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Sarah △ Sometimes, illusions are better than truth.

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Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Sarah △ Sometimes, illusions are better than truth. Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. EmptySam 18 Jan - 23:09



Sarah Hestia-Aenna Ainsworth

" Vous avez déjà eu le besoin irrépressible d’être avec quelqu’un pour finir par avoir le cœur brisé..."


Mon histoire a débuté le 09 juin 1985, dans une lointaine contrée prénommée Windfall Lane, ce qui fait de moi un(e) Américaine de pure souche. Également d'origine américaine, du coup si tu sais compter j'ai Vingt-neuf ans. Si vous écoutez mon entourage il vous dira que je suis plutôt franche, droite, généreuse, vraie, mais malheureusement aussi impulsive, téméraire, rancunière, caractérielle. Je sais bien que je suis canon, d'ailleurs quelqu'un m'a encore dit que je ressemblait terriblement à Jennifer Morrison. Effectivement je suis un(e) femme. Ma vie amoureuse ? Et bien je m’intéresse beaucoup aux hommes et je suis célibataire, depuis quelques temps à savoir trop longtemps. Pour ce qui est de ma magnifique vie professionnelle je suis en effet Gérante de la pâtisserie familiale. En conclusion, et après ce petit retour sur moi-même, je pense être groupe.



Let Me Guess Who You Are

J'ai une peur panique des clowns, même d'en regarder à la télévision me terrifie. (+) Vivre sans musique n'est pas possible, même si j'en écoute moi depuis quelques temps. (+) Végétarienne. (+) Plus sensible que je ne veux bien le dire. (+) Il m'arrive de faire des blagues nulles lorsque je suis mal à l'aise.
douce - têtue - sociable - bonne menteuse - drôle - sensible

Sans mon téléphone portable, je suis perdue. (+) Il me faut un minimum de deux cafés avant de commencer la journée. (+) Le soleil me donne mal à la tête. (+) J'adore marcher sous la pluie & sous la neige. (+) Je ne pleure pas souvent, mais lorsque ça arrive c'est pas pour rien.




Mais qui es-tu ?


PSEUDOHeartKiller. ÂGEJe ne le dirais pas, même sous la torture !!!! SEXEça m'arrive quand je suis de bonne humeur  Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. 2944839123  OÙ AS TU DÉCOUVERT LE FORUM?en faisant le ménage  Arrow .  QUELLES SONT TES IMPRESSIONS?Pas mal, je crois qu'il roxx. DÉSIRES TU ÊTRE PARRAINÉ(E)?Je crois que ça ira merci bien. FRÉQUENCE DE CONNEXION 1 fois par mois.  UN DERNIER MOT? Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. 2322626082  Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. 2944839123  Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. 2322626082 .

Code:
<taken>Prenom Nom de votre célébrité</taken>  ﮦ <pseudo> prénom nom de votre personnage</pseudo>




Dernière édition par Sarah H-A. Ainsworth le Mar 4 Fév - 19:31, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Sarah △ Sometimes, illusions are better than truth. Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. EmptySam 18 Jan - 23:10





