C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

Fausse alerte

Une femme comblée. Everleigh était  une véritable femme comblée. Une envie, un claquement de doigt et elle obtenait tout ce dont elle rêvait de son amoureux et jeune futur papa. Plus la date de son accouchement approchait et plus Ciaràn était aux petits soins pour sa compagne, désormais enceinte de sept mois et demi, presque huit au fond. Sept longs mois qu’on ne pouvait plus louper cette fois. Si ses quatre premiers mois avaient été un jeu d’enfant à dissimuler, les suivants l’étaient beaucoup moins, ayant pris cinq kilos supplémentaire du jour au lendemain, cinq kilos qui lui allaient cependant à ravir. Etudiante en spécialisation le jour, future maman et jeune compagne la nuit, Everleigh n’avait de cesse de mentir à ses compagnons de classe au sujet de l’identité du père de son bébé. Certains pensaient à Jay, ce qu’Evy se pressait de démentir, d’autres pensaient à un inconnu rencontré lors d’une fête un peu trop arrosée. Mais aucun, aucun n’avait pensé à Ciaràn, pourtant tellement évident. Leurs regards l’un envers l’autres en disaient long, ils se dévoraient du regard à tel point que la jeune femme s’efforçait de garder les yeux rivés sur son cours pour ne pas le déstabiliser ou se faire griller par ses camarades. Après mure réflexion, Evy prit une décision qui ne risquait pas de plaire à son compagnon, celle d’arrêter sa spécialisation pour se concentrer sur sa vie de famille, et pour enfin s’afficher aux cotés de son chéri. Finalement, la réaction de Ciaràn à ce sujet la surpris, il n’était pas contre, juste déçu de ne plus la voir en classe mais l’un comme l’autre savaient qu’un moment ou un autre quelque chose les trahiraient. Arrêter ses cours revenait à stopper la relation prof/étudiante qui les liait. Ils étaient désormais libre de s’afficher néanmoins d’un commun accord tous deux préféraient continuer à se cacher jusqu’à la naissance de leur fille.
En trois mois, douze semaines, beaucoup de choses avaient évolué, changé. Après de longues recherches sur l’ordinateur, les agences immobilières, en pleine rue, Ciaràn et Everleigh avaient enfin trouvé la maison de leur rêve. Assez grande pour accueillir Aalyah au rez-de-chaussée, et la petite famille aux étages supérieurs. Leur maison, celle où dormirait leur bébé dès ses premiers jours, où grandirait leur fille entourée peut-être d’autres enfants. Cette maison ils en avaient rêvé, ils l’avaient imaginé et les papiers signés, elle leur appartenait. Une immense bâtisse de pierres claires d'extérieur et à l'intérieur en bois visible sans oublier la piscine dans le jardin, un véritable coup de coeur pour Ciaràn et Evy. Trois mois de plus pour la petite Jazz qui grandissait, mais aussi pour le petit chiot recueilli quelques semaines auparavant. Toujours aussi amitieux, le petit chiot devenu plus grand était en pleine forme, sa patte s’étant parfaitement remise, il gambadait désormais autour d’Evy qui l’avait sauvé qu’autour de Ciaràn qui avait plié face au regard implorant de la jeune femme et celui tout aussi malheureux du petit Husky Sibérien au doux prénom irlandais. Après quelques bons jours de déménagement, puis d’emménagement, Ciaràn, Everleigh, Jazz et Aalyah étaient enfin dans leur maison. Celle dans laquelle d’autres longs calins torrides seront échangé dans le lit conjugal. Ces dernières semaines, l’horaire de Ciaràn était plus chargé que jamais. Huit heures du matin jusque dix-huit heures non-stop, le jeune homme semblait montrer les premiers signes de faiblesse, au bord du gouffre. Malgré tout il pouvait toujours compter sur Everleigh qui était encore et toujours présente à ses cotés et le soutenait plus que jamais. Un diner en amoureux prêt à être dévoré dès son arrivée, de petites attentions, des petits baisers volés.. Assez pour lui remonter le moral en tout cas. Son absence était tout aussi difficile à supporter pour la jeune femme qui ne supportait pas de rester seule dans cette grande maison. Mais son absence avait tout de même un bon coté, Ciaràn n’était pas dans ses pieds pendant la préparation de la chambre de Jazz qu'Evy souhaitait garder secrète jusqu'à  la fin, jusqu'à son retour de la maternité avec sa petite fille. Connaisant Ciaràn comme sa poche, elle savait qu'il devrait lutter pour ne pas mettre son nez dan cette chambre juste par curiosité.
