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[hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi.

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[hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Empty
MessageSujet: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyVen 9 Aoû - 17:42



on est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. et on en trouve une autre pourtant un jour.



Ses paupières papillonnèrent un instant avant de s'ouvrir et Ciarán se redressa vivement. Mauvaise idée, la pièce semblait tourner autour de lui, de plus en plus vite. Il avait la nausée et cette sensation de... de gueule de bois. Il se recoucha et c'est là qu'il remarqua la présence d'Everleigh à ses côtés. C'est en refermant les yeux qu'il se rendit vraiment compte de ce qui se passait: Everleigh était dans son lit... Pivotant difficilement - car, pour une raison inconnue, il avait vraiment mal partout- vers elle, il remarqua qu’elle dormait encore comme un bébé et était, par chance, toute habillée (on ne sait jamais ce qui avait pu se passer). Soupirant, il tenta vainement de rassembler ses idées tout en contemplant le visage endormi de la jeune femme. Elle semblait si paisible... Soudain, son attention fut captée par une toute autre chose. Une tache rouge au milieu de son pyjama. C'est en la voyant qu'il se remémora la soirée, ou plutôt la nuit, qui venait de s'écouler. Il était sorti prendre un peu l'air après une courte discussion avec elle, discussion qui ne lui avait pas plu, faisant ressortir des souvenirs qu'il tentait d'enfouir au plus profond de sa mémoire pour ne jamais aller les rechercher. Il avait croisé le petit ami, ou plutôt ex petit ami, de la jeune femme et cela avait dégénéré, son corps moulu et ses muscles endoloris en témoignaient. Son mal de crâne, quant à lui, s'expliquait par le fait qu'il avait énormément bu, ce qui avait contribué à ce qu'il décide de se battre. Après cela, il était rentré ici, où Everleigh l'attendait l'air morte d’inquiétude, la vue du sang recouvrant ses vêtements et son visage n'avait rien arrangé. Il souffrait énormément, son épaule droite était déboîtée et il avait du mal à marcher sans tomber mais il avait repoussé chacune de ses tentatives pour l'aider avec agressivité et une bonne dose de méchanceté. Alors qu’elle avait réussi à le convaincre de lui remettre son épaule en place, elle avait fait plus encore, et découvert les cicatrices qui couvraient son torse. S'emportant, il lui avait tout résumé depuis le début, sa pauvre petite vie. Finalement, ils s'étaient retrouvés ici à parler comme deux personnes normales, plus comme deux amis que comme un professeur et son étudiante. Après cela, c'était le trou noir, il avait beau essayer de se souvenir, il ne savait même plus de quoi ils avaient parlé. Finalement, il se redressa, avec précaution cette fois, et parvint à s'asseoir au bord du lit sans que la pièce ne se remette à tourner autour de lui. Deux minutes plus tard, il était debout. Se tournant vers Evy, il attrapa la couverture et l'en couvrit, souriant pour lui-même dans la pénombre en comprenant qu'elle était restée là pour vérifier qu'il allait bien.
Assis devant sa troisième tasse de café, Damen sentait la douleur qui vrillait ses temps refluer doucement, un peu. D'habitude, lorsqu'il buvait autant et se retrouvait dans un état aussi pitoyable, il restait couché au moins jusqu'à la fin de la matinée et ne faisait rien de bien fatiguant du reste de la journée. Aujourd’hui, c'était différent. Il avait été imbuvable, totalement détestable, avec Everleigh, il était hors de question d'être en plus totalement pitoyable. Levant les yeux, il remarqua que sa mère était assise face à lui, muette et totalement silencieuse. Elle lui en voulait. Bien sûr qu'elle lui en voulait, il lui avait hurlé dessus. Elle lui en voulait mais, en même temps, elle s'en voulait. Belle combinaison... Alors qu'il savait pertinemment qu'il aurait dû dire quelque chose, faire une geste, s'excuser, il se replongea dans la contemplation de son café. Une minute plus tard, lorsqu'il releva la tête, elle avait disparu. Il la blessait comme elle l'avait blessé, mais cela ne rimait à rien. Il savait pertinemment que cela ne menait à rien, que cela n’arrangeait pas les choses et les faisait, tous comptes faits, souffrir autant l'un que l'autre, mais il ne se voyait pas faire comme si de rien était. Rancunier, il n'aurait pas été sincère s'il était tout simplement venu la prendre dans ses bras en disant qu'il la pardonnait. En fait, il ne la pardonnerait sans doute jamais. Il y aurait toujours une partie de lui pour lui rappeler que c'était en partie sa faute s'il avait vécu onze ans de cauchemar. Si elle avait été là, il n’aurait pas eu à chercher l'attention de son père, elle lui en aurait accordé elle-même. Si elle avait été là et que son père s'en était tout de même pris à lui, elle l'aurait protégé. Si, mais elle n'avait pas été là. Et elle l'avait mis au monde drogué et alcoolique, cela il ne pourrait jamais ni l'oublier, ni le pardonner. Il se leva et repoussa violemment sa chaise, oubliant momentanément qu'il y avait encore une personne endormie dans l'appartement. S'adossant au mur, il ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration et les battements de son coeur pour se calmer. Et il sentit un présence près de lui, un regard sur lui. Ouvrant les yeux, il découvrit Everleigh, pour qui il tenta un sourire. « J’espère que je ne t'ai pas réveillée... » C'était pourtant fort probable. Quel imbécile...
Ciarán resta adossé au mur, observant les moindres faits et gestes de la jeune femme alors qu'elle se préparait son petit-déjeuner. Il avait toute sa journée de libre puisqu'il ne comptait pas alelr donner corus à l'unioversité. Pas aec la gueule de bois, une épaule douloureuse, une blessure à la lèvre, des ecchymoses. Il avait donc sa journée, et les quelques suivantes, jusqu'à ce qu'il soit sur pied et n'ai plus l'air d'un zombie. Parce que ses étudiats n'en avaient peut-être pas grand chsoe à faire, mais ses collègues et les directeurs lui en toucheraient sans doute un mot, non merci... Lorsqu’elle commença à manger, il reprit la parole. « Tu... Tu veux sortir avec moi ? » Prenant conscience du sens que sa phrase pouvait avoir, il secoua la tête en souriant, se traitant mentalement d'abruti fini. « Enfin, tu vois ce que je veux dire, sortir dehors quoi...  » Sans cesser de sourire, il se décolla du mur et s'appuya sur le dossier de la chaise face à celle de la jeune femme, attendant sa réponse.

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Dernière édition par C.-Damen J. Ayling le Mer 21 Aoû - 18:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptySam 10 Aoû - 20:27


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

I really wanna love somebody
La soirée de la veille avait été mouvementée, si elle avait pu, Everleigh ne se serait pas réveillée, ou bien se serait rendormie même en le sachant absent. Après tout il était majeur et vacciné et il était chez lui ce qui lui donnait la permission de quitter son appartement dès qu’il le souhaitait, peu importe l’heure. Malheureusement les choses avaient été bien différentes ce soir-là. Elle s’était fait un sang d’encre en le sachant dehors en pleine nuit, elle s’était propulsée dehors perdant les moyens en le voyant couvert de sang. Cette soirée avait largement dérapé, aussi bien pour Ciaràn qui s’était littéralement jeté sur  Jay pour le rouer de coup et était rentré en piteux état, que pour Everleigh qui avait franchi la limite qu’il lui accordait en lui ôtant son t-shirt et dévoilant au grand jour son secret. Un secret qui l’avait touchée profondément et qui l’avait rendue terriblement mal à l’aise. Elle s’en voulait, elle s’en voulait réellement d’entrer de cette façon dans sa vie intime. Ca ne la regardait pas, mais elle lui avait désobéit, dans le seul but de le soigner, d’être certaine que ses plaies seraient pansées sachant parfaitement qu’il se coucherait plutôt que de prendre une seule seconde à se soigner. Elle n’avait fait ce geste que pour lui, pour l’aider bien qu’au fond, elle l’ai plus enterré qu’autre chose.. Bien qu’au fond, elle l’ai plus soigné pour s’assurer à elle-même qu’il allait bien, qu’il ne l’abandonnerait pas de sitôt. Everleigh était sure d’une chose, elle avait besoin de lui, plus que tout au monde.
Elle avait longuement tourné en rond dans cet appartement avant de se  diriger vers sa chambre pour s’assurer qu’il allait bien mais surtout pour s’excuser de l’avoir blessé en lui désobéissant. Pour la première fois il s’était ouvert, pour la première fois elle avait plongé ses yeux dans les siens et l’avait écouté jusqu’au bout sans l’interrompre, pour la première fois, elle l’avait touché, de son coté, il s’était montré aguicheur, il l’avait presqu’embrassée. Au fond, elle avait besoin de ce contact, plus que n’importe quoi, elle avait besoin de cette proximité. Sentir son souffle sur sa peau l’avait complètement rendue dingue. Si au petit matin, elle était certaine de ses sentiments envers lui, cette soirée l’avait plongée dans le doute le plus total. Hésitant longuement, son regard faisait des allers et retour de ses yeux à ses lèvres. Elle en mourrait d’envie, elle mourrait d’envie de l’embrasser mais elle avait terriblement peur qu’il la repousse. Qu’il ne se soit rapproché d’elle que parce qu’il était totalement ivre et inconscient de ce qu’il faisait. Elle ne souhaitait pas qu’il regrette une fois qu’il aurait dessaoulé. Réflexion faite, elle laissa ses pensées de côté pour se laisser aller à ce qu’elle désirait réellement, juste un baiser, juste un baiser volé. Finalement, il ne l’avait pas repoussée, au contraire, il avait plutôt répondu à son baiser avec autant de fougue qu’elle lui avait transmis. Il s’était ensuite endormi, visiblement épuisé par la douleur et cette soirée plus que riche en émotion. Everleigh ne s’était même pas rendue compte qu’elle s’était endormie à ses côtés. Habituée à chercher la chaleur elle s’était même rapprochée de lui. Epuisée à son tour, elle n’avait à peine sentit le lit bouger lorsque Ciaràn l’avait quitté pour partir  dans la cuisine. Bougeant légèrement lorsqu’il la couvrit, elle resta profondément endormie jusqu’à ce qu’un bruit sourd ne la réveille en sursaut, la tirant difficilement du sommeil. Relevée brusquement, elle vit la chambre tourner autour d’elle avant de se recoucher une minute pour reprendre ses esprits. Elle finit par sortir de la chambre, les cheveux en batailles, bouclant sur ses épaules, esquissant un visage fatigué et des petits yeux qu’elle frottait vigoureusement pour se réveiller. Ciaràn était debout, juste devant elle adossé contre le mur les yeux fermés. Le regard posé sur lui, elle attendait qu’il bouge pour être certaine qu’il allait mieux. Lorsqu’il rouvrit les yeux, elle lui accorda un doux sourire fatigué. « Bonjour.. » murmura t’elle doucement avant d’approcher de lui déposer un tendre baiser sur la joue. « Ca ne va pas ? Tu te sens mal ? » demanda t’elle inquiète. « Non, tu ne m’as pas réveillée, ne t’en fais pas » ajouta t’elle en cachant son mensonge avec brio. Bien sûr qu’il l’avait réveillée, a moins d’être sourde, il aurait réveillé n’importe quelle personne dormant à côté de la cuisine. De plus, si elle lui avait avoué qu’il l’avait réveillée brusquement, il s’en serait à nouveau voulu. Il s’était assez excusé la veille, elle ne souhaitait plus l’entendre à nouveau lui répéter ces quelques mots.
Concentrée, Everleigh prépara son petit déjeuner après avoir allumé la radio comme tous les matins, détestant travailler dans le silence le plus total et le plus lourd. Son pain perdu prêt et n’attendant qu’à être dévoré avec appétit, elle s’installa à table, face à Ciaràn qui s’était discrètement rapproché dans son dos. N’osant pas vraiment le regarder dans les yeux après le baiser qu’elle lui avait volé, elle fit mine de lire les informations écrites sur la boite de jus d’orange qui trônait sur la table. Ciaràn reprit enfin la parole après l’avoir observée longuement sans rien dire. Mangeant son petit déjeuné, elle releva la tête face à ses paroles pour le moins surprenantes. Arquant un sourcil de surprise, elle restait stupéfaite face à une telle proposition, la fourchette toujours coincée entre ses lèvres. Elle finit par sourire lorsqu’il se corrigea et avala son morceau de pain perdu en riant légèrement. « Ce serait avec plaisir, mais tu te sens assez bien pour sortir ? Si tu te sens mal, autant rester ici regarder un film, non ? Si jamais tu viens à t’effondrer, je te laisse à terre moi.. » lui répondit-elle en souriant légèrement avant de terminer de déjeuner. Semblant véritablement motivé à sortir, elle se leva et fis rapidement sa vaisselle avant de ranger son assiette et ses couverts. « Je vais prendre une douche. Tu devrais peut-être refaire tes pansements.. Tu as à nouveau saigné pendant la nuit. » lui dit-elle en se retournant vers lui en frottant ses mains mouillées sur son t-shirt, dévoilant un semblant de sa peau. Passant à côté de lui, elle lui accorda un sourire timide avant de partir se doucher. Une bonne douche bien chaude pour démarrer la journée lui faisait un bien fou. Etant encore couverte du sang de Ciaràn à certains endroits, elle prit une douche soigneuse pour s’en débarrasser, pensant à nouveau à ce baiser qu’elle lui avait volé et dont il n’avait pas parlé. Peut-être ne voulait-il pas en parler, ou  bien peut-être ne s’en rappelait il pas. Sortant de la douche, elle s’enroula dans un drap de bain avant de se sécher minutieusement. Everleigh avait cette chance d’avoir une peau qui retenait beaucoup le parfum de son gel douche. Une odeur framboisée la poursuivait dans l’appartement, une fois habillée. La météo de la veille annonçait un grand soleil sur Chicago aujourd’hui, Everleigh s’habilla en conséquences pour ne pas mourir de chaud. Après avoir fait un chignon déstructuré en trois seconds chronos, elle sortit habillée d’un short en jean délavé, d’un top à fines bretelles et de spartiates. Rejoignant Ciaràn, elle le regarda refaire ses pansements, surprise qu’il ai suivi ses conseils. « Un coup de main ? » demanda t’elle derrière son dos, posant une main sur son épaule gauche, l’autre étant douloureuse. Everleigh prit enfin place face à lui, cette fois sans oser prendre la relève pour le soigner, de peur qu’il ne lui en veuille à nouveau.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptySam 10 Aoû - 21:03



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



La gueule de bois, il ne lui manquait vraiment plus que cela. Ciarán souffrait encore de son épaule luxée mais, bien que cela soit sans doute nécessaire, il se refusait à l'immobiliser et à faire de la rééducation par la suite. Il avait déjà eu ce genre de problème plusieurs fois, cela lui arriverait sans doute encore, il savait ce qu'il faisait... Ou pensait le savoir, dans les deux cas il était le seul à décider de ce qui était le mieux pour lui. Et rester sans bouger son bras durant plusieurs jours lui semblait ridicule, de plus il en serait incapable, hyperactif et ayant toujours besoin de faire quelque chose, il n'aurait jamais pu se ménager plus d'une journée. Il avait également la nette impression que ses blessures s'étaient rouvertes durant la nuit, ce qui était fort probable puisqu'il était du genre à bouger beaucoup en dormant. En bref, il n'avait vraiment pas besoin d'avoir un mal de crâne carabiné, ni la nausée. Pour tout avouer, il se sentait vraiment, vraiment très mal. En se levant, il avait faillit tomber à trois reprises en franchisant les deux-trois mètres le séparant de la porte. Mais il tenait bon, comme d'habitude, et refusait de rester allonger toute la journée, surtout pour donner une meilleur image de lui à Everleigh, pour que son opinion à son sujet, qui devait tout de même avoir pris un sacré coup, redevienne bonne. Après tout, il avait vu bien pire...
Le nez plongé dans sa troisième tasse de café, Damen n'avait pas directement remarqué la présence de sa mère qui, de son côté, ne semblait pas vraiment vouloir être repérée. Comme si le fait qu'ils s'étaient en quelques sortes disputés la veille voulait dire qu'elle n'avait plus le droit de s'asseoir à la même table que lui. Au fond, elle devait savoir pertinemment, pour se l’être suffisamment entendu répéter par son fils ici présent, qu'elle comptait énormément pour lui et qu'il serait dévasté et mort d'inquiétude si elle partait. Il avait passé les dix-huit premières années de sa vie à avoir besoin d’elle, la dix-neuvième à la chercher, et les autres à l'aider. Et il pouvait être violent, méchant, blessant, détestable, imbuvable,... il l'aimerait toujours. Cela, il le lui disait souvent, pour qu'elle le pardonne d'être si distant, pour qu'elle se pardonne elle-même d'avoir été absente pour lui. Le temps de ces réflexions en fixant de nouveau le fond de sa tasse de café, elle avait disparu. Excédé par la situation et par son propre manque d'initiative, sa propre bêtise, il se leva et repoussa violemment sa chaise contre la table, ce qui produit un bruit sourd ayant sans doute réveillé la troisième occupante de l'appartement. Et peut-être même ceux des appartements voisins. La preuve, alors qu'il était adossé au mur, les yeux clos - si sa respiration n'avait pas été aussi rapide on aurait pu croire qu'il dormait -, il sentit la présence d'Everleigh à quelques pas, et son regard posé sur lui. Elle s'avança et il lui sourit vaguement. lors qu'elle l'embrassait sur la joue, l'envie, aussi surprenante qu'incompréhensible, de tourner subitement la tête pour capturer ses lèvres le submergea, mais il laissa passer sa chance. « Je... Non, ça va. Je me disais juste que j'aurai dû m'excuser auprès de ma mère avant qu'elle ne se vexe encore plus et ne parte. » Autant dire la vérité après tout... Elle lui assura qu'il ne l'avait pas réveillé, ce à quoi il sourit. « Tant mieux... » Il savait pertinemment qu’elle mentait, personne n'est capable de mentir à Damen Ayling, mais il faisait mine de la croire, parce qu'elle avait ses raisons pour lui mentir, sans doute n'avait-elle pas la moindre envie qu'il se remette à s’excuser comme la veille. Ou plutôt, quelques heures plus tôt...
Ciarán suivit du regard les moindres déplacements et gestes d'Everleigh alors qu'elle se préparait son petit-déjeuner, il se rapprocha et fut surpris de la voir fuir son regard. C'était comme si elle avait fait une bêtise, elle lisait les informations au dos de la boite de jus d'orange. Elle devait les avoir lues au moins une fois depuis son arrivée, c'était un peu étrange. Il ne releva pas, après tout si elle voulait lire, qu'elle lise... Il sourit comme un idiot lorsqu’elle releva vivement la tête à sa question, se méprenant sur son sens. Riant à son tour, il se reprit, et cette fois elle répondit sans avoir l'air choquée et totalement prise au dépourvu. « Ça va aller, et puis ça m'aidera de respirer un peu d'air frais. Je saurai me relever, t'en fais pas. » Ou il resterait par terre, à voir. Evy sembla finalement accepter la proposition et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche, tout comme lui environ une demi-heure plus tôt. Il n'avait pas touché aux passements, se contentant de ne pas les mouiller. Il avait pris une douche glacée, comme tous les matins, pour se réveiller et, cette fois, dé-saouler un peu. Lorsqu'elle revint, il faisait ce qu’elle avait dit: il changeait ses pansements. Chose surprenante, puisqu'il n'écoutait jamais personne... « Je vais me débrouiller. » C'était en partie pas fierté, évidemment. Mais également car il n'avait toujours pas digéré le fait qu'elle en sache autant sur lui désormais. Il lui fallait juste un peu de temps pour de nouveau se confier à ses soins, pour la pardonner totalement bien qu'elle ne soit pas vraiment responsable. Elle s'était montrée têtue, un peu trop  même, c'est vrai, mais grâce à elle, pas d'infection, pas d'épaule invalide. Elle lui avait désobéit, mais pour une bonne raison et, encore une fois, elle lui avait évité de sérieuses complications. En fait, il ne supportait pas d'avoir eu à ce point tort, de lui en avoir voulu alors qu'il aurait dû a remercier. De nouveau, c'était une sorte de fierté... Fierté imbécile, il en avait parfaitement conscience, mais il n'y pouvait rien, c'était comme cela et tout comme il avait la rancune tenace, c'était encré en lui, pas facile de se refaire...

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptySam 10 Aoû - 22:33


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Comme à chacun de ses réveils, Evy s’était dirigée dans la cuisine comme si cela relevait de l’évidence. Depuis quelques jours, elle avait cette vague impression d’être un peu comme chez elle, bien que ce ne soit absolument pas le cas. Elle ressentait comme une sensation de plaisir intense et inavoué à la simple pensée qu’elle était en quelque sorte entrain de partager une partie de la vie de Ciaràn, comme s’ils étaient en couple, comme s’il y’avait ne serait-ce qu’un peu plus que de l’amitié entre eux. Elle était parfaitement consciente que vivre avec son professeur de sciences comportementales était une situation parfaitement ambiguë et que si cette information venait à se répandre dans l’université, Ciaràn en perdrait probablement sa place. Mais cette prise de risque était à la fois excitante et dangereuse. Chaque moment passé à ses côtés lui semblaient parfait bien qu’il soit encore et toujours relativement distant avec elle, préférant le silence et le calme plutôt que de regarder un bon film dans le sofa à ses côtés. Depuis quelques jours déjà, elle espérait pouvoir trouver un quelque chose susceptible de les rapprocher, un point commun, des gouts communs, n’importe quoi lui permettant d’engager une conversation entre eux. Et au fond, cette dernière soirée avait dépassé ses espérances. Malgré un début brutal et froid, la tension s’était peu à peu apaisée entre Ciaràn et Evy, si bien qu’ils étaient parvenus à se rapprocher naturellement, quoi que l’alcool aidant. Ils avaient discuté, Ciaràn s’était confié, ce à quoi elle ne s’attendait pas, le sachant discret sur sa vie personnelle. Elle s’était complètement laissée aller avec lui, prenant plaisir à découvrir un homme totalement différent de celui qui rentrait tous les jours après les cours dans l’appartement et qui après avoir dégusté son repas, fuyait les autres occupants. En l’espace d’une soirée, elle s’était laissé charmer par la sensibilité et le charme qu’il dégageait. Son histoire la touchait, sa vie toute entière la touchait profondément. Ce soir-là, les impressions d’Everleigh au sujet de Ciaràn avaient complètement changées. Réalisant  à quel point il lui plaisait, elle s’était d’abord maudite de tomber sous son charme comme toutes les autres filles avant de se laisser aller avec lui consciente que ses sentiments étaient différents de ceux des autres fille, qu’elle n’était pas amoureuse de son professeur mais bien de l’homme qu’il était avant d’être son prof, celui présenté sur sa carte d’identité. Evy avait pris plaisir à le toucher, à entrer en contact avec lui, à se rapprocher de lui d’une manière ou d’une autre avant de céder à la tentation qu’il avait provoqué en elle, celle de l’embrasser, juste une seule fois, un seul baiser volé qui peut–être ne se reproduirait jamais, que peut–être il aurait oublié le lendemain même.
Le baiser qu’elle s’était doucement autorisée à poser sur sa joue lui avait tiré un léger frisson, sans doute une énième preuve de la véracité de ses sentiments indéniablement forts à son égard. Reprenant ses esprits avec difficultés, elle s’était finalement attelée à confectionner son propre petit déjeuner, sans quoi elle était incapable de commencer la journée. Au fond, elle aurait bien aimé qu’il ne se corrige pas, elle aurait aimé qu’il lui demande de sortir avec lui, que ses paroles reflètent un autre sens que celui qu’il souhaitait lui faire comprendre. Parce que oui, elle aurait probablement accepté de sortir avec lui, elle aurait même pris un plaisir fou à capturer une nouvelle fois ses lèvres pour un baiser encore bien plus passionné que la veille, glissant à nouveau ses mains dans sa nuque ou agrippant ses cheveux comme elle adorait le faire. Cette fois, Everleigh ne tentait même plus de se persuader du contraire, sachant que c’était peine perdue. Elle en était tombée amoureuse la veille, c’était un fait, un fait absolument irréfutable. « Oui, je crois que ce serait une bonne idée. Elle était visiblement très inquiète pour toi, d’autant plus que tu ne lui as pas vraiment permis de s’assurer qu’elle ne te perdrait pas. Elle est folle de toi, tu es son fils et bien qu’elle ai fait des erreurs elle t’aime et ça se voit dans la façon dont elle a accouru à toi, effrayée. Elle ne t’en veut pas, on en a discuté avant que je ne vienne dans ta chambre voir si tout allait bien. Elle ne t’en veut pas et elle comprend. Elle admet ses erreurs néanmoins elle est blessée, tout comme j’ai été blessée que tu me repousses alors que je ne voulais que ton bien, que te venir en aide. Tu t’es excusé envers moi alors que j’ai fait une connerie moi aussi. Je crois que tu peux t’excuser aussi envers elle. Elle et moi on est à la même enseigne maintenant, on t’a blessé toutes les deux. Enfin, ce ne sont pas mes affaires. Je ne sais rien de ce qui s’est passé alors je n’ai aucun jugement à émettre, désolée.. » lui répondit elle avec sincérité. Son but n’était pas de l’obligé à lui pardonner ses erreurs, c’était impossible de pardonner une telle chose, d’oublier qu’il est venu au monde accro à l’alcool et à la drogue par sa faute et que son absence était directement liée au sévices qu’il avait reçus de son père. Evy voulait juste leur donner un coup de pouce, les aider à reconstruire le lien qui c’était brisé, de leur permettre d’agir à nouveau comme une mère et son fils. Elle se replongea à nouveau dans son déjeuner, restant silencieuse jusqu’à ce qu’il ne l’invite à «sortir» avec lui. Evy lui accorda un sourire en coin charmant bien qu’elle soit persuadée qu’en cas de problème, il serait incapable de se lever seul et devrait par conséquent compter sur elle. « Très bien, dans ce cas si cela peut t’aider à te remettre en forme, allons-y. Ca me fera du bien aussi de m’oxygéner un peu, et ça m’évitera de passer la journée à lire ou à regarder de vieux films.. » ajouta t-elle en souriant largement.
Après être passée sous la douche et s’être habillée pour sortir avec lui, elle s’était finalement installée face à lui, partagée entre le plaisir de le voir enfin mettre ses conseils en pratique et l’envie de l’aider à nouveau, ce qu’il refusait une fois de plus. Cette fois, elle ne le forcerait pas non. S’il refusait, elle ne l’obligerait pas une fois de plus. « Très bien. Je te laisse faire. » lui dit elle avant de se relever pour le laisser tranquille d’une part et pour éviter d’intervenir de force une nouvelle fois. Elle préférait s’isoler dans un coin de l’appartement pour réfléchir au dîner qu’elle concocterait et du souper qu’elle cuisinerait le soir, en l’attendant, adossée contre le mur, pensive. Son arrivée la tira de ses pensées. Après l’avoir vaguement détaillé du regard, elle lui accorda un nouveau sourire en coin avant d’ouvrir la porte pour sortir de l’appartement, se dirigeant vers l’ascenseur suivie par Ciaràn dont elle sentait le regard posé sur elle. « Tu ne tomberas pas dans les pommes au beau milieu de la rue n’est-ce pas ? Promis hein ? » lui demanda t’elle en plaisantant, souhaitant le taquiner un peu ce matin. L’ascenseur s’ouvrit sur le rez-de-chaussée qu’ils empruntèrent pour sortir et partir en ville. Everleigh se laissa guider par Ciaràn qu’elle suivait avec une confiance absolue. Il aurait encore pu l’emmener dans un trou perdu ou même à l’autre bout du monde que cela lui aurait été complètement égal, du moment qu’il était avec elle.


