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JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus .

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one more night


JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus . Empty
MessageSujet: JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus . JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus . EmptyJeu 25 Avr - 15:28

Joshua & Blythe

Le jeune homme est de mauvaise humeur ce matin. Comme la plupart des matins à vrai dire. Il n'arrive plus à se lever par plaisir, il le fait simplement par devoir. S'il pouvait simplement passer quelques années de sa vie à dormir, sans inquiéter personne, ce serait un pur plaisir. Mais son travail de journaliste lui manquerait parce que, finalement, c'est l'une des seules choses qu'il apprécie dans sa vie: son travail. C'est triste de n'avoir que pour objectif que de réussir son travail. Sa vie privée, il l'a mise de côté. Même si il aime Kaleigh, il ne saurait passer à côté de sa carrière. Ambitieux, il l'est. L'envie de la revanche, il l'a. Alors rien ne peut l'empêcher de réussir et personne non plus d'ailleurs. Mais depuis quelques temps il déconne, il va au boulot à reculons parce qu'il a peur. Peur de tomber sur celui avec qui il a couché un soir de fumette trop avancée. Il est indubitablement attiré par lui, même s'il se le refuse. Il ne s'avoue pas avoir pris du plaisir cette nuit-là parce qu'il en a honte. Tout était si sombre autour de lui, il était tellement paumé, tellement ailleurs mais tellement agréablement surpris de cette expérience qu'il l'avait tenté jusqu'au bout. Il ne regrette pas les sensations ressenties, il regrette de l'avoir fait avec cette personne. Elle est du même sexe que lui, merde! Il est persuadé d'être hétérosexuel, ça ne peut pas être autrement, il ne peut pas se voir vivre avec un homme ni même aimer un homme. Pourquoi a-t-il fallu qu'il couche avec un collègue de travail? Sa vie privée était déjà pourrie, et il a réussi à rajouter une couche en pourrissant aussi sa vie professionnelle.
Il pousse la grande porte vitrée, et arrive dans ce vacarme incessant. Tout le monde est stressé, perdu sous la masse de travail et s'agite dans tous les sens. Blythe, quant à lui, arrive à la bourre parce qu'il s'est pété la gueule en voulant mettre trop vite son pantalon et qu'il a saigné du nez. Putain de merde, je suis vraiment qu'un con! Journée de merde! s'était-il dit après avoir tenté de nettoyer son parquet gris plein de sang. En vain, bien sûr. Il sourit à la vue de tous ces gens stressés parce que dans cinq minutes il le sera autant qu'eux. La salle est grande, et l’emblème du journal trône fièrement au milieu du mur, représentant les quatre éléments. Comme si leur travail leur brûlait les ailes, comme s'il les noyait, comme s'il les empêchait de respirer, comme si leurs pieds quittaient Terre. Blythe s'était toujours représenté ce symbole ainsi, ça lui plaisait bien comme ça. Ça faisait mélodramatique, il adorait!
Debout, les mains appuyés contre le bureau d'un collège, discutant avec lui, il sent l'odeur envoûtante d'un parfum qu'il connait, qui mêle patchouli, cannelle et praline. Le cou qui le porte, il l'a tendrement mordu. Son estomac se noue, ses lèvres se pincent et il se retourne. Il se retourne face à celui qui le bouleverse et les images de cette soirée défilent dans sa tête. Ce flashback est là pour tout lui remémorer, pour le déstabiliser, pour lui faire comprendre qu'il s'est écarté du droit chemin. Parce qu'en couchant avec cet homme, avec Joshua, il a trompé Kaleigh. Il pense l'aimer pourtant mais il n'a pas pu s'empêcher d'aller dans les bras de cet homme. C'est étrange parce qu'il ne ressent aucun désir pour les autres femmes à part pour Kaleigh, sa belle et tendre brune au cœur d'or. Il n'y a que Joshua qui l'a fait tombé dans ce piège de fou, qui l'a mené de l'autre rive et qui a failli le faire couler. Il le regarde droit dans les yeux, méchamment parce qu'il ne veut pas le voir davantage.
« Gallagher, de Balzac, dans mon bureau ! »
Blythe s'inquiète, se demande si le patron sait. Merde! Je suis dans la merde! Qui plus est, il sait parfaitement que le patron n'aime pas Joshua, qu'il l'a dans sa ligne de mire, alors il se dit qu'au pire, c'est lui qui prendra le plus cher. Il le laisse passer avant lui, parce qu'il boîte, visiblement il s'est fait mal à la patte. Pourquoi n'a-t-il pas pris de congés alors?! Peu importe.
« Vu que Gallager est un canard boiteux, vous allez devoir faire équipe les gars. Il s'en sort déjà pas en étant un mec normal, alors avec une jambe cassée, ce ne sera que pire. » « Vous n'aviez qu'à le mettre en congés. » Sans le savoir, Blythe vient de défendre Joshua. Il s'en rend compte lorsque le patron lui fait des yeux noirs et qu'il fronce les sourcils. Merde, il vient de perdre un point là. Ferme ta gueule Blythe la prochaine fois. « On vous demande pas votre avis de Balzac, vous bossez ensemble et c'est tout. » Il va devoir lui parler. Ils vont devoir faire équipe et Blythe le sent très mal. S'il voulait oublier cette soirée, c'est raté. Journée à la con! Connard de patron, faut que je me casse putain, faut pas que je reste face à lui. Je peux pas faire équipe avec lui, je vais péter un plomb. Faut pas que je sois attiré, sinon c'est pas normal. Je suis pas gay bordel de merde.
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MessageSujet: Re: JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus . JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus . EmptyJeu 25 Avr - 21:45