Profitant de cette nouvelle journée  seule, Evy s'enferma une fois de plus dans la chambre pour continuer le travail qu'elle avait commencé quelques jours plus tôt. N'étant pas une adepte du rose bonbon, petit cochon et tout le tralala, mais désireuse de garder l'âme d'une chambre de petite fille, Evy opta pour une combinaison de couleurs taupe, rose vif et un rose très très doux.  La première couche de peinture posée, Evy s'attaqua à la seconde durant la matinée qu'elle laissa sécher le temps de midi. Avec l'aide d'Aalyah, elle s'affaira à monter les meubles l'après midi. Le petit lit, la table à langer, l'armoire de Jazz..  Seul les lettres de bois formant son prénoms restaient cachées mais cette fois pour Aalyah et seraient installées lorsque la petite aura enfin pointé le bout de son nez. L'horloge murale affichant dix-sept heures et quelques minutes, Evy et Aalyah terminaient de monter le dernier meuble avant de peaufiner les détails en rangeant les vêtements de bébé dans l'armoire et en faisant le lit, prêts à accueillir la petite merveille au moindre moment. Son arrivée approchait de plus en plus. Il ne leur restait plus que deux petits mois à attendre pour serrer enfin leur fille dans leur bras. Encore deux mois et ses contractions la faisaient déjà souffrir le martyr, surtout après des efforts comme aujourd'hui. Allongée dans le sofa  toujours couverte de peinture sèche, Evy resta allongée attendant le retour de Ciaràn qui ne tarda pas. « Salut toi » Murmura t’elle en souriant en le voyant rentrer avant de lui réclamer un baiser voire même un câlin après cette longue journée. « La chambre de notre princesse est terminée. Dans deux petits mois tu pourras enfin la voir. » ajouta t’elle en caressant son visage. « Ca a été ta journée mon amour ? » lui demanda t’elle avant que leur petit chien n’accoure à Ciaràn pour le saluer dignement.

Fausse Alerte

Une future éposue - du moins quand il auriatf iat sa demande -, un bébé, une maison, sa maman chérie,... Ciarán ne s'imaginait pas plus heureux et, trsè franchement, tout cela battait des records. Une fois qu'il aurait fait sa demande - ce qui était en cours de réflexion - il serait l'un des hommes les plus heureux du monde. Justement, après la naissance de leur petite fille, il comptait bien trouver le courage de la demander en mariage. Trouver l'endroit, le moment, l'instant. La bague aussi, évidement, mais c'était déjà pensé et repensé. Avec l'aide d'Ana, la mère d'Everleigh, il l'avait déjà choisie, bien qu'hésitant encore malgré l'assurance de sa mère qu'elle serait parfaite pour sa fille. Avec Ana, ils s'entendaient à merveille, surtout depuis qu'il lui avait demandé ses conseils - qui d'autre qu'elle pour connaitre Evy par coeur ? - et bien qu'avec Chris ils soient plutôt proches également, c'était différent. Après tout, elle était la seule dans la confidence, préférant tout deux garder la surprise pour les trois autres membres de leur "communauté" jusqu'au jour J où il ferait sa demande et où elle accepterait de devenir Everleigh Ayling. Sa femme, oui oui, alors qu'il avait toujours trouvé cela ridicule ou, tout du moins, ne s'était jamais intéressé au mariage qu'il trouvait plutôt inutile. Mais ça, c'était avant... Avant ce fameux soir où il l'avait poursuivie jusqu'à l'aéroport pour l’empêcher de partir, lors de leur premier - du moins véritable - baiser.
Désormais, les futurs jeunes parents avaient leur maison, leur grande maison dont le rez-de-chaussée avait été réservé à Aalyah et les étages à la petite famille. Famille qui s'agrandirait sans doute, après tout pourquoi s'arrêter à un premier succès, ils en voulaient trois ! Mais, en ce moment, Ciarán n'avait plus le temps de penser mariage ou autres enfants, plongé dans ses cours du matin au soir, déjà exténué après quelques jours de travail. De huit à dix-huit heures il avait pris un rythme monstre, mais finirait par s'y faire...