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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyDim 11 Aoû - 18:16



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Actif depuis son réveil, sa seule envie était de se laisser tomber sur une chaise et de ne plus bouger, c'est vrai. Mais, quelques minutes plus tard, Ciarán n’aurait plus tenu et aurait eu besoin de faire quelque chose. Il ne voyait qu'une seule solution à ce problème: sortir faire un tour. Il ferait quelque chose et cela l'occuperait suffisamment tout en reposant son épaule. De plus, il avait bien besoin de s'oxygéner un peu. Mais sortir seul ne lui plaisait pas. Plus. Il ne pouvait pas vraiment compter sur sa mère pour l'accompagner après ce qu'il lui avait fait, mais Everleigh devrait être partante... Après tout, ils avaient tous deux besoin de s'occuper, peut-être lui plus qu'elle, puisqu'il avait tant l’habitude d'être dehors toute la journée. Il avait songé, en se réveillant, à aller tout de même à l’université, mais c'aurait été un peu bête, et puis cela lui permettait de prendre enfin des congés dont, on le lui avait souvent répété, il avait besoin. Les paroles d'Everleigh au sujet des excuses que, il en était sur, il devait proférer à l'intention de sa mère. Cela lui rappelait, au passage, qu'il s'était montré terriblement blessant avec les deux femmes. Comme s'il ne le savait pas ! Mais elle vouait seulement lui, leur, venir en aide... « Non, tu as tout à fait raison. Cependant, vos erreurs ne sont en rien comparables, tu ne pouvais pas savoir, tu as agi en croyant bien faire et je t'en suis reconnaissant, finalement. Elle savait et elle n'a rien fait. Je ne peux pas me fier à ce que m'a dit mon père, mais je sais au moins qu'elle n'a même pas essayé de décrocher quand elle a appris sa grossesse. Enfin, fais comme si j'avais rien dit, ce sont nos petits problèmes fais pas attention. » Petits ou gros. Sa vie entière était construite autour de toute cette histoire, il le savait pertinemment. Il ne se passait pas une jour, une minute, sans qu'il ne se dise qu'il n'aurait pas été à cet endroit pour faire cela si elle avait été clean dès le début. Il n'aurait déjà pas vécu onze ans dans la crainte de son père. Il n'aurait pas quitté New York pour partir à sa recherche. Il n'aurait pas... Cette prise de conscience soudaine lui tira un vague sourire: il n'aurait pas rencontré Everleigh. Elle serait peut-être encore entrain de craindre l'arrivée du soir et des coups qui allaient avec. C’est fou comme certaines choses tombent bien alors qu’elles semblent si affreuses. Comme le fait d'avoir eu une mère droguée lui avait permis de se retrouver à Chicago où Everleigh n'attendait que lui pour sortir de son calvaire... Cette pensée lui donna presque envie de débouler dans la chambre de sa mère pour la prendre dans ses bras et la remercier mille fois. Presque. Il demeura planté là à observer Everleigh prendre son petit-déjeuner, jusqu'à ce que l'idée de sortir un peu lui traverse l'esprit. Prendre l'air lui ferait le plus grand bien. Prendre l'air en compagnie d'Everleigh lui donnerait enfin l'impression de compter comme un ami pour elle. Un ami, cela lui écorchait presque la bouche de le dire, il voulait qu'elle s'attache vraiment à lui, qu'elle tienne à lui comme il prenait conscience qu'il tenait à elle. Il sourit. « Ce serait dommage de rester enfermés, pour une fois qu'on peut faire quelque chose ensemble... » Imbécile, il aurait pu lui dire qu'il avait envie de faire quelque chose avec elle, tout simplement. Parce qu'il tenait à elle plus qu'à une étudiante, plus qu'à une amie. Mais non, parce qu'il était incapable d'avoir totalement confiance en quelqu'un, désormais. Il avait bien essayé, même si cela avait été difficile avec tout ce qu'il avait déjà vécu, mais cela avait échoué. Lamentablement. Il aurait dû s'en douter, mais il avait été aveugle, si aveugle... Aujourd'hui, il s'en rendit compte. Il prenait conscience de sa bêtise, de son aveuglement. L'amour rend faible et vulnérable.
Damen adressa un vague sourire à la jeune femme lorsqu'elle s'assit face à lui, comme pour la rassurer, lui assurer qu'il n'avait rien contre elle en particulier, que l'incident de la veille était pardonné... En partie, du moins, mais cela il ne le laissait pas transparaître. Quelques minutes plus tard, ils étaient devant l’ascenseur. Pour une fois, il acceptait de le prendre sans rechigner. Parce qu'il savait pertinemment qu'il risquait de tomber dans les escaliers, bonjour la cascade ! Sa question lui tira un sourire, en tout cas ce n'était pas prévu... « J'essayerais. » Il lui sourit, se moquant ouvertement. Non, pas se moquant, pas vraiment, il la taquinait, c'est tout. « Promis, t'en fais pas pour moi, j'ai connu pire. » Là, il n'y avait pas à chercher bien loin pour comprendre. Lorsque l’ascenseur s'ouvrit sur le rez-de-chaussée, le jeune homme passa devant, la guidant dans la ville pendant un petit moment, avant de se retourner vers elle, à quelques mètres du Millennium Park. En fait, il ne savait pas où il allait avant d'apercevoir l'endroit. « Ça te convient le Millennium Park ? » Le lieu lui importait peu, tant qu'elle était avec lui.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyDim 11 Aoû - 19:45


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Peut-être qu’au fond elle aurait mieux fait de garder sa réflexion pour elle seule et se contenter d’acquiescer simplement plutôt que de lui rappeler qu’il avait été odieux avec elle la veille. Après tout elle le lui avait pardonné, la chose était passée, l’eau avait coulé sous les ponts depuis, elle n’avait plus à lui en vouloir et ne souhaitait plus qu’il s’en veuille non plus. Néanmoins, Everleigh était une fille honnête et franche et face à de telles paroles, elle se voyait mal rester de marbre ou répondre face à un simple oui. Sa vie ne la regardait pas et au fond, elle ne savait qu’une partie de celle-ci. Une infime partie, pas assez pour se permettre d’émettre un avis tranché. Elle ne se permit de lui faire qu’une suggestion. Evy n’avait pas réellement envie de l’énerver alors qu’il venait de lui proposer de passer un moment avec lui, le premier depuis son arrivée dans son appartement, dans sa vie. Depuis le temps qu’elle attendait ce moment, le fiche à l’eau l’aurait rendue malade, elle qui avait cherché désespérément un point commun susceptible de les rapprocher, point commun qu’elle avait découvert comme s’il lui avait été servi sur un plateau, leur passé. « C’est sûr que les deux situations sont différentes. Mais dans un sens je me dis que si tu es assez intelligent et gentil pour me pardonner à moi, tu pourrais peut-être lui pardonner à elle, bien qu’il te faudra plus de temps, forcément. De toute façon pour être honnête, je ne me fais pas bile pour vous. Je sais que vous finirez par vous retrouver, un jour où l’autre. Il ne manque qu’un déclencheur.. » lui répondit-elle. Un déclencheur, peut-être Everleigh. Peut-être était-ce elle la pièce manquante du puzzle permettant de les rapprocher définitivement ?  Peut-être avait-il envie de changer son passé, néanmoins s’il le changeait, il n’aurait probablement pas été là pour la sortir de son calvaire, elle serait probablement encore avec Jay à l’heure actuelle ou bien allongée couverte de bleu et de sang sur une table d’autopsie, charcutée pour trouver la cause de sa mort, quoi que flagrante. S’il n’avait pas vécu ce calvaire, peut-être n’aurait-il pas remarqué à quel point Evy était au bord du gouffre, sans doute serait-il passé à côté de son regard qui criait constamment à l’aide. Sans doute ne lui aurait-il jamais adressé la parole. Sans doute que le baiser qu’elle lui avait volé la veille n’aurait jamais existé et qu’elle serait morte sans jamais ressentir à nouveau ce sentiment qu’il avait fait renaitre en elle, ces papillons dans le ventre, cette angoisse de le savoir dehors, ce besoin constant de le toucher et de savoir qu’il ne souffre pas de ses blessures , la capacité d’aimer à nouveau, de trouver la personne avec qui on est persuadé de devoir faire sa vie pour trouver enfin le bonheur et la paix. S’il n’avait pas été là, Everleigh aurait fini malheureuse pour la simple et excellente raison que Ciaràn faisait indéniablement son bonheur.
Cette sortie, elle en avait rêvé, bien qu’elle aurait préféré qu’il le lui propose dans une autre situation. Elle avait cette soudaine impression d’avoir quinze ans, d’avoir son tout premier rendez-vous avec un garçon pour qui elle avait un sérieux béguin. Comme quoi même en grandissant, on garde une âme d’enfant. Evy le regardait dans les yeux en souriant largement tout en jouant avec sa fourchette et en se mordant doucement la lèvre inférieure. Ciaràn souriait de plus en plus et au fond, elle espérait qu’il soit juste heureux qu’elle soit avec lui, qu’il ai simplement comprit qu’il avait besoin d’elle autant qu’elle avait besoin de lui dans sa vie. « C’est vrai oui, tu es un homme overbooké je trouve. Le seul et unique regret que j’ai, c’est d’avoir du attendre que tu rentres à moitié mort avec une épaule démise pour que tu t’accordes enfin des vacances et que je puisse passer un peu plus de temps avec toi.. J’aurais préféré que tu m’invites à sortir dans un autre contexte. Mais je suis quand même contente de pouvoir passer une après-midi rien qu’avec toi avant de partir une fois que j’aurais trouvé un logement potable et au prix abordable. Alors tu m’appartiens toute cette après-midi ! Je n’en démordrai pas » lui répondit-elle en souriant. C’est sûr qu’elle aurait préféré qu’il abandonne quelques copies d’élève pour lui accorder une après-midi rien qu’à elle, en dehors de son boulot. Mais Everleigh savait pertinemment que son métier le passionnait et s’il travaillait si dur, c’était qu’il en avait besoin. Son plaisir personnel passait avant tout.
Après l’avoir attendu, adossée au mur à chercher quel plat elle pourrait cuisiner avec ce qu’il restait dans leur frigo, Everleigh finit par suivre Ciaràn jusqu’au rez-de-chaussée débouchant sur la rue. « Tu as sans doute connu pire, mais moi pas et je peux t’assurer que te voir rentrer couvert de sang m’a assez retourné. Si tu pouvais juste te contenter de rester vivant et d’éviter de me faire ce genre de peurà l’avenir, ça me convient parfaitement.. » L’avenir, Everleigh en parlait comme s’ils avaient un avenir commun, un peu comme si elle passerait le reste de ses jours accrochée à lui. Elle le suivait sans rechigner, profitant du soleil qui réchauffait sa peau et de la légère brise qui faisait voler les quelques mèches de ses cheveux qui n’avaient pas été emprisonnées dans son chignon-minute. Le Millenium Park ? Cette destination semblait parfaite pour passer un moment à ses côtés, ils n’étaient pas trop loin de l’appartement et au moins, il pourrait se reposer dans l’herbe ou bien sur un banc. « C’est parfait ! » lui dit-elle avec entrain. Elle le passa finalement devant lui pour entrer dans le parc où elle prit place sous un arbre comme elle le faisait généralement pour réviser certains cours dont le cours de Ciaràn. C’était à ce même endroit qu’elle en avait appris chaque phrase par cœur, avait relu ses notes avec autant de plaisir que si elle était en classe, assise juste en face de lui à boire ses paroles. A l’heure actuelle, son cours l’intéressait bien peu, Ciaràn était bien plus intéressant. « C’est exactement ici que je révisais ton cours dès que j’avais une heure de libre. C’était toujours ton cours que je révisais d’ailleurs, je ne sais pas pourquoi. Les autres m’intéressaient peu. Ca explique un peu pourquoi je suis si douée dans cette matière en fin de compte. » lui dit-elle en riant avant de le regarder, assis juste à côté d’elle. Un court moment de silence lui avait suffi pour repenser à ce qu’elle redoutait depuis la veille. Leur séparation, ce moment où elle serait obligée de quitter son appartement, où elle serait obligée de vivre seule, sans lui à ses côtés. « Qu’est-ce que je vais faire sans toi une fois que j’aurais trouvé un appartement, hein ? Ca va me faire bizarre de vivre seule d’un coup, de devoir cuisiner pour une seule personne et plus pour trois.. Ca va être nul de ne pouvoir désobéir à personne.. Tu vas me manquer, vraiment..» lui avoua t’elle avec un brin de tristesse et de sincérité tout en continuant de le taquiner gentillement.



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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyLun 12 Aoû - 17:22



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Un déclencheur, oui, sans doute, mais quoi ? Elle ? Après tout, ils étaient tous deux attachés à Everleigh, Ciarán parce que son histoire lui rappelait la sienne, que son caractère et sa façon d'être lui plaisaient, qu'il sentait les battements de son coeur accélérer lorsqu'il la voyait et que son nom ne voulait pas se décrocher de ses pensées... Sa mère car elle s'était trouvée en elle une amie, une alliée, peut-être même une confidente. Il ne savait pas. En fait, il ne s'était jamais vraiment penché sur la question, se contentant de manger en silence face à deux femmes qui auraient pu être des inconnues tellement il demeurait indifférent à leur présence. Indifférent, aveugle, muet et limite sourd, les écoutant à peine, acquiesçant légèrement lorsqu’il le fallait, souriant juste pour dire. Comme si deux inconnues avaient élu domicile chez lui et qu'il les ignorait... Aujourd’hui il s'en rendait compte, il n'avait jamais fait attention à elles. Après l’avoir accueillie chez lui, il s'était détourné d'Everleigh comme il se détournait toujours de tout le monde. « Un jour ou l'autre. J'ai attendu vingt-cinq ans, je peux encore attendre. » fit-il simplement, tentant par la même occasion de montrer que la conversation était close. Il ne voulait pas s'étendre sur le sujet, surtout que cela le bouffait déjà suffisamment comme cela. Il avait juste envie d'arrêter d'y penser et, bien qu'en parler l'aide peut-être d'une manière ou d'une autre, il préférait ne pas plomber la journée de la jeune femme en lui confiant ses problèmes. Après tout, il avait toujours réglé tout tout seul, depuis quasiment toujours il se débrouillait par ses propres moyens et n'avait besoin de personne. Du moins, c'est ce dont il avait toujours tenté de se persuader. Besoin de personne, pour ne pas s'attacher il se montrait distant, pour ne pas souffrir il ne s'attachait pas. Rien que l'amitié, c'était trop pour lui. Il avait deux ou trois amis mais sans plus, histoire de ne pas risquer de se retrouver à nouveau abandonné et malheureux. L'abandon, il ne connaissait que trop bien cette situation et refusait de la revivre. Une troisième fois. Il avait perdu sa mère tout petit, la personne qu'il croyait être l'amour de sa vie six mois plus tôt. Environ six mois, il avait cessé de compter les jours, il avait cessé d'y penser, ou du moins tenté de ne plus y penser. Depuis l'arrivée d'Everleigh, et malgré son masque d'indifférence, il avait cessé d'y penser, cessé de se morfondre et de boire comme un trou pour oublier. S'il n'avait pas été énervé par le récit de la jeune femme, il n'aurait pas touché à l'alcool, parce qu’elle faisait ressortir le meilleur de lui, pourtant enfouit.
Trouver un logement... Bien sûr, cela devait arriver. Il le savait, au fond, mais il avait préféré l'oublier, le refouler, juste parce qu'il n'acceptait pas ce fait mais ne parvenait pas à lui dire clairement qu'il tenait énormément à elle et ne voulait pas qu'elle parte. Même là, alors qu'il en avait l'occasion, qu'il aurait pu la retenir, lui dire de rester, lui faire comprendre que sans elle il était perdu, seul, abandonné, il ne dit rien. L'hésitation, c'est l'une des pries choses au monde. S'il avait foncé tête baissée, peut-être se serait-il pris un blanc, peut-être l'aurait-elle repoussé, mais au moins il aurait tenté sa chance et n'aurait eut aucun regret à avoir... « Ouais, je suis un homme vraiment très occupé. », sourit-il pour cacher son trouble. « Dis comme ça, je suis vraiment un bourreau de travail, c'est pas cool. » C'était la journée révélation de ses défauts, on commençait par rancunier, ensuite indifférent, puis trop travailleur, quelle était la suite ? Au moins, les deux derniers étaient à peu près corrigibles, il pouvait s'intéresser plus à ce qui l'entourait, ré-apprendre à faire confiance, et prendre du temps pour lui, ce n'était pas si compliqué.
La réponse de la jeune femme tira un vague sourire à Damen, qui la regarda - contempla serait plus juste mais chut - un moment sans mot dire. Surtout  car le mot avenir était revenu dans ses paroles, et cela le déstabilisait. D'abord elle lui rappelait qu’elle allait partir, ensuite elle lui parlait d'avenir, comme s'il était prévu qu'ils aient un avenir commun, comme si leur relation allait demeurer la même. Non, pas la même, s'améliorer. « Rester en vie fait partie de mon plan, si tu veux tout savoir. C'est même un peu une priorité. » Il lui adressa un joli sourire avant de passer devant elle pour la guider jusqu'à une destination encore inconnue, même de lui-même. Devant le Millennium Park il s'arrêta et proposa à Everleigh d'y entrer, ce à quoi elle répondit positivement, l'air enchantée. A vrai dire, il ne passait pas souvent par là. Il préférait éviter les lieux trop fréquentés et les foules en général. Il la suivit jusqu'à un arbre sous lequel il s'assirent comme s'ils avaient l'habitude de s’installer là. Pour sa part, Everleigh semblait très habituée, l'explication vint rapidement. « C'est parce que c'est la meilleure matière au monde... » Il ne plaisantait qu'à moitié, après tout cela le passionnait réellement et, à ses yeux, c'était l'une des meilleures matières que l'on puisse étudier. Un court silence et elle relança le sujet de son départ. Il ne savait qu'en penser, après tout si elle en parlait c'était sans doute car elle en avait hâte... Et pourtant, il aurait aimé que ce soit pour qu'il lui demande de rester. Une nouvelle fois, il laissa passer sa chance de la retenir. « Moi, qu'est-ce que je vais faire sans toi ? Ça va faire bizarre de me retrouver seul à table, de me soigner tout seul, de ne plus réveiller personne en faisant du bruit comme un idiot... Tu vas me manquer. » Il était sincère, mais, comme à son habitude, cachait ses sentiments en plaisantant un peu. Ciarán s'allongea dans l'herbe, le visage tourné vers Evy. Puis il tourna les yeux vers le ciel, et remarqua des nuages noirs au dessus d'eux. En fait, au dessus de toute la ville. Il se redressa. « On ferait mieux de ne pas rester là, il va pleuvoir. A mon avis, ce sera un bel orage. » L'orage, il ne savait pas trop pourquoi mais il avait toujours aimé cela. Ce qui effrayait la plupart des gens l’apaisait presque, un peu comme la musique très bruyant et forte, cela mettait en sourdine ses pensées.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyLun 12 Aoû - 18:16


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Sa simple réponse, si brève, si courte soit elle avait largement fait comprendre à Everleigh que la discussion était close, qu’il était inutile d’ajouter quoi que ce soit, que ce ne serait qu’une futilité qui passerait dans les oreilles d’un sourd. Le connaissant désormais par cœur, Everleigh savait que c’était peine perdue, qu’il resterait indifférent et hermétique à ses propositions, tout cela parce qu’il savait pertinemment qu’elle avait raison mais qu’il refusait de l’admettre lui qui détestait admettre ses torts. Si ce trait de caractère pouvait en exaspérer certains, Evy elle ne faisait que l’aimer d’avantage. Ce petit côté mystérieux et torturé, elle y tenait. Si Ciaràn avait eu une vie heureuse, il aurait été tellement différent. Elle n’était pas sure de pouvoir tomber amoureuse de cet homme-là. Mais ce garçon blessé, elle en était complètement dingue. C’était comme un défi pour la petite étudiante, comme si elle se testait elle-même, comme si elle se sentait capable de lui faire gouter au bonheur, de le rendre à nouveau heureux mais pour cela, encore fallait-il que les sentiments qui s’emparaient d’elle en sa présence, soient réciproques. En repensant à ce baiser qu’elle lui avait volé et auquel il avait répondu, elle conservait une once d’espoir qu’il se passe quelque chose entre eux, qu’il devienne fou d’elle comme elle l’était de lui. Bien que la simple pensée de son départ lui donnait une énorme boule au ventre et lui tirait presque un torrent de larmes, elle était persuadée que Ciaràn serait mieux. Habitué à vivre seul aux cotés de sa mère, à s’occuper seul de sa vie, il avait surement été déstabilisé par la présence de son étudiante, têtue au possible. A vrai dire, il avait du être déstabilisé de rencontrer une fille aussi bornée que lui et qui n’avait pas hésité à lui tenir tête pour le soigner. Une chose est sure, elle n’oublierait probablement jamais Ciaràn. Et dire qu’il était parvenu à la faire retomber amoureuse alors qu’elle avait oublié ce sentiment depuis des mois. Il ne serait jamais plus son professeur mais garderait une place bien plus importante dans sa vie. Plus qu’un ami ou qu’un sauveur, il resterait l’homme qui malgré ses paroles blessantes et son parfum de Téquila l’avait séduite au point de la faire tomber sous son charme. « C’est ta passion Ciaràn, c’est normal que tu travailles beaucoup si tu aimes ce que tu fais. Mais c’est vrai que tu devrais prendre un peu plus de temps pour toi. Tu sais, histoire de ne pas tomber de fatigue. C’est dommage qu’il faille que tu sois passé à tabac pour que tu acceptes de prendre les congés dont tu as besoin. Mais c’est ce qui fait ton charme » lui dit-elle en souriant. « Mais si tu ne veux pas finir ta vie seul, accorde un peu plus de temps aux femmes. Ce serait dommage qu’un type comme toi finisse sa vie célibataire. Personnellement, je n’aime pas que le boulot passe avant moi.. Mais bon c’est un avis personnel. » Avoua-t-elle en riant légèrement.
Everleigh ne put retenir un large sourire lorsqu’il lui avoua que rester en vie était une priorité, au moins il tenait à la vie, c’était déjà ça. Elle préférait le savoir parfaitement vivant qu’extrêmement mort. En y repensant, s’asseoir sous un arbre n’était probablement pas l’endroit rêvé pour Ciaràn qui allait souffrir pour se relever. Malgré tout, c’était près qu’un automatisme de s’asseoir sous cet arbre lorsqu’elle venait dans le Millenium Park.  Et puis visiblement, Ciaràn ne souffrait pas tant que ça, à la vue du sourire qu’il conservait sur son visage en la regardant, près qu’en buvant ses paroles. « Ca c’est absolument certain. Les sciences comportementales, c’est mon dada. Enfin, je crois que ça tu l’as compris rapidement à force de me voir boire tes paroles avec émerveillement pendant que toutes les autres t’imaginaient totalement nus pour donner cours, les coquines. » plaisanta t’elle en riant, tout en tournant son visage vers lui pour échanger un regard. Baissant à nouveau la tête, elle lui avoua avec sincérité à quel point il allait lui manquer. Evy ne s’attendait pas réellement à ce qu’il lui réponde de la sorte, néanmoins ses paroles la touchaient profondément. Peut-être qu’au fond, il tenait vraiment à elle. Riant légèrement elle posa sa tête sur son épaule exactement comme le soir où il était venu la chercher. Bougeant légèrement la tête, elle lui accorda un regard et un sourire charmant. « Ah ! C’est pour ça que tu n’as pas voulu de mon aide pour tes pansements ? Tu essaies déjà de t’habituer à te soigner tout seul en fait ! Oh et puis arrête avec ce bruit, tu m’as à peine réveillé Ciaràn. Mais ca me touche ce que tu dis, vraiment.. Je suis une fille sensible, tu vas finir par le faire fondre en larmes, déjà que la simple pensée de mon départ me colle une énorme boule au ventre et me fait déjà mal au coeur..» lui dit elle tout en conservant le contact qu’elle avait instauré quelques minutes auparavant. Redressant son visage, elle le laissa s’allonger un peu, profitant du soleil dont elle remarquait à peine la disparition. Les yeux fermés, ce fut Ciaràn qui l’interpella par l’orage qui semblait se rapprocher. « Oh c’est pas vrai.. Je déteste l’orage. Le moindre éclair me fait sursauter et me terrifie. Si en plus il y’a une panne de courant chez toi, je me cache sous la table avec une lampe de poche.. Je crois que je ne fermerai pas l’œil de la nuit » dit elle, les yeux rivés sur le ciel qui virait au gris foncé. Everleigh se releva première, ayant hâte de rentrer avant de voir un premier éclair tomber. Après s’être frotté le short, elle tendit la main pour aider Ciaràn à se relever. Tous deux rentraient rapidement à l’appartement.
Assise dans le sofa, enroulée dans une couverture en pilou, Everleigh avait les yeux rivés sur le ciel noir. Les premiers éclairs étaient apparus peu après qu’ils soient rentrés. Elle s’était forcée à cuisiner pour ne pas laisser Ciaràn et sa mère mourir de faim, Néanmoins elle avait beaucoup de mal à avaler et n’avait mangé que la moitié de son assiette tant l’orage lui faisait peur. Il était déjà tard, Pourtant, elle était incapable de trouver le sommeil. Elle détestait l’orage autant qu’elle détestait Jay.