~ C'est lorsque l'on s'ignore,
qu'on se voit le plus
~


La chaleur étouffante qui régnait chez lui lui donnait la nausée. Il voulait sortir, et sortir vite. Mais l'atroce plâtre ne lui permettait aucun excès de rapidité, et c'est avec douceur qu'il tenta, tant bien que mal, s'enfiler de quoi couvrir son pied. Tout ça pour une étagère de malheur qui avait eu le culot de lui tomber dessus. Et cet abruti qui avait refusé son congé sous prétexte qu'il pouvait toujours se déplacer jusqu'au bureau. Plus le temps passait et plus l'envie de foutre le camp était forte. Mais pour aller travailler où ? C'était la le dilemme. Partir en claquant la porte après tout ce qu'il s'était passé risquait de lui faire perdre toute chance de retrouver un emploi. Seulement le désespoir était de plus en plus présent, à tel point qu'il finirait pas abandonner la voie du journalisme, il en était certain. Il ne s'entendait ni avec son patron, ni avec ses collègues. Enfin... Pas tous. Mais il préférait tout simplement ne plus penser à ça. Il attrapa sa béquille d'une main et sa besace de l'autre avant de partir, direction les bureaux du Chicago Reader. Obligé de marcher puisque la conduite avec le plâtre lui avait été interdite, il mit un long moment avant d'arriver. Il serait en retard c'était sur, alors autant ne pas se presser. Il alla jusqu'à aller se prendre un café, regardant au passage si il ne voyait pas quelqu'un de sa connaissance. Il cherchait une personne en particulier, une personne qu'il n'avait vu que deux fois mais qui l’obsédait quelques peu. Emil, encore un gamin, un homme qui n'aurait pas du tant lui importer mais à qui il ne pouvait cesser de penser. Il le chercha d'ailleurs encore, alors qu'il buvait, avant de laisser tomber pour se diriger vers la tour qui abritait le journal. La montée fut tout aussi complexe que le voyage jusqu'à l'immeuble et c'est le poignet abîmé par la béquille et le souffle court qu'il entra dans l'immense pièce, priant pour ne pas tomber sur des obstacles trop dangereux, tel que son patron, ou un certain collègue. Malheureusement celui-ci semblait l'attendre, adossé là contre un bureau, riant avec un homme dont Joshua ne se souvenait pas du nom. Le journaliste osa regarder son amant d'un soir, mais le regard sombre de celui-ci lui fit plus de mal qu'il n'aurait voulu, et sans plus de cérémonie il détourna les yeux, accélérant le pas malgré la douleur. Il n'eut pas le temps de s'installer à son poste que déjà le rédacteur en chef se mettait à gueuler, le convoquant lui ainsi que Blythe. Habitué au ton mal aimable de l'homme il ne s'en formula pas et arriva tant bien que mal dans le bureau. Une fois à l'intérieur il ferma la porte et attendit que le patron se mette à râler sans même se soucier de la présence de l'autre homme, qu'il évitait de regarder. Ils avaient tout deux bien trop bu, et ils avaient hontes. Mais en plus, Blythe avait semblé lui en vouloir. Son regard sombre hantait Joshua. Ils étaient tout deux fautifs après tout, il n'était pas le seul à blâmer. Qui plus est, il n'avait jamais fait ce genre de chose auparavant, et savoir que l'autre semblait être dégoûté et en colère lui faisait mal. Cependant il n'eut pas le temps de penser à ça, puisque qu'une étrange conversation se démarrait à coté de lui qui regardait le mur face à lui, priant pour pouvoir s'éloigner de de Balzac aussi vite qu'il pourrait. « Vu que Gallagher est un canard boiteux, vous allez devoir faire équipe les gars. Il s'en sort déjà pas en étant un mec normal, alors avec une jambe cassée, ce ne sera que pire. » « Vous n'aviez qu'à le mettre en congés. » La remarque de son patron l'avait presque mit en colère, mais cette colère avait disparue, effacée par la soudaine stupeur. La réaction de son collègue était complètement inédite. C'était bien la première fois qu'une des personnes avec qui il travaillait se montrait sympathique. Plus encore, il le défendait du joug de leur patron. Une grande première. Aussi fut-il obligé de se tourner vers son amant, le dévisageant, ébahit. Il ne remarqua même pas l'air énervé et surprit lui aussi du rédacteur qui se mettait à râler, comme toujours. « On vous demande pas votre avis de Balzac, vous bossez ensemble et c'est tout. » Blythe sembla imploser alors que Joshua se retenait de pousser un soupir rageur. Il allait devoir passé sa journée avec l'autre homme, il allait devoir supporter les souvenirs de leur nuit, à supporter cette proximité qui ne manquerait pas de le faire frissonner. Il avait beau avoir trouvé la soirée étrange, il n'était pas moins réaliste sur un point. L'homme lui plaisait, du moins physiquement. Et voir son corps se mouvoir avec ferveur n'avait pas vraiment aidé. La situation, déjà bien gênante, déraperait surement. En attendant il salua poliment le boss, sans laisser le temps à l'autre homme de répondre, et se dirigea vers la sortie, poussant de la béquille Blythe.

