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sarah ‡ You still owe me a reason

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one more night


sarah ‡ You still owe me a reason Empty
MessageSujet: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyMer 8 Mai - 11:24





I felt like I couldn't breath
Notre histoire fut chamboulée, entachée, conte écarlate qui n'a de point commun avec ces contes de fées qui parent les idées rêveuses de jeunes femmes blessées par la réalité. Un secret qui nous a détruit, un secret révélé, une vérité qui en a appelée une autre, sans que les conséquences ne puissent sincèrement se dessiner dans un futur troublé.


La rage et la nausée se mêlait dans cette cavité sombre et humide qui abritait ma langue claquante. Trois ans que je me rendais malade, par intermittence, de l'avoir abandonné, culpabilité qu'elle me faisait ressentir depuis mon retour, remords remués par ces secrets et ce vide qui s'était crée entre nous. Mais elle allait moins mal que je ne l'avais supposé et se révélait bien plus vicieuse que je ne l'avais escompté. Quel plaisir avait-elle pris à m'annoncer cette nouvelle, à me cracher à la gueule qu'elle s'était tapé mon ami d'enfance sous mes yeux.Un alcool qui l'avait poussé à me blesser, à remuer le couteau dans la plaie, tandis que la rage s'était insinué dans les replis de mon cerveau. Des mots acides, balancés avec jouissance, alors qu'elle me coulait des regards destinés à entrevoir une réaction qu'elle avait fuit aussitôt, s'enfonçant dans une foule pour se cacher d'une colère qui l'avait rattrapé. La nuit nous avait embrassé, alors que je la dévisageais de mes prunelles noirâtres, sur ce trottoir sur lequel nous nous tenions. Et la colère s'embrasa, raison perdu, envolée face à une révélation qui quitta ma bouche, sifflée par une langue qui claqua. « Tu as cherché à faire mal ? Tu as perdu. C'était la dernière fois que je te laissais m'atteindre, tu as compris ! » Une promesse soufflée, crachée, glaciale, qui résonna entre nos deux corps éloignés tel une malédiction. « Tu veux savoir pourquoi je suis partit ? Tu veux comprendre ce que tu es en train de me faire payer ! »  Je pressais son poignet dans la main, avant de l'attirer, de lui faire part d'une vérité que je devais taire, garder secrète dans un esprit qui n'était plus apte à la lier. A l'étouffer. Probablement parce que je n'avais souffert à ce point depuis les trois dernières années et que la torture physique était infiniment plus plaisante que cette réalité qui me sautait aux yeux, amère trahison à laquelle je n'aurais du réagir. Elle ne me devait plus rien … mais comment accepter que les deux êtres aimés se sautent dans mon dos alors que je n'avais cherché qu'à protéger. Je m'étais effacé consciemment, m'éloignant d'elle et de cette vie qu'elle m'avait fait partagé pour lui sauver la vie, et de me sentir dans cette position de bourreau m'était autrement plus insupportable maintenant qu'elle tenait à se venger de la pire des manières. Mais je n'étais assez stupide pour comprendre qu'elle ne l'avait pas fait sciemment, même si son esprit était pervertit par la boisson, pour comprendre qu'elle avait tenu à me faire réagir, d'autant plus après notre dernière conversation. Elle avait flanché, craqué face à ce que personne n'aurait pu supporter suite à notre précédente rupture. Elle s'était éloignée … et je l'avais laissé faire. Mais je n'étais pas apte à supporter ses conneries, ses tentatives de me blesser, d'autant plus si elles se révélaient permanentes. Je l'attirais, la laissant frôler ce corps tendu et déroulé félinement, tel le prédateur que j'étais en réalité. « Je suis un homme qui sait trop de choses. Un homme qui a été entraîné durant des années mais qui n'a pas été foutu de laisser crever un gamin. Je l'ai sauvé au détriment de ma mission et je me suis fait prendre. » Les mots étaient débités, acides, à une vitesse telle que je ne pouvais les rattraper ni même les reprendre. « Et tu étais mon seul point faible ! » crachai-je, les prunelles luisant de rage et de douleur à un souvenir que je portais seul.