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Andrea + you... sorry, what?

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MessageSujet: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyDim 16 Juin - 12:37



and your heart is the heart of a life
Lorsque je me suis réveillée ce matin, je me suis dit que ça allait être une bonne et agréable journée. La veille j’étais allée au l’ouverture d’une exposition photo à l’Institut d’Art de Chicago. Je portais une petite robe noire, mes cheveux relevés en chignon laissant échapper de folles petites mèches brunes. Entre de coupes de champagne sirotées, je prenais des notes dans un petit carnet à spirale, de mon écriture ronde aux majuscules presque calligraphiées. Je rencontrais du beau monde, les interrogeais. Les lecteurs aiment connaitre l’avis des gens qu’ils estiment. J’avais trouvé tout cela assez intéressant, j’en avais d’ailleurs informé mes followers, en postant sur Twitter le lien permettant l’accès à la page Internet de l’expo. Je tapotais encore sur mon Blackberry lorsqu’une jeune femme s’arrêta pour répondre d’elle-même à quelques questions. Ah, j’aime les personnes qui aiment être au centre de toutes les attentions. Bien souvent, elles me mâchent une bonne part du travail. Vers minuit j’étais rentrée, Eoin était déjà endormi ou pas encore rentré. En retirant mes chaussures à talons je ressentais une délivrance sans nom, peu de temps après ma douche je me retrouvais nageant dans un grand tshirt, au fond de mon lit, mon ordinateur portable sur les genoux, procrastinant sans vergogne, repoussant mon article au lendemain pendant que je regarder un épisode d’Urgences, rediffusé approximativement quatre-vingt-dix-sept fois.

Lorsque je suis venue prendre mon petit-déjeuner, mon colocataire-par-obligation sortait de l’appartement, ouais, bon vent ! Je pris un sachet d’Earl Grey que je posais dans ma tasse, la bouilloire était encore chaude de son thé, je versais donc l’eau dans le contenant. Il pensait toujours à en mettre un peu plus, c’était gentil, mais je le détestais quand même. Je mettais deux tranches dans le grille-pain et attrapais la télécommande. J’allumais la télé pour voir les informations tout en ouvrant le journal. Mon carnet posé à côté de la tasse me demandait d’écrire mais rien ne me venait. Je me mordais la lèvre inférieure à la recherche d’une ouverture donnant envie au lecteur de lire. J’avais l’habitude de le faire, j’aimais le faire, j’avais des lecteurs même si la plupart ne savaient pas qui j’étais. Mais je ne sais pas pourquoi, ce matin-là, j’étais totalement bloquée. Excédée, j’éteignais la boite à malheurs et allait m’habiller, mon carnet m’accompagnant. J’ai commencé à écrire entre mon jean et ma chemise, et, après avoir attrapé mon ordinateur, je me suis retrouvée à taper un article de 986 mots en assez peu de temps je dois le dire. Mais le travail était loin d’être fini : j’imprimais la feuille avec un large espace alors que je boutonnais enfin cette chemise puis sortais un stylo rouge de mon pot à crayon affichant si joliment ses couleurs de Vulcain. Je buvais le fond de ma tasse avant de la mettre dans le lave-vaisselle, attrapais mon sac, mes clefs, ma petite veste et sortais. J’embrassais le marshall que je croisais dans le hall, celui qui venait vérifier régulièrement si nous n’étions pas morts et partais en quête d’air frais. L’air frais est important pour la relecture et mes deadlines étaient pour… Ce dimanche soir. Je devais encore relire et corriger mes séries de la semaine, les films à voir et ceux à éviter, l’expo « The Rendered Image in Architecture » et le livre coup-de-cœur. Je ne pouvais pas m’empêcher de me retrouver à courir tous les dimanches pour avoir tout fais. Plus certains articles sur le théâtre, animations ou tout ce qui pouvait paraitre culturel aux yeux de mon patron, ce cher Chicago Reader.

