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Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life.

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MessageSujet: Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. EmptyMer 31 Juil - 10:41


BENJAMIN RORY LEHMANN


J’aimerais bien être heureux, même si je sais pas ce que ça veut dire... J’en ai marre d’être malheureux..


Etant né le 13 mars 1977 , plus spécifiquement dans la chatoyante ville de Chicago , je suis de ce fait âgé(e) de 36 ans. Ainsi, comme vous pouvez aisément le deviner, mon signe astrologique est Poisson. Je suis de nationalité Américaine même si l'ont peut me trouver de sombres origines Américano-français . Si vous ne l'aviez pas encore remarqué je suis un homme. J'imagine que cela ne doit guère vous étonner.  Mes proches trouvent que j'ai une vague ressemblance avec Bradley Cooper, c'est amusant n'est-ce pas ? La plupart du temps l'on me qualifie d'attachant, galant, cultivé, triste, curieux, maladroit, compliqué, généreux, humain, intelligent, observateur, calculateur, sensible, agressif, têtu, râleur, méfiant. Ce qui me correspond d'ailleurs étonnamment bien. Depuis12 ans je suis célibataire. A ce propos, je suis définitivement Hétérosexuel et je l’assume bien. Puisque nous sommes au stade de se faire des confidences, je suis Directeur d'une firme transnationale/ Anciennement avocat et je dois avouer que cela me conviens parfaitement pour le moment. Ma devise c'est définitivement: He Destroy Life



VOTRE SECRET

Ben' a une fille qui s'appelle Besthabée. Étrange prénom. Ce n'est pas lui qui l'avait choisi, mais sa petite copine disait-il. Cette dernière est morte dans un accident de voiture. Enfin, ce qu'il disait à tout le monde. Seul lui et son père sont au courant de la vérité en ce qui concerne Besth'. En réalité, la fille de Ben est sa nièce. La fille de sa grande soeur, qui est devenue une prostituée. Personne n'a été au courant parce que ça a été mis au plus grand secret dans cette grande famille. Ce serait déshonorant. Sa grande soeur ne voulant pas assurer le rôle de mère a voulu qu'il s'en occupe. Mais il a refusé. Ce qui crée un acte désespéré de la prostituée qui se suicide. Sous la menace du père qui voulait envoyer l'enfant dans l'orphelinat, Benjamin a tenu tête à ce dernier et a décidé de devenir le tuteur de sa nièce en sacrifiant ses études, son avenir en revenant à Chicago.



✎ Est incapable de cuisiner quoi ce que ce soit, Benjamin se retrouve dépendant du cuisinier de sa maison ✎ Déteste carrément son père, même après la mort de ce dernier. Lui en parler, ce serait l'énerver. ✎ Il fume, mais sans la présence de sa fille. ✎ Était un avocat de l'entreprise de son père. À la mort de ce dernier, Ben en a hérité. ✎ Ne voit plus assez souvent sa fille, a de moins en moins de temps pour lui-même. ✎ Ne dors pas beaucoup et est souvent stressé, il est souvent sujet des hypertensions artérielles - ce qui l'inquiète des fois, mais se dit que c'est normal dans le travail qu'il fait ✎ Aime beaucoup sa fille et ferait tout pour qu'elle ne manque de rien. ✎ Ben a toujours voulu être médecin, mais à la cinquième année de ses études, il a abandonné pour revenir à Chicago ensuite pour devenir un avocat comme son père l'avait voulu. ✎ Il est bilingue, il sait parler impeccablement le français et trouve qu'il y a des beaux jurons. ✎ Il ne parle jamais de sa soeur, encore moins de son frère et de son père ✎ Grand fan de basket, il en avait fait dans le passé et regarde souvent des matchs de basket à la télé ou en coulisse - accompagné de Besthabée ✎ Ben fait tout son possible de passer du temps avec sa fille, en plus de faire du sport ✎ A un chien - il en a été obligé, sa fille ne cessait pas de le harceler pour en avoir et il a finit par céder ✎ exècre les journalistes qui fouinent dans sa vie privée ✎ S'y connaît un peu en médecine ✎ Ben boit beaucoup du café ou du thé ✎ Déteste prendre l'avion, il est bien aviophobe. ✎ Voit sa fille en portrait craché de sa mère: elle a les mêmes goûts qu'elle, les mêmes passions et la même apparence physique... Surtout le même fichu caractère ✎ Ben ne se fie pas aux femmes du premier coup ✎ Il ne veut pas les faire entrer dans la vie de Besth' ✎ Il lui arrive des fois de faire des trajets en moto pour aller faire du sport par exemple ✎ Est un professionnel dans certains sports, ne supporte pas de perdre dans un match - même amical - ✎ Benjamin faisait tout son possible de partir dans certains pays étrangers, notamment la France dans des familles d'accueil le temps de ses vacances. ✎ Avait appris à jouer au violon avec sa soeur ✎ Mais déteste les violons à ce jour là ✎ Particulièrement connu pour avoir fait la une dans les journaux.






couleur préféré ◮ J'aime ce qui est bleu. Je ne sais pas trop pourquoi, je ne saurais pas trop expliquer. Mais c'est cette couleur que je préfère. J'évite les couleurs sombres et déprimantes.
 films favoris ◮ Avant j'avais tout mon temps de regarder des films, j'adorais regarder sur tout ce qui m'amène à la réflexion. Je risque de rester vague là-dessus. J'ai tellement vu des films. Actuellement, je n'ai pas pu en regarder un seul depuis cinq ou six mois.
saison préféré ◮ L'automne. Ça peut paraître surprenant pour certains venant de moi. On s'attendrait à l'été ou au printemps. J'aime la couleur que prennent les plantes, du comment elles flânent, prennent fin. C'est aussi le temps du dur retour à la réalité.
roman favoris ◮ Le silence des agneaux. Un livre que mon père m'a interdit de lire - et bien sûr... Quand on nous interdit de faire quoi ce que ce soit, ça nous donne pas envie de faire ce qu'on nous interdit de faire ? -
style musical ◮ Je suis plus Rock, mais j'aime bien les autres genres de musiques - je ne peux pas tous les aimer, tout comme de la musique classique incluant des violons. Je ne supporte plus les violons -


chaud ou froid  ◮ Tiède.
fidélité ou infidélité  ◮ Eh bien... Je n'ai jamais été marié - si si  - Je suis assez dur et sélectif. Je ne perd pas espoir. Bref pour répondre, fidélité même si ce n'est pas du tout facile avec mon métier.
mensonge ou vérité ◮  La vérité fait souvent mal, je mens pour protéger, quand c'est nécessaire. Donc, mensonge.
ville ou campagne ◮ Ville. La campagne me rendra fou si j'y reste pour des mois.
Jour ou nuit ◮ Jour et un peu la moitié d'une nuit.




