PRÉNOM OU PSEUDO ◮ Moi c'est Emma, ou MlleSoniah, au choix!.
ÂGE ◮ Majeure et vaccinée!
SEXE ◮ Je vous laisse deviner...
Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ Bazzart.
QU'EN PENSES-TU ? ◮ J'aime énormément le design, le concept aussi, j'attends d'en voir plus avec impatience!
FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ 3ou4/7 (le bac dans pas longtemps --')
MOT DE LA FIN ◮ Il paraît que je suis blonde...

Mon père et ma mère était un couple formidable. Ils avaient des amis qui les adoraient, un enfant prodige qui promettait de grandes études, et en plus de cela, Mme Rosebury était enceinte. Monsieur Rosebury était le plus grand chirurgien de Glasgow, leur petite vie était donc agréable, il n’avait à première vue aucun soucis. Mais cet enfant que porte Madame Rosebury, c’est moi. Je ne suis que le commencement de leurs petits ennuis. Je suis nez un trois novembre. Ma mère était la plus heureuse des mamans, elle venait d’avoir une fille, et pensait que je serais formidable. Et je l’étais. J’étais le bébé que tout le monde se pressait de venir voir, j’étais soit disant le plus beau bébé du monde, et tous les amis de mes parents nous offraient des cadeaux par dizaines. Rien de très anormale lors d’une naissance. En grandissant, je devenais une élève modèle, très sage en cours et n’ayant aucun soucis de compréhension. Mes parents me firent prendre des cours de piano, j’apprenais vite, je faisais donc le bonheur de mes grands-parents. J’étais devenue une gentille petite fille, mes parents étaient heureux d’avoir deux enfants parfaits, ils étaient épanouis. Leur vie était parfaite. Ma mère décida alors de se lancer dans la couture et le stylisme, un loisir qui pourrait ne rien lui rapporter, cela l’importait peu, de toute façon son mari gagné largement assez pour assouvir les besoins de la famille. Elle faisait des robes presque tous les jours, et moi j’étais devenu son mannequin. J’aimais ça, puisque qu’elle faisait mes vêtements. Je lui disais fait plutôt ci, ou fait plutôt ça. Tut dépendait de ce que j’avais envi. Mais elle m’écoutait de moins en moins. Et c’était le début de nos prises de tête. Je rentrais maintenant au collège. Tous les professeurs avaient déjà entendu parler de moi, tout le monde disait que j’étais extraordinaire. Et ça, je n’aimais pas.
Ma mère retomba enceinte, événement qui marqua le début de ma fin. Ce fut encore une fille. Encore une fois, les gens débarquaient tous les uns après les autres chez les Rosebury, mon frère et moi étions devenus inexistant, et je perdis l’amour de ma mère. Elle n’avait d‘yeux que pour ma sœur, soit disant bien plus belle que moi. Et elle au moins, en grandissant, elle ne disait jamais rien à sa mère lorsque les robes qu’elle confectionnait étaient immondes. Elle jouait le mannequin, et ne disait rien. C’est vrai qu’elle était belle, bien plus que moi… Elle était grande déjà pour son âge, fine, et elle avait des yeux à tomber. Elle était l’élue, et moi, je devenais très rapidement la déception de mes parents. Je ne travaillais plus, ne jouais plus de piano, et mon attitude leur déplaisait de plus en pus. Mon frère était le premier de sa classe, ma sœur gagnait des concours de beauté, et moi, j’étais devenu le vilain petit canard. La honte de la famille. Au lycée, mes fréquentations devinrent de plus en plus mauvaises. Depuis l’enfance, j’avais une amie sur qui je savais que je pourrais toujours compter. Livia était une fille formidable. Une belle blonde toute mimi qui faisait tourner les têtes. Alors on a commencé à sortir un peu en soirée. On a d‘abord commencé à fumer de simple cigarettes, rien de vraiment très méchant. Mais le soir où je suis rentrée complètement bourrée chez moi, mes parents ne sont pas passés à côté, et m’ont mis à la porte. Je n’avais que 16 ans, et je ne s’avais absolument pas où aller. Livia m’a donc récupéré sur le bord de la route avec sa mère. Elles sont devenues ma nouvelle famille, sa mère m’aimait énormément. Dès que l’on a put, on s’est trouvé une petit boulot pour aider sa mère. Et je dois dire qu’on s’en sortait très bien.

