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« LOGAN » we could be the same

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MessageSujet: « LOGAN » we could be the same « LOGAN » we could be the same EmptyMar 20 Aoû - 6:55


persephone & logan

anything you say can and will be held against you.

Allongée sur ses draps nacrés, observant un plafond à la couleur écaillée, elle soupirait bruyamment, laissant ses doigts glissés sur ses paupières closes. Le sommeil n'était venu depuis plusieurs jours, Morphée la délaissant dans cette pièce froide et sombre qu'était sa chambre. Elle se retournait encore et encore, tentant vainement de trouver un sommeil qui ne pourrait frapper son visage opale. Il y avait eu cette annonce, celle d'un décès qui résonnait dans son esprit. Décès qui l'avait atteinte, comme chaque membres de sa famille. Une demi-sœur morte, envolée, des neveux aux visages flous, dépeints sur une toile sanglante. Une mort qui les avait affecté, eux, les deux jumeaux de la patrie Hudlow, mais certainement plus l'autre frère qui était devenu d'un coup l'aîné. Elle n'avait eu cesse de lui passer des coups de fils, de lui laisser des messages qui n'obtenaient aucune réponse. C'était comme si il s'était coupé du monde, isolé d'une réalité bien trop cruelle pour ses yeux océans. Elle décidait alors de se lever, d'aller dans le seul endroit qui était son sanctuaire, une source qui éloignerait l'inquiétude et la douleur qui parsemaient les prunelles d'un vert sombre, un commissariat où elle se noierait dans les affaires, oubliant pendant quelques secondes cette mort qui l'affectait plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Elle n'avait jamais été très proche de l'aînée, s'occupait de ses enfants que quand elle avait l'occasion de les voir. Et pourtant, c'était un déchirement, une partie de son coeur noirci par un départ qu'elle ne trouvait justifié. Elle avait priée, elle qui ne foulait jamais le sol d'une église, se contentant de porter cette croix dorée autour de sa nuque qu'elle qualifiait de porte-bonheur, porte-bonheur qui n'avait eu aucune influence sur ce macabre événement. Debout, devant son miroir, elle mirait sa silhouette fatiguée, un visage qui était marqué par cette épreuve lourde à porter. Un nouveau soupir qui étreignit ses pâles lèvres avant qu'elle ne se dirigeait vers la salle de bain pour se remettre d'aplomb, transformer un visage exténué en quelque chose qui pourrait être plus humain. Elle usait d'un peu de maquillage pour corriger certains défauts de sa peau neige, enfilant ensuite jean et haut et mettant cette éternelle veste en daim beige qui ne l'avait quittée depuis une dizaine d'années. Elle était d'ailleurs désuète, trouée à certains endroits et les réparations n'étaient cachées. Mais elle s'en fichait de l'opinion d'autrui, vivant sa propre vie comme elle l'entendait, sans suivre les directives de quiconque, même pas celles de sa propre famille. Bottines enfilées, elle se pressait pour se diriger hors de son appartement, s'engouffrant dans le parking arrière, sourire venant se dessiner sur ses lèvres à la vue d'une moto flambant neuve. Un petit bolide qu'elle s'était achetée récemment, faisant pétiller le regard d'un jumeau qui jalousait son moyen de transport, moto qu'elle devrait délaisser dans le garage de la police pour étreindre une voiture de fonction sombre et plus austère. Elle s'installait sur le siège, casque venant retrouver son crâne pour ensuite lancer la bête sur le macadam qui l’amènerait au commissariat qui se trouvait non loin de son lieu de vie.

