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 |  Sujet: Méprise II ft. Ethan Jeu 15 Aoû - 20:09 | |
| « Ethan D. Usani et Alessa E. Stern»   Alessa était bien morose ce matin lorsque son réveil se mit à sonner. En effet, la jeune femme n’avait pas réussi à trouver le sommeil, d’une part parce qu’elle avait envoyé sa petite Sarah chez sa mère pour quelques temps et d’une autre part car elle avait trouvé une lettre sous sa porte, d’un expéditeur qu’elle n’avait absolument pas envie de revoir. Et encore moins maintenant après toutes ses années sans nouvelles.
La jeune femme avait quitté Los-Angeles pour pouvoir recommencer sa vie ici, pour pouvoir être qui elle est vraiment et ne plus s’angoisser quant à son passé, quant à ses bêtises d’ados et tout le reste. Tout ce qu’elle voulait c’était vivre une vie tout à fait normale et heureuse avec sa fille. Enfin, la jeune femme n’est pas du genre à se laisser abattre, c’est pourquoi elle ne traîna pas au lit et fila en vitesse dans la salle de bain afin de se détendre sous une douche chaude. Ce n’est que trois quart d’heures plus tard que la belle est sortie de sa douche, avec moins de morosité en elle, il fallait bien l’avouer. Si elle avait été en forme, la jeune femme serait allé courir un peu à travers les rues de la ville et elle se serait défouler ainsi mais là, non, elle préférait s’occuper d’elle d’une autre manière. D’ailleurs dans moins de 30 minutes il faudrait qu’elle ouvre sa galerie, alors elle se mit en route pour la cuisine dans laquelle elle se prépara un rapide petit-déjeuner ne buvant qu’un café bien noir. Tout était si différent sans sa petite princesse à ses côtés que la jeune femme avançait mécaniquement, sans réfléchir à ce qu’elle faisait.
Ce n’est qu’une fois hors de son appartement qu’Alessa prit une grande bouffée d’air frais et se mit en route pour sa galerie photo, qu’elle tenait dans Chicago. D’autant plus que la jeune femme préférait y aller à pied pour une fois, et tampis si elle arrivait en retard. Après tout elle est sa seule patronne et ne devait répondre de rien alors autant prendre le temps pour s’y rendre. Et qu’elle ne fut pas sa surprise après 10 bonnes minutes de marche. La jeune femme crut d’abord à un mépris alors elle ferma les yeux et secoua vivement la tête mais en rouvrant ses paupières elle le voyait toujours en face d’elle, de dos certes, mais bel et bien là. Elle était en pleine hallucination, d’abord elle recevait une lettre mais en plus il avait le culot de se pointer dans la ville qu’elle avait choisi pour démarrer une nouvelle vie loin de lui… Tout se passait très vite dans la tête d’Alessa et tout son être était parcouru de différentes sensations, de différentes émotions. Elle avait commencé par ressentir un pincement au cœur suivi très rapidement par un frisson qui lui glaça le sang et enfin la colère l’envahit.
La jeune femme restait cependant immobile tout en fixant son regard sur cet homme qu’elle avait aimé enfin celui qu’elle croyait reconnaître et elle n’était pas au bout de ses surprises. Ni une, ni deux, la jeune femme replaça son sac à main sur son épaule et alla bousculer l’homme dans le dos tout en lui hurlant dessus… « NON MAIS QU’EST-CE QUE TU VIENS FOUTRE ICI ? TU NE CROIS PAS QUE TU NE M’AS PAS ASSEZ POURRI LA VIE COMME CA ? » Mais la jeune femme était vraiment hors d’elle et les mots commençaient à lui manquer faisant place à des tremblements. Une vraie crise de nerfs, un état que la jeune femme n’avait jamais connu et qui refit place à la peur. Peur de ce qui allait arriver, peur de la réaction du jeune homme. C’est alors que sans attendre elle tourna les talons mais dû s’appuyer au mur car ses jambes ne la tenait plus vraiment. |
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| | Sujet: Re: Méprise II ft. Ethan Lun 19 Aoû - 15:06 | |
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Méprise II Ecoutez ce son. Il approche, il est là prêt à jaillir sur notre monde. Ecoutez-le, il a une message à nous délivrer. Alors levez vos mains, et dansez, chantez, dépensez vous et faites exploser votre imaginaire. Dansez, dansez... et dansez encore. Puis... dites-vous qu'à cet instant; vous venez d'embrasser avec tendresse l'apogée du Bonheur.
