AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité

Invité





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden EmptySam 13 Juil - 10:08



△ Je suis une pièce dans l’armée américaine, j’ai été mis en service en 2002, j’ai été découpé dans une plaque de taule, j’ai été frappé et nettoyé, j’ai été taillé et poli mais maintenant je suis percé de 2 petits trous, je ne suis plus en parfait état.


« Laissez-moi tranquille. Je veux juste que l’on me laisse tranquille. » Cela fait deux jours que je suis dans cet hôpital et personne ne me laisse tranquille. C’est le défilé dans cette pièce. Les médecins tout d’abord qui ne cesse de venir pour me faire passer des tests sur ma santé ou sur mon état psychologique puis les militaires qui eux viennent m’interroger sur le peu de souvenirs que j’ai pu ramener avec moi. On m’a torturé pendant des mois, presque plus d’une année si j’ai bien compris et aujourd’hui on recommence à me poser un millions de questions. On ne me laisse même pas respirer. Il y a toujours quelqu’un à mes côtés pour me surveiller. Tout cela parce que lorsque je me suis réveillé j’ai agressé la pauvre infirmière qui se trouvait dans la pièce. Ils s’attendaient à quoi ? Je n’ai côtoyé personne pendant des mois et elle vient me toucher l’épaule sans faire attention. Je n’ai absolument pas contrôlé cette réaction. Je m’étais simplement senti agresser. Je ne lui voulais pas de mal. Mais ça, il semblerait que personne n’arrive à le comprendre ici. J’ai l’impression d’être un animal de foire, un spécimen que personne n’avait jamais vu auparavant. Je n’ai plus l’impression d’être le Ezra qui a quitté les Etats-Unis il y a quelques années. Lui… Il est mort avec les autres. Aujourd’hui je n’arrive plus à comprendre qui je suis et ce que je fais encore ici. Je ne me reconnais même plus dans le miroir. Tout ce que je vois c’est un homme à la peau abîmé par les heures passées attacher à un poteau en plein soleil, un homme maigre, beaucoup trop maigre. Et un homme marquer à vie. Hier on m’a autorisé à enfiler de vrai vêtement. Il paraît que c’est censé m’aider. On m’a donné un jean et un tee-shirt. Lorsque je me suis déshabillé dans la salle de bain, j’ai pu prendre conscience des dégâts physiques que l’on m’a fait subir. Les traces d’électrochoc. Cette marque de ceinture qui me barre le dos en diagonale et même des traces de brûlures de cigarettes sur mes bras. On voit mes côtes comme jamais. Cette vision m’a choqué. Je n’arrive plus à me reconnaître et c’est dur… C’est en repensant à tout cela que je demande au médecin de sortir de la chambre. Je veux que l’on me laisse tranquille. Aujourd’hui il voulait que je prenne une douche. Sauf que cette chambre de grand standing. Oui il paraît que ça aussi, ça me ferais du bien, d’être replonger dans un confort assez important. Enfin. Toujours est-il que la salle de bain ne comporte qu’une baignoire. Lorsque l’infirmière a commencé à faire couler l’eau, j’ai fait une crise de panique. Ce bruit je ne pourrais jamais l’oublier. L’eau qui coule et finalement une main qui m’attrape par la nuque et me plonge la tête dans l’eau. Il leurs aura fallut plus de dix minutes pour me faire comprendre que personne ne m’imposera cela à nouveau. Maintenant je veux juste qu’il s’en aille. Et c’est ce qu’il finit par faire.