« C'est une blague ou quoi ? » Le policier la regardait d'un air confus, se massant la nuque alors qu'elle le foudroyait du regard, jetant son dossier sur son bureau en désordre. « Je veux parler à ce crétin de Darvill, où est-il ? » « Parti en réunion...Je suis désolé mais...Nous sommes en sous-effectifs et nos bureaux sont déjà rempli et nous ne pouvons, amener plus de monde dans... » Il se tût devant son air presque meurtrier. Elle n'était d'une humeur agréable, prête à massacrer le prochain qui oserait se mettre sur sa route.  « On a des affaires importantes à traiter ici, comment voulez-vous qu'on travaille dans ce bordel ? » s'exclamait-elle en désignant d'un geste de la main quelques personnes qui commençaient à envahir les lieux, s'installant derrière les bureaux de certains policiers, en attendant une solution provisoire. Le policier balbutiait quelque chose d'incompréhensible, faisant rouler des yeux à la jeune blonde qui attrapait l'un de ses dossiers, sortant de la pièce étouffante pour aller s'enfermer dans les toilettes des femmes. Regards indiscrets qu'elle voulait éviter pendant ce court entretien avec ce dossier qui occupait la majeure partie de son temps libre. Un coup d'oeil jeté en dessous des portes des toilettes pour ensuite s'appuyer contre l'évier, feuilletant ce dossier de ce meurtrier qu'elle essayait vainement de coincer. Affaire qui n'avait d'importance pour la plupart des policiers. Car il ne la connaissait, cette jolie brune dont la vie avait été arrachée avec violence et sans pitié. Elle glissait son pouce sur la photo du dossier, mirant le sourire de cette amie qui s'était éteint pour l'éternité. Ses dents s’entrechoquèrent violemment avant qu'elle ne glisse sa main dans son blouson, sortant son portable. Un numéro composé, une tonalité avant qu'une voix rauque ne réponde. C'était un détective, qu'elle connaissait pour être un ancien ami et collègue. Elle n'avait voulu embarquer son jumeau dans cette histoire sombre et sanglante, imaginant sa réaction si il venait à apprendre qu'elle mettait sa vie en danger en essayant de faire éclater la vérité et d'amener le coupable derrière les barreaux ou pire. L'homme au bout du fil ne pu lui en apprendre plus et elle poussait un juron, coupant court à la conversation avant de glisser le dossier plié dans son blouson, sortant de ce lieu intime pour se diriger à nouveau vers la cohue que représentait ces bureaux partagés. De plus en plus de monde se trouvait entassés derrière le bureau de chaque représentant de l'ordre, tous menottés et surveillés du coin de l'oeil. Et elle vit une silhouette, assise derrière le métal de son propre bureau...Une silhouette qu'elle ne pouvait que reconnaître. Si la surprise s'était dessinée sur ses traits pendant une poignée de secondes, l'agacement vint aussitôt la balayer alors qu'elle levait les yeux vers le plafond, marmonnant et maudissant cette chance qui ne semblait vouloir lui sourire. Par des pas feutrés et lents, elle se dirigeait vers son bureau, glissant les mains dans les poches arrières de son jean, toisant du regard l'individu qui se retrouverait face à elle pendant un laps de temps qu'elle ne pouvait décompter. « En voilà une surprise... » soufflait-elle, s'installant ensuite sur sa chaise, prenant un dossier qu'elle posait devant elle. « Désagréable cependant. » Elle glissait ses doigts sur un stylo bille, venant ensuite à prendre quelques notes sur un dossier en cours, tout en évitant ce regard clair qui ne cessait de la fixer. « Je n'ose même pas demander quelles sont les raisons de ton arrestation. Exhibitionnisme peut-être ? Ou parce que ton ego était tellement démesuré qu'il était un danger pour la place publique ? » ironisait-elle tout en mordillant le bout du stylo, levant ses yeux sombres vers les siens. Il avait beau être l'un des amis de son tendre frère, elle n'avait jamais su le tenir dans son coeur, le trouvant trop arrogant, trop abruti, sans intérêt aucun.
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MessageSujet: Re: « LOGAN » we could be the same « LOGAN » we could be the same EmptyJeu 29 Aoû - 14:12





Je ne suis que provocation quand tu n'es que mépris. Des sentiments antagonistes qui ne cessent de s'affronter dans le désir. Et si, dans tes yeux, je retrouve celui que j'ai pu être, parfois, quand le bouclier se fracassait à mes pieds, tu me fascines, par ta personnalité et ton entrain à vouloir m'humilier sans y parvenir.