Poussant la porte, Ciarán entendit presque instantanément la voix d'Everleigh. Se débarrassant de sa veste et de son sac, il la rejoint dans le salon. « Salut » sourit-il une fois à sa hauteur, avant de se pencher vers elle pour l'embrasser tendrement. Elle lui avait manqué. Encore, et comme toujours. Dix heures loin de la maison, c'était long. Une fois que leur fille serait née, ce serait tout simplement insupportable. Et comme il ne s'agissait pas de mourir de solitude et de manque de sa fille et de sa compagne, il avait déjà tout prévu, ayant fait une demande de mi-temps à laquelle il n'avait, pour le moment, pas de réponse, mais qui ne devrait pas tarder. En ce moment, beaucoup de professeurs étaient absent, du coup sa réponse viendrait une fois se collègues rétablis, histoire qu'on ai plus besoin de lui pour reprendre telle ou telle heure. Lorsqu'elle aborda e sujet, son regard se posa machinalement sur la porte de la chambre de Jazz, dont la porte lui était fermée. Curieux de nature, autant dire qu'il avait du mal à s'en tenir éloigné. « Deux mois, c'est pas cool. Comme si j'attendais pas assez... » Evidemment il faisait allusion à l'arrivée du bébé, l'attente se faisait longue. Au moins, elle n'était pas prématurée et c'était une très bonne chose, seulement dès l’annonce de la grossesse d'Evy il l'attendait déjà avec impatience leur petite princesse. Tous le deux, ainsi que les grands-parents, même Ana était désormais toute excitée à l'idée d'être grand-mère pour la première fois - et surement pas la dernière. Il n'y avait qu'n seul membre de la famille avec lequel Jazz ne grandirait pas: son grand-père paternel. Une chance pour elle, ainsi que pour Everleigh qui ne l'avait jamais rencontré. Autant que cela continue ainsi, le jeune homme n'avait pas quitté New York uniquement pour retrouver sa mère, mais bien pour s'éloigner de son père qu'il détestait plus que tout au monde. Il ne supporterait pas ne serais-ce que le fait de le revoir une fois dans sa vie, plutôt mourir. L'infime once d'amour qu'il avait encore pour lui lorsqu'il était petit avait disparu sous onze longues années de coups. Sortit de ses pensées par la question assez habituelle de la jeune femme, il haussa les épaules. « Comme d'habitude. » C'est là que leur chiot accourut à lui, sautillant en se frottant à son pantalon, en attente de caresses et d'un ou deux mots de son "papa". « Bonjour mon chien ! » fit-il, un peu gaga, en s'accroupissant au niveau de Caem pour le caresser tout en l'empêchant de lui lécher le visage, des câlins d'accord mais les bisous baveux non merci... Bon, d'accord, il avait fini par s'attacher à leur boule de poils. Caem, le nom était venu de lui-même, dans les premiers jours le jeune homme évitait le chien et l'animal, plutôt malin, l'évitait également, comprenant qu'il ne l'appréciait pas énormément. Everleigh avait beau lui dire que c'était un animal superbe et cetera il demeurait de marbre, même lorsqu'il l’accueillait en aboyant joyeusement, avant de repartir se cacher en remarquant que Ciarán ne lui accordait pas la moindre attention. Ce n'est pas qu'il n'appréciait pas les animaux, bien au contraire, même les chiens - avec lesquels il avait tout de même un peu de mal - il aimait assez bien, seulement c'était comme avec les gens en général, il ne s'attachait pas et ne montrait quasiment aucune émotion. Il avait pourtant fini par craquer et, un jour, alors qu'il était seul avec l'animal, il avait accepté qu'il pose sa tête sur ses jambes et s'était pris à le caresser machinalement. De là, il l'avait appelé Caem. Doux, beau, ce qui correspondait plutôt bien au petit Husky. Evy était rentrée plus tôt et avait remarqué instantanément le changement dans l'attitude du chiot avec Ciarán, et de Ciarán envers le chiot. Le premier ne l'évitait plus, le second ne semblait plus en avoir peur et restait même collé à ses jambes. Du coup, tout le monde était content, sans doute Caem plus encore que les autres.

