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By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas

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MessageSujet: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyJeu 25 Avr - 23:40

by the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you
Thomas & Eledwen




Un, deux, trois, on tourne, pointe, et on relâche. La jeune fille laissait glisser ses chaussons usés sur le parquet de la salle de cours. Encore une série, puis une autre, des pas réguliers, suivant le rythme de la musique… et la voix de Thomas. Eledwen tentait de se concentrer sur ce qu’elle faisait et non sur ce qu’elle ressentait. C’était un méli-mélo un peu chaotique de mal-être, d’angoisse, de tristesse et de douleur, autant physique que morale. La française n’était pas dans son assiette, elle avait de nouveau passé la nuit à rejeter tout ce qu’elle avait bien pu réussir à avaler. Elle était épuisé, mais il fallait faire preuve de professionnalisme dans ces cas là, et puis les absences si elles étaient tolérées ne lui vaudraient qu’un retard énorme sur le programme. Oui, on progressait bien rapidement en une journée et elle ne pouvait plus tellement compter sur Thomas pour lui faire rattraper ce qu’elle avait manqué. On coupa le son, et la jeune fille se regarda dans le miroir qui lui faisait face, c’était comme cela, dans la danse classique on devait se scruter en permanence pour corriger nos moindres défauts. Et pourtant, dieu seul savait ce que ces apparences pouvaient bien cacher. Triste et pâle reflet dans un si beau miroir ou teint rosé dans une réflexion illusoire. Laurelin réajusta son débardeur et son leggins noir, non les ballerines ne sont pas censée s’habiller de sombres couleurs, mais ces derniers temps elle se sentait inconfortable dans ses vêtements habituels, c’était étrange oui, mais d’un autre côté pas tant que cela. Le noir l’aidait aussi à cacher qu’elle avait légèrement prit du ventre, oh rien de bien voyant, rien qu’un peu, mais elle, elle le voyait et cela la dérangeait au plus au point. Et puis ce n’était pas comme si Thomas allait la réprimander après mure réflexion. On disait toujours que les ballerines étaient prêtes à tout pour garder leur ligne parfaite, quitte à devenir anorexique, et elle devait avouer qu’elle avait vue le cliché se vérifier un bon nombre de fois au cours de toute ces années d’étude.

Si Eledwen était carriériste, elle ne voulait pas non plus se rendre malade, le seul excès qu’elle s’accordait était peut-être de ne dormir que trop peu. Il lui était déjà arrivé de dormir seulement quatre heures par nuit les jours qui précédaient les représentations importantes. Elle avait toujours été perfectionniste, bien comme il faut, tentant d’atteindre la perfection, trouvant toujours quelque chose à redire après l’une de ses prestations. Et on avait beau lui dire et lui redira qu’elle n’avait fait aucun faux pas, elle cherchait toujours la petite bête, le détail qui changeait tout, en bonne tête de mule. Mais qui pouvait l’en blâmer ? Elle voulait intégrer un ballet prestigieux, comme le Royal Ballet. Combien de fois avait-elle rêvé en regardant les spectacles de la belle aux bois dormant ou d’alice au pays des merveilles ?La française refit son chignon, ajustant quelques épingles et reprenant place suite aux indications de Thomas, qu’elle – en passant – prenait soin de ne pas regarder, et c’était horriblement difficile. Parce que du coin de l’œil elle l’avait observé lorsqu’il était de dos, et il fallait dire qu’il lui faisait tourner la tête. Thomas était tellement parfait, mais comme d’habitude il fallait qu’elle aille chercher les imperfections là où il n’y en avait pas, allant jusqu'à les créer. C’est le regard de Seth qu’elle croisa à la place de celui qui occupait toute ses pensées. Seth, a qui elle adressa un haussement de sourcil destiné à vouloir dire un truc dans le genre de « Me regarde pas comme un poisson mort et continue de danser. » Elle aurait pu se sentir coupable mais elle ne l’était pas le moins du monde, tout simplement parce qu’elle ne lui devait pas grand-chose, et qu’a part pour la danse, il était détestable en tous points. Soudain, alors qu’ils venaient de reprendre les enchainements, Eledwen recommença à se sentir nauséeuse, quelle idiote, elle allait passer pour quoi devant tout le monde ? Elle souffla un peu plus profondément, loupant quelques pas par-ci, par-là, chose dans son cas, plus que rarissime. C’est au moment du grand battement que la brune loupa son appui, et qu’elle se retrouva par terre, nez à nez avec le plancher. On coupa la musique, et elle se releva rapidement, guidée par la gène, la honte et l’embarras. Son estomac lui criant au secours, elle ne prit pas la peine de regarder autour d’elle et se mit à courir jusqu’au toilettes, la main sur la bouche. Et c’est juste à temps qu’elle se mit à vomir son dejeuner dans l’une des cuvettes. Eledwen avait regardé pas mal de brochures sur les symptomes à chaque stade de la grossesse et à 4 semaines on vomissait souvent. Il fallait qu’elle en parle à Thomas, il ne lui restait que quelques semaines pour faire son choix. Après avoir évacué toute trace de ce qui la dégoutait profondément, elle se lava les mains et se rinça la bouche, en profitant pour se rafraichir le visage au passage. Mais dans quel pétrin s’était-elle encore fourrée ?

