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••• Cause once you were mine • [SARAH]

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Tu es la Richesse de Demain
Julian L. Blackstone

Julian L. Blackstone




ﮦ ÂGE : 30 ans
ﮦ ACTIVITÉ : Musicien
ﮦ CÔTÉ COEUR : Célibataire
ﮦ MENSONGES : 114
ﮦ DISPONIBILITÉ : 0/2 rps
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 20/08/2013
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MessageSujet: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptyLun 17 Fév - 0:08



Sarah & Julian

« Un jour, tu étais mienne. Mes lèvres capturaient les tiennes, ton sourire m'accueillait au réveil, nos corps s'entremêlaient dans la chaleur d'une étreinte passionnelle. Aujourd'hui tout ça n'a plus d'importance, plus d'existence. Un écran de fumé, un voile écarlate sur des prunelles obscurcis par des sentiments violents, contradictoires.  »


J’avais bien fait. Du moins je le pensais. Non, j’en étais même persuadé. Alors pourquoi est-ce que je ne pouvais pas m’empêcher de culpabiliser ? J’étais persuadé d’avoir merdé en lâchant ainsi mon groupe, à quelques semaines seulement d’une date de concert très importante qu’il nous faudrait sûrement annuler. Mais je ne me voilais la face, persuadé d’avoir eu raison. Cette pause, j’en avais besoin, elle était nécessaire, vitale. Les choses étaient allées beaucoup trop loin et je ne tolérerais plus toutes ces choses qu’il m’avait été demandé de supporter ces derniers temps. J’étais le propre maitre de ma vie. Et il était temps pour moi de le rappeler aux gens qui m’entouraient. Revenir chez moi était donc à mes yeux la seule solution pour sortir de cette galère dans laquelle je m’étais fourré. Et c’était avec plaisir que j’avais posé mes bagages, quelques heures plutôt seulement, dans un appartement que j’avais acheté il y a quelques temps déjà mais dans lequel j’avais eu si peu d’occasions de me rendre. Mon premier réflexe fut donc d’appeler mon frère, celui-là même qui avait également quitté Windfall Lane pour sa carrière et qui était maintenant de retour, pour des raisons que j’ignorais totalement cependant. « Salut mec. Oui, bien arrivé », commençais-je, sans pour autant me fatiguer en parole. Avec Fenrir, ce n’était pas la peine. Il avait toujours été quelqu’un de direct, aussi je n’avais jamais perdu de temps à m’étaler avec lui. Cela valait beaucoup mieux ainsi. « Ouais, je peux passer te voir. J’y passerais, sans problème », confirmais-je avant de raccrocher. La pâtisserie. Qu’elle drôle d’idée. Je m’étais plutôt attendu à ce qu’il m’envoie chercher de la bière. Enfin. Sans réellement chercher à comprendre, j’enfilais un épais manteau de laine par-dessus mon pull, me créant ainsi une épaisseur suffisante – en théorie – pour affronter les températures glaciales de l’extérieur. Je n’étais plus habitué au froid. Pourtant, dès que j’avais posé un pied dans cette ville, je m’étais senti bien mieux que je ne l’avais été depuis longtemps. J’étais enfin de retour chez moi. La porte claqua et je m’enfonçais dans la poudreuse, le son de mes pas se répercutant dans la rue déserte. C’était une sensation étrange. Mais j’appréciais le silence, que je trouvais terriblement apaisant. Il me fallut un moment cependant pour retrouver mes marques, celles que j’avais perdu en raison d’une absence prolongée. Personne ne m’avait attendu, les