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"I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin

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MessageSujet: "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin  EmptyLun 8 Juil - 13:54

I had a dream that I had to drive to Madison
To deliver a painting for some silly reason
I took a wrong turn and ended up in Michigan
Paul Baribeau took me to the giant tire swing
Gave me a push and he started singing
Erin & Ethan
Le réveil se déclencha sur la douce voix de Ryan Gosling chantant My Body’s a Zombie For You. Erin laissa échapper un soupir et s’étira sous sa couverture, s’étalant de tout son long en travers de son grand lit. Quelques rayons de soleil filtraient à travers les rideaux, mais la jeune femme était encore trop fatiguée pour ouvrir les yeux. Ah, elle avait voulu faire la maline en sortant avec ses amies pour rentrer à seulement cinq heures de matin. Et bien elle le regrettait, trois heures plus tard, malgré le réveil très agréable. D’une main, elle appuya sur la touche « stop » et enfouit sa tête sous son oreiller. Quelle idiote avait-elle été d’oublier de désactiver l’alarme. Heureusement qu’elle ne travaillait que l’après-midi, aujourd’hui. Elle pouvait ainsi se rendormir pour quelques heures. Ô joie.

Erin se redressa en sursaut. Powell n’avait-il pas modifié son planning la veille ? Comment cela avait-il pu lui sortir de la tête ?  « Ouch… » Ah oui, boire des mojitos toute la nuit n’avait sûrement pas aidé. La jeune femme porta une main à sa tête endolorie, et se maudit intérieurement. Elle se détestait, dans ce genre de situations. Et pourtant, elle avait mis en place toutes sortes de systèmes pour les éviter, elle avait deux agendas en plus de celui qui était inclus dans son téléphone, de nombreuses piles de post-it un peu partout dans son appartement, des ardoises « pense-bête » dans sa cuisine et sa salle de bain… mais rien n’y faisait. Erin restait Erin, et son cerveau en forme de gruyère était rarement indulgent envers elle. Après avoir grogné, elle parvint à se lever et se dirigea vers la salle de bains. Elle ne vit pas sur son passage le paquet de chips qu’elle avait entamé à son retour et qu’elle avait laissé là pour « ne pas oublier de le ranger ». Bien sûr. Erin glissa et se rattrapa de justesse au mur, s’évitant ainsi sa première chute catastrophique de la journée. Le tout, c’est d’arriver vivante à l’hôpital. C’était peut-être pour cette raison que la jeune femme avait choisi ce métier, faute d’avoir plus d’ambition. Pour être au moins en sécurité à son travail. En effet, si elle se cassait le nez en trébuchant dans les escaliers, ou si elle se blessait accidentellement d’une quelconque autre manière, elle pourrait être rapidement prise en charge et ne pas mourir tout de suite. Mais rien qu’entre son lit et sa douche, Erin pouvait facilement trouver une bonne dizaine de façons de se blesser. Une véritable catastrophe ambulante. Et ça ne datait pas d’hier. Elle ne comptait plus le nombre de jours que sa famille avait dû passer au service des urgences de quasiment chaque pays qu’ils avaient visité. D’ailleurs, cela avait bien fait rire tout le monde le jour où elle avait annoncé qu’elle avait trouvé un emploi de secrétaire médicale. Au moins, sa mère avait été un peu rassurée. Son père, lui, s’était en revanche inquiété : selon lui, un hôpital était pour Erin le lieu le plus dangereux du monde, avec son nombre incalculable de seringues, d’escaliers, de brancards etc… « Tu vas achever les patients, en fait. » avait-il fini par lâcher. Fort heureusement, Erin, jusque-là, n’avait mis en danger la vie d’aucun patient de l’hôpital, enfin, pas plus que ce n’était déjà le cas. La sienne, et parfois celle de son patron, oui. Mais pas les patients. C’était déjà ça.