Je me décidais à aller au lac Michigan, tout simplement pour voir la beauté du paysage, espérer que ça m’inspire de quelque façon que ce soit. Je m’asseyais sur un banc un peu en retrait, regardant les gens vivre. Je voyais cette mère rire avec sa petite fille, mes yeux me brulèrent soudainement. Je repensais à la mienne, là, quelque part en Irlande, pleurant sur ma mort. Elle me manquait tellement. Je fermais les yeux fortement, me passant la main dans les cheveux en soufflant. Ça devait cesser, j’en avais marre. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas vivre normalement ? Pourquoi ne pouvais-je pas me contenter de vivre au lieu de survivre et de fuir ? Pourquoi avais-je du changer de pays, pourquoi je devais être entourée de yankee là où personne ne me connaissait ? Une larme coula enfin le long de ma joue, je l’essuyais brusquement du dos de la main alors que je me redressais et me tournais quelque peu afin de sortir mes feuilles de mon sac. Le mettait le capuchon de stylo derrière ce dernier et commençais à rougir mes copies. PetaQ, ce que tu écris n’a aucun sens ! Je m’engueulais mentalement de la niaiserie de mon article sur les séries de la semaine, me traitant d’idiote en Klingon, ce que personne ne comprenais. Je fus sortie de mes rêveries par un éclat de rire. Je levais la tête, cherchant la source lorsque mes yeux se posèrent sur un jeune homme aux cheveux blonds-châtains frisés, le nez plongé dans un roman. Je plissais les yeux pour regarder ce qu’il lisait et tombais des nues : c’était Oblivion mon dernier roman. Son visage était indéchiffrable, je ne pouvais pas savoir ce qu'il en pensait. Je n’avais jamais su si ce roman avait connu ou non le succès. Eoin avait un exemplaire de chacun de mes romans dans sa bibliothèque mais c’était parce qu’il en tirait une certaine fierté d’être celui qui m’avait fait écrire, même s’il ne pouvait pas le dire au reste du monde.

Oblivion avait été comme prémonitoire, un ouvrage sur la mort et l’oubli. L’oubli de soi, l’amnésie, la disparition de tout ce qui peut faire de nous un être humain. C’était un ouvrage de science-fiction que l’on pourrait considérer comme classique tant je m’étais appliquée à l’écrire en respectant sans tomber dans l’excès ses conventions. Mon éditeur avait adoré mais le monde, je l’ignorais. Je me redressais donc, ramenais mon sac sur mon épaule, mes feuilles toujours à la main, mon stylo entre les doigts. Je parcourais l’espace qui nous séparait en quelques instants. Je me plantais à côté de lui. « Bonjour,… » Dis-je d’une voix faible… Il ne bougea pas. Je reprenais. « Excusez-moi, est-ce que ce livre est intéressant ? » Je dois avouer qu’avec le recul, je trouve ça assez étrange et inconvenant comme question. De plus aller déranger quelqu’un que l’on ne connait pas pour… ça. Mais je ne sais pas pourquoi, à ce moment-là, je devais le faire. Je devais entendre quelqu’un dire du bien de mon travail, je devais… Je ne sais pas. Je pense que j’avais pris l’habitude, moi aussi, d’être au centre de certaines attentions et que parfois, et bien, cela nous manque, comme une drogue que l’on n’a pas pris depuis bien trop longtemps.

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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyDim 16 Juin - 16:12



Yes and what?
Ses prunelles se sont ouvertes, depuis le gala de charité Andrea n’était plus le même. Il y avait tant de tristesse dans son regard, ses yeux criaient à l’aide, pleuraient tandis que son sourires, ses lèvres cachaient tous se mal être. Il déteste être aussi vulnérable. Cette mélancolie le mène à danser, à trop danser,  il ne veut plus réfléchir, penser à elle. A chaque fois il se heurte si violemment qu’il a l’impression qu’il ne pourra pas se relever la prochaine. Elle l’a de nouveau brisé, son cœur, son âme. Qui est-il pour elle ? Une tâche du passée qu’elle souhaite effacée à tout prix ? Il ne veut plus entendre parler d’elle, il l’ignore lorsque leurs regards se croisent alors qu’avant il faisait tout pour que ses prunelles se posent dans les siennes. Pour qu’il soit son binôme. Il mettait les distances qu’elle lui avait imposé, alors qu’elle semblait les réduire, lui parler, lui expliquer. Il n’avait pas besoin d’explication. Il en avait assez attendu. 