« Si je ne t'avais pas laissée, c'est ton minois angélique qu'ils auraient mutilé pour m'atteindre après t'avoir violée et violentée, photos et vidéos à l'appui pour me faire comprendre que les approcher eusse été la plus grosse erreur de ma vie ! » explosai-je avant de la relâcher brusquement, ne retenant que difficilement une brutalité qui me nimbait. « Tu la voulais la vérité ? Tu tenais à comprendre pourquoi je n'avais aucun autre choix ? Et bien tu l'as, mais maintenant, tu assumes tes conneries seule ! » Je venais de trahir ce pourquoi j'avais bossé pendant tant d'années, rébellion suprême contre un engagement que j'avais signé, apposant une signature qui n'avait plus de valeurs puisque le secret venait d'être brisé. Il s'était déchiré, bouffé par cette atroce jalousie, par cette amertume, par cet ultime douleur qui venait de m'être asséner et qui m'avait fait craquer mieux que les coups, la balle, l'électricité infligée. Trois jours de tortures n'étaient venu à bout de ma détermination glaciale, et une seule phrase, quelques mots entrelacés, un événement lointain avait suffit à me faire craquer. Et je saisis sa main, la plaquant contre mon bras qui se remettait difficilement d'une confrontation que j'aurais préféré revivre mille fois plutôt que d'apprendre cette perfidie insensée. « Que vas tu faire maintenant que tu n'as plus cette carte à jouer ? » persiflai-je en pressant sa main contre mes os brisés, douleur éveillée et violemment combattu. Elle se reflétait dans mes yeux, mais mon visage ne montrait rien, masque de l'agent né pour combattre cette souffrance qui lacérait mes membres plus que celle qui cramait un cœur battant et en lambeau. « Quel autre moyen tordu vas-tu trouver pour te venger ? » Je la lâchais, fuyant tout contact avec sa peau, avec elle, tant j'étais … enragé. Elle avait eu à sa disposition tous les hommes de Chicago pour se repaître d'un abandon fait en connaissance de cause, mais elle avait sciemment porté son choix sur l'une des seules personnes à laquelle je pouvais tenir, me condamnant à me rappeler leurs liaisons durant le reste de mon existence. Car si elle tenait à sortir de ma vie et à fuir une existence bouleversée par un danger auquel je ne savais échapper, Joshua … Quoique non … Rayer les deux personnes qui comptaient, en plus de ma rare famille, bien que difficiles, avaient été possible une fois. Et vu la colère qui me ceignait, j'en étais parfaitement capable maintenant, m'envoler sans regret avant de contraindre mon patron de m'envoyer au loin une nouvelle fois. Mais n'était-ce pas l'exacte opposé d'une décision prise des années plus tôt ? Une décision prise avec cran quand seule la fuite motivait la dernière ? Et je me détournais d'elle, la plantant dans sur le trottoir, m'éloignant de ce qu'elle représentait, d'une vie qui m'échappait, d'une existence que je ne dominais plus. J'avais besoin de partir, la quitter, seulement pour restreindre une envie de tuer, d'égorger, d'étriper n'importe quelle sotte personne qui aurait l'idée de s'interposer et de venir m'emmerder. Je me sentais prêt à faire un carnage et je n'avais aucune envie de passer mes nerfs sur elle, même si elle était l'unique responsable d'un état de rage palpable. Elle et Joshua … Je n'étais pas certain de pouvoir surmonter une telle nouvelle, pas certain de pouvoir oublier, à défaut de pardonner.
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MessageSujet: Re: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyDim 12 Mai - 17:04




