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" No friend is worth a sister. " Guenièvre

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Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: " No friend is worth a sister. " Guenièvre " No friend is worth a sister. " Guenièvre EmptyLun 12 Aoû - 18:55




« Parfois, un seul détail, un grain de sable, un imprévu, peut tout faire basculer. Peut bousculer les plus intimes convictions. Un vie entière. Alors tous s'écroule comme un château de cartes, ainsi que toutes les certitudes qu'on avait fondées. Tout notre petit monde qu'on avait pris soin de protéger éclate comme une bulle de savon. On avait pris du temps pourtant à construire tous cela. Mais tout est fragile. »

Il y a un dicton qui dit "On ne peut pas manquer de quelque chose qu'on ne connait pas." Et bien moi je dis que c'est de belles conneries tout ça. Je n'ai jamais été le genre de fille à croire que si tu ne connais pas le gout du chocolat ça ne peut pas te manquer, si tu ne connais pas la sensation que provoque l'amour ça ne peut pas t'atteindre, non moi je suis de celle qui pense que tout peu te manquer, que l'amour est une saloperie qui te rend dépendant, au même titre qu'un rail de coke ou que le sexe. Pourtant, grandir seule n'a jamais été un vrai problème pour moi, j'ai appris à me débrouiller sans l'aide de personne, ne jamais compter sur les autres étaient en quelque sorte devenue ma philosophie de vie. C'est sans doute un peu à cause de cela que j'ai du mal à m'ouvrir aux autres, que je me referme aussi vite qu'une huitre protégeant sa perle à chaque fois que je vais mal ou que je suis blessée, je ne pourrais pas donner d'explication à mon comportement, mais je suppose que le fait d'avoir grandi dans un orphelinat loin de ce qui aurait pu être un semblant de famille, aide à me "comprendre". Et malgré tout ce que je peux dire, faire croire ou même penser, j'ai toujours manqué d'une famille, comme chaque orphelin je suppose. C'est pour ça que je peux dire sans complexe que oui, nous pouvons manquer de ce qu'on ne connait pas. C'est sans doute aussi pour ça que je suis tombé de très haut lorsque j'ai fait cette découverte. J'avais bel et bien une famille, du moins un père, parce que j'avais appris quelques semaines auparavant que ma mère était morte d'une maladie génétique et que par la même occasion il fallait que je fasse des tests de dépistage, un hôpital de New-York avait pris contact avec moi après son décès. Je ne la connaissais pas, mais cette femme qui se disait être ma mère, avait tout de même voulu me faire un petit cadeau avant de partir, laisser une trace de son passage sur cette terre, elle avait eu la gentillesse de me permettre d'avoir surement on ne sait quelle fichue maladie. Comme certain le disent mieux que moi...On ne choisi pas sa famille. Mais dans tout ce stress j'avais aussi fait la découverte de quelque chose qui m'avait légèrement fait sourire, j'avais