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Joshua ‡ I can't understand your disloyalty

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one more night


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MessageSujet: Joshua ‡ I can't understand your disloyalty Joshua ‡ I can't understand your disloyalty EmptyDim 12 Mai - 10:32





Joshua & Reaver


Mes prunelles erraient, mais ne parvenaient à s'accrocher à un élément de ce paysage qui défilait devant moi. Je me redressais imperceptiblement avant de tendre mon bras devant moi, avant de bouger lentement mes doigts. La douleur physique s'amoindrissait alors que l'émotionnelle … Je m'assombris, glissant mes mains sur mon visage, en songeant à cette soirée maudite, à ce manque de franchise qui me rendait nauséeux. Je n'avais eu aucune nouvelle de lui depuis, et j'évitais soigneusement moi même de songer à cet homme dont la lâcheté m’écœurait. Il n'avait jamais été un modèle de courage, mais cette situation anéantissait tous les sentiments que je pouvais ressentir à son égard, à savoir l'amitié et la fraternité. Et dans mon esprit, je visualisais cet enfant, ce bonhomme que j'avais pris sous mon aile, et qui m'avait ouvert à une humanité que mon père me refusait. Une douceur de vie que je ne connaissais, moi qui était élevé dans la violence et la froideur. Car si j'avais vite su comment me défendre et porter des coups fatals, j'ignorais tout de la socialisation et de la sincérité avant de rencontrer Joshua, gamin d'une fragilité telle qu'il m'avait inspiré la confiance et ces sentiments qui nous avaient lié, malgré nos différences. Et nous l'étions plus encore qu'il ne l'imaginait lui-même. Et si j'avais cru que notre amitié avait une quelconque valeur à ses yeux, je n'en étais plus persuadé aujourd'hui, d'autant plus de mon côté. Apprendre qu'il avait couché avec Sarah m'avait refroidit à son égard, détruisant nos liens. Et mon esprit pervertit ne cessait de me faire vivre des images que je ne voulais voir, que je ne parvenais même à imaginer réellement. Comment étais-je supposé réagir et même vivre avec ce fait ? Vivre avec l'idée que mon meilleur ami, celui qui m'était le plus proche ait pu attendre la première occasion pour sauter la seule femme que j'eusse jamais aimée ? Même si notre histoire s'était soldée violemment, le respect seul aurait dû le retenir de rejoindre ses draps. Mon index et mon pouce rejoignirent ma prunelle droite, tandis que la nausée venait caresser de nouveau ma langue sèche. J'étais persuadé que si Sarah n'avait cherché à me blesser, poussée par l'alcool, Ty ne serait jamais venu de lui même pour me l'avouer. Il avait été si pressé de fuir mon regard que ses belles paroles sur une peur absente à mon égard s'était effacée, sursaut de courage qui n'avait duré. Un vibreur me tira de mes pensées et je glissais la main dans ma veste, à la recherche de mon portable. Je blêmis, assombris par le nom affiché, tandis que les mots dansaient sous mes prunelles d'un sombre mordoré. Le culot … J'hésitais quand à répondre, non parce qu'ignorer était dans ma nature, mais parce qu'avoir une conversation d'une telle importance par SMS me semblait d'un ridicule finit. Mais je me voyais mal lui répondre simplement, en quelques mots, si bien que je coupais la poire en deux, partageant le fond superficiel de ma pensée avant de lui faire comprendre qu'il devrait prendre son courage à deux mains. Et sa réponse me laissa pantois. Compliqué ? Un éclat de rire me fracassa, avant que je ne me redresse, lui