Vingt minutes plus tard, Erin verrouillait la porte de son appartement et dévalait les escaliers de son immeuble à toute vitesse. Elle était pas mal à la bourre, et comme sa voiture était en réparation au garage depuis déjà une semaine, elle courut vers l’arrêt de bus. Et, comme par miracle, le véhicule arriva en même temps qu’elle. Trop heureuse de ce coup de chance, elle s’installa fièrement sur un des sièges encore libre, et tenta de reprendre son souffle. Elle ne se rendit compte qu’elle était montée dans le bus qui n’allait pas dans la bonne direction qu’au bout de cinq arrêts. Malgré tout, Erin n’était pas à bouts de nerfs. Elle apparut même relativement décontractée en descendant du véhicule. Après tout, il était vrai qu’elle avait l’habitude – ça aurait été trop beau que ce bus soit le bon. Même sa demi-heure de retard ne semblait pas la perturber plus que ça. Car au lieu de consulter le plan du réseau de transport en commun de la ville ou d’appeler un taxi, Erin préféré se rendre dans le café qu’elle venait d’apercevoir de l’autre côté de la rue. Elle avait la gueule de bois, déjà une demi-heure de retard et se trouvait à l’opposé de là où elle voulait se rendre : sa matinée était fichue. Elle avait déjà une idée plutôt précise de la façon dont elle allait mourir aujourd’hui : des mains de son supérieur, le Docteur Powell. Il était sûrement déjà en train de l’étriper par la pensée. Du coup, autant profiter de ses derniers instants à boire un bon café dans un lieu approprié en compagnie d’êtres humains sympathiques.

Erin entra donc dans l’établissement et sourit lorsque l’agréable odeur du café et des viennoiseries chaudes lui chatouilla le nez. Elle s’installa sur un tabouret au comptoir et commanda un café et un croissant d’un air enjoué. Savoure tes derniers instants, ma petite. Profitant de cet instant de calme avant la tempête, Erin posa son sac à main sur ses genoux et en sortit son smartphone. Elle avait deux messages d’une amie qui lui demandait si elle avait fini par réussir à rentrer chez elle ainsi qu’un provenant d’un numéro inconnu. Elle décida d’y répondre plus tard et consulta son agenda pour la première fois de la journée. « Votre café mademoiselle. » « Merci. » Moment de perplexité. Puis soulagement, mêlé à de la colère contre elle-même. Les yeux fixés sur son écran, elle se souvenait, à présent. Powell avait en effet modifié son planning. Mais il ne s’appliquait qu’à partir de la semaine suivante. Bien joué, boulette. Erin soupira. Elle parvenait à s’auto-exaspérer. Tant pis, au moins, elle ne passerait pas pour la larve fainéante du siècle aujourd’hui. Tout en buvant sa boisson chaude à petites gorgées, la jeune femme se retourna sur son tabouret pour balayer la pièce des yeux. Maintenant qu'elle avait de nouveau la matinée devant elle, elle pouvait trainer encore plus. Son regard se posa alors sur une personne qu’elle connaissait bien. Le sourire d’Erin réapparut, plus large encore que quelques minutes auparavant. Sans se poser davantage de questions, elle attrapa son croissant et sa tasse de café avant de descendre de son siège et de s’avancer vers l’homme en question. Erin s’assit sur la chaise libre en face de lui, sans même lui demander l’autorisation. Attendait-il quelqu’un, voulait-il rester seul, voulait-il bien d’elle à sa table ? Tant de questions qui ne traversèrent absolument pas l’esprit de la jeune femme. « SALUT ! » s’écria-t-elle avec un enthousiasme remarquable. Son sourire étiré jusqu’aux oreilles illuminait son visage.