choses avaient changées, depuis que j’étais partis. Cependant, il ne me fallut pas très longtemps pour retrouver le chemin de la pâtisserie et je ne pus m’empêcher de me demander si les propriétaires avaient changé, depuis. Probablement. Quoi qu’il en soit, je pénétrais dans la pâtisserie et me laissait envahir par la chaleur intérieur, douce et terriblement réconfortante. L’air que j’inspirais avec une délicieuse odeur de chocolat et de fruits multiples et je ne pus m’empêcher de me dire que Fen avait eu une très bonne idée en m’envoyant ici. C’est alors que je la vis. J’eus d’abord l’impression de rêver, tant je ne m’attendais à la revoir ici. Il était vrai qu’elle avait toujours vécut ici, mais d’un autre côté, j’avais naïvement imaginé qu’avec son nouveau compagnon, elle serait partie. Mon cœur se serra alors violemment à cette idée. Son nouveau compagnon … Elle n’était plus mienne. Elle m’avait échappé, elle s’était libérée de mon étreinte, moi qui n’avait jamais cessé de l’aimer comme un fou. Elle m’avait rejeté avec violence, de la façon la plus agressive, la plus douloureuse possible. Et je n’avais jamais pardonné cet abandon. Je m’en rendais compte désormais, alors que je la fixais avec une expression de profond ressentiment. Je n’arrivais pas à croire que j’étais devenu fou de chagrin, de désespoir, que j’avais imploré, supplié silencieusement, que j’avais été rendu fou pendant des jours, des semaines par l’espoir. L’espoir que tout ceci n’était qu’une erreur, l’espoir qu’elle reviendrait, que nous pourrions vivre heureux. Pendant ce temps, pendant ces longues heures d’agonies, elle n’avait pas bougé, elle avait continué de mener son rythme de vie, sans se soucier le moins du monde du bordel qu’elle avait foutu dans ma vie, dans mon cœur, dans ma tête. L’espace d’un instant, l’envie me prit de faire le tour du comptoir et de la secouer violemment. Mais je me raisonnais difficilement. Tout ceci, avait eu lieu il y avait bien longtemps déjà. Il ne servait à rien de remuer le passé que j’avais tenté de garder enterré, il ne servait à rien de ressasser ce qui était déjà loin. Je n’avais jamais tourné la page. Mais j’avais continué d’avancer. Je devais m’en tenir à ça. M’approchant du comptoir avec difficulté – je persistais à penser que j’aurais mieux fait de me tirer et d’aller acheter de la bière – je pris un air parfaitement détaché, parfaitement impassible, en total contradiction avec le feu qui brulait mes veines et frappait mes prunelles noircies par la colère. « Salut », soufflais-je d’un air détaché. C’était du passé, continuais-je à penser. Et je ne voulais lui montrer que tout ceci m’affectait encore. Elle était une commerçante, j’étais un client, qu’importait alors ce que je pouvais ressentir. Elle n’était pas là pour ça. Moi non plus d’ailleurs. Et je n’avais aucun besoin de faire semblant. « J’aurais besoin d’un assortiment de pâtisserie », lâchais-je finalement après l’avoir observé un peu trop longtemps. « S’il te plait », ajoutais-je, priant pour qu’elle se dépêche et que je puisse sortir d’ici, que l’air frais refroidisse ces pensées violentes que j’avais à son égard. Je la haïssais. Je l’aimais. J’aurais tout donné pour lui faire payer. Tout donné pour la posséder. Tous ces sentiments étaient conflictuels. Violents. Incompatibles. Perturbants. J’avais besoin d’air. Vraiment besoin d’air.


