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Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami

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MessageSujet: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyMer 27 Mar - 17:05



COLIN REAVER HALLORAN
« Le timide a peur avant le danger, le lâche au milieu du danger, le courageux après le danger. »




ÂGE ◮ trente et un ans depuis le 13 octobre NATIONALITÉ ◮ américaine, bien que d'une certaine façon, il ait également des origines anglaises LIEU DE NAISSANCE ◮ Miami, la ville du vice SEXE ◮ masculinSTATUT CIVIL ◮ condamné au célibat de son propre chefOCCUPATION ◮ Central Intelligence Agency ORIENTATION SEXUEL ◮ c'est un amoureux inconditionnel de la gente féminine. Les hommes, il leur tape sur la gueule. GROUPE ◮ he destroys life CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ◮ Joseph MorganTYPE PERSONNAGE ◮Un mélange de scénario et d'inventé






VOTRE SECRET ◮ La base même de ce métier qui me passionne et me pousse à verser mon sang au nom du patriotisme est le secret. Je ne m'amuse pas à crier sur tous les toits que je suis un agent qui travaille pour une branche spéciale du CIA et dont la réalité même me met en danger à chaque seconde que le seigneur me permet de vivre. Paix à ce dernier en lequel je ne crois en aucune façon. Cependant, je suis donc, aux yeux de tous, un homme d'affaire étranglé par un costume trop cher, qui vit de son art dans l'informatique, et qui parcours le monde, non pas dans le but de protéger son pays ou de flirter avec le danger, mais bien d’amasser des millions de billets vert pour vivre d'une superficialité que j’exècre. Tel fut cependant mon choix il y a des années, et même si j'ai eu du mal à assumer, en une occasion, une seule, la personne véritable qui se cache derrière ce sourire factice, je ne quitterais le métier pour rien en ce monde .. ou presque.


✎ sa mère a été assassinée, enceinte, alors qu'il n'était âgé que de huit ans ✎ c'est son père, dont il n'avait jamais entendu parler, qui l'a élevé à la militaire ✎ il pratique les arts martiaux depuis, ainsi que le tir ✎ il n'a jamais été très proche de son paternel, qui n'attendait de lui qu'une perfection qu'il haïssait ✎ il a apprit à quinze ans, lors d'un enlèvement et d'une séquestration, que son père était un agent secret, métier responsable de la mort de sa mère ✎ il était très populaire adolescent, mais quelque peu ombrageux ✎ il est d'un tempérament bagarreur et n'a pas sa langue dans sa poche ✎ il est d'un naturel provoquant, manipulant l'art de l'humour noir et de l'ironie à la perfection ✎ il n'a pas hésité, bien que ça ait bousillé sa vie, à devenir agent secret à son tour ✎ il est tombé dans la drogue pendant deux ans, afin de crédibiliser une infiltration et a eu beaucoup de mal à s'en sortir par la suite ✎ les quelques rares personnes qui sont proches de lui l'appellent Reaves ✎ il a un faible pour les brunes, mais n'est jamais tombé amoureux que d'une seule et pétillante blonde ✎ il a un faible pour les dattes, qu'il mangeait beaucoup à l'étranger ✎ il est végétarien, et se félicite chaque jour depuis que les informations sur les chevaux sont tombées ✎ il n'a jamais aimé les magasins Ikéa, et se moque allègrement de ceux qui ont mangé leurs tartes au chocolat ✎ il préfère marcher ou prendre le métro plutôt que de conduire dans les embouteillages ✎ il possède un énorme 4x4 noir✎ il n'est à Chicago que depuis quatre mois ✎ il possède plusieurs cicatrices dont une qui barre sa mâchoire ✎ il ne s'est jamais posé avec une femme, d'une part parce que ça ne l'intéresse pas, d'autre part parce qu'il n'a jamais su oublier la seule femme qu'il ait jamais aimé et quitté ✎ il affectionne les vestes de cuir, et ne souffre aucunement de porter un costume✎ il aime avant tout se sentir à l'aise ✎ un pendentif doré pend à son cou, sur un cordon noir, une croix qui appartenait à sa mère, bien qu'il n'ait jamais cru en dieu ✎ c'est un addictif de jus d'orange, et il ne peut se réveiller correctement sans en avoir bu un litre ✎ c'est un lève tard, car oiseau de nuit, du moins se permet-il de faire la grasse matinée les rares fois où il se trouve chez lui ✎ il est très facile à piéger, étant donné qu'il ne résiste à aucun défi lancé ✎




△ The sun is gone, but I have a light.  ~




Pointure ◮ 44 cm
Couleur des yeux ◮ myosotis
Couleur des cheveux ◮ châtain
Taille en centimètres ◮ 180 centimètres
Corpulence ◮ allongé et félin


couleur préférée ◮ le noir
film favoris ◮ la télé n'est pas une passion
mensonge ou vérité ◮ le mensonge
ville ou campagne ◮ ville
Jour ou nuit ◮ nuit


△ dancing in the dark ~
Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Tumblr_micakcFxuS1rcv5dmo1_250  
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ c'est facultatif
ÂGE ◮ c'est facultatif
SEXE ◮ c'est facultatif
Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ je crois que ma mémoire me joue des tours ... internet, boîte mail, bazzart peut-être
QU'EN PENSES-TU ? ◮ je suis sceptique. Il a l'air d'être complètement frappé d'une folie chronique.
FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ 4500/7.
MOT DE LA FIN ◮


Code:
<taken>joseph morgan</taken> ◮ <pseudo>c. reaver halloran</pseudo>

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Dernière édition par C. Reaver Halloran le Lun 1 Avr - 19:33, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyMer 27 Mar - 17:05


