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Logan ╪ But see how deep the bullet lies

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MessageSujet: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 10:10



aed logan ó daimhín


Réfléchir est se condamner, se brûler, se perdre dans les méandres de ce monde pourri. L'instinct est la seule sagesse qu'il faut suivre.


Mon histoire a débuté le 24 avril 1983, dans une lointaine contrée prénommée Nouvelles-Orléans, me dessinant comme un amérivain. Également d'origine irlandaise et écossaise, 30 printemps se sont écoulés depuis, le temps coulant et défilant à une vitesse défiant toute imagination. Je me suis façonné, et je suis désormais apte à assumer une personnalité qui m'est unique, mêlée de qualités qui me subliment, à savoir que je suis fier, indépendant, charmeur,, à des défauts qui m'assombrissent, à savoir que je suis orgueilleux, borné, sarcastique, ironique, tête brûlée, acerbe, arrogant, bagarreur, désinvolte, inconscient, impulsif, rancunier, solitaire, manipulateur, secret. Vous endormir, ou vous faire fantasmer sur un physique que des mots ne pourront véritablement esquisser dans votre esprit, serait vous faire du tort, ainsi je me contenterais de dire que je ressemble  étrangement à Jensen Ackles. Je suis donc bien un mâle. Vous ne l'aviez deviné ? Ma vie amoureuse est chaotique, mais je sais aujourd'hui m'intéresser aux femmes  et je suis épanoui. D'ailleurs, je suis en célibataire, depuis quelques temps à savoir quatre ans et je compte bien le rester, bien que ça n'interfère pas dans ma vie professionnelle. Je suis en effet un danger public qui ne songe qu'à se faire du fric en mettant sa vie en danger. En conclusion, et après ce petit retour sur moi-même, je pense être I live very well with.


Votre Secret
La prison s'est dessinée devant mes yeux lorsque j'eus atteint rêvé de vingt-six ans. Un flingue pointé sur une tête qui, sous mes yeux indifférents, a explosée, sang écarlate qui a glissé sur ces draps tâchés partagé par une femme que j'avais pensé aimer et posséder. Un mensonge dont elle nous a habillé, par des sourires faussés et une franchise inexistante. Les barreaux se sont donc refermés sur ma liberté, tandis que je pressais mes paumes contre ce fer réfrigéré pour fermer les yeux et reprendre un souffle dont elle m'avait dépossédé. Et c'est la haine qui m'écroue depuis des années, tandis que je ne parviens à oublier les histoires contées dans le seul but de me prouver une faiblesse comprise, assimilée et rejetée. Je ne dissimule aucunement le fait d'avoir été enfermé et privé de mon humanité, assumant avec désinvolture ce meurtre qui ne pèse sur ma conscience, cette impulsion meurtrière qui m'a poussé à tuer pour noyer une fureur qui m'avait dévoré avec une violence stupéfiante. Mais ce n'était pas lui dont j'avais désiré la mort en cette seconde, elle que je voulais tant faire disparaître en songeant, imaginant que l'humiliation et la honte ressenties s'effaceront également. Mais la balle ne l'atteignit, pas plus que mon regard depuis quatre ans. Et aujourd'hui, la seule chose que je peux encore lui souhaiter par nostalgie, est de ne jamais me croiser de nouveau.


Tics & Habitudes
il ne regrette jamais ce qu'il fait et assume ses gestes et ses paroles mieux que n'importe qui ╪ il a tendance à une douce prédisposition à la vengeance et aime dominer toutes les situations ╪  personnalité trop fière, le dernier mot est sien, sinon il frappe du poing ╪  c'est un grand manipulateur, doué pour blesser de ses mots plus que par ses gestes, même s'il a tendance à provoquer des bagarres à tous les coins de rue ╪  malgré son indifférence surprenante pour tout ce qui l'entoure, il a de belles prédispositions à l'amour, son sourire étant une arme qu'il utilise allègrement ╪ il aime se foutre de la gueule des autres, enfonçant les couteaux dans les plaies en maniant l'humour avec un sarcasme particulier ╪  amoureux de sa voiture, il ne tolère pas qu'on s'en approche ni qu'on la conduise ╪  véritable coureur de jupon, il aime à séduire autant que gagner les défis qu'on peut lui lancer ╪  il ne s'est jamais véritablement remit de son unique histoire d’amour, qu'il maudit que plus que la vie de la jeune femme en question ╪  il préfère le sucré au salé, et à un sérieux penchant pour les gâteaux aux fruits rouges ╪  il pourrait vider une bombe de chantilly en quelques minutes ╪  il est amnésique et ne se souvient des sept premières années de sa vie, ayant oublié le visage de sa mère décédé et de son père pour lequel il ne ressent rien ╪  il est incapable de s'attacher à quelqu'un véritablement, même si faire semblant lui est aisé ╪ très bon acteur, il pourrait faire croire à une innocence inexistante et irréelle ╪ il emmerde le monde royalement et le fait savoir lorsqu'il est en proie à la fureur qu'il ne contrôle que difficilement ╪  il a une nette préférence pour les blondes depuis quelques années ╪  il ne souffre qu'on lui parle de son passé ou même de ce qu'il peut ressentir ╪  il ne supporte pas plus qu'on prenne soin de lui, revendiquant une indépendance affirmée et assumée ╪


De l'autre côté du Miroir
Pseudo ﮦ écrire ici. Âge ﮦ c'est facultatif Sexe ﮦ c'est facultatif Où as tu découvert le forum? ﮦ écrire ici.  quelles sont tes impressions? ﮦ écrire ici. Désires tu être parrainé(e)?ﮦ écrire ici. Fréquence de connection ﮦ ?/7.  Un dernier mot? ﮦ écrire ici.



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<taken>Prenom Nom de votre célébrité</taken>  ﮦ <pseudo> prénom nom de votre personnage</pseudo>



Dernière édition par A. Logan Ó Daimhín le Mar 4 Juin - 12:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 10:11





Un passé que je ne peux regarder, un présent que je parcours sans réellement le voir. Je me contente d'avancer, de rire à la face de ce destin sur lequel je crache, en attendant de pouvoir déployer des ailes blessées par l'ignorance.

L'histoire est une galerie de tableau
Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_mnlbo5C48w1qalciho6_250  La grisaille … A moins qu'il ne s'agisse d'une ombre éternelle qui n'enveloppe ainsi un passé dans lequel je ne voulais noyer des espérances qui ne m'auraient aidé. Les souvenirs … Je n'en avais aucun, de ce jour pluvieux qui m'avait vu atterrir devant la porte, d'un rouge ternit par les années, d'un orphelinat dans ces rues pauvre de cette grande ville qu'était la Nouvelle Orléans. Six ans … six ans d'une vie réduite à néant par un événement dont tu ignores la couleur. Maintes fois, j'avais tenté de regarder en arrière, ces quelques jours qui suivirent, dans un lit où l'on me bordait avec des mots d'interdiction prononcés d'une voix chevrotante et maladive. Mais mon passé n'était qu'un fantôme insaisissable, invisible, effacé par une mémoire sélective qui ne m'avait laissé trace d'une mère au visage gommé par les secondes. Je l'imaginais, cette femme qui m'avait probablement aimé, à moins que l'indifférence ne fusse le lot d'un gamin abandonné.  Je ne pouvais que dessiner, de toute manière, dans cet esprit pervertit par un cerveau borné, ce qu'était ce pan voilé, d'une existence confrontée, à présent, à une réalité difficile et étouffante. Je rabattis les couvertures pluvieuses et râpeuse, libérant mon être de cette obligation imposée par des adultes qui ne parvenaient à saisir un mal être qui les dépassait. Sans bruit, et sur la pointe des pieds, je quittais ce dortoir où plusieurs enfants aux histoires différentes attendaient, rêvaient de voir une famille, une femme, un homme, ouvrir leurs bras pour leur accorder le don d'une vie autre que celle qu'ils menaient en un présent maudit. Mes doigts recouvrirent cette poignée rouillée, vieillie, puis je priais. Ce n'était pas un destin capricieux que je quémandais, cette vie rosée et aimante que mes compagnons espéraient avec autant d'acharnement. Je ne voulais simplement que la porte ne fasse aucun bruit, pour ne pas trahir des mouvements qui m'étaient interdit. Une prière entendue … accordée par un dieu en lequel je ne croyais guère. Je refermais, puis courut pieds nu dans ces couloirs au plancher croulant. Quelques sons sans importance me suivirent, se glissant dans le sillage de ces jambes qui m'entraînaient vers cette grande fenêtré qui trouait ce long mur triste. Des paumes qui se posèrent sur le banc poussiéreux, avant que je ne me hisse pour plaquer mon nez aux carreaux. Des chants me parvenaient, des clameurs lointaines et pourtant si proches que j'avais la sensation qu'ouvrir la fenêtre suffirait à me faire plonger dans cet univers merveilleux qui m'attirait. Mes mains rejoignirent le verre froid, alors que je cherchais de mes prunelles au vert soutenu la cause d'un agitation que je connaissais. Et je les aperçus, ces masques pressés contre des visages inconnus, ces ribambelles de personnes agglutinées, embrassées dans le seul but de danser au rythme de cette musique traditionnelle. Un léger glissement, alors que je m'asseyais, front qui effleurait ce froid glacial, iris qui ne quittait une agitation dont je voulais être. Un carnaval qui avait lieu chaque année, depuis mon arrivée, deux ans plus tôt. Mais … je savais l'avoir connu. Je savais faire partie de cette troupe qui ne semblait être liée à aucune restriction. Ils dessinaient la liberté de leurs mouvements, de ces danses qu'effectuaient des gens vêtus de couleurs folles. Une inspiration … si légère, presque imperceptible. Une tentation pour un enfant qui n'enviait ce rêve que ses camarades ne cessaient de formuler. Je n'avais aucune envie d'être adopté, d'être forcé de vivre ce que je ne voulais connaître. Je ne voulais donner la chance à de nouveaux adultes de me laisser en arrière, ou devant une porte close, qui ne s'ouvre que pour t'avaler définitivement. Car je n'étais autorisé à sortir que surveiller, éternellement. Le carnaval ? Un orphelin si jeune ne pourrait prétendre aller s'y mêler en pleine nuit ! Des paroles qui ne cessaient de résonner dans mon esprit rebelle, alors que je ne fantasmais que sur cette réalité qui ne cessaient de défiler sous cette fenêtre, ce refuge qui m'accueillait dans ses bras chaque nuit. Car je ne dormais jamais autrement que près de cet affranchissement que je me promettais, d'un murmure soufflé. Je regardais … mais mes paupières, faiblement humaines, finirent par s'alourdir au fur et à mesure des minutes écoulées. Elles s'éteignirent. Un apaisement vain, superficiel. Car la musique continuait de m'emporter dans mes rêves.