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Sarah H-A. Ainsworth

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ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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MessageSujet: Re: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptyLun 17 Fév - 17:18



Julian & Sarah

« I could make you happy, make your dreams come true. Nothing that I wouldn't do. Go to the ends of the Earth for you, to make you feel my love. »

Le temps passait, inlassablement sans que je ne m'en rende vraiment compte. Depuis maintenant des semaines je me plongeais un peu plus dans le travail, sans doute pour me perdre dans un monde qui n'appartenait qu'à moi, un monde que je pouvais, pour une fois, contrôler. Depuis ma rupture d'avec Julian rien n'allait comme je le voulais, j'avais cette affreuse impression que le monde m'écrasait un peu plus à chaque seconde. Et ce matin ne faisait pas exception, debout depuis cinq heures du matin, le soleil n'avait toujours pas pointé le bout de son nez et pourtant je n'arrivais plus à dormir. C'était comme ça depuis que je vivais seule, le sommeil aussi m'avait laissé tomber. Je ne voyais plus tellement ma mère, trop perturbée par sa nouvelle dépression et de toute façon elle ne voudrait pas de moi, alors que je ne suis pas au meilleur de ma forme, même si je savais pertinemment que mon frère lui disait ce qu'il en était, mais ça je ne voulais pas le savoir et surtout je ne voulais pas m'en occuper. La pâtisserie me prenait beaucoup trop de temps pour que je réfléchisse à autre chose. Comme toujours je me levais, me servait une grande tasse de café et laissait la musique envelopper le petit appartement que je louais depuis quelques semaines maintenant. Les chansons défilaient jusqu'au moment où mon corps eu un petit sursaut, cette voix qui sortait de ma radio, je l'aurais reconnue entre mille, cette voix qui avant était destiné à ne parler qu'à moi, c'était lui. Machinalement mes lèvres bougèrent au rythme des paroles tendis qu'un voile nostalgique glissa sur mon visage. Après une bonne douche, c'est tout naturellement que j'enfilais les premiers vêtements qui me tombaient sous la main. Je laissais mon appartement intact et partit en direction de la pâtisserie, serrant mon manteau autour de ma taille et enfonçant mon bonnet sur ma tête. Il était presque sept heures lorsque je passais le seuil du petit magasin. Les gens arrivaient déjà les un après les autres et la journée commença sur des chapeaux de roue. Je ne me laissais pas submerger par le monde, même si une petite pause était plus que bienvenue. Une voix s'adressa à moi et cette voix je la connaissais, pourtant ce physique me perdait, à chaque fois que je le croisais, que je nous prenions le temps de parler un peu, ça me tuait à petit feu, pourquoi avait-il fallu qu'ils soient jumeaux avec une ressemblance si forte. « Hey Fen', tu... » Un froncement de sourcil, une seconde d'hésitation et enfin l'illumination, évidemment que ce n'était pas Fenrir, bien sûr que c'était lui. Comment ça n'aurait pas pu l'être. Je n'arrivais plus à parler ni même à bouger, alors que je sentais quelqu'un me bousculer violemment et d'un coup je me souvenais de l'endroit où je me trouvais et surtout de la personne qui se trouvait en face de moi. Il était rentré à la maison, enfin, il était de retour chez lui. « Julian. » Je soufflais son prénom doucement, lentement comme pour me persuader qu'il était bien là, que je ne rêvais pas. Mon coeur s'emballa plus que de raison, tandis que je revenais sur terre et m'évertuais à lui donner ce qu'il m'avait demandé. D'un geste mécanique je lui tendais le paquet et sans que je ne vois rien venir mes mains se mirent à trembler. Je ne pensais pas qu'il reviendrait un jour, qu'il reviendrait si tôt, je voulais lui en vouloir pour la façon dont notre relation avait prit fin et dans un sens c'était légitime, mais au final, quoi qu'il puisse dire ou faire j'étais toujours éperdument amoureuse de lui et c'était la seule raison qui m'avait poussé à ne rencontrer personne d'autre et surtout à rester enfermé chez moi lorsque je ne travaillais pas. Quelle vie merveilleuse. Je me reconcentrais tout de même sur mon ex, me mordant nerveusement la lèvre. « Bon retour. » Tournant ma tête vers la vendeuse qui travaillait avec moi aujourd'hui, je lui incitais de continuer sans moi, je n'avais même pas prit la peine de faire payer Julian, je m'en fichais enfaîte. D'un geste lent, je tournais les talons et partait vers mon bureau, tel un automate, je me laissais tomber sur la seule chaise de la petite pièce et laissait mes mains glisser dans mes cheveux en soupirant bruyamment. J'aurais dû réagir autrement, paraitre plus forte, plus détendu et surtout plus détaché, mais je n'avais pas réussi, c'était juste trop pour moi.
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MessageSujet: Re: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptyLun 17 Fév - 18:23