A bout de force, je finis par aller me réfugier sur mon lit. Je m’allonge sur le matelas et finis par me rouler en boule. Je ne fais confiance à personne ici. On ne me laisse pas sortir. On ne me laisse pas contacter mes proches. J’ai l’impression que l’on m’utilise. Je me mets à trembler sans vraiment comprendre pourquoi. J’aurais voulu mourir là-bas, comme les autres. Les choses auraient été bien plus faciles. Je ne me serais pas retrouver bombarder dans un monde que je n’arrive plus à comprendre. On est en 2013… La dernière fois que je me souviens d’avoir eu conscience du temps qui passe nous étions encore en 2012 et l’été venait tout juste de commencer. Je voudrais comprendre pourquoi on nous a fait cela. Pourquoi m’avoir torturé pendant un an pour finir par me relâcher dans le désert ? Je crois que je n’aurais jamais de réponse et c’est peut être que cela qui me perturbe également. Je serre l’oreiller contre moi et entends du bruit dans ma chambre. Comme a chaque fois, je me lève dans un bon et attrape le premier objet qui me passe sous la main pour me protéger. Deux militaires – hautement gradé – entre dans la pièce et lorsqu’ils ont enfin décliné leurs identités, je lâche mon arme improvisé. « On voudrait vous posés quelques questions Lieutenant. » Encore des questions. Ils cherchent quoi à la fin ? « Lorsque vous avez été enlevé il y avait trois autres militaires avec vous. Vous savez où ils sont ? » Alors c’est ça ? On me questionne depuis mon arriver pour savoir où sont passés mes collègues. Je sais qu’ils veulent savoir les questions que l’on a pu nous poser là-bas, mais pour le moment ils se contentent de me demander cela. « Ils sont mort. » « Vous êtes sûr ? » « Je vais vous plonger la tête dans une baignoire empli d’eau ou vous lancer quelques décharges électriques et on va voir combien de temps vous allez tenir ! » Ma réponse semble les choqués. Ils s’attendaient à quoi ? Ils ont cru que j’étais enfermer dans un hôtel cinq étoiles et que je menais une vie tranquille. « Pourtant vous avez tenu vous… » « Croyez moi j’aurais préféré mourir. » Sur la fin, j’ai arrêté de me battre. Je voulais sincèrement en finir, mais mon corps à continuer à tenir le choc. Malheureusement pour moi. Les militaires sont déstabilisés par mes réponses. Tellement qu’ils finissent par s’excuser et par quitter la pièce. Une nouvelle fois, je me retrouve seul. Seul avec mes angoisses.

De nouveau réfugier sur mon lit, je finis par céder au sommeil. Je ne me sens pas en sécurité, mais je suis tellement épuisé que je n’arrive pas à tenir plus longtemps. Je m’endors en quelques minutes. Malheureusement je me fais rapidement rattraper par mes insécurités et mes cauchemars. Je me vois de nouveau dans cette pièce sombre. Une main puissante s’abat sur mon visage et on me traîne sur le sol. J’entends de nouveau ces voix qui hurlent en Afghans. Des mots que je ne comprends pas, mais que je reconnais à force de les avoir entendu. On m’assoit sur une chaise et on me gifle. Je sens une décharge électrique qui envahi mes muscles. « Non, nooooon… » Je m’agite dans mon sommeil et d’un seul coup j’entends quelqu’un qui appel mon prénom. Je l’entends de nouveau et cette fois je sens une main se poser sur mon bras. Je me réveille en sursaut, a bout de souffle et effrayé. « Ne me touchez pas ! » hurlais-je tout en me reculant le plus possible sur le lit près à tomber quand mon regard se pose sur la personne qui vient de me réveiller, j’ai l’impression de recevoir un nouveau choc. « Eden ? » J’ai beau la reconnaître je continue à avoir peur. Je me repli sur moi-même et essaye de retrouver mon souffle. Instinctivement je me protège alors que je sais parfaitement que je n’ai pas à avoir peur d’elle.

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden EmptySam 13 Juil - 15:18


"Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire. " oth


(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?


