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CARLY ▽ Do you bitches have a problem ?

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MessageSujet: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyDim 24 Mar - 17:06



Do you bitches have a problem ?


[ Abiageal & Carly ]


Mais qu’ils lui foutent tous la paix. Qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire, qu’elle soit devenue une moins que rien ? Elle n’en avait rien à foutre elle. Parce que pour en avoir quelque chose à foutre, il faudrait déjà qu’elle soit consciente de ce qui lui arrive et ce n’était pas franchement le cas. Pour l’heure, la jeune femme était à peine en train de décuver quand le téléphone avait sonné. Son frère, qui voulait simplement s’assurer qu’elle était bien sortie du lit. Eh bien oui, elle en était sortie puisque ce petit con lui avait téléphoné. Qu’est-ce qu’il avait tellement de mal à comprendre ? Elle le lui avait dit pourtant, qu’à ses yeux elle n’avait pas de frère. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire d’un frère délinquant de toute façon ? Il ne faisait que nuire à son image, alors non merci. Non, elle n’était pas en colère. Du moins elle ne l’était plus. Mais elle n’arrivait absolument pas à comprendre pourquoi son frère s’entêtait à prendre de ses nouvelles après tout ce qu’elle lui avait fait subir. Ce n’était qu’un con, naïf, voilà tout. Oui, oui, Edwin était naïf. Cette phrase aurait choqué tout le monde. Sauf elle.

Alors qu’elle sortait de son lit, non sans avoir balancé son téléphone le plus loin possible, elle filait sous la douche, histoire de se réveiller. Quel jour étions-nous ? Elle n’en avait pas la moindre idée dans la mesure où ça faisait presqu’une semaine qu’elle n’était pas sortie de chez elle. Légèrement associable ? Non, je proteste, elle est tout à fait amicale … La preuve, elle a eu une conversation très profonde sur l’intérêt de la vie dans ce monde, la veille au soir, avec sa bouteille de vodka. C’est après s’être étirée que la jeune femme – plus si jeune que ça – se regarda dans le miroir. Les traits tirés, la mine grise, elle paraissait plus âgée qu’elle ne l’était en réalité. Et comme d’habitude, comme chaque jour, son reflet ne lui convenant pas, elle filait dans sa chambre pour enfiler un jogging informe et un sweat à capuche gris. C’était tous les jours le même rituel. Elle s’observait dans le miroir, chouinait sa beauté et son talent perdu et filait d’abord dans sa chambre et ensuite dans sa cuisine.

Mais ce matin-là – enfin, il était quand même prêt de midi – son habitude avait été perturbée. Car en se rendant dans la cuisine et en ouvrant la porte sous l’évier, la jeune femme pu constater que son stock d’alcools avait été réduit à … néant. Bordel de dieu, c’était donc le reste de vodka qu’elle avait sifflé hier soir ? Eh bien oui. Pas d’alcool au petit déjeuner pour la demoiselle, donc. Ouvrant le placard d’à côté, elle constata qu’il n’y avait pas non plus de café. A croire que … Son frère était passé par là, avait vidé ses stocks pour l’obliger à sortir ? Il en était bien capable et si tel était le cas, elle allait lui botter le cul à ce sale petit prétentieux ! Grognant, elle finit par attraper son sac. Bien, si c’était ce qu’il voulait, elle allait sortir. Elle ferrait les courses et elle pourrait boire une bière pour se féliciter. Oui, comme quoi, tout était prétexte pour boire, avec elle. Mais c’est en passant devant un fast-food qu’elle se rendit compte qu’en réalité, elle mourrait de faim. Bien, elle avait bien le droit de se nourrir. Elle … Elle irait remplir son placard à vin plus tard. Poussant la porte, une odeur de friture lui emplit immédiatement les narines. Ignorant chacune des personnes se trouvant dans les alentours, elle s’acheta son burger et s’installa à une table. Picorant discrètement une frite, elle ne put s’empêcher d’apercevoir le regard d’une jeune femme sur elle. Jeune, dans la vingtaine d’années, elle était brune et … Et elle la fixait avec un air qui ne lui plaisait pas du tout. Azy, mais elle avait quoi, l’autre, à la regarder comme ça ?


- T’as un problème gamine ? Tu vas ma photo peut-être ? Putain !