Moi j’ai vécu, j’ai vraiment vécu ma vie, j’ai fais des erreurs, j’ai été anéanti, j’ai touché le fond. Je sais ce que c’est d’être brisé. Mais j’ai aussi connu de grandes joies, j’ai connu la passion, j’ai connu le bonheur ! Et j’ai connu l’amour. Alors si je meurs aujourd’hui, il ne sera pas question de libération ou de justice, ce sera juste la fin d’un magnifique voyage. .

Je n'avais pas attendu qu'il réagisse, qu'il me poursuive. Je savais que cette soirée était pourrie, au moins je l'avais fini en beauté. Lui dire que j'avais eu une relation avec son meilleur ami, n'était surement pas une bonne idée, mais je savais que ça déclencherait chez lui une jalousie intense qui le pousserait à me parler, un déclic qui le pousserait là où nous en étions maintenant. Seulement j'aurais pu faire les choses autrement, lui parler tranquillement, au lieu de le faire comme ça, alors que l'alcool coulait abondement dans mon sang, ma vision n'était pas très objective et il était vrai que sur le coup j'avais voulu lui faire du mal. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais simplement voulu voir la souffrance dans son regard. « Je ne demande que ça et tu le sais très bien. » Lui faire payer une rupture douloureuse était d'une simplicité enfantine, mais aussi puéril. Lui en vouloir était tout à fait légitime, mais j'aurais dû m'arrêter là. Ses doigts enroulé autour de mon poignet me faisait souffrir, je le laissais pourtant passer sa colère, me faire payer cet acte qu'il prenait comme une trahison. Certainement que s'en était une, dire que je n'avais pas voulu les choses serait mentir, effectivement nous avions bu, mais je savais ce que je faisais et je ne m'en voulais pas, je l'avais voulu sur le moment. Même si aujourd'hui je savais très bien que c'était une belle connerie. Légèrement collé contre son corps je fuyais son regard, ses révélations me faisaient plus mal que je n'aurais pu l'imaginer. Je m'étais attendu à toutes les possibilités, toutes les réponses possibles et imaginable, mais surement pas ça. « Je... » Aucun mot ne sortait de ma bouche, j'aurais voulu lui dire quelque chose, n'importe quoi, mais aucun mot n'osait passer la barrière de mes lèvres surement trop effrayé par ce qui pourrait en découler. Il me relâcha avec une telle brutalité qu' j'en titubais, manquant de tomber. Je me rattrapais difficilement au mur le plus proche, fuyant consciemment son regard. Des larmes de colère et de fatigue menaçaient de couler, lui offrant par la même occasion une faiblesse de plus. « Mes conneries ? » J'essayais rageusement les quelques traitresses qui avaient décidé de se laisser aller sur mes joues. Je ne pouvais pas faire ça, je devais rester digne et encaisser sa colère. C'est tout ce que je méritais de toute évidence. Je ne comprenais pas tout ce qu'il me disait, l'alcool ne m'aidait pas à réagir comme je le devais. Analysant doucement ses paroles je portais une main horrifiée à mes lèvres. « Tu es parti à cause de moi ? Pour me sauver la vie ? » Ma main passa de mes lèvres jusqu'à ma nuque, être plus ou moins la cause de son départ était pour moi, bien trop lourd à porter, je ne voulais pas lui faire subir tout ça, être la cause de ses problèmes. « Je ne comprends pas Reaver, pourquoi es-tu revenu dans ce cas ? » Ma main se plaqua sur son bras sans que je ne puisse réagir, sa rapidité m'avait pris de cours. Je tentais tant bien que mal de me dégager de cette étreinte douloureuse. Je plongeais mon regard dans le siens, le suppliant de me lâcher. « Arrête, tu me fais mal. » Aucune émotion, aucune réaction. Je ne le reconnaissais pas. L'homme qui se trouvait face à moi n'avait rien à voir avec l'homme dont j'étais tombé amoureuse, je me retrouvais face à un total inconnu. Face à un homme qui en venait presque à m'effrayer. « Il semblerait que je n'ai plus besoin de me venger, n'est-ce pas ? » Me venger n'avait jamais été une option, seulement ça c'était imposé à moi comme une évidence, sans que je ne puisse gérer les choses. J'avais voulu lui faire du mal et il fallait croire que j'avais réussi mon coup. Il me lâchait enfin s’éloignant de moi, me laissant seule sur ce trottoir, enfin pas totalement seule, j'étais là avec pour compagnie mes pensées les plus sordides. J'aurais dû n'en avoir rien à faire, simplement faire demi tour et rentrer chez moi, oublier et le laisser loin de moi. Mais je ne le pouvais pas, je n'y arrivais pas. Il faisait partie de moi, quoi que j'en pense, vivre sans lui était un calvaire sans nom. C'est pourquoi je pris la folle décision de le rattraper. Lui courir après dans cette rue déserte, seulement illuminée par quelque lampadaires. « Reaver attends. » Je le rattrapais plus vite que je ne l'aurais imaginé, submergé par un tas d'émotions que je n'arrivais pas encore à définir, lui attrapant le bras pour le retourner face à moi. « Tu ne peux pas me lâcher une bombe pareille et te tirer dans la minute qui suis sans ne rien dire de plus. » Je comprenais mieux que personne sa colère, mais je n'en voulais pas, nous avions tous les deux nos tords et je sentais qu'un fossé ce creusait entre nous, ce que je n'arrivais pas à supporter. « Tu m'en veux et je peux l'admettre, mais la seule raison pour laquelle je t'ai dit ça, c'est parce que tu ne te rends pas compte à quel point je souffre de t'aimer. »

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MessageSujet: Re: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyLun 13 Mai - 22:04





I felt like I couldn't breath
Notre histoire fut chamboulée, entachée, conte écarlate qui n'a de point commun avec ces contes de fées qui parent les idées rêveuses de jeunes femmes blessées par la réalité. Un secret qui nous a détruit, un secret révélé, une vérité qui en a appelée une autre, sans que les conséquences ne puissent sincèrement se dessiner dans un futur troublé.