Sarah & Julian

« Un jour, tu étais mienne. Mes lèvres capturaient les tiennes, ton sourire m'accueillait au réveil, nos corps s'entremêlaient dans la chaleur d'une étreinte passionnelle. Aujourd'hui tout ça n'a plus d'importance, plus d'existence. Un écran de fumé, un voile écarlate sur des prunelles obscurcis par des sentiments violents, contradictoires.  »


C’était un choc, de la voir ainsi en face de moi. Le pire dans tout cela, c’est que malgré tout le mal qu’elle m’avait fait, bien que le souvenir de ces heures de silence et de désespoir me hante toujours, je n’avais jamais cessé de l’aimer. Et je m’en rendais compte désormais, alors qu’elle me faisait face et qu’une chaleur que je connaissais si bien m’envahissait tout entier. Je savais comment se seraient déroulées ces retrouvailles, si nous étions toujours ensemble. Un dîner romantique, qui se serait terminé pendant un bon bain ou dans notre chambre. Mais désormais, cela ne m’était plus permis. Je n’avais plus aucun droit sur elle. Il ne m’était plus permis de frôler la chair tendre de son cou de mon nez, ni d’inspirer son odeur fruitée. Pas plus d’ailleurs qu’il ne m’était permis de butiner sa peau, d’embrasser ses lèvres roses, de laisser couler sa peau sous mes doigts. Elle n’était plus mienne et ça me rendait fou. Une frustration que je tentais cependant, tant bien que mal, de lui cacher. Elle ne devait pas avoir. Elle avait refait sa vie, elle était probablement heureuse et ça ne servirait à rien que je m’apitoie sur mon sort. « Tu ne sais même plus faire la différence entre moi et moi frère. C’est fou comme tu oublies vite », sifflais-je, acerbe. J’étais parfaitement conscient de me comporter comme le pire des connards, mais très honnêtement, je m’en fichais totalement. Je ne voulais pas rendre la situation trop compliquée. Ca ne voulait pas pour autant dire que j’avais envie de rendre les choses simples. Si elle m’avait vraiment aimé, jamais elle ne m’aurait remplacé, jamais elle ne m’aurait quitté d’un simple message dans une boîte mail, que je n’aurais jamais vu si je n’avais pas eu des employés pour le voir à ma place. Je ne savais à quoi je m’étais attendu. A la voir malheureuse peut-être. Mais je me rappelais désormais que ce n’était pas elle, qui avait une quelconque raison d’être malheureuse. Elle avait trouvé les bras réconfortants d’un autre homme, un homme qui était présent pour elle, contrairement à moi. Et si tout ceci était ma faute ? Non, ce n’était pas la mienne. Car moi au moins, je l’avais aimée. Ce qui n’était probablement pas son cas, vu la façon dont elle avait mis fin à notre histoire qui durait pourtant depuis plusieurs années. « Moi-même », sifflais-je. Et puis je compris. C’était évident, mon frère n’avait jamais été friand de pâtisseries, il avait toujours préféré les pizzas, les femmes et la bière. C’était plutôt étrange qu’il m’envoie ici, dans cette boutique où Sarah avait justement travaillé – et travaillait toujours. Et en plus, si Sarah avait cru voir Fenrir, c’était probablement qu’elle avait eu l’occasion de le voir, depuis le peu de temps qu’il était de retour à Windfall Lane. Ce connard m’avais donc envoyé ici délibérément. Pourquoi ? Pour remuer le couteau dans la plaie, pour me balancer son bonheur à la gueule ou pour que je me décide enfin à tourner la page ? Difficile à dire. Mais il allait s’en prendre une, quand je le verrais, il pouvait compter là-dessus. La voix de Sarah me tira cependant de ma rêverie et je pris le paquet qu’elle me tendait. Mais la jeune femme ne prit pas la peine de me faire payer et voilà déjà qu’elle s’en allait. Et curieusement, je n’avais aucune envie de la voir partir. J’avais envie de lui cracher toute ma rancœur au visage, de lui faire comprendre sa connerie, de lui démontrer combien elle m’avait fait mal. Pour la première fois de ma vie, j’avais envie de me comporter comme un salop, de ne plus être ce brave gars sympathique sur lequel on pouvait compter. Je voulais compter, me faire entendre, me faire comprendre. Alors, je laissais un billet sur le comptoir pour que la vendeuse s’en occupe et profitais de l’inattention de la jeune femme pour faire le tour du comptoir, indifférent aux regards appuyés qu’on me lançait. Il ne fallut que quelques secondes pour que je passe la porte derrière laquelle Sarah venait tout juste de disparaitre. Je la retrouvais, assise sur une chaise et je lui faisais face d’un air mauvais. « Tu as oublié quelque chose, ma chère », soufflais-je d’un air mauvais. Et sans crier gare, je plongeais ma main dans ma poche, pour en sortir un trousseau de clés qui désormais ne me servirait plus à rien. Je lui balançais sur les genoux, sans être plus délicat ou plus doux. « Ton prince charmant n’apprécierais sûrement pas que je possède les clés de chez vous. Simplement, si tu pouvais me laisser récupérer le reste de mes affaires, j’apprécierais. Je pense que ça pourrait m’être utile, maintenant que je suis de retour », lâchais-je finalement, le regard mauvais.