Ethan et Erin étaient sortis ensemble. Rien de bien sérieux, ça n’avait pas duré plus de quelques semaines, et même si le couple semblait n’avoir jamais rencontré de problème majeur, Erin avait mis fin à leur histoire du jour au lendemain. Elle s’était réveillée un matin dans sa chambre aux côtés du jeune homme, et s’était habillée en vitesse car elle était en retard pour son travail. Au moment de claquer la porte, elle était revenue sur ses pas et avait dit à Ethan qu’ils devraient arrêter de sortir ensemble. « Mais tu peux rester à l’appart aujourd’hui, si tu veux. » Quelle délicatesse, Erin. Bien sûr, une fois arrivée à l’hôpital, la culpabilité l’avait envahi, et elle avait tenu à retrouver Ethan le soir-même pour lui faire des excuses. Il ne paraissait pas l’avoir mal pris. Au contraire, il accepta de rester ami avec elle, ce qui la réjouissait. Elle s’était attachée à lui, mais n’était simplement pas une adepte des longues relations sérieuses. Et ce matin-là, le sourire et l’enthousiasme d’Erin envers Ethan étaient sincères. « Comment tu vas mon lapin ? »

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MessageSujet: Re: "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin  EmptyMar 9 Juil - 12:12



I took a wrong turn and ended up in Michigan
    Ce flux amer se déverse dans notre sang. Il éveille chaque particule de notre corps allongé, telle la Belle au Bois dormant. Et le baiser du prince au parfum exotique crée un séisme sur la surface de notre peau tirant nos pensées de leur écrin cadenassé.