△  behind the computer ~
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ Timothy - Tim - Timmy et j'en passe. Mon pseuduo est © Tim. Je ne suis pas du tout inscrit dans Bazzart ou PRD - je squatte le compte de ma soeur sinon qui est sous Shinchou et Lizzie -  ÂGE ◮ J'ai enfin 18 ans - et ça fait rien du tout d'être majeur... -  SEXE ◮ c'est facultatif <- à votre avis, je me demande pourquoi je me retrouve devant cette question à nouveau... Et puis, vous savez très bien que la plupart sont des filles - enfin y a quelques exceptions... J'en suis une - OU AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ Hé bien, ce ne serait répéter encore et encore. Mais c'est grâce à moi, qui suis plus intelligent, qui suis le plus malin, qui suis le plus boulet - international - ! Enfin non sérieusement, c'est grâce à une modo à vous y a un bout de temps, mais après avec des petits soucis de famille - encore, c'est le bazar - j'ai dû pas finir ma fiche ! Mais me revoilà, avec une fiche pour une fois achevée - du moins je l'espère parce qu'à l'heure où j'écris j'ai même pas commencé - QU'EN PENSES-TU ? ◮ Hé bien, pas terrible. C'est pas bien. Vous manquez de personnes déjantés dans ce forum à mon goût ! - ou pas, mais seul moyen de dire que je tourne pas rond et certains qui me connaissent déjà l'auront déjà remarqué...! - VEUX-TU ETRE PARRAINE(E)?◮ Hum, étant un boulet à l'ordinateur, je me fais très vite remarquer, je ne pense pas en avoir besoin dans l'immédiat ! Sinon je sais à qui me tourner ! FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ Maintenant, ça dépend de l'intensité de mon travail. Je dirais en moyenne 4/7  MOT DE LA FIN ◮ Je suis là pour de bon 8) !
 

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MessageSujet: Re: Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. EmptyMer 31 Juil - 10:41



△ Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...


Benjamin R. Lehmaan, surnommé Ben par ses proches, Benny par sa grande soeur. Il est né le 13 mars 1977, est le cadet de la famille Lehmaan avec un frère et une soeur aujourd'hui décédés. Si le nom Lehmaan ne vous dit rien, c'est que vous ne devriez pas être arrivé depuis bien longtemps. C'est l'une des familles les plus connues de la ville. Il est directeur d'une firme transnationale qu'il a hérité de son père. Ben ne s'est jamais marié, mais a une fille de 14 ans qui s'appelle Besthabée. Sa mère est morte dans un accident de voiture. Il est né à Chicago tout comme l'ont été son frère et sa soeur. Tout comme l'a été son père. Comme certaines personnes l'ont dû remarquer. Benjamin avant de devenir le directeur d'une firme transnationale, était un avocat personnel de son père. Il s'occupait des problèmes et les réglait sans aucuns soucis. Et bien sûr, il était loin d'aimer le métier d'avocat. Le jeune homme laissait dire que son père l'avait forcé à le faire devenir un avocat. Un avenir qui était destiné au grand frère de Ben'. Sa relation avec son père avait toujours été très tendue jusqu'à la mort de ce dernier.Benny n'a jamais eu le bonheur de connaître sa mère qui est décédée en le mettant au monde. Et ce depuis, son père et son frère ne cessaient pas de lui rejeter la faute. Il l'excluaient un peu de la famille - sauf Cassiopée sa grande soeur - et lui faisait passer toute sorte d'activités. Sa relation avec son frère était aucunement sans doute la plus violente dans sa famille.









△ J’ai repensé à toutes les filles que j’avais connu, avec qui j’avais couché ou même que j’avais seulement désiré. Je me suis dit qu’elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer à ce jeu. On est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était caché depuis le début. On ne peut pas l’attraper directement, on est obligé de suivre le cheminement. Faut les ouvrir l’une après l’autre en se demandant à chaque fois « est-ce que c’est elle la dernière ?  


Benjamin s'entendait très bien avec sa soeur. Elle était la seule à l'accepter tel qu'il était. Elle s'occupait la plupart du temps de lui et était comme une figure maternelle qui manquait dans cette famille. Elle s'appelait Cassiopée et avait deux ans de plus que lui. Son grand frère avait quatre ans de plus que lui, mais ça il s'en foutait. Oui, Ben s'en foutait de ce qui arrivait à Arthur. Ce dernier passait la plupart de son temps en compagnie de son père et était le symbole de la famille. Il était prédestiné à devenir un grand avocat et ensuite à être le successeur de la grande entreprise d'Aaron. Au début, le jeune garçon voulait faire de sorte qu'on lui pardonne. Il avait souvent été accusé d'être la cause de la mort de sa mère. Il s'en voulait terriblement et faisait tout pour être doué dans tout les domaines. Sa passion était le sport et les sciences. Benjamin pratiquait du tennis, du basket et bien d'autres. Avec sa soeur, il lui arrivait de faire des bêtises, il lui arrivait d'avoir des fous rires. Elle était la seule avec qui il partageait de bons moments. Cassiopée était passionnée de la danse et de la musique. Elle jouait merveilleusement bien au violon et lui a apprit à jouer quelques morceaux. Son grand rêve c'était devenir une très grande danseuse étoile et prenait des cours de danse depuis toute petite - au départ Ben se moquait d'elle en disant que c'était des trucs de filles et qu'il n'en voyait pas l'intérêt. " J'étais là, assis sur un siège parmi tant d'autres. J'étais le seul spectateur. Émerveillé par ce qui se passait. Par les pas, par les sauts, par le rythme, par l'élancement... Ma soeur dansait, elle ne cessait pas de danser et je pouvais très bien voir à quel point elle était concentrée et heureuse à la fois. Heureuse de pouvoir monter sur scène après tant d'années de travail de dur labeur qui finissent par être récompensé. Quand je la voyais danser, j'avais limite le souffle coupé. Jamais je ne l'ai vue danser comme ça. Je me sentais comme emporté et.. Comme si j'étais seul parmi de centaines de spectateurs. J'avoue qu'elle a été vraiment impressionnante." Ça c'était les mots de Benjamin. L'impression qu'il avait eu quand il était venu pour la première fois dans un spectacle de danse de sa grande soeur qui était âgée de dix sept ans - il en avait quinze. Elle était prédestinée à devenir une très grande danseuse et irait même dans une très grande et prestigieuse école de danse. Sauf qu'elle n'avait pas les moyens et dépendait largement de l'argent de son père. Elle avait supplié, elle ferait tout n'importe quoi pour accomplir son rêve. Sauf que voilà. Son père n'avait pas voulu qu'elle ait un tel avenir. Il n'avait pas financé un seul centime de dollars pour les études. Il voulait qu'elle ait un avenir plus professionnel. Ce comportement a énormément dégoûté Benjamin. Son père, Aaron avait brisé le rêve de sa grande soeur. Cette dernière ne supportant plus la pression familiale, ne supportant plus tout court les membres de sa famille avait fini par fuguer et partir ailleurs. Loin, d'une façon à ce qu'elle ne revenait jamais dans la famille Lehmaan. Elle avait laissé Benny seul au milieu d'une mare à requin.