△ Doux sourire que celui d'une torture pathétique


Décembre 2012

« Je t'emmerde … et tout ce que tu me feras ne me poussera qu'à te mépriser davantage. » Une brûlure naquit sur cette joue frappée et ma mâchoire se contracta. Les liens m'enserraient les poignets, m'empêchant de répliquer, me réduisant à l'état du dominé exécré. Mes dents s'entrechoquèrent, alors que je relevai la tête, à temps pour voir luire le sadisme dans ses prunelles vert d'eau. Mon orgueil était d'autant plus touché qu'elle était femme, cette tortionnaire qui me maintenait dans un lieu que je ne connaissais pas, cherchant à me faire craquer, à me faire divulguer des renseignements écroués dans mes pensées. Un sceau d'eau glacée, chape qui frappa mon corps assoiffé et blessé, me fit trembler par sa fraîcheur avant que mes pupilles n'effleurent cet instrument de torture qu'elle tenait à la main. Il y avait peu de choses à faire dans ces moments ci, si ce n'est faire divaguer son esprit afin de résister à la douleur, pensées échappées et cerveau en sommeil. Mes lèvres se serrèrent, épiderme caressé par ce que je redoutais. Un hurlement poussé, grave et rauque, se libéra de ma gorge brûlante, mais je l'entendis de loin, comme si ce cri agonisant ne pouvait être mien. Alors, je m'accrochais à elle, chevelure dorée que je n'apercevais plus qu'en rêve, à son regard, à ce sourire qui fleurissait sur ses lèvres charnues lorsque nos yeux se croisaient. Une phrase se glissa dans mes pensées abattues, éternelle question à laquelle je ne pouvais répondre, par devoir, par orgueil, par provocation. « Va au diable. » crachai-je tandis que le sang s'écoulait sur mon menton, larme inversée par ses yeux secs qui luisaient de haine et de rage. La souffrance se dissémina de nouveau dans ces muscles atrophiés, et mon conscient se mit en veille, tant la douleur, insupportable, m'amenait à une frontière que je ne désirais traverser. Je serrai les dents de plus belle, sans parvenir à capturer ce hurlement puissant qui naquit de nouveau à un contact inhumain mais familier. La mort me tendait les bras, mais je la repoussai amèrement, froid glacial qui ceignait pourtant mes membres atrophiés. J'inspirai lentement, ne parvenant plus à faire la différence entre douleur et apaisement, ayant l'impression que cette sensation détestée ne cessait plus. Réminiscence, rétrospective d'une vie. La silhouette effacée de ma mère, au ventre rebondit, dansa sous mes paupières voilées d'écarlate. Puis, ce fut cette ombre qui me dévorait, m'annihilait depuis l'enfance, ce sang qui giclait suite à l'explosion de sa tête, cheveux bruns englués dans un flux qui se déversait sur le sol, sous mes yeux d'enfants dont la naïveté venait d'être assassinée. Les larmes versées, ces larmes que je n'avais pu retenir et qui avait inondées mon visage, première et dernière fois que je les laissais marquer mes joues. Cinq ans, et pourtant mon cœur avait déjà vu luire cette flamme noirâtre d'une dureté que je portais désormais sur mes traits tendus. Quand à ce paternel que j'avais suivit, et avec lequel j'avais grandit, je m'étais élancé sur ses traces tout en le méprisant, exécrant cet être qui nous avait abandonné, qui les avait condamnées, elles, à une mort tâchée de grenat et moi à une vie où l'amour s'était mué en sabre. Et, au delà de ces images qui frappaient ma tête endoloris, il y avait ces grondements de douleur qui échappait de ce corps auquel j'avais la sensation d'être étranger. Nouvelle question, mais, cette fois, je ne formulai aucune réponse, tête qui dodelinait sur mon torse. Ma respiration était hachée et mon cœur frappait mes côtes douloureusement. Des semblants de voix, des interrogations dont je ne parvenais à saisir le sens. Je battis des paupières, puis me forçais à redresser la tête, nuque tendue sur laquelle je violentais. Il me fallut quelques secondes pour distinguer un visage, et, au moment où j'y parvins, je ressentis cette piqûre, ce dard qui s'enfonçait dans la veine battante d'une gorge offerte. Je serrais les lèvres, conscience titillée et méfiance exacerbée. « Bien ... » murmura une voix suave dans ma tête enserrée par un étau. « Vous êtes avec une personne à laquelle vous tenez. Elle vous sourit, se penche vers vous ... » Je plissai les yeux, observant ce restaurant qui se dessinait dans mon esprit au fur et à mesure que ces mots glissaient dans ma tête, insidieusement. Mais plus que ce tableau dans lequel je me retrouvais, il y avait elle. Toute trace de peine, de larmes, avaient déserté ses yeux vert pailleté d'or. « Sarah ... » murmurai-je la voix pâteuse. «  Pourquoi es tu là ? » me murmura t-elle en tendant la main, doigts qui effleuraient ma main aux muscles tendus. « Je ... » Mes mots moururent sur mes lèvres. Quelque chose clochait, un « je ne sais quoi » qui m'empêchait de définir les raisons de ma venue. Je la fixai, la mirai. Elle souriait, de ce magnifique sourire que je n'avais plus entrevu. « Tu devrais me haïr » chuchotai-je lentement, « me haïr. » « Qu'est-ce que tu racontes ? Je t'en prie … dis moi pourquoi tu es là ? » Je secouai la tête, arrachant ma main à la sienne. « Tu es avec moi … tu peux me faire confiance, tout me dire. » Mon sourcil s'arqua, méfiance teintée … d'espoir. Mais au fond, je savais, savais qu'elle ne pouvait pas être là, qu'elle ne pouvait pas sourire. Alors, je m'accrochai aux mauvais souvenirs, à cette séparation brutale, à ces mots balancés avec une dureté tranchante. « Ce n'est pas toi. » Ses magnifiques yeux s'écarquillèrent, un rire nerveux, une main reprise. « Je suis juste devant toi. Regarde moi. » Je penchai légèrement la tête, le cœur cognant, puis lui crachai au visage. L'illusion s'effondra lorsqu'une masse fracassa mon bras retenue par les liens, blonde qui se mua en brune, douleur affligeante qui me ramenait dans une réalité écarlate. Un pas furieux, un bras dont le sang qui battait mes veines devint lave. Je grognais faiblement. Bras brisé que je ne pouvais plus bouger. Je renversai la tête en arrière, puis sombrais dans l'inconscience, le visage marqué de ce grenat qui s'écoulait des différentes plaies dessinées sur mes traits.



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△ mensonges qui se sont interposés, qui m'ont poussé à t'éloigner


Février 2008

Je rejetai ma tête en arrière, en gémissant faiblement de douleur puis assassinai du regard l'infirmière charger de panser ma plaie. « Cessez vos enfantillages Halloran. Si vous ne me laissez pas faire, votre plaie va s'infecter. » « Je n'en ai clairement rien à foutre, je veux parler à Bader ! » grognai-je en ignorant les soupirs répété de la jeune femme. « Bader ! » aboyai-je tout en échappant brutalement à la compresse qu'elle tentait de m'appliquer. « Agent Halloran, je me dois de recoudre ça ! » cria t-elle. Cependant, je parvins, à l'aide d'une pirouette, à me redresser avant de sortir de l'infirmerie. La silhouette de mon patron me sauta aux yeux, alors que je me précipitais vers lui. « Mais qu'est-ce que vous foutez sur vos deux pieds Halloran ! » tonna t-il en me voyant arriver près de lui. « Je suis cramé et la mission est foutue. » Il se tue, observant ce regard douloureux que je posais sur lui avant qu'il ne m'enjoigne de m'expliquer. Mais je n'avais pas le temps. Je connaissais ses types, et je connaissais des méthodes dont avaient déjà souffert quelques uns de mes collègues. « Vous devez me laisser sortir d'ici. » lui intimai-je en oubliant le rang et le respect du à sa fonction. « Maintenant ! » hurlai-je d'une voix grave, les yeux révulsés par un peur qui se disséminaient dans mes veines atrophiées. Il m'observa quelques instants, comme s'il hésitait entre la détention psychiatrique et l'obéissance momentanée. « Je peux me charger de protéger vos proches », me précisa t-il en comprenant la cause de mon agitation. « Peut-être » sifflai-je les dents serrées. « Mais j'y vais tout de même. » La protection n'était pas une science exacte, et la voir souffrir d'un métier dont elle ignorait tout m'était parfaitement invivable. La seule et unique manière de la protéger de ce bordel dont j'étais responsable était de la gicler définitivement de ma vie, vie qui n'aurait jamais du l'accueillir. L'aimer était une erreur, faiblesse à laquelle je n'avais su résister et qui risquait de lui coûter plus qu'elle ne savait avoir mis en jeu. Il me fit un hochement de tête, un seul, avant que je ne cours vers ce destin auquel je me condamnais sans hésitation.