Mes mains tremblaient, de colère, de peine, d'un millier de sentiments que je retenais au fond de mon être depuis trois ans. Une violence déversée dans des missions suicides, d'où je n'avais cessé de revenir vivant même en prenant les risques les plus fous. La perdre m'avait fait oublié la vie, et je n'avais plus aucun autre attrait que celui d'exister intensément. Mais si j'avais réussit à muer ma souffrance en adrénaline, celle qui me submergeait à présent était si virulente que je ne parvenais à la dominer autrement qu'en craquant. Des lézardes qui fissuraient mes défenses, une à une, me propulsant dans un amas d'émotions enchevêtrés dont je n'arrivais plus à me dépêtre. Des mots qui m'avaient échappé, destinés à la blesser, à la faire culpabiliser, à moins qu'il ne s'agisse que de ma propre expiation. Mais ils glissèrent, inexorablement, quittant l'étreinte de ma tête et de mon cœur, pour venir frapper de plein fouet cette blonde qui me faisait face. Des larmes lui échappèrent, mêlant colère et tristesse, mais elles ne m'atteignirent pas. Je n'étais pas en état de me préoccuper d'elle, ni même de ses sentiments. Je luttais contre un ennemi invisible, une violence que je n'éprouvais que rarement, une brutalité que je canalisais dans mon boulot que je n'avais sous la main. Un calme explosé. « Pourquoi je suis revenu … Parce que je suis cinglé ! » écumai-je avant de jouer de son poignet, avant d'enserrer sa peau à tel point qu'elle en gémit de douleur. Je me contentais de la relâcher, sans plus prendre part à une conversation terminée. Car dans mon esprit, elle l'était. Un point final que j'eusse donné avant de tourner les talons, de m'éloigner. J'estimais qu'elle serait assez intelligente pour ne plus m'approcher, pour comprendre que je n'étais pas dans mon état normal. Sa vengeance m'avait percuté, et je craignais mes propres réactions. Je n'étais pas sensé me comporter de cette façon, pas plus que je n'étais sensé montrer mes faiblesses aussi aisément. Ne m'avait-on pas répété des milliers de fois que garder un visage impassible était la meilleure des défenses ? Mais je n'étais plus foutu de l'être. L'agent se disputait à l'être humain, chacun cédant sa place à l'autre au fur et à mesure des secondes. J'étais tiraillé, déchiré. Et je m'éloignais d'un pas presque félin, mais également vif. Titubant, sans hésitation pourtant. Mon corps hurlait une souffrance qui ressortait mais demeurait tapie dans mon être. Et les images suivaient, tel un ballet insaisissable, frappant ma tête, jouant de ce cerveau malhabile. Des photographies, des sons qui s'y entremêlaient. Sa voix me parvint, me commandant de l'attendre. Mais je ne tenais pas à la voir, ni même à lui parler davantage. Peut-être parce qu'une partie de moi se répugnait à la haïr de cette façon. Peut-être parce que je ne tenais pas à lui offrir ce visage. Toujours est-il que j'avais besoin de quelques secondes de paix, mais elle en avait décidé autrement. Et je suffoquais. Plus encore lorsque ses doigts s’agrippèrent à ma veste, empoignant mon bras pour me faire stopper, en un geste qui me poussa même à me retourner pour lui faire face. Et pourtant, je ne tenais pas à ce qu'elle plonge dans mes prunelles noires, pas plus que je ne désirais lui imposer mon visage de glace, seulement bouleversé par les quelques tics colériques qui agitaient le coin de mes prunelles. « Si, je le peux. » fis-je d'une voix rauque et menaçante, sans toutefois me dégager de sa poigne. Il n'aurait servit à rien de la fuir de nouveau, tant elle semblait décider à nous confronter. Je ne comprenais pas son entêtement, mais je n'étais pas tellement apte à réfléchir. Je n'entrevoyais que la sordide vérité, la plus infâme des trahisons. Et je ne savais comment réagir autrement, ne savais même comment passer outre un tel acte. Pour la première fois de ma vie, je rendais les armes, et le fait même de l'accepter m'arracher la bouche. Ma langue me brûlait, mais je tins bon, le visage relevé et les yeux foncièrement noir. Un éclat en jaillit, simplement, devant la force d'un amour exprimé. Un calme étrange, hypocrite, me frappa. « Et la solution la plus simple est de chercher à me faire souffrir pour te sentir moins seule ? » lui demandai-je avec une superficielle impassibilité, qui n'attendait que de se fissurer pour exploser. Mes mains retrouvèrent ses bras, que je pressais légèrement, sans chercher à lui faire mal physiquement. Je me rapprochais d'elle, plongeant dans ses yeux clairs. « Qu'est-ce que tu attendais de moi en flirtant avec lui sous mon nez ? Quelle réaction voulais-tu découvrir ! » éclatai-je le visage tendu. « Tu savais parfaitement ce que tu faisais en me crachant une telle nouvelle à la figure ! Tu tenais à t'assurer que tu n'étais pas la seule à souffrir ? Comment crois tu que je vis depuis trois ans en sachant t'avoir détruite à cause d'un putain de boulot de merde ! » J'étais injuste envers un travail que j'avais choisit en toute connaissance de cause, mais je ne pouvais cacher qu'une part de moi l'avait haït pour cette vie de poussière. La CIA m'avait tout arraché. Ma mère et la femme que j'avais osé aimer, l'espace d'une nuit avant que la réalité ne nous frappe. « Pourquoi a t-il fallu que tu le choisisses lui ! Tu cherchais à m'atteindre ou bien votre relation dure t-elle depuis plus longtemps ! » Une évidence soudaine, une hypothèse qui me fit blêmir, une fois que mon cerveau eut comprit la portée de mes mots. Mes muscles se relâchèrent subitement, alors que je devenais blafard. « Est-il possible que vous deux ... » Ils s’étaient maintes fois retrouvés en présence mais ...je retins mon souffle, avant de la regarder, les prunelles agrandies. Serait-il possible que les dessous de cette histoire me soient étrangers ? Qu'elle et Josh se paient ma tête depuis plus longtemps encore ? Que signifiaient des sentiments balancés dans ce cas ? La situation manquait de raisonnement, de logique, mais je ne pouvais m'empêcher de songer au pire. Mes iris étaient agitées, et mes lèvres se pressèrent violemment l'une contre l'autre, alors que je la fixais, attendant une réponse qui … m'effrayait.
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MessageSujet: Re: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyMar 14 Mai - 12:06




Moi j’ai vécu, j’ai vraiment vécu ma vie, j’ai fais des erreurs, j’ai été anéanti, j’ai touché le fond. Je sais ce que c’est d’être brisé. Mais j’ai aussi connu de grandes joies, j’ai connu la passion, j’ai connu le bonheur ! Et j’ai connu l’amour. Alors si je meurs aujourd’hui, il ne sera pas question de libération ou de justice, ce sera juste la fin d’un magnifique voyage. .