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« Tu es une petite fille très douée Sarah, alors concentre toi. » Je levais des yeux larmoyant vers ma mère, elle avait les mains sur la tête dans un geste résigné, la petite pièce qui était notre refuge depuis plus de deux heures était éclairé d'une lampe qui peinait à tenir le coup, je ne supportait plus son bureau, quelle idée de nous enfermer ici pour plus de concentration ? Elle ne supportait pas le bruit et elle avait vraiment beaucoup de mal à s'en accoutumer, mais personne ne lui avait ordonné de faire trois enfants, nous ne devions pas payer pour ses erreurs, si ? Cette femme si stricte, si sûre d'elle qu'était ma mère, imposait le respect partout où elle allait. Le respect et parfois même la peur. Grande brune à la peau blanche et aux lèvres toujours peinte en rouge carmin. Elle ne portait que des tailleurs ce qui la rendait encore plus froide. Mais je l'aimais de tout mon coeur de petite fille, même si elle ne me faisait aucun cadeau. Je savais qu'elle m’aimait quand même, malgré le fait qu'elle ne le disait jamais. Très vite nous nous étions rendu compte de mes capacités et du fait que je possédais une mémoire photographique, ma mère en était folle de joie, elle savait que grâce à ça, je m'en sortirais toujours dans la vie et que du coup j'aurais certainement plus de facilité que les autres pour apprendre. Mais moi, ça ne me réjouissait pas plus que ça. Être la dernière de trois enfants n'étaient pas si compliqué, au contraire, je pensais vraiment que grâce à ça on m'oublierait un peu, mais pas du tout c'était même tout le contraire, mes frères étaient bien plus grands que moi, de six et huit ans de plus. Et malheureusement pour moi, ils faisaient tout bien, tout ce qu'ils entreprenaient était une perfection, à chaque fois. Ce qui était réellement frustrant. Je me devais donc d'être la meilleure, de faire de mon mieux pour au moins tenter de les égaler, même si je ne faisais pas mieux qu'eux. « Mais maman, je suis fatiguée. » Ses yeux bruns lancèrent d'un coup des éclairs dans ma direction. Elle s'approcha dangereusement de moi et me serra l'avant bras avant de se mettre a crié que je n'avais pas le droit d'être fatiguée, qu'à mon âge la fatigue ne voulait rien dire, que je comprendrais vraiment ce qu'est la fatigue, quand j'aurais un boulot et une famille a assumé. J'avais beau admirer ma mère, pour tout ce qu'elle faisait, j'admettais que parfois elle m'effrayait, elle semblait si fatiguée et à bout de force et pourtant elle restait digne, forte et perturbante, une reine des glaces dans toute sa splendeur. « Je suis désolé. » Je baissais les yeux vers mon livre et me remis au travail avec un peu plus d'assiduité, je ne le comprenais pas encore, mais si je voulais qu'elle me laisse c'est ainsi que ça devait fonctionner, plus vite je finissais, plus vite je partirais dans ma chambre et ça je savais que nous en avions autant besoin l'une que l'autre. Étant la seule fille, nous aurions pu être proches...Malheureusement c'était tout le contraire, nous nous éloignions un peu plus à chaque seconde. Mais je me faisais une raison et restait proche de mon père ce qui n'était pas plus mal.

« Papa, je t'en prie, je ne veux pas déménager. » Mon petit nounours blottit contre mon ventre je regardais mon père avec toute la tristesse du monde. « Sarah, chérie, écoute-moi, nous ne quittons pas la ville, simplement le quartier, comme ça ta maman sera plus près de son travail, nous allons ouvrir une plus grande patisserie et un jour elle sera à toi. » Mais je m'en fichais moi qu'elle soit plus près de son travail, en quoi ça devait m’intéresser, pourquoi je devais changer mon mode de vie pour qu'elle puisse mieux vivre la sienne ? Et pour quoi en plus ? Gagner dix minutes de trajet. J'allais quitter mes amis, mon école, ma maitresse, pour dix minutes ? C'était tellement injuste. Mon père avait cette voix douce et compatissante qui le rendait tellement humain et chaleureux, parfois je me demandais vraiment ce qu'il faisait avec ma mère, ils étaient tellement différents l'un de l'autre, tellement opposés. J'aimais mes parents, mais mon père restait l'homme de ma vie, celui grâce à qui je restais une enfant épanouie et heureuse. Il était sans aucun doute la personne la plus importante de ma vie. Parfois je me demandais comment il pouvait être aussi gentil et incroyablement affectueux avec moi, alors qu'avec mes frères il était plus dur, autant que ma mère l'était avec moi. Mais, je m'en fichais, j'étais sa princesse. « Très bien, je suppose que je n'aie pas le choix de toute façon. Et puis je suppose que tant que tu restes avec moi tout ira bien. » Je me jetais dans ses bras pour le serrer le plus fort que mes petits bras me le permettaient, sous les yeux envieux de mes frères. « Je t'aime papa. » Il m'embrassa sur le front et me reposa sur le sol. « Moi aussi je t'aime princesse. »

Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. Le soleil tapait terriblement fort dans la petite salle de classe, la chaleur me donnait mal à la tête, c'était même assez inhabituel pour l'époque, peut-être que ce n'était que dans ma tête, je me retournais croisant le regard de mon meilleur ami qui était dans le même état de léthargie que moi. Une grimace barra mon visage avant que je ne me retourne faisant face à notre professeur de science. une sensation de vide s'insinua doucement en moi et sans vraiment savoir pourquoi j'avais l'impression étrange que quelque chose de vraiment mauvais se passait en ce moment même. Sans savoir pourquoi je fronçais les sourcils et me tournais vers Julian. Il dû comprendre mon malaise et sans se préoccuper du professeur se leva pour s'approcher de moi. « Qu'est-ce qui se passe ? » Je posais ma main sur ma nuque et haussais les épaules. Je ne savais pas quoi lui répondre puisque moi-même je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. « J'en sais rien, mais j'ai l'impression qu'il se passe quelque chose de pas normal...Et je ne parle pas de la chaleur. Laisse tomber, je deviens parano. » Il embrassa doucement mon front et retourna à sa place, ce qui était incroyable c'était que le professeur n'avait absolument rien vu de notre petit échange, nous étions totalement passés inaperçu ou peut-être n'avait-il pas eu envie de le voir. La cloche sonna et ni une ni deux je sortais sans demander mon reste. Je n'attendais même pas Julian me précipitant jusqu'à chez moi. Il ne m'en tiendrais surement pas rigueur de toute façon. « Papa, tu es là ? Tu sais je crois que j'ai des problèmes, mais j'ai eu une impression bizarre tout à l'heure...Papa ? Tu m'écoutes, tu es où là ? Papa ? Pap... » Je poussais la porte de son bureau et ce que je vis à l'intérieur me pétrifia sur place. Mon père assis sur son fauteuil le regard dans le vide. Les livres qui se trouvaient dans ma main rencontrèrent le sol en quelques secondes. Je tombais à genoux devant le spectacle de mon père mort, une balle dans la tête. Qui avait pu faire une telle chose à un homme comme lui ? Je savais depuis toujours que son métier le mènerait certainement à cette fin, mais je ne voulais pas voir la vérité en face. Je ne pouvais plus bouger, des cris d'hystéries s'échappaient de ma bouche et je ne réagis même pas lorsque deux mains m'empoignèrent pour me faire sortir de la pièce. « Je suis là Sarah, ça va aller, je te le promet. » Les paroles réconfortante qui arrivaient jusqu'à mes oreilles ne m'aidaient pas tellement et pourtant elles m'apaisaient. Je levais mon regard vers le jeune homme qui me tenait dans ses bras et continuais de pleurer, j'avais l'impression que toute la peine du monde venait de s'abattre sur moi. « Non Jeremy, ça n'ira pas...ça n'ira plus. » Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer, mais heureusement mon frère était là.


