you are my life, I don’t deserve you but you love me just the same

Vraiment, Everleigh allait le tuer. Ou si elle ne le tuait pas, elle lui en voudrait pendant une bonne partie de la journée. Mais cela en valait la peine. Cela en valait vraiment v r a i m e n t la peine. Qu'elle lui en veuille une journée pour l'adorer -du moins c'était à espérer- tout le restant de sa, leur, vie était un prix raisonnable. Et même excessivement bas mais personne ne s'en plaindra. Penché au dessus du berceau de Jazz, faisant toujours mine d'avoir oublié quel fameux jour ils étaient, Ciarán ne se demandait plus le moins du monde s'il faisait le bon choix. En réalité, il se demandait plutôt quel choix Evy ferait. Le bon, ans doute, restait à savoir lequel était le bon. Aux yeux du jeune homme c'était évidemment oui et il aurait presque pu jurer que cela l'était également pour elle si seulement les choses ne s'étaient pas... disons compliquées. Certes c'était réglé depuis un petit moment, mais elle avait clairement vu ce dont il était capable, réflexion faite peut-être préférerait-elle conserver une sorte de liberté. Et d'assurance qu'elle pouvait partir, fuir, à tout moment. Il lui avait promis qu'elle pouvait lui faire confiance et que, désormais, elle n'avait plus à craindre qu'il pète un plomb, mais y avait-elle cru ? Si oui, lui-même pouvait-il jurer que cela ne se reproduirait plus jamais ? Oui était l première réponse qui lui venait. Pour elle, et pour Jazz, bien sûr qu oui. En fin de compte, problème réglé. En même temps...Secouant doucement la tête, il chassa ces pensées de son esprit. Tout cela, il le ruminait encore et encore depuis des semaines, pour en revenir toujours inévitablement au même point: c'était à elle de voir. Il serrait fixé lorsqu'elle-même le serrait. Quelques heures.
Toute la journée, alors que Ciarán passait sa journée à la maison -vive les congés parentaux-, Everleigh attendait qu'il se souvienne, glissant çà et là des indices clairs qu'il faisait semblant de ne pas voir. Si elle avait su qu'il prévoyait de lui demander de l'épouser, elle aurait cessé toute tentative de lui faire ouvrir les yeux sur ce jour anniversaire, restant sans doute sans voix. Il avait refusé l'idée avec tant d'assurance de ne ps changer d'avis et des arguments paraissant tellement sincères qu'il aurait été fou d’espérer encore. Et pourtant... Evy avait bien trouvé la bague, un jour, en rangeant son bureau, mais parfait menteur et cachottier qu'il était, Ciarán lui avait fait avalé qu'il ne faisait que la garder pour un ami craignant que sa compagne ne la découvre s'il la cachait chez eux. C'est le premier mensonge potable qui lui avait traversé l'esprit étant donné qu'il était exactement dans cette situation plus que frustrante de découverte de ce qui devait encore demeurer secret un moment...
Assis dans le canapé, Everleigh contre lui, Caem somnolant avec la tête sur ses genoux et Jazz jouant près d'eux, le jeune professeur fit mine de tomber comme pas magie sur la publicité d'une diffusion d'un films dns le Millenium Park. Evidemment, c'était déjà tout prévu, mais il devait continuer ào faire semblant jusqu'à plus tard dans la soirée. Levant les yeux sur Evy: « Mon amour... Tu veux y aller ? » Lorsqu'il disait cela, tout le monde -même Caem qu'il n'avait pourtant jamais appelé ainsi- le regardait. En fait, la réponse avait plutôt intérêt à être positive, il n'avait pas très envie de devoir la traîner de force là-bas pour que son plan puisse se mettre en place.

made by pandora.

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux..