une soeur. Une petite soeur qui comme par hasard vivait dans la même ville que moi. Hasard ou destin ? Je n'arrivais pas tellement à me décider. Et je m'en fichais. La chose qui nous reliaient ? Un père absent, qui fait des gosses à tire larigot sans jamais s'en occuper. J'espérais simplement pour elle, qu'elle avait vécu une enfance heureuse. Avec une mère et pourquoi pas d'autre frère et soeur ? En parcourant son dossier, j'avais ainsi pu voir qu'elle travaillait dans le centre-ville, une organisatrice de mariage. Voilà maintenant deux heures que j'étais assise devant ce petit dossier qui comportait une photo de la jeune femme qui était ma soeur. Je voulais lui téléphoner, aller la voir, mais comment lui dire qui j'étais, comment aborder la chose ? Je ne pouvais pas l'approcher simplement et lui dire qui j'étais, le choc serait trop brutal, surtout si elle avait une vie de famille tranquille ou simplement peut être ne voulait elle pas apprendre à me connaitre. Trop de questions qui se bousculaient dans ma tête, sans me laisser le temps de mettre mes idées en place. Ma vie était un tel bordel en ce moment que je ne savais pas si l'inclure en plus serait une bonne idée et pourtant il y avait cette petite voix qui me poussait à aller la voir, à simplement savoir comment elle était, comment elle vivait, si elle était heureuse tout simplement. Après un soufflement de plus, j'attrapais mon téléphone et composais le numéro de son bureau. « Oui, euh bonjour mademoiselle, voilà je dois me marier dans quelques mois...» Je levais les yeux au ciel devant mon incroyable idiotie. « Et comme j'aimerais que tout soi parfait je pensais faire appel à une organisatrice pour m'aider, j'aimerais savoir si mademoiselle Morrigan était libre aujourd'hui ? » Dix minutes, il me restait à peine dix minutes pour m'y rendre. Un désistement ou je ne sais quoi, enfin ça m'importait peu. Je me levais de ma chaise et attrapais ma veste. Il fallait que je la rencontre. Je sortais d'un pas rapide, claquant ma porte d'entrée au passage. Son bureau n'était qu'à quelques pas de mon appartement, c'est pourquoi un peu de marche ne me ferait pas de mal en cette belle journée ensoleillée. Une fois devant la porte du petit bureau, je me laissais juste deux minutes, le temps de reprendre mes esprits et de savoir comment aborder les choses. J'entrais plus sûre de moi que jamais et fit un petit sourire à la secrétaire qui me dit d'attendre Guenièvre dans son bureau. Elle me proposa même une tasse de thé que je refusais poliment. Un sentiment de bien être et de cocooning se rependit en moi. La porte derrière moi claqua et je tournais la tête instinctivement, croisant le regard vert d'une petite brune. C'était elle, je l'aurais reconnu entre mille. « Bonjour, mademoiselle Morrigan, je suis désolé de prendre sur votre temps de pause, mais il fallait que je vous rencontre. » Non je n'allais pas me marier, mais c'était mon meilleur atout pour l'approcher.