Arrêtes de me regarder comme ça
Je sais que je ne suis plus moi
Mais je t’en prie ne me le rappelle pas

Ce n’est pas moi
C’est la vie qui la voulut
Et dans ton regard
Je vois ce que je suis devenue
Ne me torture pas
N’en rajoute pas
Je t’en prie
Juste, laisse-moi.




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Dernière édition par D. Abiageal Ó Briain le Dim 18 Aoû - 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyLun 25 Mar - 15:31

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Do you bitches have a problem ?



Abiagael & Carly

Aujourd’hui se sera sortie entre copines. Depuis qu’elle était à Chicago, elle avait pu changer de vie. On lui donner une seconde chance. Même si fatalement ça impliquer des histoires avec son père. Elle-même n’en a jamais eu, elle a beau chercher, mais son père ne s’en est jamais prise à elle. Carly à vite compris que ses deux autres sœurs, elles, elles n’ont pas eu de la chance. Seulement voilà, elle était à des kilomètres de chez elles, elles pouvaient profiter de cette nouvelle chance non ? Puis elle allait en cours toute la semaine. Elle avait bel et bien droit à sa sortie entre amies. Elle était donc partie tôt, enfin vers dix heures du matin, pour aller faire du shoping. Elle n’avait qu’une bourse comme rentré d’argent, mais elle savait gérer. Gardant bien souvent de côté un peu d’argent au cas où. L’heure du repas approcher, bientôt midi sonnerait et tout restaurant fast-food seront blindés. Elles prirent donc la décision d’aller manger. Rentrant dans le premier fast-food qu’elles trouvèrent, elles s’installèrent. C’est alors que les conversations entre filles commencèrent. Que ce soit pour parler garçons, mode, fringues la total. Carly était tournée de telle façon à ce qu’elle soit face à l’entrée. Un peu parano la fille, mais elle n’aurait maintenant pas pu s’asseoir dos à l’endroit. Elle aime voir ce qui se passe, et ce n’est juste pas possible de se dire qu’un mec armé peu rentré dans un endroit de ce genre et qu’elle soit la première à ne pas être au courant.

Leur repas étaient déjà commander, seulement Carly avait oublié de lui demander de la sauce pour les frites, communément appeler Ketchup ! Elle s’était donc lever, se dirigeant au comptoir. Attendant qu’on daigne enfin lui servir, elle se tourna et regarda à une table. Là était assise une femme qu’elle connaissait bien. Une femme qu’elle avait déjà vue … A la télé et dans les magazines ! Célèbre ? Assez pour que Carly s’intéresse à elle. Une danseuse ! Ca ne peut qu’intéresser Carly ! Une fan ? Oui surement !

~ Excuser moi … Je ne rêve pas, c’est bien vous ? … Vous avez bien changé depuis !

Espèce d’ingrate ! C’est comme ça qu’on traite les gens ? Si ton père serait là … Oui mais il n’est pas là. Alors fuck ! Elle est direct, elle n’y peut rien. Mais en même temps elle peut avoir changé, à cause du temps, enfin des années, non elle n’est pas vieille m’enfin … Vous savez quoi ! J’vais me la fermer, je ne fais que m’enfoncer !

~ Oh excuser moi, je m’appelle … Carly Milicevic. J’suis danseuse … enfin j’prends des cours ici à Chicago. Je n’en reviens pas, c’est juste magnifique de vous voir.

Elle lui tendit sa main. Comme signe de paix ? Elle n’en savait rien, elle ne savait même pas si elle allait lui adresser la parole, si elle daignerait lui accordait un peu de son temps. M’enfin si elle s’intéressait à cette femme c’est pour la simple et bonne raison qu’elle connait son passé et qu’elle aimerait bien avoir des cours ! Oui oui elle sera même prête à la payer, si elle le demandait.

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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyJeu 4 Avr - 12:25



Do you bitches have a problem ?


