Mon histoire a débuté le date de naissance, dans une lointaine contrée prénommée Venise, me dessinant comme un italienne. Également d'origine si tu en trouves, 25-26 printemps se sont écoulés depuis, le temps coulant et défilant à une vitesse défiant toute imagination. Je me suis façonné, et je suis désormais apte à assumer une personnalité qui m'est unique, mêlée de qualités qui me subliment, à savoir que je suis charmeur, intelligent,, à des défauts qui m'assombrissent, à savoir que je suis volage, libertin, arrogant, arriviste, intriguant, inquiétant. Vous endormir, ou vous faire fantasmer sur un physique que des mots ne pourront véritablement esquisser dans votre esprit, serait vous faire du tort, ainsi je me contenterais de dire que je ressemble  étrangement à liste de célébrité présentée en bas. Je suis donc bien un homme. Vous ne l'aviez deviné ? Ma vie amoureuse est chaotique, mais je sais aujourd'hui m'intéresser aux femmes  et je suis épanoui. D'ailleurs, je suis en marié, depuis quelques temps à savoir x jours/mois/ans, bien que ça n'interfère pas dans ma vie professionnelle. Je suis en effet magnat de l'immobilier en Italie. En conclusion, et après ce petit retour sur moi-même, je pense être groupe.

Fermez les yeux, et imaginez la caricature type de l'héritier italien qui se la pète... A y est ? Vous voyez ? Je vous présente Monsieur Cipriani. Son arrière grand-père, Giuseppe Cipriani, a fondé en 1931 le Harry's Bar de Venise, et depuis, l'empire immobilier et la fortune des Cipriani n'a cessé de croître, et avec eux, l'ego surdimensionné du dernier fils, unique héritier de cette fortune colossale ! Il a baigné dans le luxe depuis sa plus tendre enfance, et aujourd'hui, âgé de 25/26 ans, on peut dire qu'il n'a jamais rien connu d'autre. Il aime flamber, conduit des voitures alliant vitesse et lignes pures, et s'affiche au bras des plus belles femmes du moment, souvent mannequins. Volage et libertin, il n'a aucunement l'intention de se poser, au contraire, son crédo c'est d'user et d'abuser de ses privilèges, de faire tourner les têtes, chavirer les cœurs, et onduler les sous-vêtements de soie. Arrogant et charmeur, intelligent et arriviste, inquiétant et intriguant, il sème les emmerdes où qu'il passe. Il aime les sensations fortes, c'est la seule chose qui le fait se sentir vivant. Il a fréquenté les plus grandes et prestigieuses écoles, il a passé son adolescence dans un pensionnat anglais où il s'est forgé une réputation de tombeur. Il a ensuite suivi une formation accélérée au sein de l'entreprise familiale, à Venise, où il brilla parmi la jeunesse dorée. Charmant et bien élevé, il est l'image même du prince charmant avant de révéler son arrogance et son dédain une fois sa proie ferrée. Il vit pour lui, rien d'autre n'a plus d'importance à ses yeux. De retour de ses vacances d'été il apprend par des informateurs de la Cosa Nostra qu'une de ses amies d'enfance se trouve à Chicago et qu'elle a de sérieux problème, ce qui le pousse à s'y rendre. Un nouveau terrain de chasse s'ouvrant à lui par la même occasion, comment résister ?  Et puisqu'il est là, autant essayer de faire fructifier le commerce familial.

Une bouteille de whisky dans une main, une clope qui se consume dans l’autre je regarde cette chienne en soutien-gorge se trémousser sur de la musique techno. Elle est tellement bandante que mon pantalon teste ses coutures.
Vous me trouvez vulgaire ? Tant mieux parce que c’est tout ce que j’ai à vous offrir. La décadence du monde moderne. Je ne suis qu’un petit con d’aristo pré-formaté, un de ces gosses de riches tellement pourris gâtés qu’ils n’ont qu'à claquer des doigts pour qu’on leur serve leurs désirs sur un plateau d’argent. Je vis dans le luxe. Je me vautre dans le luxe. A un tel point que ça en devient indécent. Je me réveille en buvant du champagne, je mange du caviar à la petite cuillère, Je me bourre la gueule au château Latour 82 et fais des indigestions de fois-gras. Je porte de la soie, du velours, du cachemire, du Dior, du Gucci, Du saint Laurent, du Vuitton. Et mes chiottes valent autant que le PIB du Burundi.
Je vous dégoute n’est-ce pas ? Mais vous ne valez pas mieux que moi. Vous me détestez parce que vous rêveriez d’être né à ma place. Vous êtes jaloux. Et vous vous rassurez en vous disant que si tel avait été le cas, vous auriez mieux tourné. Mais croyez-moi vous auriez été exactement pareil parce qu’on est tous des putains d’égoïstes. On s’en fout de savoir que notre fric pourrait sauver l’Afrique. Parce que donner de la thune aux petits noirs dysentériques c’est rien d’autre que se racheter une conscience, et dans ce monde de merde c’est assez surfait. Y a toujours eu des salauds et y en aura toujours mais vous savez quoi ? Je préfère avoir ce rôle que le vôtre qui est de vous faire enculer et d’en redemander. Allez quoi ! Faites pas la gueule ! Vous en seriez au même point si vous aviez eu ma vie.

Quand on a une mère qui vient de la Cosa Nostra, on échappe pas à quelques séjours en Italie. C'est ainsi que Sasha a rencontré Milo lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Et pendant leur enfance, les deux garnements s'entendaient à merveille. Ils étaient la terreur des rues de Palerme, jetant des poignées de boues sur les passants depuis les toits et rendant fous les petits commerçants de quartier. Il y a quelque part en Sicile un arbre où sont gravées leurs initiales entourées d'un cœur, l'œuvre de deux enfants encore un peu innocents. Puis à la mort de la mère de Sasha, cette dernière a arrêté de venir en Italie pour les vacances, il y a à peu près dix ans de ça. Ils ont grandi chacun de leur côté, devenant aussi insupportables qu'ils pouvaient l'être chacun de leur manière. Petit con d'un côté, garce suffisante de l'autre. Et voilà que Sasha se retrouve à avoir des problèmes aux Etats-Unis. En souvenir du bon vieux temps, Milo volera à son secours...

Ethan et Milo, c'est clairement pas le grand amour. Ils viennent du même milieu, leurs familles se fréquentent depuis longtemps maintenant. Pourtant, les deux jeunes hommes ne s'apprécient pas particulièrement. La raison ? Peut-être simplement parce qu'Ethan déteste tout ce qui a trait avec son père, et que Milo représente le parfait stéréotype de l'héritier bourgeois et con, il faut bien le dire. Peut-être aussi que le fait que Milo se soit tapé la sœur de ce dernier sans jamais donner de suite ne lui a pas tellement plu... Malheureusement pour les deux, le "mariage" va les forcer à se côtoyer un peu plus régulièrement. Encore une histoire qui va finir en bain de sang.
(Le reste est à définir avec le joueur)