L'appartement était plongé dans l'obscurité, obscurité silencieuse qui n'était brisée par aucune silhouette ni voix pour m'accueillir, ce que j'avais secrètement désiré. Je ne me sentais pas le courage de la confronter, ni de lui annoncer qu'elle devait m'oublier. Son absence me permettait de disparaître, de faire disparaître tout ce qui avait pu nous concerner, comme si je n'avais tout simplement pas existé dans sa vie. J'effleurai ma tempe sanguinolente, plaie qui me laisserait une cicatrice de ce jour funeste où mon existence prenait un chemin qu'au fond, je ne désirai pas. Mais l'absence de choix me narguait, amère fatalité. Mes mains blanches furent recouvertes de gants de cuir, tandis que je m'appliquai à faire disparaître tout ce qui m'appartenait dans de grands sacs poubelles. Photos, souvenirs de cette charmante et brûlante île où je l'avais rencontré, peluches et autres objets que j'avais pu lui offrir. Un ménage intégral et parfait, jusqu'à ces empreintes que je m'appliquai à faire disparaître. Quelques heures me suffirent, tout avait disparut dans une voiture de service, et pourtant, je restai, mains dans les poches, regard dans ce lointain, cette baie vitrée que j'avais contemplé avec elle trois années consécutives. Mon sac pendait à mon épaule, avec ces vêtements et derniers vestiges d'une vie commune. Je ne pouvais pas rester, et chaque seconde risquait de la mettre en danger, et pourtant … j'avais du mal à quitter cette vie dans laquelle je m'étais épanouit, celle où j'avais connu un bonheur qu'elle m'avait fait goûter avec une innocence et une simplicité véritable. La fatigue se déploya sur mes épaules, infâme, alors que je baissai la tête, en fermant les paupières. Une goutte, une larme écarlate qui se dégagea des lèvres d'une blessure mais mon pouce s'y écrasa, comme pour chasser une faiblesse que je ne pouvais me permettre. C'était sa vie … une vie à laquelle je ne participerais plus. Car même en me débarrassant de ces salopards devant lesquels je m'étais trahit en sauvant cet enfant, il y aurait toujours quelque chose pour se mettre en elle et moi, toujours des pourritures qui pouvaient se servir d'elle comme ce talon d'Achille, unique, qu'elle représentait. Un point faible … la seule qui pouvait me faire craquer. Je savais trop de choses … faisais trop de choses. L'idée d'arrêter, d'abandonner, m'effleura. Pour son sourire, pour elle … une idée qui s'évanouit dans la seconde qui suivit. Je n'avais pas le choix, ni maintenant ni jamais. Car pour la première fois, quelqu'un comptait plus que tout à ces yeux voilés. Mais lorsque je me retournai, elle était sur le pas de cette porte que je m'apprêtais à franchir pour la dernière fois. Je serrais les lèvres, attaché à ce minois, à ses grands yeux verts, à cette moue délicieuse qu'elle faisait parfois apparaître sur ces traits. Je me rembrunis, m'assombris, puis pris la parole avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche, poser ces questions qui me feraient rester à ses côtés, qui nous compliqueraient la vie. « Je pars. Toi et moi … ce n'était qu'une futilité destinée à masquer mes déterminations réelles. J'avais besoin d'être en couple, d'avoir une femme dans mon lit chaque soir pour faire disparaître mes tensions corporelles, une esclave sexuelle que tu as été à la perfection. Maintenant, je n'ai plus besoin de toi, ni de jouer une comédie romantique exécrable. La seule et dernière chose que je te demande, c'est de me laisser partir sans faire me jouer la scène d'une victimisation inutile. »Des mots … ce n'étaient que des mots honteusement mensonges, d'un froideur, d'un glacial destiné à lui faire lâcher prise. Je m'enfonçais dans cette mélasse noirâtre, tentait de la blesser au delà des mots pour lui permettre ainsi de me haïr et d'oublier … oublier ce qui nous avait unit, oublier les sentiments qu'elles avaient pu ressentir à mon égard, qu'elle puisse recommencer sans être hanter de mon souvenir. Mon visage n'était qu'un masque sans émotion, acteur entraîné par un métier qui tâchait mon existence d'un sang que je ne pouvais plus nettoyer. Je glissai devant elle, ombre qui disparaissait, s'effaçant dans cette nuit tandis que le soleil se lèverait, à l'aube, sans caresser nos corps alanguis d'une nuit passionnée. Je l'abandonnai … pour un bien qu'elle ne pouvait comprendre, elle qui me prenait pour un homme d'affaire. Je la laissai derrière moi sans autre choix, danger qui planait sur une tête aimée. Je lui tournai le dos, dévalais les escaliers, serrant la lanière d'un sac qui m'écorchait l'épaule. Âme qui saignait, larmes qui s'agitaient sous ses paupières qui les retenaient. Mon cœur brûlait … cendre dispersées, lambeaux de chaire noirâtre qui se fracassaient dans cette âme à présent vide de toutes émotions. Sarah n'était plus … sourires qui ne s'esquisseraient plus, cœur que je n'entendrais plus battre, douce voix aux notes qui ne se glisseraient plus dans les méandres d'un esprit qui ne cesserait de lui appartenir. Sarah avait cessé d'être, cessé de paraît mon existence de ce soleil qui se couchait sur notre histoire … irrémédiablement.

Bouteilles qui se fracassèrent sur le mur de cet appartement de fonction, tandis que je laissai ce sang noirâtre quittait la plaie dont je ne m'étais occupé. Mes pensées s'agitaient, mon cœur se serrait, en un manque que je ne pouvais plus combler. Hurlements de rages, feulement de désespoir qui combattaient mon être déchiré. Je frappais, poing en sang, ces quelques murs qui m'entourait. Vengeance qui se dessinait dans mon esprit torturé. Torturé par cet amour fou que je ressentais à l'égard d'une femme évaporée, que j'avais chassée de la pire manière qui soit.

Et les coupables furent arrêtées … Et je plongeai, plongeai dans une mission qui allait achever de détruire le peu que je pouvais reconstruire. Une infiltration dangereuse, un agent sous couverture, destiné à jouer un drogué, drogue que je devais m'injecter par crédibilité. Et j'aimais ça … j'aimais cette espèce de pesanteur, de tranquillité d'esprit, d’anéantissement. Drogues et missions qui me permettaient d'oublier. De l'oublier elle.