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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyMer 8 Mai - 14:04



I'm so jealous of losing you

le 26 avril, dans l'après midi” Un deux trois, les bras frêles d'Eledwen, se mouvant avec la grâce d'un cygne. Un deux trois, les visages des jeunes femmes et des jeunes hommes, tous épuisés, tous désireux pourtant de continuer encore et encore, d'avancer et d'être parfaits. Une deux trois, le regard d'Eledwen qui se voulait fuyant, posé partout et nul part à la fois, l'évitant alors que ces prunelles reflétaient une grande concentration, et une mine soucieuse. Un deux trois, les bruits de pas sur le plancher, les corps virevoltant, la musique entraînante et sa voix prodiguant ordres et conseils. Un deux trois, la tristesse cachée sur le visage de son ex petite amie, ses vêtements noirs étranges et son corps plus faible que d'habitude. Et un deux trois, l'inquiétude du professeur qui regardait ses élèves se rhabiller alors que la musique cessait. Il capta un regard entre Andrea et Eledwen et sentit une pointe de colère le traverser. Se rapprochant du jeune homme tout souriant il haussa la voix. « Monsieur Evardy, je vous prierais de retirer ce sourire ridicule de votre visage. Le classique est fait pour être gracieux, ce n'est pas une farce. Et retravaillez les positions de vos bras, à force de prendre la grosse tête voilà que vous vous mouvez avec la grâce d'un éléphant. Un peu plus de sérieux je vous prie. » Un ton ferme, professionnel et très froid pour celui qui déshabillait sa petite amie du regard. Non son ex. Thomas avait décidément beaucoup de mal à se faire à cette idée. L'autre nuit il avait fini ivre mort dans l'appartement de son frère, pleurant presque la perte de la jeune femme. Pourtant elle était là, devant lui. L'évitant et se cachant, mais elle était là. Il fit rallumer la musique, soupirant, recommençant à lancer ses psaumes artistiques. Quand un bruit sourd le fit se retourner. Eledwen était là, au sol, avec un Andrea courant presque pour la relever. Le professeur faillit laisser ses pulsions parler pour lui et courir lui aussi à la rescousse de la petite danseuse mais son désir de rester discret le retint à temps. Des chutes arrivaient tout les jours, à tout le monde. Mais lorsque c'était Eledwen l’inquiétude se faisait plus grande, même pour une simple cheville froissée ou une mauvaise réception. Elle était promise à une trop belle carrière pour finir comme lui, blessée et mise au placard. Seulement ce qui ne semblait être qu'une simple chute provoqua la fuite de la jeune femme, fait bien plus grave. La regardant partir il tenta de la rattraper, mais elle passa la porte à une telle vitesse qu'il se demanda si elle craquait. Se retournant vers ses élèves il ordonna à Evardy de dispenser le cours à sa place. Il avait beau être arrogant, il était très doué. Il se revoyait, lui le jeune danseur effronté, dans les traits du garçon et n'aimait pas lui donner trop d'importance de peur de le voir perdre tout bonnement la tête. Mais lui donner les rênes signifiait le bloquer ici, et l'empêcher de les suivre. Il serait tranquille pour enfin pouvoir parler à la jeune femme à qui il n'avait pu tout dire lors du bal costumé. La suivant au pas de course dans le dédale de couloirs. Il la perdit de vue, mais bien vite des bruits suspects arrivèrent de derrière la mince porte des toilettes. Bruit qu'il connaissait que trop bien pour avoir toujours vécu dans un univers où les apparences étaient plus importantes que tout et où les femmes n'hésitaient pas à se faire vomir, quand elle mangeait quelque chose ce qui arrivait rarement. Et lui qui avait pourtant toujours interdit à sa petite amie ce genre de pratique entra dans la salle alors qu'elle semblait se nettoyer, validant ses soupçons. Fermant la porte après lui il s'avança vers elle, déçu et ne pouvant cacher sa colère. « Alors c'est ça ? C'est pour ça que tu es toute pâle, que tu n'arrives plus à rien, que tu m'évites ?! Je ne savais pas que tu étais le genre de fille à te faire vomir. Pourquoi est ce que tu fais ça Dwen ? Je t'avais interdit de le faire, tu es en train de ruiner ta carrière. » Attrapant son poignet il la tourna vers lui, la dévisageant. « Eledwen bordel dis moi ce qu'il se passe. Pourquoi en es-tu arrivé à de tels tortures ? C'est de ma faute ? C'est parce que je t'ai dis de changer d'écoles ? Je ne veux pas... Je ne veux pas que tu gâches tes chances tu comprends ? Tu es promise à une si belle carrière... » Détaillant le visage de la femme, il soupira. Tout lui aurait semblé bien plus simple si seulement la jeune femme n'avait pas été elle même, sublime malgré son teint si pâle. Se mordant la lèvre, il décida de faire abstraction de tout ce qui se déroulait entre eux en ce moment et alla déposer un baiser sur le front chaud de la jeune femme, humant son parfum avant de fermer les yeux dans un murmure. « Tu me manques tellement. ». ”

