Sujet: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:10
HALEY CORRY STERN
time waits for no one.
ÂGE ◮ La demoiselle a vingt-deux piges. NATIONALITÉ ◮ Elle est américaine. LIEU DE NAISSANCE ◮ Elle est née à Los-Angeles. SEXE ◮ Jusqu'à preuve du contraire, c'est une femme. STATUT CIVIL ◮ Elle est célibataire. OCCUPATION ◮ Elle étudiante en langues étrangères appliquées. ORIENTATION SEXUEL ◮ Elle aime les hommes, les machos. Mais sincèrement, elle ne serait pas contre une petite expérience avec une fille. GROUPE ◮ I want happiness. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ◮ La jolie Lucy Hale. TYPE PERSONNAGE ◮ Scénario d'Alissa.
VOTRE SECRET ◮ Haley est venue à Chicago après un échec amoureux. Or ce que personne ne sait, c'est que cet échec n'est pas du à une simple querelle d'ados non, l'homme qu'elle aimait était son professeur de français. Elle était folle de lui, à tel point qu'elle l'a embrassé à la fin d'un cours. Si il a répondu à ses avances pendant un moment, il a fini par lui avouer qu'il était marié et qu'en plus de cela elle était son élève, et que c'était impossible. Haley, qui était enceinte à ce moment là, a avorté et s'en est allée, le coeur brisé. Jusqu'à maintenant, elle a toujours fait croire que son petit ami était étudiant et travaillait dans un café, parce que bien que son professeur lui ait brisé le coeur, elle n'a jamais voulu qu'il ait des problèmes.
✎ La valeur la plus importante à ses yeux est la famille : elle la défendra coûte que coûte, quitte à se mettre des gens à dos. Insultez sa famille et vous connaîtrez un autre côté de sa personnalité. ✎ Elle est venue à Chicago après avoir subi une déception amoureuse. Depuis, elle n'arrive plus à avoir de relations amoureuses stables, pensant encore trop à son ex qu'elle considère comme l'amour de sa vie. ✎ Elle est une fan absolue de la fille de sa cousine avec qui elle joue, qu'elle chatouille et s'amuse à maquiller comme un papillon. Gaga, elle n'arrive pas à la disputer quand elle fait des bêtises. ✎ Haley déteste les gens hypocrites, les gens qui mentent, les gens qui jouent avec les sentiments des autres. Un brin naïve, elle se fait souvent avoir et n'en peut plus. ✎ Elle a toujours adoré la musique, sa passion, et fait du piano depuis sa plus tendre enfance. Elle aime également chanter et a une très belle voix, même si elle ne chantera jamais devant quelqu'un, ce qui est par ailleurs bien dommage. ✎ Elle fait un jogging tous les soirs après les cours car à ses yeux, garder la forme est essentiel. Écouteurs enfoncés dans les oreilles, la jeune fille fait toujours le même parcours et se voit contrariée quand elle est obligée de changer. ✎ Il est facile de savoir quand elle est gênée : elle entortille une mèche de cheveux autour de son doigt et détourne le regard. De toute façon elle est une piètre comédienne et l'on sait toujours ce qu'elle ressent avant qu'elle le sache elle-même, ça se lit sur son visage. ✎
△ The sun is gone, but I have a light. ~
Pointure ◮ Trente-huit. Couleur des yeux ◮ Chocolat. Couleur des cheveux ◮ Brun. Taille en centimètres ◮ 166 cm. Corpulence ◮ Mince.
couleur préférée ◮ Rouge. film favoris ◮ Léon. mensonge ou vérité ◮ Vérité. ville ou campagne ◮ Campagne. Jour ou nuit ◮ Jour.
△ dancing in the dark ~
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ Justine & Alaska. ÂGE ◮ J'ai 18 ans dans un mois et huit jours, oubliez pas (a) SEXE ◮ Je crois que je suis une femelle. Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ Hmm ... Partenariat ? QU'EN PENSES-TU ? ◮ J'aaaaaime. FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ 4/7. MOT DE LA FIN ◮ Je veux plein de liens (a)
Code:
<taken>lucy hale</taken> ◮ <pseudo>haley c. stern.</pseudo>
Dernière édition par Haley C. Stern le Jeu 7 Mar - 22:52, édité 9 fois
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:10
△ we accept the love we think we deserve.