[ Abiageal & Carly ]


Pas d’humeur, non, elle n’était absolument pas d’humeur à avoir une conversation civilisée avec qui que ce soit. C’était déjà bien rare en règle général, mais là, la jeune femme était clairement dans un profond état de manque qui ne lui permettait ni de réfléchir de manière rationnelle, ni de rester calme. Elle avait l’habitude d’être dévisagée. Quand elle était jeune, c’était parce qu’elle était belle et gracieuse. Aujourd’hui c’était parce que quoi qu’elle faisait, elle faisait peur à voir. Parfois, il arrivait encore qu’on la reconnaisse dans la rue. Mais ça ne lui faisait pas le même effet qu’autre fois. Non, maintenant, ça ne lui faisait plus plaisir. Ca lui faisait honte. Elle voyait la décéption dans ceux qui l’avaient un jour admirée. C’était bien loin, toute cette période. Elle n’était plus personne maintenant. Plus qu’une larve, une … Une moins que rien ? Mais elle ne s’était pas attendue en tout cas à ce qu’on vienne déranger son repas pour l’interpeller de la sorte. Qui était cet animal, avec une telle coupe de cheveux, qui venait l’importuner pendant son repas ? Nom de Dieu, ces jeunes de nos jours n’ont définitivement plus aucun respect pour les vieux.

Excusez moi … Je ne rêve pas, c’est bien vous ?
… Vous avez bien changé depuis !

Connasse. C’était comme ça qu’elle lui annonçait qu’un jour elle avait été belle et célèbre et que maintenant elle pouvait servir de balais  que personne ne s’en soucierait ? Arrêtant de manger, la belle Abiagael fixa son regard sur la jeune femme. Nom de Dieu. Elle ne pouvait pas disparaître de son champ de vision ? Elle avait gagné … Elle avait réussit à la déprimer et si elle ne trouvait pas bientôt une bouteille de wisky, elle allait finir par se tirer une balle dans la tête. Maintenant, qu’elle dégage !

Oh excuser moi, je m’appelle … Carly Milicevic.
J’suis danseuse … enfin j’prends des cours ici à Chicago.
Je n’en reviens pas, c’est juste magnifique de vous voir.

Haussant un sourcil, Abiagael la dévisageait toujours. Vidant sa bouche – parce que oui, elle avait arrêté de mastiquer mais il ne lui était pas venu en tête d’avaler – elle finit par jouer avec ses ongles contre la table. Ainsi donc, c’était une danseuse. Pour cette raison sans doute qu’elle la reconnaissait. Mais … Comment est-ce qu’elle pouvait être trop contente de la voir ? Elle ne voyait rien en elle ? Comme par exemple ce qu’elle serait elle-même dans quelques années, quand elle devrait laisser tomber sa carrière et plonger dans le désespoir ? Bon, bref, là n’était pas la question.

- C’est bien moi. Je suis moi. Tu es toi. Je suppose que tu vois en moi l’idiote de danseuse qui a flingué sa carrière parce qu’elle était pas foutue d’se trouver un mec qui savait conduire une voiture. Ouais, ça aussi c’est bien moi. J’me fou de savoir qui t’es chérie, entre nous j’aurais oublié ton nom demain. D’ailleurs, Carly c’est pas un nom pour un chien ? Enfin, soi gentille ma jolie et assieds-toi, tu me pourri le champ de vision.

Lui désignant d’un signe de la tête le fauteuil qui était libre en face d’elle, Abiagael croisa alors les jambes, pour dévisager la jeune femme une nouvelle fois, toujours en silence. Elle était plutôt jolie, grande et fine. Elle avait vraiment la carrure d’une danseuse étoile. Mais bon sang, il fallait qu’elle fasse quelque chose avec ses cheveux, parce que sinon … Oh, sa carrière ne risquait rien avec des cheveux pareilles, mais Abiageal n’arriverait pas à s’en détacher par contre. Qu’elle horreur !

- Pourquoi danseuse ? Franchement, c’est un métier qui craint. J’veux dire … Je sais pas moi. Fait pute. C’est bien pute. C’est un métier d’avenir. Un métier qui connaîtra jamais la crise. Y aura toujours des connards qui auront besoin de ce genre de filles, si tu vois ce que je veux dire.

Tu me renvois tellement
Le reflet de ce que j’ai raté
Disparais
Crève
Pourriture





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Dernière édition par D. Abiageal Ó Briain le Dim 18 Aoû - 18:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyDim 14 Avr - 21:16

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Do you bitches have a problem ?



Abiagael & Carly

Elle était … Elle était heureuse ! Oui c’était le mot ! Heureuse ! La personne qu’elle avait voulu voir depuis … depuis des lustres, ce trouvait là, en face d’elle. Juste sous son nez ! C’était tout bonnement merveilleux ! Ce qui apparemment n’était pas le cas pour la jeune femme qui se trouvait devant elle. Elle la dévisageait maintenant. Se pinçant les lèvres, elle se rendit compte qu’elle venait de la déranger, la pauvre, elle devait se faire harceler tout le temps et Carly venait d’entré dans cette catégories de gens qui vous agace à longueur de journée. Zut !