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MessageSujet: Re: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptyLun 17 Fév - 20:57



Julian & Sarah

« I could make you happy, make your dreams come true. Nothing that I wouldn't do. Go to the ends of the Earth for you, to make you feel my love. »

Mon coeur s'emballait à une vitesse folle, je n'arrivais tout simplement pas à calmer la tension qui régnait dans tout mon être. Je n'avais qu'une horrible envie qui me chatouillait le ventre, faire le tour de ce foutu comptoir et lui sauter dessus, l'embrasser comme jamais je ne l'aurais fait jusqu'ici, lui prouver à quel point il m'avait manqué, à quel point sans lui ma vie est aussi vide que le néant, que ça ne vaut pas le coup de se coucher le soir ou même de se lever le matin puisqu'il n'est pas à mes côtés. Lui montrer que la chaleur de sa peau manquait à la mienne, j'aurais tout simplement voulue lui dire que je l'aimais à en perdre la tête, mais je ne le pouvais pas, je ne le devais pas. Il fit une remarque qui me blessa un peu, mais je n'y fis pas tellement attention, bien que je me devais de répondre. « Oui, l'erreur est humaine non ? » Je haussais négligemment les épaules et soupirais, ses retrouvailles étaient un calvaire, en même temps à quoi je m'attendais ? Oui, sans doute pensais-je que malgré la façon dont il m'avait quitté nous aurions pu rester amis, enfin, juste un peu, que nous aurions au moins pu avoir une relation cordiale, parce qu'avant d'être ensemble il était mon meilleur ami, celui sans qui je ne pouvais pas vivre, celui qui me faisait rire à en avoir mal aux côtes aujourd'hui je ne souriais même plus. Affalée sur ma chaise je ne fis pas vraiment attention tout de suite au bruit de pas qui arrivaient vers moi, cependant je levais la tête en direction de cet homme qu'un jour j'avais tant aimé. « Qu'est-ce que tu fais...Sors d'ici, part Julian, s'il te plait. » Je ne savais pas vraiment comment réagir, pleurer, rire, hurler ? Les larmes commençaient doucement à me brouillait la vue et je faisais en sorte de contrôler tout ça, je ne pouvais pas paraitre faible maintenant, pleurer devant lui. Même si la pression était très forte. Derrière ses larmes se trouvaient des semaines de frustrations, des semaines de crises en tout genre. Des semaines d'une dépression inavouée. Je sentais un léger poids tomber sur mes genoux et glissais mon regard dessus, avant de relever les yeux vers le jeune homme. « Tu peux garder les clefs, je n'habite plus cet appartement depuis...Peu importe, je n'y habite plus. » Comment l'idée même que je puisse encore habiter cet appartement qui avait été le nôtre, notre cocon, notre "chez nous", lui ait traversé l'esprit ? D'un mouvent simple je levais les yeux au ciel, désespéré par ses réactions. « Mon quoi ? Tu crois que j'ai quelqu'un dans ma vie, sérieusement ? Et comment ça se passe dans ta tête ? Le fait que tu crois ce genre de choses t'aide à mieux vivre notre séparation ? » D'accord, là je ne comprenais absolument pas où il voulait en venir ? Il pensait donc réellement que j'avais quelqu'un dans ma vie ? Était-il donc stupide au point de croire que notre relation avait si peu compté, que je pourrais retrouver quelqu'un si facilement et refaire ma vie aussi vite ? « Tes affaires sont chez ton frère. Mais, je pensais que tu n'en aurais pas besoin vu tous les beaux vêtements que tu as maintenant. » Je ne savais pas comment aborder les choses, il fut un temps où nous étions tellement proches, tellement unis, mais aujourd'hui nous n'étions plus que deux personnes vaguement proches, des personnes qui un jour avaient eu quelque chose en commun. Je regardais Julian comme si c'était la première fois que je le rencontrais. Simplement comme un inconnu regarderait un autre inconnu. Je ne savais pas tellement quoi dire ou même quoi faire, son ton était si froid et hautain, je ne connaissais pas Julian comme ça. Il n'était plus l'homme qui un jour fut mon meilleur ami. « Pourquoi es-tu là ? Pourquoi est-ce que tu es rentré Julian ? » C'était une question simple, mais avais-je le droit à une réponse ?
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MessageSujet: Re: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptySam 22 Fév - 16:02



