« Tu restes chez moi ce soir ? » dit-il en collant son front contre le sien, leurs lèvres se frôlèrent quelques secondes. Il n’a pas envie d’être seul, il a horreur de cette sensation, maintenant qu’elle est là, il ne le sera plus, pendant un temps du moins. Il ne pensait pas qu’un jour il réussisse à trouver une fille qui le rendre tant accro à elle. Eledwen et lui se sont toujours appréciés, la même vision des choses, cette même passion qui anime leurs cœurs. Ils ne sont jamais autant aimés qu’à cette époque. Ils étaient jeunes et remplies de passion, c’était facile pour eux de s’aimer, de s’embrasser dans les couloirs et de dormir l’un à côté de l’autre.
Elle l’embrasse en enfonçant ses petits doigts dans sa chevelure, lui, il s’agrippait à ses cuisses et l’attirait délicatement contre son corps ; il ne savait s'il l'aimait, mais bordel qu'est-ce qu'elle le rendait dingue ; elle était si belle. S'il ne l'aimait pas il était fou de sa beauté et de sa façon d'articuler ses phrases. Il caressait sa joue d'un air attendrie, tandis qu’elle se mordillait les lèvres. Il avait besoin de ça, d’une fille qu’il l’aimait, qui était là lorsqu’il ouvrait les yeux, qui le serrait dans ses bras. Il appréciait la douce chaleur que provoque l’amour. Andrea était amoureux d’elle.

« Ne sois pas triste que je parte. » lui dit-il en posant ses lèvres sur sa joue, elle lui sourit timidement tandis que les yeux du canadien se posent dans les siens. « On continuera à se voir. » il la rassure, caresses ses bras avec ses mains. Il ne pensait qu’elle soit autant accablée qu’il quitte le lycée, il était son ainé bien obligé de partir avant lui. « Tu m’aimes tant que ça ? » elle le frappe sans aucune force, il lui sourit et l’embrasse. Aucun des deux auraient pensé que le fait que lui s’en aille autre part et elle qui reste allait autant les séparer. Mais en vérité la cause de leur rupture était l’orgueil et la prétention du canadien, il avait tous les droits de se vanter de la façon dont il dansait. C’était une évidence:Andrea avait un don pour la danse, il y a qui sont doué et d’autre qui possède une capacité inné, ils sortent du lot et se font un nom dans le domaine. Il n’a pas eu le temps de lui dire une seconde fois je t’aime qu’elle l’a quitté, lui qui pensait qu’elle avait plutôt envie de le voir que de laisser sur le carreau. Au moment où il se sentait trahi, c’était peine perdu Eledwen n’allait plus jamais avoir droit à sa sympathie, son intention et son humour. Il posa ses prunelles azure sur elle lorsqu’elle prononça les mots fatidiques, aucune émotion ne se lisait sur son visage. « Bien, nous n’avons donc plus rien à se dire. » et il s’était levé, laissant dans son sac la surprise qu’il aurait aimé lui donner.
Sa peine de cœur lui passa bien plus vite qu’il l’avait imaginé, la danse combla le vide qu’Eledwen avait créé. Il remplaça son amour pour elle par sa passion pour la danse et bizarrement il fut encore plus doué. Etait-ce grâce à elle qu’il monte aussi rapidement en haut de l’échelle ? Il le renie et prétend que c’est parce qu’il a un don, personne ne l’a aider à atteindre le sommet. Il l’a fait de lui-même, avec la sueur de son front et la force de ses muscles.

« Tu es donc un danseur prodigue c’est ça ? » il sourit à cette ravissante rousse, il hoche la tête positivement en plongeant son regard dans le sien. « L’un des meilleurs. » La modestie, elle l’a quitté depuis bien de nombreuses années. La fille lui sourit, comme tant d’autre elles ne veulent uniquement toucher sa peau, toucher ses lèvres. La célébrité en attire tant, au début chaque fille qui le touchait lui évoquait sa princesse, sa douce mais au fil que le temps passe, cette image parfaite qu’il avait d’elle s’éteignait peu à peu. Il devait cesser s’accrocher à un amour du passé. Il avait tout pour lui, penser aux choses perdus l'empêcherait d'avancer alors, il prétendait de l'avoir oublié. De trouver passion dans d'autres bras, sur d’autres lèvres. Il semblait avoir réussi, Eledwen n'était plus qu'un fantôme du passé.

