ciaràn ! Tu te rends compte de ça ? Il pourrait porter plainte, et si tu te retrouves en taule on va faire quoi nous hein ? Qu’est-ce qu’on ferait !? » hurla t’elle dessus, vraiment blessée d’avoir vu autant de violence émanant de cet homme qu’elle aimait tant. Bien qu’elle le connaisse mieux que personne, Evy ne pouvait s’empêcher de repenser à Jay. « Tu me fais penser à Jay .. » lui fit elle remarquer, les larmes aux yeux avant de reprendre le chemin de la maison suivie de Caëm et de Ciaràn quelques mètres derrière eux. Claquant la porte de la maison, Evy se refugia dans la chambre de Jazz avec le chien, pour tenter de calmer la petite fille, encore sous le choc. Assise dans le rocking-chair de sa mère, Evy parvint à calmer Jazz qui finit à s’endormir couverte par les larmes de la jeune femme dont les souvenirs douloureux venaient de refaire surface. Au fond, elle comprenait Ciaràn. Elle aurait juste préféré qu’il garde son calme plutôt  qu’il n’explose comme cela sous ses yeux.. Comme Jay l’avait longuement fait .. Entendant Ciaràn toquer, Evy secha rapidement ses larmes et serra Jazz un peu plus contre elle.




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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyLun 7 Oct - 18:23



tout l'monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas...



Sortant de la maison avec un Caem heureux, fou de joie même de sortir enfin alors qu'il avait été laissé là par ses deux maîtresses - pas moyen d'avoir à la fois la poussette et la laisse sans emmêler les deux, et puis cela fait de la compagnie à Ciarán -, il prit la direction du Millenium Park plutôt lentement, fatigué. Surtout par les cours, bien que ce ne soit plus qu'une demi journée les étudiants pouvaient être sacrément fatigants, mais également par la nuit passée avec Everleigh. Pour la première fois en six semaines, leur fille avait dormit toute la nuit, les laissant à leurs ébats. Enfin bref, malgré le fait que Caem tire sur sa laisse pour courir ou au moins aller plus vite, le jeune homme rechignait à accélérer. Puis, d'un coup, il eut très envie d'accélérer. Surtout, de frapper. Une envie irrépressible. Clairement débile et irréfléchie, il le savait pertinemment rien qu'en y songeant mais c'était plus fort que lui. Frapper un vieil homme au milieu d'un parc, superbe idée Dam, bravo. Bientôt les gens s'attroupèrent, mais ce n'est pas ce qui le fit lâcher son père. Pour lui on agissait, lorsque Ciarán avait été à sa place rien ni personne ne s'était mis entre eux... Dégueulasse. Il le lâcha - ou plutôt le laissa tomber en se désintéressant totalement de lui, lorsqu'Evy cria. Il eut évidemment droit à un sermon, une fois qu'ils se fussent éloignés de la foule, et c'était mérité, elle avait raison, mais tel un enfant arrogant que l'ont puni, il n'écoutait qu'à moitié et en montrant son désaccord. « Je ne sais pas, ok ? JE NE SAIS PAS, merde ! » Non, il ne savait pas, il lui avait prit que, d'un coup, il revoyait son père après toutes ces années, il tombait sur cet homme parlant le plus normalement du monde avec sa compagne et admirant sa fille, cela l'avait mis hors de lui, il avait pété un plomb, cela paraissait clair quand même ! Les mains jointes derrière la tête, il réfléchissait à toute vitesse sans vraiment trouver le fil de ses pensées. La réflexion d'Evy le coupa net dans ses réflexions, le laissant accablé, confus, affligé et navré. Vraiment navré. Sauf qu'il était encore trop énervé pour en prendre pleinement conscience ou l'exprimer. Il reprit la direction de la maison, quelques mètres derrière Everleigh, Caem entre eux, comme s'il ne savait pas lequel de ses maîtres suivre, lequel avait raison, lequel ? Evy, bien sûr. Il s'était emporté, il avait eu tort, il le savait et sa seule envie était de revenir en arrière pour effacer sa faute, mais impossible. La porte claqua devant lui, et il resta un moment dehors, frappant dans la porte avec une violence inouïe, s'explosant la main au passage. La douleur se répercuta dans tout son bras jusqu'à son épaule mais il ne dit rien, et la porte s'ouvrit sur sa mère qui, intriguée par les portes qui claquaient et le coup donné dans la porte, venait voir ce qui se passait. Pénétrant dans la maison pour s'adosser directement au mur en soupirant, il surprit son regard fixé sur lui, sa main ensanglantée et son t-shirt couvert du sang de son père. Elle s'attarda surtout là-dessus et s'approcha, souleva son t-shirt pour voir si'il était blessé et lui demanda s'il allait bien. « C'est rien maman, lâche moi. C'est pas mon sang. » Pas trop de quoi la rassurer. Face à son regard, il haussa les épaules. Il allait bien falloir qu'il lui dise, mais ce n'était facile ni pour l'un, ni pour l'autre. « C'est celui de papa. » lâcha-t-il, et le regard de sa mère s'emplit de larmes. Il la prit dans ses bras, se réconfortant également par la même occasion. Il ne supportait pas de la voir pleurer, ni de voir pleurer Evy, ni Jazz. Il ne supportait pas de s'emporter pour rien et de le regretter. Il détestait son père, mais ce qu'il détestait plus encore c'était de se mettre dans des états pareils, même face et à cause de lui. C'était compréhensible, mais il aurait voulu l'éviter, à tout prix. Relâchant sa mère, il monta sans rien dire, passa la porte et, sans prendre la peine de se soigner, s’approcha de la porte de la chambre de sa fille. Attendit un moment, hésitant. Passant une main dans ses cheveux, il frappa doucement à la porte, de sa main valide évidemment, et inspira profondément avant de la pousser. Se retrouvant à quelques mètres d'Everleigh dont les joues étaient encore sillonnées de larmes bien qu'il soit clairement apparent qu’elle avait tenté de les masquer de son mieux, il baissa les yeux sur Jazz,surtout pour éviter le regard de sa compagne, et sur un Caem hésitant à s'approcher de lui. Pas par peur, mais parce qu'il avait fait pleurer ses deux protégées et que bien qu'il aime son papa, le husky était plus qu'indécis sur la marche à suivre. Se désintéressant du chien, l'aidant de ce fait à décider qu'il resterait auprès d'Evy, Ciarán fit un pas dans la pièce. « Je suis désolé. Je ne voulais pas que tu me vois comme ça, que vous mes voyiez comme ça, et je ne me pensais même pas capable de faire ça. J'ai aucune excuse, je sais, j'ai dérapé, j'ai vraiment fait n'importe quoi. Au fond tu as raison, je ne vaux pas mieux que Jay, je m'énerve d'un coup pour une connerie, je m'emporte, je vois rouge et je fonce dans le tas. J'ai pas réfléchi, j'ai pensé qu'à moi et à ma petite vengeance. Et tu veux que je te dise, je me sens encore plus mal qu'avant, preuve que c'était vraiment débile. J'ai déconné Evy, je suis désolé. » Levant finalement les yeux sur elle, il planta son regard clair dans le sien.