   Mon corps s'éveilla doucement. Les rayons de l'aube embrassant chaleureusement ma peau. Mon regard se réveilla alors et se posa sur le réveil reposant sur ma table de chevet. Il était à peine 6 heures... en même temps nous étions en été. Les rayons du jour se relevaient tôt de leur brève nuit durant cette saison. Cheveux en bataille, haleine pâteuse et muscles endormis, il fallait changer tout ça. La paresse me susurrait à l’oreille de rester ici, de faner dans ce lit aux blancs si pur. Dans cette chambre, moderne et douillette. La fine couverture à la couleur opale léchait ma peau nu. Je portais uniquement un caleçon pour dormir : je déteste la chaleur. Aurora allait sûrement bientôt se lever. Mais je n'avais aucune envie de déranger mon organisme pour me lever. Alors je restais là, regardant le plafond également blanc à comater et soupirer de plaisir bougeant lentement contre l'océan de douceur de la couverture. Qu'allais-je faire aujourd'hui ? Aucune idée. Je n'avais pas de boulot, encore une fois, et je n'avais quasiment rien à faire d'intéressant. L'envie d'agoniser d'ennui devant la télé ne m'a d'ailleurs jamais réjoui. Je ne voulais pas finir ainsi... Mais heureusement ces temps-ci j'avais pour projet de faire un album illustré artistique racontant en une centaine de page illustrant la métamorphose du monde. Je vise plus l'aspect artistique que narratif en fait, mais je ne compte aucunement le publier. Non. Je suis peu talentueux, ce n'est qu'un simple loisir à côté de mes planches pour une revue intellectuelle quasi inconnue à Chicago. Je devais me lever. Appuyer sur le bouton ON situé dans mon cerveau encore endormi. Je resserrai une nouvelle fois la couverture contre moi, sa douceur paralysant littéralement mes muscles qui ne voulaient absolument plus bouger. Une lutte s'engagea dans mes pensées. Se lever ou rester là, contre le drap aussi doux que de la soie ? Sortir de ce lit si confortable et se retrouver dans la froideur infinie du monde que l'on appel Univers ? Quitter ce lit où l'on était rassuré, bercé et protégé des idées néfastes à notre corps ? JAMAIS ! J'enfouis ma tête dans l'oreiller n'étant pas décidé, mais un miaulement glaciale me refroidit directement. Il était là ! Le démon avait pénétré dans ma chambre. Il était là, le partisan de Satan se promenait dans mon espace vital. Le Malin s'était glissé entre la porte semi-ouverte et le mur . Mes yeux guettaient ce que je pouvais voir. Je pouvais entendre ses pattes de monstre se poser sur le sol. Je ne le voyais pas. L'ennemie était proche... Mon cerveau était aux aguets, tiré de son sommeil, de son hibernation. Non, il fallait guetter. Car il était là. Ma main se serra sur l'oreiller. Mon souffle patient et froid semblait s’étouffer lui même pour que je puisse entendre le Bahamuth déambuler près de moi. Mission d'urgence. Que faire ? Qu'une solution, mon général !
       Galvanisé d'un coup, mon corps se redressa. Mon bras se tracta et envoya la charge remplit de peluche sur la créature nocturne. Le feulement du chat surprit par l'oreiller me fit sourire lançant un regard au félin qui déguerpissait, chassé. A présent en tailleur, je  baillais en décrochant ma mâchoire. Un frisson parcouru mes épines dorsales sentant l'air frais enlacer mon torse et mon dos nus. Je pouvais dans un sens remercier Loki : il m'avait réveillé. Je secouai alors ma tête pour enfin me tracter sur mes jambes et me lever détendant mes bras et à nouveau ma mâchoire. Je pris mon lecteur mp3 posé sur ma table de nuit et mon carnet à dessin support pour ce fameux album. En traînant un peu le pas, j'atteignis la cuisine américaine. Les écouteurs intracellulaires nichaient contre mes oreilles me diffusant une musique d'Utada Hikaru, une chanteuse pop japonaise assez connue pour First Love, mais aussi Simple and Clean connu mondialement. Malheureusement, la jeune artiste a stoppé sa carrière à ses trente ans et fait à l'heure d'aujourd'hui de la radio au Japon. J'écoutais de nombreuses musiques japonaises, ne détachant aucun lien avec mon pays de naissance. Elles me relaxaient et m'aider souvent à peindre ou dessiner. J'ouvris le réfrigérateur, sortis les œuf, le bacon, le lait pour les poser sur le comptoir. Je vis alors Loki me fusiller du regard en se dandinant devant moi crachant parfois en hérissant ses poils prouvant toute sa haine envers moi, qui est réciproque. Je lui tirais la langue avant de rire : « Stupide chat ! ». C'était la guerre des mâles, un combat pour gagner le territoire et savoir à qui Aurora tient le plus.  Je fixais à nouveau les aliments de sortis avant de soupirer : je n'avais aucunement faim. Mais pourtant je me mis au fourneau, je pris un bol, fis chauffer un café, cuisinais les œufs, le bacon et même des pan cakes servant tout sur une assiette. Ce ne m'était pas destiné, non. Je squattais déjà l'appartement d'Aurora je ne voulais qu'elle ait en plus la bouffe à se taper. Donc je faisais souvent la cuisine et quelques tâches ménagères. Ce n'était pas une ignominie, cela me faisait penser à autre chose. Écouteurs toujours en place, je bus rapidement un verre de jus d'orange pour me booster un peu caressant goulûment mon ventre tendu. Je posais la bouteille dans le réfrigérateur pour enfin partir m'habiller. Jean bleu, t-shirt discret surplombé d'une petite et fine veste noire. Les looks punks et métalleux sont bien loin de mon univers. Je pris rapidement mon sac en bandoulière en cuir couleur brownie où était rangé mon calepin, mes pinceaux, mon projet d'album et bien d'autre chose dans le genre. « AURORA ! LE PETIT-DEJ EST SERVI ! JE SORS AU FAIT... ET LE TRUC INUTILE A POIL MOCHE QUE TU NOMMES LOKI N'A PAS MANGE ! ». Je finis par fermer la porte.