Son frère Arthur lui avait fait vivre un enfer. Son père ne cessait pas de complimenter et le de comparer à son fils cadet - d'une manière très péjorative et d'une manière assez humiliante pour Ben - . Pour se défouler d'une autre manière, le jeune homme allait souvent faire du sport et souvent il ne contrôlait pas ses coups. Il avait même blessé son partenaire au tennis en lui envoyant la balle bien trop forte - au point de l'envoyer à l'hôpital. Quand Benjamin se retrouvait face à Arthur, ils ne cessaient pas de se faire des joutes verbales contrôlées et qui au fur et à mesure devenaient plus violentes. Ce qui faisait qu'il mangeait seul ou allait chez des amis pour fuir l'ambiance familiale. Il avait même fugué mais contrairement à sa grande soeur, il se faisait toujours attraper. Jamais Benjamin avait autant détesté sa famille et surtout Cassiopée qui l'avait abandonné. Il savait quel métier il allait faire, il savait à quel point son père se fichait ce que faisait Ben. Mais il n'hésitait toujours pas à lui détruire l'avenir qu'il voulait. Que le jeune homme veuille devenir un sportif professionnel, son père l'en empêcha. Que le jeune homme veuille s'orienter dans un cursus littéraire, son père l'en empêcha en lui imposant des choix. Il avait tracé et écrit sa vie pour lui. Benjamin n'avait aucun moyen de contrer tout cela. Ce qui l'énervait, ce qui le rendait malheureux. Même quand il avait eu des petites copines, elles devenaient très rapidement des ex. Le trouvant assez beau mec, mais assez compliqué à comprendre et à vivre.

" C'est de ta faute Benjamin. C'est de ta faute qu'Arthur soit mort. Tu ne sais pas à quel point j'aurais tellement aimé que ça soit toi qui meure ?'' " Au moins, c'était pas moi qui me droguais..."



Silence.

Arthur était décédé quand Benjamin avait dix-sept ans. Son grand frère avait fait une overdose et y avait passé. Un membre de famille en moins. Il se retrouvait tout seul avec son père. Et à vrai dire ça l'arrangeait énormément. Aucun des deux ne savait qu'Arthur consommait de la drogue et ça avait fait la une dans les journaux pendant un certain bout de temps, ce qui mettait la honte à Aaron qui ne digérait pas la mort de son fils et héritier de son entreprise. Il n'avait pas d'autres choix que ça soit Benjamin - sinon ce serait un inconnu - qui prendrait le relai. Sauf que ce dernier avait refusé, malgré sous les menaces de son père, il n'en avait aucune envie de mettre le pied dans ce territoire. Il voulait devenir médecin et ce n'était pas son père qui allait l'en empêcher. Si Cassiopée avait réussi à sortir des griffes de son père, alors pourquoi pas lui ?






△ Voilà, c’est fini. Mais surtout, pensez pas que c’est la fin de l’histoire, au contraire, c’est le début .


Qui l'aurait cru ? Faire ce dont Benjamin avait voulu faire depuis tout le début. Passionné des sciences en plus du sport. Il faisait enfin ses études de médecine et bien loin de Chicago même ! Il était admis à Havard, doté d'une intelligence particulière et vive. Il ne pouvait pas rater le concours d'entrée. Il avait énormément travaillé depuis tout petit, bien qu'il n'avait personne pour le féliciter, bien qu'il n'avait personne pour l'encourager... Sauf sa soeur un certain moment. Avant de partir oui. Tout allait bien, il avait très rapidement perdu contact avec son père et n'avait aucune intention de le revoir, même pendant les fêtes. Il fêtait Noël avec son chien, il fêtait Thanksgiving... Ah non, il le fêtait pas en fait. Ben' n'était pas trop du genre à fêter avec sa famille. Il restait avec des amis et vivait bien. Il avait eu des conquêtes d'une nuit, avant de trouver son âme soeur. Sa meilleure amie qui se nommait Jessica. Ils étaient en couple et vivaient ensemble jusqu'à un jour. La jeune femme partit en abandonnant tout. Ses études, son petit copain... Personne ne sut vraiment pourquoi. Mais cela n'empêcha pas Benjamin de continuer sa vie - tout en se reprenant avec les femmes. Il était devenu méfiant et ne se laissait pas faire. Mis à part cela, c'était sans aucun doute le meilleur passage de sa vie. Il ne subissait pas de grandes pression - sauf aux études - il ne subissait pas des remarques péjoratives de son père. Il ne prenait aucune de ses nouvelles d'ailleurs, il s'en fichait bien. Bien qu'il lui arrive de lire des articles de journaux sur lui comme quoi il serait tombé malade ou aurait fait une action avec son entreprise. Bref, le blabla.