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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyMar 8 Oct - 21:36


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

when the past collides with the present



Leur petite sortie en famille étant déjà prévue depuis quelques jours, Everleigh se réjouissait déjà d’attendre Ciaràn dans le parc là où ils s’étaient donnés rendez-vous, exactement là où ils avaient discuté sous un arbre presqu’un an auparavant le jour même où ils avaient dormis enlacés pour la première fois de leur vie et loin d’être la dernière. S’y retrouver faisait resurgir des souvenirs magnifiques de leurs débuts amoureux pour le moins assez nuls. En y repensant, ils avaient été bien aveugles à cette époque, pour passer à côté de tels sentiments, il fallait vraiment être naïf, ou comme Evy, être persuadée que le jeune homme ne s’intéresserait jamais à elle. Assise sur le banc juste à côté de leur arbre, Evy restait pensive, le regard rivé sur le fruit de leur amour, leur petite Jazz qui était déjà bien réveillée et attendait elle aussi l’arrivée de son papa. Attrapant la petite fille dans ses bras pour l’habituer aux lieux, Evy se vit rejointe rapidement par un homme, non pas Ciaràn. Mais son père. Ce dont la jeune femme était bien loin de se douter. Aucun air de famille. Pas même les yeux. Elle ne pouvait absolument rien deviner jusqu’à ce que l’évidence n’apparaisse sous les coups de Ciaràn envers son géniteur. Au fond, Everleigh s’en voulait d’avoir laissé cet homme approcher sa fille, mais elle ne pouvait rien savoir.. Elle était loin de se douter que cet homme s’intéressait à sa fille juste par intérêt, peut-être même pour blesser Ciaràn indirectement. A cette pensée, la jeune femme fit quelques pas en arrière avant de se rendre compte que les choses commençaient à dégénérer et qu’il était temps de stopper Ciaràn avant que le jeune homme ne tue le plus âgé sous les yeux des gens, de sa compagne et de son bébé.
Après être intervenue avec plus ou moins de férocité, la jeune femme attendit Ciaràn quelques mètres plus loin pour tenter de comprendre son geste qu’elle était loin d’accepter. La réponse de l’homme qu’elle aimait à la folie encore quelques minutes auparavant la blessèrent profondément. Son ton, son énervement envers elle, elle ne l’avait jamais vu comme cela. Il ne lui avait jamais parlé de la sorte en fait, il n’avait jamais haussé le ton sur elle. Jamais. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais.. Le regard plongé dans celui de son compagnon, Evy du lutter pour ne pas fondre en larmes et courir. Préférant garder son calme, la jeune femme se retourna avant de repartir chez elle, mettant fin à leur sortie familiale qui n’avait même pas commencé. Ce fut sans doute le retour au domicile qui fut le plus dur à supporter. Jazz hurlait littéralement en entendant les cris de son père et les coups dans la porte  en bas. Protectrice au possible, Evy s’enferma dans la chambre de la petite, assise dans le Rocking-Chair qui les berçait et les apaisaient toutes les deux. Quelques paroles presqu’inaudibles sous les larmes franchissaient les lèvres d’Evy chantant une chanson à sa fille pour l’apaiser. Sa propre mère le faisait souvent, tout en caressant son visage tout comme Evy le faisait à la petite Jazz qui commençait à s’endormir lorsque son père entra finalement dans la chambre. Après avoir séché ses larmes, Evy l’écouta sans un mot. Caëm couché à ses pieds semblait vouloir qu’il s’en aille et les laisses sans oser aboyer sur son maitre de peur de perdre son amour et de réveiller la petite princesse endormie. Le regard rivé sur Jazz, Evy n’osa même pas lever le regard vers Ciaràn de peur qu’il remarque d’elle avait peur de lui, ou du moins de ses réactions. Elle savait parfaitement ce que c’était de vivre avec un homme violent. Elle ne parviendrait pas à recommencer. Encore moins après avoir eu un enfant tous les deux. « Je ne peux pas.. » articula t’elle. « Je ne peux pas de nouveau vivre avec un homme violent. J’ai pas envie d’avoir peur la prochaine fois que tu hausseras le ton, que tu taperas sur la table. Je ne veux pas sursauter au moindre de tes mouvement.. Je ne veux pas d’un homme violent. J’en ai trop souffert. Je veux un homme doux, un papa aimant, qui sait se maintenir et se contrôler en public même si son bourreau se trouve sur son chemin. Je sais que c’est dur de faire abstraction. Mais maintenant tu n’es plus seul. Je suis là. Et on a une fille. Il est hors de question qu’elle revoit ça une nouvelle fois. J’espère juste.. Ne pas m’être trompée sur toi.. » murmura t’elle légèrement avant de se lever pour déposer la petite fille dans son berceau. « Je dormirai dans le sofa cette nuit. Bonne nuit, a demain, Ciaràn. » Aucun mot doux, aucun je t’aime, aucun surnom. Juste son prénom mêlé à sa tristesse et sa déception. Telle était la façon que la jeune femme avait de montrer sa tristesse. Après avoir glissé leur petite grenouille dans son sac de couchage pour la tenir bien au chaud, Evy sortit de la chambre, laissant la porte entre ouverte sur Ciaràn qui se trouvait encore dans la chambre. Partant vers la chambre conjugale, Evy attrapa son oreiller et descendit avec ce dernier et une couverture sous le bras avant de préparer son pseudo lit dans le sofa. Enfilant rapidement un pantacourt collant noir et un top, elle glissa sous la couette et s’y blottit avant de fermer les yeux et de s’endormir dans le lourd silence de la maison. Everleigh avait sans doute les yeux fermés, mais le sommeil lui n’était pas au rendez-vous. Toujours blessée, choquée, angoissée, Evy ne parvenait pas à trouver le sommeil. L’horloge murale affichant deux heures et trois minutes du matin, la jeune femme se retourna de nouveau pour la énième fois avant se sentir la présence de quelqu’un. Reconnaissant son parfum entre mille, elle savait que Ciaràn revenait pour s’excuser. Sentant le jeune homme la rejoindre dans le peu de place que leur laissait le sofa, Evy joua avec sa main nerveusement, toujours incapable de le regarder dans les yeux, les yeux rivés sur ses doigts.