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△ souffrance & souvenirs


Décembre 2012

Souvenirs … souvenirs âcres et métalliques qui s'insinuaient dans mon crâne flamboyant. Je râlais faiblement, douleur d'un bras réveillé, tandis que je battais faiblement des paupières, dents serrées pour conjurer cette infâme souffrance qui capturait mon membre que je ne pouvais plus bouger, à moins de désirer envahir cet espace clos et sombres de dizaines de hurlements de souffrance. « La belle au bois dormant s'éveille ? » Fines ligne blanche et balafrée que devint cette bouche qui se raccrochait à une conscience pourtant blessée. « Va te faire foutre. » maugréai-je, vision troublée d'un tableau écarlate. Un soupir amusé, silhouette élancée qui se maintenait debout, à quelques mètres. « Ta tendance à l'insulte en devient comique … tu es bien trop résistant donc entraîné à supporter une certaine souffrance infligée ... » Elle tapota ses lèvres rubiconds, sous mon regard disputé par le mépris et le dégoût, avant de s'asseoir avec une grâce féline qui sied aux gens de la profession. « Tu es un agent américain ? Probablement … FBI ou CIA ? » Ses yeux parcoururent mon torse dénudé, alors qu'elle penchait la tête lentement pour examiner les quelques cicatrices qui se dessinaient sur ma peau moite. « Qui est Sarah ? » Je me figeai, malgré moi, envahit par ces quelques images, celles qui avaient esquissées cette scène de rupture dans mon esprit. Mâchoire contractée, dents serrés, je relevai lentement la tête avant d'échouer mon regard sombre dans le sien. « Je suis simplement une femme curieuse … qu'a t-il bien pu se passer entre vous qui puisse motiver une haine si farouche que le sérum de vérité n'ait pas fonctionné sur toi ? » Elle se releva, avant de se courber, visage ravissant mais déformé par une inhumanité qui se lisait également sur ce masque dont je parais mes propres traits sanguinolent. « La femme … point faible de l'homme, un talon d'Achille très intéressant à blesser … d'autant plus lorsque l'amour vient s'en mêler » chuchota t-elle d'une voix suave avant de se redresser, bras croisés sous sa poitrine. «J'imagine qu'il faut une certaine … animalité pour garder un homme comme toi … Brune ou blonde … agressive ou bien naïve ? » Ses doigts s'enfoncèrent dans mon bras brisé, tandis que je me mordais violemment la langue pour étouffer cet hurlement malsain qui me montait aux lèvres. « Sois assez gentil pour m'aiguiller … suis-je moi même ton genre de femme ? Ou bien ta petite Sarah est-elle l'unique à tes yeux ? Unique, intouchable … l'amour secret de toute une existence pitoyable ? » « C'est fou qu'une telle emmerde dans ta vie te pousse à spéculer sur la mienne ! » crachai-je avec un sarcasme enroué. Une claque, typiquement féminine, brûla ma joue encore indemne, tandis que je tournai de nouveau la tête vers elle, rage explicable dans ces obsidiennes sombres que je dardai sur elle. « Sois gentil. Je n'aimerai pas te briser le second bras. » souffla t-elle chaudement. Ses doigts tapotèrent ma joue lentement, avant qu'elle ne reprenne tranquillement. « Bien .. alors .. agent gouvernemental … amoureux. Que ne sais-je pas encore sur toi ? » demanda t-elle en faisan tmine de réfléchir. « Ton identité peut-être? Ou encore l’intitulé exacte de ta mission ? La manière dont tu nous as trouvé, les informations dont vous disposez ? » Je me figeai douloureusement, dans l'attente de ce qui allait inévitablement suivre. Ses doigts se posèrent sur mon menton, ongles qui écorchèrent ma peau, muscle qui se resserraient autour de cet os recouvert de chaire. « Si tu me dis ce que je veux entendre … tu pourras retrouver ta Sarah … la revoir et peut-être même te faire pardonner. Sinon .. » Un mouvement, des lèvres qui s'entrouvrent … mais aucune parole, si ce n'est ce crachas qui macula ses traits. Un hurlement sauvage, un coup de poing, le craquement d'un nez tordu et une nouvelle flopée de sang qui souilla mon visage défiguré. « Sale abrutit ! Tu ne me laisses pas le choix ! » Elle empoigna son pistolet, que je regardai sans plus émotions aucune, écroué dans une douleur que je ne pouvais plus dissimuler. Le coup de feu retentit, et la balle se logea dans mon poumons, passage qui le perfora violemment. Un grognement unique, corps flasque qui se courbait devant ce nouvel aiguillon. « Tu as cinq heures pour te faire soigner. Cinq heures … et tu es mort. » Des doigts qui attrapèrent les mèches auburn qui parsemaient mon crâne, qui les tirèrent afin de me faire relever cette tête qui dodelinait sans plus écouter mon cerveau. Des gouttes de sueurs perlaient sur mon visage, glissant sur les rainures que dessinaient mes traits. « Tic … Tac » J'ouvris la bouche, gorge sèche, puis chuchotai. « Tu vas te faire chier pendant cinq heures ... » Elle me relâcha, et je ployai sous le poids de mon propre visage appelé par le vide, appelé par les souvenirs.



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Dernière édition par C. Reaver Halloran le Dim 31 Mar - 1:48, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyMer 27 Mar - 17:05


△ l'amour est une bénédiction pour beaucoup, une malédiction pour d'autre. A mes yeux, il fut les deux.


Juillet 2005

Le soleil mourrait sur l'horizon, en une explosion de sang et de lumière qui s'étendait sur un ciel déchiré. Quand à ces vagues … elles se suicidaient, se brisant sur le sable qui courait à perte de vue, tons choix mais texture froide sous mes pieds nu, qui parcouraient un paysage dans lequel je me sentais étranger. Des couples allongés, ci et là, baisers et regards échangés, romantisme qui se dessinait sur un paysage digne des plus belles cartes postales. Mes doigts se resserrèrent autour de mes chaussures, tandis que je laissai ma tête tomber en arrière, visage levé vers ce ciel torturé par une multitudes de couleurs qui se mêlaient. J'inspirai profondément et mes poumons gonflèrent, douce chaleur qui se déposait sur mon torse dénudé. Un bien-être éphémère, qui disparaîtrait sous peu, puisque ce voyage, bien qu'attrayant, n'était destiné m'offrir des vacances. Je me laissais tomber, cette chute contrôlée qui me mena dans ce sable sur lequel je m'échouai. Ma tête y finit sa course, mes paupières se fermèrent, et le sommeil qui ne cessait de me fuir, finit par me trouver, sous ce visage, ce Morphée qui m'ouvrait enfin les bras. Le silence … percé par ces vagues qui roulaient, par ces oiseaux qui tournoyaient dans ce ciel qui s'assombrissait. J'inspirai profondément, avant d'entendre un rire, un seul … clair et cristallin, magnifique chant qui aviva un intérêt que je pensais concentré sur ce sommeil qui me fuyait. J'ouvris lentement les yeux avant de tourner la tête, entre percevant une silhouette à la peau miroitante, blonde au visage angélique illuminé par ce rire qui la secouait. Des yeux taillés en amande, dont la couleur m'était dérobée par la distance, une magnifique chevelure éclatante qui coulait dans son dos, frôlant ses reins creusés, une silhouette fine, poupée de porcelaine qui courait sur la plage. Un battement. Un souffle éteint. Un regard captivé. Puis, elle disparut et la nuit se glissa dans ce paysage idyllique, nuit chaude et pourtant si froide … rendu froide par la disparition d'un véritable soleil illustré par une femme dont la beauté m'avait époustouflé. Je me laissai retomber, dans une irréalité que je peinais à lever. Un songe … peut-être Morphée ne m'avait-il lâché finalement et que ce tableau m'avait fait miroiter un rêve inaccessible. Pourtant, ce rire résonnait toujours dans ma tête fatiguée. Je me redressai lentement, muscle noué, avant de reprendre la direction de l'hôtel dans lequel je séjournai. Une nuit de sommeil tentatrice et réparatrice avant la journée de demain … et une bonne tasse de café avant ce qui m'attendait. Je n'étais ni là pour paresser, ni même pour admirer une gente féminine disparue. Je n'étais là que pour le boulot et je ne comptais pas rester plus d'une journée, seulement le temps de discuter avec un de mes informateurs qui, apparemment, possédait des informations qui pouvaient nous être utiles. Une poignée d'heure, un avion qui m'attendait, un vol de nuit qui me ramènerait directement aux USA. Quand à cette blonde ensorcelante … il y avait peu de chances que mes prunelles sombres se posent encore sur elle.