« Personne ne t'a demandé de revenir. » Mes mots étaient durs, cruels, seulement il me blessait physiquement et de mon côté je tentais de le blesser psychologiquement. C'était un jeu dangereux dans lequel je n'aurais pas dû rentrer, mais il avait une facilité déconcertant à m'attendre et ça m'agaçait au plus au point. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser s'en tirer comme ça. « Oh non, loin de moi cette idée, je suis sûre que tu souffres autant que moi, seulement je suis une sale peste, c'est bien connu. » Voulais-je vraiment le faire souffrir autant que moi ? Sans doute que oui, inconsciemment, mais j'imaginais bien qu'il devait être dans le même état que moi, seulement comme il était si doué pour cacher ses émotions, je ne pouvais pas le deviner, j'avais juste besoin qu'il me le dise, qu'il m'en parle, qu'il arrête enfin de se cacher derrière ce masque d'impassibilité qui lui allait si bien. « J'attendais une simple réaction de ta part Reaver. Je voulais que cette révélation te pousse à me parler...Je voulais juste que tu laisses tomber ton masque de froideur et que tu t'ouvres un peu à moi. Si tu m'as un temps soit peu aimer, tu me dois bien ça. » Jouer sur ses sentiments étaient la seule solution qui me restait, je n'avais rien d'autre, il ne me laissait pas d'autre choix. Je ne savais plus quoi faire pour qu'il s'ouvre enfin à moi, si j'avais l'impression d'être un livre ouvert. Qu'il pouvait lire en moi comme il le voulait, pour ma part je faisais face à un mur, indéchiffrable et insaisissable, ce qui pouvait être déconcertant pour certain et même surement lassant, ne l'était pas pour moi, j'étais bien trop têtue pour m'arrêter au moindre obstacle. « Tu avais le choix, c'était ton boulot ou moi et pour des raisons insensés, tu ne m'as pas choisi Reaver, tu m'as laissé en connaissance de cause. Tu pensais réellement que je passerais à autre chose ? Que je t'oublierais et ferais comme-ci de rien ? » Il m'en voulait, il s'énervait, mais je n'étais pas en reste, mes points se serraient, mes ongles s'enfonçaient violemment dans mes paumes et je laissais enfin ma colère explosait, mon ton montait d'un cran, ne me souciant pas des passants qui nous regardaient. Nous devions être un spectacle vraiment divertissant. « Pourquoi tu m'as fait ça ? Pourquoi tu m'as laissé tomber amoureuse de toi en sachant que ça finirait comme ça ? Quand notre relation a débuté, tu savais que ça finirait comme ça, que nous aurions aucune chance, que c'était foutu d'avance...Alors, pourquoi ? » Trop de questions qui s'entremêlaient dans ma tête, me donnant une migraine qui, je le savais, mettrait quelques jours à partir. Je lui en voulais d'avoir laissé cette situation arriver, nous avoir fait ça. Je commençais à penser que notre relation avait été une erreur, que si nous n'avions pas été ensemble, nous n'en serions pas là aujourd'hui, lui et ses problèmes de boulots, moi et cette envie de toucher le fond un peu plus chaque jour. « Je n'ai rien choisi du tout, arrête de te monter la tête. Josh était là quand j'avais besoin de quelqu'un à qui parler, il m'a soutenu et aider, il a été un ami quand il m'en fallait un. » Un soupire lasse s'échappa de ma bouche. « Je n'avais pas prévu de coucher avec lui, ce n'était qu'un horrible concours de circonstances mêlé à beaucoup d'alcool, point final. » Cette conversation m'épuisait, il était trop têtu pour vouloir m'écouter et comprendre. J'aurais pu trouver tous les arguments possibles et imaginable que ça n'aurait rien changé, alors à quoi bon me fatiguer ? Mes yeux s'agrandirent devant une supposition qui était aussi grotesque que le simple fait d'y avoir pensé. Comment pouvait-il simplement imaginer une chose pareille ? Si je ne le connaissais pas mieux, lui et sa foutue jalousie j'aurai pu être vexée qu'il est même songé à ce genre de choses. « Que nous deux quoi ? » Je levais les yeux au ciel, que devais-je lui répondre ? Le provoquer n'était surement pas la meilleure chose à faire. Je passais ma main dans mes cheveux d'un geste blasé. « Tu crois que j'ai eu une relation de longue durée avec ton meilleur ami ? Je suis surement une salope Reaver, mais pas à ce point-là. » J'abandonnais, sa réflexion m'avait réellement blessée. J'avais fait une erreur j'en étais consciente, mais là le simple fait qu'il puisse penser que j'avais pu aller si loin dans ma soit disant trahison, me faisait mal. « De toute façon, ce n'est pas comme-ci je te devais quoi que ce soit. Nous ne sommes plus ensemble, nous ne nous devons rien du tout. C'est fini. » J'avais vraiment eu foi en nous, pensant que nous aurions le droit à une seconde chance. Mais de toute évidence je me trompais et en beauté. Cette fois c'était à mon tour de le planter sur le trottoir. Je faisais demi tour sans plus de cérémonie, je ne voulais surtout pas m'attarder ici. J'avais eu les explications que j'étais en droit d'avoir, je pouvais enfin rentrer chez moi et tenter de passer à autre chose.