« L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsqu’il se trouve que son objet s’éloigne. Quand la vie devient dure, quand les choses changent, le véritable amour reste inchangé. » oth. Eden venait de passer les portes de cet hôpital à bout de souffle. Elle n’avait même pas prit la peine de se doucher. Elle avait juste prit ses clés et avait quitté l’appartement aussi vite qu’elle avait pu. Elle croyait rêver. Elle croyait que c’était une blague. Ils avaient dût faire une erreur. Ca ne pouvait pas être lui. Elle avait tout en mémoire et se dire qu’elle pourrait le voir à nouveau lui remplissait le cœur à nouveau. Elle arrivait simplement dans l’aile de l’hôpital qu’on lui avait confié au téléphone et elle repérait alors rapidement le docteur qui l’avait l’appelait. Elle le connaissait dut au fait qu’elle était elle aussi docteur. Il lui fit un sourire timide. Il faut dire que l’aile de l’hôpital semblait bombardée par l’armée. C’était plutôt impressionnant. Elle s’avançait rapidement vers le docteur. «  Salut Alan. Ou est-ce qu’il est ?! » Il la regardait avec un regard triste et pendant une brève seconde, elle pensait simplement qu’il avait dût faire une erreur. « Ecoute Eden, je peux comprendre que tu veuilles le voir mais il faut que tu lui laisses du temps. Il n’est pas prêt à voir quelqu’un. » Elle semblait intriguée par sa réponse. Elle l’avait cru mort pendant près d’un an et lui ne voulait pas la laisser le voir.  Elle croyait complètement devenir dingue. Elle passait une seconde ses mains dans ses cheveux et elle prit une grande respiration. « Nan tu ne comprends pas. Je ne suis pas quelqu’un et il m’aime. Il a besoin de moi en ce moment. S’il te plait. » Il la regardait et finit par dire : «  D’accord. Laisse-moi quelques instants. »


Elle finit par s’asseoir simplement sur une chaise et elle tapait du pied. Elle voulait simplement le serrer à nouveau dans ses bras.  Elle voulait voir son doux visage et le serrer contre elle. Elle voulait enfin qu’il lui revienne comme il lui avait promis. En ce moment même, elle s’en voulait que ce fichu coup de fil ne soit pas arrivé avec un jour plus tôt. Elle avait couché avec Aedan et c’était mal. Tout ce qu’elle voulait c’était effacé ce moment de sa tête et repartir comme avant avec son compagnon. Après quelques minutes, l’un des hommes en uniforme finit par s’approcher d’elle et finit par s’asseoir à côté d’elle. «  Melle Anderson ?! » Elle finit par acquiesçait simplement. Elle avait toujours était intimidé par les militaires. C’était des hommes mystérieux et courageux. Et les plus gradés semblait encore plus intimidant selon elle. Il lui fit un léger sourire et finit par reprendre : «  Je suis le Général Olsen. Le cas de votre compagnon et un peu spécial… » Elle le regardait l’air de dire « vous me prenez pour une idiote. Ezra est pas spécial. » Il finit par laisser échapper un sourire au vu de la tête de la jeune femme. «  Ce qu’il a vécus en Afghanistan est terrible. Je sais que vous voulez le voir et le serrer dans vos bras et lui dire à quel point vous l’aimer et je le comprends. Mais pour le moment il ne faut pas le brusquer. » Elle finit par le couper. «  Ecoutez avec tout le respect que je vous dois. Je pense que je sais comment m’occuper et approcher mon compagnon. Et je suis médecin pas débile. » Le Général semblait bien surpris par sa réaction. La jeune femme n’avait pas peur aux yeux quand il s’agissait de son compagnon. Elle ne comptait pas abandonner. Elle voulait le voir. Elle voulait être sure que c’était bien lui. Le général finit par lâcher simplement : «  D’accord. Vous allez pouvoir y aller. Evitez juste tout contact physique. Il pourrait mal réagir. » Il finit par se lever et fit signe à l’un des militaires qu’il pouvait ouvrir la porte.