Je ne comprenais pas. Je ne voulais comprendre. J'avais la seule sensation de devoir agir, sans tergiverser sur des actes qui m'échappaient. Elle pleurait. Elle hurlait, battue pour une réponse déclamée de travers sur un cours à l'intérêt inexistant. J'étais dans un coin de la pièce, punie pour des crimes que je ne cessais de commettre, à l'abri d'un regard mauvais qui ne fixaient qu'une enfant éplorée. Les autres craignaient. Mais je carburais différemment, détaché d'une réalité de laquelle je m'étais extrait des mois plus tôt grâce à une indifférence éternelle. Je bougeais légèrement, en silence, celui que j'avais appris à maîtrisé en allant chaque soir face à ma fenêtre. Mes doigts s'enroulèrent autour de la règle de bois, avant que je ne m'approche. Que je ne frappe. Je ne fus inconscient au point de viser la tête, me contentant de toucher des jambes tremblotantes. Et lorsqu'elle se retourna après avoir grogné, le choc se lu sur ses traits, à l'idée même qu'un enfant puisse lui tenir tête. Mais je serrais l'arme en plissant les yeux, prêt à recommencer et à frapper ailleurs. La petite fut relâchée. Fut oubliée. Ses ongles furent enfoncés dans mon bras alors que je lâchais le bâton de bois, désintéressé brusquement par mon sort. Je n'avais pas besoin de me défendre. J'étais coincé, traqué. Je fus traîné sous les visages apeurés, puis jeté dans une pièce sans fenêtre. Un froid vif qui mordit ma chaire. Une porte refermée. Une nuit parfaite. Ma tête cogna contre le mur de béton, alors que je m'asseyais sur un sol qui m'était désormais familier. J'étais le vilain petit canard dont on ne supportait plus l'arrogance, celui dont on vantait les mérites inexistant pour être adopter chaque fois qu'une famille passait le seuil de cette porte, une famille que j'effrayais par la suite d'insultes ignobles jusqu'à être enfermé de nouveau. Mais j'allais briser ma cage.