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Dernière édition par Sarah D. Blackwell le Ven 24 Mai - 21:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyDim 19 Mai - 3:06





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Notre histoire fut chamboulée, entachée, conte écarlate qui n'a de point commun avec ces contes de fées qui parent les idées rêveuses de jeunes femmes blessées par la réalité. Un secret qui nous a détruit, un secret révélé, une vérité qui en a appelée une autre, sans que les conséquences ne puissent sincèrement se dessiner dans un futur troublé.


Les mots s'étaient désirés blessant et atteignirent leur cible. Mon regard se durcit à son égard, alors que ma langue claquait contre mon palais, vengeresse. « Je ne suis pas revenu pour toi. » Mes mots étaient froid et impersonnels, même s'ils n'étaient que des mensonges destinés à l'atteindre de la même façon. Il était, de toute manière, bien difficile de révéler la vérité lorsque la femme concernée ne souffrait de l'entendre, persuadée qu'elle était dans son droit quand elle n'effleurait que le tort. Elle s'insulta, simplement par ironie, et je me penchais légèrement vers elle avant de souffler. « Tu as été une peste jusqu'ici mais ce soir, tu as évoluée en garce. » Le coup porté était brutal, mais je ne ressentais qu'une peine très lointaine, ayant la faculté de dissimuler derrière ma colère et ma fureur ce que je pouvais ressentir, et ce, très calmement. Si j'avais perdu le contrôle de mes nerfs, ce n'était plus le cas subitement. J'étais d'un froid glacial, et mes mots me quittaient, hivernaux, prononcés avec un flegme qui pouvait être déstabilisant et perçut cruellement. Et mes prunelles se durcirent sous sa plaidoirie, alors que je glissais les mains dans mes poches, après les avoir écartés, une mimique de pur mépris dans les yeux. « Je peux te dévoiler la vérité sur un coup de nerf, mais je ne serais jamais assez fou pour me livrer à toi après avoir été poignardé ma chère Sarah. Tu as tenté de me blesser, tu y as réussit, félicites t'en. Mais vu les circonstances, je n'ai aucune envie de me confier à toi. » Je glissais la main derrière sa tête, pressant mes doigts contre ses boucles blondes qui s'y entremêlèrent, avant d'amener ma bouche à son oreille, bouche qui l'effleurait quand mes mots l'atteignaient congelés. « Pour me faire parler de mes sentiments les plus enfouis, il faut me conduire sur l'oreiller et non sauter mon meilleur ami … tu saisis la subtilité ? » Je la relâchais, les iris écroués par la colère et la condescendance. Je ne m'y serais jamais abaissé pour ma part, n'aurais jamais poussé le vice aussi loin. Et je serrais les dents devant sa plaidoirie, avant de lui demander, en détachant froidement mes syllabes. « Tu aurais préféré crever ? J'aurais pu rester avec toi jusqu'à ce qu'ils t'attrapent pour m'atteindre. Ce aurait été plus productif pour nous deux que tu me reviennes abîmées ou en petits morceaux, je n'y avais pas songé. » Je m'étais subitement renfermé après avoir éclaté, réagissant comme si la torture me frappait de nouveau. J'avais encaissé, m'étais écroué derrière une carapace glacée qui ne pouvait plus être fissurée, du moins plus en cette seconde sordide où toutes mes certitudes volaient en éclat. «Je te voulais simplement vivante. Te voir respirer et sourire au lieu de pâle et morte. Mais visiblement, tu as toutes les raisons de croire que mon geste était fou, alors je ne perdrais pas mon temps à me justifier davantage. » D'autant plus que je n'en avais pas le droit. Mais il m'était difficile de rester calme quand elle me cracha à la figure son indignation face à des sentiments imprévus. « Mais que crois tu bon sang ? Que je suis tombé amoureux sciemment ? Je voulais laisser tomber mon boulot pour toi alors que c'est toute ma vie ! » Mon ton était de nouveau monté, bravant les notes les plus brûlantes et acides. Elle avait ce don certain de me faire danser parmi les états les plus noirs, de la froideur extrême à cette colère qui couvait, telle une flamme dans des yeux qui tentaient vainement d'y résister. Mais je regrettais de lui avoir mentionner un geste qui n'arriverait plus. Je serrais les poings, avant de relâcher la tension de mon corps, fermant les yeux quelques secondes pour maîtriser mes emportements. Puis vinrent des explications foireuses, incriminant l'alcool. Et je songeais à cette beuverie qui nous avait réunit, quand il avait mentionné Sarah sans jamais m'avouer qu'il se l'était tapée. Une supposition née, qu'elle balaya d'un revers de geste, faussement scandalisée. Je levais un sourcil froidement. « Tu n'as pas l'air d'être vraiment choquée de te l'avoir tapé. En quoi une longue relation te donne t-elle des sueurs froides soudainement ? » Une ironie plantée, retournée par une femme qui argumenta qu'elle ne me devait rien. « Nous n'avons jamais été plus en osmose qu'en ce moment car tu n'es certainement plus la femme dont je suis tombé amoureux un jour. » C'était mesquin, mais sur l'instant, je le pensais. Cette blonde joyeuse qui m'avait séduit, sensuelle au diable n'était cette alcoolique qui avait eu besoin d'un homme dans son lit tous les soirs. J'aurais pu tout encaisser pour elle, mais c'était la goutte d'eau qui explosait le vase déjà remplie de révélations folles et destructrices. Je la laissais donc s'éloigner, sans faire un geste pour la retenir. Notre histoire se terminait, d'un commun accord, et peut-être pouvions nous tourner la page. Je n'avais plus d'excuse pour quitter mon job, infiniment plus fidèle malgré les risques encourus. Et j'allais lui tourner le dos sans plus de regrets, du moins en cet instant, quand j'entendis la voix d'un homme qui proposait une sauterie à la jeune femme qui venait de me quitter, arguant qu'elle était belle à croquer. Et je me figeais douloureusement, les émotions de nouveau à vif. Des prunelles qui se fermèrent, une mâchoire contractée, puis une réaction impulsive et non maîtrisée. Je les rejoignis en quelques enjambées, tandis qu'il tentait de l'embrasser. Je pressais ma main contre la bouche de Sarah, qu'il effleura de la sienne, avant que mes doigts ne se renferment sur son visage que je poussais brusquement. « Spèce de Salop, la touche pas, je l'ai vu le premier. » Mes yeux se durcirent, ainsi que mon visage avant que je ne renferme la main sur sa nuque afin d'exploser froidement son visage contre un mur auquel je le plaquais. Puis, je m'approchais avant de lui murmurer. « Ecoute moi bien … tu tentes de l'approcher une nouvelle fois, et je t'écorche si bien que tu ne sauras te reconnaître dans le miroir demain matin. » Il hocha la tête, effrayé, avant de se redresser, la joue rouge sang. Des talons tournés, une silhouette qui disparaissait sans que mon calme ne m'ait abandonné.
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sarah ‡ You still owe me a reason Empty
MessageSujet: Re: sarah ‡ You still owe me a reason sarah ‡ You still owe me a reason EmptyVen 24 Mai - 21:33