La jeune femme finit par se dirigeait vers la porte d’un pas peu assurée. Elle avait peur. Peur que ça ne soit finalement pas lui et qu’elle doive le perdre à nouveau. Elle ne le supporterait pas. Elle finit par rentrer dans la pièce blanche. Il était là étendu sur le lit entrain de dormir et il ne semblait pas dormir d’un sommeil paisible selon elle. Il murmurait des mots incompréhensibles et il bougeait quelques peu. Elle s’approchait et elle découvrit son visage si amaigrit. Elle posait alors simplement sa main sur sa bouche. Quelques larmes coulèrent sur son visage. C’était lui. C’était vraiment lui et ce n’était pas une blague. Elle finit par s’asseoir simplement sur le fauteuil à côté du lit. Elle le regardait alors pendant quelques secondes silencieuse. Bon sang, il lui avait manqué. Il n’avait pas mentit. Il était revenu. Il était là avec elle aujourd’hui et elle espérait qu’il n’irait nulle part. Et ceux-là jamais. Elle ne le laisserait plus jamais partir. Elle finit par prononcer son prénom une fois puis deux fois mais le jeune homme ne semblait pas réagir alors déposer tendrement sa main sur son bras et ce fut comme un électrochoc pour le jeune homme. La jeune femme en reculait même d’un mouvement tellement il avait semblait sur la défensive. « Ne me touchez pas ! » avait-il hurlait. Bon sang qu’est-ce qui lui était arrivé ?!  Après quelques secondes, il finit par poser son regard sur la jeune femme et cette dernière n’ose même pas faire un mouvement. « Eden ? » reprit-il. Il semblait toujours sur la défensive même si il semblait l’avoir reconnu. Il ne semblait pas lui-même. Son regard si doux était devenu dur et incompréhensible. Elle lui fit un tendre sourire et reprit simplement :

•«  Hey.. Je suis désolé , je voulais pas t’effrayer. Je t’ai appelé plusieurs fois mais tu dormais.. Je voulais juste être sûre que tu étais vraiment là.. »

Elle restait alors quelques secondes silencieuse. Elle ne trouvait pas les mots. Elle ne savait pas par ou commencer. Elle voulait juste le prendre dans ses bras et l’embrasser. Mais visiblement, les contacts physiques devaient être évités comme l’avait dit le général.

•«  Tu m’as manqué. »

Finit-elle par lâcher.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden EmptyDim 14 Juil - 16:53



△ Je suis une pièce dans l’armée américaine, j’ai été mis en service en 2002, j’ai été découpé dans une plaque de taule, j’ai été frappé et nettoyé, j’ai été taillé et poli mais maintenant je suis percé de 2 petits trous, je ne suis plus en parfait état.


Je pensais obtenir quelques minutes de répits. Je pensais que le sommeil allais emporte tous les cauchemars et les incertitudes. Que le sentiment d’insécurité allait s’évanouir et que pour quelques minutes seulement je pourrais me sentir bien. Cela n’aura duré que quelques secondes. Le temps que je ferme les yeux. A peine tomber dans les bras de Morphée que je me retrouve en de nouveau en Afghanistan. Dans cette pièce qui aura été mienne durant des mois et des mois. Je sens cette oppression qui m’entoure, cette humidité et la violence des propos des gens qui m’entourent. On me soulève du sol, on me plaque contre un mur et les coups pleuvent à nouveau. Je voudrais hurler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je me sens plus mal que jamais. Pourtant j’ai l’impression que rien de tout cela n’est normal. Ou ne serait-ce que réel. J’entends quelqu’un m’appeler. On m’appelle par mon prénom. Personne ne savait comment je m’appelais là-bas. On ne m’appelait même pas d’ailleurs. Ou tout simplement le Ricain. Une nouvelle fois j’entends une voix prononcer mon nom. Je me débats dans mon sommeil et d’un seul coup, je sens une main se poser sur mon bras. Ce geste là, il est réel. J’ouvre les yeux et aperçois une forme humaine à côté de moi. Je hurle. Je ne veux pas que l’on me touche. Surtout pas. Je me recule le plus possible sur le matelas et plonge mon regard dans celui de la jeune femme qui ne cesse de me regarder. Il ne me faudra que quelques secondes pour la reconnaître. Eden… Ma petite amie. Ou tout du moins celle qui était ma petite amie lorsque je suis parti. Aujourd’hui je me demande ce qu’elle peut bien être. Mais ce n’est pas vraiment le moment de se poser cette question. J’ai beau la reconnaître, je ne cesse de me demander si c’est bel et bien elle. Et si mon cerveau ce mettait à me jouer des tours ? J’ai peur… « Hey… Je suis désolée, je voulais pas t’effrayer. Je t’ai appelé plusieurs fois mais tu dormais... Je voulais juste être sûre que tu étais vraiment là... » C’est sa voix, son visage. Elle a changé, mais il s’agit bel et bien d’Eden. Pourtant je n’arrive pas à baisser ma garde. Et si elle aussi elle voulait me faire du mal ? Ils l’ont peut être juste appelé pour me faire parler. Je sens un poids m’envahir au niveau de la poitrine. Une sorte d’oppression. Je déteste cette sensation. « Je veux qu’on me laisse tranquille. » C’est la seule chose que j’arrive à articuler. Je me recule encore un peu et manque de tomber du lit. Je me mets sur mes pieds et continuer à me reculer.