Des murmures. De la peur. Je la sentais même si elle ne m'effleurait, ne m’emprisonnait de ses bras glacés et dangereux. En revanche, difficile était d'ignorer cette brûlure qui envahissait ma joue, à la suite d'un coup inattendue, un feu qui se répandait sous cette fine pellicule de peau qui recouvrait mon visage d'enfant. « Sale petit morveux ! » beugla la directrice en enserrant mes épaules de ses griffes acérées. « Tu comptes nous faire chier encore longtemps ! » Je ne tressaillis. « Jusqu'à ce que vous me laissiez partir ! » crachai-je le regard sombre. Le menton redressé, je serrais mes doigts, appuyant ces derniers contre une paume rejointe et recherchée. Elle s'éveillait, cette colère froide à l'égard d'une femme qui n'était rien pour moi, femme qui venait d'abattre sa paume sans procès ni interrogations, seulement poussée par l'envie d'établir un pouvoir qu'elle avait pourtant définitivement perdu. « Baisse les yeux ! » m'ordonna t-elle, tremblante, rage écumée qui semblait se former telles des bulles de savon à la commissure de ses lèvres. Mais son injonction ne fit naître aucun mouvement de ma part, tandis que je ne cessais de la regarder de ces petites amandes vertes qui n'étaient commandées que par mon cerveau borné. J'estimais ne rien devoir à cette vieille chouette qui ruait de coups dès qu'elle perdait une autorité qu'elle parvenait à étendre sur ces éternels faibles qui m'entouraient. Mais il était hors de question que je ploie l'échine ou même que je renonce. Je fus secoué, brutalement, soudainement. Un instinct défensif devant une attaque physique que je n'aimais, et mon pied fut décrochée, percutant cette cheville âgée et fine qui était la sienne. Elle hurla de surprise, relâchant une étreinte à laquelle j'échappai, avant d'attraper un sac pour monter précipitamment les escaliers. Car la sortie, condamnée par ce policier qui m'avait ramené contraint et forcé, ne me permettait une nouvelle fuite. Trois tentatives, chacune détournée, probablement parce que je n'avais cessé de manquer d'intelligence. Je claquais la porte du grenier, avant d'attraper la table colorée par une épaisse couche blanche. Je la tirais, bandant mes muscles pour la placer contre un panneau qui tiendrait. Puis, je reculais. J'entendis des pas alors que je me rapprochais de la fenêtre, contre laquelle je me laissais glisser. Mes poings percutèrent mon visage, alors que je flanchais, réfugiant ma face dans ces genoux relevés. Je voulais partir, et plus je tentais, plus j'avais la sensation d'être un captif sans pouvoir de décision sur ma propre vie. Je n'avais que huit ans, mais j'avais l'impression d'être prisonnier de ces murs depuis une éternité. Des centaines d'années qui ne cessaient de se déverser par trombes d'eau tout autour de ma silhouette recroquevillée. « Logan sors de là ! » hurla la vieille bourrique en frappant brusquement la porte. Je sursautais, pressant mes doigts autour de mes genoux fins. «Je te promet que si tu ne sors pas de suite, je vais te le faire payer ! » «Il faudra m'attraper d'abord» criai-je de défi tout en plissant les yeux. Puis, je plaquais mon front contre mes os, et je me balançais légèrement d'avant en arrière, sans plus faire attention à des coups qui ébranlaient une cloison plus solide que je ne l'aurais cru. Une multitudes de secondes avant que le silence ne retombe, si soudainement que je relevais la tête, étreint par une surprise méfiante. Je me détendis légèrement, parfaitement conscient que sortir serait une manière d'accepter une punition qui allait marquer mes reins. Je me redressais, avant de m'approcher de la fenêtre. Sortir par là serait du suicide …. Je soupirais, désespéré, avant d'entendre un murmure si bas que je dus m'approcher de ma seule sortie viable pour pouvoir l'entendre correctement. « Si je t'aide, tu m'emmènes avec toi ? » Je la reconnus, cette petite inflexion de voix qui appartenait à la traumatisée dont le lit était en face du mien. Celle que j'avais aidé. « D'accord. » Peu m'importait qu'elle s'invite, du moment que je parvenais à sortir de ce bâtiment sans plus de difficulté. J'attendis patiemment, adossé à la table, avant que quelques coups ne soient frappés, m'annonçant un moment dont je rêvais depuis plusieurs mois. Je la poussais rapidement avant de sortir en enserrant la lanière de mon sac à dos. Des escaliers dévalés, une porte d'entrée franchie, une rue gagnée. Elle happa ma main avant de m'entraîner dans ces rues étroites assombries. Elle serra mes doigts dans les siens, avant de me jeter un sourire. « Je … n'étais pas assez courageuse pour partir toute seule … puis tu m'as aidé. Je te le devais. » chuchota t-elle. « Mais je sais où aller. » Je penchais légèrement la tête, mais la suivit sans me poser de questions. Les rues étaient désertes, exceptées celles dans lesquelles elle nous entraîna. Un vieux bâtiment. Une bande adossée à ces murs fissurés. « Danielle ! » Elle me lâcha, rejoignant un grand homme aussi blond qu'elle pouvait l'être. J'appris par la suite qu'elle avait été ramassée bien qu'elle ait une famille en la personne de son aîné, qu'elle n'avait dénoncée simplement parce qu'il était à la tête d'un gang de rue. Des sourcils pressés contre ces paupières relevées. Une défiance certaine. Un choix. Je ne voulais pas de famille. Je ne voulais rien à devoir à personne. Et pourtant, je ne reculais pas. J'avançais, poussé par une voix identifiée. L'instinct.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_leeyb5ZPiN1qb5voho1_500Une main tendue, un regard dissuasif, critique. Peut-être étais-je mal placé pour juger ce que je vendais moi-même, mais je me flattais de n'être jamais tombé dans un état pareil. Des yeux révulsés, d'un blanc laiteux, des pupilles rétrécies, inexistantes sur un visage d'une pâleur mortelle. Une camé qui ne pouvait vivre sans sa dose, au bord de l'overdose, qui ne craignait de mourir simplement pour pouvoir planer. J'étais conscient que je l'aidais à tomber, que je fracassais sa tête sur une poudre blanche dans laquelle elle finirait par rester. Elle enfouit ses mains dans ses poches, cherchant cette monnaie qui paierait ces sachets que je lui apportais. Des clients … J'en voyais chaque jours, plus ou moins dépendant à cette merde qu'ils ne cessaient d'ingurgiter. J'y goûtais moi-même, par moment, dans ces instants de faiblesse où je ne pouvais fermer les yeux, étreint d'une hyperactivité dont me débarrasser m'était difficile. Je ne dormais qu'une à deux heures par nuit, et si mon esprit ne s'en plaignait, il arrivait à mon corps de lâcher face à une torture que je lui imposais sans véritablement le désirer. Alors, la poudre venait envahir mon système sanguin, et le sommeil me pénétrait, demandé, exaucé. Mais je n'en prenais qu'irrégulièrement, me retenant lorsque j'étais en pleine possession de mes moyens, bien trop orgueilleux pour me laisser manipuler par une poudre qui voilait les consommateurs à tel point qu'ils ressemblaient à des morts-vivants. Elle y ressemblait aussi, cette petite brune piquante qui semblait paniquer face à ce qu'elle n'arrivait à trouver. Une absence de billet qui me plaisait bien moins que son comportement et une mort imminente qui n'effleurait pas ma conscience. Elle faisait ce qu'elle voulait, libre de se foutre en l'air et de crever. De tels faits n'atteignaient ce cœur emmuré dans une glace qui ne fondait, tandis que mes prunelles rétrécissaient dangereusement. Sans un mot, je rangeais le sachet dans ma poche, avant de tourner les talons. « Non attends ! » Deux mains qui se pressèrent sur mes bras enfermé dans ces vestes en cuir que j'affectionnais, alors qu'elle se pressait contre mon dos. « Je t'en prie … tu peux peut-être … me l'avancer ? » Un soupir se glissa entre mes lèvres, rejoignant cet oxygène que j'inspirais, devant une scène familière que j'exécrais. Ils m'exaspéraient. Et ce rôle m’insupportait. Je me dégageais sans douceur, d'un mouvement brusque, avant de me tourner vers elle, le regard sombre. «Si j'étais capable de générosité et de charité, je serais devenu prêtre et non dealer. » sifflai-je entre mes dents, avec une ironie palpable. Une nouvelle fois, mes prunelles vinrent se poser sur cette porte par laquelle je tenais à sortir, avant de subir des pleurs qui ne pourraient qu'éveiller une colère froide mais brûlante. Quelques pas, une main qui se glissa sur cette poignée aussi blanche qu'une drogue captivante. « Logan ? » Son ton était différent, plus rauque, plus sensuel. L'étonnement mua en curiosité, me poussant à tourner la tête vers une jeune femme dont le corps se dressait nu dans la pièce, sans plus de robe étroite pour emprisonner ses formes. « Et si je t'offrais autre chose en échange ? » susurra t-elle en s'avançant en roulant des hanches. L’écœurement me saisit, la nausée. J'avais été confronté à ce genre de demandes que certains membres du clan acceptaient avec un plaisir qu'ils contaient lors de ces soirées où la bière coulait à flot. Je n'avais jamais été emballé par le fait de coucher avec une femme qui ne désirait votre corps, mais simplement ce qu'une poche de jean contenait. Je n'étais que trop orgueilleux pour me contenter de ces nuits superficielles, préférant me sentir flatté par un intérêt plus sincère. Ses bras s'enroulèrent autour de ma nuque, ses lèvres effleurèrent les miennes, tandis que je la dévisageais. Un visage de poupon qui me donnait envie de vomir. « J'ai un faible pour les blondes … uniquement. » lâchai-je d'une voix froide avant que mes mains ne se posent sur ses bras, marques rougeâtres qui s'imprimèrent dans sa peau alors que je la forçais à me lâcher. « Si tu tiens à te prostituer, fais le et ramène moi le fric donné par ceux impressionnés par cette vente charnelle. » J'ouvris la porte, puis sans lui jeter un regard, la claquais derrière moi. Un son qui fut brisé par des hurlements qui ne me frôlèrent, tandis que je rejoignais la rue qui se dessinait, pluvieuse, sous mes yeux fermés. Mes poumons gonflèrent, et quelques gouttes éparses se déposèrent sur ma langue, cloîtrée derrière ces lèvres entrouvertes. Une paix éphémère dans un monde obscur. J'avais grandit parmi ces gens qui m'avaient appris à me défendre, à m'assumer, à survivre. Puis, j'étais devenu dealer, dans le but sans doute absurde de débuter mon existence comme je l'entendais, à l'instar de quelques uns de mes compagnons de voyage dans un gang que j'avais l'intention de quitter. Pour voler de mes propres ailes. Un loup solitaire qui tenait à s'embarquer dans une autre farandole, un autre carnaval que celui d'une ville ancienne. Je ne m'étais connu ce cœur d'aventurier avant de comprendre que je ne pouvais demeurer à une même place trop longtemps. J'étouffais, de la même manière que cet orphelinat. La pauvreté était devenu une prison qui me retenait, et je la combattais par le troc. Mes mains rejoignirent les poches de mon blouson, alors que je m'enfonçais dans ces ruelles que j'arpentais chaque jour, à de nombreuses reprises. Des ruelles désertés par ces nombreux touristes qui leur préféraient les beaux quartiers français. Je m'immobilisais quelques secondes, puis fis demi tour. Une envie soudaine. Un plaisir octroyé. Je n'avais pas tellement envie de finir la nuit seul … et je n'avais besoin de drogue pour convaincre une jeune fille naïve de venir partager un plaisir de quelques heures. Des secondes de silences brisées par les sons et les conversations. Des lumières allumées, une masse soudaine dans des rues qui renaissaient, animées par ces artistes bohèmes qui partageaient leur passion pour un art envahissant et vécu passionnément. Je valsais entre ces visages inconnus, étrangers venus dans le but de se divertir dans l'une des villes les plus festives au monde. Puis, une explosion de couleur, des membres raidis, des mouvements inexistants. Mes iris venaient de s'accrocher à un visage, une jeune femme qui peignait avec une ardeur presque envoûtante. Ses traits étaient vifs, précis, et sa grâce attirait de nombreux regards, dont ces deux jades qui ornait mon visage de jeune adulte. Une chevelure dorée encadrait son visage, des mèches longues et rebelles qui se courbaient pour rejoindre ses joues et ses cils longs et bruns. Elle vivait au travers de son art … et je vivais en la regardant