Ses pensées divaguent encore sur elle, son sourire épanouie offert à un autre, cette image le déstabilise, lorsque son esprit se focalise sur la française il n’est plus bon à rien alors… il chute. Il a horreur de goûter au sol, de tomber de cette manière lorsqu’il danse. Il est quelqu’un qui n’a pas l’habitude de chuter. Il soupire arrête la musique et sous une cheville douloureuse il part de la salle de répétition énervé. Alors qu’un camarade l’insiste à aller voir quelqu’un pour son pied, il refuse mais la douleur l’y oblige. Il ne peut se permettre d’être aussi sur son état de santé. « Vous travaillez trop, laissez votre corps se reposer. » conclu le médecin, il lève les prunelles au ciel. Il ne peut pas s’empêcher de danser, c’est pour lui un moyen de se vider, de se sentir bien, vivant. Ses peines s’envolent à chaque mouvement alors l’empêcher de danser c’est comme lui couper les ailes. « Juste pour deux jours. » dit-il en serrant le bandage, il sait qu’il ne tiendra pas et alors qu’il s’en va en lui lâchant à peine un merci. 

Il décide de vider son esprit autrement, sortant un livre de son sac que la belle petite bibliothécaire lui avait consigné de lire s’il voulait un quelconque rendez-vous avec elle. Oblivion. Il s’est installé au parc, laissant profiter les rayons de soleil lui chauffer les joues, peut-être que s’il focalise son esprit sur la lecture, il ne pensera plus à elle. Il a besoin de changer d’air. 
S’asseyant sur ce vieux banc, ses yeux se posent un instant sur les passant à l’air joyeux, il lâche un soupire. Pour la première fois il envahie ces airs heureux, cela le fait soupire. Non il est bien au-dessus de cette simple populas, il ne doit pas douter de lui. Une simple fille ne peut pas le détruire aussi facilement qu’un château de carte. Il n’a jamais fait partie des faibles. C’est un conquérant pas un perdant.
Plongeant alors son nez dans le bouquin, se trouvant trop philosophe et différent.  Même s’il n’avait pas les airs, Andrea est un très bon lecteur. Il juste perdu l’envie de chercher des livres, de bon auteurs. Rosalie -la bibliothécaire- faisait le travail pour lui en donnant cette tonne de livre à lire, et bien qu’elle doit être froissée par sa rapidité de lecture, elle sera bien obligé à sortir avec lui, c’était le marché. « Bonjour. » levant les yeux vers cette voix féminine à l’accent irlandais qui le salue, il arque un sourcil à sa question en la regardant de bas en haut. Il baisse les yeux sur le bouquin, est-ce une technique de drague irlandaise ? « Dites le tout de suite si vous voulez un autographe. » dit-il plus par plaisanterie que par sincérité,  et aussi par prétention. Il ne doute pas qu’il est un petit fan club, même une page twitter ou Facebook, il n’est jamais allé voir.« A quel nom? »  Il ferme le bouquin et pose ses prunelles dans les siennes, c’est qu’elle était vraiment jolie, petite mais sexy. « Vous tentez de me draguer ? » il est incorrigible, ce petit air arrogant et amusé en énerverait plus d’un. 

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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyLun 17 Juin - 14:16