I think I wanna marry you

Un an… Il y’a un an, Evy décidait sur un coup de tête de partir direction l’Australie, son pays natal suite à une dispute pour le moins musclée avec Ciaràn. Un an qu’il avait grillé une dizaine de feux rouges pour parvenir à temps à l’aéroport et l’empêcher de prendre son avion. Un an après ce message magnifique qu’il avait laissé sur son portable pour lui témoigner son amour, un an après ce baiser fabuleux qu’ils avaient échangé, le premier d’une longue  très longue série. Un an après qu’ils aient parlé de bébé et accueilli peu après leur petite princesse il y’a quelques mois.. Un an, jour pour jour. Leur tout premier anniversaire. Le temps passe à une vitesse incroyable, une année de passée pendant laquelle Everleigh vécu les plus beaux moments de ma vie. Elle avait retrouvé – ou plutôt trouvé – l’homme de sa vie, elle avait donné naissance au plus beau cadeau que Ciaràn aurait pu lui donner, leur petite princesse, ils avaient acheté la maison de leur rêves et s’y étaient installés aux cotés d’Aalyah qui était présente chaque jour de leur vie. Une année, sans doute la plus belle de sa vie. A cette occasion, Evy était plus excitée que jamais. Persuadée que Ciaràn lui avait concocté la plus belle journée de leur vie, elle s’était levée relativement tôt pour se mettre sur son trente et un. Haut léger de couleur claire, jupe en jeans au-dessus du genou, sourire radieux et cheveux lissés, attachés en queue longue dont elle n’accordait qu’à quelques mèches de frôler son visage la jeune femme acceuillit le jeune homme plus belle et radieuse que jamais. Un baiser, un sourire et à table, Ciaràn semblait presqu’avoir oublié. Impossible. Impossible qu’il ai oublié ce jour là. N’importe quel autre mais pas celui là – ni la naissance de sa fille par ailleurs – il ne pouvait pas, c’était insensé. Insensé et pourtant tellement vrai. Après une heure de déjeuné comme si de rien n’était, Everleigh du rapidement se mettre à l’évidence. Il avait oublié leur premier anniversaire. Oublié comme s’il ne signifiait rien. Cachant sa déception avec énormément de difficulté, c’est sans un mot qu’elle débarrassa la table avant de s’installer dans le fauteuil, la petite Jazz sur les genoux commencant doucement à prononcer quelques mots indescriptibles que seul Caëm semblait comprendre vu son air amusé lorsqu’elle ouvrait la bouche. Rapidement rejointe par le Husky puis par le jeune père de famille, Evy gardait un visage indéchiffrable et pourtant tellement décu. Le silence régnait dans le salon, brisé par les seules paroles de Jazz envers Caëm et le son de la télévision et du rire de Bob L’Eponge. Absorbée par le dessin animé, tentant vainement de faire abstraction de la présence de Ciaràn à qui elle en voulait profondément à l’instant même, la jeune femme finit par tourner le visage vers lui lorsqu’il lui proposa de partir voir un film en plein air. Sans vraiment d’entrain, la jeune femme lui répondit « Si tu veux.. ». Elle adorait les films en plein air, mais pour le coup elle ne rêvait que d’une chose, qu’il recouvre la mémoire avant minuit auquel cas, elle lui en voudrait de nombreux jours encore.. Le cinéma avait lieux à 17 heures et devait durer une bonne heure et demi. Le temps de rentrer en plus, il serait probablement 19 heures, soit le temps de manger. Pas de restaurant de commandé pas de surprise, pas de cadeau, tout oublié. Se levant d’un bon, la jeune femme enfila sa veste avant d’enfiler celle de Jazz. 14 heures. Il était temps de faire quelques courses pour la semaine et de déposer la petite fille chez Aalyah juste avant de partir au cinéma. Assise aux cotés de Ciaràn dans la voiture, Evy gardait le silence, un