Jusqu'à ses vingt-trois ans. Ben' fit face à un événement qui allait changer littéralement son avenir et sa vie même. Il était dans son appartement, à travailler sur le système digestif quand on l'appelait. Qui appelait Benjamin à trois heures du matin ? Il ne chercha pas à décrocher et laissait le répondeur faire son boulot: " Allô, ici Benjamin. Si vous vous êtes trompé de numéro et que vous ne connaissez pas de Benjamin dans votre vie, raccrochez, ce n'est pas la peine de me laisser un message et si le cas contraire... Raccrochez aussi. Ce n'est pas la peine non plus de me laisser un message. Sauf si c'est d'une importance capitale alors laissez le message après le fichu biiiip." " Benjamin ? " une voix féminine attira tout de suite l'attention de l'étudiant qui fronça les sourcils. Cette voix lui était assez familière. Il cligna les yeux et se mit à observer le téléphone qui était en train d'enregistrer le message: " Je sais que tu es là... C'est Cassiopée. Fait pas ton froussard, je sais que tu es en train de bouffer je-ne-sais quoi ou en train de jouer avec ton ballon de basket... J'ai vraiment besoin de toi, c'est très important... Je t'en supplie dé.." il décrocha sans pour autant bouger de sa place: " Ouais. Je suis là, sauf que je révisais. Alors. C'est quoi ton problème ? '' '' Il faut que tu viennes me voir..." " À cette heure là ?" " tu ne dors pas à ce que je sache." " ... * soupir * Bon ok, j'arrive. Tu es où ? "

***

Qu'est-ce que je fous là ? C'était bien la question que se posait intérieurement Ben. Que foutait-il là, dans la rue qui semblait plutôt mal famée et remplie de types suspects ? Ça faisait huit ans qu'il n'avait pas eu des nouvelles de sa grande soeur et la voilà qui l'appelait parce qu'elle avait besoin de lui. Non, ce n'était pas à cause de ça que le jeune homme avait cédé. Mais plutôt par l'envie de lui demander pourquoi elle était partie et ne lui avait jamais donné de ses nouvelles. Tout ce qu'elle avait fait, c'était de rester dans la famille, attendre qu'elle soit en âge de pouvoir se débrouiller elle, tout seule et sans argent. Il soupira et tapa légèrement sur le volant pour s'encourager. Il sortit de sa voiture et la verrouilla. Ben sortit le papier qui était marqué l'adresse où vivait Cassiopée. Il retrouva l'appartement sans du mal niveau sens orientation, mais avec beaucoup du mal avec des gens qui l'abordaient en lui proposant de la drogue ou autres. Arrivant devant la porte de l'appartement de sa soeur, il hésita à sonner. Observant autour de lui, se demandant s'il ne s'était pas trompé d'adresse... Car elle vivait dans l'un des quartiers les plus mal famées de Cambridge. Il sonna sans vraiment chercher à réfléchir et la porte s'ouvrit. " Benjamin ? " " Putain Cassiopée c'est toi ?" s'exclama-t-il. Il ne l'avait pas reconnue du premier coup tellement elle avait changée. La jeune fille brune, souriante, avec des beau yeux n'était plus. Elle était là, mal habillée, toute décoiffée, toute fatiguée. Mal entretenue. Benjamin n'en revenait pas. À peine entré, il observa l'appartement où elle vivait et se retourna vers elle, le regard vraiment surpris: " Qu'est-ce qui t'es arrivé ?" " Je me suis débrouillée pour vivre comme je peux.'' '' Je vois que tu t'y prend bien... " finit-il la discussion avec un ton assez ironique. Un léger malaise et un long silence orna donc l'atmosphère entre frère et soeur. Cassiopée n'avait pas vraiment besoin de lui dire, son petit frère avait tout de suite deviné sa condition. Ce dernier se sentait mal pour elle. " Que veux-tu que je fasse ? Tu veux de l'argent pour t'en sortir c'est ça ? Je suis désolé, mais je gagne pas beaucoup en plus de mes études..." " Non, je sais. Père finance tes études..." et ce dernier n'avait pas eu le choix du tout. S'il ne voulait pas perdre son dernier fils, il devait se plier aux exigences de ce dernier, comme s'il avait de l'espoir... Benjamin ne voyait pas ce qu'il pouvait faire pour sa grande soeur qui avait finit par être fille de rue... Encore heureux qu'elle avait un appartement, était-elle seule d'ailleurs ? Non probablement pas. Une jeune femme vint les rejoindre avec un bébé dans les bras et salua Benjamin qui fronça les sourcils en voyant le bébé. Il tourna le regard vers Cassiopée qui se dirigea pour récupérer l'enfant. " Benny, je te présente ma fille. Besthabée.'''' ... Non... Tu ne vas pas m'infliger ça." " que veux-tu que j'y fasse ? Tu as bien vu comment je vis ? Où je vis ? " " Oui je vois ça, mais me donner ton enfant c'est pas la bonne solution que ce soit. En plus t'as pensé à mes études ?! " " Non, mais ce qui m'importe c'est ce bébé. Elle va pas vivre dans ce milieu, je ne veux pas qu'elle aille dans un foyer et encore moins sous la charge de père. Je ne vois que toi qui pourrait me faire sortir de ce pétrin" " ... Y a forcément une autre solution... Mais quoi ce qu'il en soit, je ne prendrait pas la charge de ton enfant ! " et ça... Ben en était bien convaincu. Il ne se sentait pas prêt pour avoir la responsabilité d'une fille, en plus il était dans les pleins études !






△ La décision de fuir est venu très soudainement... Ou peut être que non... Peut être que je l’avais préparé depuis le début, en attendant subconsciement le moment adéquat


Quelques heures plus tard précédant les retrouvailles entre Cass' et Ben...