On se demande parfois ce qu’aurait été notre vie si on était né ailleurs, dans une autre famille, à une autre époque. On se demande si on aurait été plus heureux, plus aimé, plus riche, plus beau, quel genre de personnes on aurait côtoyé. On se surprend à rêver d’une autre existence à laquelle on n’aura jamais droit, une existence illusoire qu’on pense vivre la nuit dans nos songes les plus secrets. On ferme les yeux, on se coupe du monde dans lequel on évolue pour devenir souverain d’un univers fantastique dans lequel on contrôle tout, dans lequel on a tout ce que l’on veut. Alors le matin on ouvre de nouveau les yeux et on subit notre existence avec tous les défauts qu’elle comporte, on se demande pourquoi nous et pas un autre. Pourquoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Pourquoi on rit ? Pourquoi on pleure ? Pourquoi, pourquoi, tant de questions auxquelles on ne répond jamais. Toute sa vie on part en quête d’un grand Peut-être, toute sa vie on se demande si on a fait les bons choix, si malgré le fait qu’on n’ait pu choisir l’endroit où l’on naît et l’on grandit, si on aurait pas pu faire de meilleurs choix. On accepte l'amour qu'on pense mériter.
CHAPTER ONE : SO FUCKING PLEASANT CHILDHOOD.
« Maman, pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l’autre ? » demanda Haley en regardant le ciel. Sa mère prit sa main et sourit avec bienveillance, avant de l’entraîner à sa suite. Mère et fille étaient très complices, inséparables. La petite fille se raccrochait à l’affection de cette sublime femme aux allures latinos, car son père, souvent en voyage d’affaire, n’était que très peu présent. Quand on lui demandait où était son père, à l’école, elle répondait fièrement, poings sur les hanches : « Il est agent secret, il sauve le monde ! » Et tout le monde la regardait avec émerveillement, sans se douter un seul instant qu’il essayait simplement de vendre des crèmes pour le corps. Haley préférait nettement cette explication également, elle ne pouvait pas comprendre à son âge qu’on puisse préférer courir les réunions plutôt que passer du temps avec sa famille. Sa mère la protégeait cependant un peu trop, lui mentant sans cesse. Oui, d’après elle, mieux valait mentir pour que son bébé ne souffre pas. Si elle savait comme elle se trompait et comme les répercutions seraient graves ! La famille Stern avait la chance d’être riche et Haley ne manquait de rien, sauf peut-être de frères et de sœurs. Elle se sentait seule, aurait aimé raconter des histoires le soir en s’endormant à quelqu’un, aurait aimé apprendre à son frère ou sa sœur à faire du vélo et faire des concours de dessin. Heureusement, elle avait sa cousine Alessa, bien qu’âgée de quatre ans de plus, avec qui partager ses joies et ses peines. Cette dernière était très patiente avec elle et ne l’envoyait pas balader comme elle aurait pu le faire, simplement parce qu’elle préférait la compagnie de filles de son âge. Elles ne se voyaient pas souvent, au repas de famille principalement, mais ces moments étaient ceux que préférait Haley, parce qu’elle ne se sentait plus seule. La petite fille adorait sa famille et en grandissant, cela ne changea pas, malgré tous les secrets qu’elle découvrit. Malgré ses déceptions. Non, sa famille était sa famille, et elle ferait n’importe quoi pour elle.
