AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité

Invité





one more night


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty
MessageSujet: "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes." "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  EmptySam 9 Fév - 14:05



JAYDEN SAMUEL BLACKWOOD
L'être humain change pour deux raisons : Sois parce qu'on a trop appris qu'on décide de changer , sois qu'on était trop blessé qu'on est obligé à changer.




ÂGE ◮ Vingt-Six ans. NATIONALITÉ ◮ Americaine. LIEU DE NAISSANCE ◮ Orson dans l'Indiana. SEXE ◮ Féminin il me semble, enfin aux dernières nouvelles j'en étais sûre. STATUT CIVIL ◮ Célibataire. OCCUPATION ◮ Gérante d'un night club. ORIENTATION SEXUEL ◮ Hétérosexuelle. GROUPE ◮ écrire ici. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ◮ Candice Sweet Accola. TYPE PERSONNAGE ◮ Scénario ou Inventé.




VOTRE SECRET ◮ Une description de votre secret en dix lignes minimum. (si votre personnage n'a pas de secret, écrivez ses sentiments faces au mensonge ou/et sa réaction s'il découvrait qu'une personne aimée lui dissimule des informations.)

✎ anecdote amusante, tic ou manie, quelque chose qu'il aime ou déteste/ note une petite chose à savoir sur ton personnage ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir. ✎ note une petite chose à savoir.




△ The sun is gone, but I have a light. ~



Pointure ◮ écrire ici.
Couleur des yeux ◮écrire ici.
Couleur des cheveux ◮ écrire ici.
Taille en centimètres ◮ écrire ici.
Corpulence ◮ écrire ici.

couleur préférée ◮ écrire ici.
film favoris ◮écrire ici.
mensonge ou vérité ◮écrire ici.
ville ou campagne ◮écrire ici.
Jour ou nuit ◮ écrire ici.


△ dancing in the dark ~
"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_mcyhfmktxG1qiz4tho1_r1_500
PRÉNOM OU PSEUDO ◮ écrire ici.
ÂGE ◮ c'est facultatif
SEXE ◮ c'est facultatif
Où AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ◮ écrire ici.
QU'EN PENSES-TU ? ◮ écrire ici.
FRÉQUENCE DE CONNECTIONS ◮ ?/7.
MOT DE LA FIN ◮ écrire ici.


Code:
<taken>nom de la célébrité</taken> ◮<pseudo>pseudo.</pseudo>

one more night © acid burn


Dernière édition par J-Samuel Blackwood le Lun 11 Fév - 10:00, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty
MessageSujet: Re: "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes." "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  EmptySam 9 Fév - 14:06


« - Han, qu’est-ce que c’est ?- C’est le vent qui nous parle - Et, il dit quoi ?- … Je ne sais pas, je parle pas le vent »


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_ljwkoukV881qiltqco1_500La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus ! Tout ceci ne serait qu'un bref résumé de ma vie, pauvre petite blondinette me direz-vous ? Et pourtant tout avait bien commencé pour moi, j'ai grandi dans une petite ville de l'Indiana, ma famille possédait beaucoup d'argent grâce à une grosse découverte de pétrole si je ne me trompe pas. Enfin quelque chose comme ça du moins. Petite je ne me rendais pas vraiment compte des choses qui se passaient autour de moi, ou alors je ne voulais pas le voir. Je passais tout mon temps chez ma grand-mère Penny a joué avec ma soeur Bonnie, elle me disait que c'était mieux ainsi, que l'on garderait notre âme d'enfant encore quelques temps, mais je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. Ma grand-mère était une vielle femme d'au moins cent ans, non je plaisante elle avait environ soixante-dix ans il me semble, je ne me souviens pas bien à vrai dire. Bonnie et moi, nous sommes jumelles, pas de vraies jumelles en apparence, mais notre caractère est assez similaire. Je ne pourrais pas vivre sans elle, elle fait partie de moi, elle est l'essence même de ma vie, mon sang, ma chair, elle est mon tout, ma force, mais aussi ma faiblesse, j'ai tout le temps peur pour elle, je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin permanent de la protéger. « Bonnie prend ta crème s'il te plaît tu vas encore l'oublier, je te connais par coeur. » je regardais ma soeur et son air outré qui me faisait tellement rire, nous partions à la plage et je savais pertinemment qu'il fallait que je pense à tout. « Tu me prends pour qui ? Franchement Sam tu me déçois, je ne savais pas que tu avais une si piètre opinion de moi. » L'envie de rire me bloquait la gorge. C'était ça, Bonnie et moi, toujours à se chercher ce taquiner, mais je n'aimerais jamais personne comme j'aime ma soeur. Je crois que nous nous donnions l'affection que nos parents ne nous donnaient pas. Notre père est un homme toujours occupé, même pour ces filles, il voyage beaucoup et rentre deux à trois jours dans le mois, pas plus. Quant à notre mère et bien ce n'est pas vraiment une femme qui a le sens de la famille, l'instinct maternelle, elle ne connait pas. Si seulement j'avais su, j'aurais surement bien compris des choses...