silence lourd et pesant qu’il ne semblait remarquer qu’à peine voire pas du tout. Prenant son temps dans le magasin, elle pouvait entendre les gazouillis de Jazz, amusée par son père dans son dos. La petite fille devait être la seule heureuse de la journée contrairement à la jeune maman. Les courses terminées, il était temps de rentrer pour ranger le tout et amener la petite fille à sa grand-mère paternelle. Un café, deux cafés plus tard, Everleigh et Ciaràn reprirent le chemin de leur maison, quelques minutes avant de partir pour le Cinéma. Le plan était lancé. Toujours rien. Avait il réellement oublié ? Retenant ses larmes sur le chemin qui les séparaient du Millénium Park, Everleigh s’installa confortablement dans la voiture, couverte par une couverture puisqu’elle était encore bien frileuse. Une heure et demi de film lui semblèrent une éternité. A vrai dire, elle ne pouvait même pas expliquer quel était la trame de l’histoire puisqu’elle ne l’avait regardé qu’à moitié, ses pensées étant tournées vers cette journée censée être inoubliable qui finalement s’avérait complètement oubliée. Rentrant finalement chez elle, la jeune femme ne pu retenir la réflexion qu’elle tentait de ne pas lâcher trop sèchement. « Ciaràn, tu sais quel jour nous sommes ? » répondant par l’affirmative, le jeune homme lui donna la date exacte et l’heure pour être encore plus complet. Glissant la main sur la poignée de la porte, le jeune homme l’ouvrit, la maison encore plongée dans le noir. Une légère lumière éclairait la cuisine mais Evy n’y portait aucune attention tellement la déception était forte. «  J’y crois pas .. Tu as vraiment oublié nos.. » Arrivée dans la maison, la jeune femme s’arrêta net sur une petite table, dressée à la perfection dont elle n’avait même pas aperçu les bougies allumées en entrant. Il n’avait pas oublié..  « .. Un an..  Tu n’as pas oublié..»  lâcha t’elle en tournant vers lui, les larmes aux bord des yeux. Elle le détestait oui, mais elle le détestait de lui avoir tendu ce piège, la laissant croire une journée entière qu’il avait tout oublié. « Je t’aime mon amour.. » lâcha t’elle pour sa défense, glissant sur la pointe des pieds pour atteindre les lèvres de Ciaràn qui semblait être amusé par la situation. « Je te déteste.. J’ai vraiment cru que tu avais oublié.. » ajouta t’elle avant de lui donner un coup dans les cotes qu’il avait bien mérité. Tournant autour de la table la jeune femme admira avec incompréhension totale comment cette table avait pu être dressée alors qu’il ne l’avait pas quitté de la journée. Aalyah, probablement. Et pourtant la disposition parfaite des éléments lui rappelait sa mère. Le jeune homme lui proposant de s’installer, Evy prit place en souriant, excitée par cette soirée en amoureux, juste elle et lui en tête à tête. « Joyeux anniversaire mon amour.. Je t’aime tout plein tout plein. Mais je te hais aussi pour le coup » lâcha t’elle en croquant dans un apéritif que le jeune homme venait de poser sous son nez, accompagné d’un verre de champagne.

you are my life, I don’t deserve you but you love me just the same

N'importe quel homme, même le plus tête en l'air, se serait souvenu en voyant les réactions et indices que lui laissait sa compagne. Impossible autrement. De plus Ciarán avait une très bonne mémoire et était du genre vif d'esprit, du coup, s'il avait réellement oublié, il aurait vite capté. Là, il jouait vraiment les ignorants, c'était presque vexant de voir Everleigh ne se douter de rien. Et également triste, cela lui faisait de la peine de la voir dans cet état. Pour la bonne cause, allez... Direction le magasin, Jazz et son père étaient comme toujours très joyeux et on