Les mains dans le visage. Benjamin était là en train de réfléchir. Dans la salle d'attente à l'hôpital. Il entendit des pas légers, il savait que c'était Aaron. Son père. " C'était égoïste ce que Cassiopée a fait, mais elle était tellement désespérée.." murmura Ben en levant son regard vers son père qui était là en face de lui. Les mains dans les poches de son grand manteau noir, il était venu de Chicago. Il ne pipa pas un mot et l'observa un moment. Ce qui eu le don d'agacer le jeune étudiant: " Oh, c'est vrai tu l'as reniée donc ça t'es égal qu'elle soit morte. Alors dans ce cas-là pourquoi es-tu là ?" " J'ai appris récemment qu'elle avait un enfant. Le père n'est pas connu et ne va pas du tout se manifester " " normal... Tu sais ce qu'elle faisait comme métier ?" " ... " " J'en déduis par ton silence que c'est un oui. * il se massa le front et soupira * je devrais faire quoi dans ce cas-là ? " Benjamin était tellement déstabilisé qu'il ne savait pas quoi faire, déstabilisé au point de demander conseil à une personne qu'il avait toujours haï depuis tout petit. Le sort de l'enfant de sa grande soeur était entre ses mains. " Laisse l'enfant dans un foyer. On n'a pas besoin d'elle, elle qui est une fille d'une prostituée et d'un père inconnu. Ça serait une honte pour notre famille ! " " ... " " Oui Benjamin. Si tu la prend en charge, j'arrête de financer tes études, tu te débrouilleras, en plus de l'enfant." " ... " Il restait sans voix, il observait son père qui l'observait et qui finissait par hausser les épaules en montrant ses mains: " Ne me regarde pas comme ça ! Tu penses que c'est facile pour moi de garder une bonne réputation déjà que je peine avec la mort d'Arthur ? Nous devrons étouffer celle de ta grande soeur. Alors, ce que nous allons faire. Tu feras le nécessaire pour Cassiopée, moi je m'occupe des rumeurs. Je m'occupe également de sa fille et je trouverais un bon foyer. Tu poursuivras et finira tes études. Tu me rejoindras à Chicago ou va ailleurs, ça m'est égal tant que tu ne finis pas comme ton frère et ta soeur..." Aaron attendait une réponse de la part de son fils, mais il n'entendit rien du tout. " Je prend donc ton silence pour un oui. Allez au travail." fit-il en tapotant la main à l'épaule de son dernier fils. Ce geste fit frissonner ce dernier: jamais son père lui avait tapoté la main à son épaule, jamais son père lui avait donné un signe d'affection comme quoi il tentait de se faire pardonner. Rien qu'en ayant cette pensée, il en était dégoûté. " Je ne ferais rien quoi ce que ce soit." annonça-t-il alors que son père s'éloignait. Aaron se retourna pour observer son fils, assez surpris de cette attaque. Oui, il le prenait pour une attaque: " j'ai bien entendu ce que tu viens de dire Benjamin ?" " Tu as pourri la vie d'Arthur, il a tout fait pour que tu sois fier de lui et comment tu l'as remercié ? En le rendant comme toi. En ignorant tout les efforts qu'il a dû faire. C'est vrai, moi je n'ai jamais pu parler avec mon grand frère. Je ne sais même pas ce que veut dire ce mot quand je l'évoque avec une image de ce qui reste de lui. Mais moi, j'ai pris tout mon temps à observer. Comment tu plaçais tout tes espoirs en lui, comment tu posais toutes les responsabilités sur ses épaules. C'était trop pour lui et pas étonnant qu'il soit tombé dans la drogue..." " Benjamin attention à ce que t...'' '' J'ai pas encore fini. C'est pas croyable. Leçon numéro un, ne coupe jamais la parole de ton proche, ce serait un très grand progrès. Donc, quant à Cassiopée. Elle est morte non pas parce qu'elle s'était suicidée, mais parce qu'elle ne voyait pas d'autres initiatives et ne pouvait pas gérer le fait d'être mère et fille publique à la fois. Elle ne veut pas faire vivre un tel calvaire à Besthabée. Et tout ça ? C'est de ta faute. Elle avait un super avenir et toi ce que tu as fait ? Tu as tout détruit par ton égoïsme... Elle dansait vraiment bien d'ailleurs... Elle jouait bien aussi de la musique et je me rappelle bien que tu as pris le plaisir de l'écouter. N'ayant aucun moyen de se payer les études de danse et ne se voyant pas ailleurs, elle a décidé de te fuir. Sauf que tu as supprimé son compte bancaire. Ce n'est pas très malin ça... Tu connais la suite de son histoire... Bref, c'est de ta faute qu'elle soit morte à l'heure où il est. Nullement la sienne, nullement la mienne, ni à d'autres... Uniquement toi et ton orgueil..." " Benjamin ça va trop... " " Tu as oublié la leçon numéro un ? Leçon numéro deux, toujours se souvenir de la leçon numéro un. Ce serait pas mal aussi... Maintenant moi ? Oui discutons de ça. Tu n'as pas cessé de me rejeter la faute concernant la mort de mère. Je ne l'ai jamais connue, je ne peux pas imaginer à quel point elle a été incroyable et je dois avouer qu'elle a été une femme forte pour avoir réussi à te supporter. Tu n'as pas cessé de m'abaisser, de m'empêcher de faire quoi ce que ce soit pour te rendre fier. Autrefois, je te considérais comme un idole. Et quand j'y repense, je me dis que je dois être sacrément bête pour y croire... Tu ne peux pas imaginer le nombre de fois et la manière dont comment tu vas mourir... Tu as fais de sorte que je sois le remplaçant d'Arthur après la mort de ce dernier. Sauf que j'ai refusé et que j'ai préféré devenir un médecin. Le plus ahurissant c'est que tu as financé mes études de peur que je finisse comme les deux autres, mais aussi parce que tu as l'espoir que je me tourne à nouveau vers toi. Je sais bien que ce jour arrivera parce que je n'aurais pas le choix. Hé bien, ce jour vient d'arriver. Je ne te laisserais pas faire en ce qui concerne Besthabée... Je ne vais pas te laisser la mettre dans un foyer, ce serait devenir '' toi " et ferait de moi un lâche. Je refuse d'avoir ça à l'esprit pendant le restant de ma vie... " " Ce qui veut dire... Que tu vas continuer tes études avec un bébé dans tes bras ? " " Non. J'arrête mes études de médecine, je reviens à Chicago, je vais devenir ton avocat, que tu m'y apprenne en échange que j'obtienne la garde de ma nièce. N'oublie tout de même pas que c'est ta petite-fille... Quel genre de grand-père es-tu ? Surtout quand elle l'apprendra comment tu l'as abandonnée et comment je l'ai abandonnée aussi...? Et puis le bébé a un prénom: elle s'appelle Besthabée et ne me demande pas pourquoi elle s'appelle ainsi..." " ... Tu as changé Benjamin. Je ne te connaissais pas comme ça.'' '' Je n'ai pas changé, j'ai toujours été ainsi. Sauf que j'avais peur de toi et je te craignais, tu n'avais même pas pris la peine de me connaître. Mais là, ce n'est plus le cas. Je te méprise et ça ne fait que continuer...''

Et c'était ainsi comme ça que Ben était de retour à Chicago et commença des nouvelles études.





△ « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié...