Haley voulait faire de la danse, comme sa cousine. Mais sa mère lui rétorqua qu’Alessa était avec ses copines, et qu’il ne fallait pas qu’elle la dérange. Déprimée, elle essaya l’équitation, la natation, le piano et le chant. Très vite, il s’avéra qu’elle était bien plus douée pour les arts que pour le sport. Elle ne continua alors que le piano et le chant. Haley, si elle avait une très belle voix, refusa pourtant de chanter devant qui que ce soit d’autre que son professeur. Elle s’amusa quand même à jouer du piano quand ils avaient des invités et pendant les repas de famille, où chacun faisait semblant de s’extasier même lorsqu’elle faisait des fausses notes. Ses années passèrent à une allure folle. Le lycé fut synonyme de changements. Très souriante et sociable, elle n’eut aucun mal à se faire des amis. Mais Haley avait un sérieux problème que les autres ne semblaient pas connaître : elle ne tombait pas amoureuse. Alors que ses copines enchaînaient les garçons, Haley restait désespérément seule. Une fois, elle se força à sortir avec l’un des sportifs de l’école, faisant des jalouses autour d’elle. Et elle détesta ça. Il passait son temps à l’embrasser, ou plutôt à baver dans sa bouche selon son point de vue, et à lui toucher les seins. Chaque fois qu’elle était avec lui, Haley priait pour que ce moment passe le plus vite possible et qu’elle puisse rentrer chez elle. Cette relation ne dura pas, à son plus grand soulagement : durant une soirée, il essaya d’aller plus loin que le simple baiser. Il commença à enlever ses vêtements et enlever les siens, alors Haley réagit brusquement en mettant ses bras devant sa poitrine, choquée, pour se cacher. « Qu’est-ce que tu fais ?! » s’exclama-t-elle. Il fronça les sourcils. « Bah on va baiser, c’est normal quand on s’aime ! » La demoiselle écarquilla les yeux et secoua la tête. Ca ne pouvait pas se passer comme ça. Elle ne pouvait pas « baiser » pour sa première fois. « Non … » dit-elle en continuant à secouer la tête. Alors le garçon s’énerva. « C’est quoi ton problème Haley ?! T’es vraiment nulle, salut ! » Alors la jeune fille resta là, à regarder la porte d’un air vide. Ses amies se précipitèrent dans la chambre pour la serrer dans ses bras et elle éclata de rire et fondit en larmes en même temps. Elle n’était encore qu’une enfant.
CHAPTER TWO : THE LION FELL IN LOVE WITH THE LAMB.
« Maman, je sors ! » Elle n’eut aucune réponse. Haley fronça les sourcils et alla frapper à la porte de sa mère qui s’entrouvrit sous le choc du coup. Elle écarquilla les yeux et plaqua ses mains sur sa bouche, le cœur battant à tout rompre. Haley referma la porte et s’enfuit en courant, ignorant les cris de sa mère qui tentait de l’arrêter. Elle démarra en trombe, faisant crisser les pneus sur les graviers de l’allée, et s’engagea sur la route principale. Elle ne savait pas où elle allait, peu importait. Tout ce qu’Haley voulait, c’était s’éloigner le plus possible de chez elle, là où l’impensable s’était produit. La vue brouillée par les larmes qui ruisselaient sur ses joues, la demoiselle ne fit pas attention à la voiture à laquelle elle coupait la priorité et rentra dedans. Elle poussa une exclamation de surprise au moment où elle heurta la portière de la voiture et sa tête frappa contre le volant. Haley gémit de douleur et passa sa main sur son front, au bord de l’évanouissement. Tout devenait flou autour d’elle, elle sentit à peine qu’on ouvrait la portière de la voiture et qu’on la retenait. Les voix lui semblaient lointaines, comme venues d’un rêve. Seuls les battements affolés de son cœurs lui parvenaient parfaitement aux oreilles. Alors elle s’évanouit. Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, la lumière l’aveugla et Haley les referma. Peu à peu, elle s’habitua à la luminosité et jeta un regard autour d’elle : les murs, le plafond, tout était blanc. Il flottait dans l’air une odeur de médicament, de mort et de fleurs fraîches. On avait accroché des ballons en forme de cœur au bout de son lit. Elle ne put s’empêcher de sourire avec tendresse. « Ils te plaisent ? » demanda une voix d’homme. Haley éclata de rire, s’attendant à voir son père dans l’encadrement de la porte. Mais c’était un parfait inconnu qui s’y tenait et son sourire disparut. « Je ne suis plus un bébé. » répondit-elle, oscillant entre l’amusement et la surprise. Et c’est ainsi qu’allait débuter sa première histoire d'amour.
