Troisième intrigue - Un peu de musique maetro

Le soleil commence doucement à laisser place à la lune dans le ciel de Chicago. L'herbe fraiche donne envie de s'étaler dedans. Les premiers caissons de basses, prennent place sur la grande estrade en bois installée pour l'occasion. Les premiers musiciens amateurs se précipitent déjà pour s'inscrire, participer à cette nouvelle aventure, c'est tout ce qu'ils demandent, ils ont enfin la chance de pouvoir montrer leur talent aux yeux de tous. Voilà ce qui attend tous les habitants de Chicago durant toute une semaine, des groupes plus ou moins connus, de la musique plus ou moins apprécié. Le jazz suivra son cours au Sud du parc, le rock underground plutôt au Nord, du côté Est du festival vous pourrez entendre un peu de musique électronique et à l'Ouest ce trouvera un peu plus de variété, de pop contemporaine. Le Maire espère bien faire oublier les récents évènements en organisant un festival de musique qu'il espère restera au fil du temps, découvrir des talents, redorer l'image de sa ville et surtout ouvrir de nouvelles perspectives. Les premiers petits curieux se s'entassent déjà à l'intérieur du grand parc. La chaleur leur fait un bien fou, même en ce début de soirée, tous habillé très simplement, les plus jeunes lâchent leurs chaperons d'un soir pour se précipiter près de "la nouvelle scène" musicale, les plus âgés quant à eux cherche une musique intéressante. Quelques célébrités locales ont même fait le déplacement. Les premiers sons leur parviennent déjà aux oreilles. Un petit homme grassouillet en costume noir monte sur l'estrade principale s'approche doucement du micro et sourit à la foule, un sourire franc et sincère. Un sourire rassurant. "Bienvenue à tous au premier festival de musique de Chicago, j'espère que vous prendrez beaucoup de plaisir à découvrir ce nouvel événement. Je vous souhaite une très bonne soirée et voir même une très bonne semaine."

les règles du jeux:

**Invité** one more night

Musique maestro !

De la bonne musique, et une belle journée en perspective. Lilwenn terminait de dessiner ses derniers croquis pour la collection automne-hiver, non, non, il ne fallait pas qu’elle se repose sur ses lauriers, elle avait déjà la chance de pouvoir bénéficier d’une notoriété soudaine non négligeable. Elle enfila alors un débardeur décontracté et un short en jean, avant de caler sur sa tête son chapeau fétiche, et de sortir dehors après avoir fourré ses affaires dans son sac. Lilwenn marcha un petit moment tranquillement, avant d’arriver enfin au parc. Elle savait qu’elle serait reconnue, et montrer un peu ses vêtements ne ferait pas de mal, même si elle aimait tout sauf se pavaner. Avec un peu de chance, elle verrait son frère, ou quelque uns de ses rares amis. Sans Hestia avec un peu de chance. Si Lilwenn n’avait pas toujours porté son demi-frère Thomas dans son cœur, elle n’en restait pas moins peinée, elle avait beaucoup pleuré, elle n’était pas non plus sans cœur. Elle avait toujours aimé pouvoir l’embêter, mais malheureusement il s’était sacrifié pour sauver des gens qu’il aimait. Elle avait son deuil pendant quelques semaines, c’était difficile de supporter la mort, elle n’imaginait même pas ce qu’il se passerait si elle perdait Nikolaas aussi. Secouant la tête, elle entendit quelqu’un l’appeler, « Mademoiselle Hudlow ! Une photo s’il vous plait ! », se retournant, elle afficha un sourire hyprocrite, avant que le flash ne vienne éclairer son visage, puis alla consulter le programme. La soirée allait promettre.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

**Invité** one more night

Un peu de musique maetro

Un peu d'air, je ne pouvais vraiment pas dire non. Ce matin en allant chercher mon courrier j'avais trouvé un prospectus dans ma boite aux lettres, m'invitant à venir découvrir un "festival de musique" durant toute la semaine. C'était sans doute une idée du maire, certainement pour nous faire penser à autre chose que les derniers évènements, pourquoi redonner un peu de joie de vivre à ses concitoyens. Ce qui me semblait assez logique et pourquoi pas intéressant. Du moins je ne rejetais pas l'idée d'aller y faire un tour. Je me dirigeais d'un pas décidé jusque dans ma chambre et j'attrapais un short en jean et un haut rouge avant d'aller prendre une bonne douche. Il me semblait tôt et pourtant il n'était pas loin de vingt heures. Je n'avais pas l'impression d'avoir vu défiler la journée. J'enfilais les vêtements choisis un peu au hasard et partit en direction du parc de la ville, sans oublier mon téléphone que je glissais dans la poche arrière de mon short. Le soleil était toujours très présent dans le ciel, je devais sans doute être très en avance, Je n'avais pas tellement fait attention à l'heure d'ouverture pour être honnête. Mais en chemin je pensais qu'un petit café me ferait du bien et donc qu'un arrêt au starbuck était bien venu. J'aurais sans doute dû demander à quelqu'un de m'accompagner pour la soirée, à commencer par Reaver. Mais enfaite, j'avais simplement besoin de prendre un peu l'air, de me vider l'esprit et de pouvoir mettre mes idées en place, savoir où j'en étais vraiment. Découvrir qui était vraiment Reaver, m'avait quelque peu foutu un coup au moral, mais ça n'empêchait pas le fait que je l'aimais et que je ne pouvais vraiment pas vivre sans lui. Quel cliché. Je me serais presque sentit ridicule de ressembler à une ado qui ressentait ses premiers émois amoureux. Mes pensées m'avaient directement mené jusqu'au festival, la musique commençait doucement à s'élever dans l'air et les gens faisaient peu à peu leur entrés, un petit sourire naquis sur mes lèvres, un peu de détente faisait un bien fou. La population de Chicago en avait vraiment besoin. Je m'approchais doucement et allait me chercher quelque chose à boire. Un groupe inconnu jouait leur musique sur la scène juste ne face de moi. Une musique alternative, dont je n'aurais pu réellement savoir le genre musical, mais ce n'était pas si mal. Je prenais le temps de les écouter un peu, tout en sirotant mon verre.