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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyMer 9 Oct - 19:05



I'll be here when it's all done you know cause what's the point in chasing if I can't enjoy your face



C'était... Comment dire, totalement dingue. C'était débile, totalement. Il aurait dû se contenir. Il avait passé des années à ne rien dire, il avait eu à de maintes fois l'occasion de se venger une fois qu'il avait été assez grand. Rien. Une fois adulte, il aurait souvent pu retourner à New York pour s'en pendre à son père, mais rien. Ce n'était pas ça le problème, le véritable problème de Ciarán c'était d'avoir vu cet homme avec sa compagne et sa fille. Cela l'avait mis hors de lui, son passé et son présent qui se mélangeaient de la sorte, sous ses yeux. Du grand n'importe quoi dans sa nouvelle vie organisée et heureuse. Il avait vu rouge. Leur sortie en famille était totalement gâchée par sa faute, alors qu'il aurait pu éloigner sa famille de son père, partir loin de lui et reprendre sa vie de son côté sans prêter la moindre attention à sa présence, en l'effaçant du paysage comme il l'avait effacé de sa vie des années plus tôt, il lui avait bêtement fait face. Peut-être avait-il justement fait tout ce qu'il attendait de lui. Si c'était le cas, bravo Dwayne, au lieu de marcher il avait carrément couru. Non, sprinté. Foncé tête baissée. C'était cela d’avoir un adversaire qui vous connait par coeur.
Son regard clair rivé sur le sol alors qu'Everleigh lui répondait, Ciarán serrait les mâchoires. Fort. Trop fort, à s'en faire mal. Elle avait raison, mais même s'il avait souffert avec Jay, même si elle était la mieux placée pour se mettre à sa place, elle ne comprenait pas. Il avait surtout pété un plomb parce qu'il était avec elle, ou plutôt elles, Evy et Jazz. Enfin, peu importait, il savait qu'il aurait dû se contenir, qu'elle avait raison, qu'il avait eu tort. Il détestait reconnaître ses torts, mais il avait tort, il l'admettait: il avait merdé. Même Caem l'avait remarqué. La regardant passer à côté de lui, il se retint de répondre quoi que ce soi à son annonce. Dormir tout seul ? Il connaissait, mais plus depuis presque un an. Depuis qu'il était avec Everleigh, il était inenvisageable de dormir seul. Il aurait pu protester comme un gamin, mais dans d'autres circonstances. Alors il s'approcha du berceau de Jazz, se penchant par dessus pour contempler sa, leur, petite princesse. « Bonne nuit ma chérie. » souffla-t-il en embrassant doucement sa petite fille sur le front. Jazz semblait ne pas lui en vouloir, c'était bien la seule. En même temps elle en devait pas vraiment maîtriser le concept de la déception, du choc,... La laissant dormir tranquillement, il emmena Caem, lui adressant une caresse alors qu'il se frottait timidement à sa jambe, ne sachant trop comment de comporter. Pauvre bête. Ciarán passa sous la douche, surtout pour se débarrasser du sang, son sang cette fois, qu'il avait sur la main. Désormais cela lui faisait mal, l'adrénaline retombée il sentait clairement la douleur. Fulgurante. Après cela il tenta de trouver le sommeil, bien qu'il soit persuadé que c'était perdu d'avance, et il avait parfaitement raison. Une d'heure. Deux heures. Trois, à se tourner et se retourner dans tous les sens, à chercher un sommeil s'amusant à le fuir. Il ne dormait pas parce qu'il avait bien trop mal à la main pour se concentrer sur autre chose, et à la fois bien trop préoccupé par la situation pour penser à la douleur. Seul au milieu de leur grand lit, il fixait le plafond. Se leva vers deux heures du matin, direction la cuisine pour boire un coup, mais surtout pour voir si Everleigh dormait. Passant devant le canapé sans faire le moindre bruit, il vit clairement qu’elle ne dormait pas. Après avoir avalé d'une traite son verre d'eau, il revint vers elle et se glissa contre elle dans le sofa, tant pis pour le peu de place qu'ils avaient, leur "dispute",...Tant pis pour tout. Elle n'osait même pas le regarder et il ne pensait qu'à une chose: remédier à cela. « Je suis désolé. » Oui, bon, ça il l'avait déjà dit, cela n'avait pas eu beaucoup d'effet. En toute logique d’ailleurs, que peuvent faire trois petits mots contre tout cela ? Enfin, ces trois petits mots, mais il y en avait d'autres. « Je t'aime. » souffla-t-il en lui relevant doucement le visage pour planter son regard clair dans le sien. Il ne supportait pas de savoir qu’elle avait eu, et avait toujours un peu, peur de lui. Pour la première fois, il s'était vraiment énervé contre elle, avait haussé le ton bien plus que nécessaire. Il s'était déjà emporte, par exemple le soir où elle l'avait signé et vu ses cicatrices, mais pas directement contre elle, plutôt contre sa mère, et puis ce soir là il était saoul, blessé, il avait mal et son énervement était plus ou moins justifié par cela, ajouté à sa découverte de ses vieilles cicatrices. Aujourd'hui elle n'avait absolument rien à voir là-dedans, et elle avait parfaitement raison, et il avait tout de même trouvé le moyen de s'en prendre à elle. Indirectement, certes, et involontairement, mais tout de même. Je t'aime, cela n'arrangerait évidement pas tout. Voir rien du tout. Mais c'était sincère, au moins cela dans la balance. Tout comme ses excuses, il s'en voulait, il était franc, c'était totalement véridique. C'était peu, très peu, mais aucun mot n'était assez fort pour exprimer plus, pour dire tout son dépit face à sa propre attitude. C'était dire...