« Andrea cesse de faire l’idiot ! » une voix stridente, l’intéressé hausse les épaules avec son air arrogant. « Je suis né pour ça. » dit-il en s’approchant de la femme qui soupire, elle se retient de lui administré une gifle. « Si tu n’avais pas ce talent je t’aurais viré à coup de pied au cul ! » il le sait et il en profite, ses prunelles remplient de roublardise se posent sur son interlocutrice. « C’est frustrant n’est-ce pas ? » elle lui lance un regard à faire froid dans le dos, le canadien ricane légèrement et d’un air amusé. « Bon on se met au travail ? » elle a sans doute plusieurs fois pensé quelle était la meilleure façon de le tuer. « Je vais t’étriper petit con ! » Il est ainsi, il pousse les gens à bout, se fou un peu de leur gueule car il se croit supérieur. Ce n’est pas pour rien qu’il est préférable de le voir danser que de vivre avec. Pourtant il a de bon côté et parfois si facile à vivre mais c’est tellement plus distrayant de prendre autrui pour des idiots.

Chaque pas, chaque mouvements, chaque sauts, il n’y aucun défaut. Sa façon de danser emporte bien plus d’une personne, il est aimé, trop de monde reconnait son talents. Il est merveilleux, il est sublime à regarde cette grâce cette perfection lorsqu’il danse laisse sans mots ses spectateurs. Invaincus, Insoumis Peut-être qu’un jour, un autre meilleur que lui montera sur la scène, il y a toujours mieux. Andrea le sait ce qui explique son envie de se perfectionner, ses méthodes d’apprentissages qui peuvent être différentes. «Tu t’en vas ? » le canadien hoche la tête positivement à son interlocuteur. « C’est idiot de vouloir partir. » Andrea lâche un léger soupire, il a toujours fait ce qu’il voulait. « Il faut encore que je perfectionne, cette école de danse classique c’est ce qu’il me faut. » dit-il avec ce sérieux qui se fait si rare, le canadien sourit articule une bêtise et quelques minutes après il s’est retiré. Il était tant pour lui de rejoindre cette école, bien que l’envie de se perfectionné était l’une des raisons principales, il y en avait une autre bien plus importante. Elle était là, malgré ses deux années écoulées il avait envie de la récupérer. Il n’avait jamais ressenti une telle passion pour une femme, il était encore bien assez jeune pour en retrouver une autre. Mais c’est l’insouciance et la passion de son jeune âge qui fait qu’il soit dans ses couloirs avec son sourire amusé. Il n'a jamais été aussi idiot de tout quitter pour étudié, pour rejoindre cette école de danse. Son nom lui avait permis de ne pas se soumettre au teste d'entrée, ce qui l'amena à pointer son jolie minois dans les couloirs à la plus grande surprise de certaine personne « Salut El, ça fait un bail. » il pose ses prunelles d'apollon dans les siennes. « Je voulais te faire la surprise, vu ton expression j'ai réussi. » c'est ainsi qu'Andrea se manifesta de nouveau dans la vie de la belle danseuse étoile.

« Salut jolie cœur. » il est là devant elle, voilà bien des semaines qui lui fait des avances. Elle le repousse sans cesse quand il se rapproche d’elle, ses prunelles dans les siennes il lit un sentiment différent. Il a bien remarqué qu’elle a changé de comportement, même sa façon de le regarder est étrange. Il vient se coller à elle, les mains de la brunette mets une distance entre leurs corps. « Arrête voyons, nous sommes là pour danser. » lui susurre t’il à l’oreille. Il le fait exprès d’être toujours son binôme, d’être là tout près d’elle. Il la convoite tant. Il arrive toujours à être trop proche d’elle, chaque mot prononcé sont des avances, des mots du passés. Et loin d’être sot il a bien vu la façon dont leur professeur de danse les regarde lorsqu’ils sont tous les deux, il la regarde d’une façon dont Andrea n’apprécie guère. Ce l’insiste encore plus de se rapprocher de plus en plus de la femme qu’il a perdu, son don pour la danse l’aide car il sait que Dwen ne se lassera jamais de le regarder danser. « Tu sais que je peux être celui qui t'amène au summum de ta carrière. »