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Pryce ♦ Quand un homme et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l’autre.

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one more night


Pryce ♦ Quand un homme et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l’autre. Empty
MessageSujet: Pryce ♦ Quand un homme et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l’autre. Pryce ♦ Quand un homme et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l’autre. EmptyJeu 30 Mai - 11:49


Pryce & Maddison
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.

L'hopital, bizarrement un réconfort dans sa vie. S'occuper l'esprit, ne penser à rien d'autres qu'à ses patients. Maddison en avait bien besoin. Il était à peine six heures du matin, bientôt la fin de son service, la jolie blonde avait tellement hâte de retrouver son lit. Tellement moelleux, et cette couette, oui cette couette si douce... dix minutes qu'il ne se passait rien et déjà Maddox s'endormait, quelle galère ! Elle alla se prendre un café, comme d'habitude elle savait qu'elle ne le finirait pas, par manque de temps. Puis elle en reprendrait sûrement un autre vingt minutes plus tard. Tout cet argent dépensé pour ce foutu café dégueulasse ! Le café ne la réveillait même plus, elle en prenait comme un vieux fumeur qui allume sa cigarette, juste pour effectuer un geste, ce seul geste qui la maintenait éveillée. Une pensée pour son père lui arracha un sourire, ce vieux bougon qui n'arrêtait pas de lui casser les pieds en ce moment « Tu sais ma fille, la carrière prime avant la vie privée ». Bien sûr qu'elle le savait. Voilà un an que Maddison était enfin médecin urgentiste, elle en avait fait du chemin pour en arriver là. Des années de dur labeur à mettre sa vie privée de côté. Alors encore une fois bien sûr qu'elle le savait.
Un nouveau patient fit son apparition, accident de voiture apparemment. C'est ce qui arrive souvent durant le service de nuit. Ce que Maddison adorait c'était les préjugés qui portaient sur son métier « ouh lala, tu dois souvent voir des cas comme des traumas crâniens ou bien des gens qui se sont pris une balle ». Ouais ça arrivait, pas si souvent qu'on ne le pense. Généralement les gens venaient aux urgences pour des fractures, des coupures, ce genre de bordel. Ce qui est bien aux Etats-Unis c'est que c'est la personne qui appelle qui décide si le cas est une urgence ou non, du coup ça ramène pas mal de monde. La routine suivit son cours, un autre café, un autre patient. Sept heures vint à l'horloge, enfin l'heure de retrouver son lit douillet. Parfois Maddox s'imaginait dans des situations embarrassantes comme quitter un patient en pleine urgence parce que l'heure de partir arrivait. L'heure c'est l'heure. Elle en rigolait toute seule. Faut dire qu'après douze heures de travail non stop, on a vite tendance à délirer. Trois jours qu'elle bossait comme une dingue, avec des heures de folies, mais enfin le long weekend pointait le bout de son nez. Quatre jours à flaner dans sa maison tranquille, enfin ! Cela faisait trois jours aussi qu'elle ne faisait que croiser son fiancé, elle le voyait le matin lorsqu'il se levait alors qu'elle allait se coucher et le soir lorsqu'il rentrait tandis qu'elle allait travailler. Entre un médecin et un pompier, la vie à deux n'est pas toujours facile. Mais c'était en parti ça aussi qui lui avait plût chez Pryce, le fait qu'il puisse tout à fait comprendre ses heures de travail et qu'il ne fuyait pas à toute vitesse parce qu'il ne la voyait pas pendant trois jours. Mon dieu le nombre d'hommes qui disaient « ne pas pouvoir supporter une vie couple comme celle-là » et qui étaient partis comme des lâches. Pourtant ne dit-on pas que moins l'on se voit plus on est heureux de se retrouver ?
Etait-elle heureuse de retrouver son fiancé ? Bien sûr qu'elle l'était. Et lui était-il heureux de la retrouver ? Plus ou moins. Son manque d'enthousiasme, sa nervosité, il avait beau essayer de le cacher elle n'était pas dupe. Peut-être qu'il supportait de moins en moins la distance lui aussi ? Ou peut-être tout simplement que c'était le boulot qui le rendait ainsi. Maddison évitait de trop y penser, elle se rassurait souvent en disant qu'elle se faisait des idées. Après tout, si l'on prend de manière générale, il ne se comportait pas si différemment, toujours aussi aimant et attentionné.
Elle rentra chez elle, Pryce était déjà levé entrain de prendre son petit déjeuner. En caleçon. Est-ce nécessaire de préciser que Maddison le trouvait terriblement sexy ? Hmmm... Cette bouche si parfaite entrain de se remuer tandis qu'il mange sa tartine. Ce torse de pompier complètement bien dessiné. Bon ! Elle se traina jusqu'à lui, ses jambes pesaient trois tonnes à être restée debout presque toute la nuit. « Bonjour mon chaton » lui dit-elle, elle adorait le taquiner avec des vieux surnoms à deux balles, elle aimait encore plus quand il lui renvoyait la pareille. De bon matin en plus, quelle saloperie cette Maddison ! Il décala légèrement sa chaise et elle en profita pour s'installer sur ses genoux, elle avait envie de se serrer contre lui. Elle voulait sentir qu'il était là. Seulement, c'était elle qui n'était plus là, à peine eut-elle poser sa tête contre le torse de son fiancée qu'elle ronfla à plein nez.

Dix-neuf heures arrivait sur la pendule, normalement Pryce n'allait pas tarder à rentrer. La maison était dans un tel bazar que Maddison, après une bonne grosse matinée de sommeil, avait passé l'après-midi à le ranger. Puis elle s'était faite jolie, pour son fiancé. Puis elle avait préparer un superbe dîner, avec des bougies parfumées tout ça tout ça. Elle voulait montrer qu'elle était rentrée à la maison maintenant.
« Coucou mon amour, j'espère que tu as faim » lui dit-elle lorsqu'il fut rentré.
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Pryce ♦ Quand un homme et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l’autre.

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