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Dernière édition par Hestia C-J. Matthews le Ven 30 Aoû - 22:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " No friend is worth a sister. " Guenièvre " No friend is worth a sister. " Guenièvre EmptyJeu 29 Aoû - 14:24





No friend is worth a sister..

Je ne t'ai connu, toi qui te présente comme l'aînée, comme celle qui aurait du me guider, comme un sourire qui aurait du me réchauffer. Je ne sais qui tu es, si ce n'est par le biais d'un ami commun, je ne sais pourquoi tu viens jusqu'à moi. Je ne sais que tu es cette sœur recherchée inconsciemment, celle qui a manqué à mon enfance et à ma vie d'adolescente. Celle qui me manque, encore aujourd'hui, quand je n'ai personne à laquelle confier les affres de mon existence. Et maintenant … comment te retrouver réellement ?



Elle coulait entre mes doigts, cette soie neigeuse qui disparaissait contre ma paume. Je penchais légèrement la tête, tandis que je me redressais, sans songer un instant à mes propres rêves brisés. Je ne savais plus même si mon cœur l'était réellement désormais … en vérité, cette histoire avait agit comme un baume. Je n'avais jamais réussit à me remettre de son départ, lorsque nous étions jeunes, naïfs, adolescents. Je n'avais jamais réussit à me remettre de sa mort. Mais, maintenant qu'il avait choisit et s'était éloigné, avec cette blonde qu'il comptait épousé, je me sentais réellement mieux. Au fil des années, l'amour que je pensais ressentir était devenu obsession, et je n'étais parvenue, sagement, à m'en défaire. Mais cette histoire avait obtenu son point final, et j'étais désormais apte à penser à autre chose. A clore ce chapitre douloureux. A oublier son regard, cet enfant qui aurait pu naître. A oublier les jours heureux pour me concentrer sur un futur différent. Peut-être, désormais, pourrais-je me remémorer sans souffrir. Peut-être pourrais-je regarder ces clichés qui s'étalaient dans ma chambre sans plus songer à la douleur imposée, et ce même après son retour. Avec un sourire, je me souvins de lui plus jeune … terriblement attachant et agaçant. Il avait changé, devenant quelqu'un d'autre, cet homme froid, sans étincelle dans le regard, si loin de cet homme passionné et aimé. Je n'avais réellement aimé que ce dernier, et l'aimerais probablement toujours, d'une certaine façon. Mais différemment. Je m'éloignais, songeuse, et un sourire vint se dessiner sur mes lèvres pleines. J'étais libre. Libre des pleurs, du chagrin, libérée du poids de ces années dans lesquelles je m'étais noyée. Je poussais la porte, sans songer à saluer ces femmes que je côtoyais chaque jour, pour rejoindre le trottoir noircit par la population. Alors, je levais la tête, inspirant profondément. Il avait quitté la ville. Il avait fuit son passé, préférant se cantonner à son présent et à son avenir. Je n'allais plus le croiser, mais il ne me manquait pas. Plus. En vérité … je ne l'aimais plus.Mes doigts rejoignirent mes paumes alors que je m'éloignais, d'un bon pas, rejoignant un café dans lequel j'avais l'habitude de prendre une boisson sombre avant de regagner mon bureau. Je l'aperçus dès que j'en franchis les portes vitrées. Il était affalé sur l'une des tables, la tête entre ses bras, les épaules à peine secouée par une respiration qui semblait inexistante. Fronçant légèrement les sourcils, je m'approchais, avant de glisser l'une de mes mains fines sur sa veste de cuir. « Nik ? » Il marmonna légèrement tandis qu'un sourire tendre perçait mon regard. Alors, je me laissais tout simplement tomber en face de lui, avant de fouiller mon sac à main pour récupérer un portable … que je fis sonner. Il ne réagit de suite, mais finit par injurier une personne invisible avant de chercher à tâtons cet enfer qui l'arrachait à son sommeil. Et, sans relever la tête, il décrocha avant de demander d'une voix morne. « Quoi ? » « Toujours aussi aimable » murmurai-je en retenant cet éclat de rire qui menaçait de m'échapper. Il bougea légèrement, avant de relever la tête. Alors, je me figeais. Si ses cheveux, ébouriffés, trahissaient une fatigue à laquelle il s'était laissé