Elle se redressa, le drap glissant sur ses reins sans qu'elle ne soit sujet à la pudeur. La tête sur l'oreiller, je la regardais enfiler un large haut masculin, avant de s'éloigner vers la salle de bain, sans qu'elle ne songe à se retourner. C'est ce que j'aimais dans ma relation avec elle, ce qui expliquait également que je l'eusse retrouvé plus d'une fois. Elle n'attendait rien, si ce n'est quelques instants fauchés dans une vie qu'elle avait jugé trop froide. En réalité, Gwen ne se confiait que peu sur son existence. Elle n'attendait ni un chevalier servant ni une épaule, simplement quelques baisers, quelques caresses, qui lui suffisait pour affronter le reste à tête haute. La situation me convenait et je ne désirais qu'elle évolue dans un sens ou dans l'autre. Je me contentais d'un sourire, d'une étincelle, d'un brasier avant de reprendre mon existence solitaire. La liberté. Elle était la relation idéale. Aussi, quand j'entendis l'eau cascader, me levais-je pour enfiler les quelques vêtements qui traînaient sur le sol, en quelques preuves qui disparurent sur ma peau nue. Elle ressortit au moment où ma veste embrassait mes épaules et mes bras, ses cheveux cours, sombres, entremêlés sur son minois nacré. Et elle se contenta d'un unique sourire, avant de refermer la porte, scellant définitivement une nuit où aucun mot réel n'avait été partagé. Cette femme était définitivement parfaite … Claquant la langue, je me dirigeais vers l'entrée avant de m'immobiliser quelques instants … N'était-elle pas sensée … Un sourire aux lèvres, je m'attardais, tirant une cigarette tout en demeurant contre le mur. Elle sortit une trentaine de minutes plus tard, et l'émeraude de ses prunelles se teinta aussitôt de méfiance quand elle avisa ma présence. « Que me vaux l'honneur de ta présence ? » Je haussais les épaules, la suivant dans l'escalier, tandis qu'elle descendait avec souplesse. « La curiosité … je pense qu'à force, tu réussis à l'éveiller. » avouais-je, contredisant chacune de mes pensées à son égard. « Vraiment ? » Elle se stoppa brusquement avant de se retourner vers moi, les yeux pétillant. « Tu essais de devenir mon ami ? Nikolaas a t-il menacé de te briser la nuque si jamais tu me faisais du mal ? » J'éclatais de rire, de cette voix grave et sensuelle dont la nature m'avait pourvut, avant de hausser faiblement les épaules. Nik m'avait en effet comprendre de ne pas jouer avec elle mais … si je ne m'y attachais réellement, une étrange confiance commençait à se tisser entre nous, probablement parce que nous nous ressemblions plus qu'elle ne l'imaginait. Tous deux brisés, tous deux inaccessibles. Brisés … si je ne l'étais plus, j'avais pourtant la capacité de lire en elle, lorsque je m'en donnais les moyens. Et j'avais remarqué ces photos, de cet homme au regard azur, aux côtés d'une adolescente aux cheveux long et au ventre rebondit. Elles traînaient sur le sol, et mes prunelles ne s'y étaient arrêtés, simplement parce que je n'aimais m'attarder sur personne. Mais ma mémoire les avait, malgré moi, enregistrées. « Nikolaas est bien trop occupé avec sa petite strip-teaseuse pour faire attention à moi simplement .. » « Jazz. » Je levais un sourcil, avant de hausser faiblement les épaules, la suivant dans la rue, sur le trottoir, les mains dans les poches de ma veste sombre. « Quelle bande de connard .. » grogna t-elle brusquement en avisant la voiture qui venait de faire une odieuse queue de poisson à celle qui la précédait. « Que ne donnerais-je pour que ces cons se retrouvent bloqués dans la circulation pour avoir tenté vainement de gagner du temps. » Il n'y avait d'argent en jeu, mais l'excitation de l'interdit m'attira malgré moi. « Pari tenu. » me jetai-je, tête la première, avant de rejoindre la route, circulant sans difficulté sur l'asphalte. « Logan, tu es fou ! » Puis, de nature inconsciente, je demeurais au milieu, allumant tranquillement une cigarette tandis que des freins rugissaient. De la carrosserie voilée, défoncée. Je plaçais la cigarette entre mes lèvres, fumant tranquillement, sans faire attention à ces voitures qui se stoppaient net, à quelques centimètres de mes jambes. D'une certaine façon … j'étais atteint. Atteint d'un arrogance démesurée et d'un dédain pour l'existence.  