Il s’assit au bord de son lit et lui tendit une boîte de chocolat pour qu’elle en prenne un. Haley tendit timidement la main et en prit un, avant de le porter à ses lèvres sans le quitter des yeux. Qui était-il, et que lui voulait-il ? Il n’avait pas l’air d’un médecin, et elle doutait sincèrement que les médecins apportent des ballons et du chocolat à leurs patients. « Pourquoi tu pleurais, dans la voiture ? » Son cœur s’emballa : il était le conducteur de la voiture qu’elle avait emboutie. Haley détourna le regard et sentit de nouveau les larmes lui monter aux yeux. « Si tu ne veux pas me le dire, ce n’est pas grave. » La demoiselle se tourna de nouveau vers lui et répondit : « Je … Je venais de voir ma mère avec un autre homme. J’ai été … Un peu surprise. Elle m’a toujours dit qu’elle aimait mon père et qu’il serait le seul. Enfin je suppose que ma réaction a été excessive. Je ne suis plus un bébé, je n’aurais pas dû réagir comme ça. » Il sourit et posa sa main sur son genou, à travers le drap. Haley baissa les yeux vers sa main et il la retira. Pourquoi regrettait-elle qu’il l’ait enlevée ? « Je comprends ce que tu ressens. Il n’y a rien de pire que les personnes qu’on aime nous mentent. » Haley hocha la tête : c’était exactement ça. « Mais … Vous, vous allez bien ? Je suis désolée pour la voiture. » murmura-t-elle. Il fit un signe de la main pour balayer sa remarque. « Je n’ai rien, et l’assurance s’occupera de la voiture. Je me suis mis d’accord avec ton père, il est d’accord pour dire que c’est lui qui conduisais, tu n’auras rien à payer. Tu devrais quand même éviter de conduire dans cet état. » Elle le remercia et rougit légèrement. Il sourit avec douceur et l’observa avec attention. Haley soutint son regard, troublée par les battements de son cœur trop rapides. Il était beau. Vraiment beau. Mais il était plus âgé, cela ne faisait aucun doute. Mais ce qui ne faisait aucun doute non plus, c’était qu’il y avait quelque chose entre eux. Il ne pouvait pas la regarder ainsi sans raison, comme elle ne pouvait pas avoir envie de le revoir à peine eut-il quitté la chambre pour rien.
« Chérie, tu es sûre de vouloir aller à la fac dans ton état ? » Haley sourit et secoua la tête. « Je vais bien papa. » déclara-t-elle en déposant un baiser sur sa joue. Sa mère esquissa un bref sourire qui ressemblait davantage à un rictus, auquel Haley ne fit même pas l’effort de répondre. Pour rien au monde elle n’aurait raté le jour de la rentrée. Elle avait tellement attendu la fin du lycée ! Elle n’avait pas vraiment d’idée de ce qu’elle voulait faire plus tard, simplement elle rêvait de voyager dans le monde entier et des études de langues étrangères appliquées lui semblait une orientation intéressante. Aucune de ses amies ne l’avait suivie, mais peu importait : Haley était persuadée qu’elle arriverait à s’en faire, comme toujours. Et puis la fac, c’était un autre univers que le lycée. Elle retira son emploi du temps et chercha sa salle, avant de prendre une place devant, à côté de filles qui avaient l’air gentilles. Elle les salua et ces dernières engagèrent la conversation naturellement. Non vraiment, Haley ne regrettait absolument pas d’être venue. La porte se referma et le silence se fit immédiatement. Haley releva les yeux et crut rêver. Il était là, devant elle. Et il avait tout sauf l’air d’être un élève. Lui-même sembla troublé et cligna des yeux, avant de se reprendre. « Bonjour à tous, je serai votre professeur de français cette année. Je suppose que vous êtes nombreux aujourd’hui et qu’au fil du temps vous serez de moins en moins, néanmoins c’est un honneur d’avoir autant d’élèves … » Il ne posa plus son regard sur Haley de tout le cours. A la fin, elle eut envie d’aller le voir, mais ses nouvelles copines l’attirèrent avec elles et elle ne put pas l’approcher. Ce fut seulement au cours suivant qu’Haley réussit à lui adresser la parole. « Je ne savais pas que vous étiez professeur ici. » Il sourit brièvement. « Et toi élève. » répondit-il en rangeant ses affaires dans son sac. Quand il n’y eut plus personne dans la pièce, la demoiselle se mit sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres sur les siennes. Le baiser dura quelques secondes à peine, mais ce fut le plus beau de sa vie. Dans son cœur, dans son corps et son esprit, ce fut comme une explosion de formes, de couleurs et de sensations nouvelles. Elle l’aimait.