" Plus jamais je ne monterais dans ce putain d'avion. Même si c'est pour des affaires, des négociations, ça moi je m'en complète-fiche." " Allons Ben, sois pas ridicule, c'était que des turbulences..." " C'était QUE des turbulences ? Oh allez, te fiche pas de moi. Remonte dans cet avion et retourne y et tu vas voir si ce sont vraiment des turbulences !" s'écria-t-il dans le salon avec son père qui s'était accoudé à la cheminé et qui hochait la tête comme s'il était limite d'accord... Ils venaient de faire un voyage en avion avec une autre compagnie qui allait signer des papiers sur la fusion des deux entreprises. Sauf que ce voyage ne s'était pas très bien déroulé... Ils avaient même manqués de crasher, en gros mourir. Le silence orna donc la pièce et fut interrompu par un gros soupir de soulagement venant de Benjamin qui n'avait toujours pas digéré le voyage en avion. " Que serait-il arrivé à Besthabée si je mourrais...? Il ne faut pas oublier que je suis sa seule famille... Évitons à l'avenir les voyages en avion.." " ... Je suis aussi sa famille.." " Toi ? * léger silence, il secoua la tête * Oh non, pas du tout. N'oublie pas que tu as tenté de l'abandonner comme si c'était un vulgaire déchet... " " ... " Benjamin avait donc trente deux ans. Depuis bientôt dix ans il s'était occupé de sa nièce, tout en cachant la vérité au monde entier. Il avait laissé dire qu'il avait eu une petite amie et qu'ils avaient vécus ensemble sans se marier. Elle aurait mis au monde une fille, mais serait morte dans un accident de voiture par la suite. Ben serait revenu à Chicago avec un enfant dans les bras et ce depuis, il s'occupait d'elle comme si c'était sa propre fille. Il avait assisté à tous les progrès de la jeune fille, il avait même pris soin de l'éduquer comme le fallait. Il avait surtout pris soin de ne pas faire comme son père et avait tout fait pour éviter le plus possible les repas de famille. En général ça se passait toujours mal. D'ailleurs, la soirée actuelle juste après les accord des deux firmes et l'incident en avion, était l'une des soirées - sans aucun doute - celle qui s'était très mal passée et la toute dernière même... Son père, Aaron disait que c'était important un diner en famille. Mais Ben voyait cela comme une opportunité d'entrer le plus dans la vie de Besthabée et encore de discuter d'héritage. Cette fois-ci était une exception, parce que le grand-père de Besthabée n'était pas venu seul, mais avec sa fiancée. Benjamin était encore étonné de savoir que même les personnes âgés pouvaient toujours être fiancés.

Après avoir pris l'apéritif, ils passèrent tous à table. Besthabée arriva et se mit tranquillement à côté de son père, en face de son grand-père et une dame. Elle sourit de plus belle. " Elle ressemble tellement à sa mère." fit Aaron songeur. " Père..." " Oui merci grand-père ! Papa m'en a fait la remarque !" le père lança un regard surpris à son fils qui soupira et servit à sa fille l'entrée, il en fit de même à l'invitée de la maison. " Aaron m'a dit que tu dansais, est-ce vrai ? Tu fais de la danse artistique ? " demanda cette dernière. C'était connu, Ben détestait les repas comme celui-ci. '' Oui ! Aujourd'hui j'ai eu mademoiselle Briain, mais elle était tellement difficile qu'elle a fait pleurer presque toutes les filles ! Elle m'a dit que je n'avais pas d'équilibre. Mais au moins, moi je n'ai pas pleuré. Je lui ai dit qu'elle n'avait qu'à essayer de le faire elle-même." " ... Besthabée, je t'ai dit combien de fois qu'il ne faut pas chercher les professeurs...? D'ailleurs, il me faut que je vois ta professeure..." " Elle ne vient pas souvent, je ne sais pas quand elle donne les prochains cours...!" il haussa les sourcils en se disant bien que cette professeure n'était pas vraiment douée. Bien qu'à ce qu'il paraît elle avait été une danseuse étoile, mais que son accident de voiture avait tout gâché et ce depuis, elle ne s'en remettait toujours pas. Si elle était devenue une professeure de Danse, c'était surtout pour se défouler sur certaines qui avaient de la chance de pouvoir danser et d'aller plus loin qu'elle. Rien qu'en ayant cette idée... Il avait envie d'aller la voir pour en discuter d'ailleurs... " Dis-moi Besthabée, tu joues du violon aussi ? " " HA NON, on va pas parler de jouer au violon. Pas à table ! " s'énerva-t-il contre son père qui répliqua par un "calme toi", la petite fille mangea tranquillement le plat de l'entrée comme si elle avait l'habitude de ces disputes à table quand il y avait son grand-père. Elle savait jouer au violon, mais elle ne le faisait jamais en présence de son père qui ne supportait plus ça. Ben soupira et se massa le front: " désolé.. Le travail, ça me met sur les nerfs, j'ai passé une mauvaise journée..." '' Je sais ça Ben', on mange ensemble en famille..'' '' D'abord pour manger en famille c'est réussi surtout quand on a une inconnue à table." " Nous sommes mariés." " ... Pardon ? " " Oui, ton père et moi sommes marié " dit la blonde qui avait limite les cheveux blancs. " ... Ok. D'accord. Vous me l'annoncez du coup à table..." il fut interrompu par Besthabée qui avait fini de manger qui s'était déjà servi du plat. '' Tu m'appelleras pour le dessert papa ? " " oui, vas y file." fit-il avec un léger sourire, elle lui fit un bisou avant de partir. L'ambiance devint tout d'un coup insupportable depuis le départ de la jeune fille. '' Oui, nous nous sommes ma.." " Non, je ne veux rien savoir. Pas aujourd'hui du moins... Demain ou après-demain, mais pas là." " Ben ? " " Je connais cette femme, elle est une ancienne journaliste. Reconnue pour s'infiltrer dans des affaires qui ne la regardent pas. Je la connais aussi par les photos que tu as sur le bureau..." une pause, un gros silence. Aaron et sa femme ne disaient rien. " Franchement, c'est cracher à mère, bien que je ne l'ai pas connue... D'accord, tu peux tourner la page. Mais se marier assez rapidement, avec une ancienne journaliste que je suis loin de supporter. En plus la seule avec Besthabée qui orne les cadres sur ton bureau. Le plus drôle ? Y a aucune photos avec mère, aucune avec Arthur, Cassiopée et encore moins moi. Je ne vais pas en faire un scandale, mais bon. Aujourd'hui, nous sommes quel jour ? " " Le.." " Non madame, je ne parle pas à vous et ne comptez pas sur moi de vous appeler belle-mère." " ... Benjamin, calme toi.." " Nous sommes le combien, vas y dis-le cette date ?" " Le 13 mars, pourquoi cela ? " " et cette date t'évoque rien ? Hé bien, la prochaine fois que tu veux entrer dans la famille, rester le plus possible en contact avec moi et aussi avec ta petite fille... Ce qui n'est pas gagné. Tu aurais dû y penser depuis que je suis né, Arthur et Cass' ne seraient peut-être pas mort à l'heure où il est. Ne critique surtout pas ma façon d'élever Besthabée ! Je fais ce que je peux contrairement à toi. Malgré l'emploi que j'ai et que tu me fais subir. Si il n'y avait pas tout cela, tu n'en serais peut-être pas là. Parle encore de violon à ma fille, en ma présence je te jure, mais je te jure que je vais vraiment te jeter dehors... Hormis ma fille, tu as oublié mon anniversaire tout comme tu as oublié celui de Besth l'autre fois, sauf que j'étais là pour te le dire parce que sinon ça lui aurait fait de la peine que son grand-père ne lui donne pas de cadeau parce qu'il avait tout simplement oublié son anniversaire... Tout comme tu as oublié les autres.. La raison est que, je n'ai toujours pas cessé de te mépriser et que je commence à saturer des repas de famille où ça se passe toujours mal. Besthabée n'a même pas envie de voir ça, encore moins d'y rester. " Aaron écoutait attentivement et ne disait pas un seul mot, il n'interrompait pas son fils. Il ne laissait rien paraître. L'ambiance avait tellement été mauvaise au point que Benny se dise qu'il avait été allé un peu fort et qu'il avait été un peu trop loin. Il savait que son père tentait de se faire pardonner, mais jamais il ne lui pardonnerait. Pas après tout ceci.