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_louwx7lQxv1qakqpmo1_r1_500Bonnie et moi nous rentrions peu à la maison alors quand nous y allions nous profitions un peu de notre chambre. Et de cette merveilleuse maison de poupée presque aussi grande que nous. Je ne sais pas depuis combien de temps nous l'avions, mais elle faisait partie de nous. « Tu te rends compte Bonnie que lorsqu'on vivra dans notre vraie maison il faudra qu'on la partage. » ma soeur me regardait les yeux pleins d'incompréhension, « pourquoi on devrait la partager ? On ne va pas vivre ensemble ? » Je soupirais et m'assis à ces côtés, « Bien sûr que si Bonnie, mais pas au même étage, toi avec ton amoureux et moi avec le mien dans une maison énorme, qui longera le bord de la mer, à Chicago, oui, un jour nous habiterons Chicago. » Nous rêvions déjà toutes les deux à cet avenir si utopique qui nous attendaient...en apparence.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

"Lorsque l'on perd un proche, on passe par plusieurs sentiments. Le déni, le refus, la peur, la culpabilité, la dépression, l'acceptation."
C'est à l'âge de onze ans que tout à commencer à se dégrader vraiment pour nous, notre grand-mère est décédée et nous devions donc retourner « vivre » chez nos parents, cette fois nous n'avions plus que "nous", personnes d'autre pour s'occuper de nous, Bonnie et moi allions devoir faire au mieux. L'enterrement de notre grand-mère fut la pire chose à laquelle j'ai assisté dans mon enfance, nous avons pleuré des jours, des mois, je pense qu'aujourd'hui encore c'est une blessure qui a du mal à cicatriser. Nous étions assises sur le rebord de la fenêtre à regarder la pluie tomber la journée n'était pas belle et nous évitions tout contact avec nos parents. Pour la première fois je me sentais fragile, perdue et complètement inconsolable. Bonnie était tout aussi abattue que moi et je ne savais pas quoi faire...Comment lui dire que tout irais bien lorsque même moi je n'y croyais pas. Les mois après l'enterrement fut difficile, il fallait que nous nous réadaptions au fait de vivre dans cette immense maison ou personne n'était jamais là. « Tu sais Bonnie, je crois qu'il va falloir qu'on se débrouille seule, on ne doit compter sur personne d'autre que nous. » « Je sais Sam, je sais. » Nous n'avions que onze ans et déjà nous étions résignés à vivre une vie horrible, mon dieu ce que ça pouvait être fataliste. Nous avons appris à grandir seules, nous nous sommes élevé toutes les deux, sans l'aide de personne. Et franchement nous avons plutôt bien réussis notre coup.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Nous avons perdu notre mère à l'âge de dix-huit ans, un accident de voiture. Nous l'avons enterré, sans larmes, sans émotions, juste présente pour faire "bien". Même notre père avait fait le déplacement, elle à dut être honoré de là où elle est... Notre père est resté seul dans son bureau des jours après ça, était il malheureux ? Non question stupide. Alors, quoi ? Nous ne cherchions pas vraiment à comprendre. Un soir alors que Bonnie n'était pas à la maison je pris l'incroyable décision de me glisser jusqu'à la cuisine, histoire de prendre un petit quelque chose à grignoté pour passer le temps devant mon film. Je refermais doucement le placard lorsque dans un incroyable concours de circonstance je me retrouvais face à mon père, c'était vraiment un choc, en dix-huit ans de vie nous n'avions jamais été aussi proche l'un de l'autre, « Chère Samuel, comme tu as grandi, j'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis des années. » je le regardais, sa voix me pétrifiait, elle me glaçait le sang, mais jamais je ne me démonterais devant personne et surtout pas devant lui. « C'est peut-être parce que c'est le cas non ? Sérieusement en dix-huit ans on c'est vu quoi ? Quatre, cinq fois ? » Il se rapprochait dangereusement de moi, me faisant par la même occasion reculer, avant de me dire « Ne joue pas les malignes où tu finiras comme ta mère. » Je déglutis et partie en courant dans ma chambre. Qu'est-ce qu'il avait bien pu vouloir dire ? Jusqu'au retour de ma soeur je ne réussis pas à fermer un oeil. Mais je ne voulais pas l'inquiéter avec ça...Pas maintenant, elle n'était pas prête. Seulement nous n'étions plus en sécurité dans cette maison, la menace de mon père m'avait fait froid dans le dos et nous devions quitter cette endroit le plus vite possible.