Une nouvelle journée. Un nouveau jour, une nouvelle histoire. Écouteurs dans les oreilles, walkman dans la main. Je me dandinais en préparant quelque chose à manger avec une étonnante bonne humeur. Le chat me regardait en penchant la tête, voyant son pire ennemie dans la cuisine dansant tout en sortant les céréales. « Go drum, too proud , make your hands arche- Play it out, go march through crowds ! », mon cerveau était en effervescence. Tandis que je versais le lait une levée de points multicolores se dressaient et s’enroulait tel un serpent autour de mes pensées pour y implanter sa substance euphorisante. Cette musique avait le même effet sur moi que le Boléro de Ravel, bien sûr ce n'était pas du tout le même genre. Mais ces deux musiques avaient l'habitude de transformer mon pessimisme en un formidable optimisme à toute épreuve. J'étais tellement heureux que j'ai pris le chat qui grogna pour danser avec lui ! Tandis que je chantais à tue-tête dans la cuisine trimbalant le sac de poils d'un endroit à un autre en lui levant les pattes en l'air. Je le reposai alors, vu qu'il crachait dressant ses poils. Tant pis pour lui. Je serrai mes poings faisant une sorte de moulin avec en donnant des coups de hanche sur le côté. Aube lève-toi ! Montre-moi tes lumières, réchauffe ma peau et galvanise mon être et laisse entrevoir mon cœur naître. Je pris le paquet de pan-cakes dans la bouche le mordillant pour pas qu'il tombe tandis que je simulais sur le comptoir de la cuisine, à l'aide de couvert, une caisse claire. Aurora devait sans doute dormir... ou travailler, aucune idée. Mais je m'amusais comme un petit fou en tout cas. Je préparai la cafetière avec facilité appuyant sur le bouton d'un geste décisif plus solennel et vif que Damoclès. Je pris alors une cuillère pour faire micro chantant toujours en secouant la tête de tous les côtés complètement en transe alors qu'un geyser de flux colorer traversait mon crâne pour lui donner une nouvelle couleur. Je finis par plonger la cuillère dans le beurre de cacahuète afin de l'apporter à ma bouche qui se referma tel un requin dessus. Je donnai alors rapidement un peu d'eau aux plantes. Je pris mon petit-déjeuner à une vitesse folle dans la même ambiance musicale tout en hochant de la tête et levant parfois les bras pour faire un mouvement d'épaule. J'avais l'impression d'être un gitan lors de leur apogée musicale dansant en rythme et en cœur pour impressionner la foule et déverser leur entrain dans la musique et la danse.