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyLun 12 Aoû - 19:44



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Peut-être Ciarán s'était-il de nouveau montré un peu rustre, mais il ne voulait pas s'étaler sur le sujet au risque de devenir vraiment désagréable. Il s'emportait vite, il se connaissait suffisamment bien pour savoir qu'il valait mieux quitter le sujet et trouver quelque chose de moins personnel et difficile autour duquel débattre. Sa passion... Et dire que devenir professeur avait été la dernière de ses ambitions depuis toujours. Mais, sans cela, il n'aurait jamais rencontré Everleigh. Il ne l’aurait jamais aidée, accueillie chez lui,... Aux mots passé à tabac, il prit un air profondément offusqué. « Passé à tabac ? Arrêtes, j'avais largement l'avantage. » C'était vrai, une fois qu'il n'avait plus eu affaire à un taré avec un couteau mais à un pauvre type désarmé, il était de loin le plus fort. Ainsi que le plus saoul, ce qui n'avait fait qu'empirer les choses pour son adversaire. Finir sa vie seul, c'était sans doute une perspective d’avenir bien déprimante aux yeux de la plupart des gens, mais cela lui convenait parfaitement avant de rencontrer Everleigh. « Je ne te dis pas la galère pour trouver quelqu'un qui me supporte de toutes façons... » Peut-être qu'il lui tendait des perches, peut-être pas. Au fond, c'était sorti tout seul, mais c'était un bon moyen de voir si ce qu'il ressentait était réciproque... Ou au moins de savoir s'il avait une chance, ne serais-ce qu'infime. Bien que, imbécile comme il était, il ne saisirait sans doute même pas cette chance.
Damen ne sentait même pas la douleur, il n'y pensait plus. Plus vraiment, car il avait une toute autre source de distraction, bien plus intéressante que ses blessures. Mais toute aussi douloureuse pour lui... Assis sous un arbre du Millennium Park aux côtés d'Everleigh, il l'observait, souriant et buvant ses paroles. Très peu discret, mais peu importait. Après tout, tant qu'elle ne lui faisait pas une réflexion dans le genre arrêtes de baver... « C'est dommage que mon siiiiiii passionnant cours n'intéresse quasiment que toi. » sourit-il, amusé mais un peu déçu. Après tout, c'est décourageant de se rendre compte que son cours n’intéresse réellement qu'une minorité d'élèves. Tout comme le soir où il était venu la chercher en urgence à l'université, elle posa la tête sur son épaule. Cette fois, son coeur fit un bond de trois mètres dans sa poitrine, mais il ne dit ni ne fit rien. Baissant la tête vers elle, il lui sourit. « Ouais mais non en fait, j'ai pas vraiment l'intention d'avoir besoin de me soigner... Tu remarqueras que je ne me suis pas excusé, c'est déjà une avancée. Oh, une grande fille comme toi qui pleurerait pour ça. », finit-il en faisant mien d'être attendri. « Vraiment ? C'est dommage, pour ma part j'ai toujours aimé les orages. » S'appuyant sur la jeune femme, il se releva pour partir, autant ne pas traîner sous un arbre...
Le retour fut rapide et silencieux, malheureusement pour le jeune homme qui serait bien resté un moment sous la pluie. Mais il comprenait tout à fait qu’elle craigne la foudre et le grondement du tonnerre. Tout à fait détendu, il avait à peine remarqué qu'Everleigh n'avait pas terminé son assiette, et que sa mère, elle aussi, semblait inquiète. Était-il le seul à aimer la pluie et ce qui allait avec ? Il était passé s'excuser auprès de sa mère et, après un gros et très long câlin, avait rejoint Everleigh dans le salon pour lui dire bonne nuit. Ils n'avait pas énormément discuté et débattu au sujet de qui prendrait la chambre et qui prendrait le canapé, il avait les muscles trop endoloris pour jouer les gentleman. Puisque, de toutes manières, elle n'arriverait pas à dormir, ils étaient parvenus à l'accord qu'il gardait la chambre. Pour cette nuit, après il voulait qu’elle la reprenne, il irait surement bien mieux le lendemain après tout... Réveillé par un coup de tonnerre particulièrement violent, Ciarán se releva pour aller boire à la cuisine et remarqua qu'Everleigh demeurait éveillée. Oubliant sa soif, il vint s'appuyer au dossier du canapé, juste à côté d’elle. « Terrifiée ? » demanda-t-il sans vraiment attendre de réponse, il savait pertinemment qu'il avait raison. Il demeura silencieux un moment, puis une idée lui vint. « Tu veux dormir avec moi ? » D'abord tu veux sortir avec moi, maintenant ça. Mais pas d’ambiguïté bien sûr. Ou peut-être juste un petit peu, dans sa tête. Il serait incapable de s'endormir en la sachant éveillée et terriblement effrayée par l'orage, de plus c'était un moyen d'être tous deux confortablement installés sur un vrai matelas. - oui, persuades-toi que tes intentions sont tout à fait pures Ciarán.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyLun 12 Aoû - 20:56


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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A quoi bon relever à ses paroles ? Everleigh n’avait aucune pitié pour Jay. Lui n’en avait pas pour elle quand il la frappait. Gardant le silence, elle préféra rebondir sur d’autres paroles. Contrairement à Ciaràn, Evy ne supportait pas de vivre seule. Vivre avec un homme distant n’était pas facile pour elle, heureusement il s’était rapproché un peu plus depuis quelques jours et elle l’aimait exactement comme cela, proche d’elle. Sa remarque la fit rire, tournant son visage vers lui, elle plongea son regard dans celui de Ciaràn. « Tu n’es pas un homme difficile à vivre Ciaràn, il faut juste te connaitre pour te comprendre. Si tu étais vendu avec le mode d’emploi ce serait encore plus facile mais j’ai pas été si longue à comprendre comment tu fonctionnes en fin de compte. J’apprécie beaucoup la vie que j’ai avec toi, tu es quelqu’un que j’apprécie énormément et mine de rien tu es quelqu’un dont j’ai besoin autour de moi. C’est sur que je n’aime pas les hommes distant et que j’ai besoin d’exister, alors j’ai eu un peu de mal à te cerner au début mais maintenant tu n’as plus aucun secret pour moi et je te préfère mille fois mieux comme tu es maintenant en un rien moins abîmé tout de même. Alors si je sais te supporter, n’importe quelle femme peut le faire, je ne suis pas facile à vivre non plus, ça je le sais. Et puis tu sais quoi, si aucune femme ne veut de toi, je reviendrai pour passer le reste de ma vie avec toi. Si on est voués à finir notre vie seuls tous les deux, autant mourir ensemble ! » Ou comme dirait son grand-père, « mieux vaut péter en société que de crever seul. » Quel grand philosophe son grand père ! Bien que ce ne soit pas réellement très élégant, ça correspondait assez à la vision des choses d’Evy. Everleigh n’avait pas réellement de tourner autour du pot toute sa vie. Elle préférait partir en lui avant avoué ses sentiments plutôt que de passer à côté d’une possible histoire d’amour interdite mais tellement excitante, malgré tout, elle n’osait pas encore lui dire simplement qu’elle l’aimait. Alors elle le faisait comprendre implicitement.
Allongée dans l’herbe aux cotés de Ciaràn, Evy avait la vague impression qu’il la dévorait du regard, tournant le visage pour éviter qu’il ne remarque ses joues s’empourprer, elle se contenta de sourire. « En même temps, ce sont toutes les petits pimbêches de l’université Ciaràn. Elles sont tellement stupides qu’elles ne comprennent rien à ce que tu dis. Elles se contentent de te trouver sexy et d’avaler tes paroles. Elles ne trouvent peut-être pas ton cours intéressant, mais toi, tu es le centre de leurs conversations ! Tu devrais être touché qu’un troupeau de blondasses écervelées en pince pour toi, non ? Au pire, il y’aura bien une d’entre elle qui acceptera de passer sa vie avec toi. Mais te connaissant, je doute que tu te contentes d’une empotée comme elles. Corrige-moi si je me trompe mais je crois que tu n’es pas un gars qui fonctionne sur le physique. Enfin je crois, Si j’en suis mon intuition, je dirais que même la plus jolie fille du pays te laisserait totalement indifférent si elle n’a pas un semblant d’intelligence. En gros, tu serais incapable de tomber amoureux d’une potiche quand bien même elle aurait un physique de rêve. Alors maître, que pensez-vous de mon analyse ? » Demanda t’elle en éclatant de rire. Elle avait beau rire, Everleigh espérait qu’il ne la contredise pas, auquel cas elle serait terriblement mal à l’aise de s’être plantée alors qu’elle était la seule à s’intéresser à son cours.
Le visage posé sur son épaule, Evy ferma les yeux un moment pour contrôler son cœur qui s’était emballé à ce simple contact. Son sang battait dans ses tempes et son cœur la serrait à tel point qu’elle se serait facilement sentit étouffer. Elle l’applaudit doucement en riant pour ne pas s’être excusé. « C’est vrai, aucune excuse au compteur ! Tu t’améliores Ciaràn ! Une grande fille très sensible oui. » Et terriblement amoureuse de toi par la même occasion, aveugle.. Se surprit elle à penser. « Tu n’as jamais remarqué ? Eh bien, il est temps de réviser ton cours de Sciences comportementales mon cher ! » Parce que pour passer à côté de tels sentiments, il fallait vraiment le faire exprès. Les orages, Everleigh avait une excellente raison de détester cela. Le nez levé vers le ciel pour observer le changement de temps, elle en profita pour lui répondre. « J’ai vu la foudre tomber juste devant chez moi quand j’étais toute petite. Je jouais dans le jardin et je n’ai pas remarqué le temps changer. Puis un éclair est tombé juste sous mon nez. J’ai senti le sol trembler et un énorme bruit qui m’a donné des acouphènes pendant deux semaines.. Depuis j’ai pas une phobie mais une grosse peur de ce temps.. Même enfermée dans une maison, je ne me sens pas en sécurité. J’ai des peurs bizarres tu sais. D’ailleurs tu sais quelle est ma phobie ? » Demanda t’elle en le regardant en souriant. Sans attendre de répondre de sa part, elle continua. « Les oiseaux. Tu n’as jamais remarqué que je faisais le tour de la cours à l’université ? Si je tombe nez à nez avec un oiseau et en particuliers un pigeon, je tombe dans les pommes. Je suis sérieuse » dit-elle en riant. «  C’est quoi ta phobie à toi ? » osa t’elle demander.
De retour à l’appartement, a peine avait-elle soupé visiblement inquiète elle aussi, que la mère de Ciaràn avait disparu dans sa chambre pour s’endormir avant que le tonnerre ne l’en empêche. Evy quant à elle avait beau essayer de dormir, chaque coup de tonnerre la réveillait. Assise dans le sofa, repliée sur elle-même, elle regardait la lumière des éclairs, sursautant chaque fois qu’il tonnait. Elle n’avait même pas entendu Ciaràn approcher derrière elle, tant elle était concentrée sur ce spectacle effrayant. Sa voix la fit sursauter, posant la main sur son cœur pour se calmer, elle tourna le visage vers lui, proche d’elle. « Juste un peu.. » plaisanta-t-elle. Evidemment qu’elle était effrayée. Après un léger blanc, Ciaràn lui proposa de passer la nuit avec lui. « Volontiers ! » répondit-elle avec entrain. Bien qu’elle aurait refusé en temps normal pour le laisser se reposer tranquillement, elle ne se sentait vraiment pas en mesure de rester seule ce soir. Sa présence suffirait peut-être à l’apaiser. Passer une nouvelle nuit à ses côtés, quel privilège. Un privilège qu’elle était la seule à avoir. Everleigh se leva et partit dans la chambre de Ciaràn pendant qu'il buvait. A son retour, elle lui sourit légèrement sentant son coeur s'emballer à la simple pensée qu'elle allait une fois de plus passer la nuit avec lui, mais cette fois en toute conscience.




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMar 13 Aoû - 18:22



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Au moins, sa remarque avait l'avantage de tirer un rire à Everleigh. La réponse de celle-ci fit sourire Ciarán qui la regarda, surpris dès le début. Pas difficile à vivre, lui ? Bon bah un peu quand même, du genre à s’énerver pour un rien, à ne jamais montrer ses sentiments, à demeurer distant. Le genre qui reste hermétique à toutes paroles, celui dont on ne peut deviner les pensées... « Ah mais si j'étais vendu avec le mode d'emploi ce serait beaucoup moins drôle. Tu existes Everleigh, même si j'ai du mal à le montrer, je suppose que tu as remarqué... Ah bon, pourquoi ? Je trouve qu'avoir l'air à moitié mort c'est super classe. » plaisanta-t-il avant de reprendre sans cesser de sourire, avec une once d'espoir qu'il tentait de faire refluer. « Bonne idée, autant être seuls à deux ! » Ce n'était pas très correct mathématiquement parlant, mais compréhensible tout de même. De son côté, il aurait préféré qu'ils soient ensemble pour de vrai plutôt que pas nécessité mais ce serait toujours mieux que rien. Il se voyait déjà aux portes de la mort à lui avouer enfin ses sentiments. Habituellement, il était plutôt direct, histoire d'éviter les complications et d’avoir des résultats directement, naturellement impatient, mais là c'était comme s'il avait peur de détruire le mur qu'il avait érigé entre lui et le monde. Comme s'il craignait de baisser sa garde et de prendre un nouveau coup qui, cette fois, lui serrait fatal. Ou comme si, ayant porté son armure trop longtemps, il ne parvenait plus à la retirer. C'était un peu cela, tout cela, toutes les défenses qu'il s'était créées six mois plus tôt et qu'il avait renforcées chaque jour qui passait, souriant pour faire croire qu'il allait bien. Nombreux étaient dupes, c'était tout ce qui comptait, garder sa souffrance pour soi, ne jamais montrer que cela allait mal. C'est entre autre pourquoi, lorsqu'il était revenu blessé et incapable de cacher à quel point il avait mal, il avait eut énormément de mal à accepter qu'on l'aide.
Prenant conscience qu'il la dévorait littéralement du regard, Damen posa les yeux sur le ciel qui s'assombrissait déjà. Il l'écouta jusqu'au bout, ne parvenant pas à réprimer deux ou trois sourires face à son analyse. Dans le mille, ce qui le faisait encore plus sourire. Pour tour dire, il était ravi qu’elle s'intéresse vraiment à son cours et ai suffisamment écouté ce qu'il s’épuisait à raconter et répéter pour parvenir à ces conclusions à son sujet. « Oui, je suis très touché, c'est super flatteur, merci. Je pense que tu as tout à fait raison, en tout cas je l'espère, je serais carrément dégouté si ça m'arrivait. Promets moi de me prévenir si je fais une connerie pareille ! » C'était peu probable mais, dans le cas où il lui prendrait de tomber éperdument amoureux d'une idiote uniquement pour son physique de rêve, il voulait qu'on le réveille, qu'on le gifle, qu'on lui jette un seau d'eau à la figure, deux ou trois si nécessaire, mais qu'on le retienne et qu'on l'empêche de faire une bêtise qu'il finirait sans doute par regretter.
Allongé dans l'herbe, la tête d'Everleigh posée sur son épaule, il avait presque envie de s'endormir. Seule la voix de la jeune femme maintenait la connexion entre lui et la réalité, tout en faisant accélérer les battements de son coeur...  Lorsqu'elle rit et se mit à l'applaudir, il baissa les yeux sur elle en souriant mais ne répondit rien. Réviser son propre cours, et puis quoi encore ? Pourtant, il ne cessa de sourire. « Je vais y penser... » Cela l'aiderait peut-être même à modifier son comportement pour être moins long à la détente et plus confiant dans les autres. Alors qu'il avait reposé son regard clair sur le ciel, Ciarán remarqua que le ciel était vraiment très sombre et u'un orage menaçait. La petite histoire du pourquoi du comment Everleigh craignait les orages était parfaitement compréhensible et, au fond, c'était légitime. Il lui sourit. « Ce n'est pas bizarre, c'est tout à fait compréhensible. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'a toujours apaisé, un peu comme si ça m'empêchait de penser... Ce qui, dans mon cas, a toujours été une assez bonne chose. » Sous-entendu: il valait mieux qu'il ne réfléchisse pas trop, autrement les envies de suicide suivraient rapidement. La peur des oiseaux ? On en entendait beaucoup parler, la plupart des gens ont peur des poules par exemple. Pour sa part, il ne comprenait pas cela, mais cela l'amusait beaucoup. « Tu as de la chance, j'avais envisagé d'adopter un canari. » Ahah, très drôle n'est-ce pas. La question sur les phobies le fit sourire, pour tout dire il n'en avait pas vraiment. « Ma phobie ? J'ai pas de phobie, juste... J'aime vraiment pas les coccinelles, te moque pas hein mais je trouve ça super bizarre et j'aime pas. » Et puis il y avait le fait qu'il ne supporte pas qu'on le touche, mais ce n'était pas une phobie, juste un moyen de défense, un de plus.
Remarquant qu'il avait fait sursauter Everleigh, Dam faillit s’excuser, se retint de justesse, se contentant finalement de sourire en demandant - sans attendre de réponse- si elle avait peur. Sa réflexion lui tira un sourire endormi. « J'y crois » Dormir ensemble, pour la seconde nuit consécutive. Mais, cette fois, ce serait en toute conscience. Elle accepta avec entrain, ce qui, lorsqu’elle eut disparu dans la chambre, tira un vague sourire au jeune homme. Après avoir avalé d'une seule traite deux verres d'eau, il vint se coucher, demeurant, à contre coeur, à distance respectable d'Evy. Il était allongé depuis quelques minutes lorsque, dans le silence qui régnait dans l’appartement et étant uniquement brisé par le roulement du tonnerre, il remarqua la respiration rapide d'Everleigh, preuve que, non seulement elle ne dormait pas, mais aussi qu'elle était inquiète. Sans réfléchir et allant jusqu'au bout de son initiative pour la rassurer face à l'orage qui semblait devoir durer encore au moins jusqu'au matin, il ouvrit les yeux et se rapprocha doucement d’elle, avant de l'attirer contre lui, refermant son bras gauche, l'autre étant encore douloureux, sur elle. « Ça va aller ? » demanda-t-il en baissant les yeux sur elle, lui adressant un léger sourire en espérant que, ainsi collée contre lui, elle ne sente pas son coeur battre follement dans sa poitrine comme un animal pris au piège, devenu fou à force d'être emprisonné.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMar 13 Aoû - 20:09


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Sur ce point, Everleigh était certaine d’avoir raison, Ciaràn n’était pas un homme difficile à vivre, néanmoins il devait être vu comme un homme particulièrement froid et distant pour les personnes qui ne le connaissaient pas. Evy, elle avait appris à le connaitre, à travers sa mère malgré le peu d’informations qu’elle avait sur lui, à travers ses gouts, ses habitudes. Ciaràn n’avait (presque) plus aucun secrets pour elle, elle le connaissait par cœur et ce qu’elle lisait en lui, lui plaisait. Il l’avait séduite en un rien de temps et c’est bien ce temps qui terrifiait Everleigh. Si elle était si vite tombée amoureuse, combien de temps mettrait-elle à l’oublier si encore elle y parvenait, ce qui n’était pas si sur étant donné la force des sentiments qu’elle ressentait en sa présence. « J’aurais peut-être été plus rapide pour te cerner si j’avais eu le mode d’emploi cela dit ! Si j’existe, j’ose espérer compter pour toi, autrement qu’à travers ton étudiante bornée qui déteste te voir rentrer à moitié mort.. » lui répondit-elle en souriant. Exister.. Si seulement elle pouvait se glisser dans ses pensées pour savoir enfin ce qu’il pensait d’elle. Après ce qu’ils avaient vécus tous les deux, elle doutait n’être qu’une étudiante parmi tant d’autre, ce serait se voiler la face. Il y’avait quelque chose, cette tension inexplicable entre eux, cette alchimie qu’elle n’avait jamais eu avec un autre homme avant lui. C’était certain qu’il y’avait quelque chose de fort entre eux. Ou bien peut-être se faisait-elle des idées sur leur histoire. Peut-être que ses sentiments n’étaient pas réciproque au fond. Evy n’était peut-être pas son style de fille, d’autant plus que cette limite prof élève à la noix pouvait tout briser d’un instant à l’autre. « Au moins, en restant avec toi, je suis sure d’être en sécurité et de ne pas tomber à nouveau sur un taré .. C’est vrai, visiblement je les attire.. Je ferai peut-être mieux de rester célibataire toute ma vie pour être sure ou bien alors je vire lesbienne. »Ajouta t’elle en le regardant avant d’éclater de rire. Impossible. Bien qu’elle n’ai rien contre les couples homosexuels Everleigh avait besoin d’un homme, d’un vrai, de Ciaràn en bref. Everleigh était consciente qu’elle lui lançait une énorme perche. Peut-être la prendrait il, peut-être passerait il à coté. Qui sait ?
Le regard toujours rivé sur lui, Evy l’admirait, le dévorait de regard même. Elle appréciait plonger ses yeux dans ceux de Ciaràn, partager un moment silencieux ou son seul passe-temps revenait à lui sourire bêtement en rougissant. Au fond, elle était bien contente qu’il tourne la tête sans quoi elle l’aurait probablement embrassé à nouveau. Ses lèvres lui manquaient, ce baiser qu’ils avaient partagés, elle ne l’oubliait pas. Son souvenir soulevait son cœur, le serrait, le faisait battre plus fort si bien qu’elle pensait même qu’il allait la lâcher là sous un arbre. Au fond, mourir d’amour à vingt et un an, c’était plutôt une belle mort. Et puis, il était là alors elle mourrait en paix. La simple pensée de le voir avec une autre fille suffit à lui donner une énorme boule à l’estomac. Non, il était à elle. Elle vivait chez lui, elle en était amoureuse, elle l’avait soigné alors en toute logique, la place lui revenait. Everleigh n’était pas vraiment de nature jalouse, mais depuis qu’elle était sous son charme, elle s’était découvert ce défaut insoupçonné, celui de vouloir etre la seule et l’unique dans sa vie. Ce besoin qu’il ne regarde qu’elle et reste indifférent aux autres. Elle était jalouse, oui. Pour la première fois de sa vie. «  Je suis contente d’avoir raison ! Comme quoi j’ai le meilleur prof qu’il soit ! Oh, pas besoin de me demander de te remettre les idées en place. Si je t’aperçois avec une gourdasse, j’en serai malade. Je crois que je te ficherai la pire raclée de ta vie et crois moi je n’ai aucune envie de te laisser la marque de ma main sur la joue. Je suis pas une violente ! Quoi que parfois, j’hésite à changer mon nom pour Everleigh Badass Banks. Je trouve que ça sonne assez bien » lui dit elle en souriant, les yeux désormais rivés vers le ciel.
Le ciel pouvait changer à une vitesse démesurée. Le visage contre son épaule, Evy se serait bien glissée dans ses bras si elle n’était pas persuadée qu’il la repousse. Elle le savait bien, il détestait qu’on le touche. Elle l’avait bien compris, alors elle se contenterait de son épaule. « Oh ben si tu achètes un canari, tu  peux être certain que tu  finiras ta vie seul avec ton piaf ! Quand à moi, je me trouverai un autre prof pour me protéger ! » lâcha t’elle avec une moue offusquée. Evidemment, elle rigolait. Elle savait parfaitement qu’il ne lui ferait pas ce coup bas. Quoi qu’en fait, il était chez lui au fond.. Sur le coup, Everleigh du s’efforcer de se mordre la lèvre pour ne pas éclater de rire à la peur de Ciaràn. Les petites bêtes à bon dieu, elles sont si mignonne et serviables .. « Les coccinelles ? Mais elles sont inoffensives ! Les oiseaux aussi tu vas me dire.. Enfin, on a des phobies de dingues tous les deux, on est bon à interner tu crois pas ? En tout cas, je veux une chambre près de la tienne ! » lâcha t’elle en souriant avant de se lever pour finalement regagner l’appartement en toute hâte.
Il était complètement dingue de lui faire une peur pareille. Elle n’était peut-être pas cardiaque néanmoins elle avait tout de même le cœur fragile, un cœur qui en voyait déjà de toutes les couleurs avec Ciaràn à ses côtés. Néanmoins, sa simple présence l’apaisait déjà bien qu’elle continue de sursauter à chaque coup de tonnerre. Sa proposition lui faisait extrêmement plaisir, à vrai dire elle se fichait bien de passer une nuit blanche, mais dormir à ses côtés dans le même lit, c’était bien trop tentant. Même en ayant pris place dans son lit, Everleigh ne pouvait s’empêcher de regarder par la fenêtre, la respiration rapide, au bord de la crise d’angoisse. Plongée dans sa crainte, elle n’avait même pas sentit le lit bouger et Ciaràn se rapprocher, jusqu’à ce qu’il ne la prenne contre lui. Surprise de son geste mais néanmoins ravie d’être si proche de lui, elle en oubliait peu à peu l’orage, préférant se concentrer sur les battements de son cœur qui menacaient de la trahir d’un moment à l’autre. Prenant ses aises, elle posa son visage sur le torse de Ciaràn et glissa sa main gauche dans sa nuque pour s’accrocher à lui et se rassurer. L’oreille collée contre son coeur, Evy entendait parfaitement son cœur battre, trop vite et trop fort d’ailleurs. Inconsciemment, elle se permit de croire que peut-être il battait pour elle. « Ton cœur.. » lui dit elle en le regardant légèrement, sans attendre une réponse, elle continua. « Il bat trop vite, beaucoup trop vite.. » lui dit elle avant de poser sa main juste au dessus de son coeur, sur son torse, comme pour l'apaiser, sans décrocher son regard du sien. Après tout, son cœur s’emballait à elle aussi. Souriant doucement à sa question, Everleigh glissa son visage dans son cou et colla le bout de son nez glacé contre sa peau chaude. « C’est parfait, t'es un ange.. Merci.. » murmura t’elle avant de fermer les yeux. Soudainement prise d'une envie incontrolable de lui avouer à quel point il la rendait folle, Evy du se mordre la lèvre inférieure pour s'empêcher de tout briser. Sa main gauche caressant la nuque de Ciaran, Elle garda les yeux clos, incapable de le regarder en face. « Si tu cherches une colocataire un jours, penses à moi.. » Concentrée sur la respiration de Ciaràn qui ralentissait peu à peu, signe de son endormissement, elle était complètement passée à coté de l’orage. Baillant lourdement, elle finit par s’endormir, collée à lui sans vouloir le lâcher une seule seconde. Au fond, elle aurait bien donné ce qu’elle avait de plus cher pour pouvoir rester le reste de sa vie dans ses bras. Ce genre de sensation là, ça ne trompe pas.
Le soleil réchauffant son visage finit par la tirer du sommeil. Frottant ses yeux, elle les ouvrit peu à peu et releva la tête vers Ciaràn, déjà réveillé mais qui semblait ne pas oser bouger de peur de la réveiller. Souriant légèrement, elle se rapprocha un peu plus de lui pour lui déposer un baiser sur la joue avant de replonger son visage dans son cou, glissant par la même occasion ses bras dans son dos pour le câliner, pour la toute première fois, prenant plaisir à conserver ce contact avec lui. «  J’ai pas envie de me lever.. » lui dit elle finalement. Après tout, ils étaient tous deux en congés, forcés pour le jeune homme. Au fond, ce n’était pas le réveil qui la dérangeait, mais plutôt la perspective de devoir mettre fin à cette étreinte.