« Tu m’as manqué. » Bras croisé sur ma poitrine, je ne la lâche pas du regard. Est-ce que je peux vraiment lui faire confiance ? Je ne cesse de douter et la même chose ne cesse de me revenir en tête, je veux qu’elle parte. Je veux que l’on me laisse tranquille ne serait-ce que cinq minutes. Et puis de toute manière ce n’est pas moi qui lui suis manqué. C’est l’ancien Ezrà qu’elle veut retrouver. Pas moi. Elle veut revoir celui qui lui a écris un millier de lettre en jurant l’aimer comme jamais. Lui il est mort quelque part… Je passe une main nerveuse sur mon visage et soupire quelque peu. « Celui que tu cherche n’est plus là… » J’ai du mal à tenir debout, je m’accroche à la barre du lit. Je ne me sens vraiment pas bien. Voir Eden fait remonter tout un tas de souvenirs que je pensais mort et enterrer. Je me revois heureux avec elle. Amoureux aussi. On dirait que c’est quelque chose qui n’arrivera plus jamais. La jeune femme à l’air malheureuse d’un seul coup. Je vois ses yeux brillés et je me demande bien pourquoi elle reste ici. Elle n’a pas compris ? Je ne pourrais plus jamais rien lui apporter de bon. Il faut qu’elle parte, il faut qu’elle s’en aille sans se retourner. « Je veux pas que tu me vois comme ça… » J’ai beau avoir changé, au fond, j’ai toujours l’impression de tenir à elle. Je me souviens parfaitement de tout ce qu’on a pu vivre ensemble. C’est la seule chose à laquelle je m’accrochais lorsque j’étais enfermé. A chaque coup que l’on me portait, je m’efforçais de penser à elle. Puis un jour, j’ai arrêté. Je me faisais encore plus de mal en faisant cela. Alors j’ai commencé à la rejeter de mon esprit. Petit à petit. Son regard se promène sur mon visage et sur mon corps. Je déteste cela. « Ne me regarde pas comme ça. Je veux qu’on me laisse tranquille. » Je sais que je ne cesse de répéter la même chose, mais c’est tout ce que je veux. A bout de force, je me laisse glisser contre le mur jusqu’à atterrir sur le sol. Je rapproche mes genoux de mon torse et me remet dans cette position que j’ai adopté pendant des mois. Mon regard ce perds dans le vide et j’essaye d’oublier la présence d’Eden dans la pièce. Il faut pas que je pense à elle…


Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden EmptyMer 17 Juil - 0:28


"Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire. " oth


(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?


Nous perdons tous quelque chose au fil des années. La jeune Eden se trouvait dans cette pièce et elle savait bien que la vie du jeune homme pendant une année n’avait pas dû être rose. Elle avait pleuré pendant tellement longtemps. Elle avait eu espoir de le retrouver puis elle avait fini par accepter qu’il était mort tous simplement et qu’elle ne le reverrait plus jamais. Elle avait dût accepter que toutes les promesses qu’il lui avait fait dans le passé ne serait jamais réalisable. Il lui avait tout simplement mentit. Et voilà qu’aujourd’hui il se trouvait juste en face d’elle et elle ne savait pas si elle devait le gifler ou l’embrasser. Elle l’aimait et elle l’aimerait pour toujours et à jamais. Le jeune homme avait fini par se réveiller il faut dire qu’elle ne c’était pas attendu à ce qui venait d’arriver. Il semblait sur la défensive et il ne semblait pas le même. Son regard était lointain et elle semblait être une inconnue pour lui. Il ne la regardait plus amoureusement. C’était finit. Elle savait que les prochains mois serait durs. . « Je veux qu’on me laisse tranquille. » lâchait-il finalement. Il se reculait tout en quittant le lit. Il mettait définitivement une distance entre eux et il venait de briser le cœur de la jeune femme en l’espace d’une seconde. Elle était si heureuse de le voir et maintenant il prenait la fuite. Il voulait qu’elle s’en aille. Il ne voulait plus d’elle. Il voulait tout simplement être seul. Elle savait très bien qu’elle n’aurait pas dut le prendre personnellement. Elle le savait mais elle ne pouvait s’empêcher de le faire. Elle restait là silencieuse comme si il l’avait coupé dans son élan. Elle ne pouvait définitivement pas montrer la joie d’être à nouveau avec lui puisqu’il venait de lui couper l’herbe sous le pied. Elle savait que le temps allait être son pire ennemi. Elle restait là impassible alors qu’il continuait à s’agitait comme pour se protéger.