S’ils avaient un tant soit peu de raison, ils auraient dû arrêter là. Mais Haley était amoureuse, profondément, irrémédiablement amoureuse. Ils se cachèrent bien entendu, ne se voyaient jamais à la fac ou chez elle. Quand Haley lui demanda pourquoi ils n’allaient pas chez lui, elle trouvait ça étrange qu’il réponde que ça ne plairait pas à son colocataire. Mais elle ne dit rien, ayant une confiance aveugle en lui. S’il ne voulait pas, c’était qu’il avait ses raisons. La jeune fille aurait fait n’importe quoi pour lui, qui était sa première fois, toutes ses premières fois. Et qu’importe qu’il ait six ans de plus qu’elle, elle était folle de lui. Haley ne doutait absolument pas de ses sentiments à lui envers elle, car il s’occupait d’elle et s’intéressait à elle comme personne avant ne l’avait fait. Les jours passaient et aucun ne se ressemblait. La vie à ses côtés était une surprise constante. « Haley, lança la fille assise à côté d’elle, tu baves. Je sais que le prof est canon, mais quand même ! » Chaque fois qu’elle entendait parler de lui en bien, la demoiselle ressentait une pointe de jalousie mêlée à une fierté mal dissimulée. Bien sûr qu’il était parfait : c’était l’homme de sa vie. Leur idylle dura des mois et des mois, sans que chacun ne se lasse. Personne n’essayait de dominer l’autre, personne n’essayait de posséder l’autre. Mais peu à peu, les choses commencèrent à se dégrader. Ce ne fut pas la lassitude, pas l’ennui, pas le manque d’amour, rien de tout ça. Et c’est certainement la raison pour laquelle ce fut si douloureux. Agacée par ses refus constants de ne pas la laisser allez chez lui, Haley eut la merveilleuse idée de le suivre. Quand elle eut repéré sa maison, elle attendit un moment et alla sonner, la boule au ventre. Quelque chose lui disait qu’elle venait de faire la plus grosse erreur de sa vie, mais elle ne pouvait plus reculer. Personne ne venait ouvrir, et elle était sur le point de partir quand la porte s’ouvrit. Haley en resta bouche-bée. Une jeune femme blonde et superbe sourit et la salua. « Je peux vous aider ? » demanda-t-elle. Haley fronça les sourcils et hésita. « C’est bien ici qu’habite monsieur [biiip] ? » L’inconnue hocha la tête et se retourna. « Chéri, il y a quelqu’un pour toi ! » Il cria depuis une pièce qu’il arrivait et s’approcha avec un sourire. Mais quand il vit Haley, son sourire disparut aussi vite qu’il était apparu. Pour Haley, le monde s’écroula : il était marié.
CHAPTER THREE : TIME WAITS FOR NO ONE.