Nous sommes donc devenues deux amies inséparables. Tout ce que nous pouvions faire toutes les deux, on le faisait. Nos amis nous adoraient, on était toujours ensemble le weekend pour sortir et s’amuser. Au début, on sortait chez un ami, et toute la nuit on restait chez lui avec une dizaine d’autre personnes. Un paquet de cigarettes, puis deux pars nuit, mais ça ne suffisait plus, on a voulu passer à autre chose. Autre chose qui faisait vraiment de l’effet, pas simplement nous détruire les poumons. On a donc été acheté de la marijuana à un dealer qu’on nous avait conseillé. Il était beau, je l’ai de suite remarqué. Et Livia a tout de suite remarqué mon attirance. Et elle n’a rien trouvé de mieux que de l’embarquer en soirée avec nous. On s’est défoncé la tête avec se qu’on avait acheté, ça nous a plus, et on a recommencé le weekend suivant. Je suis restée en contact avec mon dealer, j’étais totalement folle de lui. Il nous fit sortir un peu plus, dans des endroits où il y avait plus de monde, plus d’alcool, plus de drogue. Cette soirée promettait d’être exceptionnelle, Livia et moi l’avions très bien compris.
Livia – On va s’éclater ma chérie !
Moi – Ca je te le fais pas dire !
Je partie de mon côté avec mon beau dealer, et Livia partie faire son show sur la piste. J’étais totalement amoureuse de lui, il le savait, et on passait énormément de temps ensemble. Il s’appelait Nolan. Oui, un drôle de nom pour un dealer, je suis d’accord. Appuyait sur le bar, je le regardais déconner avec le barman, c’était surement un de ses amis. Il me regarda, sourit et sortit un petit sachet de sa poche. J’avais très bien compris de quoi il s’agissait.
Nolan – Tu veux essayer ?
Moi- Si tu me promets que tu nous ramène chez nous, d’accord.
Il se mit à rire. C’était toujours lui qui nous ramenait, et il le ferait encore cette nuit. Il prépara trois lignes je partie à la recherche de ma meilleure amie, et goûta pour la première fois à la cocaïne. La soirée était parfaite, je partie très loin, à tel point que je pris un homme pour mon père. Sur une autre planète, je me plantai devant lui, furieuse.
Moi – Pourquoi tu m’as fait ça ?
Il me regarda, c’était la première fois qu’il me voyait et ne comprenait rien.
L’homme – On se connait ?
Moi- Et en plus tu ose faire comme si tu ne me connaissais pas ? Tu devrais avoir honte ! Tu m’as abandonné, je t’aimais plus que tout papa ! Tu étais mon modèle, je ne te l’ai jamais dit parce qu’on a toujours eut du mal à se parler, mais je t’admirais bien plus que maman ! Tu étais tout pour moi !
Tout en criant, je me mis à le frapper sur le torse, à le pousser, et il s’énerva. La foule avait créé un cercle autour de nous, curieuse de savoir comment la situation allait évoluer. Livia était au fond de la salle, elle ne pouvait pas me voir, ne savait surement pas ce qui se passé. Je continuais dans mon délire, criant toujours plus fort. L’homme s’énerva encore plus et me mis une gifle du revers de son avant bras. Je tomba par terre tout en sachant qu’il allait recommencer. Il m’attrapa par la bretelle de mon débardeur, et s’il n’avait pas été là, j’aurais très certainement finit aux urgences. Nolan arriva et pris m’a défense, me releva et me ramena chez lui. Je saignait de la lèvre, les effets de la drogue ne faisaient presque plus effet et j’étais très mal. Il nous prépara deux boissons bien chaudes et s’assit à côté de moi. Se fut notre première nuit ensemble.
