Qui a dit que la fac était l'endroit le plus propice à la maturité ? Queen, Rafael et Emil, trois étudiants que rien de présagait à rapprocher se retrouvent coincé dans la bibliothèque du campus alors qu'ils étaient venus étudier pour leurs prochains examens. Les réseaux téléphoniques semblent brouillés, ils sont incapables de contacter l'extérieur et les portes sont impossibles à ouvrir. Il ne reste donc plus qu'une solution, unir leurs forces pour réussir à s'extirper hors de ce lieu. Parfois, les catastrophes créent les plus grandes amitiés. Cependant la tâche ne semble pas aisé, Queen commence à développer de la claustrophobie et son souffle se bloque dans sa gorge. Elle doit sortir rapidement, sinon, elle le sent, elle risque de devenir folle. Comment les deux garçons vont gérer la situation ?
les règles du jeux.
~ Veuillez poster à la suite du message et celons la situation qui vous correspond, pas une autre. Plus tard dans le jeu, et après une demande auprès du staff vous pourrez changer de situation si vous le désirez mais, de manière cohérente.
~ Seul les personnes inscrite à l'événement et cités plus haut peuvent participer. J'invite les autres à poster dans le sujet commun ouvert à absolument tout le monde.
~ Les textes courts sont à privilégier pour pouvoir intégrer tout le monde le plus facilement possible. Nous demanderons donc des post de maximum 500 mots. N'hésitez pas à consulter ce site, si vous en avez besoin. Je sais que pour certain d'entre vous cela pourra paraître dur, puisque vous écrivez bien plus, mais voyez cela comme un défi. Court et de qualité.
~ Il n'y a pas d'ordre de passage, vous pouvez poster celons votre préférence et votre rapidité. Laissez pourtant participer tout le monde, le but premier étant de vous permettre de jouer au côté de personnage que vous ne côtoierez peut-être pas en dehors de l'intrigue, permettre une meilleure intégration et contact entre les membres.
Cela faisait des heures qu'il était assis là, des heures qu'il griffonnait, barbouillait, inscrivait quelques mots et d'autres sur son carnet qui avait déjà bien vécu, prenant des notes plus ou moins utiles tout en feuilletant les énormes ouvrages que la bibliothèque possédait sur l'oeuvre de Francis Bacon. Même si l'artiste faisait partie de ses préférés, plus le temps passait, plus toute cette comédie devenait une corvée mais, malheureusement, il était bien loin de pouvoir s'en défaire. Tout ça pour un examen, un exposé, ou quelque chose d'approchant - ce qui, dans l'esprit d'Emil, était accompagné de la mention "je ne dois absolument pas le rater sinon ce sera la fin". Voilà pourquoi il avait sacrifié de nombreuses après-midi pour venir s'enfermer entre ces quatre murs, pourquoi il ne vivait plus que pour ce cher Bacon, et pourquoi il se la jouait loup solitaire entouré de ses nombreux livres, écouteurs sur les oreilles. Les pages tournaient entre ses doigts, s'accompagnant parfois de quelques mots chuchotés ou d'un croquis rapidement exécuté autour de telle ou telle oeuvre, devenant de moins en moins dociles au fil du temps. Plus son carnet se remplissait de mots, plus Emil était dépassé par l'envergure de la tâche, ce qui le désespérait autant que ça continuait à le motiver, étrangement. Il ne prêtait plus aucune attention à l'heure, ni au temps qui passait, bien trop absorbé dans son devoir pour se soucier des gens qui allaient et venaient autour de lui. Ce n'est qu'en sentant son estomac se tordre par la faim qu'il releva enfin la tête de son chantier, et qu'il décida de s'offrir une petite pause amplement méritée. Il mit un certain temps à ranger soigneusement tous les livres qu'il avait pu sortir, la taille et le poids des ouvrages n'aidant pas vraiment et, au bout de quelques longues minutes d'escalade précaire sur les tabourets mis à disposition, il se dirigea enfin vers la porte principale, besace sur l'épaule et ipod encore vissé sur les oreilles. Main sur la poignée, c'est tout naturellement qu'il appuyé sur celle-ci... mais que, contre toute attente, cette dernière ne bougea pas d'un poil. Plus surpris que choqué, le brun recommença une fois, puis deux et finalement, à la troisième, il dut se rendre à l'évidence : cette porte ne s'ouvrirait pas. Comme s'il n'y croyait pas vraiment, il retira vivement sa main de la poignée, reculant rapidement pour aller tenter sa chance vers une autre porte, sans grand succès. Seulement alors, il sortit son portable de sa poche, constatant non sans appréhension que le réseau était inexistant, et retira ses écouteurs de ses oreilles, Vivaldi n'aidant pas vraiment à calmer les battements fous de son coeur. A présent, la bibliothèque lui paraissait bien hostile et, même s'il n'était pas du genre sauvage, il tapa à plusieurs reprises contre la porte de sortie, même s'il doutait attirer l'attention de quelqu'un, vu l'heure. « Hééé ! Hé, y'a quelqu'un ?! » Avec un peu de chance, quelqu'un lui répondrait...