       La musique traversant mes écouteurs fleurissait dans mon crâne. Elle créait des petites perles de roses dans un fond bleu ciel nocturne. Au fur et à mesure de la musique les boules se métamorphosaient en fleurs de cerisier portées par le vent. Je n'avais qu'une envie, me poser sur une terrasse d'un café et dessiner, plongé dans ma musique, pendant toute la journée. Je m'arrêtai alors au premier petit café. Il y avait quelques personnes, certaines en costume prenant sans doute leur petit-déjeuner et avoir un moment tranquille avant le stress du travail, du bureau. Je décidais alors de m'installer à l'intérieur, près de l’extérieur quand même. Je demandais à la jolie serveuse brune un café avec du sucre et un peu de lait avant de sortir mon carnet à dessin déjà bien remplit d'une dizaine de page peinte à l'aquarelle, très finement. Je pris un crayon à papier et je commençais une nouvelle page, les écouteurs toujours en place laissant la musique guider ma main. Le café arriva très vite, la jeune femme jeta un regard à mon travail puis à mes yeux et je pus déceler un léger étonnement. Elle venait sûrement de se rendre compte que mon autre œil était vert contrastant avec l'autre, bleu saphir. Je lui lançais un merci avec un sourire enjôleur et la fixa partir ne manquant pas d'admirer sa plastique, des fesses biens montés avec un léger déhanché, des reins parfaits... je reste un homme que voulez-vous. Mais mes pensées se penchèrent à nouveau sur ma feuille. L'air frais s'engouffrait dans le café rendant l'atmosphère d'été tiède et parfait. Néanmoins, un élément perturbateur approcha, elle se posa devant moi, déposa son croissant et son café. Un léger bug me parcouru, mon regard se levant tout en refermant mon carnet à dessin.
       « Erin... », un faible sourire électrisa mes lèvres tandis que je rangeais soigneusement mes écouteurs dans mon sac. « Comment tu-vas mon lapin ? ». Un léger ricanement sortit de ma gorge. Il n'y avait qu'elle pour me donner de petits surnoms affectifs : « Plutôt bien... et toi ? Tu as encore brisé un cœur en plaquant un autre homme de la plus primitive des manières ? ». Si elle ne me connaissait pas, elle aurait certainement prit avec froideur ma réflexion. Mais le sourire chaleureux et moqueur qui suivit fit fondre l'aspect glacial de mon propos. « Ou tu l'as peut-être oublié menotté au lit, nu ? », je n'étais pas du genre à pleurer sur mes amours perdus. Erin était un bon coup, je l'avoue. Au final, on se demandait qui deux nous deux aller plaquer l'autre. J'aurais voulu le faire... mais elle m'a prit de vitesse ! Je posais alors mes yeux sur son croissant en penchant la tête : « Je peux t'en piquer un bout ? Il me nargue depuis tout à l'heure... »

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MessageSujet: Re: "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin  EmptyVen 12 Juil - 8:11

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Erin & Ethan
Erin afficha une mine faussement vexée lorsqu’Ethan lui répondit, provocateur. Non, elle ne cèderait pas devant le sourire terriblement magnifique du jeune homme. Pas tout de suite, du moins. Elle préféra jouer le jeu de la petite fille blessée par les propos de son interlocuteur. Il la traitait d’être primitif ! Erin était juste… elle manquait juste… de tact. Elle fit une grimace en répliquant un « Gna gna gna ! » plus qu’enfantin. Si, si, elle avait vingt-cinq ans. « Ou tu l'as peut-être oublié menotté au lit, nu ? » Le regard boudeur de la jeune femme disparut aussitôt, laissant place à de la défensive. Elle se redressa et se pencha légèrement en avant, l’index pointé sur Ethan, et réplique : « Eh, si tu fais référence à la fois où je t’ai attaché avant de me souvenir que j’avais perdu par inadvertance (elle insista bien sur ce dernier mot) les clés des dites menottes, je…. » Elle s’interrompit, semblant chercher les mots justes. « Je… c’est pas cool. » Et elle se laissa retomber sur le dos de sa chaise – un peu trop violemment car elle dut se rattraper de justesse au bord de la table pour ne pas basculer en arrière – avant de croiser les bras sur sa poitrine d’un air mécontent. « J’avais juste oublié. » crut-elle bon d’ajouter. Oui, c’était Erin dans toute sa splendeur. Une nuit, en voulant surprendre Ethan au lit, elle l’avait tout simplement attaché à l’aide de ses menottes au barreau du lit, après l’avoir soigneusement déshabillé. Et avant même d’avoir pu faire ce qu’elle avait à faire, elle s’était souvenue (ou alors était-ce Ethan qui lui avait fait la remarque ?) que quelques semaines auparavant, elle avait inscrit sur l’ardoise effaçable de sa salle de bains : « racheter des menottes (clés perdues) ». Et puis elle avait rencontré Ethan et lorsqu’il était venu passer sa première nuit chez elle, Erin s’était sentie soulagée de ne pas avoir commis la gaffe de laisser l’inscription sur l’ardoise. Elle l’avait donc fièrement effacé avant que le jeune homme ne puisse le lire, en se disant « Bah, je m’en souviendrais de toute façon. » Erin semblait toujours avoir des problèmes de confiance et de naïveté avec son propre cerveau. Et donc, quelques semaines plus tard, Erin se retrouvait en petite tenue à sonner chez son voisin pour lui demander s’il n’avait pas « une scie ou quelque chose du genre. » Heureusement, Ethan ne l’avait pas mal pris au point de rompre avec elle sur le champ. Mais visiblement, il aimait toujours autant se moquer d’elle à ce sujet.