© charney

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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyDim 12 Mai - 7:24

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Thomas & Eledwen




Elle se sentait beaucoup trop mal, malade, maladie qui la rongeait. C’était bien cruel d’appeler cela ainsi mais dans des moments pareil, Eledwen perdait à chaque fois le peu de foi qui lui restait en son fort intérieur. Ce qui devait arriver arriva, c’est la silhouette de Thomas qui se dessina dans l’entrée, et Eledwen se retourna vers lui l’ai dépité, tandis qu’il lui faisait la morale sur les danseuses qui se faisaient vomir pour garder la ligne. Mais pour qui est-ce qu’il la prenait ? Il la connaissait assez bien pour savoir qu’elle ne serait jamais capable de faire une chose pareille, et ce même si elle était prête à tout pour réussir dans la danse, elle ne voyait pas en quoi ce genre de choses auraient pu l’aider en quoique ce soit. « Pour qui tu te prends ? Tu n’es pas mon père à ce que je sache. Et puis, même je ne vois pas pourquoi tu es venu ici, il y a cours à côté tu sais, si Anya était tombée et avait couru jusqu’aux toilettes, je ne pense pas que tu serais venu la voir. » La jeune fille baissa la tête, la mine contrariée, le cœur battant. Thomas saisit son poignet pour la regarder, chose qu’elle laissa faire, étant donnée qu’elle se sentait beaucoup trop faible pour résister à quoi que ce soit. La faiblesse n’était pas le plus handicapant, c’était ses sauts d’humeur constant qui la contrariait sans cesse. Lors du dernier repas de famille, elle avait fondu en larmes après avoir regardé un reportage sur le voyage des gnous à travers les rivières, c’était pour dire. Galaad et Blythe l’avaient bien gentiment charriés, mais ils étaient encore très loin de se douter de la vraie raison de son état plus qu’ hypersensible.

La jeune brune regarda Thomas dans les yeux, « Je ne me fais pas vomir, Thomas. C’est beaucoup plus sérieux que cela… Tu sais très bien que je ne me ferais jamais subir des choses pareilles, ca n’a rien à voir avec toi. Du moins en partie. Quand à ma carrière, je me demande si je ne devrais pas arrêter. C’est trop dur, je n’ai plus le niveau et je ne le retrouverais plus jamais, je vais régresser, et puis au final j’aurais seulement perdu des années. Je pense que je vais tenter de me reconvertir dans autre chose. Je… ne sais plus quoi faire, c’est le flou total dans ma tête. » Elle soupira, en regardant Thomas, lui qu’elle aimait depuis deux ans déjà. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, ils avaient vécu tellement de choses ensemble déjà. Ils en avaient vécu tellement qu’au final elle se retrouvait enceinte à même pas vingt ans, et qu’elle allait mettre fin à sa carrière par manque de précaution. Eledwen se laissa faire, quand le brun lui déposa un baiser sur le front, en lui disant qu’elle lui manquait. C’était plus fort qu’elle, elle craqua, et se jetta dans ses bras, comme une enfant qui veut se faire pardonner d’une faute. Des larmes roulaient sur ses joues sans qu’elle ne puisse les contrôler, et elle appuya sa tête contre le torse de Thomas. « Tu me manques tellement toi aussi. Je suis tellement, tellement désolée si tu savais. Je m’en veux, horriblement, je ne me suis jamais sentit aussi mal de ma vie. » La voilà qui se retrouvait à pleurnicher dans les bras de son ex petit-ami, les larmes coulant encore avec abondance sur ses joues pâles, tandis qu’elle se serrait dans les bras de Thomas, le plus fort qu’elle le pouvait. Qui avait parlé de saut d’humeur ? « J’ai tellement honte. S’il te plait ne me laisse pas tomber. », lui dit-elle la voix encore étranglée par les sanglots. Eledwen se sentait horriblement coupable d’enlever sa liberté à Thomas comme cela en un claquement de doigt. Mais cela faisait un peu moins d’un mois qu’elle n’en pouvait plus de rester toute seule, à débattre dans ses discussions silencieuses. Elle avait besoin de quelqu’ un qui la console, et elle était prête à admettre qu’elle n’était qu’une enfant comparé à ce monde d’adulte dans lequel elle voulait absolument se greffer. Elle avait besoin de quelqu’un, elle avait besoin de lui.