- C’est bien moi. Je suis moi. Tu es toi. Je suppose que tu vois en moi l’idiote de danseuse qui a flingué sa carrière parce qu’elle était pas foutue d’se trouver un mec qui savait conduire une voiture. Ouais, ça aussi c’est bien moi. J’me fou de savoir qui t’es chérie, entre nous j’aurais oublié ton nom demain. D’ailleurs, Carly c’est pas un nom pour un chien ? Enfin, soi gentille ma jolie et assieds-toi, tu me pourri le champ de vision.

Carly avait écarquillait les yeux, elle était tout bonnement stupéfaite. Comment pouvait-elle parlé d’elle ainsi ? Elle n’avait pas le droit. Elle était une grande danseuse qui a dû talent. Certes cet incident lui a pourris sa carrière, mais elle restait une excellente danseuse. Un nom de chien ? Etait-elle censée se mettre en colère ? Mais c’est qu’elle était affreusement méchante ! L’âge sans doute, je ne vois pas d’autre raisons ! Puis suivant le geste, elle s’assit en face d’elle. Ses amis pouvaient bien attendre, elle avait une personne en or devant elle. Elle n’osa prendre la parole de suite, elle la voyait ! Elle la voyait la dévisageait. Du coup, bah elle attendit le coup de grace !

- Pourquoi danseuse ? Franchement, c’est un métier qui craint. J’veux dire … Je sais pas moi. Fait pute. C’est bien pute. C’est un métier d’avenir. Un métier qui connaîtra jamais la crise. Y aura toujours des connards qui auront besoin de ce genre de filles, si tu vois ce que je veux dire.

Les mains sur ses jambes, assise en face de la jeune femme, elle resta estomaquait. De grands yeux apparurent alors sur son joli minois. Comment ? … Que ? … Quoi ? … Bordel !

~ Commençons par le début, non Carly n’est pas un nom de chien … M’enfin qu’importe ! Je ne vois pas en vous l’idiote que vous prétendez être, mais la jeune femme que j’ai toujours voulu être ! Un modèle ? Sans l’ombre d’un doute ! Mais quand je vois comment est-ce que vous vous adressez aux personnes, j’en suis estomaquait ! La politesse ? Ne vous a-t-on jamais appris cet art de vie ?

Elle commençait à péter un câble, s’il n’y a pas longtemps sa sœur et elle avait eu une prise de bec, ce n’était rien. Elle ne comprenait absolument pas le comportement de la jeune femme.

~ Pourquoi la danse ? Parce que la danse à toujours réussis à me faire extérioriser ce que je ressens, ce que je pense et ce que je suis ! Je ne ferais jamais la prostituée, pour la simple est bonne raison, que j’ai plus d’estime pour moi-même, que ces femmes qui donne leur corps à de vils pervers !

Elle s’arrêta alors, reprenant son souffle, elle devait se calmer, elle devait absolument faire face et ne pas se laisser emporter.

~ J’aimerais bien vous retournez la question … Pourquoi la danse ? Seulement ce n’est pas la question qui me brule le plus les lèvres. J’en ai une plus importante. Pourquoi vous vous laissez aller comme ça ? Pourquoi devenir une dépouille ? Car c’est bien ce que vous êtes non ? Une dépouille ravagée par le temps, qui ne cesse de pleurer sur son sort !

Électrochoc ! Voilà ce dont elle avait besoin !

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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyMar 23 Avr - 18:58



Do you bitches have a problem ?


[ Abiageal & Carly ]


La belle Abiageal Ó Briain n’aspirait qu’à une seule et unique chose : la tranquillité. Chose que visiblement la jeune femme à la chevelure si étrange ne semblait pas vouloir lui offrir. Elle la dévisagea un long moment en silence. C’était une jolie fille. Sa coupe de cheveux lui faisait un peu penser à un caniche écrasé par un bus ou piétiné par des passants à heure de pointe, mais c’était une jolie fille. Grande, fine, elle avait quelque chose de gracieux dans les traits. Et elle avait un très joli regard, qui lui renvoyait l’image de la femme qu’elle avait été fut un temps. La femme qu’elle avait été avant de devenir une loque, une horrible alcoolique, une moins que rien. Elle avait gâché sa vie, elle en était consciente. Sa carrière de danseuse avait pris fin et elle avait commis l’erreur de croire que sa vie l’était aussi. Ce n’était que pendant des moments comme celui-là, quand elle voyait de l’admiration dans un regard pour la personne qu’elle était, qu’elle se rendait compte à quel point sa façon de voir les choses avait été absurde. Mais elle ne pouvait pas revenir en arrière, c’était bien trop tard. Elle n’avait plus désormais qu’à assumer les conséquences de ses actes.