aller, son visage ne se laissait de se démontrer également. Pâle, des cernes s'étalaient sous ses prunelles aux eaux assombris, iris qui ne parvenaient à être dévoilées parfaitement par des paupières alourdies. « Tu as une sale gueule ... » commentai-je en le regardant, un brin d'inquiétude dans ma voix douce. « Tu fais des insomnies ou des heures supplémentaires ? » Il haussa les épaules en s'adossant à sa chaise, avant de ranger son portable dans sa veste. « Un peu des deux. » grogna t-il tandis que je commandais deux boissons chaudes. « Et c'est dû ? » «  A beaucoup de choses. » répondit-il, vaguement, en jetant un coup d’œil à sa montre. Je l'observais longuement, déstabilisé par son attitude sombre. Je le connaissais assez pour savoir que sa vie partait en lambeaux depuis qu'il avait retrouvé la mémoire mais … je ne savais que faire, que dire. La seule chose dans laquelle il m'avait fait intervenir était son histoire avec Jazz, cette jeune brune qui semblait avoir un étrange pouvoir sur lui. Et malgré la souffrance d'une mort et d'une tête frappée, je pressentais qu'elle n'y était pas pour rien dans sa mauvaise humeur. Même si je ne comprenais rien à leur relation. Lui me disait qu'elle était une petite fille considérée comme une sœur mais le regard … Je finis par hausser les épaules, fatiguée de vouloir comprendre cet homme qui n'avait aucune envie de se confier. Et il était vrai que si je comprenais le deuil, je n'entendais rien aux relations fraternelles, ayant été fille unique. Il finit par se relever, non sans se pencher pour effleurer mon front des lèvres. « Je t'appellerais. » Je hochais doucement la tête, le regardant partir, le menton pressé contre ma main relevée. J'aurais aimé faire beaucoup plus pour lui mais … J'inspirais profondément, attrapant mon café avant de sortir à mon tour. Mon manteau relevée, je repris la direction de l'immeuble, puis de mon bureau, dont j'avais changé la décoration, la rendant plus joyeuse. La liste de mes rendez vous dansaient sous mes yeux, et il me restait peu de temps avant qu'une jeune femme ne se présente. Une certaine Cassandra… Des coups résonnèrent contre la porte de bois, envahissant les lieux tandis que je relevais la tête, non sans indiquer à la personne d'entrer. « Guenièvre, ton rendez-vous est présent. Une certaine Hestia Matthews. » Je fronçais les sourcils, avant de jeter un coup d’œil à mon calepin. « Elle a prit la place de Cassandra Hopkins qui s'est désisté. » « D'accord, faites la ... » Je me tus lorsque son prénom résonna en boucle dans ma mémoire. Hestia … La Hestia de Nkolaas ? Je fronçais légèrement les sourcils, surprise qu'elle soit venu me voir. Je n'avais jamais eu l'opportunité de la rencontrer, mais … Je me pinçais les joues, espérant qu'elle ne croit pas que je puisse être à l'origine de leurs problèmes. Je me redressais, rejoignant ma secrétaire avant de longer le couloir. Elle ne pouvait venir pour son mariage puisqu'elle sortait d'une relation tumultueuse. Alors pourquoi était-elle ici ? Je rentrais dans le bureau de Jane, observant la jolie blonde qui se tenait assise, attendant. Elle se retourna, et je plongeais dans son regard émeraude, légèrement méfiante malgré moi. Et pourtant, j'étais également curieuse de connaître ainsi cette femme dont j'avais maintes fois entendu parler. Je m'approchais d'elle, avant de lui sourire, non sans l'observer. « Je comprends … C'est à propos de Nik n'est-ce pas ? » lui demandai-je de but en blanc, afin d'observer sa réaction. Il ne manquerait plus qu'à mon existence que cette jeune femme puisse penser que j'eusse été sa maîtresse. « Suivez moi » l'invitai-je doucement, « allons en parler dans mon bureau. » Je lui fis signe de demeurer près de moi, avant de la conduire dans mon propre bureau, bien plus privé, d'autant plus que sa visite concernait, j'en étais persuadée, le privé. Je refermais la porte derrière nous avant de l'inviter sur le canapé. « Je vous écoute. »
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MessageSujet: Re: " No friend is worth a sister. " Guenièvre " No friend is worth a sister. " Guenièvre EmptyVen 30 Aoû - 22:51