Le lendemain, mon portable sonna. Je ne savais même pas que je l’avais encore. La tête en vrac, je répondis.
Moi- Allo ?
Livia- Bordèle mais tu es toujours en vie ! Tu n’imagine même pas à quel point je suis heureuse d’entendre ta voix ! Je t’ai cherché partout hier soir !! Il y a eut une baston, tout le monde est partit en un éclair, et je vous trouvais plus !!
Moi- Du calme Livia, je me réveille juste et j’ai un mal de crâne horrible. Cette fameuse baston c’est moi qui l’aie déclenché. Nolan m’a aidé et il m’a ramené chez lui.
Livia- Vous avez dormi chez lui, ensemble dans le même lit ?!
Moi- J’ai vraiment beaucoup de choses à te raconter… !

J’avais maintenant 23 ans. Nolan et moi sortions ensembles depuis maintenant 3 ans, et ma vie était plus que parfaite. On s’était installé tout les deux dans un petit appartement. Lorsque j’appris à Livia quel ‘on allait s’installer, elle s’empressa de prendre un appartement dans la même résidence. Et elle avait fait très fort, étant au même étage que nous.
On prenait toujours de la drogue, on avait tout essayé, repoussant toujours plus loin nos limites.
Je ne pouvais pas espérer mieux : j’avais un travail, un petit ami qui m’aimait autant moi je l’aimais, une meilleure amie qui était comme ma sœur… J’étais heureuse, Livia aussi. De plus, je venais d’apprendre que j’étais enceinte. Il ne manquait plus que le bon moment pour l’annoncer à Nolan.
Je venais d’embaucher quand mon portable sonna. Je me mis dans un coin des cuisines du restaurant où je travaillais pour répondre.
Moi- Salut la miss !
Livia- Grosse soirée se soir ma chérie ! C’est chez un mec que je viens de rencontrer, Vous allez venir hein ??
Moi- Partez tout les deux devant, je vais finir très tard ce soir, je vous rejoindrez.
Une fois la salle nettoyée, je partie me préparer. Il faisait nuit, le ciel était dégagé, permettant de voir la lune et les étoiles. Je pris mon portable et ouvrit le sms que m’avait envoyé ma meilleure amie :

« Il habite route de St George, appelle moi qui tu y sera, je sortirais sur le bord de la rue! »

Je me décomposais. Il était déjà 23 heures et l’endroit indiqué était me semblait-il à l’autre bout de la ville. Je pris donc la route et alluma le joins que j’avais pris le temps de me rouler. Pour me mettre de suite dans l’ambiance, j’avais pris une ligne avant de partir. Vingt minutes plus tard si ce n’est plus, je pensais être bientôt arrivée. Je passais devant l’Oakgrove Primary School, pour la troisième fois, ne trouvant absolument pas la route indiquée par Livia. Je décidai de l’appeler.
Livia- Hey Havana ! Qu’est ce que tu fais ? Je t’ai perdu, je sais pas où tu es !
Moi- Livia, je ne suis pas encore arrivée, c’est normal que tu ne sache pas où je suis ! Je suis perdue faut que tu m’aide.
Livia commenca à me dire par où elle était passé, je ne comprenais absolument rien à ce qu’elle me disait, je commençais à m’énerver et penser rentrer chez moi. Mais Nolan était à cette soirée, et je voulais absolument le retrouver. Le ton monta au téléphone, Livia était complètement sous l’emprise de l’alcool, moi de la drogue et je m’éloignais encore plus du lieu de la soirée.