Commençons par le début
Non Carly n’est pas un nom de chien …

Ses fines lèvres s’étirant en un rictus ironique, la jeune femme porta la taille de son soda à ses lèvres, tentant de contrôler un fou-rire qui menaçait d’éclater. Carly n’était pas un nom de chien, d’accord, c’était bien noté. D’ailleurs, plusieurs surnoms lui venaient déjà à l’esprit. Mais elle préférait se les garder, dans la mesure où aucun n’était très sympathique, du moins pas pour la jeune femme. Elle, bien entendu, elle trouvait tout cela absolument hilarant. Aurais-je oublié de préciser que son humeur laissait absolument à désirer ? Bon, eh bien je le précise maintenant.

Je ne vois pas en vous l’idiote que vous prétendez être
Mais la jeune femme que j’ai toujours voulu être !
Un modèle ? Sans l’ombre d’un doute !
Mais quand je vois comment est-ce que vous vous adressez aux personnes
J’en suis estomaquée ! La politesse ?
Ne vous a-t-on jamais appris cet art de vie ?

Agitant sa main devant son visage d’un geste dédaigneux, elle leva les yeux au ciel, absolument exaspérée. Bla, bla, bla. Ne s’arrêterait-elle donc jamais de parler ? Ce n’était pas comme si ce qu’elle avait à dire pouvait avoir une quelconque utilité de toute façon. Plissant les paupières alors que la voix de la jeune femme lui vrillait les tympans, accentuant le mal de crâne liée à son manque d’alcool, elle émit un grognement qui avait absolument tout de … charmant ? Oui, charmant, tel était le mot. Elle était tout à fait charmante, d’une compagnie diablement agréable par ailleurs, bref, elle était la personne la plus parfaite dans ce monde. Je suis par ailleurs persuadée que Carly n’émettrait aucune contestation à cela, n’est-ce pas ?

- Tout ça, ce n’est que des paroles, ce n’est que du vent. Tu brasses de l’air, c’est tout ce que tu sais faire. Tu crois que tu vas réussir dans ce monde, avec un sourire ? Tu te fourre le doigt dans l’œil ma chérie. Les filles de ce monde sont des rapaces, prête à tout. D’ailleurs, pendant que j’y suis, à ta place, je choisirais un autre modèle. Parce qu’un jour, tu finiras par te réveiller, tu auras trente-cinq ans, célibataire et alcoolique. Tu parles d’une vie merveilleuse.

Oui, elle n’avait plus peur de le dire. Plus peur d’avouer qu’elle avait un problème avec l’alcool, pas plus qu’elle n’avait peur de balancer en pleine gueule, à qui voulait l’entendre, qu’elle n’avait aucune envie de s’en soigner. C’était ainsi, voilà tout. Et si elle devait mourir à cause de son alcoolisme, alors qu’il en soit ainsi. La vie était fragile. C’était bien triste, mais ne pas l’admettre aurait fait d’elle quelqu’un d’idéaliste. Ce qu’elle n’était pas. On avait gâché sa carrière, gâché sa vie. Elle avait privilégié sa carrière à sa famille et aujourd’hui elle se retrouvait seule, sans mari, sans enfants, avec un frère qui la haïssait. Avec pour seule amie, sa bouteille de vodka qui … Changeait tous les jours, pour être honnête.

Pourquoi la danse ?
Parce que la danse à toujours réussis à me faire
Extérioriser ce que je ressens
Ce que je pense et ce que je suis !
Je ne ferais jamais la prostituée
Pour la simple est bonne raison
Que j’ai plus d’estime pour moi-même
Que ces femmes qui donnent leur corps à de vils pervers !