Aussi, quand les sirènes retentirent, que les menottes furent passées et que je fus contraint d'entrer dans une voiture de police, réagis-je à peine. Je me contentais d'un unique éclat de rire, ayant déjà oublié la brune que j'avais délaissé sur le trottoir, et qui devait maudire cette connaissance, cet amant, cette ébauche d'ami dont la folie pouvait être contagieuse. D'une pression simple, un homme m'incita à sortir, tandis que je jaugeais le commissariat du regard. « Pas mal … un peu trop hôpital peut-être. Bien, combien de temps va t-on me garder ? Une nuit en prison après un alcootest destiné à me juger saoul et inconscient de mes gestes ? Et si je ne peux dé saoulé, que va t-on me faire ? A moins qu'une plainte ne soit en cours évidemment .. »[color:e9f5=#green] « La ferme » grogna l'un d'eux tandis que je le fixais, de mon regard durcit par les années. « Malheureusement, même un coup ne suffirait à me pousser à la fermer. En revanche, je n'aurais rien contre un café. » le provoquai-je la tête haute, sans quitter son regard. Il ne dit rien, se contentant de me guider au travers des couloirs bondés. « Vous savez, si vous manquez de place, je suis disposé à sacrifier généreusement la mienne. » Mais il ne répondit, et m'indiqua une chaise sur laquelle il me délaissa. M'adossant confortablement, j'observais, avec un intérêt grandissant, la ruche qui bourdonnait autour de moi. Je ne savais ce qui s'était passé, mais ils étaient plus qu'occupés. Ainsi, il était probable qu'ils ne se préoccupent d'un joueur et fumeur contre lequel ils ne disposaient d'aucun … Je me figeais légèrement, lorsqu'une superbe blonde, au visage atrocement familier, se dirigea vers le bureau où j'étais attablé. Je plongeais dans son regard, dessinant un sourire amusé sur ma bouche incarnate, tandis qu'elle me fixait, revêche. «C'est un plaisir pour moi Mini Hudlow. » murmurai-je tout en glissant les mains sur ce bureau auquel elle s'attablait, le visage renfermé. Les raisons qui furent exposées eurent le don de me faire sourire tandis que je haussais fatalement les épaules. « Et bien … je pencherais pour la seconde. Mon ego était une menace pour la place publique. » Les dents contre ce stylo qu'elle semblait vouloir broyer, elle me fixait, noirâtre, tout en me jaugeant. Mon sourire s'élargit, légèrement moqueur, tandis que j'épousais de nouveau mon dossier. « Je suis flatté que tu perdes toute motivation à travailler à cause de moi. Mais si tu continus à me dévorer des yeux, ton boulot risque de s'en ressentir atrocement. » la provoquai-je non sans la caresser de mes prunelles d'un vert assombrit. Perséphone était une belle femme, même si son caractère était … intéressant pour des raisons différentes. Obstinée, elle m'avait prise en grippe dès qu'elle avait fait ma connaissance, en une aversion qui m'avait intrigué, puis amusé aussitôt. Mon orgueil ne souffrait, une fois de plus, de se faire éconduire, et si mon intention première avait été de la séduire, aujourd'hui, je prenais tout simplement plaisir à taquiner cette femme au regard sombre et à la bouche charnue. Mon sang s'échauffa dans mes veines, tandis que j'effleurais ces lèvres écarlates de mes iris voilés. « Je suis le seul, techniquement, à avoir le droit de perdre mon temps en ce genre de futilité … mais dis moi, par quel bienheureux hasard ais-je atterrit à ton bureau ? T'aurais-je manqué au point que tu aurais réclamé mon cas ? » La question, posée indifféremment, 'était qu'une énième provocation à son encontre, et je me délectais, impatient, d'une réaction qui ne tarderait à être sienne.