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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyDim 19 Mai - 13:02



I'm so jealous of losing you

le 26 avril, dans l'après midi” La colère avait laissé place à l'inquiétude alors qu'il la regardait, pâle sous l'éclairage misérable de la pièce. Elle n'était jamais malade, et quand bien même elle avait parfois des baisses de régimes, jamais elle n'avait fuie le cours de danse, pas une seule fois en deux ans. Une grande première qui laissait pantois l'ancien professionnel. Il se souvenait de ses propres années à l'écoles, de ses difficultés et de ses peurs. Il se souvenait aussi de tout ces camarades qui avaient abandonnés, alors que lui montait en puissance dans ce monde où la compétition était des plus rudes. Il se souvenait toutes ces fois où il avait songé à lui aussi prendre ses jambes à son cou. Et il était resté droit face à ces professeurs, et face aux difficultés. Il s'était dit à l'époque que seul les faibles s'en allaient. Quand il avait rencontré Eledwen, quand il en été tombé amoureuse, il s'était convaincu qu'elle était de ces filles qui restaient droite et restaient, et qu'elle deviendrait tout comme lui quelqu'un de grand dans ce monde où les faibles se faisaient éjecter avec une facilité affligeante. Sauf qu'elle avait fuit. Pour la première fois elle avait fuit, acte qui ne ressemblait pas à la fille forte qui l'avait charmée malgré son très jeune âge. Que lui avait-il prit d'aimer une adolescente ? C'était encore une enfant quand ils s'étaient rencontrés, une enfant d'une force vaillante mais qui montrait désormais ses faiblesses. Une enfant qui lui reprochait cette inquiétude protectrice qu'il avait maintenant, et qu'au fond il avait toujours eu. « Je ne me prends pas pour ton père mais pour ton professeur Eledwen. Et j'ai le droit de m'inquiéter pour mes élèves. Je m'en fou d'Anya, tout le monde sait qu'elle passe son temps aux toilettes. Ça ne te ressemble pas de partir en courant comme ça. Alors dis moi ce qu'il se passe. » Son ton sans appel laissa résonner sa voix à travers la pièce immaculée alors qu'il ne détachait son regard du visage fatigué de son élève. Attrapant le fin poignet, il se figura du regard épuisée d'Eledwen, et sentit son inquiétude monter en flèche. Lui faisait-il faire trop de répétitions ? En demandait-il trop de la jeune fille ? C'était en tout cas l'impression qu'il avait en détaillant ce corps qui se cachait sous des vêtements un peu trop ample à son gout. Si il y avait bien un fait plaisant avec les tenues des danseuses classiques contemporaines, c'était tout ces collants, ces jupons et ces body qui laissaient voir toutes les courbes des corps féminins. Chaque petit détail était montré au centuple, et aucune imperfection n'était permise. Hors là les formes à peines faites de la femme semblait effacé sous tout ce noir, tout ces tissus. Regardant le corps puis le visage de son amante, il l'écouta tenter de s'expliquer, tentant vainement de comprendre le message sous jacent tout ces mots qui se bousculaient dans l'air chaud des toilettes. « Je ne comprends pas Dwen... Plus sérieux ? Tu es malade ? Mais pourquoi ne rien m'avoir dit ? Je comprends pas là... Tu es la plus talentueuse du groupe Dwen. C'est qu'un coup de fatigue, ça passera. Je t'aiderais à te remettre en forme si tu le souhaites, je peux t'aider. Je suis là pour toi Eledwen... N'abandonnes pas pour une simple fatigue, tu es trop talentueuse pour ça. » Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, Tom l'attrapa pour la serrer contre lui durant un moment qui lui sembla trop court. Puis des larmes roulèrent sur son torse et baissant la tête il vit Dwen pleurer, vision qui lui fit plus mal encore. Elle était malheureuse et il en était la seule cause. Il avait stoppé leur relation, la cachant aux yeux du monde, et maintenant il restait là à tenter de la récupérer au lieu de la laisser faire son deuil et changer de vie. Elle méritait un homme de son âge, un beau métier et une vie heureuse, et non un danseur raté qui n'avait pas su faire un porté et avait fini professeur, rangé au fin fond d'un placard sans plus aucune chance de gloire. C'était peu être bien pour ça qu'il souhaitait la voir triompher. Elle serait ce qu'il avait été et ce qu'il avait perdu, elle lui ferait partager peu être un millième de ce bonheur, et il en serait heureux. « Chut.. Chut ne pleures pas mon amour, j't'en prie ne pleures pas.. Tout est de ma faute, jamais je n'aurais du te laisser tomber, jamais je n'aurais du.. Tout est de ma faute Eledwen, jamais tu n'aurais du m'aimer, je ne te fais que du mal. » Resserrant ses bras autour du corps frêle, il continua à déposer de doux baiser sur le front et le crâne de la danseuse qui ne pouvait plus stopper les larmes. Quelque chose clochait, il en était conscient. Une peur sourde lui retournait l'estomac mais il n'osait y songer, peur qu'il ne la perde pour de bon, pour toujours. C'est la dernière phrase de la femme qui le fit flancher, appuyant sur ce doute silencieux. Elle s'en voulait comme si elle avait commis une erreur. Comme si elle lui avait fait du mal, volontairement. Avait-elle vue un nouvel homme ? L'avait-elle dénoncé ? Il n'arrivait à se figurer ni l'une ni l'autre des propositions. Prenant son mal en patience, il la recula légèrement et posant ses mains sur les joues mouillés d'Eledwen il la fixa droit dans les yeux, une pointe d'angoisse au fond de ses prunelles. « Dwen calmes toi.. Honte de quoi ? Dis le moi je t'en prie. Qu'as tu fais ? Je ne me fâcherais pas, je te promet. Tu.. Tu l'as dis à ton frère c'est ça ? Ou à quelqu'un d'autre ? Je ne serais pas en colère d'accord ? Je ne te lâcherais pas, promis, mais dis moi ce qu'il se passe j't'en prie, parce que tu vas me faire devenir fou là. »