Une fois hors du bureau il se dépêcha de retourner à son poste, perplexe. Comment diable allaient-ils faire ? Feraient-ils comme si de rien n'était ? Comme si tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Ouvrant quelques dossiers il commença à travailler dans son coin, jetant sans le vouloir des coups d’œils à l'autre homme de temps en temps. Celui-ci semblait se chercher une activité, visiblement gêné par la scène qui venait de se produire. Joshua lui était resté impassible comme il avait apprit à le faire devant ce boss qu'il rêvait de voir brûler. Au bous d'un moment, Joshua agacé de le voir tourner se leva et avec difficulté le rejoignit devant son bureau, à l'écart des autres. Il se mordit la lèvre avant de prendre la parole, à voix basse. « Blythe je... Merci pour ta réaction, vraiment. C'était sympa. Mais tu sais je pourrais être devenu sourd et aveugle qu'il m'obligerait à venir. Quand j'aurais les doigts coupés peu être me laissera-t-il en paix. C'était cool de ta part. » Il s'autorisa un faible sourire, les yeux toujours ailleurs que sur le visage de son vis à vis. Arriva alors le moment de répondre de ses actes. Ils ne pourraient pas se voiler la face plus longtemps, les conséquences en seraient désastreuses. « Pour l'autre nuit... Saches que je suis vraiment désolé. Ça ne m'était jamais arrivé auparavant, je ne sais pas ce qu'il m'a prit... » Le désir, le manque et la solitude. Et la vodka aussi. Et puis il ne fallait pas se voiler la face non plus, Blythe était un homme très sexy qui en ferait baver plus d'une. Pour une première fois il ne l'avait pas trop mal choisit. Des regards lui chauffèrent la nuques et il se retourna, croisant les yeux de son boss et de quelques journalistes qui passaient par là. Ils ne pouvaient pas rester ici, et parce de ça maintenant. Se redressant il haussa un peu la voix, comme si de rien n'était. « Je t'offre un café sur le chemin ça te va ? Et on fera l'interview par la même occasion. » Il fallait qu'ils sortent de l'immeuble, qu'ils aillent loin de leur emploi. Peu être alors le coté professionnel de leur relation s’effacerait, leur permettant de ne parler que de la relation charnelle qui les liait.

crédit: woodspoon
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JOSHUA ▬ c'est lorsque l'on s'ignore, qu'on se voit le plus .

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