Une porte, quelques coups frappés. Je boutonnai le jean sombre qui ceignait mes hanches, passant une main négligée dans ma chevelure humide qui coulait sur mon front et mes tempes. Qui était donc l'importun qui venait me déranger … Je jetais un coup d’œil à la pendule, avisant l'heure tardive, avant de soupirer faiblement. Mes doigts s'enroulèrent autour de la poignée, et j'ouvris la porte, avant de me figer. Surprise traîtresse que celle qui se déversa sur ces traits détendus, à la vue de cette jeune femme entre perçue sur la plage. Vert sombre … Nuance qui me sauta aux yeux, alors que j'avais cherché sciemment à plonger dans ces yeux que je n'avais pu voir. Mais plus que la curiosité, un second sentiment se développa dans mon être, flammes dangereuses qui s'insinuaient dans mes veines assiégées, un désir puissant, presque animal, éveillé par une simple moue, mouvement de ses lèvres incarnates. Des paroles que je n'avais entendues, ni même comprises. « Pardon? » murmurai-je en reprenant constance, légèrement dépassé par une situation, happé par un physique attrayant. Une cascade de sons qui coulèrent dans mes oreilles, notes de musiques captivantes, mais je parvins à saisir, compréhension titillée par un problème qui se dessinait sous nos yeux. « La même chambre ? » Soucis de logistiques dont je ne me sentais responsable, tandis que j'enveloppais la jeune femme d'un regard flamboyant. Elle avait un visage de poupée, yeux de chat bordés de cils longs et bruns, cascade de cheveux blonds sur ses épaules fragiles et blanches. Pourtant, je la sentais infiniment femme, dans ses expressions et cette grâce presque féline de se mouver imperceptiblement. « La seule chose que je peux vous proposer » murmurai-je avec la sensation que j'allais le regretter autant qu'y prendre plaisir, « c'est de partager. » Proposition qui n'était pas digne d'un gentleman, de toute manière inexistant, alors que j'observais ce visage dont les expressions m'hypnotisaient. Je m'adossai à la porte, conscient qu'elle hésitait, alors que mon regard glissait sur ses courbes, prédateur qui admirait une proie à laquelle il s'interdisait de toucher. Cette offre était une erreur, terrible, dont les implications sur mon être faible semblait déjà se dessiner, douloureuse torture que celle d'un sourire qui écrouait mes sens. Pourtant, je restai muet, en attendant une réaction qui n'était mienne. Peut-être aurais-je pu lui signifier que je comptais partir dès le lendemain, qu'elle serait débarrassée de toute présence à la prochaine mort annoncée d'un soleil qui ne cessait de ressusciter. Mais je retins ces mots, une évidence qui n'en était plus une, définitivement prisonnier d'iris dont les nuances évoluaient sous le poids d'une réflexion qu'elle ne dénonçait. Et pourtant … la porte ne se referma pas devant elle mais derrière elle, proie qui glissait dans la cage d'un fauve au désir éveillé. Et la porte glissa dans son étreinte de bois, cliquetis à peine entendu, porte qui se fermait sur ma conscience, ainsi qu'une raison désertée. La lumière avait dardé ses rayons sur l'ombre, retenant captif une conscience endormie au profit d'un animal à l'intérêt capturé. A moins que la bestialité accrochée à mon âme ne se penchent enfin sur ces émotions que l'on déclamait humaine et dont je m'étais toujours défendus ….

Elle s'éveillait, langoureuse entre les draps, peau opale sur laquelle rebondissait les premiers rayons du soleil. J'avais cédé à cette impulsion, ce désir que je n'avais su enfouir, que ma raison n'avait su faire fuir. Droguée à une flagrance, une haine, une bouche dans laquelle je m'étais échoué, corps renversés et étreint d'un plaisir inouï. Quand à ces pensées qui envahissaient cet esprit traître à peine éveillées, elles étaient d'un érotisme troublant suite à cette nuit où le sommeil avait été giclé sans état d'âme. Une passion brute, sauvagerie libérée, un lit partagé dont la possibilité avait effleuré une tête malade dès qu'elle avait passé le seul de la porte. Addiction dangereuse qu'était la saveur d'une peau irisée, que mon doigt enserré de cette bague sombre frôla malgré moi. Un soupir qui échappa de ses lèvres endormies, au simple frisson née d'une caresse éphémère. Je roulais sur le côté, et mes lèvres se déposèrent sur son épaule fine, paume qui se nicha dans la courbe tendre d'une hanche. Une dépendance qui se dessinait sous ses lèvres qui papillonnaient, qui ne cessaient de goûter, de s'épancher, de se nourrir de ce corps, de ces sons, de son être qu'elle m'offrait sans savoir. Un mensonge qui planait telle une ombre, d'une identité qui n'était pas, d'une présence qui était liée à un boulot qui n'était pas mien. Mais elle n'était et ne resterait qu'une aventure, une fleur sauvage qui s'épanouissait sous mes yeux pour quelques heures, quelques nuits enflammées, quelques souvenirs écarlates. Car je savais, savais que je ne pouvais rester avec elle, qu'elle ne m'appartiendrait jamais. Un aiguillon de douleur, un remord, une hésitation. Le baiser sauvage de la possessivité sur mes lèvres maculée d'un parfum envoûtant, des sentiments qui ronflaient dans un cœur subitement battant. Mes doigts s'enfoncèrent dans sa peau et je relevai légèrement la tête, pupilles obsidiennes qui prenaient conscience d'une douloureuse vérité. Un lien … invisible et borné, qui se tendait irrémédiablement. Des doigts qui frôlèrent ma joue, un roulement, un corps pressé. Mes pensées s'évanouirent alors que nos lèvres se cherchaient, se trouvaient, langues qui se rejoignaient en une danse amnésique. L'oubli perça mon crâne, ma conscience s'endormit et une chaleur volcanique m'envahit. La raison s'évanouit … si ce n'est pour me chuchoter ces quelques mots auxquels je ne pouvais que me raccrocher. Seulement une nuit … une nuit de plus.