Moi- Livia tu me saoul ! Tu savais très bien que j’allais arriver tard et que je ne connais absolument pas ce coin ! Tu aurais p…
J’écrasai les freins, stoppant net la voiture. Autour de moi, il y avait des petites maisons, des jardins, des ballons abandonnés, attendant de nouvelles folles après-midi de jeux. Devant ma voiture, j’apercevais un bras étendu par terre. J’étais tétanisée. Il était si petit ! Une toute petite main… Je tremblais, Livia criait au téléphone, je ne répondais pas, elle avait peur… Mais elle ne pouvait pas comprendre ce qui c’était passé. Devant ma voiture, il avait ce bras, il y avait donc forcément un corps… Il y avait donc forcément un enfant étendu par terre. Un enfant que je venais de renverser. Je reculai, ne pouvant descendre de la voiture, contourna le corps tout en prenant bien soins de ne pas le regarder et partie. Des larmes coulaient sur mes joues, Livia était toujours au téléphone, je ne savais toujours pas où j’étais et décida de reprendre la rocade pour rentrer. Je raccrochai sans un mot au nez de Livia, pris le volant à deux mains et cherchai la route du retour.
Le lendemain, Nolan me réveilla. J’étais allongée en boule contre le mur de l’entrée, il était effrayé ne sachant pas pourquoi je n’étais pas venue.
Nolan- Qu’est ce qui c’est passé hier soir ? Livia m’a dit que tu lui avais raccroché au nez, qu’il s’était passé quelque chose mais elle ne savait pas quoi ? Pourquoi tu ne m’as pas appelé ?
Je le regardai, repensant à ce qui c’était passé. A ce que j’avais fait. Je regardai autour de moi. Mes chaussures, mon sac, mon portable, les clés de la voiture. Je regardai Nolan.
Moi- Qu’elle heure il est ? Dis moi quelle heure il est ?
Mon petit ami me regarda, ne comprenant absolument rien à la situation. Il alluma son portable.
Nolan- Presque midi pourquoi ?
Je me levai, couru dans le salon et allumai les infos. C’est à se moment là que je réalisai vraiment ce que j’avais fait. Aux infos, il passait la rue des petites maisons avec les jardins aux ballons abandonnés. Un journaliste parlait, mais je n’entendais pas ce qu’il disait. Des larmes se mirent encore une fois à couler, et la seule chose que je retins c’était qu’il était mort. Il avait 11 ans, il s’appelait Jordan, c’était un petit garçon aux cheveux noirs et aux yeux verts, et il était mort. Je l’avais percuté. J’aurais peut être pu le sauver si j’étais descendue de la voiture. Je n’aurais pas pris cette ligne de cocaïne ni fumé ce joins, j’aurais pu le sauver. Nolan était à côté de moi, sous le choc. Il avait très bien compris ce qu’il s’était passé. Il avait très bien compris que c’est moi qui avait fait ça. Il me regarda, recula d’un pat.
Nolan- Tu n’es même pas descendue de la voiture ?
Moi- Je…
Nolan- Non ne dit rien. Je ne sais même pas comment tu a pu faire ça.
Moi- C’était un accident !
Nolan- Tu l’a laissé mourir !
Je ne répondis pas, resta là où j’étais la télécommande à la main et le regarda faire sa valise. Il posa son sac devant l’entrée, et s’approcha de moi. Il mit sa main derrière ma tête et déposa un baiser sur mon front. Il me regarda dans les yeux, les siens brillaient, il avait envi de pleurer. Je savais qu’il partait pour toujours et qu’il ne reviendrait pas. Mais moi, je ne pouvais pas le quitter. J’étais bien trop amoureuse de lui pour ça. Et encore une fois, tout était de ma faute. Parce que je prenais de la drogue, et comme une imbécile, j’en étais fière. Il prit son sac et ouvrit la porte. Je me mis à parler, sans l’avoir vraiment voulu.
Moi- Je suis enceinte.
Il se retourna, me regarda pendant une dizaine de secondes sans rien dire. Il ne savait pas quoi dire. Il franchit la porte, puis partie, comme si je n’avais rien dit.
Après avoir tout expliqué à ma meilleure amie, on décida toute les deux de partir pour que je recommence une nouvelle vie. Sa mère était heureuse pour nous, ne sachant absolument pas le pourquoi du comment. Je décidai de garder l’enfant que je portais, d’arrêter la drogue et de ne plus aller dans des soirées où il y en aurait. Un an et deux mois plus tard, ma petite fille avait maintenant 6 mois, elle s’appelait Isia, et toute les trois, nous partîmes pour Chicago.