Je me relevai enfin, rangeant le tout, le verre, les céréales, le lait, le café, les pan-cakes avant de nettoyer la table toujours en chanson. Je partis ensuite dans ma chambre posant mon walkman un instant enlevant mes écouteurs et quittant bien évidemment mon caleçon prenant également une serviette au passage. J'allais alors en chantant dans la salle de bain faisant couler un peu d'eau chaude tout en jetant un bref coup d’œil au miroir. Je penchais la tête étudiant si j'avais un minimum d'abdo ou de pectoraux... Bah nan. Tant pis ! Pas le temps de déprimer sur mon physique frêle ! J'entrais dans la douche encore et toujours la même chanson... « Tie strings to clouds, make your own lake- make it flow ». Et cela continua alors que la rivière de cristal glisser sur mon corps. Elle se faufilait sur la surface de peau la léchant de sa salive chaleureuse mon épiderme. Le ruissellement transcendant l'air retombant vers sa mère qui porte mes pieds dansants. Je pris le pommeau de douche chantant de plus en plus fort totalement transporté par la chanson qui tournait en boucle dans mon crâne. « Throw seeds to sprout, MAKE YOUR OWN BREAK, LET THEM GROW »,mes doigts serraient le métal précieux alors que je me déhanchais de plus belle posant ma main sur ma cuisse pour marquer le tempo. J'éteignis l'eau, mais continuant néanmoins mon chant matinal qui transcendait tous mes muscles se fournissant d'un enthousiasme nouveau qui m'animait. Je pris rapidement une serviette dont je ne pris pas la peine d'attacher autour de mon bassin : puisque j'étais théoriquement seul dans l'appartement. Je descendais les marches me séchant en même temps tout en continuant de chanter lançant un regard au chat assis sur le canapé me fixant avec ses yeux de démon ne comprenant pas vraiment ma folie. De toute façon il est stupide son chat, mais il est drôle il faut l'avouer. Je m'arrêtais subitement devant lui en penchant la tête plongeant mon regard dans le sien... puis d'un mouvement vif je mis une pichenette sur son museau, il éternua et cracha alors que je reprenais ma chanson me dirigeant vers ma chambre. Je repris mon walkman et mes écouteurs ne pouvant m'empêcher d'écouter cette musique et de me défouler via une danse. Cette danse si particulière n'ayant pas de pas prédéfinis mais qui expulse cette joie de vivre matinale. J'enfilai un boxer puis un pantalon en vitesse prenant un t-shirt et une paire de chaussette alors que je rentrais dans le salon avec un déhancher plus entraînant. Le t-shirt suspendu entre mes dents, je sautillais pour enfiler mes chaussettes puis vint le tour du haut. Je pris rapidement mon sac mettant mes chaussures et prenant mes clefs.
La porte se referma. Le monde de l’extérieur s'offrait à moi. Soleil radieux, arbres chantants sous l'effet du vent et tout le monde il est beau et tout gentil. Comme un post-orgasme, la vie était subitement devenu coloré. Musique toujours dans les oreilles je descendais les marches avec dextérité manquant plusieurs fois d'en louper une et de me fracasser dans les escaliers. Je fis un signe de la main à la vieille snob du premier, un joli sourire pour une fois qui n'était pas hypocrite. J'étais de bonne humeur et c'était un euphémisme. Dans la rue je marquais toujours le pulsions sur ma cuisse, les pulsions qui explosaient dans un feu d'artifice dans mon crâne. C'était la création d'un nouveaux monde, Chaos avait laissé place à Gaïa qui embrassait avec ferveur Eros. Mes déprimes successives semblaient bien loin. Tandis que je m'arrêtais à une épicerie pour me prendre un paquet de sucrerie dansant plus légèrement dans les rayons et laissant quelques sourires aux passants qui lever leurs gros sourcils. J'arrivais alors sur une place hochant de la tête adorant les pulsations. Je mâchais mes sucreries doucement jouant des épaules une nouvelle fois en fermant les yeux.
« NON MAIS QU’EST-CE QUE TU VIENS FOUTRE ICI ? TU NE CROIS PAS QUE TU NE M’AS PAS ASSEZ POURRI LA VIE COMME CA ? ». Je sursautais alors m'étranglant avec mon bonbon. J'essayais de l'expulser en vain m'étranglant avec, avant de finir par l'avaler retirant mes écouteurs pour me retourner vers la folle furieuse qui venait de m'agresser par surprise manquant de me tuer. « MAIS VOUS ÊTES TARE ? », je penchai la tête la voyant tituber contre le mur... elle était droguée ? Ou peut-être alcoolique... qui sait... Je m'approchais doucement rangeant mes écouteurs en penchant la tête : « Vous allez bien ? », Bah nan, tu vois bien qu'elle est totalement apeurée Ethan, encore une fille que t'a traumatisé... - Maaaais... j'ai rien fait... tss... Elle était plutôt jolie pourtant, un physique assez petit d'une jeune étudiante. Le type niaise qu'Aurora déteste que je ramène à la maison. De toute façon, cette jeune fille va certainement me sortir une arme du type couteau ou flingue et me tuer. Tant pis. Je lui tendis le paquet de douceur en penchant la tête avant de dire avec toute innocence : « Vous en voulez un ? » .
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