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hélo (+) « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »

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one more night


hélo (+) « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » Empty
MessageSujet: hélo (+) « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » hélo (+) « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » EmptyVen 23 Aoû - 13:30





Nous n'étions pas sensés nous connaître. De deux mondes différents, seuls des bracelets d'argent auraient du encercler tes poignets lorsque nous nous sommes rencontrés. Mais, pour une raison ignorée, je t'ai protégée, soutenue. Je me suis attaché. Mais le lien a volé en éclat suite à une balle, une mémoire tragiquement effacée. L'amitié s'est muée en un instant éphémère et écarlate, avant que de nouveau, je ne sois victime du destin. Mais si j'ai regretté à notre relation si simple d'antan … que reste t-il pour toi d'un binôme qui en a vu tant ?


« Bip » C'était un son lancinant et douloureux, une musique désagréable qui s'insinua dans les replis de mon cerveau blessé afin d'éveiller ma conscience à la remarquer, perverse et manipulatrice. Un mal de crâne épouvantable s'éveilla sous mes prunelles que je me forçais à ouvrir, échappant à ce marasme qui emprisonnait mon être tandis que j'avais vaguement conscience d'être allongé sur un sol moelleux qui ne devait être ce que je pensais. Mais je me savais prisonnier, prisonnier de la souffrance et d'un état duquel je ne parvenais à m'échapper. Le blanc … il noyait la pièce, luminosité agressive qui n'était rassurante. Je plissais les paupières, déstabilisé, puis eut l'instinct de m'habituer petit à petit à ce paysage éclatant qui ne ressemblait à cette noirceur qui m'avait noyé. La première émotion qui me heurta fut l'incompréhension, en particulier lorsque les machines se dessinèrent, flous mais reconnaissables, dans mon esprit embrumé. Des questions s'agitèrent sous mes iris peu dévoilés, interrogations sur une présence qui n'était sensé être. Que faisais-je ainsi, cloué dans ce lit, la tête compressée comme si elle allait imploser ? Je grognais légèrement en tentant de me redresser, mais mon corps meurtrit ne semblait vouloir coopérer. Mes yeux se refermèrent, quelques secondes, et je me noyais de nouveau dans cette noirceur que j'aurais pourtant juré quitter. Des abeilles bourdonnaient, inlassablement, douleur intensifiée par un réveil brutal. Et les images revinrent subitement, frappant violemment mes paupières abaissées. La nuit s'était étirée sur Hestia et moi … une ombre s'était esquissée, une balle avait été tirée. Mais la douleur ne fut éveillée par la réminiscence, et mon dos ne cessa de dormir. Seul ma tête explosait, saignait, se rappelait brutalement à mon être, torturant un esprit embrumé par un sommeil auquel je venais d'échapper. J'entrouvris légèrement les lèvres, avant de bander atrocement mes muscles afin de me redresser légèrement. Un grognement de douleur m'échappa, et je retombai mollement sur les coussins placés sous ma nuque. Un grincement, un pas feutré, une attention détournée de ces maux qui ne semblaient vouloir abandonner. Mes paupières se relevèrent, me rendirent la vue, vision d'une infirmière qui m'observait, qui s'approchait. « Vous êtes réveillé … Comment vous sentez vous Nikolaas ? » Je me rembrunis, me contractais. Les hôpitaux me rappelaient de mauvais souvenirs, couloirs blanchâtres que j'avais arpenté enfant quand ma mère s'en était allée. Quand je l'avais perdu. « Je vais bien. » murmurai-je d'une voix aggravée par la soif et la fin, qui se disputait mon être comme la douleur et la réflexion ma tête. « Heureusement, vous n'avez pas été sérieusement touché. Vous pourrez sortir bientôt. » m'annonça t-elle aimablement avant d'enfoncer une seringue dans ce tube transparent qui rejoignait mon bras. Discrètement, je glissai mes doigts sur ce dernier, le pressant afin de n'être victime de ce poison qui obligeait à dormir. Un sourire se dessina sur ses