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« Un jour, tu étais mienne. Mes lèvres capturaient les tiennes, ton sourire m'accueillait au réveil, nos corps s'entremêlaient dans la chaleur d'une étreinte passionnelle. Aujourd'hui tout ça n'a plus d'importance, plus d'existence. Un écran de fumé, un voile écarlate sur des prunelles obscurcis par des sentiments violents, contradictoires. »


J’aurais dû partir. Sans me retourner. Et je ne comprenais toujours pas ce qui m’en avait empêché. Ça aurait été tellement simple. A quoi bon tenter d’avoir une conversation avec elle ? Notre histoire appartenait au passé et tenter de la faire revivre était impossible. Mais lui faire du mal, la provoquer sciemment, ça ne me rendrait jamais ce que j’avais perdu. Elle appartenait à un autre homme désormais et je ne pouvais rien y faire. Une vague de colère enfla dans mon estomac. Peut-être aurais-je du me battre pour elle à l’époque. Mais d’un autre côté, cela n’aurait rien changé. Elle avait été très claire quand elle m’avait annoncé qu’elle avait rencontré quelqu’un d’autre, alors je n’avais eu aucune raison de me battre. Je m’étais réfugié dans ma musique et c’était tout aussi bien comme ça. J’avais tenté de l’oublier cependant et je n’y étais jamais parvenu. Et maintenant que je lui faisais face, cette évidence me frappait de plein fouet. Pourquoi est-ce que le destin avait décidé de s’acharner sur moi ? Décidemment, ce connard avait un sens de l’humour qui me déplaisait très fortement. « Ouais, forcément, tu n’as pas changé », lâchais-je, une voix mêlée de dégout, de rancœur et de déception. Evidemment qu’elle voulait que je m’en aille. Pourquoi aurait-elle rompu d’un simple mail, si c’était pour apprécier ma compagnie maintenant ? Définitivement, je ne m’étais pas attendu à toute cette rancœur que j’éprouvais à son égard. Mais c’était plus fort que moi. Je n’avais jamais été rancunier. Je n’avais jamais souhaité le malheur des gens. Mais c’était avant. Avant qu’elle ne me détruise. Avant que mon cerveau ne se retrouve perverti par des images de cette femme que j’avais tant aimée dans les bras d’un autre. Et je voulais lui faire du mal, autant qu’elle m’en avait fait, raison pour laquelle j’étais, sans doute, aussi blessant dans mes propos. « Oui, ça ne m’étonne pas finalement. C’était sûrement trop difficile pour toi de vivre là », lâchais-je, purement et simplement sarcastique. Je n’arrivais à comprendre sa logique et d’ailleurs, je n’arrivais à comprendre ses réactions. C’était elle qui m’avait plaqué alors à quoi bon faire semblant d’en être aussi malheureuse. Mais sans doute ne l’était-elle pas. La réponse était probablement une évidence : elle avait déménagé pour vivre avec son nouveau compagnon et tout ceci