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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMer 14 Aoû - 17:48



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



 « C'est plus amusant si ça prend du temps... En fait je serais flippé si tu aimais me voir à moitié mort. » plaisanta-t-il sans cesser de sourire. Il évitait encore et toujours le sujet qui fâche, bien sûr qu'elle comptait pour lui, et bien plus qu'une étudiante pour son professeur... La suite représentait une chance, sans doute la meilleur qu'il puisse espérer avoir, d'avouer ses sentiments à Everleigh. Ce n'était pas la première fois qu'il avait à le faire mais, tel un adolescent face à la fille qu'il connait et aime depuis la maternelle, il était incapable de dire quoi que ce soit. Pourtant, trois petits mots ce n'est rien. Comment trois mots pouvaient-ils bloquer quelqu'un dont le métier était de parler... Pour ne pas lui laisser un blanc monumental, il répondit une banalité des plus idiotes, n'ayant même pas remarqué que, au fond, elle lui tendait une perche. « L’avantage d'être avec moi c'est qu'on te laisse tranquille oui... Je te vois mal en lesbienne perso. » Tu m'étonnes qu'il la voyait mal, comment aurait-il eut la moindre chance ? Elle avait raison sur le fait qu'avec lui elle ne risquait pas de retomber sur un malade, et cela lui donnait la preuve qu'il tenait à elle, non ? Il ne se serrait pas battu pour n'importe qui, même totalement ivre. Si quelqu'un s'en prenait de nouveau à elle, il était prêt à tout, il le savait. Fixant le ciel pour éviter de la dévorer du regard, Damen tentait de penser à autre chose qu'à Everleigh dont la tête était appuyée contre son épaule, à quelques centimètres de la sienne. Il lui aurait suffit de tourner la tête pour la contempler à nouveau. Pour capturer se lèvres pour la première fois. Ou ce qu'il pensait être la première fois puisqu'il ne se souvenait pas du baiser qu'ils avaient échangé la veille au soir. S'il l'avait su, tout cela aurait été tellement plus simple. Par exemple, il n'aurait pas hésité à l'embrasser là, maintenant, tout de suite. Son coeur aurait cogné tout aussi fort, mais il aurait su que c'était pour une bonne raison, que celui d'Evy battait tout aussi vite... « Ah mais ouais c'est super classe comme nom. Pas trop fort la raclée hein, parce que après ce serait à toi de me soigner en plus. » Il lui sourit et ce fut à son tour de la regarder tandis qu'elle, elle fixait le ciel qui s'assombrissait.
Ciaràn se crispa imperceptiblement à ses paroles, bien que cela ne soit qu'une plaisanterie. L’imaginer avec un autre professeur le rendait malade, la voir avec l'aurait totalement rendu fou. Protecteur, jaloux et possessif, il n’aurait pas supporté de la savoir avec quelqu'un d'autre. Il l'avait sauvé, elle vivait chez lui, il l'aimait, elle était à lui et à personne d'autre. S'efforçant de demeurer naturel, il lui sourit. « Pas de canari alors... T'façon je préfère les chats. » Les chats c'est la classe en plus. Remarquant qu'elle se mordait la lèvre pour éviter de rire, il fit mine d'être vexé. Après tout il n'avait pas peur des coccinelles, il n'aimait pas ça, c'est tout. Chacun ses faiblesses et ses "peurs" inexplicables. « Exactement, les oiseaux c'est inoffensif. » fit-il tout sourire, plus taquin que réellement moqueur. « Interner ? N'importe quoi, je vais très bien. » certifia-t-il en riant avant de se hâter sur le chemin du retour
Sans trop savoir comment il se retrouvait capable de la prendre dans ses bras mais incapable de lui dire ce qu'il ressentait, Damen demeurait allongé tout contre la jeune femme en espérant qu’elle ne perçoive pas les battement bien trop rapides de son coeur. C'était pourtant inévitable, elle avait le visage plaqué contre son torse. Ton coeur. Là, il se mit à battre encore plus fort. Du moins, si c'était possible... Il était prêt à lui avouer d'un coup qu'il en pinçait pour elle, qu'il avait besoin d'elle,... Son mécanisme de défense s'enclencha. « Peut-être que, tout compte fait, j'ai peur de l'orage moi aussi... » souffla-t-il, plaisantent et évitant ainsi soigneusement de répondre directement. Viendrait bien un jour où son armure anti-attachement se briserait, il finirait par parvenir à lui dire ce qu'il avait sur le coeur, ce n'était qu'une question de temps. Il n'y avait qu'à espérer que cela se fasse tout de même rapidement, quelqu'un comme elle ne tarderait pas à tomber sur un autre homme qui voudrait d'elle et là ce serait définitivement trop tard... Il lui sourit néanmoins, amusé par la situation assez peu commune entre un professeur et son étudiante. « De rien voyons, tu vas me tenir chaud. » Il marqua une pause, les yeux fermés, puis les rouvrit et fixa son regard clair sur elle. « T'imagines quand même que tu as l'extrême privilège de te retrouver dans mes bras ? Tu es genre la première personne à qui je fais un câlin depuis des mois. » Six mois, plus exactement. Si l'on excluait sa mère une ou deux heures plus tôt. Il sentait son souffle dans son cou et prenait sur lui pour ne pas frissonner à chacune de ses caresses dans sa nuque. Sa réflexion au sujet de la colocation lui tira un demi-sourire endormi et il acquiesça doucement en bâillant. Puis sa respiration se fit plus lente et régulière, et il ferma les yeux tandis que les battements de son coeur s'espaçaient à mesure qu'il s’habituait à la présence d'Everleigh tout contre lui.
Les premiers rayons du soleil tirèrent Ciarán du sommeil et il baissa immédiatement les yeux sur Evy. Elle était toujours blottie contre lui, en fait elle avait à peine bougé et, pour une fois, lui aussi. Son bras gauche demeurait passé autour d'elle tandis qu'ils s'étaient même un peu rapprochés durant la nuit, de sorte qu'elle avait le visage totalement enfouit dans son cou. Il sentait son souffle sur sa peau et frissonnait à chacune de ses respirations. N'osant pas esquisser le moindre geste de peur de la réveiller, il resta immobile jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux. Contre toute attente, elle passa ses bras dans son cou en une véritable étreinte. Préférant ne pas risquer de se faire de nouveau mal au bras droit et de gâcher le moment, seul son bras gauche étreignit Everleigh. Et cela dura un petit moment... Il sourit à sa réflexion. « Je resterais bien collé à toi toute la journée... » Si seulement c'était possible ! Pour quelqu'un qui ne supportait pas qu'on le touche il était drôlement docile et tactile, peut-être de quoi mettre la puce à l'oreille d'Everleigh... Puisqu'il ne se décidait pas à le lui dire, peut-être pouvait-il le lui faire comprendre. « Je crois que c'est la première fois que je dors aussi bien depuis très longtemps. Première fois que je ne me retourne pas dans tous les sens au risque de me retrouver par terre. Ce qui est déjà arrivé d'ailleurs... » Pour cette fois, il était parfaitement reposé, de très bonne humeur et puis confortablement installé. Non seulement il ne voulait pas se lever, mais il ne voulait pas non plus se détacher d'Everleigh. « Tu dormirais pas avec moi toutes les nuits en tant que doudou attrape-rêves ? » C'était sorti tout seul et, pour faire un peu passer le truc, il lui sourit largement.

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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMer 14 Aoû - 19:40


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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« Tu es complètement fou ? Je deviendrais folle si je te perdais. Si c’était pour m’abandonner si  vite, fallait pas être si adorable. Je tiens à toi maintenant alors t’as pas intérêt à me faire le coup du type agonisant de l’autre soir ! » lâcha t’elle faisant mine d’être offensée. Bien sur qu’elle ne supportait pas l’idée de le perdre un jour, jamais. Everleigh souhaitait le garder en vie le plus longtemps possible et au cas où il devrait mourir trop tôt, elle préfèrerait encore se donner la mort avant de le perdre lui et de mourir de tristesse. Bien qu’elle aurait beaucoup aimé voir Jay se prendre une bonne correction qu’il méritait amplement, Evy savait parfaitement qu’elle n’aurait jamais pu supporter de voir Ciaràn prendre les coups que Jay lui portait. A coup sur, elle se serait jetée sur lui pour prendre les coups à sa place plutôt que de le voir souffrir ne serait-ce qu’une seule seconde. Elle aurait donné sa vie pour lui, elle en était sure. Elle était amoureuse, plus qu’elle ne l’avait jamais été auparavant. Sa remarque la fit d’ailleurs sourire, evidemment qu’elle ne se voyait pas lesbienne elle-même. Elle aimait trop Ciaràn pour virer de bord, mais cela, elle n’osait pas réellement lui avouer. « Eh, je ne te permets pas de m’imaginer ni lesbienne ni hétéro ni quoi que ce soit, pervers ! » lâcha elle en riant. Cette allusion assez sexuelle ne la dérangeait pas plus que cela. Au fond, elle l’aurait bien violé sur le champ si elle l’avait pu. Allongée à ses cotés, elle l’écoutait en souriant, le regard rivés sur les nuages comme sa raison lui dictait, bien que son cœur lui dicte une tout autre chanson, celle de plonger ses yeux dans ceux de Ciaràn, une longue minute, sans un mot, laissant son regard exprimer les mots qu’elle ne pouvait dire. Elle s’autorisa néanmoins à lui jeter un regard tendre lorsqu’il la supplia prèsque de lui mettre une mini  raclée. « Le jour ou je te giflerai, c’est que tu m’auras réellement blessé. Je ne te ferai jamais ça Ciaràn. Je suis incapable de lever la main sur toi ni sur personne. T’imagine si je te défiguerais ? Je serais la femme à abattre à l’université ! » lui dit elle presqu’horrifiée à l’idée d’être poursuivie jusque la mort. Imaginant les gourdasses de sa classe courir après elle avec toutes sortes d’objets tranchant lui tira un léger sourire.
Sa réponse au sujet du canari lui faisait plaisir, c’était peut-être stupide mais le simple fait qu’il ne prenne pas de canari en quelque sorte pour lui éviter un infarctus lui faisait plaisir. Au fond, elle espérait qu’il lui dise cela pour lui éviter d’aller avec un autre professeur, ce qu’elle n’aurait jamais su faire evidemment, ou peut-être juste pour le rendre jaloux, lui ouvrir les yeux, qu’il se dise que ce type avait de la chance de l’avoir dans sa vie. Mais elle le savait, Evy était incapable de faire ce coup bas, d’abord parce qu’elle était folle de Ciaràn, mais aussi parce qu’elle ne voudrait pas lui faire de mal en créant les même lien qu’avec Ciaràn, avec un autre homme. « Les chats par contre j’adore ! Quand on sera vieux et que personne ne voudra de nous, on s’installera ensemble avec un petit chat ! » lui dit elle en toute tendresse. S’imaginer vivre avec Ciaràn et un petit chat la faisait sourire, bien qu’elle se fasse peut-être des idées.
Allongée dans son lit, Everleigh sentit son cœur défaillir, Il était là, juste à coté d’elle dans le même lit, la même chambre, la porte close. Elle aurait bien pu l’embrasser subitement et ne plus jamais le lâcher, mais elle en était incapable, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, au contraire. Peut-être que ce qui la bloquait, c’était simplement de penser que son amour n’était peut-être qu’à sens unique. Et se voir repoussée par l’homme de sa vie, elle ne pouvait pas l’imaginer. Au fond, elle préférait penser qu’il n’y aurait jamais rien entre eux, afin d’être sure de ne pas souffrir. Les battements de son cœur, bien que trop rapides, l’apaisaient et la berçaient. Ca faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas entendu  un cœur battre dans cette position, l’oreille collée contre sa peau. Ces contacts lui manquaient, plus que jamais. Elle souffrait de cette distance, du manque d’amour, du vide incroyable qu’elle avait dans le cœur, un vide que Ciaràn comblait de plus en plus. « Oh, je vois. En fait tu as aussi peur que moi de l’orage et tu m’as proposé de dormir avec toi pour qu’on se protège mutuellement hein ? Ne t’en fais pas, si un gros vilain monstre sort du dessous de ton lit, je lui casserai la gueule ! » lui dit elle en riant tout en se serrant un peu plus contre lui. Ca faisait bien trop longtemps qu’Everleigh n’avait pas glissé dans les bras d’un homme comme cela. Collée à lui, elle lui volait un peu de sa chaleur. Cette étreinte aurait été encore plus parfaite si il avait été torse nu, c’était certain, néanmoins elle n’allait pas non plus le forcer à regarder ses cicatrices qu’il peinait déjà à accepter simplement parce qu’elle souhaitait sentir sa peau contre la sienne. « C’est plutôt toi qui me réchauffe mon cher ! C’est moi qui suis glacée et qui te pique ta chaleur ! » lui dit elle en souriant tout en continuant de balader ses mains froides contre lui. Elle prenait un plaisir incroyable à toucher la moindre parcelle de sa peau. Elle voulait être la seule à y toucher. Elle voulait etre la seule à partager son lit, ses bras, à lui sourire au matin et l’embrasser encore à moitié endormie. Elle voulait être la seule femme dans sa vie. « Quel privilège ! Ca ne t’a pas trop manqué d’avoir une femme dans tes bras ? » Demanda t’elle curieusement « Je te préfère mile fois mieux tactile que distant. T’imagine pas à quel point ça m’a manqué de pouvoir dormir contre quelqu’un.. Alors en plus si je peux dormir dans les bras du prof le plus sexy de l’université, c’est carrément le pied ! On peut faire une photo pour imortaliser le moment ? » ajouta t’elle en riant tout en relevant son visage pour le regarder. Une photo d’elle et de lui, elle compterait bien en avoir une un jour. Juste pour se rappeller qu’un jour dans sa vie, elle avait croisé l’homme de sa vie et qu’après neufs mois de calvaire, elle avait vécu les plus belles semaines de sa vie, les plus passionnées, celles pendant lesquelles elle avait ressentit les sentiments les plus fort de toute sa vie. Sentant la respiration de Ciaràn ralentir, elle releva doucement les yeux vers lui pour l’observer endormi. Il était parfait. Tellement beau. Souriant légèrement, elle reposa son visage contre lui pour parvenir à s’endormir en oubliant totalement l’orage qui faisait vaciller les arbres dehors. Au fond, elle était ravie qu’il y ai eu de l’orage et bien qu’elle le déteste, elle commencait doucement à apprécier ce temps qui lui permettait de se rapprocher de Ciaràn. Inconsciemment, elle priait pour qu’il y’ai de l’orage jusque la fin de son séjour chez lui.
Le soleil réchauffait doucement sa peau et la tirait petit à petit d’un sommeil profond. Everleigh émergeait lentement tout en souriant, ravie d’être encore collée à Ciaràn. Tirée du sommeil, elle remarquait rapidement qu’il y’avait des lustres qu’elle n’avait pas si bien dormi. Ses premières paroles firent battre son cœur comme jamais. Le serrant d’avantage, elle embrassa sa joue à nouveau. « C’est assez tentant, c’est vrai. Mais imagine la réaction de ta mère. Déjà qu’à mon arrivée elle m’a prise pour ta copine, imagine ce qu’elle va croire en me voyant dans tes bras.. » lui dit elle en souriant « En plus faut que je fasse mon jogging !» Ajouta t’elle en avec une pointe de tristesse à l’idée de le lâcher. « Ah oui ? Je suis si utile que ça ? Je t’avoue que j’ai passé une nuit parfaite moi aussi. Heureusement que tu ne m’as pas envoyée à terre .. » lui dit elle en riant. Plongeant son regard dans celui de Ciaràn, Everleigh glissa sa main contre sa joue qu’elle caressa doucement. Elle résistait furieusement à l’embrasser. Il était déjà parfait le soir, mais le matin, il était encore plus sexy. Souriant comme jamais à sa réflexion, elle colla son visage contre le sien en riant avant de le relever , ne gardant que quelques centimètres entre leurs deux visages une distance qu’elle aurait pu briser par un simple baiser matinal. « Toutes les nuits jusque mon départ ou jusque la fin de ta vie ? » demanda t’elle en lui jetant un regard malicieux. « Réserve-moi ton lit pour les prochaines nuit dans ce cas. » lui dit elle en souriant avant de se lever. Elle s’étendit et fit craquer son dos, dévoilant une partie de l’un de ses tatouages au grand jour. Après avoir fait le tour du lit, elle approcha de Ciaràn avant de tirer la couette pour le forcer à se lever. « Debout ! » Eclatant de rire, elle s’éclipsa dans la salle de bain pour partir faire son Jogging. Ciaràn étant encore au lit, elle passa la tête par la porte en lui souriant. « Eh la belle au bois dormant.. Je vais courir un peu. N’appelle pas Child Focus, hein. » lâcha t’elle avant de s’éclipser claquant doucement la porte derrière elle. Après avoir fait une bonne heure et demi de jogging dans le parc, avec Imagines Dragons dans les oreilles et les souvenirs de sa nuit avec Ciaràn plein la tête, Evy rentra sans un bruit. L'appartement semblait complètement vide. Trempée de sueur, elle se dirigea vers la salle de bain après avoir oté ses écouteurs. Ouvrant la porte, elle vit Ciaràn se retourner, complètement nu, sortant de la douche dégoulinant d'eau. Les yeux rivés sur lui, elle parcourait la moindre parcelle de sa peau en le dévorrant du regard. Lorsque Ciaràn se cacha, visiblement mal à l'aise, Everleigh fit les gros yeux et se retourna vivement « Oh, désolée, Ciaràn je suis vraiment désolée » dit elle avant d'éclater de rire face à la situation pour le moins cocasse. Malgré tout, son malaise prit rapidement le dessus. Elle préféra sortir et se cacher. Pour le coup elle l'avait dévorré des yeux. Mais beaucoup trop..




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyJeu 15 Aoû - 18:39



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



« J’espère que je te manquerais au moins un petit peu quand tu auras déménagé alors... » Suffisamment pour qu’elle revienne le voir, par exemple. Très franchement, Ciarán ne doutait pas du fait qu’elle s'était attachée à lui. Sans doute pas autant que lui s'était attaché à elle, mais plus qu'auparavant, plus qu'une étudiante à son professeur. Il y avait cette tension entre eux, cette proximité. Il ne se serrait jamais retrouvé allongé sous cet arbre avec quelqu'un d'autre, et il était persuadé qu’elle non plus. Elle n'était pas du genre à poser sa tête sur l'épaule du premier venu ni à se confier facilement et pourtant il savait désormais presque tout d'elle. Il y avait quelque chose d’inexplicablement fort entre eux. Sa réflexion le fit éclater de rire mais il ne répondit pas. Une chose était sûre, il n'avait pas la moindre envie de l'imaginer ni lesbienne, ni hétérosexuelle. Cela l’aurait bien trop rendu jaloux. Rien que de savoir qu’elle avait surement sourit ainsi à beaucoup d'autres hommes avant lui suffisait à le rendre malade alors, plus que cela, il aurait carrément pété un plomb. Pivotant doucement vers elle, le jeune homme lui sourit et, remarquant une mèche de cheveux qui, sortie de son chignon, retombait en accroche-coeur sur sa tempe, la fit passer derrière son oreille. Quelqu'un d'extérieur les aurait inévitablement pris pour un couple. N'importe qui pouvait deviner rien qu'en les regardant la force des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Nul besoin de s'y connaitre ou d'être un grand profiler pour comprendre. Mais ni l'un ni l'autre ne comprenait. Ils avaient beau être tous deux très bons comportementalistes, ils ne se rendaient même pas compte que l'autre brûlait d'amour pour lui. Petit, lorsqu'on lui demandait s'il avait une amoureuse, il avait pour habitude de répondre « L'amour ça rend débile » Cela ne pouvait être plus véridique qu'à cet instant précis. « T'as pas intérêt à me défigurer, tu trouves pas que j'ai suffisamment de blessures ? Pauvre de moi... » Il se prenait à parler tout à fait normalement de cicatrices qui lui avait toujours gâché la vie. Comme si elles étaient relayées au rang de simples banalités maintenant qu'ils partageaient son secret.
Se détournant pour éviter de céder à la tentation de l'embrasser, Ciarán fixa le ciel en souriant face à ce projet d'avenir. Ce n'était pas vraiment comme cela qu'il s'imaginait sa retraite, mais pourquoi pas... Après tout, tant qu'il était avec Everleigh, cela ne pouvait que lui plaire. Attendre que personne ne veuille d'eux et qu'ils soient vieux, c'était une autre histoire... Cela ferait également la graaande déception de sa mère qui avait déjà décidé qu’elle le voulait marié avec une tripotée d'enfants. Pour les enfants, il n'avait absolument rien contre, c'est vrai. Mais il lui fallait la bonne personne et il s'était - déja - découragé de la trouver. « Les chats c'est cool... » Pour une raison qui, comme beaucoup trop de choses à son goût, lui échappait, il était un amoureux des chats alors que son animal préféré n'était autre que le loup, plus proche du chien que du chat...
Ciarán était à la fois amusé et ravi par la situation. Ambiguë au possible, c'était plus que surprenant lorsqu'on savait comment et où ils s'étaient rencontrés. Elle était là, allongée dans son lit, alors que la première fois qu'il avait posé le regard sur elle était dans une salle de classe le jour de la rentrée. Son visage, comme ceux de tous les autres, n'avait pas particulièrement attiré son attention, il l'avait simplement mémorisé comme tous les autres, et conservé en mémoire, parmi tous les autres. Au départ, elle n'était rien de plus qu'une élève parmi d'autres, qu'il voyait tous les jours sans avoir envie de connaître. Puis il avait remarqué ses absences répétées, son regard appelant au secours, des signes que seul quelqu'un ayant vécu la même chose pouvait repérer. A cause, et pourtant grâce à cela, ils se retrouvaient là, cohabitant, s'étant fait à la présence de l'autre qui paraissait désormais comme une évidence pure et simple. Allongé tout contre Everleigh, il se sentait enfin complet. Comme si le vide, le trou béant laissé dans son coeur, était enfin comblé. Comme si l'accélération subite des battements de son coeur le réparait, suffisait à en recoller les morceaux. « Me voilà rassuré » plaisanta-t-il, toujours sur sa lancée. Il était content qu'elle n'ai pas relevé son demi-mensonge camouflé dans une plaisanterie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus enlacé quelqu'un ainsi, longtemps qu'on ne s'était plus réchauffé contre lui. Trop longtemps. Elle était glacée, c'est vrai mais cela ne le dérangeait pas. Au contraire, il était ravi de pouvoir lui transmettre un peu de sa chaleur. « C'est rien. » Sa voix n'était plus qu'un murmure alors que, les paupières closes, il tentait de de calmer sa respiration et les battements désordonnés de son pauvre coeur. La question lui fit rouvrir les yeux, c'était un peu comme une douche froide. Glacée. Si, bien sûr que si. Cela lui avait manqué chaque jour et, chaque jour, son côté distant s'était renforcé à force d’être seul. « Peut-être. » se contenta-t-il de dire, approuvant tout de même à moitié. « Et après tu vas aller la montrer à tout le campus et tu te fera harceler, super plan j'suis d'accord avec toi. » répliqua-t-il, amusé. Après cela, il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour plonger dans un profond sommeil peuplé de rêves et non de ses habituels cauchemars.
Lorsqu'il affirma vouloir resté collé à elle toute la journée, il senti très clairement le coeur d'Evy accélérer. Peut-être n'étais-ce que son imagination mais, si c'était le cas, c'était drôlement réaliste... L'excuse de sa mère lui tira un sourire, le jour où elle cesserait de s'imaginer toutes sortes de choses dès qu'elle le voyait ne serais-ce qu'à marcher à côté d'une fille, ce ne serait plus sa mère... « Elle va devenir folle à force de de voir seul, je serais tranquille si elle croyait qu'on est ensemble. » Et très heureux si c'était vraiment le cas, cela va de soit. La suite lui tira un léger sourire. « T'as eu de la chance. » Oui, ça ou il avait extrêmement bien dormi grâce à elle et, inconsciemment, il avait encore et toujorus besoin et envie de la protéger. Il résistait à l'envie de briser la distance qui les séparait, elle était bien trop proche. Un baiser, un seul... Il reprit la parole, comme pour se distraire. « Tu préfères quoi ? » Pour sa part, jusqu'à la fin de sa vie lui semblait parfait. Lorsqu'elle se leva, il se retint de faire une moue déçue. Elle tenta de l'obliger à se lever et il grogna quelque chose d’incompréhensible avant de rejeter la couverture sur son visage. La belle au bois dormant ? Child Focus ? Quel rapport ? Encore dans les vapes, Damen capta enfin qu'elle était déjà dehors. Lorsqu’elle partait ainsi le matin, il avait l'impression de suffoquer jusqu'à ce qu’elle soit à nouveau auprès de lui. Comme s'il ne parvenait plus à respirer loin d'elle. Il craignait qu'elle ne fasse de mauvaises rencontres, qu'elle se blesse,... Il n'était sans doute pas la première personne à appeler en cas d'urgence et ça, ça le rendait dingue. Pour éviter d'y penser, il se prépara son petit-déjeuner et, seul dans l'appartement, alluma la télévision. Il passa plus de temps à zapper qu'à regarde les différents programmes matinaux et, lorsqu'il éteint faute de trouver quoi que ce soit d'intéressant, son café était froid. Nouvelle occupation: se doucher. Retirant ses pansements, il observa les trois blessures en tentant de faire abstraction des vieilles cicatrices qu'il portait et porterait toujours. Grâce à Everleigh, la cicatrisation avait déjà commencé. Doucement, sans prendre de risque inutile, il fit rouler son épaule droite. Visiblement, tout allait bien. Mieux. Demeurant sous la douche jusqu'à ce que l'eau soit glacée, il sortait lorsque la porte de la salle de bains s'ouvrit. Il ne l'avait pas fermée, pourquoi ne l'avait-il pas fermée ? Everleigh le fixait et il fixait Everleigh, reprenant ses esprits le premier, il attrapa une serviette et l'attacha autour de sa taille. Là, elle se retourna et éclata de rire. Se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas mêler son rire au sien, il referma la porte lorsqu'elle eut disparu et sourit légèrement pour lui-même. Lorsqu'il fut habillé et après avoir hésite deux minutes, il se dirigea vers sa chambre où Evy s'était réfugiée. Peut-être pas la meilleure cachette qui soit pour l'éviter... Passant la tête dans entrebâillement de la porte, il lui adressa un léger sourire avant de pénétrer dans la pièce, refermant la porte derrière lui. « Maintenant t'as un nouvel avantage sur les filles de l'université... » S'asseyant à côté d'elle, il passa une main dans ses cheveux encore humides. « C'est pas vraiment gravissime. Si ? Non... Je sais pas, peut-être. Y'a pas mort d'homme alors fais-moi un sourire... » Souriant, il l'attira à lui pour le second câlin de la journée. De son côté, il n'en faisait pas tout un plat. Bien au contraire, elle l'avait vu nu, d’accord  mais cela devait arriver, à vivre ainsi en une sorte de colocation c'était presque inévitable. Sur le coup il était plutôt mal à l'aise mais cela n'avait pas eu l'air d’énormément déranger Everleigh. Peut-être se faisait-il des idées mais il avait la nette impression qu'elle l'avait reluqué avant de se rendre compte de ce qui se passait...