Haley attendit que la femme les laisse seuls pour demander : « Tu te souviens de notre première discussion ? A l’hôpital … Je pensais que tu me comprenais, et que toi tu ne me mentirais jamais. Je pensais que tu étais comme moi, que tu détestais que ceux que tu aimes jouent avec tes sentiments. » Haley se sentait vide, las. Elle avait l’impression d’avoir un trou à la place du cœur, d’étouffer, de se noyer. Elle réussit pourtant à rester calme. Devant le silence insistant de l’homme qu’elle aimait, elle recula et retourna à sa voiture. Mais il posa une main sur la portière pour l’empêcher de monter. « On sait tous les deux que ça finira comme la dernière fois. Je te ramène chez toi. » Haley refusa, mais il ne lui laissa pas le choix. Sur le trajet, elle resta silencieuse. Lui essayait de lui parler, mais elle s’emmurait dans un silence qui la protégeait. « Arrête-toi là. » finit-elle par lui ordonner, en passant devant une pharmacie. « Tu es malade ? » demanda-t-il. Haley ne répondit pas, cette fois encore. Il l’accompagna malgré ses protestations et elle sentit ses jambes trembler, arrivée devant le comptoir. Elles ne la portaient plus, elle allait s’effondrer. « Que puis-je faire pour vous ? » s’enquit l’homme aux lunettes rondes. Elle serra les dents. « Mademoiselle ? » Mais comme elle ne répondait pas, son professeur posa la main sur son épaule et elle se dégagea brutalement, excessivement. « Un test de grossesse s’il vous plait. » Ce fut le blanc le plus total. Il fallut qu’elle réitère sa demande pour que le pharmacien s’exécuta. « Tu es enceinte ? » Haley fronça les sourcils. « Le principe de ce test, c’est de le savoir, non ? » Elle paya et retourna s’asseoir dans la voiture sans l’attendre, descendit sans le saluer une fois arrivée chez elle. Elle monta les escaliers lentement, tel un robot et claqua la porte de sa chambre. « Chérie, ça va ? » cria son père de l’autre côté de la porte. « Ca va papa, répondit-elle, tout va bien ! » Mais les sanglots l’empêchèrent de garder son calme et sa voix monta dans les aigus. « Je suis à la cuisine, ta mère n’est pas là ce soir. Elle travaille tard ! Si tu veux me parler, tu sais où me trouver. »
« J’aimerais qu’on arrête de me mentir. » dit-elle à son père en posant sa tête sur son épaule. Ce dernier caressa son bras et soupira. « Moi aussi ma chérie. » Elle serra sa main dans la sienne et avoua tristement : « Maman n’est pas au travail. » Il resserra son étreinte. « Je sais mon ange. Mais c’est tellement plus facile de croire ça. » Les larmes lui montaient aux yeux, mais Haley s’interdit de pleurer encore, pour son père. « Comment était-il ? » Elle sourit tendrement et lâcha un petit rire qui trahissait son désespoir. « Merveilleux. Il m’a aimé comme personne ne l’a fait avant. A ses côtés, j’avais l’impression d’être immortelle. Je pensais avoir trouvé l’amour de ma vie. Mais il m’a menti, comme maman, comme tous les adules. » Alors Monsieur Stern formula tout haut ce qu’elle pensait tout bas : « Tu t’en vas. » Elle hocha la tête et sourit encore, ne pouvant plus retenir ses larmes. « Je ne supporterai pas de le croiser tous les jours. Et puis il est temps que je prenne mon envol, non ? » Il rit avec elle et essuya ses larmes sur ses joues. « Tu vas me manquer mon bébé. » Elle caressa sa main posée sur sa joue et ferma les yeux. « Je ne suis plus un bébé, papa. » Alors pour la première fois de sa vie, Haley vit son père pleurer aussi. « Je sais, ma fille. Haley Corry Stern, je suis si fier de toi. Si un jour j’avais su que j’aurais une fille si extraordinaire, je ne l’aurais sûrement pas cru. » Et ils s’endormirent là, à la fois heureux et malheureux. Pourquoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Pourquoi on rit ? Pourquoi on pleure ? Quand monsieur Stern se réveilla le lendemain, il était seul. Haley avait rassemblé quelques affaires et s’en était allée. Alors il pleura encore, encore et encore, et décida d’aller noyer son chagrin au bar du coin.