pouvait presque continuellement entendre le rire de la petite fille. Habituellement, Evy se joignait volontiers à eux, on avait jamais vu une famille aussi heureuse de faire les courses ! Mais, une fois de plus, elle restait en retrait. Déposant Jazz chez Aalyah au retour, les deux jeunes parents prirent la direction du Millenium Park, la jeune femme toujours persuadée qu'il avait oublié les un an de leur couple. La soirée n'était donc pas des plus joyeuses, bien au contraire, et ce film n'intéressait pas le moins du monde Ciarán, ni Everleigh apparemment, mais c'était toujours mieux que s'il avait décidé de le traîner à un match de Baseball. Lui il aurait été captivé, mais elle... Tout ce qui ne fallait pas faire pour ce secret ! Le film -enfin- terminé, ils rentrèrent, un silence de plomb planant toujours. Mais il ne s'en faisait pas, dans deux ou trois petites minutes tout serait réglé. Parvenus devant la porte, il s'apprêtait à l'ouvrir lorsque la réflexion sans doute retenue depuis ce matin vint. Pleine de reproches malgré le calme qu'elle tentait visiblement de garder. Et il répondit une de ces idioties, à mourir de rire, bon, d'accord, à mourir de rire si elle ne lui en avait pas tant voulu. Il ouvrit la porte, toujours aucune réaction. Il allait lui demander de regarder devant elle lorsqu'elle vit exactement ce qu'il allait lui montrer. « Oublier ? Moi ? Et le jour le plus important de toute ma vie en plus ? Tu 'mas pris pour qui... » Son petit manège avait peut-être un peu joué, d'accord. Tant mieux si cela avait si bien fonctionné, elle ne s'y attendait pas du tout. Et il avait un aperçu de sa réaction si un malheureux jour il oubliait leur anniversaire... Il préférait ne pas avoir la démonstration en entier. Sa réflexion lui tira un sourire, et il répondit à son baiser avant de se prendre un coup dans les côtes. Bon, d'accord, c'était mérité... « Je t'aime. Mais moi je t'aime sans te haïr en même temps, c'est mieux. » Il lui servit l'apéritif et une coupe de champagne alors qu'elle observait la table, dressée durant leur film par... Et non pas Aalyah, mais bien par Ana, la mère d'Evy. La seule au courant. Restait donc à espérer que celle-ci ne remarquerait pas que sa mère était passée par là. « Joyeux anniversaire. » sourit-il avant d'attaquer son apéritif. Puis vint le plat principal et ils ne parlaient presque pas, trop occupés à savourer les plats ou à se regarder avec un léger sourire. Pas besoin de mots. Je t'aime, cela se lisait dans leurs yeux. « Encore faim pour le dessert ? » Bête question, il n'y avait pas de dessert. Enfin, techniquement si, mais en pratique ps tellement/ Vous mangeriez une bague ? Au pire ils avaient de la glace. Ils avaient toujours de la glace. Mais, à vrai dire, même Ciarán n'avait plus faim. Peut-être à cause de l'appréhension... Surement. « Peu importe, je te l'amène quand même. » C'était cela ou même pas l'infime moindre petite minuscule chance de n'avoir ne serais-ce que le commencement du début de l'ébauche de l'idée de se marier. Bref, mieux valait qu'il l'amène. Deux cloches. Lune vide. L'une bien trop légère pour qu'il y ai quoi que ce soit de comestible dessous. Mais cela elle ne le savait pas. En déposant son soit-disant dessert devant Everleigh, son coeur battait la chamade. Lorsqu'il fut temps de soulever les cloches, il était au bord de l'explosion. Son regard clair fixé sur Evy alors qu'elle ne quittait pas des yeux la cloche qu'elle était sur le point de soulever il ne prit même pas la peine de soulever la sienne. Il n'y avait rien dessous. Et pour Everleigh... Accoudé à la table, le menton dans sa main, il observa sa réaction alors qu'elle le découvrait. L'écrin.