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

Fausse alerte

De l’eau avait coulé sous les ponts depuis cette fameuse discussion – plus que décevante – d’un possible mariage. Au fond, Everleigh n’était pas tout à fait la seule à être déçue. Aalyah elle aussi espérait pouvoir assister au mariage de son fils et aux pas de sa petite fille qui leur aurait probablement apporté leurs alliances, habillée d’une petite robe de princesse. Eh ben.. Non. Pas de mariage ni de grande réception, pas d’alliance ou de demande en mariage romantique, pas de robe de mariée de princesse et de costard sexy. En bref, pas de régime matrimonial, mais une cohabitation légale. Qu’on se l’accorde, mariage et concubinage, c’est le même, bien qu’il y’ai un papier officiel pour le premier et le partage d’un nom qu’Everleigh aurait aimé porter, cependant pour se consoler, Evy préférait se dire que c’était mieux que rien.. Le mariage était bien sur quelque chose auquel elle pensait beaucoup, mais elle pensait aussi et surtout à la petite Jazz qui allait bientôt pointer le bout de son tout petit nez d’ici deux petits mois. Deux mois, cela pouvait sembler totalement ridicule comparé aux huit mois précédents, mais ces derniers mois avant son arrivée étaient les plus pénibles à vivre, aussi bien pour Evy que pour Ciaràn. D’un côté, le jeune papa patientait désespérément et commençait à trouver le temps long, à s’impatienter, à subir toutes les envies et les sautes d’humeurs de sa  compagne à bout de forces pour ce premier bébé. Everleigh elle avait vraiment, mais vraiment hâte d’arriver à terme à la fois parce qu’elle avait hâte de tenir sa petite fille dans ses bras et de voir Ciaràn fondre face à sa petite princesse mais aussi et surtout  parce que cette fin de grossesse était réellement pénible. Gonflement et douleur dans les jambes, tension mammaire, contractions douloureuses, insomnies à répétitions, fatigue, sautes d’humeurs .. En bref, tout le mauvais côté de la grossesse. Malgré tout, Evy restait positive, au fond tout se passait pour le mieux, la petite était en parfaite santé, bien que sa taille et son poids soient encore légèrement inférieure à la norme de la courbe percentile mais cela ne lui poserait aucun problèmes dans le futur, elle grandira exactement comme tous les autres enfants. Cette  fin de grossesse s’avérait aussi pénible puisque la jeune femme passait sa journée seule et ne retrouvait son compagnon qu’à la fin de la journée. Le jeune homme avait pourtant fait les démarches nécessaires pour obtenir un mi-temps, mais plusieurs professeurs étant absents, Ciaràn n’avait d’autre choix que de travailler encore plus que son horaire habituel. En bref, si Evy perdait les eaux un peu trop tôt, Ciaràn raterait la naissance de sa fille ce qui risquait de ne pas lui plaire et de ne pas plaire à Everleigh qui souffrirait seule.
Passant une énième journée seule, Everleigh en profita pour terminer la chambre de Jazz avec l’aide précieuse d’Aalyah sans qui elle n’y serait jamais arrivée à temps. Seule, Evy était quelque peu ralentie par ses contractions qui commençaient doucement à se rapprocher, signe que l’heure était proche. Après avoir enfin terminé, les deux femmes s’accordèrent une pause bien méritée avant de partir prendre une bonne douche pour accueillir Ciaràn. Finalement allongée dans le sofa face à la télévision, Evy acceuillit son compagnon avec un sourire radieux mais véritablement épuisé. Epuisée, c’est le moins qu’on puisse dire. Heureusement que Ciaràn et Aalyah étaient là pour prendre la relève et lui permettre de souffler. Souriant légèrement, elle lui accorda un doux baisers en caressant doucement sa nuque du bout des doigts. Attirant Ciaràn contre elle, elle déposa un léger baiser sur sa tempe pour l’apaiser lui qui devait avoir eu une journée longue et difficile. « Ca diminue mon amour, elle sera bientôt là. Je la sens descendre un peu plus chaque jour. J’aimerais bien qu’ils te donnent ce fichu mi-temps parce que si j’accouche sans toi, je vais vraiment, mais vraiment péter un câble Ciaràn. Je n’y arriverai jamais si tu n’es pas avec moi » lui dit elle en le serrant un peu plus. Caëm ne mit pas bien longtemps à apparaitre, encore un peu désorienté dans cette grande maison. Secouant la queue vivement