Haley regardait le paysage à travers le hublot de l’avion. Elle n’avait aucun regret, la vie suivait son cours. Les gens partaient, les choses changeaient, mais la vie ne s’arrêtait pour personne. Avant de prendre l’avion, Haley avait téléphoné à sa cousine Alessa pour savoir si elle vivait toujours à Chicago et si elle pouvait l’héberger le temps qu’elle trouve un petit appartement. Elle enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et ferma les yeux, main posée sur son ventre. Elle était enceinte. Elle était amoureuse. Et elle était malheureuse. Elle n’avait dit au revoir ni à son père, ni à sa mère. Elle grandissait. Elle devenait adulte. Et elle était terrifiée. Il n’y avait que loin de Los Angeles qu’Haley pourrait connaître le bonheur. Elle partait avec des rêves plein la tête et des étoiles plein les yeux. Personne ne saurait pour son amour perdu, personne ne saurait pour sa mère qui trompait son père, personne ne saurait pour sa grossesse. Elle allait débuter une nouvelle vie, une vie qu’elle contrôlait, une vie qu’elle avait choisie. « Hé, Haley ! » l’interpella sa cousine, dans l’aéroport. La simple vue de cette femme qu’elle considérait comme sa sœur suffit à l’apaiser. Elle savait qu’à ses côtés tout irait bien, qu’elle n’avait plus à avoir peur. « Alessa. C’est si bon de te revoir. » souffla-t-elle en la serrant dans ses bras. Haley n’aurait su dire combien de temps dura cette étreinte. Pas assez. Dans ses bras, elle se sentait en sécurité. Elle baissa alors les yeux vers la fille de sa cousine et s’extasia devant sa beauté. Elle s’accroupit devant elle et sourit. « Salut toi. Je m’appelle Haley, je suis la cousine de ta mère. On va vivre ensemble quelques temps. On jouera ensemble ? » La petite hocha timidement la tête et Haley sourit, émue. Mais bien vite son sourire disparut et elle porta sa main à son ventre. Elle aussi attendait un enfant. Et elle allait le tuer. Jamais elle n’aurait sa propre fille avec qui jouer. « Ca va Haley, tu te sens mal ? » Elle se releva et passa son bras autour des épaules de sa cousine. « Mais non, tout va bien. Tu m’as manqué ! » Elle prit la main de la petite Sarah dans la sienne et toutes trois quittèrent l’aéroport.
Je t’aime. Je t’aime à en mourir. Je t’aime plus que ma propre vie. Haley approcha son doigt du bouton « envoyer » mais jeta son portable sur son lit et soupira tristement. Elle devait tourner la page. Elle était à Chicago maintenant ! « Tu es prête Haley ? Tu vas être en retard ! » Depuis qu’elle était arrivée, Alessa lui servait un peu de maman et ce n’était pas désagréable. Elle veillait toutefois de ne pas lui causer de problèmes, sa cousine en avait bien assez comme ça. « Oui, répondit-elle, je file ! A ce soir ! Tu es prête Sarah ? » Elle mit le cartable sur le dos de sa petite cousine et l’installa à l’arrière de la voiture pour l’emmener à l’école. Elle faisait de son mieux pour aider Alessa et s’occupait beaucoup de Sarah. C’était sa façon à elle d’essayer de se pardonner d’avoir avorté, d’avoir tué un enfant. « Sois sage. » dit-elle en posant ses lèvres sur sa joue. Elle continua alors sa route jusqu’à sa nouvelle fac, à la fois excitée et terrifiée. Mais la journée se passa bien, trop bien même. En cours de français, elle regarda le vieux professeur aux sourcils hirsutes. Pas de bel homme souriant qui faisait rêver les filles et qui l’attendait à la fin de l’heure pour lui murmurer quelques mots d’amour au creux de l’oreille. Les jours suivants furent tous les mêmes. Il n’était pas si facile de changer de vie, pas si facile de tout laisser derrière soi. Mais Haley le savait, elle finirait par être heureuse. Peut-être pas tout de suite, mais un jour elle le serait. Parce qu’elle en avait le droit, et parce qu’elle en avait même l’obligation. Il fallait qu’elle tire un trait sur son passé pour pouvoir avancer. Il fallait qu’elle apprenne à oublier, à pardonner, à continuer sans jamais abandonner. Se mordant la lèvre pour garder les pieds sur Terre, Haley ne vit pas la voiture qui lui coupait la route. Elle rentra dedans de plein fouet et se frappa la tête sur le volant. Elle gémit de douleur et se retourna vivement. « Sarah, tout va bien ? » cria-t-elle un peu trop fort, provoquant en elle un terrible mal de crâne. La petite, bien que secouée, répondit que ça allait mais que son gâteau était cassé. Elle sortit de la voiture pour engueuler le conducteur de la voiture. La portière s’ouvrit lentement et l’homme enleva ses lunettes de soleil. Alors le cœur d’Haley fit un bond.