fiche par holliday, sur bazzart ou artsoul. Reproduction complète ou partielle interdite

**Invité** one more night

«Elle résonne, cette musique qui tente de pénétrer ton crâne sans pour autant t'atteindre. Les notes coulent et s'écoulent mais tu es déchiré par ton inconscient et ton conscient, happé par ce que tu ne vois et ne peut entendre. Mais ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ?»

Un flou dans une tête enfermée, une cigarette pendue de lèvres pressées. Mon regard errait sur cette lande de terre, sur cette foule qui noircissait un paysage pourtant joyeux. Je ne savais ce que je ressentais, ni même pourquoi j'étais ainsi, debout sur l'herbe, à observer ces visages sans identités. Je n'étais atteint de déprime, simplement d'irréalité, neutralité qui frappait un visage impassible. Je ne parvenais à être touché par cette ambiance pourtant festive, incapable de baisser les armes et de me laisser aller à goûter à la musique avec simplicité. Je soupirai faiblement avant de détendre mes muscles, les étirant avant de glisser les doigts dans ces mèches sombres qui coulaient sur mes paumes. Puis, je me détachai de l'arbre, en tentant de repérer la silhouette connue d'une blonde qui aurait dû m'y rejoindre, sans grande conviction avais-je cru. Je ne savais même plus de qui venait l'idée, de laisser tomber ces enveloppes de flic, ce boulot pour n'être qu'un couple qui se retrouvait pour un rencard. Mes prunelles océans balayèrent l'espace, avant que je ne sois légèrement poussé par des photographes qui poursuivaient une lutine brune aux boucles rebelles. Un tableau qui me rappelait une scène macabre, un meurtre, un frère disparut sans que je ne le connaisse réellement. Je ne lui avais que peu parlé, constatant un amour qui l'avait fait vibrer, avant qu'il ne disparaisse sans que je ne me souvienne de lui véritablement. Ainsi, mon chagrin était amoindrie, né d'une simple conversation et de la conscience mais .. une amnésie qui m'empêchait de porter un deuil inexistant. Je coulai un regard noir à ces paparazzi sans pitié avant de reconnaître la proie prise en chasse. Du moins en avais-je la sensation. Son regard m'était familier, ainsi que son minois nacré. « Wen ? » Un surnom qui m'avait échappé tandis que je cherchai un regard terne, offert à ces vautours sans que son âme n'y soit réellement.

**Invité** one more night

Un peu de musique maestro

« Les vibrations sont au rendez-vous, elles se déposent sur notre peau et embrassent amoureusement notre corps. Elles sont porteuses du message d'Euterpe, laissez-les prendre le contrôle. Laissez leurs pulsions vous guider et les émotions vous submerger. Fermez-vos gueules et écouter leur message. Parce qu'il ne sera dit qu'une fois. »