communiquer cette flamme que j'entrevoyais autrement. Dans un lit. Car j'avais trouvé celle avec laquelle je passerais la nuit. Je m'adossais à une table disposée près des trottoirs, statut immobilisée jusqu'à ce que son poignet ne cesse de se courber, que la couleur cesse de se déposer sur un mur habillé. Elle laissa tomber son pinceau, sous les applaudissements, avant que ses longues mains fines ne viennent attraper un torchon destiné à faire disparaître la peinture de ses doigts bronzés. Un grognement lui échappa devant cette vaine tentative, et un sourire naquit sur ma bouche plissée. Je me détachais de ce support qui m'avait accueillit, m'approchant de la jeune femme, loup innocemment déguisé en brebis. « Rassurez moi … il n'est pas un fantasme inavoué ? » lui demandai-je, tandis qu'un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres alors que j'observais ce visage ridé qu'elle avait fait naître sous ses coups de pinceaux. « Non … Je préfère les beaux bruns qui ne savent comment aborder une jeune femme esseulée. » commenta t-elle en croisant les bras sous son buste, en un mouvement qui releva ce dernier, appel à mon regard enflammé. « Mais qui vous dit que je suis plus intéressé par votre corps que par la peinture ? La beauté de votre corps ne concurrence peut-être celle de votre esprit. » lui demandai-je en effleurant son visage de mes prunelles assombries. Une délicate rougeur embrassa ses joues pourtant dorées, tandis que ses sourcils volcanique se hissait sur son front froissé. « Peut-être parce que je connais les mâles … et les beaux parleurs dans votre genre. » affirma t-elle en essuyant sa joue de son pouce. « Je suis vexé d'être ainsi assimilé à de pareils stéréotypes. » m'exclamais-je les pupilles éclairées par la flamme d'un amusement esquissé et assumé. « Mais je dois avouer que m'intéresser à l’œuvre peut m'amener à déclamer des compliments à l'artiste pour le plaisir de la voir s'épanouir sous mes yeux chaudement rivés à une bouche passionnée. » ajoutai-je d'une voix chaude, en tournant légèrement la tête vers elle, amusé. Ses yeux s'agrandirent, avant qu'elle ne réponde. « Alors … vous êtes un stéréotype. » « Je suis plus qu'un stéréotype … mais, libre à vous de vouloir en découvrir davantage.  » répliquai-je aussitôt, paroles débitées instinctivement. « Alors, que dirais-tu de me tutoyer, puis de me faire part de tes pensées autour d'un verre ? Je me laisserais probablement tenter par une discussion plus ample si tu sais trouver les mots justes. » fit-elle en ponctuant sa phrase d'un clin d’œil à la promesse dessinée. Mis au défi, je l'aidais à ranger ses affaires avant de l'accompagner dans un pub en ville. La froideur que mon travail m'imposait disparaissait, révélant ce jeune homme bavard et à la parole aisée qui ne cessait de régaler son auditoire de son phrasé chaud. Mais elle ne m'intéressait pas humainement, simplement physiquement. Être charmeur ne m'était pas difficile et je lui fis rapidement comprendre que le bar m'ennuyait, que je désirais plus. Une nuit puis quelques heures avant qu'elle ne sombre dans l'oubli, à l'instar de toutes les autres. Je n'étais pas apte à m'attacher,  n'en avait tout simplement pas envie. Je ne tenais qu'à m'envoler dans un lointain où mon indépendance était primordiale. D'autre part, je n'avais pas spécialement envie d'être affaiblit par une présence qui m’écrouerait inévitablement. Les hommes amoureux tombaient dans un ridicule écœurant, s'attachant au pas d'une demoiselle qui les manipulait avec une aisance effrayante. L'amour … un sentiment complètement nauséeux, dont l'étreinte me faisait autant rêver que celle d'un alligator. Mais je me jugeais bien trop intelligent pour tomber dans un tel piège. J'éprouvais mon plaisir au lit, puis je changeai de partenaire, sans éprouver cette étincelle de remord maligne. Jamais.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_mnh2snRx8n1rjtdvfo4_r2_250Le soleil déclinait, mourant, sur un horizon que je fixais sans réellement le voir. Je glissais les mains dans mes court cheveux châtains, attendant, simplement, un signe de l'arrivé de celui que j'attendais. Mes prunelles se dérobèrent, dissimulées sous mes paupières qui vinrent danser sur mes pommettes, quand un pas résonna dans l'obscurité qui voilait enfin cette ville qui pourtant, ne dormait jamais. « Mais regardez qui voilà ... » ironisa une voix qui m'était outrageusement familière. Je soupirais faiblement, sans prendre la peine d'ouvrir des yeux inutiles. « C'est étrange, j'ai cru entendre la voix d'un parfait abrutis assez con pour venir me déranger durant ma petite sieste crépusculaire. » Un éclat de rire bref et froid me fit abandonner cette cécité sciemment embrassée alors que mes prunelles d'un vert alerté se posait sur le visage de cet homme que je méprisais. « Un soucis ? » lui demandai-je moqueur, «  tu as encore perdu ta virilité dans quelques recoins de cette foutue ville ? » Nos relations étaient tendues, probablement parce qu'il tentait désespérément de me piquer mes clientes, sans comprendre que son charme était inexistant. Laid, son faciès était tordu, et son nez maintes fois cassé par une personne qui ne le regrettait, formait un angle bizarre sur ses traits grossièrement taillés. D'autre part, il aimait me provoquer, pour montrer sa supériorité à ses pairs, inexistante. « Tu refuses bêtement de leur passer sur le corps et pourtant elles te restent fidèle … tu as une explication Logan ? » demanda t-il pensif. Un fin sourire illumina mon visage, tandis que je haussais vainement les épaules. « Mon charme irrésistible ? » proposai-je avec sarcasme avant de me décoller de ce mur qui m'avait soutenu. « Enfin, bien que cette conversation soit diablement intéressante, je vais devoir la raccourcir. Vois tu, j'ai un boulot à faire autrement plus important que tes ressentiments à mon égard. » « Des ressentiments ? Ton arrogance est à couper le souffle mon petit. » Je m'immobilisais, plongeant les mains dans ma veste claire tout en inspirant profondément l'air à plein poumon. Ce gars m'insupportait plus qu'il ne le saurait probablement jamais. «Ecoute ... » repris-je en tournant la tête vers lui, « un rat se sentirait arrogant face à ta carcasse déplorable. » La fureur étincela dans son regard, avant que les mots ne lui échappent. « Va te faire foutre ! » Je plissais les lèvres en une moue moqueur et indifférente. « Une preuve de plus de ta connerie et de ta plaisante infériorité. » Il grogna violemment, avant de m'envoyer son poing dans la figure. Du moins, tenta t-il, alors que je bougeais la tête de manière à ce qu'il m'effleure sans atteindre ma joue blanche. Ainsi, je cessais de m'étreindre dans un discours insipide, et balançais mon poing dans son estomac. « Logan ! » Je reconnus cette voix, comme étant celle de Mark, une de mes connaissances les plus proches. « Arrête merde ! Ne rentre pas dans son jeu ! » S'il était celui que j'avais attendu, sa présence à présent m'indifférait alors que je me concentrais sur ce tordu qui m'avait provoqué une fois de trop. « Je vais te buter ! » hurla t-il tout en se redressant, le souffle entrecoupé par la douleur. « Faudrait-il que tu ais des couilles pour le faire ! » sifflai-je entre mes dents, tout en ouvrant les bras tel un sacrifié, sacrifié dont le sourire qui luisait laissait supposé une toute autre finalité. Il se précipita en avant, me fonçant dedans tel un taureau aveuglé par ce rouge qui ne cessait de colorer son faciès boursouflé. Le choc me coupa le souffle, alors que je refermais mes bras sur son buste, lui envoyant mon genoux dans un estomac offert avec une force canalisée mais impulsive. Je l'entendis hoqueter avant que je ne me déporte sur sa droite, relâchant une étreinte qui me fit perdre un avantage que j'allais regretter. Mark avait reculé, observant la scène avec un effroi qu'il avait du mal à retenir. Mais il était habitué à ce genre de scène que je ne cessais de provoquer dans une existence que je devais juger plate, tant les bagarres semblaient être un lot quotidien. Mais, d'ordinaire, elles se finissaient rapidement. J'avais finit, avec les années, par établir une réputation qui dissuadaient ceux qui désiraient tenter l'incitation à une violence que je possédais en masse. Il était très rare que je n'ai la dominance, rare que je ne parvienne à faire fuir un adversaire qui craignait un regard poignardant. Le néant s'y reflétait, l'incompréhensible effrayait. Mais cet homme qui n'avait hésité à me lancer ces insultes que j'étais décidé à lui faire regretter, ne semblait impressionné par cette attitude féline qui était mienne. Et je ne le vis que trop tard, ce poignard aiguisé et blanc qu'il avait sortit de l'étreinte de cuir d'une chaussure montante. La lame mordit mon bras, marquant mon épiderme fin d'une traînée cramoisie. Une brûlure éphémère, sur laquelle je ne pus m'attarder, obligé de réagir avec vivacité afin de ne pas perdre. Perdre une vie, quelque soit le but, quelque soit la couleur. La mienne. Mais plus qu'une existence fébrile, ma fierté seule me tenait debout. Je ne souffrais de devoir m'agenouiller, je ne souffrais une lâcheté que je n'avais jamais laissé m'envahir. J'étais maître de mes mouvements, de mes actes, en assumant la moindre goutte écoulée. Une feinte. Un élan alors que le plat de mon pied frappait ses cuisses. Un équilibre perdu, tandis que le couteau se fichait dans l'aine, le privant de ce flux qui ne tarda à souiller un sol aussi sombre que pouvait l'être mon regard. Il hoqueta, à genoux sur le sol, alors que je m'agenouillais devant lui, sans qu'une quelconque pitié ne luise dans le vert pigmenté de mes iris. « Logan, il faut appeler une ambulance. » balbutia Mark paniqué. Non, il n'était pas un ami. Il était comme les autres, esclave d'une société dont je ne reconnaissais pas l'autorité … dont je n'avais rien à foutre. Et voir cet homme suffoquer à mes pieds ne m'atteignaient pas. Quand à lui … ses yeux se firent suppliant, alors qu'il prononçait avec une difficulté qui me laissa de marbre. « Un jour tu vas crever. » prophétisa t-il en me dévisageant avec haine. Je haussais les épaules, avant de sourire lentement. « Tu ne seras plus là pour le voir. » Je me redressais souplement, avant de glisser une cigarette entre mes lèvres, dénué de remord ou même de conscience. Je passais simplement à autre chose.La paume de Mark s'écrasa contre mon épaule, alors qu'il cherchait mon regard. « Il va mourir Logan. » « Alors qu'il crève. » énonçai-je en haussant les épaules, peu concerné par une fin que j'estimais mérité. Je n'allais certes pas aider une enflure telle que ce mec qui se traînait au sol. Si Mark tenait à l'aider … qu'il prenne ses décisions seul. Je n'étais ni son père, ni sa nounou, rien de plus qu'une connaissance destinée à lui montrer les recoins d'une ville dans laquelle j'avais grandit. Dans laquelle je m'étais formé en empruntant le chemin le plus sombre, probablement pour ne plus retomber dans une lumière affaiblissante. Mais si je tentais, pouvais-je réellement échapper à cet être humain que je ne voulais devenir ? Pouvais-je empêcher éternellement les sentiments de naître dans cet estomac réticent à avaler autre chose que ces crevettes chaudes vendues avec ce plat traditionnel cajun qu'était le Gambo ? Je n'avais jamais été troublé, jamais été touché, pas même par cette petite fille qui m'avait ouvert une voie avant d'en disparaître, fauchée par la vie, tuée salement sur le rebord d'un trottoir. Son frère était devenu fou, violent, agressif, conduisant le gang dans des voies plus tordues, plus mauvaises. Un choix que je n'avais suivit que partiellement, ne suivant que mon intérêt dans une histoire qui ne m'avait arraché … qu'une pensée. Une pensée pour une enfant que j'avais connu, protégé. Je n'agissais plus pour les autres. Je m'en foutais, ne suivant que ces rails solitaires et dévorées par les herbes folles. Mais être sûr de soi n'était une assurance pour un avenir incertain. Il fallait un grain de sable dans le rouage, un battement d'aile d'un papillon puissant pour muer une bise en tempête. Une femme. Une brune au regard chaud. Une perte à venir, une faiblesse qui allait m'achever. Et j'aurais voulu éviter son regard, si j'en avais été capable.