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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyJeu 15 Aoû - 20:10


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Pour le coup, Everleigh eu soudainement une envie furieuse de lui mettre un coup de boule. Comment pouvait-il poser une telle question. Evidemment qu’il allait lui manquer. Son départ allait même lui tirer quelques larmes, c’était certain. Elle n’avait absolument aucune envie de partir, elle voulait juste lui dire qu’elle était folle de lui, qu’elle était prête à passer le reste de sa vie à ses côtés même s’il ne ressentait strictement rien pour elle. Il ne se débarrasserait pas si simplement d’elle, après tout ce qu’ils avaient vécu, même si elle partait, elle viendrait lui rendre visite, au minimum une fois par semaine, et au maximum.. Sept jours sur sept, vingt-quatre heure sur vingt-quatre, probablement. Plongeant son regard brun dans celui clair de Ciaràn, Everleigh le regarda avec sincérité. « Tu me manqueras plus que n’importe qui. D’ailleurs si on continue à en parler je vais vraiment finir par pleurer » lui dit-elle en levant le visage. Ses larmes inondaient déjà ses yeux rien que de penser à la séparation qui se profilait sous leur yeux. D’un rapide coup de main, elle essuya les quelques larmes qui s’en étaient échappées. « Voilà, tu vois. T’as réussi à me faire pleurer. Alors si tu crois encore que tu ne vas pas me manquer, je t’assomme et je t’enterre vivant. » lui dit-elle en riant, les joues légèrement plus colorée à cause des larmes qu’elle retenait et les yeux rougis. Lorsque Ciaràn approcha sa main de son visage, le cœur d’Evy cessa temporairement de battre, pensant qu’il allait enfin faire ce qu’elle attendait depuis son réveil, lui voler un baiser. Du moins c’était loin d’être un vol étant donné qu’elle-même consentait à lui offrir. Bien qu’elle soit légèrement déçue qu’il nait que repositionné sa mèche enfuie de son chignon express derrière son oreille, ce geste la fit rougir, ce qui heureusement passait inaperçu sous la couleur de ses joues qui s’étaient déjà empourprées suite aux quelques larmes qu’elle venait de verser, pour lui. Par amour. Murmurant un léger « Merci » elle lui accorda un nouveau sourire radieux avant de détourner le visage.
De retour à l’appartement sous un ciel noir qui ne présageait rien de bon dehors, Everleigh était finalement ravie que l’orage batte son plein dehors. Bien qu’elle ai toujours peur, elle commençait véritablement à apprécier ce spectacle, le grondement du tonnerre, le bruit des arbres qui pliaient sous le poids du vent. Ils avaient vraiment bien fait de rentrer au fond. Heureusement que Ciaràn était là, Everleigh elle était bien plus occupée à rêvasser d’un avenir avec lui qu’à regarder le ciel s’assombrir. A coup sûr, s’ils étaient restés dehors, elle se serait probablement envolée avec sa silhouette mince et frêle. « Oh je me fiche d’être harcelée. Au moins j’aurais un souvenir de nous deux et du jour où le vilain Ciaràn pas tactile du tout est devenu un adorable colocataire très tactile ! » lui dit-elle avec ironie. Au fond, il avait changé du tout au tout en peu de temps comme si le contact d’Everleigh avait été un déclic, comme si le fait de le soigner, de lui montrer qu’elle tenait à lui venait de tout changer entre eux.  Le sachant épuisé, Evy préféra garder le silence pour ne pas lui voler une minute de sommeil en plus, pour cela, c’était la reine. Cette fois, elle était bien décidée à la boucler pour lui offrir une nuit paisible. Et puis de toute façon, elle aurait bien fini par s’endormir entre deux mots, tant la fatigue la tiraillait soudainement.
Son réveil fut plus doux encore qu’elle ne l’aurait imaginée. Il n’avait pas bougé de la nuit. Il était pourtant levé depuis quelques minutes voir peut-être quelques heures mais il avait gardé la même position pour ne pas la tirer du sommeil. Bien qu’elle sache que Ciaràn n’était pas des plus tactile qu’il soit, Everleigh s’était tout de même risquée à lui faire un câlin matinal qui contrairement à ce qu’elle pensait fut très bien accepté, à en croire la force avec laquelle il la maintenait contre lui. Toujours agrippée à lui, elle riait dans son cou, partageant sa chaleur avec lui. « C’est pas gentil Ciaràn, elle est adorable ta maman. Elle a juste envie de te voir heureux avec une femme plutôt qu’avec tes notes de cours. C’est le rôle d’une maman, vouloir le bonheur de son enfant, non ? Pis t’as l’âge de te marier et d’être papa mon vieux ! Il est temps de te mettre au boulot hein !» lui dit-elle en riant. A vingt-cinq ans, c’est un âge parfait pour fonder une famille, mais pour cela encore fallait-il qu’il ait quelqu’un dans sa vie, ce à quoi Evy préférait de pas penser si elle voulait rester de bonne humeur et ne pas gâcher la matinée câline avec sa jalousie maladive qui n’existait pas avant de le rencontrer et de tomber sous son charme. Everleigh laissa un léger blanc à sa question, faisant mine de réfléchir profondément. « Eh bien, les deux me conviennent. De toute façon, si je pars je viendrai quand même te rendre visite. Mais le top serait quand même de passer le reste de mes nuits avec toi, en espérant que je ne meurs pas trop vite. » lui répondit elle tout sourire. Quelle question. Evidemment qu’elle voulait passer toutes les nuits de sa vie blottie dans ses bras. Cette simple perspective d’avenir, si simple soit elle la rendait déjà heureuse. Comme quoi il ne lui fallait pas grand-chose pour être heureuse. Il lui fallait juste cet homme, le seul à parvenir à lui faire gouter au bonheur. L’idée de quitter ses bras ne lui plaisait guère, néanmoins elle était essentielle pour le laisser travailler un minimum et avant tout le laisser respirer. Elle ne voulait pas être un véritable pot de colle duquel il est impossible de de décoller, il avait droit à sa liberté lui aussi, et mine de rien, un petit jogging lui ferait du bien à elle aussi. Après avoir rapidement enfilé un pantacourt gris, un top noir et ses baskets, Everleigh quitta l’appartement pour une course d’une bonne heure et demi à travers le parc et les environs. Elle évitait les chemins dans les bois, n’étant pas fort rassurée à la fois parce qu’elle était seule et sans défenses mais aussi parce qu’il y’avait une colonie d’hommes qui décuvaient de leurs soirées précédentes à chaque banc et qui étaient susceptibles de l’agresser sans en avoir conscience. Elle avait déjà failli mourir à plusieurs reprise, cette fois, elle préférait rester en vie le plus longtemps possible, d’autant plus que personne ne serait là pour prévenir Ciaràn qui à son tour se ferait un sang d’encre pour elle. Elle rentra finalement en marchant, épuisée par cette course et les jambes engourdies. L’appartement vide, elle n’avait qu’une envie, se glisser dans la douche et profiter de l’eau chaude, ou du moins ce qu’il en restait après le passage de la mère de Ciaràn. En ourvant la porte elle était loin de s’attendre à tomber sur Ciaràn complètement nu qui visiblement avait eu la même envie qu’elle de prendre une bonne douche, profitant de l’absence des autres habitants. Après s’être réfugiée dans la chambre, elle profita de sa solitude pour ranger les vêtements de Ciaràn, précédemment repassés. Installée dans le lit, elle tirait chaque vêtement avant de les ranger dans son armoire jusqu’à ce que l’entrée du jeune homme ne la déconcentre. Elle était mal à l’aise malgré le fou rire qu’elle avait eu sur le coup. Voir son professeur nu, c’était véritablement ambigu. Cela faisait déjà quelques jours que l’ambiguité s’était installée, mais elle était désormais à son comble ! Souriant légèrement, elle baissa la tête pour éviter de croiser son regard. « Pour le coup oui. J’ai signé mon arrêt de mort. Pendant qu’elles t’imaginent leur donner cours complètement nu, moi je rentre dans ta salle de bain, franc battant comme si de rien n’était et je tombe sur toi, totalement nu comme un ver.. Pendant qu’elles s’épuisent à faire aller leur semblant d’imagination, moi j’ai même pas besoin de t’imaginer nu.. » lui répondit elle en riant, toujours aussi mal à l’aise. « Pis tu me fais gagner de l’argent mine de rien. Tu savais qu’elles lancent des paris sur toi ? Du style est-ce que tu portes des boxers, des vieux slips kangourou ou encore des strings pourquoi pas. Ou aussi parier si tu es un adepte de l’épilation ou non. Eh ben pendant qu’elles parient , moi je récolte l’argent parce que j’ai la réponse juste sous les yeux ! » ajouta t’elle en le regardant enfin, un sourire amusé aux lèvres. Glissant sous son bras, elle posa son visage contre lui avant de se laisser tomber dans le lit pour le câliner comme il se doit. Elle glissa à nouveau ses bras dans son cou, les yeux fermés. « Oh mon dieu.. Maintenant je t’imagine en string et c’est vraiment mais vraiment pas sexy .. » lâcha t’elle avant d’être prise d’un fou rire irrépressible. Elle releva finalement son visage une fois calmée et caressa légèrement sa joue « Allez, va t’en corriger tes copies d’examens et laisse moi ranger tes vêtements tranquille, qui sait, peut-être ferais-je de nouvelles découvertes dans tes armoires, du style le temple des strings éléphants, léopard et tout le tralala ! » Elle se leva doucement et le tira par la main pour le lever à son tour avant de le pousser vers la porte. Elle l’entendit grogner quelques mots avant qu’il ne s’enferme dans le bureau ou ses copies dont celle d’Everleigh l’attendaient.
Pour le coup, elle lui avait donné du boulot, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il passe la soirée dans ses copies en la laissant seule dans le salon devant un vieux film datant de Matusalem. Après tout, ils avaient le droit de sortir, puisque leur sortie de la veille avait été écourtée. Après avoir toqué à la porte du bureau, Everleigh entra sans même attendre son avis. Elle approcha de lui, visiblement concentré et sourit légèrement avant de se pencher derrière lui pour glisser ses bras dans son cou et de poser ses mains sur son torse après avoir tendrement embrassé sa joue. «Quand je t’ai dis d’aller bosser, je ne voulais pas dire toute la soirée. Tu m’as abandonnée, vilain.. Alors bouge toi, on va boire un verre ! » lui dit elle en souriant à coté de son visage. Son refus la surpris, ses copies attendraient bien le lendemain après tout. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver le moyen de le décoller de son fauteuil. « D’accord.. Comme tu veux.. On trinquera pour mon anniversaire avec un peu de retard, c’est pas bien grave.. Après tout, j'aurais 22 ans jusque l'année prochaine..» lui dit elle d’une moue triste et déçue avant de le lâcher pour se retourner, le sourire au lèvre sachant qu’il s’en voudrait probablement d’avoir loupé son anniversaire et qu’il finirait à coup sur par la suivre dans ce fameux bar où elle tenait tant à aller.




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[hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Empty
MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyVen 16 Aoû - 19:36



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



La faire pleurer était loin d'être dans ses intentions, il ne s'imaginait pas le moins du monde qu'elle serrait à ce point émue. Cela le prenait totalement de court. C'était triste et il s'imaginait vraiment de plus en plus mal revenir à la normale, reprendre sa vie solitaire avec sa mère, rentrer et se retrouver soit seul, soit en tête à tête avec sa mère qui lui demanderait encore et toujours quand il se trouverait quelqu'un. Il voulait vraiment voir sa tête lorsqu'il lui répondrait jamais maintenant qu'Everleigh est partie. Il se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas sourire et essuya une dernière larme qui lui avait échappé. « Désolé. Ne pleures pas, on se verra quasiment tous les jours à l'université et tu peux passer chez moi quand tu veux... » C'était vraiment nul. Alors qu'il aurait pu lui demander de rester auprès de lui, de demeurer dans son appartement encore longtemps, de vivre avec lui, il lui servait une excuse débile et lui affirmait qu'il se reverraient souvent. En réponse à ses remerciements, il lui sourit avant de détourner le regard pour éviter de faire plus, du genre lui voler le baiser qu'il attendait depuis ce matin, par exemple...
S'il aimait l'orage, Ciarán commençait à réellement l'adorer. Sa réflexion lui tira un sourire, au fond elle avait raison : il avait changé du tout au tout, devenant un homme tout à fait différent, souriant simplement et naturellement plutôt que pour masquer sa souffrance. Câlin et drôle, tactile. Totalement différent... Et pourtant le même, toujours. Côtoyer Everleigh faisait simplement ressortir le meilleur de lui-même. Il fit pourtant mine d'être vexé. « L'adorable colocataire risque de te bouder si tu continues à dire qu'il est vilain » Ou pas, il était incapable de lui râler dessus, il en était parfaitement conscient. Mais tant qu’elle, elle ne le savait pas... Il aurait bien continué à parler avec elle des heures encore mais, épuisé, il s’endormit en à peine quelques minutes, extrêmement paisible et certain de passer une bonne nuit, ce qui se produisit.
Sentant le souffle d'Everleigh dans son cou lorsqu’elle rit, il frissonna légèrement. Il faillit s'étrangler lorsqu'elle lui dit qu'il devrait penser à se marier et à avoir des enfants. Il n'en dit rien, mais il était plus que troublé. Et il se rendait compte que, si elle parlait si simplement de le voir marié avec des enfants, il n'avait réellement aucune chance avec elle. Le simple fait de l'imaginer, elle, en couple, le rendait dingue... « Bien sûr qu'elle est adorable, juste un peu trop collante. Elle essaye de se rattraper pour les dix-neuf ans où j'ai été seul, mais dix-neuf ans d'amour d'un coup ça fait beaucoup... Trouves-moi quelqu'un et on verra. » Cela faisait à peine trop, dix-neuf ans qui le rattrapaient comme cela. Il avait par moment l'impression d'être un gamin, d’autres un adolescent, mais jamais vraiment l'adulte responsable qu'il était réellement... Il sourit à sa réponse. « Alors va pour toute la vie... » Pour tout dire, cela l'arrangeait et lui convenait parfaitement. Après qu'Evy soit sortie pour son jogging matinal, Ciarán s'occupa comme il pouvait pour ne pas être terriblement inquiet. Finissant par prendre une douche, il en sortait lorsque la porte s'ouvrit sur Everleigh. Une fois essuyé et habillé, il se dirigea vers sa chambre où il la savait "cachée", et la prit dans ses bras, souriant à sa réflexion. « T'auras qu'à garder le secret, je préférerais d’ailleurs, on va réellement se faire harceler sinon. » La suite le fit éclater de rire, il avait une vie passionnante dis donc. « Sérieux ? Ma vie est tellement intéressante » Ils se retrouvèrent allongés sur le lit pour un nouveau câlin. Tiens, elle avait une imagination débordante. Il mêla son rire au sien. « Chuuut, tu vas finir par me dégoûter. » Voilà qu'elle l'envoyait limite balader. Il ne le prit pas mal, après tout cela devait bien se faire... Se levant, il la laissa le pousser vers la porte.« Je te laisse à tes découvertes alors. » Il grogna un peu avant de pénétrer dans son bureau, où il passa le reste de la matinée, l’après-midi et le début de soirée.
Un léger sourire étira les lèvres de Ciarán
lorsque les bras d'Everleigh se refermèrent autour de son cou, mais il ne décolla pas le regard de la copie qu'il corrigeait. Sa proposition était tentante et il aurait bien eu besoin de sortir un eu, mais lorsqu'il commençait à travailler il était difficile de le convaincre d'arrêter. Il n'aimait pas commencer des choses et ne pas les finir... « Une autre fois peut-être. » C'est tout ce à quoi elle eut droit pour réponse. Il recommençait à se montrer distant... Il avait réalisé qu'elle partirait bientôt, vraiment bientôt, et qu'il n'avait quasiment aucune chance avec elle, et cela lui faisait mal. Lorsqu'il souffrait, il devenait méchant et agressif. Les yeux rivés sur a feuille devant lui, il faisait mine de réfléchir à la correction qu'il était entrain d'effectuer mais, à la vérité, il était incapable de se concentrer avec Evy dans les parages. Il était amoureux et plus il avait tenté de l'ignorer, plus il l'aimait. Alors il se l'avouait au moins à lui-même, mais ce n'était pas suffisant. Loin de là. Son anniversaire ? Dans la seconde, il était debout. Il n'aurait pas raté son anniversaire ! D'accord il était blessé, occupé, fatigué, mais son anniversaire avant tout. Il avait refusé une simple sortie car il n'en voyait pas l'utilité, la nécessité. Il avait mal et la proximité d'Everleigh ne faisait qu'empirer les choses. Mais il refusait de jouer les égoïstes torturés et de la laisser fêter son anniversaire toute seule. « Tu veux aller où ? »
Une demi-heure plus tard, ils étaient assis à un bar et attendaient leurs boissons. « Bon anniversaire ! » sourit-il en levant le verre que l'on venait de lui apporter. Sa réponse lui tira un sourire. Ce n'était pas son anniversaire... Il aurait dû s'en douter, elle ne lui avait pas directement dit qu'elle voulait aller fêter son anniversaire avec lui, simplement parce que ce n'était qu'un prétexte trouvé plus tard pour le faire sortir et le décoller de son bureau. Voilà qu’elle parvenait à lui mentir ! « Bien joué en tout cas, j'ai pas marché, j'ai couru. » Mieux valait en rire qu'en pleurer, et puis cela lui permettait de passer un moment hors de chez lui et loin de sa pile de copies qui n'en finissait pas. Il buvait tranquillement lorsqu'une nouvelle chanson reprit. Celle-ci attira son attention, beaucoup plus douce que les précédentes. Profitant d'un moment de silence entre Everleigh et lui, moment qu'ils mettaient tout deux à profit pour terminer leurs verres, il se concentra sur les paroles de la chanson. Mauvaise idée. Il se mit à serrer si fort son verre qu'il faillit le briser. Le reposant intact sur le comptoir, un peut trop fort, il réfléchit à quelque chose à dire. Son cerveau était vide, il ne trouvait rien pour combler le silence et faire taire cette chanson dont les paroles trouvaient une écho en lui. Love hunt me down I can't stand to be so dead behind the eyes and feed me, spark me up, a creature in my blood stream chews me up. So I can feel something... C'était tout lui. Cauchemars, démons, solitude,... Renonçant à chercher de quoi alimenter la conversation, il posa les yeux sur Everleigh, croisa son regard. Il y lut le même trouble que le sien. Évidemment, c'était également exactement ce qu’elle devait ressentir. Cessant de se poser des questions, d'hésiter de trop penser et réfléchir il se leva et saisit la main d'Everleigh qu'il guida jusqu'au milieu de la piste de danse sans lui adresser un mot, concentré sur la chanson. Give me touch 'cause i've been missing it I'm dreaming of strangers kissing me in the night... Il posa sa main gauche sur la taille d'Evy, garda sa main dans la sienne et, comme un certain nombre de couples autour d'eux, la fit danser. Sans mot dire. Toujours. Il était terriblement troublé et extrêmement concentré. Les dernières notes arrivèrent et il ressentit un mélange de déception et de soulagement. C'est là que, cessant subitement de danser, il rapprocha Everleigh de lui et, rapprochant dangereusement son visage du sien, ses lèvres de siennes, l'embrassa. Tendrement, passionnément. Longtemps. Il passa une main dans son dos pour la garder contre lui et, bien après la fin de la chanson, continua à l'embrasser. Il en avait rêvé, surtout cette nuit qu'il avait passée allongé à côté d'elle avec elle dans ses bras... Mais, même après cela, il se sentait incapable de dire ce qu'il avait sur le coeur. De prononcer trois mots. Il n'était pas prêt à lui dire je t'aime. Se détachant d'elle, il baissa les yeux, les rivant au sol. Son cerveau était en ébullition, son coeur battait la chamade et il respirait rapidement et par à-coups. Je t'aime. Il n'y arrivait pas... Ne laissant pas le temps à Evy de dire ou de faire quoi que ce soit, il se détourna. Il fendit la foule en direction de la sortie, tournant les talons sans même daigner se retourner. Son coeur se serrait à mesure qu'il s'éloignait et il savait qu'il suffoquerait jusqu'à ce qu'il revoit enfin Evy, mais la crainte de l'abandon et la certitude d’avoir commis une erreur étaient plus fortes.. L'habitude de la solitude le rattrapait. Enfonçant ses mains dans ses poches, il reprit le chemin de son appartement, tête baissée et l'air plus hostile que jamais. Que n'importe qui lui adresse la parole et il risquait de dire quelque chose de très désagréable, de quoi faire amèrement regretter d'avoir croisé sa route. De quoi se demander pourquoi le gentil et attentionné professeur devenait agressif et blessant. Il souffrait. De retour chez lui, il claqua la porte d'entrée et, quelques secondes plus tard, se laissa tomber dans le canapé. Il fixa l'écran éteint de la télévision sans même le voir. Finalement, il fixa le plafond, ne trouvant le sommeil que lorsqu'il entendit la porte de sa chambre de refermer sur Everleigh qui venait d'y pénétrer...


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[hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Empty
MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyVen 16 Aoû - 23:49