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△ une fin et un commencement


Décembre 2012

Un brouillard épais et misérable, images qui défilaient sous mes paupières mais qui appartenaient à une autre réalité. Lointaine … inaccessible, réminiscence d'une vie qui appartenait à un autre que celui qui restait, misérablement, assis sur une chaise à observer un bourreau dont il ne pouvait se défaire. Cils qui se dévoilent mais tâches d'ombres. Je le sentais rouler, maculer ce torse dénudé, écarlate qui contrastait avec le tatouage qui se dessinait sur mon épaule. Chaud mais glacial, promesse d'une mort inévitable. Vague déchaînait d'un être qui se vidait, veines qui hurlaient par ce manque de globules rouges, larmes qui roulaient de ces lèvres béantes que la jeune femme avait esquissé dans ma chaire. Je ne savais plus écouter, je ne savais quel membre hurlait le plus, de ce bras intérieurement brisé ou bien de ce trou béant qui s'affichait dans ma poitrine. Je desserrais les lèvres, cadavérique, mais l'oxygène ne s'y infiltrait que lentement … difficilement. Un grognement m'échappa, gémissement animal d'une douleur innommable. Des sons, des notes qui appartenaient à une voix dont la compréhension orale n'était plus. Mon cerveau beuglait, bestial, dans cette lave en fusion qui se déposait dans les méandres d'un esprit embrouillé. Le visage de la brune se disputait le peu de pensées cohérentes qui m'agitaient, avec la blonde que je n'avais pas revu depuis cinq ans. Cinq ans … Affirmer que je pensais à elle chaque seconde serait un mensonge, elle que j'avais sciemment effacée de ma mémoire, en m'assurant que je ne pouvais lui faire plus beau cadeau que de disparaître d'un horizon que j'aurais inévitablement assombrit. Mais, il arrivait à ce minois captivant de parer mes rêves, lorsque le sommeil venait frapper à la porte d'un insomniaque invétéré. Souffle difficile, respiration malaisée. Elle les hantait à présent … hantait ces faibles pensées qui continuaient à agiter un cerveau endoloris car ce sang qui s'échappait appelait la mort à me visiter, à m'arracher à cette vie où je ne pourrais plus la voir. Espoir insensé d'un mourant à la frontière, vœu irréaliste et égoïste d'un cœur faible. La revoir … une fois. Un sourire dessiné, une mimique naïve, une parole qui lui ressemblait. Un plaisir que je m'étais interdit, dans la force d'une conviction à laquelle je m'étais accrochée, conviction qui n'était plus. Je ne désirais que la revoir .. une fois. Les excuses ne franchiraient probablement pas la barrière de mes lèvres, pas plus que des explications vaseuses qu'elle ne pourrait comprendre. J'étais enfermé dans le cercle vicieux d'un boulot qui me plaisait et m'éloignait d'une vie normale. Je ne tenais pas à échanger un mot, simplement avoir le plaisir de la mirer dans ce lointain que je m'étais choisit. Un aiguillon de douleur sur mon épaule percée, tandis que ma conscience s'éveillait, orgueil brisé qui me poussait à m'accrocher. « Tu tiens tant que ça à mourir ici ? Ou alors es tu simplement étreint d'une connerie monumentale ? » Je serrai les dents, vision d'un talon qu'elle venait de planter dans ma chaire. « Ou alors ... » fis-je d'une voix enrouée par une douleur que je ne savais plus cachée, traits déformés, « je suis simplement trop intelligent pour toi. » Alors, je vis cet éclair de compréhension se dessinait sur ses traits pâles, tandis qu'elle tendait, une dernière fois, un pistolet qui s'enfonça dans mon front. J'ignorai combien de temps il me restait, mais une part de moi était soulagée. Soulagée que ce calvaire ne se termine, soulagé car je n'avais rien à perdre de plus que ce cœur détruit qui n'allait pas tarder à s'arrêter. Courage et orgueil se mêlèrent dans mes yeux tournés vers elle, ancrés dans son regard. « Il est temps de nous dire adieu » murmura t-elle doucement. Son doigt pressa la détente et le coup partit, bruit dont l'écho percuta tous les murs. Mais il n'y eut aucune douleur, aucune souffrance. Mes yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle ployait, lèvres colorés d'un sang qui s'échappait. L'arme tomba, bruit mat sur le sol, et je relevai la tête. Des silhouettes vêtues de noirs pénétraient la pièce, tandis que le flingue d'un des agents en costume fumait. Costume … Pathétique … « On a un blessé ici ! » Des cris qui résonnaient, des voix qui s'emmêlaient. Je grognais de douleur lorsque les liens furent détachées et que des mains me plaquaient, allongé, sur ces brancards que je me devais de suivre, sans d'autre choix que d'obtempérer. Ma tête frappa, blanc immaculé tandis que des aiguilles perçaient ma chaire, picotement infime. Un masque à oxygène captura mon nez et ma bouche, des mains qui s'affairaient autour de moi, glissant sur une peau maculée. Et une seule pensée me secouait, celle d'échouer dans un hôpital détesté, en compagnie de médecins haït.


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△ quand on fait son lit, on se couche


Janvier 2013

Des sons qui s'entrechoquaient dans cette conscience à peine éveillée, des « bip » répétitif qui frappaient mon crâne avec une précision mortellement ajustée. Prisonnier de mon propre corps, de ténèbres dont je ne parvenais à m'extraire, de cette faiblesse qui écrouait ces membres qui ne fonctionnaient plus. Une mélasse d'ombre qui dardait ses bras obscures sur ces muscles atrophiés qui ne réagissaient plus à ce cerveau qui peinait à s'exprimer. Des images éphémères, ainsi que des visages, des douleurs ci et là, sans que je ne parvienne à les définir ni à les situer. Je plissai légèrement les paupières, puis, dans un redoutable effort, je parvins à les entrouvrir légèrement. Une lumière, aveuglante, blanc pur et insolent. Prunelles agressées qui se réfugièrent aussitôt derrière cette prison de chaire qui se rabaissait, cils ombrés qui glissaient sur ma peau blanche. Doigts qui répondent, qui effleurent la surface rugueuse d'un drap posé sur mes jambes. Des voix et des échos qui retentissent soudainement autour de moi, des mains qui se déposent, sensations désagréables d'un corps qui se mue en poupée sans que je ne puisse gueuler ou même protéger cette chaire qui est mienne. Des picotements et des éraflures, mais toujours ce sombre dans lequel je semble me noyer. Pourtant … j'ai l'impression d'entendre, d'être présent sans véritablement prendre pied dans une réalité qui me fuit. Un nouvel effort surhumain, des yeux qui tentent de se libérer d'une nuit éternelle. Un nouveau flash éblouissant, contre lequel je tins bon, vision troublée d'une neige éclatante. Mes iris hurlèrent, brûlées par ce contraste effrayant entre noir et blanc. Une brume qui s'abat telle une chape, des silhouettes floues d'objets ou encore de personnages. Une tâche d'ombre dans ce paysage trop net. « Reaves ? » Une voix douce et féminine, deux amandes d'un bleu soutenu et un sourire qui m'était familier. Je plissai légèrement les yeux puis le tableau se colora, netteté qui vint achever un visage que je ne pouvais que reconnaître. « Charlie .. » murmurai-je d'une voix pâteuse, tout en fixant la blonde qui m'observait d'un œil critique. « Si tu n'étais pas dans un état aussi pitoyable, je peux te jurer que je n'aurais retenu mes coups. Qu'est-ce qui t'a pris ? » Mes pommettes se soulevèrent, ouïe agressée par ce cri trop suraigu … trop féminin. Je râlai faiblement, tout en tentant de bouger mes mains. « Reste tranquille » siffla t-elle. « Il est simplement hors de question que tu me refasses le même coup qu'il y a un an. » Je soupirai profondément, avant de souffler d'une voix enrouée. « Tu n'es pas attendue quelque part ? » Ma voix était à peine audible, tant j'avais la sensation de manquer d'eau, gorge asséchée qui peinait à articuler le moindre son. Elle haussa les épaules, avant de rire légèrement. « Je me suis portée volontaire pour te garder dans ton lit. » La venue soudaine d'un médecin m'empêcha de lui répondre, tandis que je tentai faiblement d'accrocher mon regard sur lui. Humiliation que fut cette seconde où on glissa une paille dans ma bouche, humiliation qui semblait faire jubiler la jeune femme dont le sourire ne quittait ses lèvres. Comme promis, elle ne quitta pas la pièce, et mes force présumées finirent par m'abandonner quelques heures plus tard, sans qu'elle ne cesse de veiller, me coupant toute opportunité d'une fuite que je n'aurais été capable d'effectuer.