donnant rendez-vous dans mon appartement. J'écrasais ma cigarette du talon, avant de pénétrer le hall de mon immeuble, d'attaquer les marches et de pénétrer mon appartement, telle la tornade rageuse, colère qui s'éveillait au fur et à mesure des secondes écoulées. Une porte qui s'ouvrit, refermé avec une brutalité coutumière, avant que je ne me poste devant la baie vitrée. Malgré moi, j'étais impatient de comprendre et d'entendre ce que cette enflure avait à me dire qui puisse justifier sa coucherie avec … Je plissais les lèvres, pâle, avant de fermer les yeux. J'étais certain qu'il se servirait de mon départ comme d'une excuse, ce qu'il avait commencé à faire lors de ce texto, affirmant que les erreurs pouvaient être commises par tout à chacun, puisque j'étais moi même partit pendant trois ans … un départ sur lequel il ne s'était jamais véritablement penché pour en arriver à la conclusion si merdique que je m'étais enfuit avec une femme. Si mon travail était un mystère, tenu par le secret même si je le brisais de plus en plus, je ne prenais jamais de gants pour dire et m'exprimer. Une femme … Je ne m'étais jamais attaché à personne d'autre, et ma personnalité ombrageuse ne m'avait jamais autorisé la moindre affection particulière, sauf en de rares exceptions. Songer que je puisse … J'éclatais de rire, froidement, musique qui rebondit en écho sur cet appartement dénué de toute humanité, appartement dont je devrais laisser Deedee s'occupait comme elle me suppliait de le faire chaque fois qu'elle posait le pied dans … Des coups résonnèrent, malhabiles, et je me tendis imperceptiblement. Je n'étais pas sot, et je connaissais la violence de mes réactions. Je ne cherchais pas à me restreindre à un calme hypocrite que je ne ressentais pas, même si je me contraignis à ouvrir la porte sans l'arracher de ses gonds. La poignée tourna, et le panneau de bois fit la lumière sur un visage maudit et défiguré dans mes fantasmes les plus fous depuis quelques jours. Apaiser une colère vive était inutile. Mon poing se replia, et je l'écrasais dans son visage sans lui laisser le temps de réagir ni même de tenter d'apaiser cette fureur qui nimbait mes traits. Un craquement résonna quelques secondes, avant qu'il ne perde l'équilibre suite à une violence déversée, qui se libérait enfin après ces centaines d'heures de fuite acharnée de sa part. Cependant, étant alerte, je remarquais sa jambe, son plâtre, et le rattrapais presque inconsciemment avant qu'il ne se casse la gueule sur mon perron. Mes doigts s'enroulèrent autour de son poignet, et je le tirais en avant, le forçant ainsi à pénétrer l'appartement. Une seconde de pitié … Une faiblesse inexprimée et soigneusement repoussée. Froidement. Je le relâchais si brusquement qu'une chute lui était encore possible, sans que je n'y fasse attention cette fois, préférant claquer la porte en m'enjoignant qu'un coup de poing était suffisant, que le défigurer ne m'apporterait rien et certainement pas un apaisement que je ne pouvais ressentir de nouveau. « J'espère pour toi que tes explications en valent le coup, car tout mignon et fragile sois-tu, les excuses foireuses ne te sauveront pas. Pas cette fois. » Le masque n'était brisé, et si mon regard mêlait souffrance et rage, mon visage tendu n'exprimait plus grand chose si ce n'est cette menace tangible qui planait dans l'air.
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MessageSujet: Re: Joshua ‡ I can't understand your disloyalty Joshua ‡ I can't understand your disloyalty EmptyMer 29 Mai - 14:45