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

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Bien qu’elle se soit doutée que son réveil dans les bras de l’homme qui faisait battre son cœur à tout rompre serait parfait, Everleigh ne s’attendait tout de même pas à y prendre gout à ce point. Elle était désormais certaine de vouloir passer le reste de ses nuits dans ses bras et de se réveiller tous les matin de sa vie en voyant son visage, profondément endormis. Elle rêvait de le réveiller en l’embrassant doucement pour le tirer délicatement du sommeil, de le voir sourire dès son réveil, de le serrer et d’émerger doucement de leur nuit dans ses bras, collée contre lui à partager la chaleur de leur corps. Cette nuit  lui avait une fois de plus permis de faire le point sur ses sentiments et bien qu’elle l’ai déjà fait plusieurs fois auparavant, Everleigh devait encore et toujours recommencer, au vu des changements perpétuels au sein de leur relation. Elle l’aimait, oui. Plus que ça, elle en était irrévocablement et inconditionnellement amoureuse. Ce n’était plus uniquement de l’amour, mais de la passion. La simple pensée de l’imaginer chercher la femme de sa vie une fois qu’elle aurait quitté son appartement la rendait folle de jalousie et lui donnait une furieuse envie de fondre en larmes puis de le séquestrer jusque la fin de sa vie. Elle n’avait qu’une seule envie, qu’il reste à ses côtés pour toujours. Qu’ils ne se séparent jamais. Elle voulait qu’il ne voit que son visage, qu’il n’ai que son prénom sur le bout des lèvres, elle voulait qu’il ne rêve que d’elle, qu’il ne fasse l’amour qu’à elle, qu’il meurt dans ses bras sous les larmes qu’elle ne cesserait de verser pour lui. Vivre sans lui serait une torture. Comme Juliet se sacrifie par amour pour Roméo, elle était prête à sacrifier sa vie pour partager la sienne, qu’il n’appartienne qu’à elle, elle était prête à vivre pour lui plus que jamais. Ciaràn n’était plus seulement son professeur ou l’homme idéal, il était bien plus que cela, c’était l’homme de sa vie et ça, elle en était convaincue et mourrait avec cette profonde conviction qu’ils étaient fait l’un pour l’autre depuis le début. Peut-être passeraient-ils à côté d’une histoire d’amour magnifique et passionnée mais elle n’aurait aucun regret, elle avait partagé les plus beaux jours de sa vie avec lui. Peut-être aurait-elle un seul regret, celui d’avoir gardé ses sentiments secrets et de l’avoir laissé partir. L’entendre lui demander de lui trouver la personne avec qui il ferait sa vie lui serra profondément le cœur et lui provoqua un profond sentiment d’étouffement. Comme si elle serait capable de le présenter à une autre femme ? Jamais. Souriant légèrement pour cacher cette blessure, elle caressa doucement sa joue du bout des doigts. « Jamais. C’est à toi de la trouver Ciaràn. » lui répondit elle, une pointe de tristesse dans la voix. Est-ce que cela voulait dire qu’elle ne correspondait pas à la femme qu’il attendait pour fonder sa propre famille ? Cette simple pensée lui plombait déjà le moral. Elle, elle ne voulait que lui. « Toute la vie, ça me va parfaitement » Si seulement c’était vrai.. Si seulement elle pouvait coudre sa peau à la sienne et ne plus jamais le quitter, pas une seule seconde, encore fallait-il qu’il le veuille lui aussi. Il avait ce pouvoir de lui faire tout oublier, de la rendre heureuse en lui souriant bêtement. Ce n’était peut-être qu’un sourire pour la plupart des gens sur terre, mais pour Everleigh c’était bien plus que cela, sans ce sourire, son monde s’écroulait. Son cœur n’avait jamais battu aussi fort dans sa poitrine que quand il la prenait dans ses bras volontairement. Son malaise avait totalement disparu désormais collée contre lui à moitié couchée dans son lit au milieu de ses boxers et autres vêtements. Eclatant de rire, elle le serra un peu plus en profitant du parfum qu’il avait mis quelques heures plus tôt dans son  cou, un parfum qu’elle connaissait par cœur et dont elle aurait aimé parfumer l’un de ses t-shirts qu’elle lui aurait volé pour parvenir à trouver le sommeil une fois qu’elle serait partie, un peu comme s’il était toujours à ses côtés. Après avoir mis fin à leur étreinte avec regrets, Everleigh le forca à aller travailler un peu, pour ne pas la déconcentrer dans sa tâche.
Un peu ne voulait pas dire quatre heures non plus. Pour le coup il avait obéit, mais beaucoup trop à son gout. Après s’être ennuyée une heure, deux heures, sa présence commençait sérieusement à lui manquer, Evy manquait d’air, comme si Ciaràn était son oxygène. Trois, quatre heures. Cette fois c’était bon, il avait assez travaillé. Bien décidée à le faire décoller de sa chaise, Everleigh s’était introduite dans son bureau, d’humeur toujours aussi câline. Glissant ses bras autour de son cou, elle l’étreignit doucement et lui vola un tendre baiser sur la joue. Il lui avait manqué durant quatre longues heures qui lui paraissaient être une éternité, il était temps qu’il lâche ses feuilles et qu’il la prenne dans ses bras. Chaque chose en son temps, l’heure n’était plus à la correction mais aux câlins. Son refus la décevait, bien entendu qu’Evy ne s’attendait pas à ce qu’il refuse de la sorte. Il était peut-être têtu, mais elle l’était elle aussi, et quand elle désirait vraiment quelque chose, elle finissait toujours par l’obtenir, d’une manière ou d’une autre. Sa moue triste et déçue avait eu l’effet escompté puisqu’au moment ou elle s’apprêtait à quitter la chambre, il finissait par se lever pour la rejoindre en lui demandant où elle souhaitait aller, souriante elle glissa à nouveau sous son bras, à la recherche d’un contact comme toujours. « Je connais un petit bar pas loin d’ici. Je t’emmène. » lui dit elle en attrapant sa main pour l’attirer vers la sortie. En une seconde, elle avait enfilé sa veste et s’était déjà enfuie dans l’ascenseur, rejointe par Ciaràn peu après. Le bar n’étant pas loin de l’appartement, elle en avait profité pour s’y rendre à pied, pour se dégourdir et éviter de dépenser de l’essence pour rien, mais aussi pour lui permettre de trouver un nouveau contact. Feignant d’avoir froid, elle se permit de glisser sous son bras pour se « réchauffer ». Souriant, Ciaràn la laissa faire et la serrait un peu plus contre lui, profitant du chemin pour se câliner tout en discutant.
Installée au bar, devant une téquila glacée, Everleigh dévorait à nouveau son professeur du regard. Lorsqu’il lui souhaita un bon anniversaire, elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire face à cet énorme mensonge qu’elle avait trouvé pour le faire décoller de son fichu fauteuil. Elle lui jeta un regard amusé, toujours aussi souriante. « Pour être honnête, mon véritable anniversaire c’est le 25 décembre.. » lui  répondit-elle en riant. « Désolée du mensonge, c’est tout ce que j’ai trouvé pour te faire décoller de ta chaise. Je savais que tu ne me refuserais jamais un verre le jour de mon anniversaire.. Ca me fait mal au cœur de t’avoir menti, mais au moins je sais que tu tiens à moi maintenant. » ajouta t’elle en lui accordant son plus beau sourire. Replongeant le regard dans son verre, elle remarqua à peine le changement musique dans son dos. Ce furent les paroles qui attirèrent son attention. Love hunt me down I can't stand to be so dead behind the eyes and feed me, spark me up, a creature in my blood stream chews me up. So I can feel something.. Le regard rivé sur son verre, Everleigh remarqua rapidement à quel point ces paroles profondes lui correspondaient. Un long blanc c’était glissé dans sa conversation avec Ciaràn. Echangeant un regard, elle lui sourit légèrement, comprenant qu’il était lui aussi profondément touché par ces paroles qui résonnaient encore dans sa tête. Lorsqu’il se leva et pris sa main, son cœur se remit à nouveau à battre à tout rompre à l’idée de passer un nouveau moment dans ses bras. Sa main posée à sa taille lui provoqua un long frisson. Sa main dans celle de Ciaràn, elle glissa sa main libre dans sa nuque et posa son visage sur son épaule, les yeux fermés. Concentrée sur les battements de son cœur qui s’emballaient au fur et à mesure que le temps passait, elle se laissa guider par les pas de Ciaràn. Les paroles de la chanson la touchaient un peu plus profondément que les précédentes. Il avait volé son cœur, avec ses yeux, son sourire..  Il l’avait touchée, troublée, complètement retournée. Relevant légèrement son visage, elle caressa sa nuque en souriant. Lorsque la chanson prit fin, elle ne pu cacher sa déception, elle n’avait absolument aucune envie de le lâcher. Bizarrement, Ciaràn ne semblait pas daigner bouger lui non plus, au contraire. Lorsqu’il l’attira un peu plus contre lui, son cœur cessa littéralement de battre. Tremblante, elle avait l’impression de revivre son tout premier baiser. Son visage à quelques centimètres à peine de celui de Ciaràn, elle crut défaillir en sentant son souffle contre elle. Depuis le temps qu’elle en rêvait, depuis le temps qu’elle attendait ce baiser, elle allait enfin pouvoir l’embrasser en toute conscience. Evy lui avait déjà volé un baiser auquel il avait répondu passionnément, mais Ciaràn lui semblait avoir tout oublié. Cette fois, il ne l’oublierait pas ce baiser. Et au cas ou il commencerait à l’oublier, elle serait là pour le lui rappeler. Totalement désarmée, elle le laissa l’embrasser avant de lâcher sa main pour glisser la sienne dans ses cheveux et répondre à son baiser avec une passion démesurée. Il la rendait complètement folle, son cœur ne supporterait jamais leur séparation mais peut-être que ce baiser suffirait à lui faire comprendre qu’elle ne souhaitait plus jamais le quitter. Caressant doucement sa joue, elle lui sourit avec timidité, ravie d’avoir enfin franchis le pas pour un nouveau baiser. Elle était prête à lui dire, elle était sur le point de prononcer ces trois petits mots qui la consumaient depuis quelques jours. Je t’aime plus qu’elle n’avait jamais aimé personne mais au moment où elle allait enfin lui dire, il se détourna et fendit la foule jusque la sortie, la laissant seule au milieu de toutes ces personnes. Soudainement perdue, elle ne comprenait plus rien. Avec une lueur d’espoir, elle restait plantée là où il l’avait laissée, espérant qu’il revienne mais après de longues minutes, il n’était toujours pas revenu. Au bord des larmes, le cœur brisé, elle rejoignit le bar pour récupérer ses affaires comme un automate, sans âme, sans sentiments, sans rien. Blessée, elle céda finalement sous le poids de la déception et fondit littéralement en larmes dans les toilettes du bar. Après une bonne dizaine de minutes, elle parvint à reprendre ses esprits, tentant de se persuader qu’il y’avait une bonne raison à son départ soudain. Reprenant la route, Everleigh trainait, sans parvenir à oublier ce baiser. Elle avait beau tenter de trouver les réponses à ses questions, elle en était incapable, elle n’était bonne à rien après ce baiser. Ils avaient mis dix minutes à peine pour arriver au bar et pourtant, il lui fallu presqu’une heure pour retrouver le chemin de l’appartement. Il était là, allongé dans le sofa. Ne sachant pas s’il dormait et n’ayant aucunement la tête à lui adresser la parole, Evy rejoignis la chambre ou elle tenta désespérément de trouver le sommeil en vain. Toute cette histoire retournait son cerveau et ses sentiments ne l’aidaient pas le moins du monde, au contraire. Il l’avait déçue, plus que personne sur terre. Malgré tout elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle était persuadée que quelque chose le bloquait, mais elle savait qu’il y’avait quelque chose entre eux, elle était sure qu’il tenait profondément à elle. Everleigh parvint finalement à trouver le sommeil avec cette conviction, c’était tout ce qu’elle avait en tête à ce moment précis. Il l’aimait, il devait l’aimer.
Le bruit dans la cuisine suffit à tirer Everleigh du sommeil. Après avoir jeté un coup d’œil au réveil, elle remarqua avec effroi qu’il était 14 heures et qu’elle avait lâchement boycotté le repas de midi. Après tout, elle n’avait pas faim, pas du tout. Après s’être levée avec douceur pour ne pas que sa tension ne la lâche, elle sortit de la chambre et salua la mère de Ciaràn. Assis dans le sofa, elle approcha de lui pour embrasser sa joue. Malgré sa déception, elle était incapable de lui en vouloir. Elle s’assit ensuite à table pour manger son assiette qu’Aalyah avait soigneusement laissée dans le micro-ondes. Plus concentrée sur son plat qu’autre chose, elle fut surprise d’entendre son prénom de la bouche de la dame. Après avoir repris ses esprits, elle comprit qu’elle allait accompagner Ciaràn à cette soirée à la place d’Aalyah qui se sentait trop faible pour l’y accompagner. Après tout, peut-être que cette soirée les rapprocheraient, peut-être discuteraient ils du baiser échangé la veille et de sa disparition si soudaine. De toute façon, elle n’avait pas réellement le choix. Aalyah semblait vraiment vouloir se reposer.
Le cadran de l’horloge affichait 18 heures. Après avoir enfilé ses talons, Everleigh rejoignit Ciaràn, vêtue d’une robe corail , les cheveux ondulant sur ses épaules. Elle n’avait pas hésité à se mettre en valeur en espérant qu’il ne regarde qu’elle ce soir. Everleigh l’admira de la tête aux pieds. Il était terriblement séduisant dans ce costard. « On peut-y’aller » murmura t’elle en un sourire. Cette soirée, c'était sa dernière chance de prouver à Ciaràn qu'elle était indéniablement la femme de sa vie.
Après quelques présentations, Everleigh retrouva finalement la proximité de Ciaràn, Elle en avait presqu’oublié qu’il l’avait oublié la veille après l’avoir embrassée, bien trop amoureuse pour s’arrêter à ce faux pas. Amoureuse, elle restait à proximité de lui, installée à  ses cotés à la table qui leur avait été réservée. Ils n’avaient pas abordé le baiser de la soirée, elle-même avait juste envie de passer la soirée à ses cotés sans y penser. Ils auraient le temps d’en discuter plus tard au fond. Pendue à ses lèvres, elle souriait à ses moindres paroles jusqu’à ce qu’une grande blonde ne s’installe à leur table, souriant bien trop au jeune homme, un brin aguicheuse. Fronçant un sourcils, Everleigh les écouta discuter ensemble avant de comprendre qu’il s’agissait d’une de ses anciennes amies de lycée. Soudainement mise de coté, ils discutaient tous les deux du passés, prenant visiblement beaucoup de plaisir à se retrouver. Se sentant soudainement de trop, elle préféra les laisser et s’éclipser au bar où un inconnu vint à lui parler. « Jalouse hein ? » Elle fronça les sourcils «  Il faudrait être aveugle pour passer à coté de tes sentiments pour lui ». Surprise, elle se contenta de sourire et d’accepter le verre qu’il lui proposa. Après avoir jeté quelques regards vers Ciaràn, elle laissa finalement la tête, cette fois profondément blessée de passer totalement inaperçue. Il ne semblait même pas avoir remarqué son absence à leur table. Le cœur serré, le moral dans les baskets, elle préféra quitter la soirée pour rentrer mais cette fois, elle prit un tout autre chemin que celui qui la mènerait à l’appartement. Cette fois, elle n’avait aucune envie de rentrer chez lui, elle n’avait qu’une envie, passer la nuit avec son meilleur ami sans doute à pleurer pour se soulager de cette soirée plus que désastreuse. Il ne l'aimait pas, quand à elle, elle crevait d'amour pour lui. Un amour dans un sens, un amour sans retour, inutile.




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptySam 17 Aoû - 20:00



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Installés au bar, ils étaient censés fêter l'anniversaire d'Everleigh mais, comme Ciarán aurait dû s'en douter, elle lui avait menti pour le faire décoller de son bureau et lui permettre de respirer un peu. Et puis pour qu’ils passent un moment ensemble. La réflexion le fit sourire, bien sûr qu'il tenait à elle. Elle en avait sans doute douté lorsqu'il s'était montré distant et froid, ou quand il s'était enfermé quatre heures dans son bureau pour travailler ou quand il avait refusé de sortir boire un verre, mais il l'avait prise dans ses bras pour la assurer face à l'orage avant cela il lui avait dit qu’elle lui manquerait lorsqu’elle partirait, ensuite ils avaient discuté et rit. Oui, il tenait à elle, et bien plus encore qu'elle ne le pensait. Elle était son oxygène, sa bouée de sauvetage, ce qui le maintenait en vie. Sa vie. Il en venait à se demander comment il avait pu survivre sans elle depuis le début, sans l'avoir dans son cœur, sans avoir la certitude qu'en rentrant le soir il la verrait, lui sourirait. Sans pouvoir la câliner  la tenir contre lui lorsqu’elle avait peur, dormir tout contre elle. Parce que son nom était accroché à son cœur, à ses pensées  que tout ce qu'il faisait, il aurait voulu le faire avec elle. « Tu en doutais ? Je suis vexé là. » Et comment ! Il était fou amoureux d’elle et elle avait besoin de preuves qu'il tenait à elle... Enfin, cela pouvait encore se comprendre étant donné qu'il avait été distant tout le début de son séjour chez lui, mais il n’aurait pas hésité à jeter dehors quelqu'un qu'il n'aimait pas. Ici, c'était le contraire, il aurait tout fait pour qu’elle reste. Tout, sauf le lui avouer clairement, quel imbécile il faisait.  Le pire étant qu'il en avait parfaitement conscience... Il buvait, perdu dans des pensées pleines d'Everleigh, lorsque les paroles de la chanson l'atteignirent en plein coeur. Elles résonnaient dans sa tête, dans son coeur, faisaient écho en lui. C'était mal, et si bien à la fois... Il finit par ne plus tenter de les ignorer, les écoutant désormais avec attention. Et il invita, de façon muette, Everleigh à danser avec lui. Collés l'un à  l'autre, la tête de la jeune femme posée sur son épaule, le moment était plus qu'agréable, presque... magique. Lorsque la fin de la chanson arriva  il était à la fois soulagé et déçu, mélange étrange et très contradictoire de deux émotions. Il ne la relâcha pas, au contraire, il l'attira contre lui et plaqua doucement ses lèvres contre les siennes. D'un coup, il ne craignait plus qu’elle le repousse. Elle ne le fit pas. Elle répondit même à son baiser, passionnément, tellement qu'il se prit à espérer  à croire réellement, qu'elle l'aimait autant que lui l'aimait. C'était tellement plus simple ainsi... Mais pas encore assez. Une fois qu'ils se furent détachés l'un de l'autre, tout en restant assez proches, il ne parvint toujours pas à lui avouer ses sentiments. Ce n'était pas faute d'essayer, il le voulait vraiment, il aurait aimé y parvenir, mais c'était trois mots de trop. Trois petits mots bien trop compliqués à prononcer. Alors il tourna les talons. Il disparut à travers la foule, la laissant en plan au milieu de la piste, seule. De retour chez lui, il ne trouva le sommeil que très tard, lorsqu'Everleigh fut à son tour rentrée et qu'il soit persuadé qu'elle était là, en sécurité. Encore bien trop loin de lui à son goût, mais saine et sauve, là.
Le lendemain matin, Damen se leva tôt, déjeuna, sortit faire un tour pour se vider la tête et, une fois de retour, remarqua qu'il était environ midi et qu'Everleigh dormait toujours. Il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir encore la contempler endormie, paisible et plongée dans un profond sommeil, mais il craignait de la réveiller. Vers quatorze heures, il s'assit dans le canapé et se força à manger, bien qu'il n'ait pas du tout faim, pour faire plaisir à sa mère. Il adressa un vague sourire à Everleigh lorsqu’elle vint l'embrasser sur la joue pour le saluer. Elle ne lui en voulait pas... Plus tard, sa mère lui demanda de se faire accompagner par Everleigh à une soirée où il était censé aller avec elle. Il savait qu’elle était réellement fatiguée, mais il n'y avait pas que cela, il le lisait dans son regard brillant de malice, elle se prenait vraiment pour Cupidon, cela faillit le faire rire.
Après avoir complimenté Everleigh sur sa tenue, ils prirent sa voiture et arrivèrent vers 18h30 à la soirée. Après quelques présentations, ils s'installèrent tout deux à une table et conversèrent tranquillement, enfin seuls et assez proches l'un de l'autre. Il avait besoin de retrouver cela... Ils n'abordèrent pas le sujet du baiser, ni l'un ni l'autre. Pour tout dire, il était heureux que cela ne vienne pas gâcher leur soirée. C’est autre chose qui le fit... Quelqu'un cria Ciarááááán et, lorsqu'il reconnu une "amie" du lycée, il n'eut qu'une envie: se cacher sous le table. Pourtant, il lui sourit, comme il souriait toujours pour cacher sa souffrance et son mal-être, et ils se mirent à discuter. « Everleigh, je te présente Eden. Eden, Everleigh. » A partir de ce moment, Eden l'accapara totalement. Bien qu'il ai seulement envie de la remballer poliment mais fermement, il demeura assis à lui parler, et ce même lorsqu'Evy se leva. Il lui jeta de fréquents coups d'oeil, jusqu'à ce qu'il ne la voit plus nulle part... Il eut envie d'aller la chercher, mais Eden persistait à lui parler, à le relancer sur d'autres sujets et cetera. Il était tard lorsqu'il put enfin quitter la soirée.
De retour à son appartement, il tomba sur sa mère avec laquelle il s'efforça d'être poli et naturel alors qu'il avait envie d'en venir directement à l'essentiel: Everleigh. N'y tenant plus, il posa la question qui le démangeait, le hantait  le tracassait, le tuait. « Où est Evy ? » demanda-t-il instantanément à sa mère, qui le fixa comme s'il lui posait une question existentielle à laquelle elle aurait absolument voulu avoir la réponse mais qu'elle ne l'avait pas. Pour lui, c'était une question existentielle et, pour lui, elle aurait voulu avoir la réponse. « Ailleurs, Ciarán. Comment veux-tu que je sache enfin, c'est ta copine pas la mienne, et elle était avec toi. »  Renonçant à lui dire que ce n'était pas sa copine, il se dirigea vers sa chambre. Seul. Finies les histoires de 'je dormirais avec toi toutes le nuits'. Elle ne l'aimait pas, clairement. Autrement pourquoi ne s'était-elle pas manifestée, pourquoi n'avait-elle pas dit quoi que ce soit ? Pourquoi n'avait-elle même pas pris la peine de lui dire qu’elle rentrait, de lui dire qu'elle voulait partir. Parce qu'il serrait parti avec elle... Elle n'était même pas rentrée à l'appartement. Au moins, ses affaires étaient toujours là, de quoi le rassurer au moins un peu: elle n'était pas partie pour de bon. A moins qu’elle ai décidé d'aller refaire sa vie seul au fin fond du monde, dans un endroit où il n'y avait aucun oiseau et beaucoup de chats, et de ne pas prendre ses bagages. Renonçons à l'idée. Allongé tout habillé au milieu de son lit, il ne bougeait pas d'un millimètre, fixant le plafond. On l'aurait cru mort si son torse ne se soulevait pas régulièrement, preuve qu'il respirait. Il respirait  mais avait l'impression de suffoquer. Loin d'Evy, il manquait d'air, il avait l'impression d'être sous l'eau et de ne pas pouvoir remonter à la surface malgré tous ses efforts. Comme si on lui maintenait volontairement la tête sous l'eau... Il demeura ainsi les premières heures de la nuit, puis se retourna et se retourna encore sans parvenir à trouve rel sommeil. Il finit par se lever et traîna dans la cuisine, la salle de bain, le salon. Il était paumé, extrêmement seul et regrettait plus que tout l'absence d'Everleigh. Il se demandait où elle était, ce qu’elle faisait, avec qui, pourquoi. Avec qui... Cette question le tuait, le retournait totalement, lui donnait envie de l'appeler sur le champ pour lui demander de revenir. Mais il devait lui laisser le temps. Elle lui en voulait, sans doute pour le baiser qu'ils avaient échangé et dont ils n'avaient plus reparlé. Ou plutôt pour ce qui s'était déroulé ensuite  le fait qu'il l'ai abandonnée au milieu de la piste de danse. Oui, mais aussi car il 'lavait délaissée, il s'en rendait compte maintenant. Plongé dans sa conversation avec Eden, elle avait dû se sentir évincée. Et pourtant qu'est-ce qu'il aurait voulu qu’elle s'interpose pour enfin faire taire son interlocutrice  Il était heureux de l'avoir revue, d'accord mais ils s'étaient perdus de vue depuis longtemps, la coïncidence qu'ils se retrouvent à Chicago ne les rapprochait en rien et, à vrai dire, ils n'avaient jamais été les meilleurs amis du monde. Il passa les dernières heures de la nuit à fixer l'extérieur, debout devant la fenêtre du salon qui, grande ouverte, faisait d'effroyables courants d'air. Il n'avait pas froid, il avait l'impression de ne plus rien ressentir, rien de plus qu'un très grand vide. L'impression d'avoir perdu la meilleure part de lui-même, une part qu'il aurait tellement voulu conserver, qui aurait pu, dû, prendre toute la place, constituer son être entier.
Après une longue douche glacée du début à la fin, Ciarán se prépara son eptit déjeuner mais mangea avec très peu d'appétit. Il n'était pas censé travailler aujourd'hui, mais il avait décidé de se rendre à l'unversité pour corriger ses copies, ne supporatnt plus l'atmosphrèe pesante de l'appartement, s'y sentant comem à l'étroit, et terriblement seul. Il posait la main sur la poignée de al porte lorsque celel-ci s'ouvirt. Everleigh... Il crut devenir fou, avoir des hallucinations, mais elle était devant lui, juste devant lui... Son coeur loup un battement, deux, puis reprit, rapidement, bien trop rapidement.  « Où est-ce que tu étais passée ? » Simple question, mais chargée d’inquiétude, de doute, d'une certaine agressivité mal cachée derrière le reste. Il était bien trop possessif et jaloux, il s'en voulait à lui-même et cela retombait sur les autres, comme d’habitude


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[hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Empty
MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptySam 17 Aoû - 23:13


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

I really wanna love somebody


Cette soirée avec Ciaràn, c’était sa dernière chance, la toute dernière chance qu’elle ait de passer un moment privilégié seule avec lui, de pouvoir à nouveau danser dans ses bras, de lui prononcer ces trois mois si difficile à dire et pourtant essentiels à leur histoire. Il était hors de question qu’elle parte sans lui avoir dit à quel point elle l’aimait, à quel point elle était dingue de lui, à quel point elle ne supportait pas l’idée de vivre sans lui ne serait-ce qu’une seule seconde, qu’elle était littéralement folle de jalousie à la simple pensée qu’il puisse rencontrer une fille mieux qu’elle mais surtout à quel point elle avait besoin de lui, à quel point il avait pansé ses blessures en un sourire, en un regard. Il était tout ce dont elle avait besoin dans sa vie. Peu importait le reste, elle était prête à tous les sacrifices pour partager la sienne. Elle était prête à arrêter ses études pour ne pas qu’il perde sa place ou qu’on ne lui demande de mettre fin à leur relation, prête à accepter sa mère dans leur vie parce qu’Evy savait à quel point il l’aimait bien qu’il ne le lui dise jamais ou ne lui témoigne que très rarement un geste tendre. Everleigh était absolument prête à tout par amour pour lui. Quand bien même il aurait tué un homme, braqué une banque, ou que sais-je. Tout ça lui était égal, elle l’aimait plus qu’elle n’avait jamais pu aimer personne et renoncer à lui était une chose impossible. Néanmoins, Everleigh savait que ses sentiments n’étaient peut-être pas partagés. Cependant, elle voulait qu’il le lui dise en face, qu’il la regarde dans ses yeux et lui dise qu’il ne ressentait rien pour elle, rien de plus que de l’amitié. Bien que déçue, elle l’aurait accepté sans rechigner et à ce moment-là, elle partirait les larmes aux yeux mais le cœur léger, de savoir que malgré son amour pour lui, elle ne passait pas à côté de l’histoire de sa vie.
Assise à ses côtés, Evy prenait plaisir à le retrouver comme avant, faisant abstraction du baiser échangé la veille et surtout du fait qu’il l’ai abandonnée seule dans un bar remplis de gars complètement bitus. Elle aurait pu lui en vouloir de l’avoir laissée rentrer totalement seule, de l’avoir laissé traverser un chemin sombre où elle aurait très bien pu se faire agresser mais bizarrement, elle était convaincue qu’il avait une excellente raison. Peut-être manquait il d’air, faisait-il un malaise avec tout ce monde autour d’eux, ses blessures le faisaient peut-être souffrir.. Après tout, il y’avait une infinité de possibilités dans vouloir forcément dire qu’il ne l’aimait pas. Ce soir, il était de nouveau redevenu le Ciaràn qu’elle aimait tant, il était redevenu l’homme dont elle était profondément amoureuse et savourait ce début de soirée à ses côtés comme si de rien n’était. Tous deux retrouvaient la complicité de la veille, prenant plaisir à entrer en contact l’un avec l’autre et à rire aux moindres bêtises que l’autre racontait. S’ils avaient été en présence de purs inconnus, sans doutes que ceux-ci auraient pensés qu’ils formaient un couple fusionnel. Ils avaient l’air d’un véritable couple, c’était absolument indéniable, mais dans ce cas pourquoi les sentiments étaient-ils si difficile à avouer ? Sans doute parce qu’Evy craignait la réaction de Ciaràn. Sans doute pensait elle qu’il s’éloignerait subitement d’elle pour retrouver cette limite prof/élève. La soirée se déroulait à la perfection, du moins jusqu’à ce que la conversation entre Everleigh et Ciaràn ne soit interrompue par une grande blonde, visiblement ravie de revoir Ciaràn. En écoutant leur conversation, Evy comprit rapidement qu’il s’agissait d’une ancienne amie de lycée qui ne semblait pas l’avoir oublié. Un sourire forcé aux lèvres, Everleigh s’efforcait de faire bonne figure lorsqu’il lui présenta cette Eden, sortie de nulle part, qu’elle mourrait d’envie d’envoyer balader pour récupérer sa conversation avec son professeur. Malheureusement, trop polie elle la laissait accaparer Ciaràn pour se plonger dans leur passé. Jouant avec son verre pour cacher son malaise et mordant l’intérieur jusqu’au sang pour cacher sa jalousie, Evy restait à leur table, à cet instant précis, elle ne rêvait que d’une chose : être l’égérie de la marque Spa pour se faire un plaisir démesuré à lui envoyer non pas un verre mais une carafe d’eau remplie en plein visage et lui hurler de dégager pour récupérer Ciaràn. Néanmoins, bien qu’elle mourrait d’envie de lui lancer une pique pour lui faire comprendre qu’elle était de trop, Everleigh avait encore trop de respect pour Ciaràn que pour s’interposer entre eux. Et tu te souviens d’untel.. Oh et puis rappelle-toi cette soirée.. Je me rappelle que tu as embrassé .. Cette fois s’en était trop. Evy était une bonne poire mais refusait catégoriquement de tenir la chandelle entre cette blondasse et l’homme de SA vie. Les lèvres pincées, elle se leva alors sans un bruit et quitta la table pour rejoindre le bar où un inconnu, plutôt mignon mais pas assez à son gout, l’accosta sans retenue. Il était adorable à lui jeter des fleurs, la complimentant sur sa tenue, son sourire et j’en passe néanmoins Evy n’avait absolument pas la tête à se faire draguer par un inconnu, son cœur étant déjà pris par un autre qui sans le savoir la blessait plus que n’importe quoi. Souriant au jeune homme pour rester polie, elle accepta son verre qu’elle but cul sec avec l’espoir que cela suffirait à lui faire penser à autre chose qu’à Ciaràn qui lui filait entre les doigts mais aussi pour ne pas s’éterniser plus à cette soirée où elle n’avait finalement rien à faire. En fait, Ciaràn aurait très bien pu venir seul, il aurait tout de même trouvé une bonne compagnie, qu’il semblait visiblement apprécier plus que celle d’Everleigh.  Après avoir jeté un dernier regard à Ciaràn qui ne paraissait pas vraiment inquiété par sa disparition, elle finit par quitter le bar, se risquant même à prendre le chemin du parc, passant à travers drogués, bitus et SDF avec appréhension pour rejoindre plus rapidement le domicile de son meilleur ami. Toquant à sa porte, il lui ouvrit la surprise au visage, sans doute parce qu’elle arrivait plus belle que jamais alors qu’il se trouvait déjà en pyjama. « Je peux passer la nuit chez toi ? » Ce n’était pas réellement une question au fond. Elle l’implorait, elle le suppliait presque de lui accorder juste une nuit. Fusionnels depuis leur rencontre, il comprit rapidement qu’elle n’avait pas vraiment voir pas du tout le moral. Souriant légèrement, il glissa sa main dans la nuque d’Everleigh pour l’attirer contre lui en murmurant « Bien sûr, entre.. » Sitôt fut-elle dans ses bras qu’elle fondit littéralement en larmes dans son cou. Ce n’était pas uniquement son meilleur ami mais presque son frère, il savait presque tout d’elle, sauf ce qu’elle ressentait pour son professeur. Il savait qu’elle vivait chez lui pour le moment, mais il était encore loin d’imaginer qu’ils s’étaient embrassés, qu’ils avaient passés la nuit ensemble enlacés comme un véritable couple. Après s’être calmée contre lui, elle parvint enfin à vider son cœur et à lui révéler l’étendue de ses sentiments à l’égard de celui qui était censé rester son professeur mais qui était devenu l’homme de sa vie. A sa plus grande surprise, il ne lui avait même pas dit qu’elle était inconsciente, qu’elle risquait ses études, au contraire, il s’était contenté de dire avec une sincérité démesurée qu’ils formeraient un couple indéniablement parfait. Recouvrant peu à le sourire grâce à lui, il lui donna un de ses t-shirt pour elle dormir. Elle finit ensuite par s’endormir dans ses bras aux environs de trois heures du matin, exactement comme elle l’avait fait avec Ciaràn. Il avait réussi à l’apaiser, aucun doute possible c’était vraiment son meilleur ami. Le lendemain matin, Evy se réveilla seule aux alentours de dix heures et demi. Contrairement à sa nuit avec Ciaràn, son meilleur ami, lui avait quitté le lit pour préparer son petit déjeuner préféré pour lui remonter le moral. Souriant légèrement, Everleigh déjeuna en tête à tête avec lui avant d’enfiler un nouveau t-shirt et un jogging plus ou moins à sa taille qu’elle lui avait emprunté pour rentrer à l’appartement. Après l’avoir remercier de longues minutes durant, Everleigh reprit le chemin de l’appartement, sa robe et ses chaussures couvertes de boues à la main, marcher dans les bois n’était pas des plus conseillé avec une si jolie robe. Arrivée sur le palier juste devant la porte, Everleigh posa la main sur la clinche au moment où Ciaràn ouvrit la porte, visiblement surpris de la voir. Baissant la tête, encore blessée par la veille, Evy franchit le pas de la porte en contournant Ciaràn, bien décidée à lui rendre l’ignorance dont il avait fait preuve envers elle la veille même, plus occupé par sa blonde que par sa présence. Everleigh ne prit pas la peine à répondre à sa question tout de suite et se dirigea vers la chambre. Après tout, lui répondre n’était pas sa principale priorité. La présence de Ciaràn dans son dos ne l’empêcha même pas d’ôter le t-shirt de son meilleur ami, dévoilant son haut de sous vêtement, pour enfiler son propre t-shirt. « Quelle importance ?! J’étais dehors, c’est tout. » lui répondit elle sur le même ton qu’il lui avait parlé quelques secondes auparavant. « Je ne vois pas en quoi ça te regarde. J’avais envie de passer la nuit chez un ami, c’est ce que j’ai fais. J’ai pas voulu vous déranger toi et comment elle s’appelle encore ? Eden oui. Au fait, tu m’as demandé de te prévenir quand tu te rapprochais d’une gourde, elle n’est pas très évoluée celle-là.» lui dis-elle, une pointe de jalousie dans la voix. Elle enfila ensuite un short, assise sur le lit. Au fond, elle se fichait bien qu’il la voit en sous-vêtement, elle l’avait bien vu nu, elle. Se sentant soudainement attaquée lorsqu’il lui reprocha d’avoir disparu sans rien dire ce cette soirée, Everleigh se retourna vivement. «Tu semblais tellement heureux de discuter du passé avec ta copine que te prévenir ne m’a pas vraiment effleuré l’esprit, je ne voulais surtout pas vous déranger. Et puis je n’ai pas à me justifier. Tu m’as bien plantée au milieu de poivrot après d’avoir embrassée au bar alors après tout, on en est au même point.» lui répondit-elle avec férocité. Il avait tort et il le savait parfaitement. Il avait beau lui sortir ce qu’il voulait sur son ex et les blessures qu’elle lui avait infligé, il savait tout comme elle qu’Everleigh était différente. « Je ne suis pas ton Ex Ciaràn ! Je ne suis pas là pour te blesser ou quoi que ce soit ! Tu m’as embrassée et tu savais exactement ce que tu faisais. Tu sais comme moi que je ne suis absolument pas comme elle. Il me semble que jusqu’à présent j’ai tout fait pour toi ! Je me suis effacée pour te laisser vivre ta vie sans m’imposer, je t’ai soigné pour ne pas que tu te chopes une méchante infection, je me suis fait un sang d’encre, j’ai veillé sur toi toute la nuit ! Si j’aurais voulu te blesser je t’aurais laissé baigner dans ton jus plutôt que de te venir en aide alors je ne te permets pas de me comparer à une stupide pétasse qui t’a brisé le cœur ! Si je ne tenais pas sincèrement à toi je t’aurais déjà envoyé bouler le jour même où tu m’as littéralement agressée dans la cage d’escaliers et pourtant je ne l’ai pas fait parce que je tiens à toi et si je me suis rapprochée de toi c’est parce que moi aussi j’en avais besoin et que j’ai trouvé en toi exactement ce qu’il me manquait !» Il savait qu’elle avait raison et la violence de ses paroles en témoignaient. Il n’aimait pas admettre qu’il avait tort, il préférait dissimuler son mécontentement dans de la méchanceté gratuite qui pour le coup venait de blesser Everleigh avec une violence inouïe.