what a moron!
Je me sentais observée, jaugée. Effectivement, sans vergogne il me scanna de bas en haut. Pendant que je regardais son bouquin. Je reconnaissais le nerveux coup de tampon de Rosalie sur la tranche qui criait haut et fort : ce n’est pas votre livre, pensez à nous le rendre ! C’est pour cela que j’aimais bien les bibliothèques, en plus de cette odeur si particulière de vieux bouquins. Un sourcil arqué, le blondinet lança alors « Dites le tout de suite si vous voulez un autographe. » je ressentais une pointe de moquerie dans sa voix, et de la prétention. Je penchais quelque peu la tête sur le côté, les sourcils froncés. Il continua : « A quel nom? »  J’ouvris la bouche et rien n’en sorti puis ça vint « Pardon, quoi ? » Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait à celui-là ? Je ne comprenais pourquoi il me demandait si je voulais un autographe. « Euh non, pas… Pas d’autographe. Je voulais… Juste savoir si vous aimiez ce bouquin… C’est… Hum… C’est une fille de mon pays qui l’a écrit, j’étais juste curieuse… » TU PARLES ! Une fille de mon pays, mais bien sûr. Certes l’accent Irlandais ne se perd pas comme ça, d’un coup d’un seul mais en venir au point de se dissocier de sa personnalité ainsi. Je m’étais déjà trouvée suffisante d’aller importuner quelqu’un en ayant la simple envie de connaitre son opinion par rapport à mon travail d’écriture et je me retrouvais soudainement confrontée à un égo démesurément excessif. Il poursuivit avec un air arrogant qui avait réussi à me taper sur le système en trois secondes et demi. « Vous tentez de me draguer ? »  Je ne peux m’empêcher de rire. Oui, d’un rire moqueur. « Euh non, désolée mais vous n’avez rien de bien intéressant… Mis à part ce bouquin, bien sûr. » Ma voix avait changé, elle était un peu plus froide, ma voix spéciale interview de gens que je n’apprécie pas. Je crois bien que j’avais parlé de la même manière à Miley Cyrus la dernière fois qu’elle était venue à Chicago et que j’avais perdu à la courte paille. D’ailleurs, je suis persuadée que c’était à coup monté, mes collègues étaient de mèche. « Vous savez quoi… Je vais vous laisser PetaQ, retournez à votre lecture, ok ? » Je commençais à me retourner quand soudainement j’ai remarqué l’attelle à sa cheville, les dernières informations sportives et artistiques s’affichèrent rapidement dans ma tête. Je bloquais net. « Oh bon sang… C’est vous qui devriez me demander un autographe. » Je riais sèchement une seconde puis me plantais devant lui, les poings sur les hanches, telle une hobbit qui n’aurait pas eu de second petit déjeuner. Je bouillonnais intérieurement, et je ne savais pas pourquoi, tout chez lui m'énervait mais tout coïncidait. « Je vous ai vu danser. Je suis la seule de mes confrères journalistes à ne pas avoir massacré votre performance. Je suis la seule assez idiote, novice ou je ne sais quoi pour avoir pensé que si vous réussissiez à danser ainsi c’est que vous étiez certainement passionnant, gentil ou je ne sais pas quoi. Les autres vous qualifiaient de pantin simulateur. Je me suis battue pour faire paraître cet article à la con. Si j’avais su. » J’avais la main en l’air, comme si je n’avais pas fini ma phrase, cependant, après quelques secondes, je la laissais retombais, me mordant la lèvre inférieure, secouant la tête. Mes feuilles, nichées dans ma main gauche, avaient été chiffonnées de toutes leurs aventures. Comment j’avais pu défendre un arrogant pareil ? Pourquoi est-ce que je m’étais laissée emportée ainsi ? Il me faisait penser à Eoin, c’était insupportable ! J’avais envie de tirer sur ses boucles, de lui mettre un coup de pied aux fesses, je ne sais pas trop mais ça me démangeait. Soudainement, je me passais la main dans les cheveux et marmonnais de manière inaudible « désolée. »

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C'est court mais vu que je suis censée retournée à l’hôpital, comme ça, t'as une réponse ♥
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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyDim 23 Juin - 13:37



Yes and what?
Andrea est devenus le genre de personne qui devient vite détestable. Surtout auprès d’inconnus, qui soulignent le faite que sa prétention et son arrogance gâchent toute sa personnalité. Il est ainsi, désormais que ses traits sont encrées, il sera difficile de le remettre en question. Il n’a plus rien à crainte pour l’instant, il est jeune et fringuant il a encore toute une carrière devant lui. Elle ne fait que débuter. Il tombera il le sait mais profite alors qu’il brille de mille feux, car toute étoile s’éteint un jour.