Portant la paume de sa main contre son front, elle frappa fort, comme pour se persuader que cette conversation n’était que le fruit de son imagination. Elle ne pouvait pas être aussi stupide, tout de même ? De un, est-ce qu’elle avait l’air d’un psy ? De Deux … Ah oui, non. Elle avait perdu le fil, incapable de répondre de façon logique. Fixant la jeune femme d’un air totalement perturbée, elle ne lui répondit pas immédiatement, lui laissant par ailleurs l’occasion d’enchaîner. Non mais attendez, elle était sidérée, traumatisée même par de tels propos. Elle vivait dans le monde des bisounours celle-là ou quoi ? En tout cas, elle avait bien besoin d’être secouée ! Et de toute urgence il fallait bien croire.

J’aimerais bien vous retournez la question … Pourquoi la danse ?
Seulement ce n’est pas la question qui me brule le plus les lèvres.
J’en ai une plus importante.
Pourquoi vous vous laissez aller comme ça ?
Pourquoi devenir une dépouille ?
Car c’est bien ce que vous êtes non ?
Une dépouille ravagée par le temps, qui ne cesse de pleurer sur son sort !

Face à cette question, Abiageal haussa d’abord un sourcil, sincèrement surprise. Et puis, sans que personne ne puisse s’y attendre, elle éclata d’un rire sans joie. C’était une excellente question. Pourquoi se laisser aller comme cela ? Peut-être parce que sa vie était finie, fichue et qu’elle le savait. La danse avait toujours été pour elle sa vie toute entière, si bien que quand elle avait arrêté, elle avait eu l’impression de mourir, de dépérir à petit feu. Une sensation qu’elle ressentait toujours aujourd’hui et qu’elle noyait dans l’alcool simplement pour lutter contre l’envie de se tirer une balle dans la tête. Voilà, la vérité. Mais elle était peut-être un peu trop dure à entendre pour une gamine de vingt ans, qui avait encore l’esprit plein de rêves.

- La danse a toujours été ma vie. Je n’étais pas douée, j’étais la meilleure. J’ai commencé à l’âge de quatre ans et je n’ai jamais cessé jusqu’à mon accident. J’ai quitté ma famille très jeune pour prendre des cours et j’ai à peine connu mon frère. Et les rares fois où je l’ai vu, je n’ai trouvé que le moyen de lui reprocher jusqu’à son existence. J’ai fermé de nombreuses portes : pas d’amis pour vous déconcentrer. Mon mariage a été annulé suite à mon accident et je n’ai plus jamais retrouvé quelqu’un qui veuille de moi dans cet état. Et j’ai perdu ma seule raison de vivre. Pourquoi me laisser aller ? Parce qu’il n’y a plus rien sur cette terre qui me donne envie de me battre. Mais je n’ai que ce que je mérite, d’une certaine façon. J’ai fait des choix, j’ai fait des sacrifices. Est-ce que tu es vraiment prête à en faire de même ? … Sinon, je t’assure que pute c’est pas si mal.

J’ai fait des choix
J’ai fait des sacrifices
J’ai ruiné ma vie pour réussir
Alors dis-moi, es-tu prête à en faire de même
Sachant tout ce qu’il y a perdre
Dans un cas comme dans l’autre
Tu n’es qu’une idiote





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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyJeu 22 Aoû - 19:35

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Do you bitches have a problem ?



Abiagael & Carly

Lorsque Carly était entré dans ce bar-restaurant, elle ne s’était pas attendu à ce qu’elle croise cette personne, pas le moins du monde et encore moins dans l’état dans lequel elle se trouvait être. On aurait dit une souillonne au milieu de riche. Ce qui vous voulait mon avis fait tâche dans le décor. Carly n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort, ce qui arrive, arrive, que voulez-vous y faire ? Il n’y a rien à faire, c’est comme ça, certains appelle ça le destin, Carly appelle ça l’ironie du sort. Quoi qu’on fasse, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Alors elle préfère sourire, vivre sa vie, tant qu’elle peut. Elle n’a pas été gâtée par la vie, alors elle fait avec. C’est pour cette raison que la danse est importante pour elle. Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, la danse sera et restera toujours un moyen d’échapper à la réalité. D’échapper à ses problèmes.

Seulement lorsqu’elle avait vu cette femme, cette femme qu’elle idolâtrer lui parlait comme font toutes ses personnes mal poli, elle avait cru tomber de haut, comme un rêve qu’on voit s’effondrer.  Elle n’en revenait tout simplement pas. Comment se pouvait-il qu’une femme avec autant de classe puisse parler comme … comme une dévergonder, oui c’est tout à fait ça. Elle n’avait aucune envie de lui répondre, la de suite, elle devrait plutôt la laisser seule dans son coin d’alcoolique et la laisser dépérir seule ! Mais bien sur vous pouvez vous en doutez, ce ne fut pas le cas. Trop bonne trop conne dis-t-on !