Dernière édition par Haley C. Stern le Ven 8 Mar - 23:05, édité 38 fois
Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth
ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui... ﮦ MENSONGES : 3693ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:13
Bienvenue Mademoiselle, je crois que tu vas faire une heureuse Et puis Lucy est un très bon choix :09: Bonne chance pour ta fichette, si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas le staff est là pour ça
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:15
Merci jolie Hestia et compris, je n'hésiterai pas.
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:21
Bienvenue parmi nous,, Lucy et le scénario sont de très bons choix Bonne chance pour ta fiche !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:29
Merci Ellie ! Garde moi un lien, je kiffe Emma.
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:32
Pas de soucis pour le lien
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:42
Welcome here et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:50
Meeeeeeeeeeeeerci. Colin ! :09:
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 22:56
Han Lucy j'ai regardé un téléfilm avec elle pas plus tard qu'hier ! Bienvenue en tout cas et bonne chance pour ta fiche :09:
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:06
Ah ? C'était quoi ? Je la connais que dans PLL moi Merci beaucoup !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:10
Moi aussi du coup quand je l'ai vu j'ai voulu regarder ce feuilleton ! Je sais plus du tout c'est pas connu, c'était un truc sur les fratries etc c'était marrant ^^
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:27
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE enfin Re Bienvenue.... :19: :19: :08: Oui je suis complètement dingue lol mais merci pour ce choix tu ne pouvais pas faire un meilleur choix lol ;)
En tout cas j'ai hâte de voir l'histoire car déjà ce que tu as écrit me plait beaucoup alors si tu as besoin je suis là pour répondre à toute question n'hésite surtout pas...
Bon courage pour la fin de ta fiche <3
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:30
Merci cousine d'amour. Le secret te va ? Je n'avais pas réellement d'idée de relation amoureuse qui ait pu la blesser, du coup j'ai fait un peu comme dans Pretty Little Liars. JE TE FAIS PLEIN DE BEBES EN ATTENDANT. :13: :08:
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:39
ton secret me va parfaitement
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Jeu 7 Mar - 23:59
Lucy la magnifique, la Wife de ma live
Bienvenue parmi nous en tout cas & bon courage pour ta fichounette
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 8:57
Lawreeeeence. Garde moi un lien toi aussi ** Merci beaucoup !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 13:03
Avec grand plaisir que je te garde un lien :09:
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 14:11
OMG je suppose que tu n'as pas fini mais ton histoire j'adooooooooooore pour le moment
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 16:10
Ravie que ça te plaise ! Oui, j'en suis à peine à la moitié ! Je vais essayer de terminer là !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 21:59
tu as fini?
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 22:04
Pas tout à fait encore ! Je me suis fait pleurer avec mon histoire là, comme une débile Du coup j'ai fait une pause, mais je m'y remets tout de suite !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 22:08
j'ai bien faillit pleurer aussi c'est magnifique d'ailleurs une idée me vient pourquoi elles ne seraient pas en colocation les deux?
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 22:22
Ah bah avec plaisir, ça m'arrangerait ! J'ai bientôt fini, je posterai d'ici quinze minutes !
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Sujet: Re: haley Ҩ make me feel infinite. Ven 8 Mar - 22:25
génial on fera la demande aux admins alors et j'ai hâte d'avoir la fin de l'histoire
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Bonne chance pour ta fiche !
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