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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyMer 22 Mai - 1:01

by the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you
Thomas & Eledwen




25 Décembre 2011,
Cher journal,

Je me doute que c’est tout à fait puéril de ma part d’écrire dans mon journal alors que je n’ai pas fait une chose pareille depuis au moins cinq ans. Mais, j’ai besoin d’exprimer sur papier ces émotions qui me submergent, tandis que mon cœur chavire lentement. C’est étrange comme les choses sont faites, je ne peux parler de mes sentiments mais je peux les écrire. Comme transportée sur un nuage, même l’odeur de mon stylo à encre me plait. Je viens à me dire que je suis presque pathétique de me mettre dans des états pareils. Mais je le sais, je le sens, j’ai trouvé ma moitié. Comme dans les livres de légendes contant le mythe des âmes sœurs, j’ai trouvé la mienne. Je l’ai trouvé en la personne de Thomas. J’aime tout chez lui. Pour commencer ses cheveux bruns quelques fois ébouriffés, je pourrais passer des heures à passer mes mains dedans. Puis, ses yeux, ils sont si bleus. Mais pas comme la plupart des gens associent cela, ils ne sont pas bleus comme l’océan, ils le sont comme le filtre d’un nuage sur le ciel. Ensuite, il y a sa bouche, les traits de son visage… je l’idéalise tellement qu’il est difficile pour moi de correctement le décrire, parce que même une photo de saurait démontrer comment il parait à mes yeux d’innocente. Je l’aime tellement que j’ai une constante pression qui me comprime le cœur, plus douloureuse encore quand je me met à penser à lui avec plus de ferveur. C’est à la fois quelque chose d’agréable et triste, quelquefois je me demande si je ne suis pas folle. C’est un sentiment qui à la fois me ronge de l’intérieur et me rend vivante, me consume et me paralyse. J’aime encore tout comme une enfant, avec trop de passion, avec trop de force, je le sais très bien, mais je l’aime lui, comme je n’ai jamais aimé avant.