« Quoi ! » rugis-je subitement, rage trahie par un ton enflammé mais également par ces veines qui battaient ma gorge avec une férocité qui motivaient mes poings à se fermer. « Je te prie de te calmer. C'est dans ton intérêt, tout autant que dans le nôtre. » Un rire glacial me secoua, achevant de rendre mes côtes douloureuses. « Il est hors de question que j'accepte un deal pareil ! » explosai-je avec un sérieux aussi soudain qu'inattendu, rire définitivement mort sur ces lèvres pâles qui tranchaient avec un regard sombre et étincelant. « Mais je ne te laisse pas le choix. Voilà trois ans que tu fais n'importe quoi et cette mission est la goutte d'eau. De plus, dans ton état actuel, tu mérites amplement de prendre des vacances. » Je m'assombris à la seule perspective d'être enfermé, condamné à ne rien faire. « Écoute, tu as un bras cassé, un poumon qui fut perforé, deux côtes brisées et un traumatisme crânien. Tu as été torturé pendant plusieurs jours avant qu'on ne puisse te retrouver, simplement parce que tu as été assez con pour désobéir aux ordres et faire cavalier seul ! Et tu attends de moi que je t'autorise à reprendre le boulot ? » Je le fixais sans mot dire, avant de répondre simplement. « Oui ». La surprise se peignit sur ses traits devant tant d'arrogance, sentiment qui me sied et me caractérisait. « Et bien il en est hors de question. Tu prends tes six mois de congés, sans concessions aucunes, et tu me reviens aussi docile qu'un mouton où je te mènerai la vie si dure que je te ferais quitter nos services avant même que tu ais repris en main ta vie. » me menaça t-il d'un ton glacial, ton qui ne m'impressionnait pas le moins du monde. « A moins que je ne donne l'occasion à tes supérieurs de te virer pour manque d'autorité. » répliquai-je avec une acidité qui m'était propre. Je crus qu'il allait s'étouffer, mais il se contenta de répondre, le teint violacé. « Six mois Halloran ! » Puis il détourna les talons, me laissant seule avec Charlie qui me regardait les bras croisés. « Tu veux ajouter quelque chose ? » persiflai-je à son intention, tandis qu'elle plissait les paupières. « Oui » fit-elle sans hésiter, « tu as merdé. » Puis, elle détourna également les talons, me laissant seule dans une chambre dont je ne supportai plus la vue. D'un geste rageur, j'arrachai les perfusions qui me retenaient prisonniers, avant de me laisser tomber sur les oreillers. Au fond, j'avais conscience du fait qu'ils n'aient pas tort … je n'en faisais qu'à ma tête. Mais six mois sans bosser me paraissait être un cauchemar qui basculait dans la réalité sans m'en demander la permission. Hors, il était hors de question que je capitule.



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△ il suffit d'une seconde pour que le destin s'en mêle


Janvier 2013

Je laissai tomber le sac de sport sur le sol vide d'un appartement à meubler, tandis que je m'approchai de la baie vitrée qui donnait sur la ville. Le ciel était sombre, tout autant que pouvait l'être mon humeur, mais pigmenté d'étoiles qui semblaient se refléter dans les nombreuses fenêtres de ces immeubles immenses qui dessinaient la cité. Je n'avais eu d'autre choix que d'obtempérer, d'accepter ces six mois qui n'étaient prêt de s'achever. Je soupirai profondément, avant de me laisser glisser sur le sol, dos à la vitre. Je posai doucement mon bras sur ma jambe, observant ce plâtre qui me sortait par les yeux. Mon sourcil s'arqua et je glissai la main dans ma poche, afin de saisir mon canif qui traînait toujours das mon blouson. La lame étincela sous la lumière de la lune, lame qui finit sa course dans le plâtre que je découpais à la va vite. Puis mes ongles s'engouffrèrent dans le trou. Je l'arrachai, retenant les grognements de douleur qui me montaient aux lèvres, puis le balançai dans la pièce, le visage étreint de cet intense soulagement né du peu de liberté gagné. Chicago … Pourquoi l'avais-je laissé me traîner ici ? Je grimaçai faiblement, conscient que revenir avait été une erreur, simplement parce que je n'avais envie … La porte claqua, et une lumière vive éclaira la pièce. « Bonjour toi. » chuchota la nouvelle venue avec un sourire lent sur ses lèvres charnues. « Je vois que tu as toujours du mal à frapper Deedee. » « Peut-être parce que je suis consciente que tu serais parfaitement capable de me laisser dehors. » répliqua t-elle en posant un sachet plastique sur le sol. Ses prunelles s'attachèrent à ce plâtre qui avait volé et je la sentis venir. Cette remarque, cette morale, son ton chaleureux que je ne voulais pas entendre. Je fermais les yeux, hermétique. Mais il n'y eut que ce silence, puis ce léger bruit qui me força à rouvrir ces paupières cloîtrées. Elle s'était contentée de le jeter, avant de frotter ses mains l'une contre l'autre. « Bien … Charlie a bien fait de m'appeler pour me prévenir de ton arrivée. » Je levais un léger sourcil, avant de siffler. « Parce que tu complotes avec elle ? Et qu'attends donc ma chère tante pour se joindre à cette surveillance étroite ? » Son visage, que je n'avais plus observé depuis longtemps, blêmit tandis que l'émeraude de son regard s'assombrissait. « Elle est morte il y a deux ans. » Je me rembrunis devant l'impaire avant de souffler entre mes dents des excuses presque imperceptibles. « Tu ne pouvais pas savoir, d'autant plus que tu as littéralement disparut de la surface de cette planète depuis trois ans. » fit-elle avant de reprendre son sachet et de se rapprocher de moi. « Et je dois attendre que tu sois en petits morceaux à l'hôpital afin d'avoir de tes nouvelles. » murmura t-elle avec une impassibilité que je ne lui connaissais pas. « J'étais occupé. » répliquai-je de mauvaise grâce, tout en observant d'un œil sceptique les produits qu'elle extrayait d'une prison blanchâtre. « Tu ne comptes pas jouer les infirmières ? » Un sourire lent, presque ironique. « Je n'oserais pas. Je vais simplement te mettre ça. » fit-elle en extrayant une attelle. Un soupire profond m'échappa tandis qu'elle glissait le cordon autour de ma nuque, et que ses doigts fins couraient sur mon bras avec douceur. « Qu'est- devenu Sarah ? » Je m'assombris, avant de répondre à me voix, presque durement. « Elle est partie. » Un silence, lourd et de quelques secondes, avant qu'il ne soit de nouveau brisé. « Départ qui n'a rien à voir avec cette descente aux enfers dont Charlie ne m'a donné qu'un aperçu ? » Alors, elle naquit, telles des larmes brûlantes que ce cœur foutu et écorché ne cessaient de verser. Cette âme sœur nommée colère. « Je n'ai pas de leçons à recevoir d'une femme qui va chaque jour parler à un macchabée. »[/color] persiflai-je glacial. Une douleur vive se dissémina dans mon bras, alors qu'elle y plantait les ongles sciemment. « N'essaie pas de jouer les odieux avec moi, tu sais parfaitement que tu n'arriveras pas à te débarrasser de ma présence. D'autre part, je n'hésiterais pas utiliser le peu de forces en ma possession pour te faire ployer, ce qui dans ton état, ne me prendra que quelques secondes. » Je la fixai, mais en réalité, mon regard était teinté d'une admiration étreinte par nos souvenirs d'enfant. La petite fille qui pleurait dans mes bras lorsqu'elle s'éveillait en sursaut, l'adolescente détruite par la mort de son fiancée et de son enfant, avait grandit. « Ravi de voir que ton caractère de merde ne s'est pas envolé. » râlais-je malgré moi. « Oh » murmura t-elle en riant légèrement, « j'ai encore tout à apprendre d'un expert en la matière. » Elle finit d'attacher cette espèce de prison bleu qui pendant à ma nuque, avant de glisser une main sous mon bras dans l'intention évidente de me relever. Je levais légèrement les yeux au ciel, choisissant d'obtempérer, la suivant de mauvaise grâce jusqu'à une chambre aménagée dans des tons sombres. Je me laissai tomber sur le lit, suivant sa silhouette des yeux. « Cette coupe ne te va pas du tout. » commentai-je en attachant mes prunelles à sa chevelure courte et rebelle. « Quelle dommage ! » ironisa t-elle, voix qui retentissait en écho dans l'habitat, « moi qui désespérai tant de pouvoir te plaire ! » Un léger rire vint adoucir ces traits durcit par le temps, tandis que je me laissais tomber sur le matelas, tête qui frappa les draps. Elle m'y rejoignit quelques secondes plus tard, poids plume qui s'allongeait à mes côtés. « Tu m'as manqué tout de même. » chuchota t-elle. Je tournai légèrement la tête, observant son profil qui se découpait dans la lumière tranquille diffuse par un plafond haut. « Toi aussi petite cousine … toi aussi » Après tout, n'étais-je pas revenu à Chicago, inconsciemment, pour saisir une nouvelle chance de me rapprocher de proches depuis longtemps fuit. « Et que deviens Nik ? » « Et bien, tu devras attendre pour prendre ta revanche. Car si tu es clairement diminué, lui est devenu totalement amnésique. » « Amnésique ? » répétai-je stupéfait. « Et oui .. tu n'es pas le seul à jouer au con, bien que lui tentait de protéger la femme qu'il aimait, et non pas de l'oublier. » Elle se redressa, avant de disparaître faire ce pour quoi elle était venue. Quand à ces dernières paroles … je ne trouvais rien à redire, sachant pertinemment qu'elle avait raison.