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MessageSujet: Re: « LOGAN » we could be the same « LOGAN » we could be the same EmptyLun 9 Sep - 23:10


persephone & logan

it's in the water baby, it's between you and me.

Peut-être était-elle sous l'influence d'un quelconque mauvais oeil pour avoir cet homme détestable qui se trouvait confortablement assis sur une chaise, face à elle, émeraudes ne faisant qu'effleurer son corps svelte. Elle se raidit légèrement à l'adresse d'un surnom qui la fit grincer des dents, même ses deux frères ne se risquaient à l'appeler de la sorte. « Officier Hudlow. » corrigeait-elle tout en lui lançant un regard assassin, doigts venant se perdre dans les feuillets d'un dossier qu'elle parcourait rapidement, sans vraiment s'y attarder, trop concentrée sur un autre cas, celui d'un meurtre qu'elle n'avait réussi à résoudre et dont le meurtrier n'arrivait à se dessiner. Aucun suspect, aucun mode opératoire, juste une brume épaisse qui n'arrivait à se dissiper sur une scène de crime qui lui donnait très peu d’éléments sur l'identité du meurtrier. Une phrase soufflée, sur un ego qui avait effectivement joué en sa défaveur. Un sourire amusé, presque espiègle vint teindre ses lèvres sans qu'elle ne levait les yeux vers lui, laissant son regard effleurer la feuille où des notes étaient éparpillées, décrivant le cas d'un meurtre passé et résolu, dont la paperasse se faisait encore ressentir sur son bureau métallique. Il était difficile de se concentrer avec cet énergumène assis en face d'elle, dont les prunelles verdoyantes ne cessaient de glisser sur son être, des regards qui l'agaçaient, la faisant longuement soupir, en proie à une exaspération certaine . Et puis il y eu cette boutade, teinté d'ironie et de moquerie, sur des yeux posés, un regard plus intense, plus passionné qui n'était de son fait. Ses yeux s'assombrirent alors qu'elle laissait couler un regard méprisant à son encontre, le stylo qu'elle tenait entre ses doigts venant s'entrechoquer contre la surface du bureau. « Tu as autant de charisme qu'un petit pois, alors cesse de te faire des idées. » murmurait-elle en poussant ensuite un profond soupir, maudissant l'homme qui avait eu cette idée saugrenue de mettre cet ami d'un frère absent à son bureau. Il était difficile de jouer l'indifférence avec un homme tel que Logan qui savait toujours attiré l'attention d'autrui par une simple phrase piquante, acerbe, qui suffisait à faire réagir, ne serait-ce que d'un regard. Et elle se souvenait avec exactitude de leur première rencontre, grâce à son désormais aîné. Quelques secondes, un regard posé, haine qui été venu paraître son regard quant à cet individu qui incarnait tout ce qui l'horripilait. Ainsi donc, elle n'avait jamais cherchée à l'apprécier, usant d'ignorance à son sujet, du moins la plupart du temps, lorsque les remarques acides ne fusaient de leurs bouches acérées, amusement pour lui, perte de temps pour elle. C'était leur quotidien lorsqu'ils se croisaient, jeu qui naissait entre eux, où se mêlait cette acidité et cette ironie dont ils jouaient avec aisance. Mois et jours écoulés, sarcasme erroné, avant qu'ils ne disparaissent à nouveau de la vie de l'un et l'autre, sans plus se soucier de ce qu'il allait advenir de leurs futurs qui n'étaient liés. L’ignorance était la pièce maîtresse de ce jeu sans queue ni tête dans lequel ils se perdaient corps et âmes. Il laissait glisser ses prunelles sur son visage, étreint d'un sourire où se lisait amusement et moquerie. Elle n'était d'humeur à vouloir discuter avec lui, trop préoccupée par un secret sanguinaire qu'elle ne pouvait dévoiler à personne, même aux proches d'une famille éclatée par une mort qui avait frappée, soudainement, brutalement. Et cette inquiétude, celle pour un aîné qui continuait à ne vouloir donner aucun signe de vie, était toujours présente. Frère qu'elle avait détester, effacé, pour ensuite apprendre à le connaître un peu plus et à l'apprécier. Et elle se perdait dans les méandres de ses pensées avant de relever la tête face à énième phrase cinglante de sa part, une pique épicée sur une place assise à son bureau qui n'était, selon lui, du au hasard...Provocation qui affichait un sourire amusé sur ses lèvres rosées. Le stylo glissait de ses doigts, venant tomber sur la surface du bureau dans un petit bruit sec avant qu'elle ne s'étire, mirant quelques instants l'homme face à elle avec espièglerie. « Touchée... » murmurait-elle en glissant ses deux mains sur sa poitrine, à l'endroit précis où battait cet organe vitale qui la faisait vivre. « J'ai vu ce dossier avec ton nom inscrit dessus...Et j'ai été toute...émoustillée à l'idée que tu puisses venir ici. Alors j'ai tout fais pour que tu te retrouves derrière mon bureau en suppliant même cet officier là bas. » Elle se penchait légèrement, son visage se retrouvant à quelques centimètres du sien alors qu'elle faisait un léger signe de tête vers un homme qui se trouvait à quelques pas d'eux, plongé dans de la paperasse. Elle souriait lentement, l'obscurité de son regard venant effleuré ce visage marbré où un sourire plus qu'agaçant était dessiné sur ses lèvres charnues. Elle expirait profondément, souffle venant frôler sa peau, séduction manipulée avec soin, langue agile qui vint claquer contre son palais alors qu'elle plongeait dans ses obsidiennes vermeilles. « Cesse de fantasmer Daimhín, tu te trouves derrière ce bureau contre ma volonté et parce que ces abrutis ne savent pas faire leur job correctement. » Elle tapotait légèrement sa joue avant de reprendre sa place sur sa chaise, moqueuse, croisant ses jambes pour reprendre le stylo abandonné entre ses fins doigts tout en relevant son visage vers le sien, le toisant. « Alors à moins que ton ego démesuré n'est commis un meurtre, ce que je doute fort, tu la fermes sinon je me ferais un plaisir de t'enfermer dans une de nos charmantes cellules qui se trouvent juste derrière toi. » conclut-elle d'une voix morne tout en penchant à nouveau son visage vers ces dossiers. Si elle avait été joueuse, son humeur massacrante l'avait rattrapée et l'avoir en face d'elle ne l'arrangeait nullement.
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