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Eledwen regardait son amour d’un air triste, tandis que celui la sondait de ses yeux clairs, elle restait silencieuse tandis qu’il la questionnait sur ses facultés, qu’il la complimentait sur son si « merveilleux talent » qu’elle ne devait pas gâcher. « Oui, on peut dire cela en quelques sortes. Je suis malade, mais ce n’est vraiment rien de grave, ne t’inquiètes pas pour cela. Les raisons de mon abandon sont… compliquées. J’y ait mûrement réfléchie, Tom. » C’était quand Thomas l’avait soudain serré contre elle qu’elle avait éclaté en sanglots, se rendant compte d’a quel point elle se sentait mal, et d’a quel point elle était perdue sans lui. « Chut.. Chut ne pleures pas mon amour, j't'en prie ne pleures pas.. Tout est de ma faute, jamais je n'aurais du te laisser tomber, jamais je n'aurais du.. Tout est de ma faute Eledwen, jamais tu n'aurais du m'aimer, je ne te fais que du mal. » La jeune fille restait silencieuse tandis qu’il prononçait ces mots, il savait très bien que c’était faux, mais sa gorge était trop nouée pour qu’elle ne puisse prononcer le moindre mot. Se raccrochant à son cher Thomas comme à une bouée de sauvetage, elle se sentait pourtant soulagée d’être en contact avec lui, il n’imaginait pas a quel point.

Les mains de Thomas se posèrent sur les joues d’Eledwen, et elle tenta de retrouver son calme, le regardant toujours de ses yeux mouillés. Elle prit les mains de Tom pour les abaisser et se recula, se placant en face de l’évier, regardant son pitoyable reflet dans le miroir. « Thomas, ce n’est rien de tout cela, c’est beaucoup plus grave. », Elle déglutit, elle pouvait comme ressentir la peur de Thomas et c’était insupportable. Une douleur affreuse s’était logée au creux de son ventre. La petite danseuse pouvait sentir ses larmes couler, encore. Elle se sentait tellement vulnérable en sa présence, s’en était démesuré, chaque mot, chaque phrase qu’elle prononçait lui arrachait la gorge. Les yeux un peu cernés par la fatigue, Laurelin contemplait avec douleur la peine de celui qu’elle aimait de tout son cœur. Elle avait sentit son cœur se briser progressivement, la faisant d’avantage souffrir de jour en jour, elle le ressentait au creux de sa poitrine. Des palpitations, perpétuelles. La douleur qu’elle ressentait au-delà de l’aspect physique était celle de causer des soucis à son ex petit-ami. Elle respira à fond faisant face à Thomas, « Je suis enceinte. » Au fond d’elle, en dépit de toute chose, elle se préparait à la pire des situations, parce que c’était ainsi, elle voulait montrer qu’elle était forte et ne pas jouer l’égoiste. Elle était restée silencieuse, le souffle coupé, la gorge nouée, devant la mine déconfite de Thomas, « Je comprendrais que tu me détestes. Ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès pour te piéger ou quelque chose comme cela. Je te prie de me pardonner pour ça. » Sa voix se brisa, et une légère – énième - larme coula le long de sa joue tandis qu’elle gardait une petite distance avec Thomas, fuyant son regard, se sentant plus seule que jamais.



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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptySam 1 Juin - 0:12