Il était là bras croisé après qu’elle lui est confiée sincèrement qu’il lui avait manqué. C’était la seule phrase qu’elle avait bien put prononcer après ce qu’il venait de dire. Elle ne pouvait pas lui dire plus. Les mots « je t’aime » ne venait si facilement avant et aujourd’hui elle avait l’impression que si elle le disait, il allait s’enfuir et ne plus jamais la moindre parole. Elle ne voulait simplement pas prendre le risque alors elle avait simplement confiée ces quelques mots. Il semblait malgré tout toujours aussi perturbé voir encore plus. Elle savait à ce moment qu’elle avait fait une bourde et qu’elle l’avait définitivement trop brusqué. Il lui avait tellement manqué qu’elle ne pouvait pas ne pas lui dire. Il était toute sa vie et ça n’allait pas changé. Il n’y avait que lui et il n’aurait que lui. C’était dur de se dire que dans une vie on ne peut être réellement amoureuse que d’un homme mais Ezra était son âme sœur. Ca n’allait pas changé qu’il soit abimé ou non. « Celui que tu cherches n’est plus là… » Finit-il par dire à nouveau. Alors c’était ça après un an, il allait juste lui briser le cœur à nouveau. Elle essayait de rester forte. Elle baissait à nouveau la tête prenant une respiration bien profonde. Ne pas pleurer. Ne pas se montrer faible. Elle levait simplement la tête après quelques secondes tout en remettant une de ses mèches derrière sa tête. Il voulait qu’elle parte c’était claire et net et pourtant elle n’arrivait même pas à bouger de cette foutue. Elle s’en fichait qu’il ne voulait pas d’elle. Elle voulait de lui. Elle ne voulait que lui.

•« Je ne cherche rien. Je veux juste .. Je ne sais pas. Ça fait un an que je te croyais mort alors peu importe si tu es le même ou non. Ça ne changera rien pour moi. Je ne prendrais pas la fuite si c’est ce que tu veux savoir. »

Elle ne savait même pas pourquoi elle se justifiée. Mais au moins il savait le fond de sa pensée. Il était là et il semblait à la fois ailleurs. Elle se voulait présente pour lui mais comment peut-on être présente pour quelqu’un qui ne sait plus qui il est ou ce qu’il veut. Elle connaissait Ezra mieux que personne et elle savait qu’il avait quelque chose de brisé qu’elle n’arriverait jamais à changer. « Je veux pas que tu me vois comme ça… » glissait-il simplement. Probablement au sujet de son physique et de son attitude. Son regard tombé alors pour la première fois sur les détails de son visage qui semblait abimé tout comme ses mains ou le fait qu’il semblait avoir une difficulté horrible à rester debout. Elle était médecin et elle savait parfaitement que tous ses signes montraient une énorme violence. Il avait dut lui arriver quelque chose d’horrible et n’allait pas le forcer à lui dire quoi. Du moins pas de suite.


