Sujet: Kiara ♣ La vie est une photographie Dim 21 Avr - 1:47
♣Kiara & Guenièvre.
Je grimaçais faiblement, de souffrance, tandis que je jetais un regard à ce médecin qui piquait férocement ma peau, avec une volonté visible de me faire hurler de souffrance. Je redressais la tête, avant de planter mes dents dans mes lèvres, pressant mes paupières contre mon visage afin de résister à cette pulsion qu'il attendait. Je n'allais certainement pas rentrer dans ce jeu … « Aïe ! » laissai-je subitement échappé tandis qu'un sourire venait s'afficher sur sa bouche incarnate. « Ne soyez pas aussi douillette Mademoiselle Morrigane. » « Douillette ? Vous me charcutez ! » me plaignis en tentant de récupérer ma main, vainement. Et ce charmant médecin semblait me faire de l’œil, m'observant avec une intensité qu'il ne cherchait pas même à dissimuler. Je penchais légèrement la tête, lui souriant. Il était craquant … avec ses yeux sombre et cette chevelure brune qui l'assombrissait, lui donnant un côté mauvais garçon qu'il ne possédait forcément. Les minutes s'écoulèrent, tandis que je l'observais, pensive. Il finit par me relâcher, me déclarant apte à reprendre ma vie. Je descendis de la table sur laquelle j'étais assise, pliant mes doigts sans vraiment ressentir la douleur supposée s'éveiller à chacun de mes mouvements. Une coupure profonde, du à un mauvais mouvement de ces doigts maladroits sur ce ciseau que j'avais bêtement pressé. Une entaille qui avait maculé plusieurs de mes dossiers. Je soupirais profondément avant d'observer ce bandage qui allait m'interdire l'usage du stylo pendant quelques heures. Quoique … étais-je vraiment femme à me laisser faire par de telles conneries ? Un sourire vint illuminer mes traits tandis que je boutonnais de nouveau mon manteau, observant un médecin qui remplissait une ordonnance afin de me prescrire des antalgiques. J'enfonçais mon bonnet sur la tête, avant de le récupérer de la main gauche. « Merci docteur. » lui dis-je avec douceur, tout en enfonçant le papier dans mon sac. « Évitez désormais de jouer avec des ciseaux. » « Pourquoi ? » lui demandai-je avec un sourire amusé. « Vous craigniez de me revoir ? » Il éclata franchement de rire, avant de m'ouvrir la porte, alors que le sac rejoignait mon épaule. « Pouvais-je vraiment vous avouer que je serais désespéré à l'idée que vous ne vous blessiez plus ? Ce serait peu professionnel. » Je laissai un rire me secouer à mon tour, avant que je ne saisisse lentement sa main, la pressant entre mes doigts avant d'acquiescer. « Ne dites rien en effet. » lui dis-je avant de tourner les talons, sur un remerciement de plus. Et pour la première fois depuis des jours, je me sentis mieux, à l'aise dans ces hauts talons sur lesquels je ne cessais d'être perchée. Puis, je relevais subitement la tête, croisant une chevelure blonde que je ne connaissais que trop bien. Mes dents vinrent se planter dans mes lèvres, avant que je ne fasse consciemment demi tour pour éviter une femme que je ne voulais voir. Et pourtant, au fond, je l'appréciais, mais ce qui nous opposait était quelque peu … douloureux. Les doigts vinrent frotter ce bonnet que j'enfonçais sur mes yeux, tandis que je faisais un large détour pour sortir de cet hôpital dans lequel je ne tardais à me perdre. Les couloirs se ressemblaient tous, ce qui se révélait désespérant. Je m'adossais quelques secondes au mur avant de réfléchir à ma situation. J'avais tourné plusieurs fois à droite … une fois à gauche. Le sang perla sur cette lèvre torturée, alors que je frottais ma paume contre mon manteau sombre, paume qui commençait déjà à me démanger. Un nouveau soupir, alors que je glissais l'index sur ce bandage serré. Et je ne pus m'empêcher de maudire ma propre lâcheté, alors que j'avais décemment fuit pour éviter à mes sentiments de s'éveiller, de nouveau douloureux. Je glissais un ongle sur ma tempe, secouant lentement la tête avant de la pencher en arrière. Parfois, dans un instant de faiblesse, je ne pouvais m'empêcher de songer à combien j'étais maudite pour un ciel que j'avais longtemps insulté. Puis, j'abandonnai ces idées sans queues ni têtes, me secouant violemment pour reprendre contenance. Je n'allais certainement pas déprimer, plus maintenant. Ce qui était plus facile à dire qu'à véritablement