one more night © acid burn


Dernière édition par J-Samuel Blackwood le Lun 11 Fév - 9:57, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty
MessageSujet: Re: "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes." "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  EmptyDim 10 Fév - 12:49


« Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. »



"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_ma3fqyAK8I1qc9cn2o1_250 Ma vie changeât du tout au tout un samedi soir, c'est dans "mon" bar que je l'ai rencontré, celui qui changerait mon existence à tout jamais, Jaxson Fitzgerald. Lorsque j'ai croisé son regard j'ai sentis le sol se dérober sous mes pieds, il me faisait un tel effet. C'est stupide de dire ça, mais jamais avant ça mon corps n'avais été dans un tel état, une ébullition que je ne pouvais pas contrôler. Je le vis s'installer à deux tables de moi, avec une petite bande de jeunes, ils devaient être six ou sept. Je n'arrivais pas à m'empêcher de le regarder. Ça en devenait vraiment gênant, un sms me fit détourner la tête et lorsque je relevais les yeux je le vis là en face de moi. « Pourquoi tu me regarde comme ça ? » il n'y avait rien de méchant dans sa voix, non, plus charmeur qu'autre chose. « Enfaîte, j'en sais rien, tu m'intrigue. » Il se mit à rire et je me sentis stupide, alors quoi j'étais comme toutes ces idiotes qui croient au coup de foudre ? Non ce n'était pas moi. « Tu veux boire quelque chose ? » je vidais mon verre et lui fit un sourire avant de le suivre jusqu'au bar. Je ne l'avais jamais vu jusque là, mais je connaissais assez bien les personnes avec qui il était, pas mon genre de fréquentation. Pas que je sois une gentille petite fille propre sur elle, mais eux...c'était des personnes de la pire espèce, leur crédo c'était « la méchanceté gratuite avant tout. » « Moi, c'est Jaxson, mais appelle moi Jax » il me tendit une bière que je pris avec plaisir. « Sam » il me fit un sourire et nous avons passé le reste de la nuit à parler de tout et de rien, comme-ci tout n'étais que normalité. Plus il parlait, plus je me sentais proche de lui. Je ressentais en moi une envie de l'aider, j'avais besoin de faire partie de sa vie. D'être sûr qu'il irait bien quoi qu'il arrive, mais il habitait Chicago. Lorsqu'il m'avait dit ça un délicat sourire était venue étendre mes lèvres. Chicago, je l'avais promis à Bonnie, c'était peut-être l'occasion d'un renouveau, notre rencontre n'était peut-être pas le fruit du hasard.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Il y a des rencontres qui changent la vie, des rencontres qui vous rendent meilleurs. Blade fait partie de ses personnes. Voilà maintenant deux pauvres semaines que j'avais emménagé à Chicago avec Bonnie, oui j'avais suivit Jaxson, maso moi ? Sans doute. Enfin depuis que j'avais poser mes valises ici je n'avais pas encore fait une seule soirée, pourtant je n'en avais entendu que du bien. Oli était un homme vraiment occupé, il me faisait parfois un peu penser à mon père. Intéressant, vraiment. Du coup je passais mes journées à l'attendre. Un samedi soir, alors que la télévision était ma seule compagne je reçu un message de mon père me disant que je devais me montrer à un brunch le lendemain matin « Qui fait ça papa ? Qui prévient la veille pour le lendemain ? Imbécile. » Je m'énervais toute seule devant mon dressing cherchant une tenue convenable pour le lendemain matin. Pourquoi j'y allait en plus de ça ? Pour lui faire plaisir, mais en quel honneur ? De quel droit, je pouvais encore lui faire plaisir ? Mais, malgré tout je montrerais tout de même le bout de mon nez, l'envie de sortir et de voir du monde était bien trop tentante. La nuit avait été courte, ce brunch ne me disait vraiment rien, je n'avais pour le coup pas trouvé le sommeil avant six heures du matin. Malgré ma tête de zombi sorti tout droit d'un clip de M.J je me rendais à l'adresse indiquer par mon cher paternel ce dimanche matin. Un très charmant jeune homme ouvrit la grande porte d'entrée lorsque j'allais sonner. « Bonjour, je suis... » Il me regarda un sourire charmeur au coin des lèvres et me coupa la parole « Samuel Blackwood », j'acquiesçais lentement tout en fronçant les sourcils « Me voilà impressionnée. » il me tendit son bras pour me conduire à l'intérieur, beaucoup de monde était déjà présent et tous avait la tête tournée vers nous. « Au fait moi c'est Blade. » dans une pièce adjacente se jouait un fond de musique, le dit Blade m'emmena vers cet endroit me collant à lui pour me faire danser. « Tu fais ça avec toutes les inconnues ou tu veux rendre une fille jalouse ? » il se mit à rire et j'en fis de même, je n'aurais su dire ce qu'il se passait mais, Blade n'était pas comme tous ces gosses de riches macho fier et fils à papa. « Non je voulais juste danser avec une belle blonde. » C'est aussi bêtement que notre amitié à commencer, enfaîte non Blade et moi nous sommes plus que des amis, il est comme mon frère, je sais que je pourrais toujours compter sur lui.