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyDim 18 Aoû - 19:23



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



Cette soirée était une chance de se rapprocher à nouveau d'Everleigh, de se remettre à danser ensemble, de retrouver complicité et proximité qui lui avaient tant manqué la nuit dernière. Peut-être de trouver le courage de lui avouer ses sentiments, ses fameux sentiments qui refusaient d'êtres formulés correctement et lui gâchaient la vie. Gâchaient sa relation avec Everleigh car il était incapable de les exprimer. Là, ils faisaient abstraction de ce long baiser échangé la veille, comme si elle avait décidé de mettre cela sur le compte de l'alcool, ou décidé que ce n'était rien car elle, elle ne l'aimait pas. Il ne savait pas, mais, pour l'instant, il était simplement heureux de retrouver une Everleigh souriante, joyeuse, et radieuse... Absolument magnifique dans sa superbe robe. Ciarán se prenait à espérer que c'était pour lui qu'elle s'était faite si belle - bien qu'à ses yeux elle soit toujours magnifique. Tout se déroulait vraiment à merveille et il continuait à s'entendre extrêmement bien, jusqu'à ce qu'une ancienne amie de lycée qui pour tout dire, était plus une lointaine connaissance un peu collant, ne vienne leur imposer sa présence. Au début, il n'était pas contre, bien qu'il eut de loin préféré être seul avec Evy, mais elle commençait à se faire trop présente, insistante, et racontait des choses dont il aurait peut-être préféré ne pas se souvenir. Surtout dans le genre tu te souviens quand tu as embrassé une telle. Merci d'avoir gâché ma soirée Eden, pensait-il très fort, espérant qu'elle s'en aille en remarquant qu'il décrochait de la conversation, se contentant d’acquiescer et de sourire de temps à autre. Mais ce fut Everleigh qui se leva. Il la suivit du regard et lui jeta de fréquents coups d'oeil, n'osant pas se lever à son tour. Trop poli pour montrer clairement à Eden qu'il s'ennuyait à mourir, il continua de converser avec elle, rageant intérieurement d'être loin d'Evy, et de voir un parfait inconnu la draguer ouvertement. Le pire était qu'elle lui souriait, il serra plus fort son verre, le reposant avant de serrer trop fort et de risquer de le briser. Jusqu'à ce qu'il ne la voit plus du tout... Là, il eut envie de tout plaque et de se ruer dans la rue pour... Pour quoi ? Il ne savait pas. Alors il demeura là encore plusieurs longues et ennuyeuses heures. De retour à son appartement, il ne l'y trouva pas, préféra lui laisser le temps, la laisser libre, bien qu'il ne trouve jamais le sommeil en la sachant loin de chez lui, loin de lui, peut-être même avec un autre homme... Durant toute la nuit, il s'imagina de nombreux scénarios qui lui donnèrent pour la plupart envie de se jeter par la fenêtre.
Damen ouvrait la porte de son appartement pour aller travailler lorsqu'Evereigh fit de même de l'autre côté. Il était heureux de la voir, surpris aussi, et il remarqua immédiatement sa tenue, vêtements d'homme ce qui signifiait qu’elle avait passé la nuit... chez un homme. La question qui le taraudait était donc évidement chez qui étais-tu mais il demanda plutôt où histoire de ne pas paraître trop possessif et jaloux, bien que cela se sente même dans cette question. Il la suivit jusque dans sa chambre, ce qui n'empêcha pas Evy de se dévêtir comme s'il n'avait pas été là. Pour tout dire, il la reluqua un peu, mais se concentra bien vite sur la conversation, sa réponse aussi agressive que sa question était de trop. Il accrocha son regard et, pour une fois, le sien exprimait la colère. « Ça j'avais remarqué tu vois. » Et oui, il n'était pas idiot, il avait bien vu qu’elle était dehors, il n'en avait pas fermé l'oeil de la nuit. Alors qu'elle s'asseyait sur le lit pour enfiler un short, il pénétra totalement dans la pièce. « En quoi ça me regarde ? Peut-être que je me suis inquiété pour toi, ça ne t'a pas effleuré l'esprit ? Quant à Eden, je ne vois vraiment pas le rapport, je ne sais pas ce que tu t'imagines mais elle a toujours été une fille parmi d'autres filles dans un lycée plein de filles et cela m'étonnes même qu'elle se souvienne de moi alors garde ta jalousie tu veux.  » Sa jalousie, une autre fois cela l'aurait fait sourire, mais les circonstances ne s'y prêtaient vraiment pas. Il finit par lui reprocher d'être partie sans rien dire la veille: « T'as pas pensé à me prévenir que tu partais, juste pour que je ne te cherche pas pendant trois heures ? Parce que j'ai eu une belle nuit, je suis resté debout tout le temps, j'étais inquiet pour toi Evy ! » Elle ne semblait pas vraiment s'en soucier et sa réponse lancée sur un ton féroce lui fit secouer la tête. Il croisa les main derrière sa tête, faisant les cent pas avant de se planter devant elle.. « Ah oui bien sûr. Je regrette, d'accord ? J'ai paniqué et si je t'ai blessée tu m'en vois réellement désolé mais la dernière fois que je me suis à ce point attaché j'ai mis des mois à m'en remettre parce que j'ai eu le cœur brisé et piétiné, il me semble que ça tu peux au moins essayer de le comprendre. » Il se livrait. Il détestait cela, mais il le faisit parce que c'était al seule justification possible. Il avait tort et il détestait cela. « Tu sais quoi, laisse tomber. Tu peux pas comprendre et ce même si tu t'es retrouvée à te faire battre par ton salopard de copain ! Oui je t'ai embrassée et je savais exactement ce que je faisais sur le coup, mais après j'ai paniqué, tu ne semblais pas vraiment m'en tenir rigueur jusqu'ici et je ne veux même pas savoir pourquoi tu m'engueules comme un môme alors qu'on aurait pu s’expliquer comme deux adultes responsables si tu n'avais pas fait comme si de rien était ! » Sur ce, il claqua la porte et sortit de l'appartement en faisant également violemment claquer la porte d'entrée. Il prit sa voiture et démarra bien trop rapidement, conduisant dangereusement jusqu'à l'université devant laquelle il se gara avant de sortir et de claquer violemment sa portière. Dès qu'il fut installé à son bureau, il eut envie de rentrer pour s'excuser. Il ne le fi pas. Il aurai dû, il aurait tellement dû... Plusieurs heures passèrent, il finit ses corrections bien que son esprit soit plein d'Everleigh, qu’elle hante chacune de ses pensées. Surtout lorsqu’il tomba sur sa copie...
Une fois de retour chez lui, Damen remarqua instantanément que les affaires d'Evy avaient disparu. Il pivota brusquement vers sa mère qui venait de sortir de sa chambre et la regarda avec un air totalement perdu et, avouons-le, un peu fou. « Elle est où ? » Voilà qu'il était de nouveau agressif. « Qui est où ? » Qui ? Mais enfin, elle était amnésique ou quoi ? « Qui à ton avis ? EVERLEIGH ! » Il avait crié, ce qui ne plu pas à sa mère. « Elle est partie Ciaran, pas la peine de me crier dessus c'est pas de ma faute ! » Pour le coup, elle avait parfaitement raison. C'était de sa faute à lui, imbécile égoïste et agressif. « E... Excuse-moi. Elle est partie où ? » Bien que radoucit, il demeurait extrêmement tendu. « Prendre un avion ou quelque chose dans le genre, je crois qu’elle veut rentrer en Australie. Et je la comprends, tu as été odieux Ciaran, j'ai honte pour toi. » Il baissa la tête, conscient qu’elle avait raison, sur toute la lige. Tout comme Everleigh avait raison. « Je sais. » Il gardait la tête baissée, c'est sa mère qui la lui releva, plantant son regard de la même intensité et couleur que le sien, dans le sien avec un air ferme et décidé. « Mais tu ne comprends rien, espèce de nul ! Il te faut quoi ? Des loupes devant les yeux pour voir que cette fille est folle de toi ? Elle t'aime tellement qu'elle se meure, elle crève de ton indifférence ! Quand elle te dit bonjour le matin, elle ne fait pas que t'embrasser sur la joue non, elle détaille chaque centimètre de ton visage, elle cherche ton regard, elle veut l'accrocher pour te faire comprendre. Quand tu lui prends la main pour ne pas glisser sur les plaques de givre son cœur fait un bond de trois mètres dans sa poitrine, et elle ne voudrait jamais te lâcher. Quand tu te connectes sur MSN elle sourit comme une idiote et fixe ton nom sur son écran pendant cinq minutes. Quand tu lui parles elle boit tes mots, elle les avale, et elle les conserve dans une petite boîte un par un. Quand elle entend une chanson d'amour elle pense à toi. Quand elle prononce ton nom on peut voir ses yeux qui s'illuminent, ils sont luisants d'espoir et de tristesse. Alors bouge toi un peu, c'est rare d'être aimé aussi fort. Tout ce que tu as à faire c'est lui prendre la main, la regarder dans les yeux et lui sourire, mais la regarder et lui sourire vraiment, pour de vrai jusqu'à ce qu'elle sente ton regard brûler le sien. » Puisqu'il la regardait sans avoir l'air de comprendre, comme si c'était la chose la plus compliquée qu'on lui ai jamais dite, comme s'il avait énormément de mal à assimiler tout cela, elle se rapprocha et lui balança sa veste dessus, il eut tout juste le temps de la rattraper. « Je te jure que si tu ne vas pas la retrouver maintenant tu vas le regretter toute ta vie mon fils, alors fonce. » Il l'embrassa sur le front et se rua dehors, dévalant les marches quatre à quatre au risque de se rompre le cou avant de littéralement sauter dans sa voiture, démarrant en trombe. Avec un peu de chance, elle n'était pas partie depuis bien longtemps... Il attrapa son téléphone d'une main et composa le numéro d'Everleigh. Il le connaissait par coeur, il y avait certaines choses qu'il était totalement incapable de retenir, il n'avait jamais été très doué avec les nombres par exemple, mais cela il le retenait, il était gravé en lui depuis la première fois qu'il l'avait lu. Tout ce qui se rapprochait de près ou de loin d'Everleigh comptait. Il porta son portable à son oreille. Téléphoner au volant était interdit ? Pas son problème... Une sonnerie, deux, trois, trop. Pas de réponse, évidemment .. Bien sûr qu’elle ne répondait pas, elle le détestait. Pourtant il réessaya, deux fois, trois fois, quatre, cinq, six, puis il cessa de compter. Finalement  il se décida à lui laisser un message vocal. Deux, trois. Des sms, aussi. Jamais de réponse... Alors qu'il tentait le tour pour le tout, l'appelant un énième fois, il eut enfin une réponse. Le son de sa voix fit accélérer les battements de son coeur, bien qu'elle lui demande de cesser de l'appeler avant de couper la communication. A peine quelques secondes... Elle avait raison, c'était du pur et simple harcèlement. Mais croyait-elle sincèrement que cela allait l'arrêter ? Je suis désolé Evy, plus stupide et égoïste que moi tu trouveras sûrement pas, mais... je sais que tu avais raison, sur toute la ligne. Je n'avais pas le droit de te comparer à mon ex et ce que tu fais de ta vie ne me regarde pas, absolument pas. Mais j'aimerais... Je voudrais que ta vie me concerne, je voudrais être la première personne que tu vois en te levant, m'endormir en te serrant dans mes bras, passer ma vie avec toi. Je ne veux pas me marier et avoir de enfants comme ça avec n'importe qui, je te veux toi. Parce que je t'aime. C'était son dernier message, il n'était plus très loin de l'aéroport et priait pour qu’elle reçoive ce message à temps, et l'écoute. Surtout qu’elle l'écoute bien jusqu'au bout et comprenne à quel point il tenait à elle, à quel point il l'aimait, il avait enfin réussi à le dire... Arrivé devant l'aéroport, il se jeta quasiment hors de sa voiture prenant à peine le temps de couper le contact et courut jusque dans le bâtiment. Il parvenait à la salle d'embarquement pour l'Australie - après avoir été retardé par de hôtesses et la sécurité à qui il avait expliqué l'urgence et qui s'étaient montrés étrangement compréhensifs -au moment où l'avion décollait. Se retenant de courir sur la piste, de se mettre à hurler ou à tout casser, il serra les poings à s'en faire blanchir les phalanges, les dents serrés et l'envie de se laisser tomber par terre pour ne plus bouger. Jamais. Tremblant  il se saisit de son téléphone pour un dernier sms. Pitié dis moi que tu n'as pas pris cet avion.


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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyDim 18 Aoû - 23:11


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

I really wanna love somebody


Everleigh avait tiré une croix définitive sur son passé avec Jay en arrivant dans l'appartement de Ciaràn. En lui venant en aide, il ne l'avait pas seulement sauvée des coups de son petit ami, mais il lui avait aussi permis d'ouvrir les yeux sur sa situation, une situation qu'elle ne souhaitait plus jamais vivre. En y repensant, elle avait eu pas mal de chance d'être toujours en vie à l'heure actuelle, parce qu'en vérité, certaines femmes perdent la vie bien avant elle alors Evy pouvait se réjouir d'avoir eu cette chance de tenir le coup jusqu'à ce que quelqu'un ne l'aide à sortir de ce gouffre, que Ciaràn ne débarque dans sa vie. Elle avait beau tout essayer, tout mettre en œuvre pour oublier cette partie de sa vie, elle n'y parvenait pas. Elle était inscrite dans sa chair, dans sa mémoire jusque la fin de sa vie et jamais elle ne pourrait pardonner à Jay l'enfer qu'il lui avait fait vivre. Elle l'aurait bien dénoncé à la police si elle avait gardé des preuves de ses coups, mais ils avaient tous disparus. Et puis au fond, elle savait qu'il ne la battait par pour le plaisir mais parce qu'il était sous l'emprise de la drogue et de l'alcool. De toute façon, il finirait bien par être puni d'une manière où d'une autre. Le simple fait de repenser à ce qu'elle avait vécu durant les neufs derniers mois la blessait encore, mais ce n'était rien comparé aux paroles qu'il avait à son égard. Des paroles dont il ne mesurait probablement pas les mots et le mal qu'il lui infligeait. Si Jay l'avait fait souffrir sous le poids de ses coups, Ciaràn lui la faisait souffrir sous le poids de ses mots. Evy savait qu'il pouvait se montrer brutal et agressif, blessant et méchant lorsqu'on lui apportait les preuves qu'il avait tord. C'était sa façon à lui de montrer son mécontentement, chose absurde et inutile qui pouvait en blesser plus d'un comme il l'avait blessée le soir où elle l'avait soigné. Mais de là à imaginer qu'il aurait pu lui renvoyer en plein visage ce qu'elle avait vécu, lui rappeler les faits alors qu'elle tentait désespérément de les oublier, lui dire implicitement qu'elle s'était montrée faible face à Jay alors qu'il savait plus que personne ce qu'elle ressentait la blessait profondément. Sans même s'en rendre compte, Ciaràn venait à la fois de lui mettre un véritable coup de poignard en plein cœur, brisant tout son amour au passage. Ses paroles raisonnaient encore dans sa tête, lui tirant quelques larmes qui inondèrent ses yeux alors qu'elle avait le regard plongé dans celui de son interlocuteur. La bouche entre-ouverte sous le choc, elle ne parvint même pas à articuler les mots pour lui dire à quel point c'était un idiot, à quel point elle le détestait. Alors qu'il prenait la fuite, claquant la porte derrière lui avec violence, Everleigh elle restait plantée là, sous les yeux écarquillés d'Aalyah qui n'avait rien raté de leur dispute. Approchant d'Evy, elle posa sa main sur son épaule pour lui témoigner un semblant de réconfort qui malgré tout passait inaperçu sous la douleurs qu'il venait de lui infliger. Sans même la toucher, Ciaràn venait de la faire souffrir autant que Jay avait pu la faire souffrir sous ses coups. « Everleigh .. Oh non ne pleure pas.. » Un léger sourire forcé aux lèvres, Everleigh ne pu retenir ses larmes. « Ca m'apprendra. Je n'ai rien à faire ici, je l'ai compris depuis le début.. » murmura t'elle d'une voix presqu'inaudible. La mère de Ciaràn avait beau la retenir en lui disant qu'il ne le pensait pas, qu'il était parfois brutal mais qu'il avait un bon fond, qu'il y'avait indéniablement de l'alchimie entre eux, rien n'y faisait, Everleigh ne souhaitait pas rester une minute de plus dans cet appartement. Repoussant gentiment la dame, elle prit la porte et s'engouffra dans l'ascenseur pour quitter l'appartement le temps de s'aérer un peu, de pleurer une bonne fois loin de son appartement et de tout ce qu'il abritait.  Après un isolement d'une bonne heure sous un arbre dans le parc, Everleigh finit par rejoindre l'appartement plus décidée que jamais. Elle partait, elle lui rendait sa vie et sa solitude, elle disparaissait de sa vie sans rien dire, comme si sa présence n'était qu'un cauchemar duquel il s'était réveillé, comme s'il ne s'était jamais rien passé. Retrouvant le chemin de l'immeuble, elle préféra emprunter les escaliers pour se vider l'esprit avant d'entrer dans l'appartement. Bien décidée à partir, elle attrapa la valise avec laquelle elle était arrivée et se dirigea vers la chambre de Ciaràn où se trouvaient toutes ses affaires. A peine eu elle franchi la porte de la chambre qu'Aalyah arrivait déjà sur ses talons pour l'empêcher de faire ses valises. « Je n'ai rien à faire ici Aalyah, je le dérange plus qu'autre chose, j'empiète sur son espace vital. Ciaràn est un solitaire, il n'a pas besoin d'une femme dans sa vie, quand bien même je m'efface le plus possible, je parviendrais toujours par le déranger alors je préfère rentrer d'où je viens, prendre le prochain avion et passer le reste des vacances en Australie. J'ai beau l'aimer de toutes mes forces, je suis incapable de vivre ça plus longtemps.. Vous n'aurez qu'à le remercier pour ce qu'il a fait, mais ça s'arrête là. Sa méchanceté gratuite, je n'en ai pas besoin.» lui confia t'elle avant de refermer sa valise avec difficultés. Après avoir enfilé sa veste, Everleigh se retourna vers Aalyah pour l'enlacer. Cette femme avait un cœur en or malgré ce qu'elle avait fait à Ciaràn. Elle s'était toujours montrée présente pour Everleigh depuis son arrivée dans l'appartement. Les adieux étant terminés, Everleigh attrapa sa valise sous les yeux criblés de larmes de la mère de Ciaràn et s'engouffra à nouveau dans l'ascenseur, cette fois pour la toute dernière fois. Après avoir appelé un taxi, dans lequel elle balança littéralement sa valise, elle demanda au chauffeur de l'emmener à l'aéroport le plus vite possible. Lui laissant un large pourboire qui lui fit drôlement plaisir, Everleigh laissa le taxi derrière elle pour pénétrer dans l'immense hall de l'aéroport qu'elle commençait à connaitre par cœur à force de s'y rendre. Se dirigeant vers le guichet, elle demanda un aller simple pour l'Australie qu'elle paya sur le champ avant de se diriger vers la porte d'embarcation de l'avion en direction de l'Australie. Dans sa poche, son portable ne cessait de vibrer. Le prénom de Ciaràn s'affichait sur l'écran de son Smartphone mais elle refusait de décrocher. Après quatre ou cinq texto, et le même nombres d'appels en absence, Everleigh se cru enfin tranquille, mais Ciaràn lui en avait décidé autrement. Sonnant une énième fois, Evy finit par décrocher. « Cesse de m'appeler Ciaràn, fiche moi la paix ! » lui dit-elle avant de couper la communication, le cœur serré comme jamais et les larmes aux yeux. Elle l'aimait, évidemment qu'elle en était toujours aussi amoureuse, mais lui n'avait pas besoin d'elle. Une nouvelle fois, son portable sonna, mais cette fois pour lui avertir qu'il avait laissé un message sur sa boite vocale. Hésitant entre l'effacer sans l'écouter et lui laisser une dernière chance de s'expliquer, Everleigh ne savait que faire. Sa curiosité finit néanmoins par l'emporter, après tout ça ne lui coutait rien de l'écouter. Le simple fait d'entendre sa voix lui retournait le cœur et lui donnait une énorme boule à l'estomac. Je suis désolé Evy, plus stupide et égoïste que moi tu trouveras sûrement pas, mais... je sais que tu avais raison, sur toute la ligne. Je n'avais pas le droit de te comparer à mon ex et ce que tu fais de ta vie ne me regarde pas, absolument pas. Mais j'aimerais... Je voudrais que ta vie me concerne, je voudrais être la première personne que tu vois en te levant, m'endormir en te serrant dans mes bras, passer ma vie avec toi. Je ne veux pas me marier et avoir de enfants comme ça avec n'importe qui, je te veux toi. Parce que je t'aime. Si ses premières paroles lui firent plus de mal qu'autre chose, les suivantes firent battre son cœur à tout rompre comme s'il avait été juste devant elle, comme s'il lui avait dit ces trois mots qu'elle attendait tant juste sous ses yeux. Il l'aimait. Elle lui avait raccroché au nez en lui disant de ne plus l'appeler mais il persévérait. Il l'aimait, sincèrement. Fondant littéralement en larmes plus par plaisir que par tristesse, Everleigh se rendit compte à quel point ils s'étaient cherchés l'un et l'autre. Se trouvant soudainement stupide, elle s'en voulu de ne pas lui avoir avoué ses sentiments la première pour éviter cette dispute stupide. Sans doute lui aurait il répondu qu'il l'aimait lui aussi simplement, plutôt que de continuer à jouer  au chat et à la souris. Séchant ses larmes, elle aperçu une hôtesse fermer la porte d'embarcation qu'elle devait emprunter. Le visage tourné vers la baie vitrée, elle aperçu l'avion  décoller de la piste en destination de l'Australie. Il avait réussi son coup, il avait réussi à lui faire rater son avion. Soupirant de plaisir, elle était finalement heureuse d'avoir cédé à la tentation et d'avoir écouté son message. Elle s'en serait voulu d'avoir laissé passé l'homme de sa vie sous son nez, elle se serait retrouvée bien conne en écoutant son message une fois son avion arrivé à destination, à l'autre bout du monde. Le sourire aux lèvres et les yeux rouges d'avoir trop pleuré, Evy regagna le hall de l'aéroport avant de recevoir un nouveau texto de Ciaràn. Riant bêtement au beau milieu de la foule qui devait probablement la prendre pour une folle, elle lui répondit quelques mots. « Ca dépend, tu crois qu'il y'a du réseau au milieu des nuages ? » envoya t'elle avant de recevoir l'accusé de réception. Au loin devant la porte d'embarcation qu'elle venait juste de quitter, Evy aperçu un homme au milieu de la foule. Il ne lui fallu que quelques secondes pour reconnaître Ciaràn qui  était visiblement occupé de lire son texto. Approchant dans son dos sans bruit, elle laissa lâcha sa valise juste à côté d'elle, à quelques mètres de Ciaràn. Les larmes aux yeux, elle s'arrêta à trois mètres derrière lui. « J'ai envie d'être la seule que tu vois à ton réveil le matin jusqu'à la fin de ta vie, d'être la seule que tu prennes dans tes bras et que tu rassures quand il y'a de l'orage, d'être la seule à savoir que tu portes uniquement des boxers, à pouvoir te voir complètement nu en sortant de la douche ou la seule à pouvoir t'y rejoindre pour te taquiner. J'ai envie que ton cœur batte à tout rompre quand quelqu'un te parle de moi, que tu te fasses un sang d'encre si je rentre complètement ivre avec une épaule démise et le ventre lacéré. Je veux continuer d'être jalouse en voyant une blondasse sans cervelle te faire les yeux doux en se remémorant votre passé et pouvoir lui balancer mon verre d'eau en pleine figure en lui hurlant que tu n'appartiens qu'à moi.. J'aimerais te dire à quel point tu m'es essentiel, à quel point ta présence est devenue mon addiction personnelle et à quel point je suis folle. Folle de tout mais tellement de toi.. Tu sais, mon bonheur a un prénom. C'est le tien..  Alors si je dois sauter le pas et accepter de partager la vie d'un homme jusqu'à ce que la mort nous sépare, c'est la tienne que je veux partager avec une ribambelle de bébés dans la maison et pleins de chats, mais pas des canaris !» lui dit elle, les larmes aux yeux mais le sourire aux lèvres. Approchant de lui en marchant, elle finit par courir pour s'élancer et atterrir dans ses bras pour l'enlacer, comme si elle venait de le retrouver après une terrible séparation. Elle se fichait bien que la foule se retourne sur eux ou qu'ils aient entendu tout son monologue, il était là, et il l'aimait lui aussi. Ils allaient enfin pouvoir vivre leur histoire d'amour, celle dont elle avait tant rêvé. Caressant son visage du bout des doigts en lui souriant malgré les larmes qu'elle continuait de verser, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser avec une passion démesurée jusqu'à ce que le souffle lui manque. « J'ai une confidence à te faire.. C'était pas le premier baiser qu'on échangeait dans le bar.. Je t'ai embrassé le soir où tu étais complètement ivre et je crois que ça ne t'as pas vraiment déplu.. Mais j'ai pas osé te l'avouer.. » lui dit elle en riant légèrement avant de glisser ses bras autour de sa taille et de glisser son visage dans son cou pour humer son parfum qui lui avait tant manqué. « T'es contrariant comme mec.. Mais je ne sais pas ce que je deviendrai sans toi. Tu viens de me faire perdre un billet d'avion, heureusement que j'ai eu la jugeote de ne pas prendre une date précise.. On aura qu'à partir en week-end amoureux en Australie, avec ta maman.. Je sais que tu t'en sépareras pas.» ajouta t'elle. Remarquant enfin qu'ils étaient le centre de l'attention de tous les voyageurs et employés présents dans le hall, Everleigh se sentit rougir et attrapa sa valise. « Et .. Et si on rentrait .. ? » demanda t'elle en se mordant la lèvre, honteuse.