Dernière édition par A. Logan Ó Daimhín le Mar 4 Juin - 14:05, édité 2 fois
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one more night


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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 10:11





Dans tes yeux, je me suis sciemment plongé, attiré par le chant d'une sirène qui, dans les bas fonds m'a entraîné. Et pourtant, malgré l'eau qui m'emplissait les poumons, j'ai réussit à être embrassé par la surprise lorsque je me suis noyé.

L'histoire est une galerie de tableau
Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_lwo2b18PwI1r0n8yvo1_500 Des talons claquèrent dans l'obscurité, un son indéniablement féminin, une promesse qui me fit frémir d'un dégoût irréversible. Un énième sourire, un énième scénario qui ne tarderait à se jouer sous mes prunelles fatiguées. Car elles étaient toutes les mêmes, à penser que leurs charmes valaient une préoccupation éphémère pour ce qu'elles ne pouvaient obtenir autrement. Mes mains glissèrent dans mes poches, tandis que je levais légèrement la tête vers le ciel, en attendant une ombre venue, je l'espérais, en ayant les moyens de ne pas me faire perdre mon temps. Le bruit de ses pas mourut et mes prunelles dévoilèrent une scène qui se grava instantanément dans ma mémoire. Mon regard s'intensifia en caressant une silhouette dont la grâce féline était captivante, tandis que ma bouche s'asséchait face à ce déferlement de sensations soudain dans un corps écroué et marqué. Le sang battit mes veines, mes tempes assourdies alors que mes cils bruns dévoilaient une obscurité qui n'était plus celle d'un hiver recherché. Le désir s'échouait, si brusque que je me rembrunis, sans comprendre les réactions d'un être qui m'appartenait et pourtant m'échappait. Elle n'était qu'un minois au charme insaisissable, sublimé par deux gemmes étincelantes, par une bouche charnue d'un érotisme dangereux et poignant, par un grain de peau qui reflétait une douceur que son regard ne possédait. Je m'assombris, m'évadant de cette sensation déstabilisante d'être … pris de court par un simple visage, une silhouette qui m'éveillait à des sensations que je ne voulais ressentir. Je me crispais, sur la défensive, les lèvres pressées et pâle sur un visage dont les couleurs s'étaient retirées. Mais elle ne voulait que cette drogue qu'elle réclamait, en tendant des billets entre ses doigts fins. J'enfonçais mes dents dans ma langue, perturbé par des images rougeoyantes qui vinrent effleurer mon esprit enflammé. Ironiquement, et pendant quelques secondes, j'aurais été amené à … Le silence fut ma seule réponse, alors que je la dévisageais de cet œil sombre qui désirait dissimuler le tumulte qu'elle provoquait. Une flamme léchait mes entrailles, désagréable, m'enchaînant à une vision dont mes prunelles d'un vert ténébreux ne parvenaient à se détacher. Et je n'aimais pas cette sensation d'être dominé, d'être attaché aux pas d'une femme qui attendait, sans véritablement comprendre les raisons d'une attitude sur laquelle je ne pouvais ni ne voulais la renseigner. Une perdition … étrange que celle que j'éprouvais à l'égard d'une femme qui me faisait un effet que je n'avais jamais palpé jusqu'alors. Des fantasmes qui déchiraient mon esprit pervertit par un corps de rêve, superbement moulé dans des vêtements qui mettaient chacun de ses atouts en valeur. Le galbe de ses seins échappaient à ce haut étriqué, un doux arrondi qui attirait mes pupilles rétrécies par une méfiance exacerbée à l'égard d'un comportement qui m’assujettissait. Un ventre plat, des jambes fuselées qui s'échappaient de ce short qui soulignait la fermeté de ses cuisses. Je détournais la tête, brûlé, incendié par un feu aux flammes déchaînées. J'étais submergé par un océan dans lequel je n'avais eu la conscience d'avoir plongé. Et j'avais du mal à remonter, à échapper à cette foudroyante ivresse aussi rebutante que fascinante. Un léger mouvement d'impatience, et mes lèvres se replièrent durement, tandis qu'un tic déformait légèrement un visage écroué par une tension palpable. Sans cérémonie et avec brusquerie, je plaquais les sachets dans sa paume, me gardant de frôler sa peau plus que nécessaire. Une seconde. Un toucher éphémère. Une brûlure ardente et vive. Un besoin, une envie. Elle se détourna, s'envola, me laissant face à une addiction qui se dessinait sans que je ne veuille l'assumer. Et durant une infime seconde, la peur me frappa de plein fouet, gueule entrouverte dont les dents se refermèrent sur ma chaire tendre, alors que le sang d'une prémonition néfaste roulait sur ce corps roués de coups invisibles. J'étais terrifié par une vérité que j'entrevoyais sans que les mots ne se décident à envahir cette tête liée à un orgueil qui l'en protégeait. Des excuses face à un ressentit violent, un corps attrayant, un désir âpre mais qui ne représentait rien de plus qu'un intérêt érotique que je n'allais pas satisfaire. Car je regrettais soudainement d'avoir été choisit pour dealer, épouvanté à l'idée même de pouvoir la revoir. Un peur qui ne dura qu'une seconde … un grain de sable qui dégringola dans ce sablier qui cessa aussitôt que ma fierté prit le pas sur l'une des seules vérités fuites à toutes jambes. Elle n'était rien de plus qu'une jolie femme. Et je tentais d'imaginer ses yeux révulsés, dépourvu de vie tandis que son corps s'arquait péniblement sur un lit qui accueillait … des pensées que je voulais horrifiantes afin de tuer, d'assassiner ce désir qu'elle avait fait naître dans mon estomac, des pensées qui dérivèrent à la mention innocente d'un lit qui vit accueillir des images autrement plus rougeoyantes. Je rouvris aussitôt les yeux, maudissant d'une voix aggravée ces fantasmes aussi instantanés qu’incontrôlables, puis me détournais pour vaquer à des occupations qui seraient aptes à la faire fuir de ma tête. Une autre femme. Une tablette d'un autre chocolat que j'allais goûter jusqu'à oublier ce que mon imagination avait dessiné pour celle entrevue sans même y toucher. Une simple vision, une simple voix que j'allais effacé, dont j'allais gommer toutes les notes savoureusement graves et envoûtantes, d'une sensualité dont je n'allais me souvenir dans les minutes à venir. Elle allait disparaître comme toutes les autres.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_mh7opqF1Pn1qbvlm0o1_500Des gouttes d'eaux perlaient, glissant sur ma nuque lorsque, traîtresses, elles se décrochaient de ces mèches  noisettes sur lesquelles elles roulaient inexorablement. Une explosion froide sur mon épaule bouillante, alors que je pressais mes paupières contre mon visage, étreint d'une solitude qui aurait pu être apaisante si mes pensées n'échappaient à mon contrôle. Elle m'obsédait, sans cesse, marquant mon esprit d'un fer chauffé à blanc. Et coucher à droite et à gauche n'aidait son visage à me délaisser, à m'abandonner dans ce calme et cette tranquillité d'esprit qui n'existaient plus. La folie me guettait, cœur tambourinant. L'éloigner en permanence ne guérissait ces plaies qui mordaient ma chaire lorsque mes prunelles sombres croisaient les siennes, en ces rares entrevues brèves où mon agressivité illustrait cette faiblesse qu'elle devenait. J'inspirai profondément, avant de lâcher sur ma tête cette serviette blanche et spongieuse tandis que je finissais de boutonner mon jean. Des doigts qui retrouvèrent le grain d'un tissu que je frottais contre ma chevelure en bataille, avant que quelques coups ne m'arrachent à mes pensées, échos qui se répercutaient dans mon appartement vide de toute présence étrangère. Je levais un sourcil, conscient de l'heure tardive, avant de quitter cette salle de bain sans prendre le temps de finir ce que j'avais commencé. Me balader à demi nu ne me posait de problème d'autant plus que j'allais jeter l'importun sans manière ni même modération. Un coup de pied au cul, quelques paroles senties avant de claquer une porte au nez de l'étranger pour retourner à une préparation qui m'amènerait à une soirée où penser me serait interdit. Penser à elle. Mes doigts s'enroulèrent autour de la poignée après que j'eusse poser la serviette sur mes épaules nues. « Tu peux aller te faire ... » L'insulte se perdit, oublié par cette statue devenue, alors que mes prunelles se posaient, subitement assombries, sur un visage auquel j'avais pensé sans cauchemarder sur une hypothétique venue dans une antre où je ne voulais de sa présence. Et sa tenue, suggestive, probablement en adéquation avec un métier que j'avais cru deviner, portait sérieusement atteinte à mon intégrité et à un apaisement vain d'un corps qui s'écrouait de nouveau dans des fantasmes enflammés. Je me tendis imperceptiblement, agressé par sa venue subite. « Qu'est-ce que tu fou là? » Je n'aimais pas spécialement les surprises, encore moins lorsqu'elles touchaient de près à une femme qui me dépossédaient dune raison à laquelle je m'accrochais désespérément. Une étincelle de conscience, de réflexion, appel à une fierté qui me tenait loin d'elle sans qu'un quelconque animal ne surgisse pour me faire flancher devant une tentation incarnée. « J'aimerais que tu m'avances. » fit-elle de cette voix qui parvenait à s'insinuer dans les moindre replis d'un cerveau pourtant cadenassé. Les jointures de mes doigts blanchirent alors que je pressais une poignée dans cette main raide. « Ce n'est pas dans mes cordes. » lui fis-je savoir âprement, destiné à subir ces demandes incessantes que je ne pouvais que décliner avec cette brutalité qui me caractérisait, mots qui se perdirent dans des prunelles mordorées dont la réflexion sombre m'échappait. Je levais un sourcil devant un silence qui s'éternisait. Et j'allais fermer la porte, pressé d'échapper à une vision divine qui me troublait, lorsqu'elle entra subitement, avec une simplicité effarante et incroyable. « Il ne me semblait pas ... » Pourquoi fallait-il que je perde chacun de mes mots dès qu'elle osait plonger dans un regard qui ne cessait de la fixer, partagé entre orgueil et captivité ? « Je te plais n'est-ce pas ? » Un livre ouvert, pages offertes au regard transcendant d'une femme qui voyait plus qu'elle ne murmurait. Un coup de poing dans un visage qui se redressa subitement, alors que je lâchai entre mes dents. « Dans tes rêves, peut-être. » Menteur, soufflai une voix dans mon être fuyant, alors que je détournai ces amandes obsidiennes écroué par un désir qu'elle percevait. L'idée de la prendre par le bras et de la jeter dehors me percuta avant que ses doigts ne frôlent un bras dénudé, peau à vif et offerte. J'étais en position de faiblesse, pantin désarticulé dont la raison s'endormait sans que je puisse la saisir entre mes doigts écartés. « Et si nous trouvions un autre arrangement pour cette fois ? » Une scène que j'avais vécu des dizaines de fois, que j'avais haït et méprisé alors que la nausée me poussait à détourner les talons et à les envoyer dans ces roses dont les épines lacéraient. Et j'aurais espéré que ma réaction soit la même, en cette seconde où elle m'offrait ce que je me refusais rudement. Je saisis sa main, l'écartant sans cérémonie avant de la relâcher avec une rapidité traîtresse. « Tu n'es pas mon type. » Mais ma voix manquait de conviction, dénoncée par ce ton rauque qui enveloppait chacun de mes mots dont la dureté et la froideur étaient, de ce fait, inexistantes. Une main glissée sur une nuque humide, une bouche plaquée avant que je ne puisse réagir. Une immobilité forcée alors que ses lèvres savoureuses rejoignent leurs semblables. Une texture soyeuse, une saveur fruitée. Sa langue glissa entre mes lèvres, taquinant la mienne pour me faire chavirer et accepter ce que je condamne avec toutes autres femmes. Un désir brutal et sauvage m'écroua, une volonté réduite en mienne par des dents qui s'enfoncèrent dans ma lèvre inférieure. Un grondement qui vibra dans mes poumons asséchés, un oxygène réclamé et qui n'était celui que l'air esquissait. Son effluve, parfum subtile offert par une peau soyeuse, se déposa sur cette langue qu'elle capturait. Qu'elle relâchait pour parcourir la ligne d'une mâchoire d'ébène. Je flanchais. Rendis les armes sans plus réfléchir. Sans plus écouter une fierté qui hurlait qu'elle n'en avait qu'après la came, se prostituant, me prostituant contre mon grès. Je me dégageais de son étreinte langoureuse, embrassant sa joue de ma paume avant d'écraser ma bouche contre la sienne, lui assurant la victoire. Une passion qui se lisait dans un baiser sauvage, alors que mes mains cascadaient sur son corps pour la saisir en croupe, pour la soulever et la plaquer contre mon bassin brûlant, pour l'emmener dans une chambre qui signerait irrémédiablement ma perte.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_m0zfkgdt9L1qi82fbo4_250 Je m'étais adoucis, étrangement, lentement, percé par des attentions et une préoccupation qui ne concernaient plus que moi. Je me souciais d'elle, plus que je ne l'admettais, en oubliant ce vers quoi je désirais me tourner avant de rencontrer son regard. Elle avait fait naître des sentiments puissants dans cette âme perdue et esseulée,, appelant à s'éveiller une humanité qui transparaissait dans mes gestes. J'avançais plus volontiers, détaché de cette cruauté qui m'avait abandonné, me surprenant parfois à sourire sous les yeux effarés et méfiants de certains comparses qui n'avaient compris un tel changement de personnalité. L'amour rendait abrutis, j'en faisais l'expérience, mais je me sentais bien et je n'avais de compte à rendre à personne, même quand on venait m'affirmer que cette femme me rendait taré. Je ne m'en vexais pas, ce qui les surprenait davantage. Le sang dégoulinait moins sur mes traits, alors que je n'éprouvais plus de plaisir dans ces bagarres dans lesquelles je me donnais à corps perdu jadis. J'avais les pensées tournées vers une femme que je tenais à capturer, à avoir sans plus la partager, elle qui m'avait fait connaître un plaisir physique dont était nés la jalousie et la possessivité, qui, souvent, réveillaient une violence qui s'était passablement endormit le reste du temps. Et j'étais prêt à tout pour la rendre intouchable, pour veiller jalousement sur sa personne sans qu'elle ne passe plus dans d'autre lits que le mien. Même à la payer, à l'entretenir. Une humiliation qui aurait du m’atterrer, me rendre fou d'exécration à l'égard de ma personne prisonnière. Mais j'étais délicieusement captif d'une étreinte chaude, de sa flagrance florale, de sa bouche capiteuse. Je ne me posais pas de question et un voile se déposa sur mes prunelles. Un voile terrible qui n'allait laisser le prédateur s'enliser trop longtemps dans une gentillesse que la vie ne me destinait pas. Je n'étais pas fait pour être heureux avec simplicité. Je n'étais pas fait pour aimer. Simplement pour haïr. Et le destin allait me donner l'occasion de sortir le loup du marasme dans lequel elle l'avait plongé, pour mieux le faire sortir de sa cage.