•« Et moi je ne veux pas que tu sois seul. Ecoute, je ne te forcerais pas la main mais.. Je veux juste être là. »


Il finit par lâcher une nouvelle fois détaché : « Ne me regarde pas comme ça. Je veux qu’on me laisse tranquille. ». Il s’abaissait simplement contre le mur après quelque seconde complètement recroquevillé. Elle en avait les larmes qui lui montaient. Elle voulait l’aider. Elle voulait crier. Elle en voulait aux personnes qui s’en était pris à lui parce.. Parce que c’était l’homme le plus merveilleux au monde. C’était son homme et il l’avait détruit. L’armée l’avait détruit et cette guerre lui avait prit la personne la plus importante de sa vie. Personne qui ne voulait visiblement plus de lui. Elle finit par se lever et finit par s’approcher tout en mettant une légère distance afin de ne pas le brusquer. Elle s’asseyait alors quelques mètres plus loin.

• " C’est ce que je disais.. Quand tu es parti.. Je voulais qu’on me laisse seule. Je sais que c’est pas comparable mais j’avais l’impression qu’on avait enlevé une partie énorme de mon corps et de mon cœur. Je peux comprendre mais je peux pas.. Je peux pas juste quitter cette pièce et te laisser tout seul. Je sais que c’est égoïste mais j’ai crut pendant tellement longtemps que tu étais plus là que j’ai besoin de m’assurer que tu n’iras nulle part. Je sais que ça prendra du temps mais tu iras mieux.. Tu iras mieux. »


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden EmptyJeu 18 Juil - 19:52



△ Je suis une pièce dans l’armée américaine, j’ai été mis en service en 2002, j’ai été découpé dans une plaque de taule, j’ai été frappé et nettoyé, j’ai été taillé et poli mais maintenant je suis percé de 2 petits trous, je ne suis plus en parfait état.


La douceur de son visage et l’éclat de ses yeux firent remonter une vague de souvenirs en moi. Ils me frappèrent de pleins fouets comme cela, sans prévenir. D’un seul coup, je revois notre premier rendez-vous. Je ressens à nouveau cette trouille qui m’avait tenaillé le ventre quand j’avais décidé de l’embrasser pour la première fois. La joie que j’avais pu ressentir lorsqu’elle avait accepté de venir vivre avec moi. Eden est la seule femme que je n’ai jamais aimée. Pourtant aujourd’hui je la regarde avec de la distance. Malgré les souvenirs j’ai l’impression que plus rien ne nous relit. Je n’arrive toujours pas à savoir depuis quand je n’ai pas eu de ses nouvelles. Tout s’embrouille dans mon esprit et je n’arrive toujours pas à assimiler la date d’aujourd’hui. Je ne sais pas combien de temps c’est écouler entre mon enlèvement et ma libération. Je ne sais rien et le regard d’Eden sur moi ne m’aide pas à rester calme. Je lui demande de me laisser tranquille et recule à nouveau. Je ne veux pas lui faire de peine. Je me sens briser comme jamais, mais au plus profond de moi je sais que je ressens encore quelque chose pour elle. C’est malgré tout quelque chose que je n’arrive pas à expliquer. Je croise mes bras sur ma poitrine et tente de ne pas croiser le regard de la jeune brunette. Elle à l’air déçue. Je ne sais plus comment agir. Elle à l’air d’attendre quelque chose de ma part, et je ne suis pas sûr de pouvoir lui apporter ce qu’elle recherche. « Celui que tu cherches n’est plus là… » lui dis-je calmement. Il est clair que le Ezrà qu’elle a connu, celui dont elle est tombé amoureuse n’est plus. Il a disparu quelque part au plus profond de moi-même. Aujourd’hui, il ne reste que l’homme brisé, blessé et meurtri. Celui qui a été torturé pour une chose qui le dépasse complètement. Pourtant cela ne semble pas arrêter la jeune femme. « Je ne cherche rien. Je veux juste... Je ne sais pas. Ça fait un an que je te croyais mort alors peu importe si tu es le même ou non. Ça ne changera rien pour moi. Je ne prendrais pas la fuite si c’est ce que tu veux savoir. » Un an ? Alors c’est le temps qui c’est écouler depuis la dernière lettre que j’ai pu lui envoyer ? Mon dieu, un an… C’est affreusement long quand on y pense. Mais ce n’est pas cela qui me fais froncer les sourcils. Mais plutôt le fait qu’elle me croyait mort. « Mort ? Ca veut dire que personne n’est venu nous chercher ? On t’a dit qu’on était mort c’est ça ? » J’en reviens pas. L’armée n’as même pas à chercher où nous étions. Après tout on m’a retrouvé agonisant dans le désert. C’est hallucinant. D’un seul coup, elle a éveillé ma curiosité.