Ainsi, lorsqu’il lui demanda en penchant légèrement la tête s’il pouvait avoir un morceau de son croissant, Erin fut tenter de se venger de cette moquerie – bien qu’elle n’était absolument pas vexée pour de vrai, elle faisait juste semblant, faire culpabiliser les hommes avec ses têtes enfantines, c’était son jeu favori – mais en croisant le regard d’Ethan – gosh, il est toujours aussi sexy – la jeune femme ne put résister et acquiesça d’un mouvement de tête. « Mais tu manges pas tout ! » s’écria-t-elle aussitôt en décroisant les bras et se redressant sur sa chaise. Elle en oublia soudain de faire semblant de bouder et observa d’un œil attentif Ethan découper un bout de la viennoiserie avec ses doigts. Comme si le croissant était la chose la plus précieuse qu’Erin possédait en cet instant, et que s’il osait en prendre plus que la moitié, elle allait lui en vouloir pour le restant de ses jours. Erin pouvait facilement devenir effrayante en changeant ainsi l’expression de son visage toutes les vingt secondes. Elle pouvait faire peur pour plein d’autres raisons, en fait. Elle se souvenait d’un homme qu’elle avait ramené chez elle une fois, et qui avait foutu le camp au milieu de la nuit en la traitant de « pauvre cinglée ». Le lendemain soir, il était de retour avec un bouquet de rose et une boite de capotes. Heureusement, Ethan n’était pas comme ça. Non, lui, il était cool. Gentil. Adorable. Et incroyablement sexy, arrête de le regarder comme ça il va croire que tu veux le bouffer. Mais j’ai faim. Alors mange le croissant. « EH mange pas tout j’ai dit ! » lança-t-elle de nouveau en attrapant ce qui restait de la viennoiserie. Elle enfourna le tout dans sa bouche, et regretta aussitôt son geste lorsqu’elle entreprit de mâcher l’aliment. Erin s’immobilisa, jeta un coup d’œil à Ethan, attrapa une serviette en papier et cacha le bas de son visage derrière, pour ne pas offrir au jeune homme un spectacle des moins plaisants. Une fois son cirque terminé, Erin s’essuya délicatement le coin des lèvres, telle une vraie lady, avant de reposer la serviette en papier sur la table. Elle adressa son plus beau sourire à Ethan et décida de terminer sa tasse de café. Et si tu arrêtais de te donner en spectacle ? ça serait sans doute la meilleure idée de la journée. La jeune femme s’exécuta, et tenta d’adopter l’attitude normale d’une adulte de vingt-cinq ans. « Bon alors Ethan – grand sourire – dis-moi, qu’est-ce que tu deviens ? »

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MessageSujet: Re: "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin "I took a wrong turn and ended up in Michigan" # Ethan & Erin  EmptyJeu 1 Aoû - 20:33



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    Ce flux amer se déverse dans notre sang. Il éveille chaque particule de notre corps allongé, telle la Belle au Bois dormant. Et le baiser du prince au parfum exotique crée un séisme sur la surface de notre peau tirant nos pensées de leur écrin cadenassé.