« Tu es mon meilleur ami Julian ?! » Ma question était plus rhétorique qu'autre chose, je n'attendais pas tellement de réponse de sa part. Assise dans l'herbe avec le jeune homme, un petit sourire étirait mes lèvres. Il était allongé et regardait le ciel bleu qui s'offrait à nous, son regard azur se tourna vers moi et il acquiesça avec douceur. Je me laissais tomber, posant ma tête sur son torse. Depuis combien de temps nous connaissions nous maintenant ? Tellement longtemps que je ne me souvenais pas de notre rencontre. Enfaite si je m'en souvenais c'était à l'école primaire, je venais d’emménager dans la maison juste à côté de la sienne. « Je dois te dire quelque chose Ju'. » Sa main caressait doucement le haut de mon dos. Les passants ne nous connaissant pas aurait aisément pu croire que nous étions en couple, alors que ce n'était pas le cas, loin de là. Nous étions juste amis, sans arrière pensées, sans ambiguïté, du moins c'est ce que je me laissais croire, me voilant consciemment la face. « Moi aussi Sarah, ça fait un moment que je voulais te le dire, mais bon sang tu me rends dingue, je n'en peux plus d'être "que" ton meilleur ami, de vivre à côté de toi, de te voir tous les jours. Te voir sortir avec d'autres types, qui ne voient même pas la fille incroyable que tu es. Je te connais mieux que personne et... » Il s'était relever plongeant son regard dans le miens, me figeant sur place. Une impression détestable que le sol se dérobait sous moi se faisait ressentir et je ne savais plus quoi penser, plus quoi dire, je ne m'attendais pas du tout à ça, nous étions tellement proches que jamais je n'aurais pu imaginer une telle chose. « Putain, Sarah, réagi, je t'ouvre mon coeur là, je suis en train de te dire que je suis amoureux de toi et tu ne bouges même pas, ça ne t'a même pas fait ciller. Je savais que c'était une connerie. J'aurais dû fermer ma gueule moi, quelle connerie. » Je souriais, Julian devenait tellement vulgaire lorsqu'il était en colère que je ne pouvais que sourire. Doucement je me relevais, m'approchant de lui et d'un simple geste je calmais sa colère, un geste qu'il n'aurait surement pas attendu. Je posais simplement mes lèvres sur les siennes le faisant taire en un quart de seconde.

Un rire cristallin s'échappa de ma gorge alors que je me laissais tomber sur mon lit. Ma chambre était si chaleureuse, plus claire et douce que n'importe quelle pièce de la maison, j'aurais voulu rester ici pour toujours, mais "toujours" n'était pas assez long dans mon cas. Je laissais le beau brun s'étendre à mes côtés, son sourire était purement et simplement communicatif. Nous nous chamaillions comme des enfants lorsque la porte de la chambre s'ouvrit à la voler, laissant entre-voir mon frère, le visage fermé et le regard dur, ce que je pouvais le haïr dans ses moments là. « Putain ce que vous pouvez être chiants, aller donc exposer votre joie de vivre ailleurs que dans cette maison. Y'en a qui essaie de bosser merde. » Je m'empêchais de rire et me levais du lit, suivant Jeremy dans le couloir qui menait jusqu'à sa chambre. « Jer' attends s'il te plaît. » Il se retourna lentement et un petit sourire diabolique étira ses lèvres. Il ne savait pas à quel point j'avais envie de le gifler dans ses cas là. « Que puis-je faire pour notre chère princesse ? » Son ton sarcastique me refroidi d'un coup et je tiquais sous le surnom, une seule personne avait eu le droit de m'appeler comme ça et je ne laissais plus personne le faire depuis la mort de papa. « Épargnons nous les petits surnoms à deux balles je t'en prie, ça nous fera gagner du temps. Maintenant si nous en venions au fait une bonne fois pour toute et que tu me disais enfin ce qu'il a bien pu te faire pour subir autant de haine et de mépris. » Je croisais les bras sous ma poitrine, je me voulais détendu et sûre de moi, mais c'était tout le contraire, je me sentais mal, vraiment pas à ma place, il avait cette capacité hors norme de me faire sentir moins que rien, de me faire sortir de mes gongs en moins de trente secondes, de me rendre folle tout simplement. « Tu n'as rien fait petite blonde, le fait que tu vois toujours la vie du bon côté m’insupporte au plus au point. » Ce qu'il pouvait être cynique, je ne voyais pas la vie du bon côté loin de là, je tentais simplement d'être un peu plus positive que lui et sincèrement, ce n'était pas bien compliqué, depuis la mort de notre père nous tentions tant bien que mal de gérer les choses à notre façon, mon frère était plus violent, plus renfermé que jamais, moi j'avais Julian. « Là je n'arrive pas à le croire, moi positive ? Ne te fou pas de moi Jer', je ne suis pas positive, mais heureuse. Tu ne sais pas ce que c'est qu'être heureux toi ? Pourquoi tu ne peux pas accepter le fait qu'avec Julian nous puissions avoir un petit peu de bonheur ? Bordel, sort de cette baraque, vis ta vie, bois, drague, baise, fais quelque chose, mais arrête de nous faire payer ton malheur. » Il me tourna le dos ce qui amplifia ma colère, le ton montait sans que je ne puisse le gérer. « Regarde-moi, merde.» D'une main forte je lui frappais le dos, comme pour le faire réagir, lui faire comprendre que son comportement me faisait plus souffrir que ce que je voulais bien laisser paraitre.  « Tu n'est qu'un sale égoïste, un enfoiré d'égoïste. Tu crois que la mort de papa ne me touche pas ? Que c'est de ma faute ? Je souffre Jeremy, mais sans Jamie je serais comme toi. » Je baissais la tête et la secouait doucement.« Je t'aime, mais je ne peux pas continuer à subir tes reproches. » Je m'éloignais un sourire triste sur les lèvres sans entendre ses dernières paroles, que je supposais sans doute blessante, mais je m'en fichais pas mal. Il me pensait coupable, j'étais certaine de ça, mais que pouvais-je y faire ?