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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyMer 9 Oct - 21:25


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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En vouloir à Ciaràn ? Bien sûr qu’elle lui en voulait. D’un côté pour avoir fait preuve d’une telle violence en public et en particuliers sous les yeux de leur petite fille, mais aussi pour avoir rouvert des blessures qu’elle pensait fermées à jamais. Des blessures profondes, réelles et douloureuses. Everleigh avait déjà pu remarquer que le jeune homme pouvait avoir un comportement très agressif et violent envers les autres, il s’en était même pris à elle sous l’influence de l’alcool, mais au fond, elle espérait s’être trompée. Elle espérait juste que ce soit une mauvaise passe, la faute seule de l’alcool qui l’enivrait. Et pourtant elle s’était plantée. Cet homme qu’elle soupçonnait d’être la sagesse incarnée avait lui aussi un côté violent, savamment caché sous les airs de père parfait et de compagnon merveilleux, mais il n’avait suffi qu’une chose, une personne n’approche les deux femmes de sa vie pour que cette image d’homme parfait ne se brise en morceau. Lui en vouloir ? oui. Evy lui en voulait profondément. Le pardonner ? Oui. Evidemment qu’elle le lui pardonnerait. Sa réaction était sans doute disproportionnée et très mal adaptée, mais elle restait légitime. Cet homme l’avait fait souffrir, cet homme lui avait fait du mal durant dix-huit longues années. Hors de question qu’il ne continue une minute de plus. Tel était le message que le cerveau du jeune homme avait transmis à ses deux mains avant qu’il ne se mette à frapper l’homme face à eux.
Allongée dans le sofa, Evy n’avait de cesse de revoir ces images dans sa tête, mêlées à ses propres souvenirs des coups de Jay. Sombrant peu à peu dans le sommeil, la jeune femme se réveilla en sursaut en rêvant ou plutôt cauchemardant que l’homme qui lui portait les coups n’était autre que Ciaràn. Non impossible. Non, hors de question. Ciaràn n’était pas comme ça. Il n’était pas comme Jay. Oui il pouvait se montrer violent parfois mais jamais autant que Jay. Fondant quelques peu en larmes, Evy finit par reprendre ses esprits avant de se recoucher, avec cette fois l’incapacité à retrouver le sommeil de peur de recommencer ce cauchemar.. Luttant contre ce sommeil dans lequel elle ne désirait pas tomber, Evy finit par entendre des pas dans l’escalier. Ceux de Ciaràn qu’elle reconnaissait entre milles, puis son parfum de plus en plus fort, indiquant que le jeune homme approchait pour finalement se coucher contre elle malgré le peu de place qu’il y’avait pour eux deux. Reculant au fond du sofa, Evy le laissa se coucher contre elle sans rechigner mais sans oser affronter son regard. Je suis désolé. Elle aussi l’était. « Je sais.. » Les yeux toujours rivés sur ses mains avec lesquelles elle jouait nerveusement, Evy finit par lever les yeux, forcée par Ciaràn lorsqu’il lui murmura les trois mots qu’elle préférait le plus au monde. Les yeux plongés dans les siens, Elle ne pu réprimer les larmes qui commençaient à inonder ses yeux. D’un geste de la main, elle repoussa la main de Ciaràn caressant son visage pour glisser ce dernier dans son cou pour pleurer en le serrant fort contre elle. Après quelques longues minutes à pleurer toutes les larmes de son corps, la jeune femme finit par sécher ses larmes. « Ne recommences jamais ça.. Jamais Ciaràn, je ne le supporterai pas une nouvelle fois.. Je sais que t’es pas comme ça, je sais que t’es pas comme Jay. Mais je ne veux plus que tu réagisses ainsi. Je veux que tu apprennes à te contrôler, pour moi.. Pour Jazz.. Pour notre couple.. » lâcha t’elle en le regardant avec émotion. « Je t’aime Ciaràn. Je ne t’ai jamais connu ainsi. Je sais que tu es quelqu’un de doux, que tu es un papa merveilleux, le meilleur et que tu es un compagnon parfait. C’est avec cet homme-là que je veux vivre le reste de ma vie. Pas avec l’homme que j’ai vu tout à l’heure. Je ne tiens pas à te rendre visite en prison ou à t’envoyer des photos de notre fille que tu ne verras pas grandir, à vivre une nouvelle grossesse sans toi. C’est hors de question.. »ajouta t’elle. « Fais le.. Fais le pour moi. » le supplia t’elle presque en le regardant dans les yeux. Caressant ses joues, elle l’embrassa plusieurs fois, le couvrant de baisers pour lui montrer son amour. Glissant ses bras autour de lui, elle le serra un peu plus avant de remonter la couverture sur lui pour partager son pseudo-lit avec son compagnon, dont elle espérait bien devenir la femme, un jour..
Cédant finalement au sommeil qui s'emparait d'elle, Evy s'endormit dans les bras de Ciaràn avant de se réveiller à ses cotés le lendemain matin. Epuisé, le jeune homme dormait encore tandis qu'elle partait chercher sa fille pour la caliner et préparer à la fois son biberon et leur déjeuner.