« Sam tu dois m'aider question de vie ou de mort » je levais les yeux au ciel, le côté dramatique de Blade dans toute sa splendeur, j'étais assise dans sur son lit le regard perdu dans le vide, lorsqu'il m'arracha de mes pensées. « Alors, c'est quoi cette fois ? Le chien de la voisine, tes parents, une fille de plus ou alors cette fille avec qui tes parents veulent te marier ? » Blade me regardait en soupirant avant de se poser à côté de moi, calant sa tête sur mes genoux le regard fixé sur le plafond. « Un peu tout ça à la fois. J'en peux plus de tout ça. » Mon meilleur ami avait un air lassé sur le visage, je passais ma main dans ses cheveux affin de le recoiffer. Bizarrement ce sont des petits gestes qui nous étaient logiques, rien d'ambigüe. « Tu sais ce qu'on va faire, partir sur une île déserte loin, très loin de tout. » à ce moment-là je n'étais pas du tout sérieuse, je ne pouvais pas quitter Chicago, si j'avais su. « Tout ira bien Blade. Et puis je suis là, quoi qu'il arrive, tu sais toi et moi..."toujours là l'un pour l'autre" et blablabla. » Il me prit la main et l'embrassa.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_m9ol7wmvQT1rr9o9vo3_250« Samuel, réveil toi on doit y aller. » J'ouvrais les yeux sur une grande baie vitrée, avec une vue sur le Lac Michigan, mon dieu je devais rêver. Je levais la tête et regardais Jaxson, nous étions dans ma chambre et je ne rêvais pas. Tout était parfait, du moins c'est ce que je pensais. Nous n'avions pas eu de problème depuis mon arrivée, mais comme on dit il ne faut jamais parler trop tôt. Un soir alors que nous allions manger trois types nous sont tombés dessus, je n'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir qu'un type m'avait attrapée me bloquant contre un mur froid et humide pendant que les deux autres s'occupait de Jaxson. Je le voyais prendre des coups sans pouvoir bouger ou réagir, la peur me pétrifier et le colosse qui me tenait faisait facilement trois têtes de plus que moi, quand à sa carrure, un vrai gorille. Je ne pouvais pas non plus appeler au secours il avait une de ces mains crasseuse sur ma bouche. Je ne sais pas ce qu'il avait fait ce qui se passait, mais ça devait s'arrêter. Je ne voulais pas revivre ça. Il lui avait donné la leçon du siècle, Jaxson se retrouvait couché par terre dans un état lamentable.une fois qu’ils étaient partie de me précipitais vers lui l’aidant tant bien que mal à rentrer chez nous.