n’avait rien à voir avec moi. Ils voulaient être heureux ensemble, voilà tout. Je n’avais pas du tout mon mot à voir dans cette histoire et de toute façon, elle avait balayé notre histoire avec une facilité si déconcertante que c’était une évidence que je n’avais jamais eu de l’importance à ses yeux. Mais alors pourquoi avoir été à mes côtés aussi longtemps ? Pour avoir accepté d’emménager avec moi ? Je n’arrivais pas à le comprendre. Et probablement ne voulais-je pas le comprendre non plus d’ailleurs. « De toute évidence, toi tu la vie bien en tout cas », la coupais-je, tranchant. Je ne voulais pas qu’elle parle, surtout pas si c’était pour proférer des mensonges dégueulasses à mon encontre. Je pouvais supporter beaucoup. Mais pas qu’elle me prenne ainsi pour un con. « Arrête tes salades Sarah, ne me prends pas pour un con ! », sifflais-je entre mes dents, furieux. « Tu crois que tu peux me berner comme ça ? Grandie un peu et arrête de me mentir ». J’étais furieux. Et je n’avais pas eu l’intention de hausser le ton. Mais je me souvenais très bien du contenu de son message, que je connaissais presque par cœur, tant je l’avais relu pour essayer de savoir si c’était une blague ou si elle était sérieuse. Et je m’étais fait à l’idée. Mais je ne supportais pas l’idée qu’elle me prenne ainsi pour un imbécile. J’estimais avoir suffisamment souffert pour qu’elle n’en rajoute pas encore une couche. Sa réflexion eu le don de me faire hausser les sourcils. Ainsi, elle souhaitait réellement me parler de ma garde-robe ? C’était de la folie. Ou alors j’étais totalement con. Ou elle me prenait vraiment pour un con. Piqué au vif, je ne pus m’empêcher de devenir amer. « Que veux-tu, je suis entouré de femmes de goûts ». C’était bas, j’en avais conscience. Mais vu ce qu’elle m’avait fait, elle n’en méritait pas moins, du moins à mes yeux. Et puis, n’étant pas du genre à m’apitoyer sur moi-même, aussi préférais-je imiter mon frère en me comportant comme un connard. Logique. Je me redressais alors de toute ma taille, les narines dilatées par la colère. « Pourquoi je n’aurais pas le droit de rentrer ? Je crois que cette ville est la mienne, au même titre que la tienne. Et je crois que je n’ai aucune raison de me justifier auprès de toi », sifflais-je. Il était hors de question de lui avouer que cette vie ne me convenait plus. Plus depuis qu’elle était partie. Impossible de lui dire qu’elle avait gagné.


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MessageSujet: Re: ••• Cause once you were mine • [SARAH] ••• Cause once you were mine • [SARAH] EmptySam 22 Fév - 19:15



Julian & Sarah

« I could make you happy, make your dreams come true. Nothing that I wouldn't do. Go to the ends of the Earth for you, to make you feel my love. »