   Je baissais les yeux pour sourire et ricaner doucement. Ah... Erin. Tant de bons souvenirs, surtout des fous rires. Cette fille était la maladresse incarnée, autant sur le point psychologique que physique. Si le rire rallonge l’espérance de vie, vivre avec Erin c'est être immortel. Mais il ne faut pas croire que c'est un mauvais coup, au contraire. Au lit elle est encore plus folle qu'à l'habitude n'hésitant pas à être...excentrique ? Pour en revenir à sa maladresse légendaire, je ne me rappelle plus combien de fois elle a oublié ses clefs en l'espace d'une semaine. La voir se tromper entre le sel et le sucre pour le petit déjeuner ou encore quand elle repasse, brûler une bonne dizaine de vêtement... c'était inoubliable. Même si au final je passais par derrière pour rectifier, comme mettre le produit dans la machine à laver, brancher la cafetière quand elle hurlait qu'elle ne marchait pas. Ce n'était pas un fardeau, juste une vie bien remplie. C'est pour ça que je suis incapable de lui en vouloir, elle est trop unique pour ça. Certainement que j'étais un peu déçu quand elle m'a plaqué en l'espace de cinq secondes avant de partir tout naturellement au travail. Enfin... c'était surtout mon ego de mâle qui en a pris un coup. « Eh, si tu fais référence à la fois où je t’ai attaché avant de me souvenir que j’avais perdu par inadvertance les clés des dites menottes, je…. Je… c’est pas cool. » , je ricanai une nouvelle fois en la voyant une énième fois se justifier. Cette histoire de menottes était ma façon de la taquiner gentiment. Elle me tendit alors le croissant accédant à ma demande. Je le pris doucement entre mes doigts pour déchirer un petit morceau de la pâtisserie alors que son odeur enivré, mes pensées qui voulaient que je le porte à ma bouche ce morceau savoureux. Ce que je fis doucement en souriant, lui jetant un regard tout en murmurant un petit merci. Elle me fixait étrangement, j'avais l'impression d'être un adorable chiot roulant sur le dos pour impressionner sa maîtresse et pour quémander des caresses sur le ventre. Bien que cette optique, la main d'Erin venant se glisser contre ma peau chaude, me donnait des frissons. Je continuais à la fixer en penchant légèrement la tête de manière complice. Puis elle fixa le croissant et tel un ours devant un pot de miel elle me l'arracha des mains avant de l'enfourner dans sa bouche d'une manière puérile, mais tellement amusante. Elle dévorait le reste de la viennoiserie. Mon sourcil s'arqua voyant qu'elle n'arrivait pas à tout mastiquer, un nouveau rire éclaircit ma gorge quand je la vis prendre sa serviette. « Toujours aussi glamour, Erin... », je buvais une nouvelle gorgée de café. L'arôme enlaça tendrement celui du croissant, j'adorais ce petit café. C'était une habitude de venir ici quatre ou cinq fois par semaine pour me réveiller avant d'entamer la journée. La jeune femme serveuse revint et eu un petit mouvement de sourcil voyant une femme devant moi, elle s'arrêta devant la table avant de briser l'air avec sa petite voix adorable : « Tout se passe bien ? Vous voulez un autre café peut-être ? ». Un sourire illumina mon visage, mes yeux se plongeant dans le siens la draguant ouvertement. J'adorais chasser, mais là, je voulais tester Erin, voir comment elle réagirait en voyant son ex draguer une jolie serveuse juste sous son nez. Non pas que je veux me remettre avec elle ni même à nouveau la séduire, mais mon jeu m'amusait. « Oui, s'il vous plaît... », elle retourna mon sourire avant de partir embarquant les tasses vides et la petite assiette qui contenait auparavant le croissant, broyé sans humanité dans la bouche d'Erin.
« Bon alors Ethan – grand sourire – dis-moi, qu’est-ce que tu deviens ? » , mon regard se posa sur elle. Je soupirais doucement, c'était un peu la question qui fâche. « Pas grand chose... je bosse pas beaucoup, je sors pas beaucoup et je vois Aurora travailler, s'épanouir... je suis jaloux, je sais. Alors je passe mon temps à peindre... et toi Erin ? Comment ça se passe, toujours pas viré à cause de ton manque de ponctualité ? », un nouveau rire léger retentit.


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