«Bon week-end révisez bien » Qu’elle était drôle cette professeur. Ca y est, je sentais la fin d’un semestre entier. J’avais cette sensation en moi, inconnu. Les examens n’étaient pas faits pour moi de toute évidence. J’avais cette peur en moi de tout louper et de devoir refaire cette année. Je ne pouvais m’autoriser à ce genre de chose, il fallait que je sois la meilleure. Que j’arrive au podium et qu’un jour j’arrive à être une actrice professionnelle. Les planches, les affiches et un public clamant mon nom.. Un rêve. Mais il fallait maintenant que je me concentre. Je ne pouvais penser à autre chose. Et il était tant que je me dirige vers la bibliothèque pour faire ces quelques révisions qui me seraient bénéfiques.
Une, deux, trois… Les heures passaient à une vitesse folle. Mais je ne pouvais faire autrement. Les examens étaient si proches que je n’en voyais pas le bout. Mon cœur à chaque fois que j’apercevais un texte que je ne connaissais pas s’emballait. Je lisais et apprenait des dizaines de textes. J’avais envie de crier à l’aide et de tout balancer. Mais je me devais de rester concentrer. Pour cela, je trouvais un petit remède, la musique. Etant aussi chanteuse, celle-ci me détendait. Sur les notes de Beautiful de Christina Aguilera , mes battements de cœur se firent plus régulier et je réussissais enfin après ces heures à me détendre. Je me surprenais même à apprendre plus vite un texte de Molière. Mais des bruits me sortirent de mon petit monde féérique littéraire. J’entendais des cris et des tambourinements. On ne pouvait donc pas rester au calme dans cette bibliothèque ? Que faisait donc celle qui y faisait donc régner le calme ? Cela dura un moment, si bien que je ne pus garder mon calme. J’enlevai le casque qui me dirigeait cette douce mélodie et me dirigea vers cette voix masculine. Il tapait sur la porte et demandait si quelqu’un était avec lui. « Oh, mais tu ne peux pas faire moins de bruits s’il te plait ? Certains essaient de réviser tant bien que mal. » Son visage était illuminé par des traits de frayeur. Que se passait-il ? Il avait vu un fantôme ?
« Pourquoi es-tu si effrayé ? On dirait que tu as vu un fantôme. » Avais-je dis en plaisantant ne sachant pas encore ce qui pouvait m’arriver.
Plutôt que de l'extérieur, la sele réponse qui lui vint arriva de l'intérieur et, sursautant presque, il tourna rapidement sur lui-même, faisant presque volte-face pour se retrouver nez à nez avec la petite étudiante, qu'il lui semblait avoir déjà croisé dans les longs couloirs de l'école. Fronçant les sourcils à cause de sa remarque plus que par le ton qu'elle employait, il en avait lâché la porteréajustant à peine sa sacoche qui avait quelque peu glissé dans sa précipitaiton. « ... Excuse-mmoi pour le bruit, mais ce n'est pas vraiment par gaieté de coeur que je frappe sur la porte, si tu veux tout savoir. » Il releva sans prétendre les sourcils, ne désirant pas vraiment paraître plus malpoli qu'il ne l'était, et jeta un coup d'oeil vers la dite porte, dans l'espoir vain d'obtenir une réponse qui, vu l'avancé des évènements, ne viendrait probablement jamais. Reposant son regard vers l'étudiante, il retint à peine un soupir vaguement amusé, même s'il semblait plutôt teint d'un rire jaune. Un fantôme ? Oh que oui, il aurait largement préféré cette option, de loin, même. Amateur du surnaturel en tout genre, il se serait bien vu combattre l'entité spectrale à coup de fusil à plasma comme tout bon ghostbuster qui se respecte - mais malheureusement les livres ne volaient pas dans la bibliothèque, et il n'y avait aucune trace de slime sur les poignées de portes. L'option fantôme était donc à reporter pour une prochaine fois, si tant est qu'ils parviennent à sortir d'ici. « J'aurais bien aimé, mais vu ce qu'il se passe, c'est probablement nous qui finirons par hanter les couloirs de cette bibliothèque... » Il soupira longuement, relevant la tête vers le plafond, comme s'il pouvait y trouver la solution à leur problème, bien que l'image lui apparaisse aussitôt bien trop saugrenue pour être possible. Devant le silence de sa camarade, il baissa presque aussi vite les yeux vers elle, se sentant quelque part obligé de préciser sa pensée, peut-être pour éviter de passer pour un illuminé de service -comme l'était une bonne partie des étudiants qui partageaient ses cours de peinture- ou un simple timbré. « C'est la porte... » D'un geste de main, il indiqua la cloison de bois qui n'avait pas bougé dans son dos. « Elle est fermée. Enfin bloquée. Enfin... elle ne s'ouvre pas et... » De nouveau il soupira, fatigué d'être bloqué dans ses mouvements de la sorte, faisant à peine attention à son ventre qui en profitait pour gargouiller dans le silence. « Pour bien faire la bibliothèque est quasiment vide... T'as vu d'autres personnes dans le coin ? » Une question, qui n'attendait peut-être pas de réponse finalement. Qu'est-ce que ça pouvait changer ? Au moins, une personne était plus simple à gérer qu'un groupe d'étudiants sur les nerfs. Quoique...
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