I can't understand your disloyalty
13/04/13, fin d'après midi ” Ses pouces caressaient distraitement la coque de son téléphone alors que, les yeux dans le vide, Josh pensait. Il pensait à tant de choses qui pourtant étaient du même couvert. Il pensait à Reaver, et à Sarah. Au mensonge qu'il avait pu dire à son meilleur ami, à cette vérité qu'il avait caché sans aucun scrupule, à ce qu'il avait fait trois ans auparavant. Une véritable erreur qui aujourd'hui lui coûtait son meilleur ami bien malgré lui. Tout ça parce qu'elle avait cafté. Parce que Sarah n'avait pas su tenir sa langue et que sous une colère qu'il lui comprenait elle avait parlée, les mettant tout deux dans un grand embarras devant l'homme qui était parti tant de temps. Trois longues années où le journaliste avait pensé à lui, espérant que son ami allait bien, qu'il lui reviendrait un jour. Regardant l'écran vide, il pesa le pour et le contre avant d'envoyer un message à son ancien ami, à son meilleur ami. Il ne savait pas ce qui était le mieux. Parler à l'homme face à face ou se cache derrière un écran qui lui éviterait de sentir le regard de Reaver, regard qui serait surement plein de haine et que Tyrone voulait à tout prit éviter. Malheureusement rien ne s'arrangerait seul, et avant de changer d'avis il se dépêcha d'envoyer un message à Reaver, orientant la conversation dans l'espoir de donner rendez vous à l'homme. Il fut décidé qu'il viendrait chez lui, fait assez peu arrangeant pour le journaliste et sa paire de béquilles. Après l'autre nuit il lui avait fallut être plâtré, et désormais ses déplacements se faisaient avec lenteur et complexité. Complexité que ne mesurait pas Reaver, celui-ci n'étant pas au courant des dernières mésaventures de son ancien meilleur ami. Ami qui ruminait ses sombres pensées en fermant son appartement, alors que dans son esprit se formait le discours tendu qu'il lui faudrait faire à son arrivée, là où personne ne l'écouterait. Et quand bien même l'ingénieur en informatique écouterait, il n'était pas vraiment sur de se souvenir de tout ces mots. Cette histoire le troublait tant. Pour quelques nuits de plaisir il avait mit sa relation à l'eau, relation qui à l'époque n'existait déjà plus. Dans un sens, il aurait été stupide de la part de Reaver que d'en vouloir à ce Tyrone qui se tenait rancune de ces actes de débauches au combien satisfaisant pourtant. Une honte qu'il gardait en lui, évitant l'autre coupable de ce crime atroce qu'avait été la trahison de son meilleur ami. Et cette culpabilité qui le rongeait serait sans aucun doute renforcé par le regard accusateur d'un homme qu'il s’apprêtait à affronter désormais. Soupirant il monta tant bien que mal les étages, maugréant contre ces rues trop courtes et ces pas trop grands, contre ce temps qu'il n'avait su retenir et qui l'avait poussé si vite devant la porte froide, la peur au ventre. Mais après tout, que pourrait bien faire Reaver si ce n'est le tuer de sans froid dans son appartement. Joshua avait tant à dire, et si peu à exprimer. il ne savait lui même pas vraiment comment justifier son acte. Il n'avait aucunes excuses, mais peu être quelques conséquences atténuantes. Il n'était qu'une victime parmi tant d'autre de cette absence silencieuse. Osant enfin à frapper la porte, il se souvint de cette soirée alors qu'il avait revu Reaver, dans un bar. Il lui avait dit ne pas avoir revu Sarah depuis une éternité. Affreux mensonge qu'il risquerait de payer. Soufflant un coup pour se donner du courage, il n'eu pas le temps de réaliser que la porte s'ouvrait que d'un coup Reaver apparu, le point en avant. L'instant d'après Joshua se sentait partir en arrière alors qu'une douleur fulgurante s'installait sur son visage surpris. Lâchant les béquilles qui tombèrent dans un fracas sur le sol du couloir, il n'eu cependant pas le temps de toucher le lino que la main de l'autre homme l'attrapait au niveau du poignet, le faisant basculer dans l'autre sens, dans l'appartement. Rien ne pu le retenir cette fois et il chuta sans véritablement le sentir, ne comprenant qu'une fois la face contre le sol, le nez en sang et la jambe douloureuse. Il s'était imaginé des retrouvailles douloureuses, mais rien comparé à ce qu'il ressentait désormais. Une sorte de douleur lancinante qui se rajouta à une douleur morale extrême. Reaver n'était plus. Il avait perdu son meilleur ami, et tout était de sa faute. Tournant la tête sur le coté pour se détacher de la marre de sang qui s'écoulait de son visage, il se recroquevilla sur le même une demi seconde, attendant les prochains coups. Et les mots d'Halloran furent d'autant plus douloureux. Il n’avait même pas la force de se lever. Il avait simplement mal. Il voulait rester là, seul. Il savait que jamais il n'aurait du venir, pas seul en tout cas. Il ne pourrait rien réparé. C'en était fini d'eux. Fatigué il ne fit plus aucun mouvement, les yeux fermés, tentant tant bien que mal d'oublier la douleur de son visage dans l'espoir que le poings ne retombent pas sur lui. Il n'était même plus triste. Il était en colère. Colère sourde contre cet homme qui s'était dit son ami tant de temps et qui ne le laissait pas s'expliquer. Soufflant un bon coup il tenta de se retourner et se laissa tomber sur le dos, ne cherchant pas une seule fois à regarder son ancien ami. « J'ai pas d'explication à te donner, c'est fait c'est fait. Alors vas y frappes, je sais que tu n'attends que ça. » posant la main sur son nez, il tenta d'évaluer les dégâts en grimaçant sous la morsure de la douleur. Il semblait cassé. Osant enfin regarder son agresseur il sourit, épuisé de cette situation. Après tout, que pouvait-il faire d'autre. « Regardes à quel point nous sommes ridicules Reaver. Tout deux à vouloir une vérité qui ne vient pas, et pas foutu de simplement demander. Obligé d'agir comme de vrais hommes des cavernes. »
. "

© charney

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