« Elle est bonne ta meuf Logan. » Une contraction, un oubli soudain d'une humanité éphémère et récente. Je me redressais aussitôt, les traits ombrés, avant de lâcher d'un voix menaçante. « Tu tiens à le répéter ? » Un sadisme se refléta dans ses yeux, une flamme, un poignard qu'il ajustait avant de le lancer dans ma direction. « Quoi ? T'étais pas au courant que ta pute se tape tout ce qui bouge ? Visiblement, t'es pas assez doué pour la satisfaire tout seul. » Mes ongles agrippèrent sa nuque, alors que j'envoyais son visage s'écraser contre ce bar auquel il s'était adossé, explosant sa joue pressée contre un coin tranchant. « Je vais t'exploser la tronche, simplement pour avoir oser parler d'elle enflure ! » « Avant de m'en tenir rancune O Daimhin,  essais de réfléchir quelques secondes. Quel serait mon intérêt de te raconter de la merde ? Puis, je peux prouver mes dires en citant les quelques grains de beauté repérés sur sa peau. Elle en a un au creux des ... » Je le soulevais légèrement, le fracassant de nouveau avant de le lâcher par terre, sol sur lequel il gémit en pressant sa paume à un sourcil écorché. Une chute, froide et glaciale, une colère, une folie qui m'empêchait de raisonner calmement. Le dégoût se glissa dans ma gorge, caressant une langue alors que j'inspirai à plein poumon pour chasser cette envie soudaine de régurgiter sur le sol. L'idée même qu'elle ait pu aller avec ce salop … avec ces … J'avais peur de nommer cette sensation soudaine, qui ressemblait à un cœur arraché d'une poitrine trouée et sanguinolente. Je me redressais, poussant la porte de bois avant d'aller trouver la seule personne apte à me dire une vérité sans que je ne la mette en doute. Et il ne s'agissait plus d'elle.

Il ne répondit pas. Il n'en avait pas besoin. Je me figeais douloureusement, dépassé par une situation, sans savoir si je devais exploser ou laisser couler, attendre ou agir. Mais ce n'était qu'une question futile, probablement parce que j'étais parfaitement conscient de la personne que j'étais véritablement, sans entretenir d'illusions sur une personnalité qui ne me permettait pas de rester assis sagement. Trop de colère pour qu'elle n'explose, une rage animale qui effaça toute trace d'humanité dans ce visage écroué par une ombre dangereuse qui fit frissonner un Mark qui entrevoyait une scène qu'il ne savait comment empêcher. « Où est-elle ? » L'outre tombe n'aurait pu mieux formuler ces mots qui m'échappèrent, tandis que la détermination se lisait dans mes yeux. J'étais peut-être un connard, mais je n'allais certainement pas le rester. Cette comédie, qu'elle avait instauré en une arnaque à laquelle je m'étais laissé prendre, comme un insecte dans la toile collante d'une araignée, allait prendre fin comme je l'avais décidé, à défaut d'avoir subit une honte dont elle avait du s'amuser pendant quatre ans. Car c'était ainsi que je le comprenais, ainsi que j'entrevoyais une situation qui dégoulinait, noirâtre, se fracassant tel un verre brisé tout autour de moi. « Je pense que … tu ferais mieux de te calmer avant d'aller la voir. Histoire de ne pas faire quelque chose que ... » « Je n'ai pas de leçons à recevoir de toi ! » explosai-je soudainement les traits tirés. «  Soit tu me dis où elle est, soit c'est ta tronche que j'éclate ! » Il blêmit, mais perspicace quand à une attitude qui pouvait dégénérer, eut assez de lâcheté pour me donner une adresse que j'imprimais. Un sursaut de courage, une main qui se referma sur mon bras, des doigts qui s'enfoncèrent dans mon blouson de cuir. « N'oublie pas que tu l'aimes … quoiqu'elle ait fait. » Je me dégageais d'une secousse, puis, sans plus me préoccuper de lui, je me ruais à l'extérieur. Je n'aimais pas cette femme. Du moins, je tentais de m'en convaincre.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_mnjkfhkIbI1ro95bto1_500La rage m'annihilait, me dévorait, me macérait de ses ongles plantés dans ma chaire sanguinolente. Je ne parvenais ni plus à réfléchir, ni plus à excuser un geste que je ne pouvais tolérer, souffrir, accepter. Notre deal avait été clair, et je m'étais appuyé sur cette base pour faire taire cette méfiance qui s'était envolée à son encontre, tandis que je lui avais ouvert des portes sur ma personnalité que d'autre ne pouvaient soupçonné. En vérité, j'avais laissé mes sentiments s'exprimer, même si je n'avais jamais eu le tort de les prononcer, et cette trahison en était d'autant plus difficile à accepter. Fureur aveuglante, cancer qui se déployait dans mon organisme sans que je ne songe à une guérison que je ne désirais. Une porte, que je fracassais de mon poing, avant que mon talon ne le frappe et ne la fasse céder sous mon poids. Je parcourus l'appartement, conscient instinctivement de ce que j'allais découvrir. Une porte ouverte avec fracas, deux formes mouvantes dans un lit. L'homme l'écrasait de son poids, alors qu'elle se maintenait, allongée sous lui, le visage soudain blafard tandis que l'autre abrutis avait la présence d'esprit de rouler pour la libérer. Mes pupilles rétrécirent, tandis que les rares couleurs qu'ils me restaient s'évanouissaient dans un néant que je rejoignais. La réalité se teintait de sang, alors que je prenais conscience, qu'au fond de mon être, j'avais espéré que ce ne soit qu'un tissu de mensonge, qu'elle n'était pas la débauchée que chacun voyait en elle, que j'étais celui qui ne m'était trompé sur son compte en imaginant qu'elle ait pu changer. Qu'elle n'était plus cette prostituée que j'avais ramassé, camée, sur le pas de ma porte, qu'elle n'était plus celle, si fragile, qui se laissait sauter par tous le quartier pour obtenir une drogue qui la laissait inerte. Qu'elle était cette femme, dont je partageais la vie depuis quatre ans, plus sexuellement que verbalement, plus sauvagement que romantiquement, pour laquelle j'avais nourrit des sentiments qui à présent exploser. J'étais le seul abrutis de l'histoire, celui qui n'avait vu son véritable visage, celui qui n'avait compris qu'elle n'avait vu en moi qu'une facilité tout en continuant une vie méprisable. Un deal qui m'avait humilié, qui fut piétiné, une honte qui se déversait sur mes muscles telle une chape.  « Tu es vraiment la plus belle des salopes ... » sifflai-je les lèvres serrées,  « j'espère que tu as pris ton pied dans cette histoire. » Je n'en doutais, ne souffrais même de l'entendre, tandis que la souffrance et la colère se disputait mes traits et la profondeur de mes prunelles. L'homme, à ses côtés, baragouina quelques mots incompréhensibles et je sortis le flingue dérobé à Mark sans hésitation, le pointant sur sa gueule.  « Tu vois, pauvre con, redécorer ta chambre avec ta cervelle est une envie qui est en train de foutre en l'air mon cerveau . Alors ferme la ! » Il dut comprendre à mon ton qu'il ne valait mieux pas me chercher et se tut subitement, recroquevillé sur le lit. Je le regardais quelques secondes, atterré de voir, qu'en plus, elle venait de prendre son pied avec un mec qui semblait aussi con que laid. Sans arrogance, ma fierté se fit réduite à néant, outrageusement blessé.  « Ne t'avise pas de remettre un pied chez moi Ali. Pas un. » crachai-je les iris sombres avant de me détourner d'elle, incapable de soutenir cette vision d'une femme qui avait fait volé ses vêtements pour un minable pareil. Celle que j'avais considéré comme mienne.  « Tout ce cirque pour une pute ? » J'en rêvais. L'image me hantait depuis que j'avais pénétré la chambre, depuis que la porte avait fracassé le mur, depuis que j'avais posé les yeux sur lui. Il venait simplement de m'offrir l'excuse que j'attendais. Je me retournais vers lui, avant de lever mon arme et de tirer. Sans émotions aucune, même lorsque le hurlement d'Ali se répercuta dans mes oreilles. Ce ne fut plus qu'un flou, un brouillard. Je ne songeais pas même à m'enfuir, ne quittant que la chambre, immobile dans l'appartement jusqu'à ce que les flics viennent, ne m'ordonnent de me mettre à genoux, de croiser les mains sur ma tête. Je me laissais simplement faire, plongé dans une colère et une humiliation cuisante. En vérité, la réalité et ce qui se déroulait n'avait plus aucune importance à mes yeux.

Elle ne m'avait quitté, colère, maîtresse fidèle qui s'accrochait à chacun de mes muscles tailladés. Mais je demeurais calme, les yeux rivés sur le juge. Je ne regrettais pas mon geste, et me refusais à jouer les hypocrites devant ces imbéciles. Quoique. Mes prunelles glissèrent sur ces menottes qui mordaient ma chaire, me privant de cette liberté à laquelle j'avais renoncé sans en mesurer les conséquences. Mes ailes étaient brisées, ainsi que les quelques rêves que je m'étais autorisé à avoir avant de la rencontrer. Une haine sourde battit mes veines à la pensée de cette femme qui m'avait trahit, qui m'avait humilié, orgueil bafoué et piétiné. Un imbécile. Un crétin. Un abrutis. Tels étaient les seuls adjectifs auxquels je pouvais prétendre en analysant un comportement qui avait été le mien pendant quatre ans. Je m'étais laissé dévoré, bouffé par des sentiments qui m'horrifiaient à présent, une captivité, des barreaux qui s'étaient refermés sur mon être sans que je ne sache les en empêcher. Je m'étais laissé capturer, tel un con, alors que le seul désir de la demoiselle en question était de manipuler des sentiments qu'elle avait réussit à faire naître malgré un savoir que j'avais accumulé. Car j'avais vu ce que l'amour faisait aux hommes, j'avais observé ces pantins désarticulés qui bavaient devant une paire de jambe en assurant qu'aucune en ce monde n'étaient plus belles, regard de loup alors qu'ils n'étaient que des peluches dans les mains de ces demoiselles, parfaitement conscientes d'un pouvoir qui nous échappait avant que le destin ne nous force à l'expérimenter. Je n'avais été qu'un Pinocchio sans âme, lié à elle par un fil dont l'écarlate ne m'avait sauté aux yeux avant que la rage ne balaie une conscience et une raison battue d'avance. Je refermais les doigts sur cette chaîne d'argent, maudissant une faiblesse dont la compréhension ne m'avait empêché de sauter d'un gouffre dès qu'elle m'en avait donné l'occasion. Un principe que j'avais balayé pour des yeux qui m'avaient ensorcelés. Je m'étais jeté à sa tête dès que l'occasion s'était présenté, la laissant tirer des fils que je n'avais sentit. Et j'en étais malade, nausée qui caressait ma langue prisonnière de cet ivoire qui s'y enfonçait, énième châtiment que je me faisais subir pour avoir oser tomber amoureux d'une femme. Car même si je haïssais ce mot plus qu'aucun autre, je ne pouvais nier que je l'avais aimé. D'un regard. D'un toucher furtif. Je m'étais perdu avant même de pouvoir le concevoir, signant une appartenance qui me menait à présent dans le seul univers duquel je ne pouvais m'extraire, une pièce rejouée d'une enfance à laquelle j'avais cru pouvoir échapper. « Puisque vous avez refusé de vous faire représenter par un avocat … tenez vous à dire quelque chose Monsieur O Daimhin ?  Plaidez vous coupable ou innocent ?» Mes paumes caressèrent le bureau avant que je ne me lève, me redresse, plongeant mes prunelles dans celles d'un juge ferme. « Je suis coupable. » répondis-je simplement en levant les mains,  « ce qui explique les menottes.. » Un murmure dans mon dos, une stupéfaction devant un ton inapproprié. « On peut maintenant passer à la condamnation et aux nombres d'années où je vais croupir en prison. » Des mots lâchés d'une voix froide, sur un ton ironique, tandis que je demeurais debout, silencieux, lointain. Elle m'avait rendu faible, mais pas assez pour que je n'assume pas mes propres conneries. J'avais parfaitement conscience d'être un homme violent, et si je prenais en considération mon métier, ce n'était le premier mort que ma conscience aurait du ressentir si elle en avait été apte. Et même si l'idée m'obscurcissait, je méritais une prison qui se profilait, avec un nombre d'année si aberrant que je ne sus véritablement réagir. Mais ce n'était pas le meurtre que j'avais la sensation de payer, ce n'était pas ce sang qui pourrissait sur l'épiderme de mes doigts, de mes paumes, ce n'était pas l'écarlate qui souillait mon âme. Je payais le prix fort pour des sentiments dont je m'étais sauvegardé avant de me casser la gueule. Je payais pour le peu d'humanité qui m'avait envahit, qui m'avait inondé, qui s'était éveillé en cette âme dont la fragilité était protégée par une cruauté cultivée. Une carapace qu'elle avait su lacérer puis briser de ses doigts, avant de toucher cette corde sensible destinée à faire naître une souffrance dont le goût était amer. La douleur … ces larmes de sang qui coulent d'un cœur pétrit et explosé. Elle était parvenu à atteindre un loup qui ne souffrait d'avoir été chassé. Poursuivit. Écorché. J'étais coupable … coupable d'avoir eu la connerie d'être humain une fois.  