Dernière édition par Sarah H-A. Ainsworth le Mer 12 Nov - 21:44, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Sarah △ Sometimes, illusions are better than truth. Sarah △  Sometimes, illusions are better than truth. EmptySam 18 Jan - 23:10





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C'est dans cette partie que vous allez écrire l'histoire de votre personnage. Nous demandons un minimum de 500 mots pour ne pas avoir des histoires trop bâclées pour être plus rapidement validé. Pour vous aider, n'hésitez pas à regarder sur google pour des correcteurs orthographiques et des compteurs de mots, ou même utiliser Microsoft Word si vous le possédez. Si vous n'avez pas l'habitude de faire des histoires aussi longues, nous vous conseillons de faire simple et de débuter par l'enfance, passer de l'adolescence jusqu'à la vie d'aujourd'hui de votre personnage.

Il devrait y avoir prescription pour le chagrin. Un code stipulant que se réveiller tous les matins en pleurant n’est admis que pendant un mois. La pâtisserie ne désemplissait pas aujourd'hui, je n'en voyais pas le bout. Depuis maintenant deux ans, je gérais entièrement le petit magasin alors, que ma mère se laissait plus ou moins mourir chez elle, elle était tombée dans une dépression sans qu'on ne voit rien venir. Heureusement depuis quelques mois, Eden était là pour m'aider. Elle travaillait vite, bien et surtout passionnément. Que demander de plus ? Trois heures que je travaillais sans relâche et là je n'en pouvais plus, il me fallait une pause, que je vérifie mon téléphone, mes mails et surtout que je prenne un grand café. « Je te laisse dix minutes, tu vas t'en sortir ? » La petite vendeuse me fit un grand signe de tête, m'indiquant que je n'avais aucun souci à me faire, je savais que quoi qu'il arriverait je pouvais aisément compter sur elle. C'est donc totalement sereine et rassuré que je partais en direction de l'arrière boutique un café en main. Mes jambes lâchèrent alors que j'arrivais devant mon bureau, un tas de feuilles et de dossier ornait le petit endroit. D'un geste habile j'ouvrais mon ordinateur portable et arrivait directement sur ma boite mail. Un large sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis l'email qui était arrivé dans la mâtiné. Je ne me fis pas prier pour l'ouvrir et découvrir ce que Julian avait à me dire cette fois. Seulement là, je tombais de haut, j'aurais reçu un saut d'eau glacé en pleine face que ça ne m'aurait pas plus choqué. J'avais entendu mon coeur se briser, littéralement. Il me quittait, alors ça y était, il avait trouvé mieux et préférait passer à autre chose, m'oublier. La grande vie lui était donc monté à la tête ? Sans que je ne puisse les arrêter, des larmes dévalèrent sur mes joues. Des larmes de tristesse, d'incompréhension, mais aussi de colère. Oui, je lui en voulais de m'avoir laissé, d'avoir vécu la grande vie loin de moi et surtout de me quitter de cette manière. Alors, c'était comme ça qu'il voyait notre relation, qu'il m'estimait ? Je n'avais le droit qu'à un pauvre mail ? Rien de plus ? Les dix minutes de pause se transformèrent en trente minutes puis en une heure et encore une. Au bout d'un moment qui dû lui sembler interminable Eden arriva dans mon bureau et me trouva en train de pleurer le regard dans le vide, je devais sans doute avoir l'air pitoyable, mais je m'en fichais. Celui qui avait osé dire que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, n'avait sans doute jamais était quitté par mail et encore moins par la personne que l'on pensait être "l'amour de sa vie". Mon frère avait raison depuis le début, Julian venait de me briser le coeur.  