lèvres, avant qu'elle ne s'évanouisse, qu'elle ne quitte une pièce qui fut, une nouvelle fois, imbibée de silence. D'un geste impatient, j'arrachais la piqûre enfoncée dans le creux d'un bras endoloris, avant de m'asseoir, non sans râler faiblement. Persuadé d'avoir pourtant reçu cette balle dans le rein, seul mon épaule semblait suivre mon crâne dans cette torture insidieuse. Je balançai mes jambes dans le vide, avant de poser pied à terre, de contracter mes muscles puis de m'élancer dans un équilibre précaire. Il était inconcevable que je reste coincé ici pour une simple balle, d'autant plus si la blessure était aussi superficielle qu'elle le prétendait. D'un pas lent et hésitant, je me dirigeais vers l'armoire, avant de récupérer une à une mes fringues. Et mon sourcils bruns s'arqua, lorsque je ne reconnus ce que j'avais porté la tête … Sceptique, j'attrapais mon jean, puis mon pull, avant de me résoudre à les enfiler sans plus me poser de questions. Que mon esprit soit confus n'avait rien d'étonnant. Mon téléphone rejoignit ma paume, avant qu'une photographie ne se révèle à mes prunelles dévoilées. Héloïse. J'avais entendu son message peu avant cette dispute qui nous avait enflammé. Un message dans lequel elle semblait s'énerver, exigeant de ma part que j'aille la voir et que l'affaire était urgente. J'observais mon portable quelques secondes, avant de hausser les épaules. Je pouvais très bien passer chez elle avant de rentrer chez moi … Et Hestia ? Qu'était-elle devenue ? L'écran s'illumina avant que je ne compose son numéro. Mais il sonnait dans le vide … et ce fut mon patron que je parvins à joindre. En quelques mots brefs, je lui demandais où était la jeune femme, et il se contenta simplement de me faire comprendre que les événements récents l'avait poussée à allonger son congé. Sauf qu'elle ne l'avait jamais été auparavant … Je tus ce commentaire qui me brûlait les lèvres, raccrochant abruptement avant de m'adosser à la porte métallique. L'insidieuse sensation que quelque chose m'échappait se propageait dans mes veines faibles. Que je n'étais connecté à la réalité. Mes lèvres se rejoignirent, formèrent une seule et unique ligne blanche sur ma mâchoire ombrée. Je finis par échapper à ma cage, quittant la chambre, puis l'hôpital d'un pas incertain. Ma voiture, mes clefs … Je balayais la rue du regard, sans voir ni même comprendre. Il semblait y avoir un gouffre entre la veille et cette nouvelle journée qui s'écoulait, à moins que mes souvenirs confus ne me portent sur les ailes de la perdition. Je haussais légèrement mes épaules douloureuses, avant de me presser, d'un bon pas, vers le quartier sud. Je dévalais les marches menant au métro, pris la rame, observant les stations qui passaient et repassaient sous mon regard lointain. Jusqu'à ce qu'un tableau d'affichage ne me signale aimablement de descendre, bariolé de tag et de crasse. J'empruntais les marches, rejoignis l'extérieur, puis l'immeuble de la jeune femme. Je peinais à me souvenir réellement de son message, comme si je ne l'avais entendu la veille mais des jours auparavant. Tel un signal brouillé. Je glissais les doigts sur mon front, avant de monter rapidement ses marches, puis de m’immobiliser devant la porte de son appartement. Quelques coups frappés … et la porte s'ouvrit seule, comme si elle avait été mal fermée. Je la poussais, à temps pouvoir la jeune femme descendre les marches de l'escalier qui menait à sa mansarde, cette chambre totalement dévoilée où elle n'avait aucune intimité. « Alors, qu'y avait-il de si urgent ? » lui demandai-je en refermant la porte derrière moi, avant de m'y adosser, attendant une explication à ce message abrupte, déposé sur ma messagerie en plein boulot. Et, tandis que j'attendais, je ne pus m'empêcher de remarquer … qu'il y avait quelque chose de différent dans son regard brun. D'incompréhensible.
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hélo (+) « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »

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