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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyJeu 10 Oct - 18:54



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Sortant du lit après des heures passées à chercher le sommeil sans le trouer, à ressasser les mêmes pensées sombres, à penser à ses torts, à revoir son père à chaque fois qu'il fermait le yeux, à perdre le fil de ses  pensées en sentant la douleur de sa main blessée puis à le rechercher, le retrouver et reprendre, Ciarán se dirigea vers la cuisine, passant évidement par le salon pour constater qu'Everleigh demeurait également éveillé. Après avoir avalé un verre d'eau d'une seule traite, il la rejoignit à nouveau dans le salon et se glissa à côté d'elle dans le sofa, peu confortable et sans énormément de place, mais ils étaient tous les deux et comme il l'avait souvent répété: c'était tout ce qui comptait. Enfin, tout cela pour dire qu'il avait absolument besoin d'elle, de dormir contre elle, de la savoir près de lui,... Le sentiment le plus merveilleux au monde. Et le plus destructeur. Mais il n'était pas question de destruction, le jeune homme avait la ferme intention de rétablir l'ordre dans leur relation, de repartir du bon pied. Parce qu'il l'aimait, qu'ils avaient une fille et que sa seule pensée, sa seule préoccupation du moment était le moment où il lui demanderait de devenir sa femme. Et où il espérait qu’elle dise oui malgré cet incident. Ce gros, très gros, incident. Je suis désolé, lâcha-t-il seulement. Simplement, au fond, mais tellement sincèrement. Il n'y avait rien de plus à dire. Il ne répondit pas, bien sûr qu’elle savait, se contentant de lui relever doucement le visage pour plonger son regard dans le sien avant de lui chuchoter ce qu’elle avait si souvent entendu de sa bouche. Je t'aime. Il l'aimait, plus que n'importe qui, quoi,... à un point... Essuyant doucement ses larmes une fois qu’elle eut cessé de pleurer, serrée contre lui, il se mordait intérieur de la joue pour ne pas s'excuser mille fois. Il l'avait déjà fait pleurer, et il ne supportait toujours pas cela. « Je te le promets. » acquiesça-t-il en lui caressant doucement la joue, ne trouvant rien d'autre à dire et n'ayant rien d'autre à dire, c'était tout: il lui promettait, il voulait en être capable, il le serrait ne serais-ce que pour Everleigh et Jazz, mais également pour lui, il ne voulait pas être cet homme là, il ne voulait plus. Pendant un moment il l'avait été, avant de retrouver sa mère, un peu après, mais plus jamais depuis qu'il était avec Evy, et surtout pas depuis l'annonce de l'arrivée de leur petite fille. C'était seulement son père le déclencheur, mais désormais il se savait capable de laisser couler. Premièrement, il était persuadé de ne plus le revoir de si tôt, mais s'ils venaient à se recroiser Ciarán réagirait différemment, totalement différemment. Il tenait beaucoup trop à sa familiale actuelle, à son présent, à sa compagne, sa fille,... pour le laisser tout gâcher, lui prendre à nouveau ce qu'il aimait et le blesser. Il ne se laisserait plus atteindre par cet homme qu'il ne considérait plus comme son père depuis des années bien qu'il continue à l’appeler papa.
Absolument exténué, Ciarán s'endormit sans même s'en rendre compte, un sommeil lourd et sans rêves, du moins il ne s'en souvint pas au réveil. Réveil qui fut déclenché par l'absence d'Everleigh à ses côtés. Tout comme le subconscient empêche de bouger et de rouler sur son bébé lorsqu'on dort avec, il prévenait le jeune homme lorsqu'il se retrouvait seul et cela le réveillait. Après un moment où il demeura allongé à fixer le plafond, se plaignant intérieurement d’avoir très mal au dos - il faut dire qu'ils auraient pu prendre la peine de retourner dans leur chambre au lieu de se casser le dos dans le sofa, et en étant plutôt serrés. Bon, ils dormaient toujours comme ça, mais au moins ils ne risquaient pas de tomber et ne se faisaient pas mal au dos dans leur lit. Bref, après cela, il se leva péniblement et un peu à contre-cœur pour rejoindre sa compagne et leur fille dans la cuisine. Il sortit Jazz de sa chaise pour la câliner un peu, la glissa à nouveau dans son siège pour s'abaisser vers Caem qui, finalement, était heureux de voir son papa et se frottait au bas de son pantalon en réclamant ses caresses matinales. Enlaçant ensuite Evy par derrière, il l'embrassa dans le cou.