La jeune irlandaise, il le suppose dû à son accent, semble outrée par son comportement ce qui l’amuse d’avantage. A croire qu’il aime exécrer son entourage, ou s’en amuser du moins. Oui voilà le danseur s’amuse avec les nerfs des gens. Il sourit à sa phrase, rien de bien intéressant, faux il a un don pour la danse, mais elle peut très bien l’ignorer. IL regarde le bouquin qu’il a entre les doigts, elle doit beaucoup l’aimer si elle interpelle un inconnu dans la rue pour lui demander. « Vous semblez accordez beaucoup d’importance à ce bouquin. » dit-il en haussant les épaules, ou bien l’auteur. Ses yeux se posent sur le nom, une femme, ah oui elle l’en a mentionné dans sa phrase précédente. Il écoute tellement peu les gens qui ne l’intéressent pas. Bien qu’elle soit resplendissante, il ne l'écoute guère. Pour l’instant, car lorsqu’il commence à apercevoir les premiers signes d’agacement, il pose ses prunelles moqueuse sur elle et l’écoute.
Petite mais féroce pense-t-il voilà quelque chose qui attire l’intention du bouclé, pour une fois il l’écoute entièrement. Bien que dans toute sa tirade il en loupa la moitié, il se redresse alors plantant ses prunelles dans les siennes. « Je ne vous ai rien demandez. » dit-il avec cette arrogance qui lui est propre. Il a ce ton froid et cassant, bien loin du précèdent « C’est vous qui avez pris la décision de défendre un pantin simulateur. » il n’est que rarement blessé par ce qu’on lui dit, personne ne retira sa confiance en lui, ou peut-être bien une personne ou deux mais ça lui seul le sait. Mais peut-être qu’il en assez qu’on le critique « Vous êtes loin d’être idiote vous remarquez simplement les talents. » il lui sourit amusé, de l’avoir ainsi, énervé et désolée de l’être. « La façon d’écrire, de danser, ne vient pas entièrement de la personnalité, mais de la façon dont on veut réussir, dont veut marquer l’esprit des gens. On peut être tout à fait stupide et être l’un des meilleurs guitaristes, peintre. » Il sourit accentuant ses trait juvéniles, se trouvant bien trop sérieux il la regarde un instant. « Nous sommes parties sur de mauvaises basses. » dit-il avec un large sourire, il réfléchit un instant et puis. « Pour vous faire pardonner de votre agacement et moi de l’avoir provoqué, allons boire un verre. » sourire charmeur, bien qu’Andrea peut être le pire des crétins prétentieux, il est invivable qu’il aime les jolies filles et les charment. « On parlera du bouquin au quel vous tenez tant. » il secoue le livre en question, Andrea aime ce genre de livre, son avis sera toujours positif. Il le dévorait avant qu’elle ne vienne le couper dans sa lecture.

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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyLun 22 Juil - 13:42



yes, and what?
Lorsqu’il m’a dit que je semblais accorder beaucoup d’importance au bouquin, j’ai eu envie de me mettre des baffes. Non mais qui fait ça dans la vraie vie ? Aller voir quelqu’un que l’on ne connait ni d’Eve, ni d’Adam, lui demander ce qu’il pense d’un bouquin. Personne. Pas étonnant finalement qu’il ait cru que j’étais en train de le draguer. Ah, ce n’est pas possible ça ! Mais il a ce truc que je ne saurais expliquer, cette attitude qui me donne envie de l’étrangler. Certes, je ne le connais pas. Peut-être qu’il me fait trop penser à Eoin avec son air condescendant et son talent fou. Ses prunelles moqueuses, son air d’angelot, le visage serti de ses jolies petites boucles. C’est peut-être cette suffisance profonde sous couvert d’innocence qui me donne envie de l’étriper alors qu’il m’est inconnu. Je sais qu’il est vexé lorsqu’il répond : « Je ne vous ai rien demandez… C’est vous qui avez pris la décision de défendre un pantin simulateur. » Mes pupilles sont sombres, la colère a pris le dessus sans véritable explication. Le « désolée » s’échappe, presque malgré moi. Je ne comprends pas ma réaction, j’ai l’impression d’être une adolescente,… Bien que je ne pense pas avoir déjà été comme cela. Et puis, moi qui peut être bonne psychologue, comment est-ce que je ne peux pas voir que s’il réagit ainsi c’est qu’il est probablement mal dans sa peau, probablement trop souvent relégué au statut de simple danseur avant d’être considéré comme une personne à part entière ? Je soupire, me replace une mèche folle derrière l’oreille.