Nous étions tous les deux assis sur le rebord de la baignoire, une bassine d’eau devenue rouge entre les mains je ne pouvais pas croire qu’on aurait pu mourir ce soir.« Qu'est ce qui se passe Jax ? C'était qui ses types ? » Je nettoyais ses blessures me posant une tonne de questions dont les réponses resteraient surement en suspend. « Non Sam, pas maintenant. » je me sentais mal, je lui en voulais, pourquoi pas maintenant ? À quoi jouait-il ? Je baissais les yeux et soupirais, lui pris la main avant de lui mettre le mouchoir plein de sang dedans. « Appel moi lorsque tu auras décidé de me parler. » je le laissais là seul, je savais que ce n'était pas la chose à faire, je devais l'aider, le sortir de tout ça, mais ce soir je n'en avais pas la force. Je quittais la maison un sac avec quelques affaires entre les mains pour me réfugier chez Blade, je n’en pouvais plus. Il nous envoyait direct dans le mur mais, ça n’avait pas l’air de l’inquiéter plus que ça.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

« Allo ? Mademoiselle Blackwood? Bonsoir, ce sont les Urgences », mon souffle se coupa, assise sur le lit de Blade tout mon corps se redit d'un coup. « C’est Jaxson ? » bien sur que c'était pour Jaxson, c'était toujours pour Jaxson. « Oui, Mademoiselle », Les larmes aux yeux je soupirais et répondis tout simplement, « J’arrive. » Il ne me fallut pas plus de dix minutes avant d’arrivée à l’hôpital. Heureusement que apprit à contrôler ma voiture et mes émotions lorsque je suis au volant car vu l’état dans lequel je me trouvais j’aurais facilement pu me retrouver droit dans un mur. C'est un peu paniqué que je le cherchais partout, lorsqu’un docteur me l'honneur de me conduire jusqu’à sa chambre, lorsque je le vis, je ne pus retenir mes larmes. Il était là sur un lit, les yeux clos. Son visage était rempli de bleus et il avait pas mal d'égratignures un peu partout. Doucement sans le réveiller je posais ma main sur sa joue. « Bordel Jax qu’est ce que tu as encore fait ? » Je pris une chaise et me mis à ses côtés, il devait être trois heures du matin et le sommeil l’emporta sur ma volonté.

Sa main parcourut mes cheveux et j’ouvris difficilement les yeux, il me fit un sourire. « Je suis désolé Sam. » Je n’en croyais pas mes oreilles, Je suis désolé c’est tout ce qu’il avait à me dire. Ma main s'abattit sur sa joue comme une évidence. « Tu te fous de moi ? Je t’aime, mais là ce n’est plus possible, il faut que tu fasses quelque chose, je ne peux pas passer cinq jours sur sept à l’hôpital », il me regardait un air perdu sur le visage, il réfléchissait, je n’aimais vraiment pas ça. Je me levais, posa mes lèvres sur les siennes avant de murmurer « je suis désolée. » Et sans me retourner je partais, j'abandonnais, le seul homme que j'avais aimé, mais je n'avais plus la force d'assumer ses conneries.

Les jours suivants fut dur, je n’avais aucune nouvelles et mon état était de pire en pire jusqu’à ce qu’un samedi matin, à l’aube du jour où tout finirait, « Bonnie ??? » j’appelais ma soeur un peu paniquée ne sachant pas quoi faire quoi dire, elle arrivait en trombe dans la salle de bain, « Qu’est ce qui ce passe ? », je ne dit rien et lui tendit le petit bâtonnet que je tenais dans mes mains. « Mon dieu, Sam, tu es enceinte ? » si la situation n’était pas aussi critique, j’aurais surement lancé une petite phrase sarcastique dont moi seule avait le secret mais là, je ne pus rien dire, je me mis à pleurer, juste pleurer dans les bras de ma soeur durant une bonne partie de la matinée. Blade nous rejoignit un peu plus tard dans la journée. Tous les deux me poussèrent à parler avec Jaxson. Sans doute la meilleure chose à faire ?!



one more night © acid burn


Dernière édition par J-Samuel Blackwood le Dim 10 Fév - 22:50, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité





one more night


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty
MessageSujet: Re: "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes." "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  EmptyDim 10 Fév - 14:03


« - T’es suicidaire ? - Seulement le matin. »