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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptyJeu 10 Oct - 21:31


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Au fond du sofa, confortablement installée sous sa couette, Evy ne parvenait pas à trouver le sommeil qui lui convenait. Celui dans lequel elle rêverait de son avenir au côté de Ciaràn, où elle imaginerait le mariage de ses rêves, sa robe ivoire à corset en cœur et à la traine couverte de plume, Ciaràn à ses côtés, attendant avec excitation son arrivée à l’autel pour lui dire ce mot qu’il attendait tant, hurler ce oui qu’elle retenait depuis des mois déjà sous les yeux amusés de leurs filles assise dans les bras de sa grand-mère paternelle probablement déjà en larmes avant même que la cérémonie n’ait commencé. Leur avenir, celui qui leur était destiné et qu’ils partageraient ensemble. C’était sûr, c’était certain. Ils étaient fait pour être ensemble, plus encore ils étaient des âme sœurs. Et peu importe ce qu’il pouvait arriver, qu’ils se séparent pour telle ou telle raison, qu’il leur arrive malheur, n’importe quoi. Son amour était tellement profond, tellement fort et immense qu’elle serait littéralement incapable de retomber amoureuse quand bien même l’homme parfait frapperait à sa porte. Evy en était certaine, Ciaràn était l’homme de sa vie. Alors si la vie devait les séparer, elle lui resterait fidèle, quitte même à rester seule, à vieillir seule et mourir seule, elle lui resterait fidèle jusque la fin. Ses cauchemars la réveillaient en sursaut les uns après les autres, ces images de Ciaràn la frappant d’une force inouïe, celle que Jay  lui témoignait à chacune de ses crises sous l’influences de diverses drogues.. Cherchant la meilleure position pour se coucher, Evy finit par adopter une position en léger décubitus latéral droit avant de se reculer finalement pour laisser Ciaràn la rejoindre, après avoir simulé une soif imaginaire juste pour vérifier qu’elle était dans le sofa et qu’elle n’avait pas quitté la maison sur un coup de tête. Il avait beau faire n’importe quoi, Evy le connaissait par cœur, elle le connaissait de A jusque Z et savait parfaitement qu’il n’avait pas réellement soif mais qu’il était juste inquiet, juste coupable de l’incident de cet après-midi ratée qu’ils auraient dû passer en famille comme cela avait été prévue depuis plusieurs jours déjà.
Levant finalement les yeux vers le jeune homme qui la forçait à affronter son regard pour la première fois depuis leur dispute dans le parc, Evy finit par fondre en larmes, soutenue par Ciaràn qui l’enlaçait déjà et la serrait contre lui pour s’excuser tout en lui promettant de ne plus recommencer, jamais. Se laissant finalement aller dans ses bras, Everleigh retrouvait l’homme dont elle était tombée amoureuse, celui qui l’avait prise dans ses bras de lui-même lorsqu’elle avait eu peur de l’orage. Apaisée, elle parvint enfin à trouver le sommeil juste après Ciaràn qu’elle regardait avec un amour infini. Levée de bonne heure comme chaque jour, Evy était comme liée à sa fille et se réveillait au moindre petit souci que le bébé pouvait rencontrer. Son instinct maternel bien affuté, la jeune maman monta prendre la petite fille qui semblait bien affamée. Après lui avoir rapidement donné son bain et l’avoir habillée, Evy descendit avec Jazz avant de la poser dans sa chaise haute pour préparer à la fois son biberon et le déjeuner de son papa qui ne tarda pas à les rejoindre. Cette fois, Evy ne l’avait pas entendu arriver, mais les gazouillis de la petite Jazz qui gigotait longuement dans son siège pour montrer à son papa qu’elle désirait son câlin matinal, lui fit rapidement comprendre que Ciaràn était dans les parages. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, Evy regarda avec tendresse les retrouvailles entre sa petite grenouille et son papa d’amour. A peine Ciaràn l’eu il soulevé qu’elle s’apaisait déjà, fermant les yeux en souriant sous les baisers de son père. Fermement accrochée au t-shirt de Ciaràn, la petite fille rechigna d’abord à le lâcher avant d’aborder sa moue boudeuse une fois qu’il l’eu reposé de force dans son siège. A son tour, Caëm tournait autour de Ciaràn, battant l’air de la queue pour faire comprendre à son maître qu’il attendait ses câlins avec impatience. Tendant le cou sous les caresses, il se retint de lécher la main de son maitre, sachant parfaitement qu’il se ferait gronder s’il le faisait. « Faut-il que je me mette à gigotter sur ma chaise ou à battre de la queue pour avoir mon baiser ?» demanda t’elle en souriant avant de continuer le petit déjeuné de roi qu’elle leur préparait. Souriant finalement, la jeune femme tendit le cou sous les baisers de son compagnon avant de se retourner d’un coup pour l’embrasser avec passion. « Le meilleur pour la fin hein » lâcha t’elle avant de caresser sa joue. « Installe toi, ton petit dej est prêt ! Et aujourd’hui, je t’interdis de sortir. Tu es obligé de rester à la maison, tout ton week-end pour caliner ta fille et surtout ta femme, enfin compagne.. » lâcha t’elle avant de lui voler un nouveau baiser. Attrapant une assiette, elle disposa le déjeuné dans l’assiette avant de s’installer à coté de lui, approchant la chaise haute de Jazz pour lui donner son petit pot avant de lui donner son demi-biberon. Riant sous les bêtises de sa mère, Jazz éclatait de rire et faisait sourire sa mère. « Je suis contente de la vie que j’ai .. J’ai ma petite grenouille, mon amoureux parfait.. J’ai tout pour être heureuse, tant que vous êtes là. » lâcha t’elle en souriant avant d’embrasser le nez de la petite fille sous ses rires amusés. « Oh oui je t’aime mon bébé ! Je t’aime plus que tout !! » lâcha t’elle quasi gaga devant la petite fille. « Tu restes avec nous Ciaràn, Hein ? »




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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptySam 19 Oct - 19:07