- Tout ça, ce n’est que des paroles, ce n’est que du vent. Tu brasses de l’air, c’est tout ce que tu sais faire. Tu crois que tu vas réussir dans ce monde, avec un sourire ? Tu te fourre le doigt dans l’œil ma chérie. Les filles de ce monde sont des rapaces, prête à tout. D’ailleurs, pendant que j’y suis, à ta place, je choisirais un autre modèle. Parce qu’un jour, tu finiras par te réveiller, tu auras trente-cinq ans, célibataire et alcoolique. Tu parles d’une vie merveilleuse.


Brasser de l’air ? Non non, elle n’y croit pas une seule seconde.

Vous savez de quoi vous parlez, quand on voit ce que vous êtes devenu, un sourire n’est-ce pas ? Vous savez de quoi vous parlez si je ne m’abuse ! Vous êtes peut-être comme ça, célibataire, vieille et alcoolique, mais ce n’est pas le futur que je me réserve ! Votre vie ne m’intéresse pas, vous en fait ce que vous voulez, moi si je suis là aujourd’hui ce n’est pas pour faire la psychologue avec vous …

Carly est dur en affaire, elle a aussi un sale caractère, mais ce n’est pas pour compter sa tenacité. Ce qu’elle veut, elle l’obtient, d’une façon ou d’une autre.

- La danse a toujours été ma vie. Je n’étais pas douée, j’étais la meilleure. J’ai commencé à l’âge de quatre ans et je n’ai jamais cessé jusqu’à mon accident. J’ai quitté ma famille très jeune pour prendre des cours et j’ai à peine connu mon frère. Et les rares fois où je l’ai vu, je n’ai trouvé que le moyen de lui reprocher jusqu’à son existence. J’ai fermé de nombreuses portes : pas d’amis pour vous déconcentrer. Mon mariage a été annulé suite à mon accident et je n’ai plus jamais retrouvé quelqu’un qui veuille de moi dans cet état. Et j’ai perdu ma seule raison de vivre. Pourquoi me laisser aller ? Parce qu’il n’y a plus rien sur cette terre qui me donne envie de me battre. Mais je n’ai que ce que je mérite, d’une certaine façon. J’ai fait des choix, j’ai fait des sacrifices. Est-ce que tu es vraiment prête à en faire de même ? … Sinon, je t’assure que pute c’est pas si mal.


Vous dites vouloir trouver une raison de vivre ? Une raison pour vous battre ? Donnez-moi des cours de danse. Je danse depuis toute petite, ma mère a fait de moi une danseuse. Une bonne danseuse. Les autres ? Je m’en contrefiche, je veux être la meilleure. Et ce que je veux, je l’obtiens !

Déterminé ? Si peu, si peu ! Mais les faits sont là. Elle veut prendre des cours, ceux de l’université ne lui suffisent pas, elle est d’un niveau au-dessus, il n’y a qu’avec un professionnel qu’elle peut avancer. Et pourquoi pas avec celle-ci ?


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MessageSujet: Re: CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? CARLY ▽ Do you bitches have a problem ? EmptyMer 28 Aoû - 7:59



Do you bitches have a problem ?


[ Abiageal & Carly ]


La Grande Femme qu’était Abiagael O Briain commençait réellement à s’ennuyer en présence de la jeune femme qui se trouvait en face d’elle. Elle avait, fut un temps, eu l’habitude d’avoir des groupies à ses pieds à longueur de journées et quand elle était encore belle, désirable et talentueuse, elle avait aimé ça. Mais elle avait bien changé, était devenue particulièrement cynique et surtout, elle n’appréciait guère d’être ainsi accostée dans un restaurant, où elle voulait simplement se nourrir et non parler de sa vie. Elle n’avait pas la moindre envie de bavarder avec qui que ce soit et encore moins avec une jeune femme qui prétendait l’utiliser comme modèle. Maintenant qu’elle la voyait de près, elle changerait sûrement d’avis. Eh oui, c’était souvent fortement surprenant, de voir qu’une personne qu’on voyait sur les couvertures de magazines n’avait finalement pas grand-chose à voir avec leur véritable personnalité. Pour Abiagael en tout cas, c’était exactement cela.