« Parfois, un seul détail, un grain de sable, un imprévu, peut tout faire basculer. Peut bousculer les plus intimes convictions. Un vie entière. Alors tous s'écroule comme un château de cartes, ainsi que toutes les certitudes qu'on avait fondées. Tout notre petit monde qu'on avait pris soin de protéger éclate comme une bulle de savon. On avait pris du temps pourtant à construire tous cela. Mais tout est fragile. »

J'attendais depuis quelques minutes lorsque des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Une multitude de sentiments se bousculèrent d'un coup dans ma tête, un peu de nervosité, je n'avais pourtant pas l'habitude d'être nerveuse, mais la situation que je m'apprêtais à vivre n'avait rien d'habituelle ou d'ordinaire, alors je pouvais me laisser un peu aller à ce sentiment là. La contrariété de savoir qu'il m'avait fallu vingt-neuf ans pour trouver un membre de ma famille, vingt-neuf ans que je venais de passer seule. Et surtout l'impatience, j'avais hâte de voir sa réaction, hâte de pouvoir enfin avoir quelqu'un à qui parler, j’espérais simplement que le temps nous apporterait une vraie relation de soeurs, une vraie chance d'être un semblant de famille. La porte grinça doucement et d'un geste habile je me retournais, regardant malgré moi la jeune femme de haut en bas. J'étais sûre de l'avoir déjà croisé, sans savoir où. De toute évidence maintenant je ne pouvais plus reculer, elle était plus qu'une photo dans un dossier. J'avais maintenant devant moi un être humain, une personne devant qui je ne pouvais plus me dérober. Je n'avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit que ses paroles me firent tiquer. Une expression d'incompréhension barra mon visage durant quelques secondes. « Nik ? Euh non, qu'est-ce qui se passe avec Nikolaas ? » Je la regardait, les sourcils froncés, tout d'un coup très intéressé par ce qui se passait autour de moi, bien sûr que j'étais venue pour une vraie bonne raison, mais là, je me retrouvais dans une conversation qui n'avait lieu d'être. Je ne comprenais pas pourquoi j'aurais à parler de Nikolaas aujourd'hui, dans ce bureau entouré de tous ces croquis de robes de mariées, ces numéros de restaurateurs près à offrir leur service pour le plus beau jour "de votre vie". Dire que je n'avais pas pensée au mariage au moins une fois dans ma vie serait un beau mensonge, parce que oui, l'idée même de traverser une église en robe blanche m'était venu à l'esprit, mais tout ça était bien trop loin maintenant. Je n'étais plus totalement persuadée que ce doux avenir puisse m'arriver un jour. Et je n'étais même pas sûre de le vouloir encore. « Je ne veux vraiment pas vous vexée, mais si je devais parler de Nikolaas avec quelqu'un et bien ce ne serait pas avec vous enfin on ne se connait pas assez et puis. Il n'y a rien à dire il me semble ? » Je ne comprenais pas vraiment où elle voulait en venir, le chemin que nous étions sur le point d'emprunter ne m'annonçait rien de bon et même si je voulais entendre la suite j'étais assez tendue de ce qu'elle allait m'annoncer. « Mais de toute évidence j'ai loupé une étape alors, je vous écoute, qu'est-ce-que j'ai loupé ? Qu'est-ce qu'il se passe avec Nikolaas ? » D'une nature peu patiente, j’espérais simplement qu'elle ne détourne pas la conversation sur autre chose. Je me levais faisans le tour de ma chaise avant de la rejoindre. Nous traversions un petit couloir aux murs pastels avant d'arriver jusque devant une porte où était collé le nom de la jeune brune. « Je ne suis pas là pour vous parler de ça, mais pour vous parler de quelque chose qui nous concerne toutes les deux. » Comment dire à quelqu'un "hey bonne nouvelle, je suis ta soeur." Prendre des pincettes n'étaient pas mon fort et je ne trouvais pas de "bonne" façon de lui annoncer ce petit détail. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce n'est pas tellement mon genre. Il y a quelques jours j'ai du faire des recherches et j'ai appris que nous avions quelques choses en commun. » Le sujet était lancé, je craignais sa réaction bien sûr, mais n'avait elle pas le droit elle aussi à la vérité. « Notre père. » C'était sans doute froid et trop rapide, seulement je n'étais pas venue jusqu'ici prendre mon temps. Elle cherchait sans doute une réponse quant à ma venue dans son bureau, maintenant elle l'avait. « Oui, je sais que c'est dingue à croire, mais il semblerait que nous soyons soeurs. » J'attrapais mon sac avant d'en sortir un petit dossier que je faisais glisser jusque devant sa place. Je possédais cette chance incroyable d'avoir beaucoup de temps libre ces derniers temps, du coup nous pouvions aisément dire que le temps ne m'était pas compté. « Je vous en prie, lisez le. J'ai tout mon temps. »


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