Malgré tout, la jeune femme laisse son regard se promène sur mon visage et je me renferme à nouveau. Je ne veux pas qu’elle me voit dans cet état. J’ai vu mon reflet dans un miroir, je sais que je ne ressemble plus vraiment à celui que j’étais avant de partir. Mon corps est marquer par les coups qu’on m’a infligé et je ne supporte pas cela. Je ne veux pas voir de pitié dans son regard c’est tout. Mais une nouvelle fois, Eden ne se démonte pas. « Et moi je ne veux pas que tu sois seul. Ecoute, je ne te forcerais pas la main mais... Je veux juste être là. » Je suis encore déboussoler, mais ces paroles me font soudainement l’effet d’un baume au cœur. Je me sens presque apaisé. J’ai confiance en elle et je sais qu’avec elle il ne pourra rien m’arriver. Tant qu’elle est là avec moi, personne ne viendra me déranger, personne ne viendra me poser des questions et pourtant son regard continue à m’observer et je me sens agresser. Je lui demande de me laisser tranquille avant d’aller me cacher dans un coin. Je ne veux vraiment pas de sa pitié… Je me laisse glisser le long du mur et pose mon regard sur le lit en face de moi. Je me sens casser. J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose. Je relève un peu la tête et remarque que la jeune femme vient de s’asseoir en face de moi. Un instant, nos regards s’accrochent dans un silence presque parfait. Je profite de ce moment et finis par baisser la tête. J’ai mal de partout. Mon corps me hurle ‘stop’, mais je n’arrive pas à trouver une position pour que la douleur cesse. C’est constant, cela ne s’en va jamais. Je pourrais en parler à Eden, après tout, elle est médecin, mais je n’ose pas parler.

« C’est ce que je disais... Quand tu es parti... Je voulais qu’on me laisse seule. Je sais que ce n’est pas comparable mais j’avais l’impression qu’on avait enlevé une partie énorme de mon corps et de mon cœur. Je peux comprendre mais je ne peux pas... Je ne peux pas juste quitter cette pièce et te laisser tout seul. Je sais que c’est égoïste mais j’ai crut pendant tellement longtemps que tu étais plus là que j’ai besoin de m’assurer que tu n’iras nulle part. Je sais que ça prendra du temps mais tu iras mieux... Tu iras mieux. » Une nouvelle fois je relève la tête vers elle et croise son regard. Je me souviens de mon départ… De ses pleurs et de son frère qui l’avait retenue pour ne pas me courir après. Je ne pourrais jamais oublier cette scène, même si maintenant j’ai pu vivre bien pire. J’avale ma salive et joue nerveusement avec mes doigts. « Je pensais à toi… Quand… Quand on me frappait pour que je parle, je pensais à toi. Je me souvenais toujours de la même chose et dans le même ordre. Et… » J’aurais voulu lui en dire plus, mais soudain je me suis revu dans cette pièce sombre et devant cette baignoire empli d’eau. Je vois mes mains tremblées et je serre les poings. Il ne faut pas que je pense à cela. « Eden j’ai mal… J’ai mal de partout, je… Je sais plus qui je suis. Pourquoi ils ne m’ont pas achevé hein ? » Personne a voulu répondre à mes questions depuis que je suis arrivé ici et j’ai l’espoir que la jeune femme puisse m’aider, elle au moins…

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





one more night


Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty
MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden Empty

Revenir en haut Aller en bas

Look into my eyes, it's where my demons are... + Eden

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» eden (+) look the bitch in the eyes.
» ‘Cause I’ve seen all the wonders in your eyes - tfh
» DIEGO ⊱ behind blue eyes
» EDEN & WINNIE (+) toujours sur mon chemin.
» eden (+) never growing up.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Goodbye Daylight :: RUNNING ON SUNSHINE :: at the end. :: Rp-