faire. Je me remis en marche, avant de glisser la tête dans l'un des bureaux de l'étage, demandant mon chemin à qui devait être une jeune stagiaire. Elle se releva, avec élégance, de ce siège où elle était assise, afin de me rejoindre dans le couloir et de m'indiquer la direction à suivre. Je la remerciais d'un signe de tête, avant de glisser les mains dans la chaleur de mes poches. Et pourtant, je commençais à avoir chaud, ainsi couverte dans un lieu dont la température ambiante n'était pas assez désagréable pour expliquer une telle tenue. Je descendis quelques marches, que mes talons frappaient, son qui résonnait en écho. Et je respirais profondément, avant de rejoindre le rez de chaussée. De nombreux visages me sautèrent aux yeux, après ces quelques secondes d'errance, alors que mes prunelles d'un vert clair entrevoyaient enfin la sortie. Je m'y dirigeais, d'un bon pas, avant d'apercevoir un carré sombre sur le sol. Je m'immobilisais, puis me penchais, refermant les bras sur ce carré sombre et luisant. Le visage d'une petite fille me souriait, alors que je me redressais. Je regardais autour de moi, puis croisais le regard brun d'une jeune fille. « C'est à vous ? » lui demandai-je avant de lui tendre la photographie. « Elle est très jolie. » murmurai-je en songeant à l'enfant, qui devait être sa jeune sœur. J'observais plus attentivement le visage, bien jeune, de l'inconnue. Elle ne semblait pas au mieux de sa forme. « Vous allez bien ? » lui demandai-je malgré moi, poussée par ce désir de continuellement aider.
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one more night
Sujet: Re: Kiara ♣ La vie est une photographie Jeu 4 Juil - 22:11
La vie est une photographie
Je ferais tout pour retrouver ma fille. Nina me manque et je veux juste la retrouver. Ce matin je me rend a l’hôpital avec un photo d'elle dans l'espoir de trouver quelqu'un qui pourrait me renseigner sur elle puisque d'après l'agence d'adoption si les parents avaient signé comme quoi ils ne voulaient pas que je vois ma fille, alors je n'avais aucun droit d'avoir de nouvelle. Tout ça c'est des conneries, personne ne pourra m'empêcher de voir ma fille et je ferai tout pour la récupérée. Je sais que depuis son adoption je suis mal, j'ai pas le moral et je ne suis plus du tout heureuse. Avant j'étais la reine des fêtardes et maintenant les seules soirée que je me fais c'est chez moi seule avec un vieux film a l'eau de rose tout merdique et un pot de glace au chocolat. Je suis ridicule comme fille. Ce matin, je me suis levé et j'ai été prendre ma douche dans l'espoir qu'elle me donne un peu de pèche mais ça a pas franchement réussi. J'avais ensuite enfilé un jean et un t-shirt a manche courte et était descendu dans la cuisine afin de manger un petit truc. Deux tartines de beurre et de confiture, un café noir et me voila paré. Après avoir pris mon sac, mis mes chaussures et pris mes clé, je me rend dehors et monte dans ma voiture. Je ne tarde pas a arriver au 'cook county hospital'. Je me gare sur le parking et me rend a l’intérieur. Comme tout les gens autour de moi, j'attends mon tour, je fait les 100 pas dans la salle d'attente quand mon téléphone sonne. Je le sors rapidement de ma poche pour l'éteindre, cet fichu alarme pour mes médicament, ça fait que je ne les ai encore pas prit. C'est peut être pour ça que je ne sors pas de cette dépression. Quelques minutes passe. J'entends alors une voix derrière moi qui me dit : « C'est à vous ? » Je me retourne et vois alors une jeune femme brune me tendant une photographie, c'est celle de ma fille que j'avais dans la poche, j'ai dut la laisser tomber en prenant mon téléphone. Lorsque je la reprend je la remercie puis elle me dit : « Elle est très jolie. » Oui, elle est magnifique J'esquissa un léger sourire, ayant les yeux rivé sur ma photo, ma fille est belle est bien la plus belle petite au monde. Puis la jeune femme sur un léger ton d'inquiétude me demande si je vais bien. Euh... Oui, ça va aller. J'ai plus ou moins l'habitude de cet état, qui pourrait bien changer ça.
Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolé pour tout ce retard mais je promet de répondre plus rapidement la prochaine fois. J'ai eu beaucoup de soucie et je m'en excuse.
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