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I think I wanna marry you

L’étrangler puis le couvrir de baisers. Voilà exactement ce dont avait envie Everleigh à cet instant présent, prostrée devant la table couverte de bougies, prête à accueillir les deux amoureux pour fêter leur tout premier anniversaire. Le haïr pour toute l’ignorance dont il avait fait preuve durant la journée, pour n’avoir rien dit alors qu’elle était plus triste que jamais. Puis le couvrir de baisers passionnés pour le remercier de ne pas avoir oublié comme elle l’avait pensé, le couvrir de tout son amour, preuve qu’un an après leur premier baiser, elle l’aimait toujours avec autant de passion. Un an après, elle était toujours prête à se jeter sous une voiture à sa place, à être torturée plutôt que de le voir souffrir ne serait-ce qu’une seconde, donner sa vie pour qu’il conserve la sienne.. Everleigh était prête à tout pour Ciaràn et plus les années passaient, plus la liste de choses dont elle était capable de faire par amour s’allongeaient. Elle l’aimait. Oh oui, d’un amour plus que sincère, plus que débordant, plus que passionné. Elle l’aimait à l’infini pour lui donner la vie dont elle rêvait et la petite princesse qu’elle désirait tant. Leur petite grenouille, leur petite Jazz, la preuve irrémédiable de leur amour. Jazz, d’ailleurs elle n’était pas là pour recevoir les baisers de sa mère ce soir. Maman passionnée, Everleigh avait tout de même une petite pincée au cœur. La jeune femme aimait mettre sa fille au bain, la mettre en pyjama puis la bercer des heures dans ses bras devant la télé mise en muet ou presque, attendant que sa petite grenouille trouve le sommeil. La simple pensée que ce ne serai pas elle qui embrasserait Jazz avant le coucher ce soir, lui faisait mal au cœur. Ca en valait la peine, mais au fond, une soirée en amoureux avec leur bébé ne l’aurait pas dérangé. « Je m’étais faite toute belle ce matin exprès pour l’occasion et toi tu as joué des ignorants.. Vilain va.. Mais ça en valait la peine même si j’ai failli pleurer plusieurs fois en pensant que tu avais oublié l’un des jours les plus important de notre vie.. » ajouta t’elle en se pendant à son cou pour l’embrasser longuement. Tournant autour de la table pour admirer le boulot en souriant comme un enfant. Prenant finalement place face à son compagnon la jeune femme attaqua rapidement les apéritifs et la coupe de champagne que son chéri lui tendait pour trinquer. « A notre premier anniversaire mon amour. Et à tous les autres que j’espère pouvoir passer à tes côtés avec notre ribambelle de bébés, de chats et notre petit husky tout mignon ! » lui dit elle en souriant avant de boire à son verre, profitant du gout du champagne, soudainement meilleur vu l’occasion.
Le repas se fit dans le silence, loin d’être lourd, au contraire, tous deux savouraient leur amour et leur plat, absolument divins. Quelques regards amoureux, quelques coups caresses avec le pied sous la table, les doigts mêlés les uns aux autres, Everleigh et Ciaràn partageaient leur soirée en amoureux, si rares étaient elles. L’heure du dessert arrivant à grand pas, Everleigh n’avait plus vraiment faim bien qu’elle soit une véritable fan des desserts. Les plats qu’ils venaient d’avaler lui suffisaient amplement sauf si Ciaràn lui proposait un sorbet qui passerait sans doute sans problèmes contrairement à d’autres desserts. « Volontiers mon amour » lui répondit elle pour ne pas le décevoir après tout ce qu’il avait fait pour elle. Essuyant sa bouche, elle déboutonna son pantalon pour pouvoir respirer correctement lorsque Ciaràn partit à la cuisine. Arrivant les mains pleines, deux plats recouvert d’une cloche atterrirent sur la table. Souriant légèrement, la jeune femme souleva la cloche, apercevant avec surprise un petit écrin de à la place de son dessert. Immobile une seconde, Everleigh leva les yeux vers Ciaràn la seconde d’après, comprenant que cet écrin soi-disant appartenant à son ami, lui revenait à elle. « Oh.. Mon amour.. Je n’ai rien de bien spécial pour toi.. Je ne savais pas quoi t’offrir pour nos un an. » A ses yeux, c’était presqu’évident. Une bague pour