Puis soudain, il devint assez gentil. « Vous êtes loin d’être idiote vous remarquez simplement les talents… La façon d’écrire, de danser, ne vient pas entièrement de la personnalité, mais de la façon dont on veut réussir, dont veut marquer l’esprit des gens. On peut être tout à fait stupide et être l’un des meilleurs guitaristes, peintre. » Je me mordais la lèvre inférieure, j’avais peut-être été un peu – beaucoup – garce avec lui. Je lui répondais « Je pense au contraire que l’art dévoile au monde sa véritable personnalité, qu’il casse toute les barrières que l’on se forge en société. » Je regardais le sol trente secondes, ça me frappa. C’était encore pire que ce que je croyais : je trouvais déjà ça étrange d’être allée importuner quelqu’un que je ne connaissais pas mais il y avait ce sentiment étrange… Je poursuivais. « Je ne sais même pas pourquoi je suis venue vous parler je… J’aurai détesté que l’on vienne m’ennuyer pendant que je lis, je ne vois même pas pourquoi je l’ai fait, pardon. » Ma colère était retombée en un demi-instant. Je crois que je me serai également montrée hautaine, peut-être même que je l’aurais insulté en Klingon ou en Quenya (la langue que j’apprenais à ce moment là…) Il sourit et me répondit : « Nous sommes parties sur de mauvaises bases… Pour vous faire pardonner de votre agacement et moi de l’avoir provoqué, allons boire un verre… On parlera du bouquin au quel vous tenez tant. » Je ris, les feuilles étaient toujours dans ma main, en train d’être chiffonnés, mon stylo coincé entre mes doigts me faisaient mal mais je ne m’en rendais même pas compte. Une nouvelle fois, je me mordais la lèvre inférieure. « Si vous le souhaitez ! Il n’y a rien de plus banal qu’un dimanche, cela apportera un brin de nouveauté. » Blablabla. Tu parles, je crois qu’il m’avait eu en me proposant de parler du livre. De mon bouquin. Je voulais savoir ce qu’il en pensait et ça m’avait obnubilé depuis qu’il était apparu dans mon champ de vision.
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je passe Sib en bleu, c'est plus pratique =P
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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptySam 27 Juil - 17:29



Yes and what?
Voir que ses paroles avaient un impact fulgurant sur le calme la petite brunette l’amusait, ce pourquoi il continuait encore à jouer un peu aux crétins, bien que désormais ce soit habituel chez lui de l’être. De la moquerie illuminait  ses prunelles, ses lèvres sont tirées par un sourire moqueur, oui il s’amusait simplement avec les nerfs de la brunette. Sans raisons valable juste par divertissement, elle avait bien interrompu la lecture de ce livre auquel elle attache tant d’importance et que lui dévore.

Il le reconnaissait elle était bien belle, ce pourquoi il changeait de comportement, soit pour l’impressionner ou lui prouver qu’il n’était pas uniquement un crétin, bien qu’il apportait peu d’importance au jugement de la brune à son égard. Il écoute ce qu’elle dit avec un léger sourire, il a exprimé son point de vue, elle fait de même. Et avec un sourire enfantin, il hausse les épaules. « Peut-être bien oui. » reconnaît-il en posant ses prunelles sur la brunette. Elle s’excuse une nouvelle fois. « C’est étrange c’est vrai. Tout ne s’explique pas. » Il avait un excuse de ce comportement, qui sait elle croyait peut-être bien qu’il s’était montré détestable par le fait qu’elle l’avait déranger dans sa lecture, bien qu’il n’est guère cela pour être désobligeant. Il l’est constamment avec certaines personnes. « Vous avez raisons. » dit il avec un large sourire, victorieux d’avoir réussi à inviter cette petit brune à boire un café. Ils s’avancent donc à travers le parc, ses prunelles posées sur ce petit bout de femme. « Vous êtes proche de l’auteur n’est-ce pas ? » il savait qu’elle n’était pas honnête, interpeller une personne inconnue juste pour savoir un avis sur un livre, étrange, et le jeune danseur voulait savoir ce que cette petite brune cachait. « Vous savez mon nom mais j’ignore le vôtre.» finit-il par avouer avec un sourire charmeur,  il lui tient la porte du café pour qu’elle puisse y entrer. « Puis-je le savoir ? » elle rentre, il profite de regarder ses courbes de belle femme qu’elle est et tous deux s’installent à une table près de la vitre. Il pose le livre devant lui, et après avoir regardé le nom de l’auteur il pose ses prunelles sur elle avec un sourire amusé. Une nouvelle rencontre inattendu, leurs différences vont-elles les approchés ou au contraire les éloignés. Le seul point commun entre les deux était ce livre posé sur la table. Il était la raison de la venue de la brune et Andrea doit bien avouer que c’est la première qu’on l’interpelle pour demander son avis sur un bouquin, est-ce une coutume irlandaise ? Il n’en sait strictement rien. Mais cela lui permet de se divertir autrement et surtout de sa changer les esprits. Il en avait bien besoin, de ne plus penser à elle. Il devait l’oublier, ignorant comment il devait s’y prendre, il essayait différentes solutions pour ne plus que son esprit des tourne sur cette danseuse déchue. Rêveur, il pose ses prunelles sur l'irlandaise et mui affiche un léger sourire. « Savez-vous si elle en a écrit d'autres ? » sachant que c'est le livre qui l’intéressait il en parlait avec toute son innocence. Il ne lui restait que quelques chapitres, autant savoir si l'auteur à écrit une suite, d'autres livres de ce genre... Qui sait il l'aimerait peut-être aussi.