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Se réveillant seul dans le canapé, Ciarán aurait pu paniquer, se dire que, su un coup de tête, Evy était de nouveau partie, peut-être carrément prendre l'avion direction l’Australie. Mais le fait est qu’elle ne serait jamais partie sans Jazz, et qu’elle n’aurait jamais pu le séparer de son bébé, c'était absolument impossible elle ne pouvait pas avoir décidé de le priver de sa fille comme cela. De toutes manières elle l'avait pardonné, il en était persuadée. Elle ne l'avait pas fait et ne le ferrait sans doute jamais. Se levant pour rejoindre la cuisine et retrouver sa compagne, leur fille et leur chien pour le petit-déjeuner. Prenant d'abord Jazz, qui rechigna à retourner dans sa chaise et dont l'air contrarié fit rire le jeune homme, il se pencha ensuite vers Caem qui se retenait visiblement de le léchouiller, sachant qu'il détestait cela. Il l'avait accepté dans la maison, il avait accepté de le caresser, qu'il vienne sur lui, qu'il vienne le réveiller,... mais pas les léchouilles, et ce n'était pas prêt d'arriver. Se redressant, il s'approcha d'Everleigh sans répondre à ses questions, bien que cela eut pu être pas mal drôle de la voir imiter Jazz ou Caem pour avoir son baiser. Sa réflexion suivante lui tira un sourire, évidemment. « Exactement. » souffla-t-il dans son cou avant de l'embrasser une fois qu’elle fut tournée vers lui. Obtempérant, il s'assit à sa place habituelle, à une chaise de Jazz, chaise où Evy prit finalement place, après lui avoir servit son petit déjeuner, comme tous les matins, et tous les matins il se régalait. « D’accord, promis, mais d'abord j'irai promener Caem... » Voui il était très obéissant, gentil Ciarán. Mais il avait quelque chose en tête, et espérait clairement pouvoir aller promener leur chien seul. Je suis persuadée que vous pensez mal là, bande de pervers, vous imaginez des choses namého ! Souriant largement aux paroles d'Everleigh et face au sourires et rires de leur petit Jazz, il termina son repas - le repas le plus important de la journéééée, hein oui Bob l'éponge Arrow - dans la bonne humeur générale de cette matinée en famille, contrastant avec la soirée morose, larmoyante,... qu'ils avaient passée la veille au soir. « Oui chef. Je sors juste avec Caem et puis je suis à vous. » Le jeune papa embrassa longuement Evy avant de quitter la maison, suivit de près par Caem pour sa promenade matinale. Il ne faisait pas que promener le chien, bien que ce soit ce qu'il avait prétexté pour sortir. Il allait chercher le cadeau de sa petite fille, et de a grande fille qu'était Everleigh si on part dans ce sens, cadeau prévu bien avant sa naissance et même Evy était au courant sans en avoir conscience. En fait, c'était son idée. « On vivra dans une grande maison avec plein d'enfants. Et des chats. » Alors ils allaient avoir un chat. L'arrivée de Caem dans leur vie avait un eu tout changé mais le husky était tellement doux, sociable et amical qu'il n'y aurait absolument aucun problème, il en était persuadé. Arrivée devant l'animalerie, il remit tout de même sa laisse au chien avant d'entrer. Le familiarisant avec le chaton sacré de Birmanie qu'il avait choisi, Ciarán finit par l'acheter. Pour tout dire, il aurait bien attendu encore un peu pour acheter un chat mais cette dispute lui avait donné envie de se faire pardonner autrement que par de plates excuses -sincères certes, mais voilà...
Rentrant à la maison, le husky aboyant parfois en tournant autour de son maître, emmêlant sa laisse au passage, de là il la lui détacha, Ciarán déposa la caisse dans l'entrée et rejoint la chambre de sa fille d’où provenaient les gazouillement de la fillette et les exclamations admiratives d'Everleigh. « J'ai une surprise pour toi... » souffla-t-il alors que, de nouveau, il avait enlacé Evy par derrière comme elle se penchait sur le berceau de leur fille. « Pour toi aussi ma chérie. » fit-il à l'intention de Jazz puisqu'elle le fixait de ses grands yeux clairs. Caem sautillait et trépignait d'impatience à côté de la cage de transport et lorsqu'Everleigh l’ouvrit le chaton apeuré demeurait recroquevillé dans le fond. Rappelant leur gros nounous un peu brutal, le jeune homme observa les réactions de deux femmes de sa vie. Un gros nounours brutal un peu comme lui au fond, c'était fou ce qu'ils pouvaient être semblables parfois. Tel maître tel chien.

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MessageSujet: Re: when the past collides with the present ✝ cialeigh when the past collides with the present ✝ cialeigh EmptySam 19 Oct - 23:13