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_m0s3yhfEbc1qhzsfho1_250Le sang coulait sur son visage, tandis que je glissais les doigts contre mon œil, probablement violacé ou orangé. Le souffle court, je me redressais, non sans éprouver une certaine douleur au niveau de la côte qu'il avait roué de coup avant que je ne l'envoie contre le mur opposé. Je pressais ma main à mes flancs, retenant une grimace de douleur tout en déroulant les muscles pour n'étaler aucune faiblesse devant ce type. Ce dernier, le visage et les traits écroués par l'écarlate, cracha à moitié ce sang rouge qui luisait sur ses lèvres. « Je t'aurais salopard. » Un éclat de rire, soudain, submergea ma gorge qui le laissa filer pour se répercuter contre les murs qu'il cognait. « Un jour peut-être. » Consciemment, je savais être en tort. J'avais la mauvaise manie, depuis que j'avais rejoint ces murs grisâtres, de provoquer n'importe qui à l'aide de ces mots acérés que jouaient ma langue. J'avais déclenché plus de bagarre en un mois que les deux dernières années, et les matons ne parvenaient plus à supporter ma simple vue, synonyme d'emmerdes. Un coup sur la tête me fit vaciller, alors que je portais la paume à mon crâne en râlant copieusement. Mais des doigts s'y enroulèrent, avant de me traîner dans les couloirs de la prison, jusqu'à ce que je retrouve la cellule d'isolement. Au final, une part de moi la préférait à la prison, dans laquelle j'avais atterrit pour les beaux yeux d'une femme que je ne parvenais à oublier. Je me laissais glisser contre le mur, avant de relever mes genoux contre mon torse, puis d'étendre finalement la droite sur ce sol dépourvu de lumière. Un mal de tête vrillait mon cerveau, tel des éclats lancinant tandis que je pressais ma tête contre la pierre. Les premières semaines, ils étaient venu me provoquer d'eux même, testant le petit nouveau qui s'était révélé bien plus coriace qu'ils ne l'avaient espéré. Mieux encore, je m'étais rendu compte que ces bagarres me permettaient d'oublier ma frustration, ma honte, tel un exutoire, et j'en avais fait un credo, une sorte d'addiction tel un drogué qui avait besoin de cogner pour se sentir bien. De fait, je passais plus de temps, seul, dans cette cellule isolée et noirâtre que parmi mes compagnons de cellules, et prisons, qui s'effrayaient désormais de se retrouver en ma présence. Une légère douleur se dissémina dans ma joue, mais j'y appliquais la paume. Ma côte me faisait également mal, mais c'était presque .. réconfortant que de souffrir autrement que psychologiquement. En vérité, elle m'avait rendu fou à lier. Je fermais les yeux, inspirant profondément, calmant des nerfs qui avaient lâché. Je n'étais pas prêt de sortir d'ici. Avec un peu de chance, j'aurais la possibilité d'être libéré dans une dizaine d'année, mais vu ma conduite et cette violence dont je ne cessais de faire preuve, ce nombre avait du doublé depuis. Je soupirais faiblement avant de chantonner, des airs de rock que j'avais aimé écouter dans ma bagnole avant que celle-ci ne finisse dieu sait où. Je serrais les lèvres, avant que des coups ne soient frappé contre la porte, quémandant mon silence. D'humeur belliqueuse et rebelle, je haussais le ton, puis hurlais le chant et les paroles sans plus me préoccuper de ces matons qui pétaient les plombs. La porte finit par s'ouvrir, devant l'un des gardiens qui semblaient d'humeur massacrante. Un sourire fendit mon visage. « Un soucis Bagley ? » « Ferme la Daimhin où je te fais tâter de mon bâton. » « Si tu as besoin de ça pour me faire taire, dieu te vienne en aide. » Son pied rejoignit mes omoplates et je m'écroulais par terre, la douleur vrillant mon estomac, tandis que j'éclatais de rire, de douleur, de frustration et de folie. « Vous êtes tous des tapettes dans cette prison. » Un nouveau coup fut porté, puis une dizaine avant que son ton ne tente de percer le brouillard de mon cerveau et que la porte ne claque. Je crachais le sang qui flirtait avec ma langue avant de me tourner sur le dos et de lever les yeux vers un plafond que je ne pouvais discerner dans le noir. Ma peine n'était pas terminée … je respirais faiblement avant d'essuyer mes lèvres du plat de la main. Ils allaient tous me haïr à la fin … mais quitte à rester coincer, autant s'amuser.


Logan ╪ But see how deep the bullet lies  Tumblr_mnkuniu9Of1qiqh8to2_250Je plissais les yeux, agacé par une lumière du soleil que je n'avais plus regarder franchement depuis quatre ans. Un visage baissé, puis redressé, des prunelles qui observaient, buvaient un paysage où résonnait un son. Libre. Je renversais la tête en arrière, savourant une caresse qui n'était plus éphémère, éternelle. Libre. Et je goûtais, les lèvres entrouvertes, à chacune de ces lettres qui habillaient mon être dont les lourdes chaînes venaient de tomber. Je n'étais plus Immobilité. J'étais Mouvement. J'étais Moi. J'inspirais profonde, gonflant mes poumons avant d'entendre un son, un klaxon qui déchira ce silence, cette seconde qui n'avait appartenu qu'à moi. Une seconde de retrouvailles. Mes cils dévoilèrent de nouveau ce monde qui m'accueillait de nouveau ses bras, alors qu'une limousine attendait à quelques mètres. Je fis basculer mon sac sur l'épaule, sans bouger pour autant vers une image qui ne s'apparentait à aucune de mes réalités. Un homme en sortit, de grande taille, pour venir à ma rencontre alors que mon regard, d'un bleu lumineux, se voilait sous la méfiance. Pensées éveillées, réflexion retrouvée. Je n'aurais jamais du sortir aujourd'hui et le verdict venait d'être brisé parce que j'avais été amnistié par le gouverneur de l'état. Il n'avait aucune raison de me faire une faveur, moi un dealer paumé de la Nouvelle-Orléans, incarcéré pour le meurtre d'un homme qui n'était rien de plus qu'un vieux croulant. « Je dois vous demander de me suivre Monsieur O Daimhin. Le gouverneur tient à vous rencontrer. » Je levais la tête vers lui, avant de hausser les épaules, indifférent. « J'imagine donc qu'il sera désappointé lorsqu'il vous verra rentrer seul. » Je glissais mes lunettes de soleil sur mon nez, avant de m'élancer sur le trottoir, en ignorant superbement l'homme qui me suivait. « Ne me forcez pas à vous y contraindre. » Je m'immobilisais, avant de tourner mon visage vers lui. « Seriez vous en train de me menacer ? » lui demandai-je avec une pointe de sarcasme dans ma voix grave. « Non. Simplement, je tiens à vous prévenir que je n'hésiterais à employer la force pour vous emmener. Par respect Monsieur. » Son ton était étrange, déstabilisant même. Ainsi, la curiosité naquit, d'autant plus que d'autre hommes sortaient de la voiture, ce qui rendait ma défaite, en cas d'insistance, cuisante. Je plissais les lèvres. « Bien Rambo, je te suis. » fis-je de mauvais grâce, avant de rejoindre une voiture dans laquelle je montais. Des banquettes de cuir, des boissons retenues dans des bocaux d'argent retenus. La défiance se fit plus intense, plus profonde, tant la situation s'apparentait à un mauvais rêve qui me promettaient une note désagréable. Je glissais un regard à l'homme qui m'accompagnait, mais son intention était tournée vers la route. Un cliquetis et je compris que je n'étais guère un invité. J'étais prisonnier. Je retins donc les répliques acerbes qui me montaient aux lèvres, avant de me renfrogner sur mon siège. Je n'aimais pas cette situation, ne pouvais pas même sauter de la voiture en marche. D'autre part … j'étais quasi certain que la suite n'allait pas me plaire.