Je n'arrivais pas à comprendre son comportement, pourquoi est-ce qu'il se sentait tellement obligé de réagir de cette façon, je n'avais rien demandé et surtout rien fait pour subir toute cette rancoeur, toute cette haine que je ne connaissais pas cher lui. La célérité avait-elle eu raison de lui au point de le changer, au point d'en faire un homme que je ne reconnaissais plus ? Sa voix n'avait plus rien de douce et de rassurante, non aujourd'hui elle était dure, froide et surtout pleine de reproches, reproches que je ne captais pas, que je ne comprenais pas. Il m'en voulait de toute évidence, mais pour quelles raisons ? Son regard aussi était bien différent, toute trace d'un soit disant amour avait disparue, laissant place à je ne savais trop quel sentiment, mais rien qui soit très agréable. Je ne le supportais pas dans cet état, car non il n'était pas dans son état normal, la personne qui se trouvait face à moi n'était pas l'homme qui un jour fut mon meilleur ami, qui un jour fut l'amour de ma vie. Il n'était plus qu'une connaissance vaguement lointaine. Un soupire lasse s'échappa de mes lèvres tandis que je déposais les clefs sur le bureau qui se trouvait face à moi, je ne savais pas trop sur quel chemin il voulait s'engager, mais la pente était plus que savonneuse, bien qu'il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, pour l'instant. « Garde tes putains de sarcasmes pour toi Julian, tu nous rendra service. » Cette conversation prenait une tournure vraiment étrange, bien sûr que c'était compliqué pour moi de vivre seule dans cet appartement, nous n'avions pas prévu ça, je n'avais pas prévu ça. J'aurais voulu qu'on reste tous les deux ensemble dans cet appartement, qu'on fonde notre famille, que l'appartement devienne trop petit et qu'enfin, ensemble, nous devions le quitter pour acheter une petite maison en dehors du centre-ville. Mais rien ne c'était passé comme je l'avais espérée. Au lieu de ça je m'étais retrouvée seule, le coeur en miette, dans un appartement rempli de souvenirs qui me brisaient un peu plus à chaque seconde. Pourquoi continuer à souffrir dans cet endroit, alors que lui vivait la belle vie avec son groupe, c'était égoïste, affligeant et surtout terriblement blessant. La phrase de Julian me bloqua quelques secondes, était-il sérieux ou n'était-ce qu'une simple blague que je ne trouvais pas drôle, comme d'habitude ? « Je la vis bien ? Attend, deux secondes, tu es sérieux là ? » D'accord de toute évidence c'était vraiment une blague que je ne comprenais pas, comment pouvait-il dire que je vivais bien cette situation, il était à cent mile lieux de la réalité. Il était tellement stupide parfois que ça m'épuisait. La colère montait doucement et je me levais de ma chaise lui faisant face pour la première fois de cette conversation, après tout, il avait joué au con et avait envoyé en l'air notre relation comme si je n'étais rien de plus qu'une conquête. Alors, pourquoi m'apitoyer sur mon sort et le laisser dominer cette conversation ? Il n'en était pas question. « Alors, déjà pour commencer tu vas baisser d'un ton et te calmer tout de suite et maintenant tu vas m'expliquer ce qui t'arrive. Je ne te prends pas pour un con, alors qu'est-ce qui te ferait penser le contraire ? » Son ton était orageux, il entrait dans une colère froide qui aurait pu me faire peur si je ne le connaissais pas si bien. Je savais que malgré tout il ne me ferait pas de mal, bien que je ne l'aurais pas parié à cent pour cent. « Mais, bordel tu me fais chier Julian. Te mentir sur quoi exactement ? De quoi tu parles à la fin ? » Je ne comprenais vraiment pas où cette conversation allait, j'étais tout simplement perdue. En quoi est-ce que je me foutais de lui ? « Je ne sais pas qui prend l'autre pour un con, mais à ce petit jeu tu n'es pas tellement dernier. » D'un geste rageur je repoussais une mèche de cheveux qui me barrait le visage et souffla d'agacement. Je ne relevais même pas sa petite réflexion sur les femmes qui l'entouraient et avança d'un pas dans sa direction. Tout ceci était simplement surréaliste. « Je n'ai jamais dit que tu n'avais pas le droit de rentrer, tu es un grand garçon il me semble, mais cette ville que tu aimes tant ne t'a pas beaucoup manqué durant ta petite escapade à travers le monde, tu n'as pas hésité à partir et à tout quitter...» Je le regardais, déçue, blessée, mais surtout mélancolique, son retour me faisait plaisir autant qu'il me brisait. « à me quitter. » J'avais soufflé ces mots, très bas, trop bas ?

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