Vous savez de quoi vous parlez
Quand on voit ce que vous êtes devenu
Un sourire n’est-ce pas ?
Vous savez de quoi vous parlez si je ne m’abuse !
Vous êtes peut-être comme ça
Célibataire, vieille et alcoolique
Mais ce n’est pas le futur que je me réserve !
Votre vie ne m’intéresse pas
Vous en fait ce que vous voulez
Moi si je suis là aujourd’hui
Ce n’est pas pour faire la psychologue avec vous …

La belle Abiagael, n’avait guère l’habitude qu’on lui tienne ainsi tête. En général, c’était plutôt elle qui faisait des caprices, car même si elle était une étoile déchue, elle adorait toujours autant faire des caprices de star gâtée. Car c’était finalement la seule chose qu’elle pouvait encore faire. Mais visiblement, la jeune Carly et ses cheveux frisés avaient compris que pour se faire respecter de la grincheuse irlandaise, il fallait hausser le ton et taper du poing sur la table. Portant sa paille à ses lèvres, elle avala une gorgée de coca avant de se redresser et de croiser les jambes sous la table, se redressant pour se donner un air plus respectable.

- Tu as du mordant petite, c’est bien, c’est mignon, malheureusement ça ne fera pas tout. Tu crois peut-être que ma vie actuelle est celle que je me réservais ? J’étais connue, j’avais un nom, j’étais célèbre et le monde de la danse me mangeait dans la main. J’étais même fiancée … Et puis un jour, une seconde, un accident et ma vie a été fichue. Ce n’est peut-être pas la vie que tu te réserves, mais avant de te lancer là-dedans, tu pourrais peut-être réfléchir aux conséquences … notamment aux conséquences pourraient avoir la fin prématurée d’une carrière. Es-tu réellement prête à endurer cela ?

Oh oui, la belle Abiagael était connue dans son milieu désormais pour briser les rêves des jeunes filles qui avaient pour ambition de faire carrière dans la danse. Mais en même temps, si on sortait d’une conversation avec elle sans pleurer, c’était qu’on avait suffisamment de cran pour tenter l’expérience. Eh oh, on ne pouvait pas tout avoir non plus. L’expression il faut souffrir pour être belle vous dit quelque chose ? Eh bien avec Abiagael c’est plutôt il faut encaisser toutes les saloperies pour réussir dans sa vie. Chacun son truc.

Vous dites vouloir trouver une raison de vivre ?
Une raison pour vous battre ?
Donnez-moi des cours de danse.
Je danse depuis toute petite
Ma mère a fait de moi une danseuse.
Une bonne danseuse.
Les autres ?
Je m’en contrefiche
Je veux être la meilleure.
Et ce que je veux, je l’obtiens !

La belle Abiagael se redressa sur son siège, croisant soudain les bras, l’air pensif. Tiens, tiens, la situation prenait une toute autre tournure, une tournure qui pour être honnête … L’amusait plutôt. Après tout, si la jeune Carly ne voulait pas redescendre sur terre en douceur, rien ne l’empêchait de la faire redescendre sur terre avec plus de brutalité. Elle n’avait en tout cas rien à perdre, mais tout à y gagner. Qu’est-ce qu’elle jubilerait quand elle verrait des larmes rouler sur ce si laid visage.

- Tu es bien prétentieuse de croire que tu peux être ma raison de vivre, petite. Ceci-dit, étant donné que je suis certaine que tu vas te planter, rien ne m’empêche d’accepter. Puis tu as l’air déterminée, une qualité que j’apprécie. Bien. Dans ce cas, nous commencerons lundi, à cinq heures. Je ne tolèrerais aucun retard. Et n’oublie pas une chose : des milliers de jeunes filles voudraient être à ta place, fait un pas de travers et ne reviens jamais. Je n’ai pas de temps à perdre avec une danseuse qui n’en vaut pas la peine, compris. Deal ?

C’est à prendre ou à laisser
Je ne reviendrais jamais là-dessus.
Le choix t’appartient.

Auras-tu le courage de me suivre ?
Accepteras-tu d’être ainsi malmenée ?
Le choix t’appartient.

Mais saches qu’une fois que tu auras dis-oui
Le piège se refermera sur toi
Et tu ne pourras plus te dérober.

Alors, ta réponse ?





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