Moi j’ai vécu, j’ai vraiment vécu ma vie, j’ai fais des erreurs, j’ai été anéanti, j’ai touché le fond. Je sais ce que c’est d’être brisé. Mais j’ai aussi connu de grandes joies, j’ai connu la passion, j’ai connu le bonheur ! Et j’ai connu l’amour. Alors si je meurs aujourd’hui, il ne sera pas question de libération ou de justice, ce sera juste la fin d’un magnifique voyage. .

« Bien... Même pas mal. » Que j'ose simplement penser que ses mots ne m'avaient pas touché, était sans aucun doute, la plus gros bêtise que je pouvais laisser sortir de ma bouche. Il avait simplement réussi à me blesser, comme je le faisais avec lui depuis le début de cette conversation. Nous envoyant sur un terrain que nous ne voulions surement pas emprunter. Je n'arrivais réellement pas à comprendre comment deux personnes comme nous, qui avait été si proches par le passé, pouvait aujourd'hui être égal à deux étrangers. Alors, il me voyait comme ça, une peste. Sans doute n'avait-il pas forcement tord, j'étais probablement cette peste. Il fut un temps du moins, comme j'avais pu être une gamine pourri gâté qui en voulait toujours plus, qui n'était jamais satisfaite de ce qu'elle avait. Mais une garce ? J'avais au moins évoluée au cours de ses quatre ans, mais malheureusement pas dans le bon sens. « Le compliment me touche, vraiment. Il me va droit au coeur. » Quelle belle menteuse je faisais ce soir, j’excellais vraiment dans ce domaine, me surprenant moi-même. Je ne pouvais sciemment pas lui dire qu'il me brisait simplement le coeur en me disant tout ça, alors que je l'avais consciemment envoyé sur cette route en m'insultant toute seule, sans l'aide de personne. « Dans ce cas je suppose que nous n'avons plus rien à nous dire n'est-ce pas ? » Qu'il ne veuille pas me parler après ce qu'il avait appris, je pouvais totalement le concevoir et j'arrivais même à faire avec. Après tout, il ne me devait rien. Je n'avais pas à lui tirer les vers du nez, si je savais que ça ne servirait à rien. Ce petit jeu ne m'amusait plus. Sa main se glissa sur ma tête et le temps de quelques secondes, je senti mon coeur défaillir et mon corps tressaillir, une sensation étrange, un mélange de bien être et de peur intense. Sentir sa bouche et son souffle chaud effleurer mon oreille me fit fermer les yeux juste le temps que ses paroles ne m'atteigne en plein coeur. Je me reculais légèrement, histoire de planter mon regard dans le sien. « Très subtil en effet...Mais remettons les choses dans leur contexte mon beau, je n'ai pas sauté ton meilleur ami. C'est plutôt lui qui m'a sauté...Tu saisis la subtilité ? » Là c'était peut-être la phrase de trop, celle à ne pas prononcer, celle à éviter de toute urgence. Celle qui devrait être précédée d'un gros panneau rouge clignotant nous indiquant de ne surtout pas la dire, enfin dans la logique des choses. Mais je n'étais pas du genre logique ce soir, ni même le reste du temps à vrai dire. Et puis s'il voulait me provoquer, il y arrivait très bien. Je me perdais dans ce jeu que j'étais sûre de ne pas remporter, n'étant pas assez doué dans ce domaine, du moins, beaucoup moins doué que lui. Lui et son ton si froid, son regard glacial et son visage fermé à toute émotion. « Quand bien même ça aurait été le cas, j'aurais pu avoir le choix, tu m'as privé de mon libre arbitre. Tu ne m'as même pas laissé ce putain de choix, prenant cette décision pour moi. Mais j'avais le droit de pouvoir argumenter, pouvoir essayer de te retenir, même si c'était peine perdue. » Me remémorer cette partie de notre