I'm so jealous of losing you

le 26 avril, dans l'après midi” En quelques gestes Eledwen parvint à défaire Thomas de sa peau, à le décoller de son visage, à l'éloigner de son cœur, causant chez lui un froid polaire là où auparavant s'était blottit le mince corps de la femme. Elle semblait si mal, si fragile, si faible. Il savait qu'une chose clochait, une chose grave. Était-elle malade ? Il avait eu tant d'histoires avant elle, et subitement il se demanda si il n'avait pas fait une connerie, causant l'état de sa belle. Mais même si dans son esprit ne germait que l'idée d'une maladie grave, il ne parvint pas à se dire qu'il l'avait mise en danger non, il n'aurait jamais pu, il l'aimait trop pour ça. Il était le genre d'hommes capable de se jeter sous les roues d'un bus pour sauver une personne qu'il pensait digne de ce sacrifice. Il irait jusqu'à tuer pour elle, sans encore en avoir conscience pourtant. Un amour plus fort que tout qui le rendait dingue, mais surtout vivant. « Thomas, ce n’est rien de tout cela, c’est beaucoup plus grave. » Fébrile, il se rapprocha d'elle, restant derrière le corps fragile de sa danseuse favorite, de cette petite artiste qu'il aimait à regarder bouger dans le rythme tendre de la musique. Silencieux, la gorge noué par l'anxiété, il attendit, regardant le reflet pâle de la jeune fille. L'attente lui paru si longue qu'il hésita à la retourner pour lui tirer les vers du nez. Il n'eu pas besoin d'user de la force alors qu'elle se mettait face à lui, lâchant la bombe qui déterminerait à jamais son avenir, leur avenir à tout les deux. « Je suis enceinte. » Ouvrant d'immenses yeux, il la dévisagea sans comprendre. Avait-il seulement bien entendu ? « Enceinte ? Mais de qui ? » Il lui fallut plus de temps qu'il le pensait pour se rendre compte de la débilité de sa question, de la connerie qu'il pouvait être en train de faire et du mal qu'il pourrait lui causer. Mais la nouvelle était si énorme. Sous le choc, il ne se reprit pas tout de suite, incapable d’aligner deux mots cohérents. « Enfin non je veux dire.. Comment c'est arrivé ? » Se giflant mentalement, il posa ses mains sur son visage tentant de reprendre son souffle, tentant de retrouver le calme qui le définissait habituellement. Qu'il pouvait avoir l'air con en l'instant. Pourtant il n'assimilait pas encore l'information, trop sur le cul pour comprendre toute l’ampleur de la révélation. Parlant contre ses paumes il s'arrangea pour ne pas la regarder, honteux de sa connerie passagère. « Je suis désolé je.. C'est débile, je sais comment on fait ce genre de chose mais... enfin je sais que tu sais vu que... Oh bordel » Et il comprit. Elle était enceinte. Elle allait avoir un enfant. De lui. Un bébé. Son fils, sa fille, son enfant. Pâlissant il laissa tomber ses mains contre ses flancs, puis sentit le rouge lui monter au visage alors qu'il lui arrivait une vague de chaleur étouffante, avant de ressentir un frisson tout le long de son échine qui hésitait entre se courber sous le poids du choc ou de se laisser tomber tout simplement sous un tel coup du sort. Elle était enceinte. Ce qui signifiait la fin de sa carrière si prometteuse qu'il avait définitivement gâché. Ce qui signifiait pour eu la fondation d'une famille et une vie entière de bonheur parental. Le mal, et le bien. Et Tom qui hésitait entre réagir dans la joie ou la peine, pesant rapidement le pour et le contre de cette annonce. Il fallait l'avouer, il ne se sentait pas vraiment bien. Soufflant, il passa à coté de la jeune femme, se penchant au dessus du lavabo pour se tremper le visage. Occultant la présence de la femme un moment il prit quelques secondes pour se remettre de l'annonce, avant de se tourner vers elle alors qu'elle reprenait la parole. « Je comprendrais que tu me détestes. Ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès pour te piéger ou quelque chose comme cela. Je te prie de me pardonner pour ça. » La regardant, il vit tout le malheur qu'elle ressentait en l'instant. Lui même était plus perdu que jamais dans cette situation incongrue qui lui retournait la tête. S'appuyant contre le lavabo il la fixa longuement, réfléchissant à mille à l'heure. Son égoïsme, ou le bonheur de sa belle. Sa vie, ou leur vie. Un choix de carrière qui finirait par les séparer ou un avenir sans danse ni solitude. La passion contre la passion. « Te détester ? Jamais je ne le pourrais Eledwen, jamais crois moi. C'est si inattendu.. Tu es enceinte... Ce bébé va compromettre ta carrière, il risque même d'y mettre complètement fin. Et les gens risquent de parler, ce qui te blessera. Sans parler du regard de tes frères... » La regardant il n'osa la prendre dans ses bras alors qu'un sourire idiot prenait place sur son visage, laissant transparaître la montée de joie que l'homme ressentit. « Mais mon dieu Dwen, un bébé. On va avoir un bébé toi et moi, un bébé... Notre bébé, un enfant à rendre heureux, un enfant rien qu'à nous. » N'y tenant plus il se jeta sur la femme, l'attrapant dans ses bras et la serrant contre lui, encore inconscient de sa force et de la fragilité d'Eledwen. La serrant contre lui il déposa de doux baisers sur les joues salées de la jeune femme, tentant de calmer ses pleurs, avant de se figer. Il avait sauté de joie, peu être trop tôt. « Pourquoi.. Tu pleures ? Tu vas le garder n'est ce pas ? » La regardant d'un air presque accusateur malgré lui, il recula. La carte de l’égoïsme était lancé mais après tout cet enfant était un cadeau de dieu, leur enfant, et il ne comptait pas l'abandonner. Tout émoustillé qu'il était il la regarda, attendant un peu anxieux. Elle aimait la danse, son métier, et sa carrière. Et il ne savait pas si un enfant pourrait combler ces désirs chez la femme qu'il aimait. ”