"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Tumblr_m9jm6oLeMn1qfgg1ao4_250C'est donc dans le parc qu'il m'attendait un peu plus tard, en début de soirée. Je me posais à ses côtés sur un banc le regard dans le vide. « Jaxson, euh, je ne pense pas qu’il n’y ai pas de bonne façon de dire ça… » Il me regarda et avant que je n'eus le temps de dire quoi que ce soit, il me coupa la parole, « J'ai couché avec une autre. » Tout avait été très vite je n'avais pas eu le temps d'assimiler les choses. Je venais d'apprendre que j'étais enceinte de huit semaines et le père de mon enfant venait de coucher avec une autre. Comment, pourquoi ? Durant les trois minutes qui ont suivi je n'entendais plus rien, « C’était le destin, nous deux tu sais bien qu'on ne resteraient pas ensemble à tout jamais. » Ce qu’il venait de me dire me mit un coup direct dans le cœur je ne pouvais plus respirer. « Arrête Jax tu me fais marché ? C’est une blague ? » Il avait l’air tout à fait sérieux et moi j’avais mal. « Non, ce n'est pas une blague, tout ceci est bien réel. » Je ne pouvais plus respirer, mon sang ne fit qu’un tour, je le regardais dans les yeux sans pouvoir le lâché du regard. Et ma main s’abattit sur son visage, deux fois en un mois c’était impressionnant. « Tu te fou de moi ? Comment tu peux me faire ça à moi ? J'ai voulu t'aider, je t'ai aimer. J'ai tout donné et tout quitté pour toi...Je ne veux plus jamais te revoir. » Je le regardai une dernière fois pris mes affaires et partie sans me retournée.

Une fois rentré chez Blade, ça n'allait pas mieux, ma tête se mit à tournée et une douleur horrible dans le bas du ventre me fit perdre l’équilibre. Je me réveillai à l’hôpital entourée de ma soeur et mon meilleur ami. Bonnie me pris la main, j'avais mal, je ne pouvais pas me relever et son air ne me rassurer pas, quant à Blade c'était la première fois que je le voyais dans cet état. Et une seule phrase de ma soeur me fit comprendre que c'était fini, « Je suis désolées Sam... » Je me mis à pleurer sans pouvoir m'arrêter. C'était fini, tout était fini. Les jours ont passé et j'ai enfin eu le droit de sortir de l'hôpital après quelques rendez-vous chez le psychologue.

« Mademoiselle Blackwood, je ne pensais pas vous voir, asseyez vous je vous en pris. Vous voulez me parler de ce qui vous est arrivé ? » Je prenais place sur un canapé en cuir marron clair, il n'allait pas du tout avec le reste de la décoration, mais, peut importe. « Enfaîte, non. Mais, merci d'avoir posé la question. » Le psy notait des choses sur un bloc note, je l'imaginais faire des petits dessins en pensant à ces prochaines vacances. « Le sarcasme est votre seule réponse mademoiselle ? » je détournais le regard et cherchais une échappatoire, je devais me sortir de là, après tous des centaines de femmes étaient dans mon cas et on en faisait pas tout un plat. « Que voulez-vous que je vous dises ? Que j'ai mal, que le simple fait d'y penser me donne envie de vomir, que je ne pense pas que le temps arrangera les choses, que j'en veux à la terre entière et à Jaxson en particulier ? C'est ça que vous voulez entendre ? » J'avais débité mon petit discourt sans lâcher des yeux le paysage ensoleillé qui s'offrait à moi. « En effet ce serait un bon début. »

Peu importe qui vous êtes, peu importe la façon dont vous vivez, peu importe ce que vous possédez, vous rêvez toujours d’autre chose.


one more night © acid burn
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





one more night


"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty
MessageSujet: Re: "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes." "Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses,  ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."  Empty

Revenir en haut Aller en bas

"Faites l'amour pas la guerre. Enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. Faites des crêpes. C'est bon les crêpes."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» La guerre des Clans
» BIRDEE ◮ Tout est plus glamour quand vous le faites sur votre lit. Même peler des pommes de terre.
» CONSTANCE ◮ "Parfois on est tout à fait conscients qu'on fait une erreur, mais on a besoin de la commettre pour avancer"
» Je vais rentrer un peu plus tôt, comme ça j'te fais tes crêpes et puis après j'te saute ! ◮ MILOROMEOGAULT
» Enfin une pause ! [Pryce]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Goodbye Daylight :: RUNNING ON SUNSHINE :: at the end.-