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Le petit déjeuné, le repas le plus important de la journée. Ce refrain tiré du dessin animé préféré de sa fille, Everleigh le détestait profondément. Pour le coup, elle en voulait vraiment à Ciaràn d’avoir zappé toutes les chaines à force de s’ennuyer, et de s’être arrêté sur Bob L’éponge, dessin animé auquel la petite Jazz avait aussitôt accrochée, Amusée par son rire stupide qui énervait profondément sa maman au même prix que Dora l’exploratrice. Son doudou passait inaperçu à coté de Bob l’éponge à la télévision. Assise contre Ciaràn, Jazz restait concentré sur la télévision. Même son biberon n’attirait pas plus son regard. Où Bob passe, le reste trépasse. Enfin, seul Caëm l’amusait encore un peu en léchant ses petits pieds nus, la faisant gigoter au passage. Tel père, tel fille, ni Ciaràn, ni Jazz n’aimaient les léchouilles intempestives du Husky de la famille. Seule Evy les acceptait encore les léchouilles du chien qu’elle aimait profondément malgré son petit côté brutal et trop excité lorsque les jeunes parents posent le Maxy Cosy de leur fille au sol et que le chien décide de se joindre à eux pour câliner Jazz à sa façon.
Ce matin encore, Evy était debout la première, enfin après Jazz qui réclamait déjà son biberon. Caëm aussi était présent, réveillé par les gazouillis de la petite fille et faisant les cents pas pour avertir Evy que le bébé était réveillé. Caëm était un chien merveilleux, lié à Jazz d’une façon indescriptible, le chien était une véritable alarme. Lorsque la petite était mal, Caëm pleurait, lorsqu’elle était en danger, il devenait presque fou et lorsqu’elle avait faim ou qu’elle était réveillée, il faisait les cents pas dans la chambre comme s’il avait faim lui-même. Réveillée par le chien, Evy lui accorda une tendre caresse pour le saluer « Bonjour mon gros. Oui, je sais. Elle est réveillée, et elle a faim. » lâcha t’elle avant de se diriger vers la cuisine pour y préparer le déjeuner de la famille. Pancakes pour le père de famille, biberon pour l’adorable bébé, et croquettes pour le Husky. Le tout fin prêt, ce fut au jeune papa de profiter de son réveil après une bonne nuit de sommeil. Jazz première, Caëm second, ce fut enfin au tour d’Evy de recevoir un baiser de son compagnon. « Bonne réponse, mon amour » répondit elle avant de lui donner son déjeuner. Ce week-end, Ciaràn était interdit de travail. Ce week-end, c’était repos et câlins. Point barre. Pour le coup, la jeune femme ne laissait pas trop le choix à son chéri. « Pas trop longtemps, Ciaràn.. Caëm aura une plus longue promenade demain, on ira au parc tous les trois. » lui dit-elle d’une moue boudeuse, préférant passer du temps en famille que de le savoir dans le parc pour promener le chien qui pour une fois pouvait se passer de sa petite promenade quotidienne. Accueillant un long baiser de Ciaràn, la tête penchée en arrière, Evy lui répondit avec autant d’amour. « Une heure, chéri. Si t’es pas là dans une heure pile, je te boude. » lâcha t’elle, au moins elle était sure qu’il fasse vite. Connaissant Ciaràn par cœur, elle savait qu’il détestait qu’elle s’enferme dans la chambre pour lui tirer la tête et le priver pour quelques heures, de sa petite fille.
La porte claquant derrière Ciaràn et Caëm, Evy débarrassa la table avant de tout glisser dans le lave-vaisselle, oh merveille technologique lui permettant de garder des mains lisses, bien loin des petites mains ridées après avoir posé les mains trop longtemps dans l’eau. La cuisine et la salle à manger propres, la jeune femme attrapa la petite Jazz pour lui donner son bain avant de lui enfiler une magnifique petite robe, choisie par son papa. Les petits pieds couverts de bas collants bien chaud, la jeune maman enfila la robe à la petite grenouille avant de lui mettre son bandeau dans ses quelques boucles brunes et de lui donner sa tétine. Fin prête, il était presque temps de faire une petite sieste, ce qui n’était visiblement pas du gout de la petite fille. Cédant finalement à son caprice, Evy allait la reprendre à bras au moment où Ciaràn l’enlaça , la faisant sursauter au passage. « Ow.. Tu m’as fais peur.. » murmura t’elle entre deux souffle, la main sur le cœur pour calmer ses battements. « Une surprise ? Quelle surprise ? » demanda t’elle en attrapant finalement Jazz pour la donner au jeune papa. Descendant les escaliers de la maison, la jeune femme aperçu une cage au beau milieu du salon, et un Caëm visiblement très excité, fouettant l’air de la gueule avec vitalité. «  Qu’est-ce que c’est ? » demanda t’elle avant d’approcher de la cage pour découvrir quel animal s’y cachait. En ouvrant la cage la jeune femme lâcha un léger « Aon » d’une moue irrésistiblement séduite par le tout petit chaton Birman que venait de ramener le jeune homme. Attrapant le petit chat craintif dans ses mains, Evy le colla contre elle pour le câliner et le rassurer par quelques caresses « Il est magnifique ! Mais où l’as-tu trouvé ? Il était perdu ? On le garde ? Tu l’as ramené à la maison, tu te doutes bien que je ne le laisserai pas partir de si tôt » lâcha t’elle, pensant à un acte héroïque plus qu’à un cadeau pour se faire pardonner.  Le chaton s’habituant peu à peu à la présence du chien parcouru quelques centimètres au sol avant de reculer en faisant le gros dos lorsque Caëm approcha pour lui souhaiter la bienvenue. « Doucement Caëm, regarde il a peur. » comprenant parfaitement, le chien approcha doucement avant de poser sa truffe sur le chaton, lui léchant le visage d’un coup de langue qui le fit éternuer. Tenant la petite fille sur ses deux pieds, elle admira l’animal avec le sourire, émerveillée par cette nouvelle rencontre. Guidant la main de sa fille, Evy fit caresser le chat à Jazz assez hésitante au début puis finalement ravie de ces caresses. Accroupie aux cotés de Ciaràn, Evy  lui attrapa le visage  pour l’embrasser avec amour, le déséquilibrant au passage. Tombant sur les fesses, sans pour autant lâcher sa fille, Evy éclata de rire avant de le rejoindre au sol. « Désolée mon amour. Ton postérieur va bien ? Tu veux un bisou magique ? Enfin même si t’en veux pas, je m’en fous je t’en donne. » dit-elle, le sourire aux lèvres. Approchant son visage de celui de Ciaràn, Evy glissa ses bras dans son cou avant de l’entrainer dans sa chute, s’allongeant au sol avec la petite Jazz entre eux riant comme jamais.  « Qu’est-ce que je t’aime toi.. Merci mon amour » murmura t’elle avant d’attraper Jazz pour la mettre sur Ciaràn « Merci mon papa d’amour que j’aime à la folie » lâcha t’elle gaga, sous le sourire amusé et les rires de la petite princesse, habillée de sa petite robe de princesse exclusivement pour son papa.




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