histoire me faisait trop de mal, je ne voulais pas y repenser, avoir se souvenir de lui, passant la porte de cet appartement, me laissant seule, sans la moindre possibilité de pouvoir changer les choses. Avec ce sentiment d'injustice, impossible à faire disparaitre. « Je ne pense pas que ton acte fut fou, loin de là. Mais, j'avais trop besoin de toi Reaver. Alors, peut-être que mes réactions ne sont pas rationnelles, mais bon sang... » Je soupirais et baissait la tête comme une enfant blessé. « J'avais besoin de toi. » Et malgré ce que je pouvais lui dire, j'aurais toujours besoin de lui, il ferait partis de ma vie quoi que je puisse en penser ou même tenter de me persuader. Je n'arrivais pas à l'oublier à simplement passer à autre chose, refaire ma vie avec quelqu'un, recommencer là où nous avions échoués. Non, ça m'était tout bonnement impossible. « Alors, pourquoi ne pas l'avoir fait ?! De toute façon, peu importe, tu as pris ta décision à l'époque, pensant faire le bon choix, j'espère pour toi que tu ne t'es pas trompé. » Pourquoi me dire tout ça maintenant que nous ne pouvions plus changer les choses. Que le passé n'était plus qu'un lointain souvenir impossible à récupérer. « Cette hypothèse ne me donne pas de sueurs froide, seulement ce n'est pas le cas. Et puis nous n'étions plus ensemble, je n'ai donc pas à me justifier sur cette nuit avec Joshua. » Je n'avais pas totalement tord, dans le fait. Mais coucher avec son meilleur ami n'était pas une bonne chose à faire. Même si l'excuse de l'alcool y était pour beaucoup, ce qui de toute évidence ne le touchait pas plus que ça...« Très bien, je suppose donc, que nous n'avons plus rien à nous dire dans ce cas. Merci pour tes petites explications, plus que douteuses et...au revoir Reaver. » Je ne voulais pas m'attarder ici, rester là à l'écouter s'énerver contre moi, me donnant des explications qui n'avaient et n'auraient jamais de fin, car quoi que l'on dise, il ne pourrait jamais être totalement honnête avec moi et ça, ça restait beaucoup trop compliqué à gérer pour moi. Je m'éloignais le plus vite possible de cet homme que j'avais tellement aimé et que j'aimerais toujours. La rue était de moins en moins éclairé et la trouillarde qui sommeillait en moi, me cria d’accélérer le pas, jusqu'à ce qu'une voix plus que douteuse arrive jusqu'à mes oreilles. « Eh, poupée, tu viens avec moi, on pourrait s'amuser tous les deux. Tu es tellement...J'en mangerais ! » Je me retournais faisant face à un homme dont l'état en disait beaucoup sur sa capacité à réfléchir. « Casse-toi, pauvre type. » Je soupirais tentant de m'éloigner avant qu'il ne m'attrape le bras. Je voulais me dégager, m'échapper, simplement partir, mais l'alcool devait sans doute décupler sa force et sa poigne ce fit plus dur m'empêchant de bouger. Plus je reculais et plus il approchait sa sale bouche de moi avant qu'il ne me lâche d'un coup, sans que je n'eus le temps de comprendre quoi que ce soit. Le temps que je reprenne mes esprits, l'ombre de l'homme s'éloignait, me laissant seule une fois de plus avec Reaver. « Mais...Qui es-tu ? » Sur mon visage on pouvait lire, l'indignation, la surprise, mais surtout l'étonnement. « Tu es un mystère pour moi Reaver et bordel, je crois que tu ne te rends pas compte à quel point ça peut-être frustrant. Je sais bien que tu ne me dois rien, surtout après ce que je t'ai fait, mais le jour où tu te sentiras capable de me donner des réponses, je suis sûre que tu me trouveras. »


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