en pleurant après Ciaràn, il finit par trouver le chemin du salon, sautant littéralement sur Ciaràn qui lui accorda les caresses qu’il attendait, tout en repoussant ses léchouilles. Bien que vivement retissant sur le début, Ciaràn s’était finalement habituée à la présence du chien qui bizarrement écoutait à la perfection sans même avoir été dressé et se montrait même protecteur parfois. Quelques jours auparavant, le chien s’était allongé aux côtés d’Evy qui s’était allongée pour calmer ses contractions et les douleurs que lui provoquaient les coups de Jazz. Posant son visage contre son ventre tout comme lorsqu’il était encore bébé, Caëm avait réussi à calmer Jazz tout comme Ciaràn aurait pu le faire avec sa propre voix.  Riant légèrement, Evy lui accorda une caresse à son tour « Il adore son papa le petit Caëm et son papa l'adore aussi. » lâcha t’elle en souriant. Se levant finalement avec de plus en plus de difficultés, Evy partit à la cuisine pour préparer le repas, quelque chose de rapide à cuisiner pour ne pas trainer à rester debout trop longtemps. Verdict, pâtes carbonara et cordons bleus, c’était déjà mieux que rien au fond. Les assiettes posées sur la table, Evy s’installa face à Ciaràn pour manger en tête à tête amoureux. Ciaràn débarrassant la table, Evy se permit de se recoucher avant d’appeler Caëm qui s’installa rapidement sur ses jambes en réclamant ses caresses du soir. Attendant patiemment le retour de Ciaràn à ses coté pour aller se coucher, Evy caressa le chien avant que son compagnon n’arrive pour se mettre enfin au lit pour une bonne nuit pour lui, et sans doute une énième insomnie pour elle. Embrassant le crâne du chien qui n’attendait que ça, Evy lui ordonna d’aller se coucher et lui souhaita une bonne nuit avant de partir elle-même s’allonger contre son amoureux. Cédant partiellement à la fatigue, Evy s’endormit quelques heures avant de se réveiller sous des douleurs incroyables. Soudainement paniquée, elle préféra sortir doucement du lit avant de ressentir l’impression d’avoir rompu sa poche des eaux. Enfermée dans la salle de bain, elle tenta d’abord de contrôler ses contractions mais abandonna rapidement, les sentant trop douloureuses. Marchant doucement vers le lit, les mains posées sur son ventre comme pour retenir son bébé, Evy réveilla Ciaràn. « Mon amour.. Ciaràn, réveille toi.. Elle arrive.. Je crois qu’elle arrive ! » lui dit-elle d’abord doucement avant de céder à la panique vers la fin. Bondissant du lit, aussi paniqué qu’elle, il attrapa le sac qu’elle et Aalyah avait eu la bonne idée de préparer au cas ou. Contrôlant sa respiration, elle emprunta les marches de la maison avant d’arriver à la voiture. « Préviens ta mère Ciaràn.. » lui dit-elle entre deux respirations douloureuses. Les yeux fermés pour se concentrer, Evy resta immobile tout le long du trajet avant qu’une infirmière ne la prenne en charge à son arrivée à l’hôpital. Finalement allongée sur la table d’examen, serrant longuement la main de Ciaràn, elle laissa le médecin l’examiner sans un mot. « Fausse alerte. Votre petite fille n’a pas encore décidé de pointer le bout de son  nez, vous pouvez encore attendre quelques semaines. » lâcha il finalement. Soudainement déçue et désolée d’avoir réveillé Ciaràn pour une fausse alerte. Les yeux rivés vers lui, elle lui sourit, désolée. « Oh.. Je suis désolée mon amour.. Vraiment, excuse moi.. » lui dit elle en caressant doucement sa joue avant de lui voler un baiser. La déception se lisait sur son visage. Il l’attendait sa petite fille, il était plus que jamais prêt à l’accueillir.  Restant finalement la nuit à l’hôpital sous monitoring pour  s’assurer que ce n’était pas le moment, Evy laissa Ciaràn dormir avant de trouver elle-même le sommeil, soulagée par les médicaments que lui avait administré la sage-femme. Ciaràn ne serait probablement pas le seul à être déçu. Aalyah elle aussi serait extrêmement déçue de ne pas pouvoir rencontrer enfin sa petite fille, mais pour l’heure, il était temps de rentrer et bientôt l’heure de partir travailler pour Ciaràn ce qu’il n’allait pas apprécier. « Insiste pour avoir ton mi-temps chéri.. Et il faudrait peut-être penser à prendre ton congé paternité parce qu’elle risque d’arriver très prochainement.. » murmura t’elle.