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MessageSujet: Re: Andrea + you... sorry, what? Andrea + you... sorry, what? EmptyJeu 1 Aoû - 12:05



yes, and what?
Nous avons continué de discuter pendant les quelques minutes qui nous séparé du Café tout à côté du parc. Pendant que nous marchions, il a demandé si j'étais proche de l'auteur : je m’immobilisais quelques secondes. Ça fusait dans mon esprit. Je ne pouvais pas dire Hey, c’est normal, c’est moi !, je ne pouvais pas non plus nier car personne ne s’intéresse autant à quelque chose sans bonne raison. L’excellente actrice en moi ressorti. « Non, pas... Proches, mais je l’ai connu, oui… » Mes yeux s’embrumèrent rapidement. Je me mordais l’intérieur de la joue. Il me tenait la porte quelques instants, me demandant mon nom, je lui répondais. « Sibhoàn Saxton, Chicago Reader, ravie de vous rencontrer Mr Evardy ! » Je lui faisais un grand sourire. Certes nos prénoms restaient les mêmes, mais la moitié des Irlandaises s’appelaient ainsi et étant donné que je n’avais jamais su me détacher de cet accent qui avait marqué plus de vingt années de ma vie, ils avaient accordés le droit à garder mon prénom. On ne pouvait pas me faire passer pour une Américaine malheureusement, dès que je parlais anglais, mon accent revenait au galop.

J’avais posé mes feuilles sur la table, elles ne ressemblaient plus à rien, toutes chiffonnées de mes énervements du parc, de mes petits poings serrés. La première sur la pile s’intitulait « EXHIBITION : The Rendered Images in Architecture », et entre les corrections au rouge et le texte original, s’étendait le dessin d’une des petites filles qui s’amusait dans le parc. Il était étrangement réaliste pour un dessin rapidement esquissé. J’évitais généralement de dessiner, ça me rappelais le commissariat et la remise en doute de mon témoignage visuel et de ma capacité de reproduction. La serveuse s’avança. « Bonjour ! » Lança-t-elle avec son plus beau sourire commercial, « Que puis-je vous servir ? », je posais mes prunelles dans les siennes et demandais « Je pourrais avoir un Darjeeling, s’il vous plait ? » La plus britannique des expatriées, à boire du thé matin, midi et soir. J’attendais qu’il commande à son tour. Il reporta son regard sur moi avec un sourire honnête, ce qui était surprenant.

Est-ce qu’elle en avait écrit d’autre ? Oh, intéressant comme question. Je me mordais la lèvre inférieure, les yeux rivés sur la table. « Et bien, elle en a écrit… 4… autres je crois. » Je remerciais la blonde qui ramenait nos commandes. Je croisais les jambes, me remettais une mèche folle derrière l’oreille. « Celui-ci est paru post-…. » Je toussais doucement, le regard triste je poursuivais, « Post-mortem. » Je versais doucement l’eau bouillante sur le sachet qui se baladait dans ma tasse. Je reposais la tasse en porcelaine sur son socle. « Elle a connu un succès fulgurant après son premier roman, il a même été adapté en téléfilm. Mais euh… Elle est morte. » J’avais dit ça comme si qu’une amie était morte, ou une star que j’aimais. Et encore, il ne m’avait pas vu annoncer la mort d’Heath Ledger à Diz’, ou ma voix tressaillait et où nous avions fini par pleurer toutes les deux toutes les larmes de notre corps. Je restais silencieuse quelques instants, retirais le sachet que je posais sur le même support que la théière. J’y ajoutais un peu de sucre puis portais la tasse à mes lèvres.

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