La musique battait son plein. Les immenses enceintes, situées devant la scène nord du festival, déversaient d'immenses vibrations. Je pouvais sentir ma cage thoracique trembler, l'air de mes poumons s'affolant. J'étais un peu perdu dans cet océan de chair influé par l'onde musicale. Des étincelles blanches explosaient dans mon cerveaux à chaque fois que la batterie donnait le tempo à ses confrères. La journée avait été vide pour moi. Pas beaucoup de boulot, personne de disponible, personne à embêter ni à inviter au festival. Le désert complet. Mais croire que j'allais me laisser pourrir tel un légume dans mon appartement est mal me connaître. Sauf que, là, je n'avais qu'une envie : déverser mes entrailles par terre. Ma tête me hurlait ses maux, mon estomac, tordu comme une éponge, réclamait toute ma concentration et en plus de ça mon odorat était enfumé par le stand de nourriture juste à côté. Mon coeur se retournait et mes pensées tombèrent toutes, mais une seule survie : vomir. Je n'avais même pas bu, je n'avais pas à ce que je sache manger un truc périmé et je n'avais pas été drogué... j'espère. En tout cas je titubais pour essayer de me sortir de ce tourniquet infernal des gens qui sautillaient sur place hurlant sans raison leur bonheur de sûrement écouter cette musique que mon cerveau n'arrivait même plus à décrire. En tout cas c'était bruyant. Je senti d'un coup les aliments remonter, je me pressais et bousculais quelque personne au passage, mais c'était pour une bonne cause. Je retins un moment le rejet de mon estomac qui semblait fondre. Mon corps ne semblait pas à sa meilleure forme et me le faisait très bien comprendre, mais pas le temps de chercher le pourquoi de cette soudaine remontée. Je continuais ma route, ma vision un peu floue à force de retenir mon estomac pour pas qu'il ne lâche. L'odeur de saucisse vint en plus se répandre dans mes narines et accentuer ma nausée, okay... Je devais vite sortir de là avant qu'un étranger n'ait le plaisir de goutter à ma... mixture. Je finis par arriver en bordure, je sentis mon épaule bousculer violemment une jeune femme blonde qui sirotait paisiblement sa boisson qui ne se doutait certainement pas que son verre allait se renverser sur son haut par un jeune mal en point aux allures de drogué. Mais je n'avais pas le temps de m'excuser, je vins poser ma main contre le mur pour me soutenir et mon corps rejeta sa nourriture. Très glamour... Ma trachée en tout cas brûlée sous l'acide gastrique et une bonne odeur emplit mon palais me dégouttant davantage. La soirée commençait très bien pour moi...

**Invité** one more night

« Un peu de musique maestro »

Me voilà seule, un peu perdue depuis que ma petite Sarah est partie en vacances chez ma mère à Los-Angeles, mais enfin je vais pouvoir un peu m’occuper de moi et pourquoi ne pas faire de nouvelles rencontres… D’autant plus que là c’était le moment idéal avec le concert de musique qui se prépare dans tout Chicago. Un évènement que je ne louperai pour rien au monde, vraiment ! La musique fait partie entière de ma vie et le fait que des musiciens ou groupes plus ou moins connus se produisent sur scène est un nid à découverte…
C’est le jour idéal pour moi, le jour où je vais pouvoir prendre tout un tas de nouveaux clichés, que ce soit des artistes en train de transmettre leur passion aux personnes venus les regarder, que ce soit des étincelles qui brillent dans les yeux des gens… enfin je vais vraiment être dans mon élément tout en écoutant tout un tas de musiques, de sons et d’accords. Et pour ça, cela commençait dès l’installation de la scène, j’adore me mettre dans un coin et commencer à shooter un peu tout ce qu’il se passe autour de moi, mais en même temps je ne fais que mon métier qui est aussi ma passion.

Arrivée sur place, je me pose dans un coin sur l’herbe non loin et je prends quelques clichés de la scène, furtivement aussi je prends en photo les quelques personnes qui arrivent petit à petit et enfin la soirée commençait vraiment lorsque le premier groupe lança sa première mélodie. Cette soirée s’annonce vraiment bien et je me sens réellement bien là, au milieu de la foule, au milieu de la musique… Tout est réunis pour que je me sente dans mon élément et toujours un peu solitaire dans mon genre.

CRÉDIT - CSS

**Invité** one more night

un peu de musique maestro...

Une fois de plus, je m’étais disputée avec Valeryan, j’avais donc attrapé une fine veste que j’avais enfilée sur un t-shirt Batman et un jean. J’avais attrapé mon téléphone, mes clefs, mes chaussures et j’étais sortie. En descendant les escaliers, je les enfilais, posant ma paume sur le mur. J’en avais ras-le-bol ! Comment est-ce que je pouvais continuer de vivre avec quelqu’un comme lui ?! AAAAARGH ! Je décidais d’aller me balader dans le parc, sous le ciel clair de Chicago, écouter un peu de musique. J’attachais sommairement ma crinière à l’aide d’un stylo. Je n’avais pas mon carnet, je me sentais nue, une raison de plus d’être de mauvaise humeur. Heureusement que la musique adoucie les mœurs. Je marchais, profitant du vent vrai, des rires des enfants qui couraient, des amoureux qui se tenaient la main, de cette atmosphère toute particulière qu’est le début de l’été et la joie apportée par ce tout nouveau festival de musique. Je fis un signe de la main à Nikolaas qui discutait avec un petit sourire, la main au dessus des yeux pour les protéger de ce reste de soleil qui filtrait. Pendant ce temps, un petit homme grassouillet en costume s’avança et proclama l’ouverture de l’événement. Quelle bonne idée ! Je me retournais vers la scène, écoutant les quelques jeunes qui venaient de monter là. C’était sympa, je devais prendre des notes… Je me retrouvais à prendre une serviette sur la petite buvette non loin de là pour commencer à griffonner. Une habitude qui ne se perd jamais, surtout lorsqu'on le fait en se dandinant sur une pop rock digne des Beatles.

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