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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMar 20 Aoû - 17:42



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



 Assis à son bureau à l'université, Ciarán avait imaginé de nombreux scénarios sur la réaction d'Everleigh face à cette dispute. Le meilleur était évidemment qu'elle comprenne que son inquiétude et sa jalousie étaient motivées par l'amour, le fait qu'il ne cessait de penser à elle et de vouloir la protéger, la sauver, le faisait paniquer dès qu’elle s’éloignait un peu de lui, le fait qu'il ne supporte pas qu'elle sourie ou passe du temps avec un autre homme, qu'il la veuille pour lui tout seul, le rendait agressif dès qu'il remarquait le moindre geste qu'un homme pouvait avoir pour elle. Le pire n'arrivait même pas à la hauteur de ce qui état entrain de se produire. C'était une dispute, une simple dispute. Blessante et extrêmement désagréable pour l'un comme pour l'autre mais tout le monde se dispute avec tout le monde tout le temps, c’est la nature humaine. C'était un peu primitif d’ailleurs, mais il ne pouvait juger. Là n'était d’ailleurs pas la question, revenons-en au fat qu'il ne s'attendait pas à ce que cela prenne une telle ampleur pour Everleigh, au point qu’elle décide de repartir pour l'Australie. A l'autre bout du monde... Il était exclu de la laisser faire, quand bien même il devrait s'accrocher à sa jambe pour lui servir d'entraver jusqu'à ce que l'avion ait décollé sans elle. Ou qu'il ne doive faire arrêter l'avion, monter avec elle. Prendre le prochain vol pour l’Australie s'il ratait celui-ci. Il voulait bien faire n'importe quoi pour ne pas la perdre. Il y avait ce sentiment qui bouillonnait en lui et lui disait qu'il était capable de se prendre une balle à sa place, de se jeter sous une voiture, de tomber dans un ravin, de se faire mordre par un requin au dents de taille démesurée... N'importe quoi pour elle, pour la protéger, pour lui montrer à quel point il tenait à elle, l'aimait. N'importe quoi. Parce que, loin d'elle, il ne faisait que penser à elle. Sans elle, il ne valait rien. Il avait besoin d'elle comme un cœur a besoin de battre, besoin de son contact, de son sourire, de retrouver ses lèvres. Il n'y avait goûté qu'une fois et cela lui manquait, la sensation d'être soulagé de tout ses maux, d'être seul au monde, mais à deux. L'impression que lus rien d'autre ne compte. Juste Everleigh et lui. Ciarán avait besoin d'elle, il se serrait enchaîné à elle, cousu, attaché, collé,... s'il l'avait pu. Il refusait de la laisser partir, de la laisser monter dans cet avion qui l’emmènerait loin de lui, pas sans lui avoir dit au moins une fois qu'il l'aimait. Elle pourrait le gifler, lui crier dessus, lui en vouloir à jamais et ne plus jamais le revoir, au moins il se serrait décidé à lui avouer ses sentiment et n'aurait aucun regret. Mis à part celui de passer à côté de la superbe histoire qu'il pourrait avoir avec Evy, mais si elle ne voulait pas de lui... Si, au contraire, elle répondait positivement, il ne savait même pas comment il réagirait. Sans doute que son cœur exploserait avant de se recoller, battant la chamade tandis qu'il aurait des papillons dans le ventre, l'impression de renaître et une envie folle de l'embrasser, ce qu'il ferait sans doute, sans regret ni inquiétude aucune.
En se garant devant l'aéroport, Ciarán avait l'intime conviction qu’elle n'allait pas prendre cet avion, elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. Cela aurait signifié la perdre et il ne s'y ferait absolument jamais. Il n'avait pu lui dire je t'aime que dans un pauvre petit message vocal, quel imbécile il faisait à avoir tant hésité. Si elle disparaissait sans jamais plus lui donner de nouvelles, il ne pourrait s'en prendre qu'à lui-même, à son entêtement légendaire, à sa fierté imbécile, à son incroyable susceptibilité et à ce besoin totalement puéril d'avoir le dernier mot et surtout d'avoir toujours raison. S'il avait avoué ses tords et pris sa part – énorme - de responsabilités, ils n'en seraient pas là, tout serait réglé depuis longtemps. Mais, sans cela, aurait-il été capable de lui dire qu'il l'aimait ? La possibilité de la perdre avait été comme un déclic. Tant pis pour le risque que constituait sa potentielle perte à l'avenir ou le mal qu'elle pourrait lui faire, il avait besoin d'elle et c'était tout ce qui comptait. S'il pouvait goûter au bonheur de partager sa vie avec elle, il voulait bien souffrir par la suite. Souffrir même énormément, même jusqu'à ce que cela lui devienne insupportable. Parce que, s'il la perdait aujourd'hui, il n’aurait plus qu'à se jeter par la fenêtre de son appartement.
Debout face à la baie vitrée, il fixait l'endroit où l'avion s'était tenu quelque secondes avant de décoller. Son iPhone en main, il n'attendait pas de réponse, il était purement et simplement désespéré. Si son corps l'avait écouté, il se serrait laissé tomber au sol et on aurait dû le porter ou le traîner jusqu'à la sortie pour le faire bouger, mais le connexions de son cerveau semblaient endommagées. Il n'attendait pas de réponse car dans cet avion qui emmenait Everleigh loin de lui, elle ne pourrait lui répondre. Pourtant, son potable de mit à vibrer peu après. Un espoir fou s'empara de lui, il refusa de penser au fait que ce pouvait être une toute autre personne. Dans ce cas là, son cœur lâcherait assurément. Ça dépend, tu crois qu'il y a du réseau au milieu des nuages ? Son cœur loupa un battement, il demeura figé à fixer l'écran. En voyant le prénom d'Everleigh, il avait frôlé l'arrêt cardiaque et, en lisant cela, il se prit à sourire bêtement. Une voix plus que familière le sortit de ses pensées,et il se retourna vivement, contemplant la jeune femme à trois mètres de lui. Elle n'avait pas pris cet avion. Bien sûr qu'elle ne l'avait pas pris, elle était là, juste à quelques mètres de lui. Il lui sourit et, lorsqu’elle se mit à courir vers lui, il ouvrit grand les bras pour la réceptionner. « Ça fait beaucoup de j'aimerais et j'ai envie tout ça. Alors je vais te dire: je veux que tu sois la seule que je vois à mon réveil le matin jusqu'à la fin de ma vie, la seule que je prennes dans mes bras et rassure quand il y a de l'orage, la seule qui sache que je porte exclusivement des boxers – ce qui est très intéressant tu trouves pas ? Je pense tout le temps à toi, dès que je parle de toi je souris comme un débile, alors si tu veux même une dizaine d'enfants tu les auras. Tes chats aussi. » Il sourit, marquant une courte pause avant de reprendre. « Et je ne me souviens plus de la suite alors je te dirais tout simplement que je t'aime, de tout mon cœur.» Voilà, il avait pu le lui dire en face, c'était pas lui demander la lune. Alors qu'il allait essuyer les larmes qui sillonnaient les joues d'Everleigh, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Esquissant un sourire, il répondit à son baiser, qui dura longtemps. Tendre et passionné, il aurait pu durer encore longtemps si le souffle ne leur avait pas manqué. Cela le fit encore plus sourire, elle l'aimait, il l’aimait. Ils s'aimaient, en toute logique. Cela se voyait désormais comme le nez au milieu de la figure pour eux aussi, ils avaient enfin compris et cela semblait parfaitement ridicule de s'en être tant fait à ce sujet. « Je me demande comment j'ai pu oublier ça. » sourit-il bien qu'il soit clair que c'était à cause de la quantité d'alcool qu'il avait ingurgitée ce soir là. Il referma ses bras sur elle en souriant, se fichant bien des regards que l'on portait sur eux, certains attendris, certains surpris, d'autres à la limite de la jalousie. Il rit à sa remarque, contrariant, ah bon, il ne s'en était pas rendu compte. « Ah oui, t'as remarqué ? Pour le billet, très franchement je suis plutôt content de t'avoir fait perdre ton argent. Hum... Ouais, pourquoi pas. Ben euh non en fait, elle risque d'être très collante, et si on lui faisait confiance et qu’elle restait tranquillement ici ? » Pour tout dire, dans le genre collante il n'y avait pas pire. Elle faisait de son mieux pour être accueillante, sympathique, et jouer enfin son rôle de mère, mais il y avait quelques ratés, du genre s'immiscer un peu trop dans sa vie comme s'il avait quinze ans. Il acquiesça à sa question avant de jeter un coup d’œil autour d'eux, sourit. « C'est pas une mauvaise idée. » Prenant sa valise des mains d'Everleigh, il la porta d'une main, prenant de l'autre celle de la jeune femme, la serrant doucement. Une fois sortis de l'aéroport, ils parvinrent devant la voiture du jeune homme, garée à peine de travers... En fait, elle était à moitié sur la route. Posant les yeux sur Evy il lui sourit. « Se faire remarquer c'est ma spécialité. » Il lui adressa un clin d'oeil et lui ouvrit la portière passager avant de faire le tour pour monter de l'autre côté. Il s'installa et mit le contact avant de se pencher vers la jeune femme pour l'embrasser à nouveau avant de démarrer direction l'appartement.


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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMar 20 Aoû - 19:21


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

I really wanna love somebody


S'il ne fallait qu'un seul et unique adjectif pour qualifier Everleigh et Ciaràn, ce serait sans doute le mot aveugle qui sortirait du lot. Pour le coup, Evy venait enfin de comprendre pourquoi sa mère n'avait de cesse  de lui répéter à quel point elle pouvait se montrer naïve parfois. Cette fois, elle avait la preuve qu'elle fermait bien trop souvent les yeux sur des choses parfois tellement évidente que des inconnus arrivaient à comprendre et pas elle. Que ce soit par peur de la vérité ou simplement par manque de confiance en soi, elle venait de percuter pour la première fois de sa vie et finalement, cela s'avèrerait probablement bénéfique pour le reste de sa vie. Cela faisait déjà quelques semaines qu'elle partageait la vie de Ciaràn, que leur relation évoluait sous son nez. Cette évolution ne lui était pas passée inaperçue, Everleigh avait bien remarqué qu'il y'avait quelque chose entre eux, quelque chose de fort et d'inexplicable, néanmoins et sans doute par manque de confiance en elle, elle s'était persuadée qu'un homme comme lui n'avait rien à faire avec elle, par peur de se tromper aussi elle avait préféré se dire qu'il ne ressentait rien de plus que de l'amitié à son égard pour éviter une profonde déception dont elle ne se serait probablement pas relevée. Au fond, si elle s'était permise de croire à ce qu'elle désirait réellement, si elle n'avait pas eu peur de faire la pire erreur de sa vie et de le perdre, leur aveuglement aurait probablement été écourté et ils seraient déjà entrain de vivre une idylle passionnée. Comme quoi la bêtise humaine atteint des sommets, mais aujourd'hui, elle était au summum.
Ciaràn avait peut-être un sale caractère et s'énervait sans doute pour un rien, mais Everleigh ne le blâmait pas. Au fond, elle n'avait pas meilleur caractère, la preuve étant qu'elle avait tout lâché sur un coup de tête, prête à partir au bout du monde presque sans rien, accompagnée d'une seule et unique valise. A la réflexion, elle n'aurait pas été bien loin avec si peu de vêtements et d'argent. Aussi, s'il n'avait pas eu cette réaction démesurée, sans doute auraient ils continué de fermer les yeux sur leur amour pourtant aussi voyant que le nez au milieu du visage. Cela paraissait même tellement évident désormais qu'elle s'en voulait d'avoir été aussi stupide et de d'avoir imaginé toutes sortes de scénarios dramatiques dans lesquels la fin n'était jamais en leur faveur. Au fond, si elle était partie, elle se serait laissé mourir d'amour pour lui tandis que lui mourrait d'amour pour elle, et ce sans même s'en douter. Alors heureusement qu'il l'avait appelé, heureusement qu'il lui avait laissé ce message plein d'émotion dans lequel elle avait pu sentir sa voix chargée de larmes au bout du fil, heureusement qu'elle venait de rater son avion parce que même s'il ne l'avait pas aimée, vivre sans lui aurait été trop difficile. Même sans amour, elle voulait tout de même le garder dans sa vie jusque sa mort.
Ils avaient véritablement l'air bien idiots debout face à face séparés par trois mètres, à se regarder avec tendresse et se crier tout leur amour au beau milieu d'un hall d'aéroport. Habituellement, Evy se serait creusé une véritable tombe pour s'y cacher pour toujours mais dans cette situation, elle se fichait bien du regard que les gens leur portaient. Il l'aimait et elle m'aimait elle aussi. Leur histoire d'amour était à portée de main et cette fois, elle ne fermerait plus les yeux, elle ne laisserait absolument personne  se mettre entre eux, encore moins une blondasse pétasse et grognasse nommée Eden à qui elle se fera un plaisir de balancer un bon seau d'eau dans la gueule pour qu'elle comprenne que cette fois, Ciaràn lui appartenait. On dit que la jalousie est une preuve d'amour, Everleigh connaissait cette citation depuis toujours, mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle en comprenait tout le sens et la véracité. Elle n'avait jamais été jalouse jusqu'à ce qu'elle rencontre Ciaràn, comme quoi elle l'aimait vraiment. Pire, elle en était irrémédiablement et follement amoureuse. Evy souriait souvent mais ce sourire dessiné sur son visage était sans aucun doute le plus beau et ses larmes témoignaient parfaitement de l'émotion qui s'emparait d'elle en l'écoutant. Plus proche de lui que jamais, elle conservait un contact constant pour s'assurer qu'elle ne le perdrait plus jamais. «Et encore, j'ai pas tout dit ! Mais j'avais peur que tu fuies en m'écoutant te dire tout ce que je voulais partager avec toi.. Tu l'apprendras au fur et à mesure. Je me fiche du nombre de bébés qu'on aura tant qu'ils ont tous tes yeux, mais surtout pas ton caractère ! » lui répondit elle en riant, tout en caressant sa nuque avec douceur, le regard plongé dans le sien. «Pas besoin de longues phrases, un simple Je t'aime suffit. Et puis je m'en fiches que tu m'aimes ou non, je m'incruste dans ta vie et c'est pas négociable !» ajouta t'elle toujours en riant avant de lui voler un véritable baiser digne des plus grands films de cinémas. Son aveux lui paru être une évidence et puis au fond, ils allaient s'embrasser des milliers de fois encore durant leur vie commune, alors un baiser de plus ou de moins ne changerait rien à la donne. «Je me le demande aussi ! Si seulement tu savais ce que tu as fais cette nuit là, tu te creuserais un trou pour t'y cacher ! Tu étais méconnaissable et puis, si je t'ai embrassé c'est de ta faute. T'étais tellement bourré que tu t'es montré un brin aguicheur. Rassure toi, j'ai préféré ne pas te violer. Mais j'aurais très bien pu le faire, que tu t'en serais même pas rappelé. » lui répondit elle en arborant un regard coquin avant d'éclater de rire face au regard qu'il lui jetait. Sa réponse la fit sourire, serait il capable de laisser sa mère par amour ? Difficile à croire. «Je crois que c'est pour ça que je suis folle de toi. Parce que t'es le gars le plus contrariant du monde et que je suis la seule à pouvoir te comprendre et te supporter ! C'est vrai que ta mère est adorable, mais un peu trop collante. D'ailleurs, je suis sure qu'elle attend à la fenêtre de l'appartement jusqu'à ce qu'on rentre !» lui dit elle. Aalyah était une femme véritablement curieuse mais pas bien méchante. Elle était adorable dan son genre et Everleigh s'était beaucoup attachée à cette femme au passé douloureux. En vérité, elle aurait bien fait demi tour uniquement pour elle. Ciaràn attrapant sa valise, Evy glissa sa main dans la sienne avant de meller ses doigts au sien, souriant comme jamais. Sous le regard insistant des gens émus comme choqués, ils quittèrent tous les deux le Hall de l'aéroport avant de rejoindre la voiture. Everleigh reconnu la voiture de Ciaràn en quelques seconde à peine. C'était évidemment la seule à stationner à moitié sur la route, de travers. Jetant un regard amusé à Ciaràn, un sourcil levé, Everleigh le serra un peu plus. «Ca, c'est tout toi.. Ca m'avait manqué, bizarrement..» lui dit elle avant de monter en voiture et d'échanger un nouveau baiser. Une nouvelle vie, un nouveau départ à deux. Ou plutôt à trois avec Aalyah. A peine venait il de la lâcher que son contact lui manquait déjà, sans le quitter des yeux une seule seconde, elle glissa sa main sur la sienne, posée sur le frein à main jusqu'à ce qu'ils n'arrivent à destination. Approchant doucement son visage du sien juste après avoir coupé le contact, Everleigh lui vola un long baiser avant de baisser subitement son siège auto, l'entrainant dans sa chute en riant. «Je suis restée une innocente petite étudiante jusqu'ici. Mais crois moi je ne serai plus innocente si longtemps.. » lui dit-elle, un sourire coquin aux lèvres avant de l'embrasser avec une passion qui trahissait son envie de le déshabiller là tout de suite dans cette voiture. Elle l'aurait bien fait si sa mère n'avait pas débarqué, le sourire aux lèvres en criant son prénom tout en toquant à la fenetre passager. «Ta mère n'a pas changé, c'est rassurant.. J'espère au moins qu'elle nous fichera la paix cette nuit..» ajouta t'elle avant de lui faire un clin d'oeil tout en redressant son siège pour finalement sortir de l'auto. A peine fut elle sortie qu'Aalyah la prenait déjà dans ses bras en lui expliquant à quel point elle était heureuse de la revoir. Sans même accorder ne serait-ce qu'une minute d'attention à son fils, la dame attrapa le bras d'Evy pour l'attirer dans l'appartement. Le regard vers Ciaràn, Everleigh éclata de rire en la suivant. De toute façon, leur séparation ne durerait pas bien longtemps au fond. Persuadée qu'il parviendrait à la ramener chez lui, Aalyah avait préparé le souper pour trois. Souriant, Everleigh la prit dans ses bras pour la remercier, presqu'émue de cette petite attention envers elle. Elle prit place aux cotés de Ciaràn et glissa sa main sur sa cuisse en échangeant un regard complice et trèèèèèèès légèrement coquin avant de manger , ravie de retrouver "sa" maison.




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MessageSujet: Re: [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. [hot] cialeigh † tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. EmptyMer 21 Aoû - 18:16



On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour.



  Cela faisait un peu film ou roman à l'eau de rose l'homme qui saute dans sa voiture pour poursuivre la femme qu'il aime jusqu'à l’aéroport où il fera tout pour l'empêcher d'embarquer mais c'était beaucoup plus drôle dans les films. Beaucoup moins émouvant aux retrouvailles lorsqu'on le lisait ou le regardait que lorsqu'on le vivait. Ciarán avait eu tellement peur de la perde, perdu en avoir perdue en voyant l'avion décoller, qu'il avait bien faillit mourir de chagrin là au milieu de l'aéroport. En la voyant là, à quelques mètres de lui, en l'entendant lui dire tout ce qu'elle souhaitait faire avec lui, qu'il la rendait heureuse et qu'elle voulait une ribambelle d'enfants, des chats mais pas de canari, il ne pouvait s'empêcher de sourire largement. Et il avait besoin de la sentir contre lui, de sentir ses lèvres contre les siennes, d'avoir à nouveau son parfum dans les narines, pour la savoir réellement là. Qui sait, peut-être n'étais-ce qu'un mirage, son imagination lui jouant d'horribles tours. Peut-être était-elle dans cet avion alors qu'il était là, tout seul, à sourire au vide dans le hall de l'aéroport de Chicago. Non. Non, elle se mit à marcher dans sa direction, puis à courir et atterit finalement dans ses bras où il pu la sentir tout contre lui, humer son parfum et s'assurer qu'elle était bien réelle. Bien réelle et blottie contre lui, ce contact lui manquait depuis le soir de l'orage, où ils avaient dormi l'un contre l'autre et passé une excellente nuit sans cauchemars ni réveil brutal. Elle lui avait manqué en quelques heures, surtout lorsqu'il avait cru qu'elle était partie pour de bon en Australie. Sa réponse le fit sourire« Ça ça risque pas. Moi j'aime bien tes yeux. Avec nous deux ils auront un super caractère tu vas voir on pourra pas les tenir. » Leurs enfants seraient véritablement intenables s'ils héritaient de leurs superbes caractères bien trempées. Mais, au moins, ils seraient du genre à ne pas se laisser faire. L'idée d'avoir des enfants n'avait jamais vraiment effleuré l'esprit du jeune homme, après tout il n'avait pas eu les meilleurs parents du monde alors être papa lui faisait un peu peur, c'est vrai. Mais, surtout, il n'avait jamais trouvé la bonne personne. Everleigh voulait des enfants, ils en auraient, Ciarán était partant pour tout et n'importe quoi du moment qu'ils étaient ensemble« Eh bah je t'aime quand même, c'est mieux non ? » Au moins, ainsi, plus besoin de jouer au chat et à la souris, ils s'aimaient et c'était beaucoup plus simple. Ils s'embrassèrent longuement, de nouveau comme dans un film mais en mieux, beaucoup mieux. Il sourit largement, cela il n’aurait pas pu l'oublier quand même. Il la regarda tout de même avec un air limite choqué - ce qu'il n'était pas le moins du monde contrairement à certaines personnes dans leur "public". « N'importe quoi, j'assume totalement mes conneries. Ça je m'en serais quand même souvenu faut pas pousser. » Contrariant ? A peine... « Ah oui ? Je croyais que c'était pour ça que t'étais partie... Ça tu peux en être certaine. » C'était une certitude absolue d'ailleurs, impossible autrement sinon cela n’aurait plus été sa mère
Lorsqu'ils sortirent de l'aéroport, ils se retrouvèrent face à la voiture de Ciarán garée de travers, prenant deux place de parking et à moité sur la route. Il se gratta l'arrière de la tête, presque gêné. « J'étais un peu pressé tu vois... » En effet, il devait empêcher une certaine personne de prendre l'avion, pas le temps de manœuvrer ni de chercher la perfection en se garant. Habituellement perfectionniste, il pouvait également faire n'importe quoi, comme elle venait de le faire remarquer ce n'était pas la première fois. A peine s'était-il détaché d'elle que cela lui manquait déjà mais ils auraient tout le temps de s'embrasser et plus encore maintenant qu'ils savaient leur amour réciproque  Il lui sourit lorsqu’elle posa sa main sur la sienne et démarra en direction du centre de Chicago. Une fois garé, il put enfin retrouver ses lèvres et sourit en se sentant tiré en avant alors qu’elle baissait son siège. Sa réflexion lui tira un sourire et il planta son regard clair dans le sien. « Ah oui ? J'attends de voir ça... » susurra-t-il avant qu'elle ne l'embrasse. Il descendit ses lèvres dans son cou, il l'aurait bien déshabillé dans cette voiture malgré le fait qu'il y ait un lit à quelques mètres, c'était sans compter sur sa mère qui, comme supposé, guettait leur arrivée à la fenêtre et vint frapper contre la vitre passager en appelant Everleigh. Il se redressa à contre coeur, levant les yeux au ciel. « Tu trouves ça rassurant ? » Alors que sa mère l'emmenait à l'intérieur sans accorder la moindre attention au jeune homme, celui-ci haussa les épaules en souriant pour répondre au regard que lui lançait Evy. Evidemment  le repas était prêt pour trois puisqu’elle était persuadée qu'ils reviendraient ensemble. Damen s'était souvent demandé comment elle pouvait être si optimiste et croire totalement en l'amour avec ce qu’elle avait traversé. Son mari l'avait abandonné à la naissance de leur fils et elle avait été seule quasiment tout le reste de sa vie, comment pouvait-elle être si positive ? C'est ce qu'il  admirait chez elle, cette capacité d'aimer toujours, sa volonté et ses profondes convictions. Installés à table, ils mangèrent en silence, du moins il ne dit mort. De toutes manières il n'intéressait pas le moins du monde sa mère qui avait le regard fixé sur Everleigh et ne se tu que lorsqu’elle remarqua le regard à peine coquin qu'échangèrent les deux amoureux alors que la jeune femme avait posé sa main sur la cuisse de Ciarán. A la fin du repas, il fit clairement comprendre à sa mère que la nuit serrait mouvementée et que, de ce fait, elle devait les laisser tranquilles, ce à quoi elle répondit qu'elle se ferait toute petite, comme si c'était possible... Pénétrant dans sa chambre, il ferma la porte à clé - sait-on jamais - et se retourna vers Everleigh qu'il embrassa avec fouge. Ne regardant pas où ils allaient, ils trébuchèrent bientôt sur le lit et se retrouvèrent allongés dessus, riant. Ciarán en profita pour passer au dessus d'elle et lui retira son t-shirt avant de revenir l'embrasser en descendant ses mains jusqu'à son short qu'il déboutonna.


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