△ C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort.


Peut-être que Benjamin ne s'entendait pas du tout avec son père et que ça... Ça se voyait très bien, ils ne cessaient pas de se prendre la tête quand il s'agissait de prendre une décision pour l'avenir de la firme. Même aussi dans la famille, ils se prenaient la tête bien qu'ils ne se voyaient pas du tout. Ils n'avaient jamais participé à une activité ensemble. Ils avaient toujours été comme ça. Avec Besthabée, c'était différent, Ben la traitait comme si c'était sa propre fille et cette dernière ne savait toujours pas la vérité. Ils s'entendaient très bien et avaient une excellente complicité. Ils partageaient des activités ensemble et avaient une passion en commun: le basket. Ils vivaient bien heureux ensemble, bien que Besthabée se posait des questions au sujet de sa mère, du pourquoi il ne s'entendait pas avec son grand-père, savait pourquoi son père ne supportait pas d'entendre parler du violon: ça lui ressassait les moments qu'il avait passé avec " sa mère ".

Sauf qu'un jour... Était une journée spéciale et mentalement pénible. Benjamin était à l'hôpital, la manche retroussée. Il semblait être ennuyé, assez fatigué et semblait avoir qu'une envie: dormir. Cependant il devait attendre le bilan de sa santé. Depuis le début de la journée, il ne s'était pas senti bien et était parti à l'hôpital après son travail. Il savait que sa fille était chez une amie, donc il n'avait pas à craindre qu'elle l'attende à la maison. " Monsieur Lehmaan, vous avez une hypertension. À nouveau. " fit le médecin assez ennuyé. Ben connaissait déjà la suite de sa chanson que le médecin allait faire: " Vous travaillez trop, plus vous travaillez moins vous dormez plus c'est facile d'accumuler du stress. Continuez comme ça, vous aurez des soucis à l'avenir..." " Je sais bien, j'y travaille même." " je n'en doute pas. Avez-vous arrêté de fumer ?" " ... Disons que je commence à de moins en moins fumer.." " c'est déjà ça. " petite sonnerie qui provenait de son téléphone portable. " ha excusez-moi.  * il sortit son téléphone de la poche de sa veste qui était à côté de lui.* ''Allô ? ...  Oui, c'est bien moi. ... Comment ça ? ... J'y suis déjà ! Non non, ne me pose pas de questions, je vais aller voir de ce pas !  Ok, allez à tout à l'heure. Merci. '' il raccrocha et regarda le médecin en soupirant et en remettant sa manche en place: " je suis désolé monsieur, mais je vais devoir y aller... Mon père vient de décéder." Le bourreau en personne, venait de décéder. Et ça, Benjamin ne savait pas s'il était tellement content ou plutôt perplexe. Depuis deux ou trois semaines, son père venait de faire une attaque cardiaque et était dans le coma. Il venait de mourir. C'était tout drôle, tout bizarre... Il avait comme la sensation qu'un poids s'était retiré dans son coeur, mais que d'un autre côté il se sentait léger... Trop léger et trop seul avec Besthabée... Surtout que son père venait de lui céder tout son empire de la firme transnationale. Il venait de lui céder une très lourde responsabilité et il avait du mal à y croire... Trop du mal même. Il forçait le pas dans le couloir de l'hôpital, manquant de se faire rentrer par certaines personnes, par certains personnel de l'hôpital. Il bloqua les portes de l'ascenseur et s'excusa auprès des gens qui n'étaient nullement dérangés. Tenant sa veste autour de son bras, l'avocat se pinça intérieurement ses lèvres. Ils étaient tous les deux dans le même hôpital. Drôle de coïncidence même... Quand les portes s'ouvrirent, il sortit et se rendit compte qu'il s'était trompé d'étage: " merde ! " trop tard, les portes s'étaient déjà fermées. " Merde..." soupira-t-il. Sans plus attendre, il prit les escaliers et descendit tranquillement bien qu'il avait encore une sacrée migraine. Ben avait pris le temps d'attendre que son docteur écrive une ordonnance. Il aurait bien aimé une aspirine pour commencer..

Quand il arriva presque devant la porte de la chambre de son père, Benny a été surpris de voir deux policiers postés devant. Il ne comprenait pas du tout et intrigué il alla voir. Les deux policiers après avoir appris l'identité le laissèrent passer. Il y entra dans l'incompréhension des plus totales et découvrit un agent de police. Enfin une agente de police, elle le regarda et lui adressa la parole: " Bonsoir, vous devrez être Benjamin Lehmaan." " ... Oui, en effet c'est moi... Heu, je peux vous poser une question ? " " oui faites." " Qu'est-ce que vous fichez ici, là dans la chambre de mon père ? " " Oh, il a été assassiné, on lui a fait subir une euthanasie contre son gré." " ... Je peux m'asseoir ? " la jeune femme hocha la tête, l'avocat s'assit donc sur une chaise et fut pris par une violente migraine et voyait des parasites. Foutue tension de merde. Il ferma les yeux un moment et soupira " Désolé, je fais une hypertension. Je crois avoir des oreilles qui sifflent ou j'ai vraiment bien entendu que mon père a été assassiné ? " " Oui, vous avez bien entendu. Ça vous dérangerait de venir avec nous au commissariat pour écouter votre déposition ?" " Honnêtement oui. '' '' Je suis désolée mais il va falloir nous y accompagner." " Je ne viens pas avec vous, je suis désolé." " aah, monsieur veut s'occuper d'abord de son père ? " " déjà je déteste votre ton moqueur." " On sait très bien tous les deux qui l'a assassiné..." " Ha bon ? " " Oui, ne jouez pas à l'imbécile...'' '' ... Ha ça c'est la meilleure.. Vous m'accusez d'avoir tué mon père ? " " vous êtes le suspect numéro un " " ... Si je vous dis que je suis innocent vous allez me croire ? " " je ne sais pas. " " ... My god.. C'est encore la meilleure celle-là...''