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Dernière édition par C. Reaver Halloran le Lun 1 Avr - 19:32, édité 15 fois
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Sarah H-A. Ainsworth

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ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyMer 27 Mar - 17:11

I love you Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 639795459 :08: :09: :13: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3510096238 :29:
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OH MON DIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEU :13: :jojolepabo: :jojolepabo: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3510096238
Magnifique choix d'avatar Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3510096238

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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyJeu 28 Mar - 9:09

Citation :
QU'EN PENSES-TU ? ◮ je suis sceptique. Il a l'air d'être complètement frappé d'une folie chronique.

On ne voit pas de quoi tu parles :sifflotte:
Bienvenue et trèèèès bon choix d'avatar :13:
Bonne chance pour ta fiche Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3510096238
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyJeu 28 Mar - 17:48

Vous êtes tous trop faible sur ce forum. Rolling Eyes Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3986590975
(re)Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta nouvelle fiche, je sens d'ici le lien d'enfer avec Candice et le personnage qui le sera tout autant. :sifflotte: Moi, j'ai immédiatement deviné qui tu étais, il y a pas mal de petits détails qui rendent la réponse évidente. :crochou: Un lien avec Galaad s'impose, team tvd. Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3897503218 Quoi qu'il en soit, j'espère que tu arriveras à me faire apprécier Joseph Morgan. :tuveu: (non, je ne mets pas la pression. Arrow ) J'ai hâte de pouvoir te lire, tu sais ce que je penses de ta merveilleuse plume. :13:
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyJeu 28 Mar - 18:38

Mais si, tu vois si bien Rolling Eyes :13: Arrow

Merci les filles :18:

A-I. Rhys Falzè a écrit:
Vous êtes tous trop faible sur ce forum. Rolling Eyes Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3986590975
(re)Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta nouvelle fiche, je sens d'ici le lien d'enfer avec Candice et le personnage qui le sera tout autant. :sifflotte: Moi, j'ai immédiatement deviné qui tu étais, il y a pas mal de petits détails qui rendent la réponse évidente. :crochou: Un lien avec Galaad s'impose, team tvd. Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 3897503218 Quoi qu'il en soit, j'espère que tu arriveras à me faire apprécier Joseph Morgan. :tuveu: (non, je ne mets pas la pression. Arrow ) J'ai hâte de pouvoir te lire, tu sais ce que je penses de ta merveilleuse plume. :13:

Je n'ai pas de doutes, tu m'aimerais toujours et ce même si je jouais un putois :sifflotte: Puis, pour le lien, tu sais que je ne sais rien te refuser :29:
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptySam 30 Mar - 2:35

Je viens de mourir, juste en lisant le début de ta fiche. :29: :jojolepabo: Décidement, nous sommes incapable de résister l'un à l'autre et ce peut-importe le personnage que nous jouons. :tuveu: Je sens que je vais aussi venir faire un tour dans la boite mp de ce compte, pour mettre en place ce fameux lien. :sifflotte:

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptySam 30 Mar - 21:31

Oh oui :13: Je veux de toi dans toutes mes boîtes Mail :13:

tu as déjà une idée? Je t'inspire à ce point? :sifflotte: :40:

vu le gif, je dirais positif :29:
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptySam 30 Mar - 21:32

Joseeeeeeeeeeeeeeeph *-*
Bienvenido amigooo !
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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyLun 1 Avr - 19:32

merci ma belle :13:
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Gold, Silver & Bronze
Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Tumblr_ni8r6sSsSz1sbd8oto5_250
Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Tumblr_mzb1j3u1G61qattblo3_r3_250
I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami EmptyLun 1 Avr - 19:44

Mouais pas mal j'ai vu pire Rolling Eyes Arrow
Niak, je plaisente, ta fiche est juste INCROYABLE Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami 2482460011
J'aime j'aime j'aime :13:

FÉLICITATION TU ES VALIDÉE
LOVE U
Tu peux maintenant créer ta fiche de lien, demander un logement, créer tes scénario, flooder, mais surtout rp !!!
En tout cas HAVE FUN !!
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Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami

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