Un immeuble somptueux, un bureau richissime, un environnement superficiel qui ne m'effleura alors qu'on m'abandonnait dans un canapé sur lequel je pris place, tout en me demandant avec un sérieux sans faille ce que je foutais véritablement ici. Mes prunelles effleurèrent le mobilier surfait, une abondance affichée dont le propriétaire savait jouer pourrait inspirer le respect aux quelques personnes qui défilèrent avant que le calme ne revienne dans la pièce. Je posais mes coudes sur mes cuisses, avant de me redresser, intenable, incapable de demeurer sur place. Mes pas me conduisirent vers le bureau, avant que je ne me saisisse d'un cadre photo sur lequel une jeune femme à la chevelure claire souriait, illuminée. « C'est ta mère. » Des mots qui résonnèrent dans mon esprit sans que je n'en saisisse le sens, alors que je tournais légèrement la tête vers une voix masculine d'un certain âge. Un homme élancé, à la musculature fine et à la crinière grisonnante, parsemée ci et là de mèches immaculées. Les mots et les questions ne fusèrent, ne brisèrent pas le silence qui s'épaississait face à un étranger. Il dénonçait cette femme comme étant la femme qui m'avait mise au monde, fait qui m'aurait probablement intéressé à l'âge de dix ans. J'en avais trente. Je reposais le cadre, avant de lui faire face, le regard froid. « Et vous êtes ? » « Je suis le gouverneur Anderson. » fit-il en tendant sa main parcheminée. Je ne la saisis pas, les mains obstinément glissées dans des poches qui les maintenaient loin d'une politesse que je ne pouvais montrer tant la pièce jouée sous mes yeux me semblait problématique, destinée à me cantonner dans l'éternel rôle de l'homme à la défiance palpable. « Je suis également ton père. » Une seconde, quelques grains qui tombèrent, dégringolèrent avant que ma gorge ne se lâche et qu'un rire n'envahisse la pièce, grave, dramatique. J'avais probablement tout imaginer excepté rencontrer un paternel à la richesse écœurante et au statut élevé dans une société détestée. Un sérieux tout aussi rapidement repris, avant que je ne lui fasse part, d'une voix glaciale. « Me concernant, vous n'êtes pas grand chose. » Je le frôlais en passant devant lui, me dirigeant vers une porte que je voulais subitement atteindre avant que des mots ne résonnent de nouveau dans mon dos, me poussant à m'arrêter. « Ta mère, Aenor, est décédée d'un accident de voiture peu de temps avant que tu n'échoues à l'orphelinat, abandonné par ta grand-mère qui ne pouvait plus assurer ton avenir. Si je ne me trompe, les médecins t'ont déclaré amnésiques suite aux séquelles laissées par un accident que tu as vécu. » Je plantais les dents dans mes lèvres, touchés plus que je ne l'aurais voulut par des informations qu'ils m'étaient arrivés de chercher dans une tête récalcitrante. Je me tournais légèrement vers lui, en silence. « Étant marié à l'époque, elle ne m'avait pas tenu au courant … jusqu'à ce qu'une journaliste ne déterre cette histoire, car ma liaison avec Aenor a été … très médiatisée. Elle a acceptée de se taire, mais je pouvais difficilement te laisser en prison, laissant l'opportunité aux médias de saisir cette histoire pour pervertir mon image aux yeux du peuple. » Mes sourcils s'arquèrent devant un discours qui ne parvenait à m'étonner, tandis qu'un rictus se dessinait sur ma bouche. M'avoir sortit de prison pour préserver son image … Quelle douce ironie. « J'ai tiré une balle dans la tête de cet homme. M'amnistier ne changera rien à ce fait. » « De ce que j'ai pu apprendre » répliqua-il peu impressionné en contournant son bureau pour s'asseoir dans son siège, « c'était un crime passionnel, dicté par la passion. Tu n'es donc, à proprement parler, un meurtrier et il est bien évident que tu ne recommenceras pas. » Cette conversation m'irritait. Je vivais depuis trente ans seul, et voilà qu'un père surgit du néant semblait vouloir me dicter ce que je devais faire. « Ton casier judiciaire a été effacé, désormais vierge. Oublié ton passé obscur, tu reprends ta vie et je vais t'en donner les moyens. J'aimerais simplement que tu ne te fasses pas remarquer et que tu cesses tes conneries. » Je m'avançais vers lui, avant de plaquer mes mains sur son bureau. « Ne vous méprenez pas. Vous m'avez fait sortir mais je suis un homme libre et déterminé à le rester. » « Je n'ai pas l'intention de te brimer. Je te demande simplement de ne pas te faire remarquer jusqu'au présidentielle. » Je levais un sourcil, peu impressionné, avant qu'il ne place un dossier dans mes mains. « Un million contre ton silence sur notre lien. » Mes yeux s'assombrirent, avant que je ne laisse simplement tomber le dossier sur le sol. « Je ne suis pas à vendre. Me concernant, tu n'es qu'un pauvre type et je ne vois pas pourquoi je me fatiguerais à nous lier dans l'avenir. » Je lui tournais ostensiblement le dos puis quittai la pièce en claquant la porte. Sans remord aucun.

Je ne savais pas vraiment comment j'avais atterrit à Chicago, ni pourquoi. J'avais choisit au hasard, en laissant errer mon doigt sur une carte, au volant de ma voiture récupérée. C'était une longue voiture mais elle m'avait suivit depuis un bon moment, et elle était la seule envers laquelle je désirais rester fidèle. Je laissais tomber les clefs sur le bar en bois massif de mon appartement, avant de me laisser tomber dans un fauteuil, les sens en éveil. Pour la première fois depuis des semaines, je songeais à elle, m'autorisant, pendant quelques millièmes de secondes, à penser à ce qu'elle était devenue en quatre ans. Mais je fermais mon esprit, enfouissant les mains dans mes cheveux tout en me maudissant.  « Pauvre con. » soupirai-je en fermant les yeux, laissant ma tête aller contre l'accoudoir du fauteuil. Je ne saurais dire si ma vie de dealer me manquait, mais je m'ennuyais ferme depuis deux jours, incapable de rester ainsi, cloîtré dans un fauteuil. J'étais un hyperactif, et je ne souffrais de rester immobile. Je me redressais aussitôt, attrapais ma veste puis claquais la porte. Une idée m'avait illuminé durant quelques secondes et je ne tardais pas à trouver l'objet de mes envies. Les courses de voiture étaient organisées dans la partie la plus délabrée de la ville, la plus dangereuse également. L'actuel champion en titre était un certain Nikolaas, un grand brun qui manipulait, disaient-ils sa voiture avec une dextérité impressionnante. Je ne le rencontrais, pourtant, durant les jours qui suivirent, mais ne me cantonnais pas plus à ces courses portées sur l'adrénaline. Une bande formée, de joyeux drilles, des paris plus fous les uns que les autres, que je ne perdais que rarement. Parce qu'il n'y en avait aucun que je ne pourrais relever n'est-ce pas ?

A moins que ….




Dernière édition par A. Logan Ó Daimhín le Mar 4 Juin - 19:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 10:32

Hey sexy Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  945058907 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2944839123
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 10:36

Jensen cte bg** Jme répète mais sophia/jensen quoi *dead*
Bienvenue ici **
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 11:20

Jensen. I love you Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3897503218
Bienvenue sur le forum, je ne peux qu'approuver Dweny, le ship est parfait. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238 Courage pour la redaction de ta fiche, le staff est là en cas de besoin. N'hésite pas à le harceler. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  1872114089

edit: merde, je me suis faite avoir. Arrow
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 13:31

bienvenueee à toi par ici Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3248139268
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 15:41

welcome boy, tu à la classe Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2707236321 bonne chance pour ta fiche!! Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3632373061
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Sarah H-A. Ainsworth

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ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 17:42

Galaad-E De Balzac a écrit:
Jensen. I love you Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3897503218
Bienvenue sur le forum, je ne peux qu'approuver Dweny, le ship est parfait. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238 Courage pour la redaction de ta fiche, le staff est là en cas de besoin. N'hésite pas à le harceler. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  1872114089

edit: merde, je me suis faite avoir. Arrow

Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3986590975
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 18:03

bienvenuue !
jensen Logan ╪ But see how deep the bullet lies  945058907 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3063782546
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyMer 29 Mai - 23:00

Jensen Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238
Welcome ! Logan ╪ But see how deep the bullet lies  945058907
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyJeu 30 Mai - 11:43

Merci à tous pour cet accueil orgasmique Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2944839123

Z. Aaliyah Calvini a écrit:
Hey sexy Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  945058907 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2944839123

My Beauty Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2944839123

Galaad-E De Balzac a écrit:
Jensen. I love you Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3897503218
Bienvenue sur le forum, je ne peux qu'approuver Dweny, le ship est parfait. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3510096238 Courage pour la redaction de ta fiche, le staff est là en cas de besoin. N'hésite pas à le harceler. Logan ╪ But see how deep the bullet lies  1872114089

edit: merde, je me suis faite avoir. Arrow

en beauté Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317

Eledwen L. De Balzac a écrit:
Jensen cte bg** Jme répète mais sophia/jensen quoi *dead*
Bienvenue ici **

tu veux un massage cardiaque? Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyJeu 30 Mai - 12:01

MY F****** GOD !!! JENSEN Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3897503218 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2846620443 :01: Logan ╪ But see how deep the bullet lies  4271685373 !!!
Bienvenue à toi monsieur à la bogossitude indéfinissable !!! niahahahaha !!
Bonne chance pour ta fiche !!! ♥️
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptySam 1 Juin - 13:43

Qu'est-ce je keaf Jensen Logan ╪ But see how deep the bullet lies  945058907 Logan ╪ But see how deep the bullet lies  639795459

Bienvenue Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3290761845
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 9:08

Mon dieu, je viens polluer parce que ... T'as mis Alona Tal dans ta fiche
T'as mis Alona Tal dans ta fiche !!!
T'AS MIS ALONA TAL DANS TA FIIIIIIIIIIIIIIIICHE ! Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996Logan ╪ But see how deep the bullet lies  521277996
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 11:32

Merci à tous Logan ╪ But see how deep the bullet lies  2944839123

Hélo, tu sais bien que tu as tous les droits Logan ╪ But see how deep the bullet lies  4088188550 Mais, pour être totalement honnête, je ne l'ai pas fait exprès Arrow
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 11:54

Mais là je te vénère, même si t'as pas fais exprès. Alona Tal est ma déesse Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3063782546
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:02

Tu ne me vénérais pas avant? Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3937927111
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:08

Non, je faisais semblant Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:11

K. Héloïse Miličević a écrit:
Non, je faisais semblant Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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Pff, je te boude Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3937927111 Arrow
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:14

Tu me bouderas pas longtemps je sais que tu m'aimes Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:15

merci de pointer du doigt mes faiblesses en plus du reste Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3937927111 Arrow
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:22

Allons, allons, tu ne vas pas pleurer parce que je souligne que tu as bon coeur ? Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:33

Tu sais que tu es une manipulatrice douée? Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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MessageSujet: Re: Logan ╪ But see how deep the bullet lies Logan ╪ But see how deep the bullet lies  EmptyDim 2 Juin - 12:42

Ah oui, je sais Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
C'est pour ça que tu m'aimes en fait Logan ╪ But see how deep the bullet lies  3689311317
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