***

'' Merci monsieur Lehmaan d'avoir répondu à toutes les questions. Mais puis-je me permettre de vous poser deux autres questions qui me sont venues spontanément ? " depuis deux ou trois heures, Ben avait été retenu au commissariat de police pour déposer sa version de ce qu'il avait fait et de sa relation concernant de son père. Il s'était énervé avec certaines de ses questions et certains ne semblaient pas avoir convaincue la jeune femme. " Oui, allez y..." " Avez-vous fait des études de médecine avant de revenir à Chicago et de devenir un avocat ? " " ... Ha non, y a pas de rapport. J'ai fais cinq années seulement, j'ai arrêté en plein milieu. " " et pourquoi donc ? " " parce que ma petite amie venait de décéder dans un accident de voiture et j'avais un enfant dans mes bras, je ne pouvais pas gérer ça surtout quand mon père me menaçait de ne plus m'envoyer de quoi vivre." " Une dernière question. Pourquoi sommes-nous en train de vous suspecter à votre avis ? " '' ... Je sens que cette affaire va faire un scandale, faire la une des journaux et je vais vivre un moment invivable avec ma fille... Vous pensez que même avec mes études  de médecine inachevées, j'aurais été capable de tuer mon père dans le coma ? Parce que je ne m'entend pas avec lui et que j'ai plusieurs raisons de vouloir le tuer. Si c'était le cas, je l'aurais fais depuis bien longtemps. Puis, la personne qui l'avait tué savait que je serais à l'hôpital, savait que j'avais fait des études de médecine, savait que je ne m'entend pas avec mon père... Ce qui fait de moi un suspect idéal..." elle hocha la tête et referma le dossier après avoir écrit quelques notes.  " Merci de votre coopération monsieur. Vous pouvez rentrer chez vous. Vous êtiez venu à l'hôpital comment ?" " c'est justement là où je veux aller. J'ai mon père là-bas je vous signale.."

***


Les journalistes, c'était ce qu'il y avait de pire métier dans le monde entier. Toujours là, là où allait Ben. Là où allait Besthabée et ses amis. Ils ne les lâchaient plus. Ils étaient tout simplement amis avec leurs sources, c'était tout. Ils étaient insupportables. Une fois l'avocat avait agressé l'un d'entre eux parce qu'il avait bousculé sa fille. Les journalistes, c'était ce qu'il y avait de pire dans le monde oui... Ils faisaient des gros titres, dans le but d'attirer l'attention. Ensuite ils disaient des conneries pas possibles. C'était sans doute pour ça que Ben quand il en voyait un, quand il voyait un journaliste dans le coin et qui le prendrait en photo.... Il n'hésitait pas à lui casser l'appareil photo, il s'en fichait de ce que ça impliquait. Il était un avocat merde ! Il avait été poursuit deux ou trois fois en justice à cause de ça même...Mais mis à part ça, l'affaire du meurtre n'avait pas toujours été élucidée. Mais les enquêteurs avaient trouvés plusieurs preuves qui disaient que Benny n'avait pas été impliqué dedans et n'avait pas tué son père. Encore heureux ! C'était l'horreur totale, pendant trois ou quatre mois. C'était comme ça. Besthabée ne pouvait même plus sortir au point que son père l'envoya chez quelqu'un d'autre pour la protéger.

Bien qu'il pu enterrer son père en tout tranquillité, Benjamin n'était pas surpris de ne plus revoir la femme de son père. Enfin l'ex-femme. Ils avaient tous les deux divorcés, et bien avant la mort d'Aaron. Même mort, ce dernier ne laissait pas en paix son fils, il l'embêtait jusqu'au bout et c'en était trop. Il s'était dit encore quelques mois, ce serait fini. Mais non, il s'était trompé. Ben' avait totalement oublié qu'il avait hérité pas mal de biens venant d'Aaron, la firme transnationale comprise...







△ La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin.


Ce que devenait Ben ? Il était maintenant un directeur de la firme transnationale, tout comme son père l'avait voulu. Il devenait de plus en plus occupé, il avait de moins en moins de temps pour s'occuper de Besthabée. De moins en moins de temps pour pouvoir faire plus de sport. Il commençait à accumuler de plus en plus de la fatigue. Grâce à son nouveau métier - dont il ne s'était même pas préparé - Ben voyait la fosse se creuser entre sa fille et lui...  Il ferait tout pour éviter que cela ne se produise pas, mais il commence à s'y mal prendre... Bien depuis deux ans, Ben songe à démanteler l'esprit de son père, mais ce n'est pas si facile qu'il l'eut cru...!




Dernière édition par Benjamin R. Lehmaan le Mer 31 Juil - 11:26, édité 1 fois
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Sarah H-A. Ainsworth

Sarah H-A. Ainsworth




ﮦ ÂGE : Vingt-neuf ans
ﮦ ACTIVITÉ : Gérante de la patisserie familiale
ﮦ CÔTÉ COEUR : Il n'y aura toujours que lui...
ﮦ MENSONGES : 3693
ﮦ DISPONIBILITÉ : Je suis là assez souvent pour être dispo
ﮦ A WINDFALL LANE DEPUIS LE : 30/01/2013
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Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.
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I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up.


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MessageSujet: Re: Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. EmptyMer 31 Juil - 11:00

Bienvenue (officiellement, j'aime faire les choses officiellement, ça rend la chose plus officielle...Arrow ) Bradley Bradley Bradley...Je préfère ne faire aucun commentaire, même si nous savons ce que j'en pense...Gosh cet homme est un dieu Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. 945058907 !!!!! Bon d'accord j'ai fait un commentaire Rolling Eyes
Bref, ta fiche est super j'aime beaucoup, j'ai donc l'honneur de te validé !!
Tu peux maintenant faire ta fiche de lien, tes demandes en tout genres,
flooder et surtout t'amuser Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. 945058907 Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. 3510096238
N'oublie pas de recenser ton avatar !
Have fun Ben - People don’t always tell you what they are thinking. They just see to it that you don’t advance in life. 2118358334
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