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MessageSujet: Re: By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  By the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you // Thomas  EmptyJeu 6 Juin - 21:52

by the sweet breath of Aphrodite I'm so jealous of losing you
Thomas & Eledwen




De l’air, elle avait besoin d’air, de disparaitre dans un trou, ou de dormir pendant plusieurs années pour qu’on oublie tout ça et qu’on lui fiche la paix. Même si Eledwen se voyait mal vivre sans Thomas, elle voulait rester avec lui, chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie. Eledwen avait toujours voulut se marier et avoir des enfants, aussi gentils, doués et beaux que Thomas. Seulement, elle ne serait pas un fardeau, non jamais elle ne l’empêcherait d’accomplir ce dont il avait envie, il avait été un autre genre d’homme avant elle. Il avait été plus que libre, il avait testé tellement de choses, fréquenté tout un tas de filles, elle se demandait même parfois pourquoi il se donnait la peine de rester avec une fillette comme elle. La petite française le savait très bien, et elle ne pourrait jamais se résoudre à l’enchainer même si c’était au détriment de ses propres envies à elle. Elle avait peur, peur qu’il croit qu’elle avait fait cela volontairement, pour le garder pour toujours avec elle d’une façon ou d’une autre. Mais c’était complètement faux, bien qu’elle savait qu’elle était déjà irrévocablement liée à lui, et pas seulement depuis qu’elle était tombée enceinte. Eledwen ne regrettait rien, ni son début de relation avec Thomas, ni la preuve plus qu’évidente qu’elle s’était donnée à lui, naturellement. Elle se mit à légèrement rougir à cette pensée, attendant pourtant avec angoisse la réaction de Thomas. « Enceinte ? Mais de qui ? » Elle écarquilla les yeux, ouvrant légèrement la bouche, « De qui ? Comment tu peux oser me poser la question ? », avait-elle lâché d’un ton presque moqueur. Elle posa sa main sur son front, et l’examina, il était sous le choc, c’était sur, elle redoutait plus que tout qu’il se mette à lui rejeter la faute et l’accuser. « Enfin non je veux dire.. Comment c'est arrivé ? » A ce moment là, Eledwen ne plus s’empêcher de laisser échapper un faible semblant de rire, « Sérieusement, Tom ? », elle haussa un sourcil, la réaction d’Hudlow était risible, la situation beaucoup moins.

La jeune fille restait silencieuse, de sa main libre, elle sécha ses larmes, qui coulaient toute seules dorénavant, elle ne pleurait plus, mais c’était la pression qui retombait, le contre-coup. Eledwen l’avait écouté en silence. Le silence, la seule chose appropriée à la situation que la jeune brune avait trouvé. Il valait mieux qu’elle de dise rien, son absence de réponse témoignait tout simplement qu’elle le laissai dire ce qu’il avait à dire, calmement. Il lui parla de sa carrière, de la réaction de ses frères, oh elle avait déjà beaucoup réfléchit à tout ça. « Tu sais, tu n’es pas obligé de me ménager. Soit sincère, dis le moi si tu ne veux plus de moi… Et, je sais cela fait des semaines que cela m’empêche de dormir… Ce n’est pas mes frères ou ma sœur qui me dérangent le plus, j’ai peur que si cela se sait… tu ais des problèmes. » Elle baissa les yeux sur son ventre, une chose était sure, elle n’irait contre la volonté de personne, elle était beaucoup trop soucieuse pour cela. Elle était déjà soulagée que Thomas fasse semblant de ne pas lui en vouloir. « Mais mon dieu Dwen, un bébé. On va avoir un bébé toi et moi, un bébé... Notre bébé, un enfant à rendre heureux, un enfant rien qu'à nous. » C’est à ce moment précis qu’Eledwen fut heureuse pour la première fois depuis deux mois. Elle se laissa aller dans les bras de Thomas, rejoignant ses mains dans le dos de l’homme et ferma les yeux. Et elle ne put s’empêcher de pleurer à nouveau. Tout simplement parce qu’elle disait adieu à la jeune fille qu’elle était, à la danse, à son rêve, à son statut d’étoile à l’Opéra de Paris, à son rêve d’intégrer le Royal Ballet. Mais, c’est son parfum qu’elle respira, et lui rappela pourquoi elle en était là aujourd’hui. Peut-être qu’elle n’était pas faite pour être ballerine, peut-être que la danse n’avait été qu’un intermédiaire pour la mettre sur le chemin de Thomas. Il était heureux, c’était la bouffée d’air qui lui manquait. Le voyant reculer Eledwen rouvrit les yeux, et suite à sa question elle se rapprocha, saisissant ses mains avec douceur, plantant ses yeux dans les siens, « Je te laisse le choix. » Elle se rapprocha alors, lâchant ses mains pour aller loger les siennes derrière le cou du jeune homme, « C’est à toi de choisir. Mais je veux que tu sois là, il ne faut pas oublier pourquoi on s’est séparé. » Elle jouait avec ses mains, mais les gardaient autour du cou d’Hudlow, si quelqu’un les avaient vu… « Mais quoique tu dises ou décide , n’oublie pas que… je t’aime. Je n'oserais jamais faire quelque chose pour te nuire. »





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