leur anniversaire. Que pouvait-elle signifier d’autre ? Une demande en mariage ? impossible, Ciaràn lui avait bien fait comprendre qu’il était contre cette promesse d’amour éternel. Ouvrant l’écrin, Evy reconnu la bague qu’elle avait montrée à sa mère le jour ou elles s’étaient baladées en fille entre filles, elle Ana et Jazz. Trois générations. Ce jour là Everleigh s’était beaucoup confiée à sa maman sur ses envies de mariage qu’elle cachait à son compagnon. Elle lui avait d’ailleurs montré cette bague, la même qu’il lui offrait ce soir en témoignage de son amour. Un signe d’infini, surmonté de diverses pierres précieuses magnifiques. « Oh.. Mais comment tu as su .. ? J’ai complètement flashé sur cette bague et seule ma mè.. » lâcha t’elle soudainement se souvenant de la disposition de la table. « Maman.. » ajouta t’elle. C’était désormais évident. Ana était dans le coup. Pour la bague et la soirée. « Ma mère est dans le coup n’est-ce pas ? Mais tu as préparé ce repas des mois à l’avance ? » demanda t’elle soudainement, ne comprenant pas pourquoi passer autant de temps à vouloir la perfection alors qu’un simple snack en amoureux lui aurait suffit, tant qu’il se souvenait de ce jour. Voyant Ciaràn se lever, Evy le suivit des yeux. Le voyant attraper sa bague, Evy sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Un genou à terre. Il avait un genou à terre.. Comme pour une demande en mariage.. Espérant une toute dernière fois la jeune femme le regarda les yeux remplis de larmes. « Ciaràn.. » murmura t’elle avant qu’il ne la fasse taire pour lui poser la question qu’elle espérait tant. Lui demander de l’épouser. La réponse était évidente. Tellement évidente et son discours tellement touchant.. Gardant la main sur sa bouche, Evy l’écouta chaque mot qu’il prononçait gravés en elle à jamais. Ayant enfin terminé, attendant visiblement sa réponse avec impatience, la jeune femme finit par caresser sa joue. « S’il y’a bien une chose que je désire le plus.. C’est de porter ton nom, mon amour.. Biensur que je veux devenir ta femme ! » lui répondit elle finalement avant de l’embrasser tout en l’aidant à se relever. Un baiser infini, le plus long et passionné qu’elle avait pu lui donner depuis le début de leur histoire. Cédant finalement aux larmes lorsqu’il lui glissa la bague au doigt, Everleigh finit par se blottir contre lui, le remerciant encore et encore. « Et moi qui m’était faite une raison.. Qui pensais que seule Jazz aurait le droit de porter ton nom.. Je vais enfin pouvoir en bénéficier moi aussi.. Madame Ayling.. C’est parfait.. » ajouta t’elle entre deux larmes. La porte s’ouvrant soudainement, Evy tourna la tête vers Aalyah et Jazz qui somenolait dans ses bras, visiblement surprise par la table dressée. « Oh.. Vous étiez en amoureux.. Désolée, je pensais qu’embrasser la petite avant le coucher vous aurait fait plaisir, je me sauve, bonne soirée. » lâcha t’elle en faisant demi tour. « Aalyah, attend.. » lui dit elle avant qu’elle ne se sauve. Jettant un regard à son désormais futur mari, Everleigh regarda la jeune grand-mère. « Il l’a fait Aalyah.. Ciaràn m’a demandé en mariage.. » murmura t’elle avec émotion. La réaction de la grand-mère ne se fit pas attendre. Fondant littéralement en larmes d’émotion, ravie de tout ce qu’elle vivait aux cotés de son fils et de sa famille, la dame du s’asseoir pour ne pas vaciller. En larmes elle aussi, Evy la rejoignis sous le regard d’incompréhension de Jazz qui voyait sa maman et sa grand-mère pleurer pour la première fois. Fatiguée, mâchant sa tétine, la petite fille finit par fondre en larmes elle aussi. « Oh non mon amour, ne pleure pas.. Ne pleure pas Jazz.. »Murmura t’elle tout en consolant la grand-mère. Tendant les bras vers son papa Jazz continua de pleurer contre Everleigh qui la tendit volontiers au jeune papa. « Oh, Ciaràn.. Tu vas te marier.. Je suis tellement heureuse pour vous.. Tellement ravie.. Je crois que je n’ai jamais vécu autant d’émotions que depuis que je t’ai retrouvé mon fils.. Je t’aime, Ciaràn. Je t’aime plus que tout mon tout petit.. » murmura t’elle avant de se lever pour embrasser son fils d’une tendresse infinie.