« Je te l'avais dit Sarah, au moins une centaine de fois, tu n'as pas voulu m'écouter, mais tant pis pour toi. Je t'avais pourtant dit que ce petit rocker de merde te briserais le coeur, qu'il jouerait avec toi. Ce n'est rien de plus qu'un sale petit con en manque de gloire, rien de plus. » Les paroles de mon frère m'arrachaient la tête, il me faisait mal, voulait sans aucun doute me faire réagir, mais je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus entendre ses mots, sa voix, je voulais simplement qu'il se taise et qu'il me laisse. Doucement je relevais la tête de mon oreiller avant de lancer un regard noir à mon frère, quelle idée j'avais eu de lui laisser un double des clefs. Il fallait que je pense à lui reprendre. « La ferme Jeremy. Juste tais-toi, j'en peux plus de t'entendre parler, me dire à quel point l'homme que j'aime est minable, qu'il ne me mérite pas et tout ton petit blabla de grand-frère "protecteur". Alors, pitié retourne voir ta si parfaite petite femme et oublie que j'existe. » Dire que j'aimais mon frère n'était qu'un doux euphémisme, mon frère n'était rien de moins que mon mentor, mon modèle, mon pilier, surtout depuis de départ de Julian, mais parfois je ressentais cette envie incroyable de l'étrangler. Il ne supportait pas Julian, il ne l'avait jamais aimé et encore moins depuis qu'il n'était plus là, chose que je n'avais jamais compris et qui m'avait toujours fait du mal. Même si j'avais ma petite théorie sur le pourquoi du comment. Depuis la mort de notre père, Jeremy était devenu beaucoup trop protecteur, beaucoup trop présent et surtout toujours plus haineux envers Julian. Incompréhensible. « Tu me tues Sarah. Je t'aime, mais tu me tues. Julian n'est pas un mec pour toi, j'ai tellement envie que tu comprennes ça. » D'un geste rageur je poussais mon frère et partais me faire un café dans la cuisine, qu'est-ce qu'il en savait lui ? Pourquoi pensait-il une chose pareille ? « C'est quoi ton problème ? Qu'est-ce qu'il a bien pu te faire pour que tu le détestes autant ? Il a toujours été gentil avec moi, il m'a toujours très bien traité et il m'aime ou m'aimait...Peu importe, je l'aime moi, plus que tu ne pourras jamais aimer ta pétasse, alors arrête Jer'. » Je la vis dans son regard, cette lueur qui me perturba. Alors, c'était donc ça, mon frère était jaloux de la relation que j'entretenais avec Julian. C'était donc ça son excuse, il ne voulait pas que je sois heureuse parce que lui ne l'était pas ?! Quelle douce ironie.


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